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ENQUÊTE22 AU-DELÀ DES ACTIONS

ENQUÊTEAU-DELÀ DES ACTIONS 23

Samedi 9 juin 2012 Investir-Le Journal des Finances n° 2005 Investir-Le Journal des Finances n° 20051Samedi 9 juin 2012

EN VENTE 4 €

CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX

COURTAGE. La guerre des prix sur les ordres de bourse en ligne est-elle relancée? Un nouvel intervenant low cost vient bousculer la donne. Ses concurrents ne semblent pas inquiets. Ils attendent de voir quelle place le nouveau venu peut se tailler sur le marché français.

COMMENT PASSER VOS ORDRES À MOINDRE COÛT EN FAISANT JOUER LA CONCURRENCEENTRE LES COURTIERS EN LIGNE LES MOINS CHERS DU MARCHÉ

D ans l’univers concurrentiel descourtiers en ligne, la grande

nouveauté de cette année est l’appa-rition sur le marché français du bri-tannique iDealing. Un courtier quicasse les prix avec un taux de cour-tage de 0,05 % et un minimum parordre de 0,95 €. Jusqu’alors présentuniquement au Royaume-Uni, iDea-ling occupe la sixième ou la septièmeplace sur son marché.

Cette internationalisation a étérendue possible par la modificationfin 2007 de la directive MiFID. Désor-mais, une société peut pénétrer unnouveau pays sans avoir à créer unefiliale locale. Le courtier britanniquea alors étudié les différents marchésde la zone euro. Les trois plus impor-tants sont la France, l’Allemagne etles Pays-Bas. L’Hexagone a été choisipour trois raisons.

Les frais de courtage plus élevésen France qu’en Allemagne

Tout d’abord, il est aisé de voyagerentre Londres et Paris avec Eurostar.Ensuite, les investisseurs en lignefrançais sont sophistiqués, ouvertsaux nouvelles technologies et con-centrés à Paris (de 20 à 25 % du total),ce qui facilite la démarche commer-ciale. Enfin, le marché français ducourtage en ligne est moins concur-rentiel qu’outre-Rhin et aux Pays-Bas, où les frais sont généralementréduits à 4 € par ordre alors qu’unpourcentage est le plus souvent envigueur dans l’Hexagone. Avec unmontant moyen d’ordre de 7.680 €,selon Euronext, 4 € ne représententque 0,052 %, pourcentage qu’aucuncourtier en ligne en France ne pro-pose aujourd’hui !

« Nous avons donc compris quenous pouvions être agressifs sur lesprix en France afin de gagner desparts de marché, explique Lee FosterBowman, PDG d’iDealing. Notreobjectif consiste à en détenir de 3 à 4 %d’ici quatre ans. Nous avons lesmoyens financiers de proposer les prixles plus bas, car nous sommes les seulsà avoir développé en interne tous noslogiciels et tous nos systèmes informa-tiques. D’ailleurs, la moitié de notrepersonnel est constituée d’informati-ciens. Nous bénéficions des coûts lesplus faibles du marché, avec de nom-breux paramètres automatisés quinous permettent d’avoir moins besoinde ressources humaines. » Le para-mètre rentabilité joue effectivementun rôle important car les nouveauxvenus ont du mal à s’imposer sur unmarché déjà très concurrentiel et lesclients ne souhaitent pas changer decourtier pour un intermédiaire dontla pérennité n’est pas assurée. « Nousavons été profitables dès décem-bre 2000 pour un lancement enmai 2000. Notre rent abi l i té estd’ailleurs très élevée, avec un bénéficenet de 1 million d’euros pour un chif-fre d’affaires de 4 millions. Grâce à cesprofits, nos capitaux propres s’élèventà 7 millions. Un courtage de 0,05 %suffit pour que nous soyons profita-bles », insiste Lee Foster Bowman.

De faibles coûts grâceà une technologie maîtrisée

L’offre d’iDealing est large puis-qu’elle permet d’intervenir aussi biensur les actions que sur les obligations,les contrats financiers à terme, lesoptions, les fonds indiciels (ETF), lescontrats pour la différence (CFD), lesfonds et les devises. Les CFD sontd’ailleurs émis par la société, et nonpar un autre fournisseur de contrats,comme c’est souvent le cas chez lescourtiers français.

Enfin, pour toute ouverture decompte avant le 30 juin, les clientsd’iDealing profiteront pendant un and’une exonération de frais de cour-tage. Une offre alléchante, mais suffi-ra-t-elle pour pousser les boursiers àl’infidélité ?

Autre question : l’arrivée de cetintervenant low cost va-t-elle pous-

ser ses concurrents à réduire leurstarifs ? Cela ne semble pas encore àl’ordre du jour, du moins officielle-ment.

La course au low costpas officiellement à l’ordredu jour

Pierre-Antoine Dusoulier, prési-dent de Saxo Banque France, filialefrançaise de la banque internationaledanoise Saxo Bank, se réjouit mêmede la présence d’un nouvel interve-nant. « L’arrivée de nouveaux acteursmontre que nous sommes sur un mar-ché très dynamique. De plus en plus desociétés étrangères s’implantent enFrance car le nombre d’investisseursen ligne actifs s’accroît. Désormais, leboursicoteur ne s’intéresse plus auxactions, où il est très difficile de gagnerde l’argent depuis plusieurs années,mais aux CFD et au Forex, le marchédes devises. » Le nombre d’ordres surles CFD est en constante augmenta-tion. C’est positif, à la fois pour leclient, qui bénéficie de courtagesmoins onéreux que sur les actions, etpour le courtier, qui en tire plus debénéfices. En effet, les flux peuventêtre internalisés, ce qui évite les com-missions prélevées par Euronextainsi que les frais de tenue de compte(distribution de dividendes, convo-

cation aux assemblées généra-les, etc.).

Pierre-Antoine Dusoulier necompte pas modifier sa tarification,estimant que l’arrivée d’iDealingn’aura aucune conséquence sur lemarché du courtage. Il rappelled’ailleurs qu’un petit courtier enligne, Worldspreads, a fait récem-ment faillite après s’être implanté en2011 dans l’Hexagone. En outre, latarification ne constitue pas le seulélément à prendre en compte. Leclient attend aussi un service à la

hauteur et une plate-forme de passa-tion d’ordres très fiable. Ce n’est pastoujours le cas, puisque l’un des lea-ders du courtage en ligne, Fortuneo,filiale du Crédit Mutuel Arkéa, aconnu des problèmes début mai (lirel’encadré ci-contre).

Binck, succursale française dugroupe néerlandais BinckBank, autrecourtier en ligne très compétitif, nes’inquiète pas non plus de l’arrivéed’iDealing. « Ils ont dit vouloir copiernotre modèle, ce qui prouve que nousavons pris les bonnes décisions, expli-

Comparatif. iDealing est le moins cher des courtiers en ligne pour un ordre allant jusqu’à 24.000 €. Entre 24.000 € et 100.000 €, Bourse Direct devient le mieux-disanten raison de son plafond de 12 €. Par exemple, pour un ordre de 50.000 €, cela ne représente qu’une commission de 0,024 %. Au-dessus de 100.000 €, iDealingredevient le plus compétitif, car Bourse Direct prélève un pourcentage de 0,2 %. Pour un investisseur adepte d’ordres d’un montant très élevé, la parade consiste à lefractionner afin de ne pas dépasser cette barre.

Les frais de courtage de cinq courtiers très compétitifs

Courtier Caractéristiques généralesCourtage pour un ordre de

1.000 € 5.000 € 10.000 € 50.000 €

Binck 2,50 € en dessous de 1.000 € ; 5 € de 1.000 à 4.999 € ; 7,50 € de 5.000 à 7.499 € ; 10 € de 7.500 à 10.000 € ; 0,1 % à partir de 10.000 € 5 € 7,50 € 10 € 50 €

Bourse Direct 0,99 € pour un ordre inférieur ou égal à 1.100 € ; 0,09 % avec un plafond à 12 € entre 1.101 et 100.000 € ; 0,2 % au-dessus de 100.000 € 0,99 € 4,50 € 9 € 12 €

Fortuneo 5 €, 6,50 € ou 9,50 € selon le nombre d’ordres pour les traders actifs, très actifs ou hyperactifs jusqu’à 100.000 € ; 0,1 % au-dessus de 100.000 € ou 0,12 % au-dessus de 10.000 €

5 €, 6,50 € ou 9,50 €

5 €, 6,50 € ou 9,50 €

5 €, 6,50 € ou 9,50 €

5 €, 6,50 € ou 60 €

iDealing 0,05 % avec un minimum de 0,95 € 0,95 € 2,50 € 5 € 25 €

Saxo Bank 0,1 % avec un minimum de 5 € 5 € 5 € 10 € 50 €

Des problèmesinformatiqueschez Fortuneo

u Début mai, de nombreuxclients de Fortuneo ont faitétat sur des forums bour-siers de l’impossibilité depasser des ordres sur lemarché. En outre, les car-nets d’ordres sont restésinversés (les ordres d’achatétant représentés commedes ordres de vente et inver-sement) pendant plusieurssemaines et les plus etmoins-values n’étaient plusmises à jour. C’est très déce-vant de la part d’un courtierqui a été élu meilleur serviceclient ces deux dernièresannées. Malgré notre insis-tance, personne chez Fortu-neo n’a voulu nous donnerd’explications sur ces bugsinformatiques. P. E.

Pour les fonds, les frais de gestion s’ajoutent aux droits d’entrée et de sortieTotal des frais sur encours par catégorie Europerformance, en 2010-2011

Absolutereturn

ActionsAmérique

Actions Asie-Pacifique

Actionseuro

Actionseuropéennes

Actionsfrançaises

Actionsinternationales

Actionssectorielles

Diversifiéseuro

Diversifiésinternationaux

Multi-stratégies

Obligationsconvertibles

Obligationseuro

Obligationsinternationales

OPCVMgarantie

totale

Trésorerieeuro

Nombre de fonds 221 156 184 398 481 320 288 357 227 834 102 144 631 159 404 696

Moyenne de TFE en % 1,80 1,67 1,93 1,95 2,21 2,35 2,28 1,65 1,83 2,36 3,64 1,44 0,73 1,10 1,24 0,39

Nombre TFE inférieursmoyenne 133 79 105 234 279 194 171 201 132 486 54 81 339 97 208 457

Max de TFE en % 7,61 6,07 7,46 8,54 11,78 11,68 8,34 9,09 6,67 10,39 6,17 3,85 3,29 2,97 2,54 6,89

Sources : Europerformance Six Telekurs, fonds français, janvier 2012, AMF.

Sicav et FCP. Pour les Sicav est les fonds, la problématique est différente car l’inves-tisseur ne règle pas de frais de courtage, mais des droits d’entrée (négociables) etparfois de sortie aux intermédiaires. Par ailleurs, les sociétés de gestion prélèventchaque année des frais de gestion et de fonctionnement. Le document d’informationclé pour l’investisseur (DICI) indique ces frais sous le vocable de TFE (total des frais surencours) ou en anglais TER (total expense ratio). Le TFE rassemble sous la forme d’unpourcentage synthétique la totalité des frais appliqués par le fonds.

Les banquiers traditionnels prélèvent des droits de garde,contrairement aux courtiers en ligneMontants moyens des droits de garde au 1er-12-2011

Liste des banques retenues pour ces simulations : BNP Paribas, Banque Populaire, Caisse d’Epargne, CIC,Crédit Agricole, Crédit Mutuel, LCL, La Banque Postale, Société Générale. Les moyennes ne sont pondéréespar aucun critère.

Pour un portefeuille de 10.000 € réparti sur 10 lignes, les droits de garde représentent en moyenne0,77 % du montant investi. Du fait de l’existence des frais fixes par ligne (entre 4 € et 5 € par ligne),le même portefeuille réparti sur 5 lignes produirait, en moyenne, des droits de garde de 0,55 %du montant investi.

Source : AMF.

Moyenne de frais

77 €

145 €

0,77 %

0,29 %

Frais prévus par les grandes banques de réseaupour 2 portefeuilles composés de valeurs

françaises cotées sur Euronext Paris

Portefeuille de 10.000 €

(10 lignes)

Portefeuille de 50.000 €

(10 lignes)

que Vincent Germyns, directeur deBinck France et Binck Belgique. Maisla copie est toujours moins bonne quel’original. Le tarif est une conditionnécessaire mais non suffisante.

Il faut en fait trois critères pourréussir : des tarifs bas ; un service dequalité ; une plate-forme informati-que performante. En l’absence de l’und’entre eux, il est difficile d’attirer desclients. » Pour Vincent Germyns,iDealing s’est focalisé sur la tarifica-tion. Il se demande par exemple si sesclients ont accès au SRD, conditionimportante pour l’investisseur fran-çais. Binck a mis plus d’un an avantde pouvoir offrir ce service. La sociétéattendra de voir si ces conditions sontremplies avant de s’interroger surune éventuelle modification de sestarifs.

Le tarif, condition nécessairemais pas suffisante

A propos du SRD, Lee Foster Bow-man précise que, si iDealing ne pro-pose pas un accès au SRD, sa plate-forme offre, en fait, mieux. En effet,ses clients peuvent vendre à décou-vert et bénéficier d’un effet de levierde 10 fois (contre 5 fois pour le SRD)sur un nombre de titres plus élevéque celui en vigueur pour le SRD.

Pour Lee Foster Bowman, la prio-rité pour un courtier reste cependant

Des fonds sans frais avec BforBanku Réaction à l’entrée en fanfare sur lemarché d’iDealing ou pure coïnci-dence, BforBank, filiale du GroupeCrédit Agricole, s’est récemmentrépandu sur les ondes avec une cam-pagne de publicité très agressive. Lecourtier met en avant pour touteouverture de compte le rembourse-ment des frais de courtage jusqu’à la finde l’année. Mais cela ne concerne queles 60 premières opérations. Ensuite, etau plus tard le 2 janvier 2013, des fraisde courtage normaux pour un courtieren ligne s’appliqueront. Ce seul argu-ment ne suffit donc pas pour devenirclient. En revanche, caractéristique

unique parmi les courtiers en ligne,BforBank donne accès à 2.000 fondssans droit d’entrée, à condition évi-demment qu’il n’y ait pas de droitsacquis* au support. Dans la plupart descas, le droit d’entrée maximal prévudans la notice d’un fonds sert à rému-nérer le distributeur. Il est rare qu’unefraction reste acquise au gestionnaire.Vous trouverez donc à moindre frais àvotre disposition des supports de qua-lité dans la plupart des classes d’actifs,ce qui vous permettra de procéder àdes arbitrages rapides sans être péna-lisé. En tout état de cause, la gratuitédes transactions sur 2.000 fonds peut

le montant du courtage, seul critèreobjectif que l’épargnant peut prendreen compte. « Tous les courtiers disentqu’ils offrent le meilleur service et lameilleure plate-forme informatique,affirme-t-il. Mais cela reste invérifia-ble. Pour notre part, nous proposonsun service comparable à celui de nosconcurrents, avec la mise en place d’unnuméro vert pour nous joindre. Dese-mails pourront aussi nous êtreenvoyés. Des professionnels répon-dront en français à ces demandes. »

Pascal Estève

NOTRE CONSEILLa tarification constitue effectivement uncritère objectif. A cette aune, iDealinge t Bou r se D i r e c t son t l e s m ieu x -disants. Mais il faut relativiser la portéed’un différentiel de courtage de quelquespoints de base. Ainsi, selon l’Associationde l’économie numérique, un épargnantmoyen passe 11 ordres par an. Avec unmontant de 7.680 € par ordre, cela repré-sente 42,24 € par an avec un courtage de0,05 % et 84,48 € dans l’hypothèse de0,1 %. Une différence de 42 € ne constituepas un atout déterminant. Une plate-forme informatique efficace et un servicede qualité constituent deux conditionségalement importantes. Le bouche-à-oreille et la lecture des forums, notam-ment celui d’Investir.fr, peuvent vous aiderà vous forger une opinion.

constituer un élément déterminantnon pour les investisseurs les plusactifs en Bourse, mais pour les épar-gnants qui opèrent principalement viala gestion collective. P. E.

* Dans le prospectus d’un fonds, lescommissions d’entrée et de rachat sontdivisées en deux catégories : celles nonacquises à l’OPCVM et celles acquises àl’OPCVM. Les premières sont négocia-bles. Les secondes sont prélevées danstous les cas de figure et ont pour but dene pas pénaliser les souscripteursactuels. Elles sont ainsi usuelles dans lecas des fonds garantis.

8

10

12

14

2.000

2.500

3.000

3.500

4.000

4.500

3.080

2.581

3.379

3.583

3.7753.769

3.503

3.624

3.669

3.965

3.500

4.067

3.265 3.130

La bataille entre courtiers est d’autant plus rude que la clientèle se raréfie

Source : Etude Sofia - TNS Sofres.

Source : Etude ESP - TNS Sofres.

Rappel : taux actionnaires individuelsEn 2005 : 12,8 %En 2006 : 13,7 %En 2007 : 14 %

Déc.2008

Mars2009

Juin2009

Sept.2009

Déc.2009

Mars2010

Juin2010

Sept.2010

Déc.2010

Mars2011

Juin2011

Sept.2011

Déc.2011

Mars2012

13,8

13

12,812,3

11,7

11,9

12,2

11,2

11,1

9,1

9,1

8,9

8,98,5

Cac 40(échelle de droite)

Actionnaires individuels, en %(échelle de gauche)

Evolution du poids des actionnaires individuels depuis décembre 2008, en % de la populationfrançaise de 15 ans et plus

Source : AMF.

Les frais de courtage sur InternetFrais moyens d’achatet de vente d’actionsau 1er-12-2011 7,4 €

6,2 €

47 €

21,6 €

55 €

21,7 €

25,9 €

25 €

13,9 €

1.000 €

5.000 €

10.000 €

5.000 €

5.000 €

0,74 %

0,62 %

0,50 %

0,28 %

0,47 %

0,22 %

1,10 %

0,43 %

0,52 %

Bourse de New York(Nyse)

Bourses de Londresou de Francfort

Bourse de ParisEuronext

Liste des intermédiaires retenuspour ces simulations :Binck, BforBank, Boursorama,Bourse Direct, Cortal, Fortuneo,ING Direct, Saxo Banque.Les moyennes ne sontpondérées par aucun critère.

Les frais des ordres passéspar Internet auprès des courtiersen ligne peuventêtre en moyenne environdeux fois moins élevés queles frais appliqués auxordres Internet par les banquesde réseau.

Liste des banques retenuespour ces simulations :BNP Paribas, Banque Populaire,Caisse d’Epargne, CIC, CréditAgricole, Crédit Mutuel, LCL,La Banque Postale,Société Générale.Les moyennes ne sont pondéréespar aucun critère.

Ordre Internet...

Ordre de...

des courtiers en lignedes banquesLes tarifs

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