GAEC du LUNEROTTE BOURGE Alexandre, Bastien, … · Etude agro-pédologique GAEC du LUNEROTTE...

Etude agro-pédologique

GAEC du LUNEROTTE

BOURGE Alexandre, Bastien, Charles, LEBRETON Sébastien

102 route du Plessis « La Sempierre »

72220 SAINT GERVAIS EN BELIN

Rubrique N° 2102-1 de la Nomenclature

des Installations Classées

pour la Protection de l’Environnement

__________

INTEGRATION D’UNE NOUVELLE EXPLOITATION AGRICOLE AVEC AUGMENTATION D’EFFECTIFS ET REACTUALISATION

DU PLAN D’EPANDAGE

Etude réalisée par Jean Luc Michonnet – 18 mars 2016

Chambre d’Agriculture de la Sarthe – GAEC DU LUNEROTTE – 18 mars 2016 – page 1

OPE COS ENR27 29.08.11

SOMMAIRE

I. AVANT-PROPOS ...................................................................................................... 3

II. ELEVAGES – EFFLUENTS PRODUITS/INTRODUITS ....................................................... 3

1) RAPPEL DE LA REGLEMENTATION ........................................................................... 3

2) ELEVAGES ........................................................................................................... 3

3) EFFLUENTS PRODUITS APRES PROJET .................................................................... 4

4) VALEURS FERTILISANTES MOYENNES - EFFLUENTS A GERER .................................... 5

III. BILAN CORPEN – PRESSIONS EN AZOTE ET P2O5 .................................................... 6

1) CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION ................................................................ 6

2) BILAN CORPEN .................................................................................................... 7

3) DOCTRINE PHOSPHORE – CAPACITES D’ACCUEIL..................................................... 7

4) PRESSIONS EN N ET P2O5 ORGANIQUE .................................................................. 7

5) INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX ...................................................................... 7

IV. PARCELLES CADASTRALES – APTITUDE DES SOLS A L’EPANDAGE .............................. 9

1) SURFACE D’EPANDAGE : nouvelles parcelles d’épandage ........................................... 9

2) NORMES UTILISEES POUR LE CLASSEMENT DES SOLS ........................................... 10

3) CODIFICATION DES UNITES ET LEGENDE DE LA CARTE .......................................... 10

4) APTITUDE DES SOLS A L’EPANDAGE ..................................................................... 13

5) EXCLUSIONS REGLEMENTAIRES ........................................................................... 14

6) SURFACES EPANDABLES ..................................................................................... 14

V. GESTION DES EFFLUENTS ...................................................................................... 22

1) PRESSIONS ORGANIQUES SUR LA SAU ET LA SPE .................................................. 22

2) CHOIX DE L’EFFUENT .......................................................................................... 22

3) EQUILIBRES EN AZOTE ET EN P2O5 ..................................................................... 23

4) STOCKAGE ET MATERIELS D’EPANDAGE ............................................................... 23

VI. VOLET ENVIRONNEMENTAL ................................................................................. 24

1) ZNIEFF - ZONES NATURA 2000 ............................................................................ 24

2) ZONES HUMIDES ............................................................................................... 24

3) CAPTAGES D’EAU ............................................................................................... 24

4) SDAGE LOIRE BRETAGNE .................................................................................... 24

5) SAGE SARTHE AVAL ........................................................................................... 26

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ANNEXES ET REFERENCES DES CARTES

I. AVANT-PROPOS

Cette étude agro-pédologique a été demandée par :

GAEC DU LUNEROTTE

-------

« La Sempierre » - 102 route du Plessis

72220 ST GERVAIS EN BELIN

Tél : 02 43 42 02 63

Qui était auparavant appelé Gaec Bourge et qui se compose désormais de MM. Alexandre, Bastien et Charles BOURGE et Sébastien LEBRETON. Cette reprise s’accompagne d’une augmentation des effectifs animaux et de l’agrandissement du plan d’épandage fait en 2013.

L’étude présentée ici fait le point sur :

1. Les ateliers animaux et leurs effectifs.

2. Les effluents produits annuellement (quantités et valeur NPK).

3. Les pressions en NPK / ha de SAU.

4. Le plan d’épandage (SAU) et la surface potentiellement épandable (SPE) au regard de la qualité des sols, des pentes et des exclusions réglementaires.

5. Les indicateurs environnementaux

6. Les actions menées localement pour la préservation de l’environnement et le respect des objectifs visés.

Elle montre en conclusion que le plan d’épandage est suffisant pour valoriser les déjections produites sans risques pour le milieu.

II. ELEVAGES – EFFLUENTS PRODUITS/INTRODUITS

Le GAEC DU LUNEROTTE exploite 2 sites voisins (au 45 et au 102, route du Plessis).

1) RAPPEL DE LA REGLEMENTATION

L’exploitation se trouve dans les Zones Vulnérables définies sur le département en 2015. Relevant des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) soumises à Enregistrement pour sa production porcine, elle doit respecter la réglementation qui leur est applicables, notamment en termes d’équilibre de fertilisation et de date d’apport (annexe 1).

2) ELEVAGES

- Un atelier Porc naisseur-engraisseur dont le naissage et le pré-engraissement sont sur lisier (144 reproducteurs, 4 100 porcelets en PS et 4 050 porcs à moins de 56 kg de poids vif), et l’engraissement sur paille (4 000 charcutiers et des cochettes représentant l’équivalent de 20 charcutiers).

- Un atelier Volailles Label qui reste constitué de 4 bâtiments de LOUE produisant au total : 34 520 poulets, 3 750 dindes de découpe et 7 200 canettes.

3) EFFLUENTS PRODUITS APRES PROJET

31- QUANTITES

Porcs :

Porcs Logement Lisier porc Fumier porc

408 pl. en PS Caillebotis 408 pl. x 0.96 = 392 m3 -

106 pl. gestantes Caillebotis 106 pl. x 4.8 = 509 m3 -

32 pl. transfert (1 mois/12) Caillebotis 32 pl. x 4.8 = 13 m3 -

32 pl. maternité Caillebotis 32 pl. x 7.2 = 230 m3

432 pl. pré-engraissement (1) Caillebotis 432 pl. x 1.44 = 529 m3 -

Total lisier - 1 673 m3 -

11 pl. cochettes Litière accum - 11 pl. x 0.9 = 10 t

1 320 pl. engraissement Litière accum - 1 320 pl. x 0.825 = 1089 t

fumier porc - - 1 099 t

(1) 432 pl x 1.44 m3/pl = (622 m3) – 15 % de pré-engraissement = 529 m3.

Volailles : Le Gaec du Lunerotte paille beaucoup ses volailles avec un tonnage moyen de 25 t/bande : 4 bâtiments x 3 bandes x 25 t/bande = 300 t/an.

Compostage : dans la pratique, les fumiers de volailles seront compostés dans un 1er temps selon un process non normalisé par retournement.

Compostage VALID :

Fumiers de porc :

Les fumiers de porc seront compostés dès 2016 selon la méthode normalisée VALID. Avec une perte de masse par compostage estimée à 30 %, les porcs produiront : 1 099 t x 0.7 = 769 t de compost.

Fumiers de volailles :

En 2016, les fumiers de volailles seront compostés selon un process non normalisé par simple retournement. En 2017, les fumiers de volailles seront aussi compostés selon la méthode VALID. En appliquant la même perte de masse que pour les fumiers de porc, les 300 t de fumier de volailles produiront : 300 t x 0.7 = 210 t/an de compost. A terme, le Gaec produira : 769 + 210 = 979 t de compost de Porcs/Volailles.

Dans la suite de l’étude, nous nous sommes basés sur la production de 1 673 m3 de lisier de porcs et 979 t de compost de porcs/volailles normalisé produits/an.

32- UNITES N, P2O5, K2O PRODUITES :

Bases : arrêté Directive Nitrates du 19/12/2011 et CORPEN juin 2006 pour l’azote, juin 2003 pour PK porcs et novembre 2012 pour PK Volailles.

Volailles Par animal Total Maîtrisable

Catégorie Eff N P2O5 K2O N P2O5 K2O N P2O5 K2O

Poulets de chair 34 520 0.057 0.048 0.059 1 968 1 657 2 037 1 553 1 243 1 553

Canettes 7 200 0.062 0.056 0.064 446 403 461 266 238 281

Dindes de découpe 3 750 0.208 0.265 0.267 780 994 1 001 619 746 750

total Volailles avant compostage 3 194 3 054 3 499 2 438 2 227 2 584

Porcs (1) Par animal Total Maîtrisable

Catégorie Eff N P2O5 K2O N P2O5 K2O N P2O5 K2O

Filière lisier

PCP < 112 kg 4 050 0.86 0.46 0.61 3 483 1 863 2 471 3 483 1 863 2 471

Porcelets en PS 4 100 0.40 0.25 0.35 1 640 1 025 1 435 1 640 1 025 1 435

Repro. présents 144 14.50 11.00 9.60 2 088 1 584 1 382 2 088 1 584 1 382

Sous-total lisier 7 211 4 472 5 288 7 211 4 472 5 288

Filière fumier avec compostage

PCP < 112 kg 4 000 1.02 1.05 1.87 4 080 4 200 7 480 4 080 4 200 7 480

Cochettes (2) 20 1.93 1.57 2.80 39 31 56 39 31 56

Sous-total fumier après compostage - 4 119 4 231 7 536 4 119 4 231 7 536

Total Porcs 11 330 8 703 12 824 11 330 8 703 12 824

(1) Alimentation biphase. (2) Cochettes équivalentes à 20 porcs charcutiers.

Unités produites Total Maîtrisable

N P2O5 K2O N P2O5 K2O Volailles (sans compostage) 3 194 3 054 3 499 2 438 2 227 2 584

Porcs (avec compostage) 11 330 8 703 12 824 11 330 8 703 12 824

total 14 524 11 747 16 323 - - -

4) VALEURS FERTILISANTES MOYENNES - EFFLUENTS A GERER 41- Lisiers de porc Le lisier dilué des truies gestantes et de maternité seront séparés du lisier concentré du PS et de l’engraissement. Lisiers de porc Qté N P2O5 K2O Gestantes 509 m3

2 088 U 2.78 U/m3

1 584 U 2.11 U/m3

1 382 U 1.84 U/m3

dilué Transfert 13 m3 Maternité 230 m3

Sous-total 752 m3 PS 392 m3

5 123 U 5.56 U/m3

2 888 U 3.14 U/m3

3 906 U 4.24 U/m3

concentré Pré-engraissement 529 m3 Sous-total 921 m3

42- Compost de fumiers : Le compostage VALID par humidification des fumiers de volailles s’accompagnera d’une perte en éléments fertilisants qui se chiffre à :

. Perte en azote : environ 30 %.

. Perte en phosphore et potasse : aucune. Le compost des fumiers de volailles contiendra : N = 1707 U, P2O5 = 2227 U, K2O = 2584 U.

Compost de fumiers porcs/volailles N P2O5 K2O

volailles 1 707 U 2 227 U 2 584 U porcs 4 119 U 4 231 U 7 536 U

total 5 826 U 6 458 U 10 120 U 6.05 U/t 6.60 U/t 10.34 U/t

Le Gaec du Lunerotte aura à gérer à l’échelle de son exploitation : 752 m3 de lisier dilué à : N = 2.78 U/m3, P2O5 = 2.11 U/m3, K2O = 1.84 U/m3. 921 m3 de lisier concentré à : N = 5.56 U/m3, P2O5 = 3.14 U/m3, K2O = 4.24 U/m3. 979 t de compost porcs/volailles à : N = 6.05 U/t, P2O5 = 6.60 U/t, K2O = 10.34 U/t.

Total maîtrisable des lisiers et composts : N = 13 037 U, P2O5 = 10 930 U, K2O = 15 408 U.

Pour la pérennité du dossier, l’étude agro-pédologique présentée ici est établie avec ces chiffres (applicables en 2017). Il n’en reste pas moins que pour l’année 2016, le Gaec devra respecter les règles d’épandage applicables aux effluents de type 2 pour ses lisiers et fumiers de volailles, qu’ils soient épandus en l’état ou bien compostés selon une méthode non homologuée.

III. BILAN CORPEN – PRESSIONS EN AZOTE ET P2O5

1) CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION

Exploitation Tous sites

SAU exploitée 283 Ha

Elevages Voir ci-dessus

Terres labourées : 252 Ha

Blé 43 Ha – 75 Q/Ha Orge hiver 51 Ha – 70 Q/Ha Maïs grain 90 Ha – 80 Q/Ha Mais semence 38 ha – 30 Q/Ha Colza 10 Ha – 32 Q/Ha Chanvre fibre 20 Ha – 7 t/Ha

Prairie 16 ha

Perm et tempo (foin) 16 Ha – 3.5 t/Ha

Autres utilisations : 15 ha

Jachère « herbe », bandes enherbées, parcs à volailles…

Aux arrondies près.

2) BILAN CORPEN

Le bilan CORPEN est calculé par ha de SAU à partir des « entrées – sorties » en N, P2O5 et K2O. Les « entrées » correspondent au total des éléments organiques produits (maîtrisables et non maîtrisables) ou introduits, les « sorties » aux exportations par les cultures et les prairies.

Le bilan pour l’ensemble des 3 sites est déficitaire en azote (–20 007 U, -71 U/ha), faiblement déficitaire en P2O5 (–560 U, -2 U/ha) et en potasse (-1 652 U, -6 U/ha).

3) DOCTRINE PHOSPHORE – CAPACITES D’ACCUEIL

La Doctrine « Phosphore » des Pays de Loire accorde une tolérance de 110 % des exportations et un dépassement de 25 U/ha de SAU sur prairies permanentes et temporaires de plus de 4 ans. Cette tolérance n’est pas un droit : elle est accordée par l’Administration au cas par cas en fonction de la vulnérabilité du milieu. Dans le cas du Gaec Lunerotte, la Doctrine tolère un dépassement de :

Apport toléré : 110 % des exportations = 12 307 + 1 231 = 13 538 U. Apport suppl. sur prairie > 4 ans = 25 U/ha x 16 ha = 400 U. Total = 13 938 U. Avec 11 747 U de P2O5 produites, la Doctrine Phosphore tolérerait un apport supplémentaire de : 13 938 – 11 747 = 2 181 U de P2O5.

4) PRESSIONS EN N ET P2O5 ORGANIQUE

Elles sont exprimées ici en azote et P2O5 organique total (maîtrisable et non maîtrisable) par hectare de SAU exploitée, toutes sources et toutes utilisations des terres confondues (prairies, TL, jachères industrielles et non industrielles).

Elles sont très modestes avec 51 U/ha en azote et 42 U/ha en P2O5.

SAU (1) N (2) Pression N P2O5 (2) Pression P2O5

283 ha 14 524 U 51 U/ha 11 747 U 42 U/ha

(1) SAU exploitée. (2) N et P2O5 total.

5) INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX Les exploitations en Zones Vulnérables doivent respecter le plafond de 170 U d’azote organique / ha de SAU et 210 U d’azote organique + minéral / ha de SAU, seuil au-delà duquel la fertilisation azotée doit être justifiée. Les indicateurs agronomiques montrent que le Gaec du Lunerotte respecte ces seuils et qu’il peut introduire plus de 44 t d’azote minéral en restant en dessous de 210 U/ha (voir annexe 3).

Rappelons que sur le plan agronomique, la fertilisation azotée doit être équilibrée à l’échelle de l’ilot et calculée au cas par cas en fonction de l’état de la culture réceptrice, des conditions du moment, du précèdent, des arrière-effets, des reliquats et de la nature du sol.

GAEC DU LUNEROTTE

Sites 1 + 2 Déjections (2)

Exportations

TL + P + Jach. industr. Bilan (Apport - Export) (3)

SAU TL PT+PP Autres N P2O5 K2O N P2O5 K2O N P2O5 K2O

(ha) (ha) (ha) (1) (U) (U) (U) (U) (U) (U) (U) (U/Ha) (U) (U/Ha) (U) (U/Ha)

283 252 16 15 14 524 11 747 16 323 34 531 12 307 17 975 -20 007 -71 -560 -2 -1 652 -6

(1) 6.2 ha de jachère « herbe » et bandes enherbées, 8.75 ha de parcs à volailles, 0.05 ha en autres utilisations. (2) Produites et introduites (éléments maîtrisables et non maîtrisables). (3) Avant apport d’engrais minéraux. TL = terres « labourées ». P = prairies (PT = prairie temporaire PP = prairie permanente).

BILAN CORPEN DE L’EXPLOITATION

VOLET PEDOLOGIQUE

L’exploitation est déficitaire en NPK ; elle suffit a priori pour valoriser la totalité des effluents produits. Encore faut-il que :

1. les parcelles inscrites soient propices aux épandages (aptitude bonne ou moyenne à l’épandage, distances réglementaires respectées).

2. les pentes excessives ne couvrent pas de surfaces trop importantes.

3- les cultures qui bénéficieront des épandages soient capables de les valoriser.

4- les rotations n’introduisent pas trop de légumineuses en pur lesquelles l’apport d’azote est réglementé.

IV. PARCELLES CADASTRALES – APTITUDE DES SOLS A L’EPANDAGE

1) SURFACE D’EPANDAGE : NOUVELLES PARCELLES D’EPANDAGE

Le nouveau plan d’épandage comprend 115.8 ha de parcelles non connues, ceci sur les communes d’ALLONNES, GUECELARD, LAIGNE EN BELIN et MONCE EN BELIN.

commune N° îlot sous îlot culture surface

MONCE EN BELIN 3 1 Culture annuelle 16,31

Total 3 16,31

Total 19 1,97

GUECELARD 26 1 Prairie permanente 3,88

Total 26 3,88

GUECELARD 54 1 Culture annuelle 14,61

Total 54 14,61

Total 55 9,03

Total 56 13,09

GUECELARD 57 1 Prairie temporaire 2,19

2 Culture annuelle 5,04

3 Prairie temporaire 0,36

Total 57 7,59

2 Prairie temporaire 1,12

Total 58 9,29

ALLONNES 59 1 Culture annuelle 2,37

Total 59 2,37

Total 60 17,83

Total 61 11,53

LAIGNE EN BELIN 62 1 Prairie temporaire 0,39

Total 62 8,30

Total des nouveaux îlots 115,80

2) NORMES UTILISEES POUR LE CLASSEMENT DES SOLS

La carte d’aptitude existante a été complétée par une prospection de terrain effectuée à l’automne 2015 dans les nouveaux îlots inscrits.

Elle distingue les unités cartographiques en fonction de la texture générale du sol, de la profondeur du substrat et de l’hydromorphie.

Classe d’aptitude Caractéristiques (1) (2) Période autorisée

2 (Bonne) Sol profond, sain ou peu mouillant. Toute l’année

1 (Moyenne) Sol peu profond ou moyennement mouillant.

Sol sableux sur plus de 50/60 cm. Période de déficit hydrique

0 (Mauvaise) Sol très mouillant où l’azote Organique est mal valorisé.

Interdit toute l’année

(1) profondeur = profond (> 60 cm), peu et moyennement profond (z < 60 cm d’épaisseur). (2) peu mouillant = taché à 50/60 cm ou plus. moy. Mouillant = taché entre 25 et 50/60 cm. assez mouillant = taché en surface. très mouillant = engorgement de longue durée (nombreuses taches en surface). (3) déficit hydrique = d’avril à octobre.

3) CODIFICATION DES UNITES ET LEGENDE DE LA CARTE

31- CODIFICATION DES UNITES

La codification utilisée introduit un chiffre qui indique le substrat géologique et le type de sol, puis une lettre minuscule pour caractériser son degré d’hydromorphie : a : sain à peu mouillant, b : moyennement mouillant, c : assez mouillant, d : très mouillant (sol hydromorphe). A noter que la numérotation des unités est sans lien avez celles des unités pédologiques définies dans la précédente étude.

32- GEOLOGIE

Elle est essentiellement représentée par des sables grossiers et des argiles vertes ou grises d’Age cénomanien.

32- LEGENDE DE LA CARTE

Ces données ont été établies à partir de la prospection de terrain faite en novembre et

décembre 2015 en bonnes conditions d’humidité dans les nouveaux îlots inscrits au plan

d’épandage. La carte distingue 15 unités et 22 sous-unités de sol.

NB : la numérotation des unités de sol n’a pas de lien avec celle qui figure dans le précédent dossier.

Sols sur sable grossier des terrasses alluviales

Unité 1 :

Sg faiblement limoneux brun caillouteux (silex), très caillouteux à 35/45 cm. Très

ponctuellement : Sg gris verdâtre à 20 cm, devenant orangé taché beige à 45/50 cm.

1a : ARENOSOL cailloutique, sain.

1b : NEOLUVISOL rédoxique à hydromorphie de moyenne profondeur.

Unité 2 :

SgL (rarement : SfL) brun faiblement caillouteux (silex), brun orangé à 25 cm, très caillouteux

à 45/55 cm.

2a : ARENOSOL sain.

Unité 3 :

Sg faiblement limoneux à SgL brun peu à moyennement caillouteux, brun orangé à 25 cm,

orangé +/- taché jaunâtre à 40/50 cm.

3a : ARENOSOL sain à rédoxique à hydromorphie de profondeur.

Sols sur sables grossiers cénomaniens

Unité 4 :

Sg brun non à faiblement caillouteux (quartz ou roussards), brun orangé à brun ocre à 25 cm,

orangé à ocre à 50 cm, parfois taché à 80 cm.

4a : ARENOSOL sain à rédoxique à hydromorphie de profondeur.

Unité 5 :

Sg brun à brun foncé non à peu caillouteux (quartz ou roussards), brun orangé, brunâtre taché

beige ou ocre taché jaunâtre à 25 cm, sur Sg gris beige taché ocre rouille à 50 cm, sur Sg

bariolé orangé (parfois ocre vif) et jaunâtre (parfois jaune clair) ou bien grisâtre et ocre rouille

à 60/80 cm.

5a : NEOLUVISOL sableux, rédoxique à hydromorphie de profondeur.

Unité 6 :

Sg à SgL brun à brun très foncé, localement taché rouille, sur Sg à SgL orangé ocre et

jaunâtre à blanc beige (avec localement quelques concrétions Fe-Mn) à 35/50 cm, sur LAS,

argile à Asg orangé ocre et beige ou verdâtre à 70/90 cm. LAS beige et orangé possible en

position intermédiaire à 50/60 cm.

6a : LUVISOL rédoxique à hydromorphie de profondeur.

6b : LUVISOL rédoxique à hydromorphie de moyenne profondeur.

6c : LUVISOL REDOXISOL à hydromorphie de subsurface.

Unité 7 :

Sg faiblement limoneux à SgL brun foncé à brun vif, ocre à bariolé orangé et beige à 35/40

cm, sur SgA à Asg ocre vif taché jaunâtre à gris clair et orangé à 40/50 cm, devenant verdâtre

et orangé à 70 cm.

Unité 8 :

Sg (rarement SgL) noir humifère, très ponctuellement rebrunifié), grisâtre à blanchâtre à

45/50 cm, sur Bh-Bs ou Bh seul à 55/75 cm, sur Sg à SgL grisâtre ou blanchâtre taché orangé

moyennement caillouteux ou graveleux à 60/80 cm.

8a : PODZOLSOL et sol podzolique sain à rédoxique à hydromorphie de profondeur.

Sols sur sable fin

Unité 9 :

SfL brun, brun jaunâtre et orangé à 25 cm, sur SfA à LSfA beige jaunâtre et orangé à 40 cm,

sur LSfA à LASf jaunâtre et orangé à 70 cm.

Unité 10 :

Sfa (sable fin gras) à SfA brun, jaune clair taché orangé à 25 cm, sur SfA à LSfA jaune clair

taché orangé à 40/60 cm.

10b : BRUNISOL rédoxique à hydromorphie de moyenne profondeur.

Sols sur sables argileux et argiles des points bas

Unité 11 :

SgA brun foncé à noir, sur SgA jaunâtre et ocre à beige et ocre à 25/35 cm, sur argile bariolée

beige et ocre ou ocre vif taché jaunâtre à 50 cm de profondeur.

11b : BRUNISOL rédoxique à hydromorphie de moyenne profondeur.

Unité 12 :

Sg gras (Sga) brun très foncé taché rouille, sur Sg blanchâtre délavé taché orangé clair à

35 cm, sur Asg verdâtre et ocre rouille à 45/50 cm de profondeur.

12d : REDOXISOL rédoxique à hydromorphie de surface de longue durée.

Unité 13 :

Argile brun gris très foncé, gris foncé tachée orangé à 25/35 cm, sur Asg très sableuse gris

foncé tachée orangé à 50 cm de profondeur.

13c : BRUNISOL REDOXISOL à hydromorphie de subsurface.

Unité 14 :

LAS à LASg brun très foncé à brun gris taché rouille, sur LAS à Asg gris clair à gris foncé taché

orangé, ocre ou brunâtre (ox.de fer) à 25/35 cm, sur Asg gris foncé à blanchâtre taché orangé

avec parfois des niveaux de SgA. Possible : Asg très sableuse et graveleuse ocre et gris beige

à 80 cm.

14d : REDOXISOL à hydromorphie de surface de longue durée.

Unité 15 :

ASg brun très foncé à gris très foncé taché rouille, localement moyennement caillouteux, argile

à Asg gris foncé taché ocre rouille à noir organique à 35/50 cm, sur argile à Asg grisâtre et

ocre moyennement caillouteux à caillouteux à 60/80 cm.

15d : REDOXISOL à hydromorphie de surface de longue durée.

Définitions

Bief lit de cailloux, parfois cimentés.

Calcique sol dont la CEC est saturée par Ca++ et dont le pH est voisin de 7.

Concrétions amas indurés d’oxydes de fer (origine pédologique).

Ferro-manganique association d’oxydes de fer et de manganèse apparaissant souvent sous forme de dépôts minces dans les horizons profonds, en relation avec un engorgement temporaire du sous-sol.

Hydromorphie caractère d’un sol dont l’aspect résulte d’un engorgement plus ou moins prolongé.

Podzol sol naturellement très acide, ayant évolué sous pinède ou lande, marqué en surface par un horizon humifère, noirâtre et épais. Bonne terre à maïs après correction de la fertilité.

Sol lessivé sol dont les argiles sont entraînées en profondeur par les pluies.

4) APTITUDE DES SOLS A L’EPANDAGE

Le tableau ci-dessous précise pour chaque type de sol son aptitude à l’épandage à partir des contraintes de texture, d’hydromorphie et de profondeur.

L’aptitude à l’épandage est revue suivant que les parcelles sont drainées ou non. Ainsi, une parcelle mouillante, profonde et non sableuse sera classée en «bonne aptitude à l’épandage» après drainage ou assainissement (classe 2) ; par contre, si elle est sableuse ou peu profonde, elle restera classée en «aptitude moyenne» pour éviter les risques de «fuites» en hiver (classe 1).

Unité contrainte Classe d’aptitude

profondeur texture hydromorphie En l’état Drainé* 1a x x 1 1 1b x x x 1 1 2a x x 1 1 3a x 1 1 3b x x 1 1 4a x 1 1 5a x 1 1 5b x x 1 1 6a x 1 1 6b x x 1 1 6c x x 1 1 7b x 1 2 8a x 1 1 8b x x 1 1 9b x 1 2 10b x 1 2 11b x 1 2 12d x 0 2 13c x 1 2 14c x 1 2 14d x 0 2 15c x 1 2 15d x 0 2

Ce tableau ne constitue en aucun cas une incitation au drainage ou à l’assainissement des terres.

5) EXCLUSIONS REGLEMENTAIRES

Les règles d’épandage applicables aux Installations Classées situées en Zones Vulnérables sont rappelées en annexe 1. Elles fixent entre autres prescriptions les distances minimales à respecter vis à vis de la ressource en eau, des habitations des tiers, et les contraintes liées aux pentes.

Eaux de surface :

La carte officielle des ruisseaux à écoulement continu est consultable sur le site : http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/cartelie/voir.do?carte=cours_d_eau2&service=DDT_72 Les ruisseaux répertoriés figurent sur le plan d’épandage et sur la carte d’aptitude. Les exclusions prises en compte sont de 10 m en présence de bandes enherbées entretenues et pérennes de 10 m (35 m dans les autres cas).

L’épandage des effluents (lisier et fumier) est interdit à moins de 35 m des cours d’eau, des mares, des sources et des puits, à moins de 200 m des lieux de baignade, à moins de 500 m des piscicultures. La distance aux puits est portée à 50 m s’ils servent à la consommation humaine.

Les mares et puits observés sur le terrain ou indiqués par MM. BOURGE et LEBRETON figurent sur le plan d’épandage.

Tiers :

Lisiers : l’épandage des lisiers est autorisé à 100 m des tiers. Cette distance est réduite à 50 m s’ils sont appliqués à l’aide de pendillards et à 15 m en cas d’injection directe.

Fumiers de bovin et de porc : les fumiers de porcs et de bovins compacts et pailleux, sans écoulement, sont épandables après stockage de 2 mois minimum à 15 m des habitations des tiers. Cette distance est portée à 100 m dans les autres cas.

Fumiers de volailles : leur épandage est autorisé à 50 m des tiers après avoir été stockés au moins 2 mois et s’ils sont enfouis sous 12 H. La Distance est de 100 m dans les autres cas.

Composts : les composts normalisés sont épandables à 10 m des tiers.

Pentes :

L’épandage des lisiers et fumiers de volailles sont épandables sur les pentes à 10 % sans aménagement et 15 % en cas de dispositifs physiques tels que : haies, talus, bandes enherbées...

Les fumiers de bovins et de porcs sont épandables sur les pentes jusqu’à 15 % (20 % si des dispositifs existent), les pentes à plus de 20 % étant exclues des surfaces épandables.

Le plan d’épandage ne montre aucune pente > 10 %.

6) SURFACES EPANDABLES

6.1 Nouveaux îlots :

Le tableau ci-après présente les surfaces épandables des nouveaux îlots inscrits au plan d’épandage en précisant pour chacun sa classe d’aptitude. Il distingue les exclusions aux tiers à 10 m pour les composts, à 15 m pour les lisiers avec enfouisseurs et à 50 m pour les lisiers avec pendillards.

Les bandes enherbées de 10 m de largeur le long des ruisseaux sont intégrées aux surfaces exclues.

Sur les 115.80 ha nouvellement inscrits, 109.98 à 105.76 ha sont épandables suivant que l’on prend une exclusion aux tiers à 10, 15 ou 50 m.

Références surface inscrite

épandable tiers 10 m épandable tiers 15 m épandable tiers 50 m non

épandable

commune N° ilot

sous ilot

culture CL2 CL1 pente>10 %

CL2 CL1 pente>10 %

MONCE EN BELIN 3 1 Culture 16,31 1,00 14,91 0,00 1,00 14,91 0,00 1,00 14,80 0,00 0,00

Total 3 16,31 1,00 14,91 0,00 1,00 14,91 0,00 1,00 14,80 0,00 0,00

Total 19 1,97 0,29 1,30 0,00 0,29 1,30 0,00 0,29 1,30 0,00 0,00

GUECELARD 26 1 P. Perm. 3,88 0,00 3,72 0,00 0,00 3,72 0,00 0,00 3,48 0,00 0,00

Total 26 3,88 0,00 3,72 0,00 0,00 3,72 0,00 0,00 3,48 0,00 0,00

GUECELARD 54 1 Culture 14,61 0,00 13,99 0,00 0,00 13,99 0,00 0,00 13,92 0,00 0,34

Total 54 14,61 0,00 13,99 0,00 0,00 13,99 0,00 0,00 13,92 0,00 0,34

Total 55 9,03 1,07 5,67 0,00 1,07 5,67 0,00 1,01 5,48 0,00 1,87

Total 56 13,09 0,54 11,64 0,00 0,54 11,64 0,00 0,54 11,31 0,00 0,90

GUECELARD 57 1 P. tempo. 2,19 0,00 2,19 0,00 0,00 2,18 0,00 0,00 1,73 0,00 0,00

GUECELARD 2 Culture 5,04 0,00 5,04 0,00 0,00 5,02 0,00 0,00 4,68 0,00 0,00

GUECELARD 3 P. tempo. 0,36 0,00 0,36 0,00 0,00 0,36 0,00 0,00 0,36 0,00 0,00

Total 57 7,59 0,00 7,59 0,00 0,00 7,56 0,00 0,00 6,77 0,00 0,00

GUECELARD 2 P. tempo. 1,12 0,00 1,12 0,00 0,00 1,12 0,00 0,00 1,12 0,00 0,00

Total 58 9,29 0,00 9,23 0,00 0,00 9,23 0,00 0,00 9,11 0,00 0,00

ALLONNES 59 1 Culture 2,37 0,00 1,45 0,00 0,00 1,45 0,00 0,00 1,45 0,00 0,00

Total 59 2,37 0,00 1,45 0,00 0,00 1,45 0,00 0,00 1,45 0,00 0,00

Total 60 17,83 0,07 17,75 0,00 0,07 17,75 0,00 0,01 17,39 0,00 0,00

ALLONNES 2 Culture 3,40 0,00 3,40 0,00 0,00 3,40 0,00 0,00 3,40 0,00 0,00

Total 61 11,53 0,00 11,53 0,00 0,00 11,48 0,00 0,00 9,79 0,00 0,00

LAIGNE EN BELIN 62 1 P. tempo. 0,39 0,00 0,39 0,00 0,00 0,39 0,00 0,00 0,39 0,00 0,00

LAIGNE EN BELIN 62 2 Culture 7,91 0,00 7,84 0,00 0,00 7,84 0,00 0,00 7,72 0,00 0,00

Total 62 8,30 0,00 8,23 0,00 0,00 8,23 0,00 0,00 8,11 0,00 0,00

sous-total 115,80 2,97 107,01 0,00 2,97 106,93 0,00 2,85 102,91 0,00 3,11

total général 115,80 109,98 109,90 105,76 3,11

Commune Code Epandable non

épandable total CL2 CL1 (dont CL0)

ALLONNES 72003 0,07 30,73 0,92 31.72

ARNAGE 72008 0,00 0,00 1,34 1.34

GUECELARD 72146 1,07 40,20 3,14 44.41

LAIGNE EN BELIN 72155 0,00 8,23 0,34 8.57

MONCE EN BELIN 72200 1,83 27,85 2,07 31.75

ST GERVAIS EN BELIN 72287 0,00 0,00 6,49 6.49

YVRE LE POLIN 72385 0,00 0,00 0,00 0.00

Total (tiers à 10 m) 2,97 107,01 5,82 115.80

Surfaces épandables des nouveaux îlots

6.2 Plan épandage global :

Le tableau ci-après présente les surfaces épandables de tous les îlots inscrits au plan d’épandage.

Sur les 283.05 ha inscrits, 267.89 ha sont épandables avec une exclusion aux tiers à 10 m, 266.76 ha avec les tiers à 15 m, 236.07 ha avec les tiers à 50 m. Le Gaec a investi dans le compostage et dans un épandeur à socs enfouisseurs pour épandre dans la plupart de ses îlots à 10 et 15 m des tiers.

références surface inscrite

épandable CL0

commune N° ilot sous ilot

culture CL2 CL1 pente>10%

CL2 CL1 pente>

10% CL2 CL1

pente>10%

ST GERVAIS EN B 1 1 culture 13,72 13,37 0,00 0,00 13,30 0,00 0,00 10,85 0,00 0,00 0,00

Total 1 13,72 13,37 0,00 0,00 13,30 0,00 0,00 10,85 0,00 0,00 0,00

Total 2 3,27 3,27 0,00 0,00 3,24 0,00 0,00 2,69 0,00 0,00 0,00

MONCE EN BELIN 3 1 culture 16,31 1,00 14,91 0,00 1,00 14,91 0,00 1,00 14,80 0,00 0,00

Total 3 16,31 1,00 14,91 0,00 1,00 14,91 0,00 1,00 14,80 0,00 0,00

Total 4 0,85 0,85 0,00 0,00 0,85 0,00 0,00 0,59 0,00 0,00 0,00

Total 5 4,60 4,48 0,00 0,00 4,42 0,00 0,00 3,65 0,00 0,00 0,00

Total 6 5,36 5,10 0,00 0,00 5,08 0,00 0,00 4,59 0,00 0,00 0,00

Total 7 1,80 1,61 0,00 0,00 1,61 0,00 0,00 1,04 0,00 0,00 0,00

Total 8 6,13 5,44 0,00 0,00 5,38 0,00 0,00 4,13 0,00 0,00 0,00

Total 9 13,36 12,82 0,00 0,00 12,75 0,00 0,00 10,89 0,00 0,00 0,00

Total 10

1,61 1,45 0,00 0,00 1,45 0,00 0,00 1,44 0,00 0,00 0,00

Total 11

6,00 5,56 0,00 0,00 5,56 0,00 0,00 4,23 0,00 0,00 0,00

Total 12

2,89 2,69 0,00 0,00 2,67 0,00 0,00 1,52 0,00 0,00 0,00

Total 13

12,40 12,35 0,00 0,00 12,18 0,00 0,00 8,67 0,00 0,00 0,00

Total 14

4,96 4,90 0,00 0,00 4,84 0,00 0,00 3,61 0,00 0,00 0,00

épandable CL0

CL2 CL1 pente>

10% CL2 CL1

pente>10%

MONCE EN BELIN 15 1 culture 0,85 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,85

Total 15

0,85 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,85

ST GERVAIS EN B 16 1 Pr. perm 1,32 1,10 0,00 0,00 1,06 0,00 0,00 0,38 0,00 0,00 0,00

Total 16

1,32 1,10 0,00 0,00 1,06 0,00 0,00 0,38 0,00 0,00 0,00

YVRE LE POLIN 17 1 culture 1,57 1,57 0,00 0,00 1,57 0,00 0,00 1,57 0,00 0,00 0,00

Total 17

1,57 1,57 0,00 0,00 1,57 0,00 0,00 1,57 0,00 0,00 0,00

ST GERVAIS EN B 18 1 Pr. perm 4,72 4,06 0,00 0,00 4,06 0,00 0,00 4,06 0,00 0,00 0,00

Total 18

4,72 4,06 0,00 0,00 4,06 0,00 0,00 4,06 0,00 0,00 0,00

MONCE EN B 19 1 culture 1,97 0,29 1,30 0,00 0,29 1,30 0,00 0,29 1,30 0,00 0,00

Total 19

1,97 0,29 1,30 0,00 0,29 1,30 0,00 0,29 1,30 0,00 0,00

Total 20

3,48 3,32 0,00 0,00 3,31 0,00 0,00 2,60 0,00 0,00 0,00

Total 21

4,75 4,33 0,00 0,00 4,33 0,00 0,00 4,33 0,00 0,00 0,00

ARNAGE 22 1 culture 6,94 6,90 0,00 0,00 6,87 0,00 0,00 6,27 0,00 0,00 0,00

ARNAGE 22 2 Pr. tempo 1,25 0,45 0,00 0,00 0,45 0,00 0,00 0,45 0,00 0,00 0,00

Total 22

8,19 7,35 0,00 0,00 7,32 0,00 0,00 6,72 0,00 0,00 0,00

ARNAGE 23 1 culture 6,40 5,96 0,00 0,00 5,96 0,00 0,00 5,96 0,00 0,00 0,00

Total 23

6,40 5,96 0,00 0,00 5,96 0,00 0,00 5,96 0,00 0,00 0,00

ARNAGE 24 1 culture 1,44 1,44 0,00 0,00 1,43 0,00 0,00 0,98 0,00 0,00 0,00

Total 24

1,44 1,44 0,00 0,00 1,43 0,00 0,00 0,98 0,00 0,00 0,00

ARNAGE 25 1 Pr. perm 0,26 0,20 0,00 0,00 0,20 0,00 0,00 0,20 0,00 0,00 0,00

Total 25

0,26 0,20 0,00 0,00 0,20 0,00 0,00 0,20 0,00 0,00 0,00

épandable CL0

CL2 CL1 pente>

10% CL2 CL1

pente>10%

GUECELARD 26 1 Pr. perm 3,88 0,00 3,72 0,00 0,00 3,72 0,00 0,00 3,48 0,00 0,00

Total 26

3,88 0,00 3,72 0,00 0,00 3,72 0,00 0,00 3,48 0,00 0,00

Total 27

1,05 1,05 0,00 0,00 1,02 0,00 0,00 0,48 0,00 0,00 0,00

Total 31

4,47 4,28 0,00 0,00 4,26 0,00 0,00 3,79 0,00 0,00 0,00

Total 32

1,84 1,50 0,00 0,00 1,45 0,00 0,00 0,38 0,00 0,00 0,00

Total 35

14,51 13,35 0,00 0,00 13,31 0,00 0,00 12,51 0,00 0,00 0,00

MONCE EN B 36 2 Pr. perm 0,24 0,07 0,00 0,00 0,07 0,00 0,00 0,07 0,00 0,00 0,00

Total 36

3,94 3,73 0,00 0,00 3,73 0,00 0,00 3,73 0,00 0,00 0,00

Total 41

3,13 3,13 0,00 0,00 3,13 0,00 0,00 2,86 0,00 0,00 0,00

Total 42

1,06 1,03 0,00 0,00 1,00 0,00 0,00 0,66 0,00 0,00 0,00

Total 43

4,62 4,27 0,00 0,00 4,26 0,00 0,00 3,44 0,00 0,00 0,00

Total 45

3,27 3,27 0,00 0,00 3,27 0,00 0,00 3,01 0,00 0,00 0,00

Total 47

1,27 1,22 0,00 0,00 1,18 0,00 0,00 0,63 0,00 0,00 0,00

épandable CL0

CL2 CL1 pente>

10% CL2 CL1

pente>10%

LAIGNE EN B 48 1 culture 4,53 4,52 0,00 0,00 4,51 0,00 0,00 4,11 0,00 0,00 0,00

Total 48

4,53 4,52 0,00 0,00 4,51 0,00 0,00 4,11 0,00 0,00 0,00

Total 49

3,11 3,11 0,00 0,00 3,11 0,00 0,00 2,80 0,00 0,00 0,00

Total 50

1,25 1,21 0,00 0,00 1,14 0,00 0,00 0,56 0,00 0,00 0,00

Total 51

0,90 0,68 0,00 0,00 0,67 0,00 0,00 0,19 0,00 0,00 0,00

Total 52

5,73 5,73 0,00 0,00 5,72 0,00 0,00 4,98 0,00 0,00 0,00

Total 53

2,64 2,61 0,00 0,00 2,53 0,00 0,00 1,48 0,00 0,00 0,00

GUECELARD 54 1 culture 14,61 0,00 13,99 0,00 0,00 13,99 0,00 0,00 13,92 0,00 0,34

Total 54

14,61 0,00 13,99 0,00 0,00 13,99 0,00 0,00 13,92 0,00 0,34

Total 55

9,03 1,07 5,67 0,00 1,07 5,67 0,00 1,01 5,48 0,00 1,87

Total 56

13,09 0,54 11,64 0,00 0,54 11,64 0,00 0,54 11,31 0,00 0,90

GUECELARD 57 1 Pr. tempo 2,19 0,00 2,19 0,00 0,00 2,18 0,00 0,00 1,73 0,00 0,00

GUECELARD 2 culture 5,04 0,00 5,04 0,00 0,00 5,02 0,00 0,00 4,68 0,00 0,00

GUECELARD 3 Pr. tempo 0,36 0,00 0,36 0,00 0,00 0,36 0,00 0,00 0,36 0,00 0,00

Total 57

7,59 0,00 7,59 0,00 0,00 7,56 0,00 0,00 6,77 0,00 0,00

épandable tiers 10 m épandable tiers 15 m épandable tiers 50 m non épandable

CL0 commune N° ilot sous ilot

CL2 CL1 pente>

10% CL2 CL1

pente>10%

GUECELARD

2 Pr. tempo 1,12 0,00 1,12 0,00 0,00 1,12 0,00 0,00 1,12 0,00 0,00

Total 58

9,29 0,00 9,23 0,00 0,00 9,23 0,00 0,00 9,11 0,00 0,00

ALLONNES 59 1 culture 2,37 0,00 1,45 0,00 0,00 1,45 0,00 0,00 1,45 0,00 0,00

Total 59

2,37 0,00 1,45 0,00 0,00 1,45 0,00 0,00 1,45 0,00 0,00

Total 60

17,83 0,07 17,75 0,00 0,07 17,75 0,00 0,01 17,39 0,00 0,00

ALLONNES 2 culture 3,40 0,00 3,40 0,00 0,00 3,40 0,00 0,00 3,40 0,00 0,00

Total 61

11,53 0,00 11,53 0,00 0,00 11,48 0,00 0,00 9,79 0,00 0,00

LAIGNE EN B 62 1 Pr. tempo 0,39 0,00 0,39 0,00 0,00 0,39 0,00 0,00 0,39 0,00 0,00

LAIGNE EN B

2 culture 7,91 0,00 7,84 0,00 0,00 7,84 0,00 0,00 7,72 0,00 0,00

Total 62

8,30 0,00 8,23 0,00 0,00 8,23 0,00 0,00 8,11 0,00 0,00

sous total 283,05 160.88 107,01 0,00 159.83 106,93 0,00 133.16 102,91 0,00 3,96

Total général 283,05 267.89 266.76 236,07 3,96

Communes Code INSEE CL2 CL1 non épandable total

ALLONNES 72003 0,08 30,73 0,92 31,73

ARNAGE 72008 14,95 0.00 1,34 16,29

GUECELARD 72146 1,06 40,2 3,14 44,40

LAIGNE EN B 72155 15,25 8,23 0,34 23,82

MONCE EN B 72200 8.87 27,85 2,92 39,64

ST GERVAIS EN B 72287 119,11 0.00 6,49 125,60

YVRE LE POLIN 72385 1,57 0.00 0,00 1,57

Total (tiers à 10 m) 161,74 107,01 14,30 283,05

VOLET AGRONOMIQUE

V. GESTION DES EFFLUENTS

1) PRESSIONS ORGANIQUES SUR LA SAU ET LA SPE

Les 14 524 U d’azote organique total (maîtrisable et non maitrisable) réparties sur les 283.05 ha de SAU génèrent une pression de 51 U/ha et respectent le plafond des 170 U/ha d’azote organique autorisé. Les 13 073 U d’azote organique maîtrisable réparties (après compostage de tous les fumiers) sur la SPE génèrent une pression de 49 à 55 U/ha selon que l’on prend une exclusion à 10, 15 ou 50 m des tiers.

PHOSPHORE

Les 11 747 U de P2O5 organique total (maîtrisable et non maitrisable) réparties sur les 283.05 ha de SAU génèrent une pression de 42 U/ha. Les 10 930 U de P2O5 organique maîtrisable réparties (après compostage de tous les fumiers) sur la SPE génèrent une pression de 41 à 46 U/ha selon que l’on prend une exclusion à 10, 15 ou 50 m des tiers.

Les pressions sont faibles dans tous les cas.

pressions organiques

N org. P2O5 org.

total Maitrisable* total Maitrisable*

14 524 U 13 037 U 11 747 U 10 930 U

SAU : 283.05 ha 51 U/ha - 42 U/ha -

SPE 10 m : 267.89 ha - 49 U/ha - 41 U/ha

SPE 15 m : 266.76 ha - 49 U/ha - 41 U/ha

SPE 50 m : 236.07 ha - 55 U/ha - 46 U/ha

*après compostage des fumiers de porcs et volailles.

2) CHOIX DE L’EFFUENT 21- Réglementation Les règles d’épandage rapportées dans le Cahier FERTIL et rappelées en annexe 1 devront être respectées, notamment en termes de stockage, de doses d’azote épandue, notamment au semis, et de calendrier d’épandage.

En particulier : - l’apport d’azote au semis du colza est limité à 100 U/ha d’azote total ; pour les autres cultures d’automne, elle est de 80 U/ha pour un apport entre le 15 août et le 15 septembre. - L’apport sur une dérobée en interculture courte est limité à 50 U/ha d’azote efficace.

La fertilisation sera conduite à partir d’un plan de fertilisation établi chaque année en début de campagne et enregistrée dans un cahier d’épandage.

A noter aussi que :

- L’apport d’engrais NP et NPK est autorisé en localisé dans la ligne de semis des cultures d’automne mais limité à 10 U d’azote/ha.

- L’apport d’azote est interdit aux légumineuses conduites en pur à l’exception de la luzerne. - L’apport d’azote est autorisé aux mélanges (prairies associant légumineuses/graminées,

cultures associées à des légumineuses). La fertilisation des CIPAN est réglementée de même que leur destruction.

22- Choix de l’effluent Les épandages seront faits en ménageant les riverains et dans le respect de la réglementation. Dans cette optique, le GAEC DU LUNEROTTE privilégiera :

. Les composts dans les îlots proches des habitations des tiers.

. Le lisier riche dans les îlots en maïs, colza… et dans les îlots éloignés.

. Le lisier clair dans les cultures peu exigeantes.

En cas d’apport de lisiers dans les îlots voisins des tiers, l’épandage sera fait au soc enfouisseur pour limiter les pertes d’azote et limiter la gêne.

3) EQUILIBRES EN AZOTE ET EN P2O5

L’équilibre en azote ne sera recherché chaque année dans chaque îlot en prenant en compte : la fourniture du sol et des CIPAN, les arrière-effets, les besoins de la plante, la teneur de l’eau d’irrigation, les reliquats sortie hiver. La dose prévue sera consignée dans un plan prévisionnel de fertilisation et enregistrée dans un cahier d’épandage.

La dose d’azote pourra dépasser la barre des 210 U/ha d’azote minéral+organique sans excéder 170 U/ha d’azote organique. Elle devra être justifiée auprès de l’Administration.

PHOSPHORE

L’équilibre agronomique sera recherché à l’échelle de la rotation dans chaque îlot, en prenant en compte les engrais starter utilisés, sans dépasser les exportations des plantes.

Voir « Indicateurs environnementaux » en annexe 3.

4) STOCKAGE ET MATERIELS D’EPANDAGE Lisiers : Capacité de stockage d’environ 12 mois. Epandage avec une tonne de CUMA de 8 000 l équipée de socs enfouisseurs et de pneus basses pressions. Composts et fumiers : Capacité de stockage d’environ 12 mois. Epandage avec épandeur de 8 t à hérissons verticaux et roues « tombereau ».

VOLET ENVIRONNEMENTAL

VI. VOLET ENVIRONNEMENTAL

1) ZNIEFF - ZONES NATURA 2000

Les ZNIEFF sont des zones naturelles qui présentent un intérêt écologique, floristique ou faunistique particulier. Aucune n’est mentionnée sur ou à proximité du plan d’épandage.

De même, le plan d’épandage n’est pas concerné par les zones NATURA 2000 car elles sont toutes éloignées (Voir annexe 4).

2) ZONES HUMIDES

2 petites zones potentiellement humides sont mentionnées sur la carte de la DREAL dans les îlots 15 et 16 (voir annexe « Zones potentiellement Humides », cartes 3 et 4). La 1ere est classée en CL0, la 2nde bénéficie de l’antériorité et reste classée en CL2, le Gaec n’y prévoit cependant pas d’épandage (Voir annexe 5).

3) CAPTAGES D’EAU

La réglementation indique que des prescriptions particulières peuvent être prises au cas par cas si les parcelles se trouvent dans un périmètre de captage AEP.

Les 2 seuls captages d’adduction publique sont celui du Mans et celui d’Yvré le Polin au lieu-dit « Bois Fermé ». Tous 2 sont éloignés du plan d’épandage (voir annexe 6).

4) SDAGE LOIRE BRETAGNE

Le nouveau SDAGE LOIRE BRETAGNE a été adopté par le comité de bassin le 4 novembre 2015 et publié en janvier 2016. Il est consultable sur le site : Sdage 2016-2021 et sur : http://www.eau-loire-bretagne.fr/sdage/sdage_2016_2021

Les grands objectifs qu’il vise sont déclinés en 14 points parmi lesquels figure la lutte contre la pollution par les nitrates (point 1), contre les pollutions organiques (point 2) et la préservation des Zones Humides.

Parmi les dispositions prises dans le SDAGE 2010-2015 figurait la maitrise de la pollution par le phosphore (chapitre 3b-2).

3 - Réduire la pollution organique : Phosphore et eutrophisation

L’eutrophisation est un déséquilibre de l’écosystème aquatique engendré par la présence d’éléments nutritifs en excès dans le milieu. L’abondance du phosphore dans le milieu aquatique est à l’origine de la prolifération d’algues. L’eutrophisation affecte de nombreux plans d’eau, rivières et zones côtières du bassin Loire-Bretagne. Il est essentiel de souligner que la lutte contre l’eutrophisation passe non seulement par la réduction des nutriments mais aussi par la restauration de la dynamique des rivières. En effet, plus les rivières sont ralenties plus elles favorisent le développement de biomasses végétales (micro algues ou macrophytes) excédant les capacités métaboliques de l’écosystème. C’est l’un des enjeux du chapitre n° 1. Pour les eaux douces, le phosphore est le facteur de maîtrise de ce phénomène. En mer, le phosphore joue également un rôle déterminant pour la maîtrise de certaines efflorescences de

phytoplancton. A l’échelle annuelle, la principale source de phosphore est l’agriculture (activités d’élevage), via le ruissellement et l’érosion et le drainage des sols, soit très approximativement 60 % du total (30 % étant apportés par la pollution domestique et 10 % par l’industrie). Il faut toutefois nuancer ces contributions respectives :

- Les apports diffus des parcelles agricoles varient fortement selon les conditions climatiques contrairement aux apports ponctuels qui sont permanents (origine urbaine ou industrielle) ou intermittents (pertes aux sièges d’exploitation des élevages, zones d’abreuvement direct du bétail).

- La biodisponibilité immédiate du phosphore des rejets ponctuels et dispersés est supérieure à celle des apports diffus du fait de la prépondérance du phosphore dissous sur le phosphore particulaire. Cependant, dans les milieux à long temps de séjour, une partie du phosphore particulaire sédimente et constitue une source de nutriments disponibles pour le phytoplancton. La lutte contre l’eutrophisation passe donc par la réduction globale des flux, tant à l’échelle des bassins versants qu’à l’échelle globale du bassin car les impacts se font ressentir éventuellement très en aval des rejets. Toutes les sources de phosphore sont ainsi concernées : c’est l’objet des dispositions sur les concentrations maximales applicables à tout le bassin. Mais certains milieux sont plus sensibles et nécessitent naturellement des normes plus contraignantes dans les arrêtés d’autorisation, en particulier l’amont des plans d’eau, des cours d’eau ralentis et des masses d’eau littorales sensibles aux blooms de phytoplancton. Pollution organique Pour les rejets de stations, mises à part certaines normes de rejets sur le phosphore, la réglementation nationale est claire, suffisamment ambitieuse, globalement adaptée. En revanche pour le transfert à la station des effluents collectés, il est apparu nécessaire que le SDAGE précise certains points compte tenu des enjeux constatés dans le bassin.

3B Prévenir les apports de phosphore diffus

La réduction des apports de phosphore doit également prendre en compte les apports diffus via les sols, par érosion, ruissellement et lessivage. Sont principalement concernés l’élevage, mais aussi l’agriculture ainsi que les collectivités et l’industrie pour l’épandage de leurs sous-produits. Les deux principaux axes d’amélioration, à appliquer conjointement, sont d’une part la réduction des risques de transfert vers les eaux, notamment la lutte contre l’érosion des sols, dont l’efficacité est immédiate mais sujette à caution à moyen et long termes, et d’autre part le respect de l’équilibre de la fertilisation phosphorée indispensable à long terme.

- La lutte contre l’érosion des sols :

Voir les dispositions des chapitres n°1 et n°2 qui sont également utiles pour la lutte contre le phosphore, en particulier la disposition 1B-4, mais insuffisantes à long terme si la fertilisation n’est pas équilibrée.

- La lutte contre la sur fertilisation :

Le retour à la fertilisation équilibrée est impératif à moyen terme. Mais compte tenu de l’ampleur des efforts à réaliser pour l’atteindre dans certains secteurs, le présent SDAGE, d’une durée de six ans, se limite à prescrire :

La fertilisation équilibrée sur une portion réduite du territoire, à l’échéance 2013 (disposition 3B-1),

Le retour progressif à l’équilibre, à l’occasion des modifications notables des installations classées, sur le reste du territoire (disposition 3B-2).

Dispositions :

3B-1 Rééquilibrer la fertilisation à l’amont de 14 plans d’eau

Les préfets révisent les arrêtés préfectoraux autorisant les élevages ou l’épandage de matières organiques pour prescrire la fertilisation équilibrée en phosphore conformément à l’article 18 de l’arrêté du 7 février 2005, au plus tard fin 2013 à l’amont des retenues suivantes (retenues sensibles à l’eutrophisation, utilisées pour l’alimentation en eau potable et particulièrement exposées au stockage du phosphore particulaire) : MOULIN NEUF (Finistère), KERNE UHEL (Cotes-d’Armor), ETANG AU DUC (Morbihan), GUERLEDAN (Morbihan et Cotes-d’Armor), GOUET (Cotes-d’Armor), L’ARGUENON (Cotes-d’Armor), ROPHEMEL (Ille-et-Vilaine), LA VALIERE (Ille-et-Vilaine), VILLAUMUR (Ille-et-Vilaine), LA CHAPELLE ERBREE (Ille-et-Vilaine), COMPLEXE DE MOULIN RIBOU (Maine-et-Loire), LA BULTIERE (Vendée), SIDIAILLES (Cher), LA SORME (Saône-et-Loire)

3B-2 équilibrer la fertilisation lors du renouvellement des autorisations

Les arrêtés préfectoraux pour les nouveaux élevages et autres nouveaux épandages sont fondés sur la règle de l’équilibre de la fertilisation phosphorée conformément à l’article 18 de l’arrêté du 7 février 2005. Pour les élevages et autres épandages existants, à la première modification apportée par le

demandeur entraînant un changement notable de l’installation (extension, restructuration…), la révision de l’arrêté préfectoral d’autorisation en application de l’article R.512-33 du code de l’environnement est fondée sur la règle de l’équilibre de la fertilisation phosphorée. L’arrêté peut accorder un délai de cinq ans pour la mise en conformité sous réserve de la mise en place à titre conservatoire de mesures compensatoires évitant tout risque de transfert.

3B-3 Les rejets de tous les nouveaux dispositifs

Les nouveaux dispositifs de drainage agricole et ceux faisant l’objet de rénovation ne peuvent s’effectuer dans les nappes ou directement dans les cours d’eau (mise en place de bassins tampon).

5) SAGE SARTHE AVAL

Les éléments du SAGE sont consultables sur le site internet: http://www.bassin-sarthe.org/

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Sarthe Aval a été élaboré puis validé par la CLE le 24 Février 2014.

Concernant, l’élevage et l’agriculteur en générale, les interactions entre les usages et l’enjeu « Qualité de l’eau » ont été résumées ainsi : « Agriculture et Elevage : L’agriculture contribue aux apports en matières azotées et en pesticides aux eaux de surface et souterraines. Les apports de phosphore aux cours d’eau sont désormais limités (mise aux normes récentes des exploitations, apports diffus limités). Une baisse de la qualité de la ressource impacterait essentiellement l’élevage (augmentation du coût de traitement de l’eau potable pour l’abreuvement »).

Le document met néanmoins en exergue le fait que l’enjeu « Nitrates » est modéré et l’enjeu « phosphore » » faible sur la qualité des eaux de surface et de profondeur du bassin (voir annexe 7).

L’exploitation du GAEC DU LUNEROTTE est en conformité avec les objectifs du SDAGE LOIRE BRETAGNE et ceux du SAGE SARTHE AVAL.

ACTIONS EN FAVEUR DU MILIEU NATUREL ET HUMAIN

1) EN FAVEUR DU MILIEU NATUREL

- L’exploitation du GAEC DU LUNEROTTE a reçu en 2011 une vingtaine de techniciens des Chambres d’Agriculture des Pays de Loire dans le cadre de la 3ème journée de leur formation "Agriculture et biodiversité".

- Le suivi strict des cultures est fait à l’échelle du plan d’épandage et à l’échelle des parcelles culturales : outre les enregistrements réglementaires (plan prévisionnel de fertilisation, cahier d’épandage, etc.), des analyses de terre sont effectuées régulièrement et un suivi de la nutrition azotée des cultures est fait pour ajuster au mieux la fertilisation.

- Le GAEC DU LUNEROTTE fait aussi partie d’un réseau de fermes DEPHY, mis en place dans le cadre du plan Ecophyto.

- Le GAEC DU LUNEROTTE a en outre accès à différentes sources d’information distribuées par la Chambre d’Agriculture qui fournissent des informations locales sur l’état des cultures en cours de végétation et sur les conditions météorologiques du moment.

2) EN FAVEUR DU MILIEU HUMAIN

Le GAEC n’a pas de problème de voisinage malgré le fort mitage lié à la proximité du Mans. Cela tient au respect que MM. BOURGE et M. LEBRETON ont de leurs voisins : - Tous les fumiers seront compostés selon un procédé normalisé. - Le lisier est épandu avec une tonne munie de socs enfouisseurs ou bien enfoui directement

après le labour (en travaillant à 2 tracteurs), notamment avant les semis de maïs. - Les voisins sont prévenus avant les opérations d’épandage.

------------------

CONCLUSION

En respectant le codes des Bonnes Pratiques Agricoles en termes de périodes d’épandage, en compostant ses fumiers et en ajustant sa fertilisation au plus près du potentiel de ses îlots et des besoins de ses cultures, le GAEC DU LUNEROTTE réduit ses couts de production et contribue à préserver l’environnement.

Les équilibres de fertilisation seront en outre respectés afin d’être en conformité avec les objectifs du SDAGE et du SAGE Sarthe Aval.

ANNEXES ET CARTES

ANNEXE 1 = Réglementation : zones vulnérables, ICPE

ANNEXE 2 = Compostage VAL’ID

ANNEXE 3 = Indicateurs environnementaux

ANNEXE 4 = ZNIEFF, Natura 2000

ANNEXE 5 = Zones potentiellement humides (DREAL)

ANNEXE 6 = Captages AEP

ANNEXE 7 = Sage Sarthe Aval

-------------

ANNEXE 1 = Réglementation : zones vulnérables, ICPE

ANNEXE 2 = Compostage VAL’ID

ANNEXE 3 = Indicateurs environnementaux

ANNEXE 4 = ZNIEFF, Natura 2000

ANNEXE 5 = Zones potentiellement humides (DREAL)

ANNEXE 6 = Captages AEP

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