Effet de l’hypoxie intermittente anténatale sur le contrôle cardiorespiratoire et les fonctions...

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18e Congrès de pneumologie de langue francaise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 A197

Méthodes.— Sur chaque épithélium reconstitué, nous avons étudiéla concentration du mucus, les propriétés rhéologiques du mucuspar microrhéologie in situ et l’activité ciliaire par vidéo-microscopie(fraction surfacique occupée par les cils battants, fréquences debattement, zones de battements coordonnés, vitesse de transportdu mucus). Les mesures ont été effectuées à 37 ◦C sous 5 % de CO2.Résultats.— Sur un échantillon de 11 témoins, 3 patients avecasthme léger et 11 patients avec asthme sévère, nous avons montréqu’avant lavage de la couche de mucus comme après lavage :— la fréquence moyenne de battement ne varie pas significative-ment entre témoins et asthmatiques légers (19 Hz), mais est plusfaible chez les asthmatiques sévères (17 Hz). Elle est supérieure àcelles obtenues par brossage quand les cils sont immergés dans unliquide (JACI 2010, 126, 722) ;— les fréquences de battement sont plus dispersées chez les asth-matiques sévères (�f = 4,3 Hz) que chez les témoins (�f = 2,9 Hz) ;— la superficie des zones de battement ciliaires diminue lorsque lasévérité de l’asthme augmente.Un mouvement ciliaire coordonné sur l’ensemble de la culture(1 mm2) a été observé sur deux cultures de patients avec asthmeléger : le mucus a un mouvement de rotation de période 120savec une vitesse maximale de 21 �m/s. L’épaisseur moyenne del’épithélium reconstitué (24 �m) ne semble pas dépendre de lapathologie.Conclusion.— L’activité ciliaire est affectée dans l’asthme sévère,même en absence de mucus sur la culture. Nous avons noté unebaisse de la moyenne et une augmentation de la dispersion desfréquences de battement, ainsi qu’une moindre proportion de cilsbattants. Les mesures des propriétés physiques des mucus en courspermettront de mieux appréhender le rôle du couplage entre rhéo-logie du mucus et dynamique ciliaire sur l’altération de clairancemucociliaire dans l’asthme sévère.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.134

FRSR8Étude de l’effet de nanoparticulesd’oxyde de silice sur la signalisationcalcique dans les cellules vasculairespulmonairesA. CourtoisFrance

Données encore trop préliminaires pour une communication.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.135

FRSR9Effet de l’hypoxie intermittenteanténatale sur le contrôlecardiorespiratoire et les fonctionssupérieuresM.-P. D’OrthoFrance

Résumé non communiqué.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.136

FRSR10Profil mutationnel des carcinomessarcomatoïdes pulmonaires par unetechnique de génotypage à haut débitV. Fallet , M. WislezGRC-UPMC 04 Theranoscan, hôpital Tenon AP—HP, universitéPierre et Marie Curie Paris 6, Paris, France

Introduction.— Les carcinomes sarcomatoïdes pulmonaires (CS) sontun sous-type rare de cancers bronchiques non à petites cellules(CBNPC) de mauvais pronostic du fait d’une plus grande agressi-vité et d’une chimiorésistance. Le but de ce travail est l’étude duprofil mutationnel des CS par une analyse haut débit.Méthodes.— Étude multicentrique rétrospective, incluant aprèsrelecture centralisée, 81 échantillons tumoraux pulmonaires depatients opérés depuis 2005. Recherche par spectrométrie de masseMALDI-TOF de 214 mutations sur les 26 oncogènes les plus fréquem-ment mutés des CBNPC (LungCarta® Sequenom) : AKT1, ALK, BRAF,DDR2, EGFR, EPHA3, EPHA5, ERRB2, FGFR4, JAK2, KRAS, MAP2K1,MET, NOTCH1, NRAS, NRF2, NTRK1, NTRK2, NTRK3, PI3KCA, PTCH1,PTEN, PTPN11, PTPRD, STK11 et TP53.Résultats.— L’âge médian des patients était de 61 ans, 74 %étaient des hommes, 94 % des fumeurs. Les sous-types histolo-giques étaient : carcinome pléomorphe (78 %), carcinome à cellulesgéantes (10 %), carcinome à cellules fusiformes (6 %), carcinosar-come (5 %) et pneumoblastome (1 %). L’ADN de 9 échantillons sur10 était amplifié pour plus de 90 % des réactions. Les tumeurs étaientmutées dans 69 % des cas et polymutées dans 40 % des cas. Encas de polymutations, une nouvelle analyse — sur un bloc diffèrentde la même tumeur — retrouvait les mêmes mutations que sur lebloc initial (n = 7 contrôles). Les sept gènes les plus fréquemmentmutés (≥ 5 % des cas) étaient KRAS (27 %), EGFR (22 %), TP53 (22 %),STK11 (7 %), NOTCH1 (5 %), NRAS (5 %) et PI3KCA (5 %). Les muta-tions d’EGFR, TP53 et PI3KCA étaient significativement présentesdans des tumeurs polymutées (p < 0,05). Les mutations EGFR etNOTCH1 étaient associées entres elles (p = 0,033). Les mutationsKRAS et EGFR étaient mutuellement exclusives (p = 0,019). PourKRAS, 72 % étaient des transversions G—T et la mutation G12C étaitla plus fréquente (17 % des cas). Pour EGFR, 90 % des mutationsétaient des mutations rares (exons 3, 18 et 20) et la mutation G719Aétait la plus fréquente (12 % des cas). Pour TP53, V157F était lamutation la plus fréquente (4 % des cas) et pour NOTCH1, il s’agissaitde V1672I (4 %). Les mutations de STK11, PI3KCA et NRAS étaientvariées.Conclusion.— Nos résultats montrent un taux très élevé de muta-tions et la présence fréquente de polymutations. La fréquence desmutations rares de l’EGFR justifie leur recherche systématique enroutine. Ces différentes mutations pourraient être de nouvellescibles thérapeutiques.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.137

FRSR11Impact toxicologique denanoparticules destinées àl’administration pulmonaire demédicaments. NanoToxiMedE. FattalFrance

Résumé non communiqué.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.138

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