Endométriose cutanée ombilicale spontanée

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. Abdou ∗, Y. Ouidane , M. Mael Ainine , L. Benzekri , M. Senouci ,. Ait Ourhroui , B. Hassam

Dermatologie Ibn-Sina—Rabat, centre hospitalier Ibn-Sina, Rabat,arocAuteur correspondant.

ots clés : Épidémiologie ; Gommes et scrofulodermes ;uberculose cutanéentroduction.— Le Maroc est un pays d’endémie tuberculeuse. En010, on a récencé 27 143 nouveaux cas dont 0,1 % de tuberculoseultirésistante.

a tuberculose cutanée représente 2 % des tuberculoses extrapul-onaires.

e but de notre travail était de tracer les caractéristiques épidé-iocliniques de la tuberculose cutanée dans notre service.

atients et méthodes.— Nous rapportons une étude rétrospectiveortant sur les cas de tuberculose cutanée colligés dans le servicee dermatologie du CHU Ibn-Sina de Rabat entre janvier 1981 etévrier 2011.e diagnostic était établi grâce à la confrontation de données cli-iques, immunologiques, histologiques et évolutives.ésultats.— Nous avons recensé 193 cas de tuberculose cutanée.otre série comportait 109 femmes (56,8 %) et 84 hommes (43,2 %).e sex-ratio était de 0,76 %. L’âge moyen de nos patients était de6 ans avec des extrêmes allant de 4 à 100 ans.a majorité de nos patients provenaient des zones rurales et avaientn bas niveau socio-économique (99 %).es formes cliniques se répartissaient comme suit : 140 cas deommes et scrofulodermes (72,5 %), 30 cas de lupus tuberculeux15,5 %), 21 cas de tuberculose végétante et verruqueuse (10,8 %),cas de tuberculose périorificielle (0,5 %) et un cas de chancre

uberculeux (0,5 %).iscussion.— Dans notre série le nombre de cas par an était deentre 1981 et 2006 et de 2 entre 2007 et 2011 ce qui concordevec la série tunisienne de Fennich et al. (1,2 cas par an de 1991 à000). La tuberculose cutanée chez nos patients était dominée pares lésions gommeuses et les scrofulodermes contrairement à laajorité des séries de la littérature où le lupus vulgaire était pré-ominant. L’IDR à la tuberculine était pratiquée chez 176 malades91,6 %). Elle était positive dans 85,8 % des cas. L’aspect de gra-ulome épithélio-gigantocellulaire avec ou sans nécrose caséeusetait observé dans 88,6 % des cas (études histologiques).

court terme (6 mois), l’évolution était bonne dans 76,1 %es cas avec seulement 5,1 % des complications : 3 cas d’acné,cas d’hépatite médicamenteuse, 1 cas de carcinome épi-ermoïde sur cicatrice de tuberculose gommeuse, 1 cas deultirésistance avec échec thérapeutique et un cas d’amylose

énale.e programme de lutte nationale antituberculeux a mis en place deouveaux schémas thérapeutiques, vue l’augmentation des résis-ances médicamenteuses essentiellement dues à la difficulté dea mise en évidence du BK et au traitement d’épreuve qui resteargement prescrit.onclusion.— Au Maroc la tuberculose cutanée est dominée par lesommes et les scrofulodermes (72,5 %).algré la généralisation des moyens de lutte, la tuberculose sévit

oujours à l’état endémique dans les pays en voie de développe-ent, en particulier au Maroc.éclaration d’intérêts.— Aucun.

oi:10.1016/j.annder.2011.10.259

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ndométriose cutanée ombilicale spontanée. Kyamidis , V. Lora , J. Kanitakis ∗

Dermatologie, hôpital E-Herriot, Lyon, FranceAuteur correspondant.

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JDP 2011

ots clés : Endométriose ; Immunohistochimie ; Tumeurmbilicalentroduction.— L’endométriose (EM), défini par la présence deissu endométrial ectopique, est une affection chronique attei-nant jusqu’à 15 % des femmes en âge de procréer. Elle atteinte plus souvent les ovaires, l’intestin, le col utérin et la peauEMC). L’EMC apparaît le plus souvent suite à une opération abdo-inopelvienne, mais peut être spontanée, prédominant alors sur

’ombilic.bservations.— Une femme de 37 ans présentait un nodule ombilicalolylobé rouge-brun apparu 2 ans après la naissance de son uniquels. La lésion devenait sensible et saignotante pendant les règles.ésultats.— Le diagnostic d’EMC a été confirmé par biopsieui montrait dans le derme un tissu épithélial fait de cellulesylindriques/polygonales éosinophiles à noyaux réguliers ; ellestaient kératine 7+/20—, réc. aux estrogènes+/à la progesté-one ± calrétinine—. Le derme contenait de nombreux vaisseauxapillaires et des fibroblastes CD10+, des érythrocytes et des sidé-ophages. La lésion a été excisée sous anesthésie générale.iscussion.— L’EMC représente < 6 % de tous les cas d’EM (0,01 % desrélèvements dans notre laboratoire de dermatopathologie). Ellepparaît à un âge moyen de 37 ans, dans > 2/3 des cas sur des cica-rices chirurgicales (abdomen, périnée, plis inguinaux, vulve), parmplantation iatrogène de tissu endométrial. Moins de 30 % des EMCont spontanées (primaires), prédominant sur l’ombilic (nodule deillar), les plis inguinaux et l’abdomen. L’EMC ombilicale représente0—40 % des EMC ; il s’agit d’un nodule ferme/élastique, rouge,leuté, brun-noirâtre ou couleur de peau normale, de 2—2,5 cm ; ilst sensible, douloureux ou saignotant pendant les règles, mais peuttre asymptomatique. Histologiquement, elle est caractérisée para présence dans le derme de stroma et d’épithélium endométrial,ont l’aspect varie en fonction des phases du cycle menstruel. Lesellules endométriales sont kératine 7+/BerEP4+/Ki67+/réc. auxstrogènes et progestérone+/kératine 20—/calrétinine—. Le diag-ostic peut être posé cliniquement et aidé par la dermatoscopie,’IRM et l’échographie, mais est confirmé par l’histologie. Le diag-ostic différentiel se fait avec les tumeurs ombilicales (nodule deœur Marie-Joseph, hémangiome, hernie, granulome pyogéniqueu à corps étranger, carcinome/sarcome primitif, nevus, méla-ome, chéloïdes). L’EMC est traitée par exérèse chirurgicale, à lan du cycle menstruel ou après traitement médicamenteux pourn réduire le volume. Un bilan doit être réalisé à la recherche’EM viscérale. Le pronostic de l’EMC est favorable ; des récidiveseuvent survenir, ainsi qu’une dégénérescence maligne (0,3—1 %)n carcinome endométrioïde.onclusion.— Le diagnostic d’EMC doit être suspecté devant unodule de la paroi abdominale et de l’ombilic chez des femmes enge de procréer, et examiné histologiquement. Le diagnostic d’EMCoit déclencher un bilan à la recherche de localisations viscérales.éclaration d’intérêts.— Aucun.

oi:10.1016/j.annder.2011.10.260

243ignes histopathologiques du syndrome de Sweet. Borne a,∗, P. Gosset b, C. Gros a, D. Lebas a, P. Modiano a

Service de dermatologie, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, Lille,ranceService d’anatomopathologie, hôpital Saint-Vincent-de-Paul,ille, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Signes anatomopathologiques ; Confrontationnatomoclinique ; Syndrome de Sweet

ntroduction.— Le syndrome de Sweet (SS) est une dermatose neu-rophilique dont la présentation anatomoclinique peut être trèsariée et a beaucoup évalué depuis sa 1re description en 1964.

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