II- La France depuis 1958. A- L’avènement de la V° 1- De Gaulle revient aux affaires ->...

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II- La France depuis 1958

A- L’avènement de la V°1- De Gaulle revient aux affaires

-> contexte

-> De Gaulle président du Conseil

1er Juin: investiture

2 Juin: pleins

pouvoirs

2- Une nouvelle constitution

-> un visage institutionnel inédit p 288

Michel DEBRE

Un exécutif bicéphale

Des pouvoirs étendus pour le Président de la République

Les pouvoirs du Premier ministre

L'article 49.3, dit d' « engagement de responsabilité », permet au gouvernement de faire passer le texte qu'il présente, sans vote, sous couvert du rejet de la motion de censure que l'opposition se doit de déposer pour la forme, avec peu d'espoir de réussite.

Un régime parlementaire

Un système bicaméral

Judiciaire

• Présentation symbolique le 4/9/1958 doc p

• Référendum 28/9/1958 : 80% de OUI

-> la pratique Gaullienne des institutions• De Gaulle élu président en décembre

1958• Une conception personnelle du pouvoir• Expression directe aux français grâce à

la télévision et à la radio contrôlés par l’Etat

• De Gaulle au-dessus des partis, soutenu par l’UNR: union pour la nouvelle République

• => règlement de la question algérienne : De Gaulle impose l’autodéterminationFace au putsch des généraux,doc 5 p 292 il met en œuvre l’article 16 => pleins pouvoirs

• Dans l’opposition, on ne tarde pas à critiquer la dérive « monarchique » du pouvoir.

Moisan est dessinateur pour le CanardEnchaîné; à partir de 1960, il y tient uneChronique dans laquelle il compare les Gouvernements à une cour au service du « monarque » De Gaulle.

Voir aussi doc 8 p 292

• Le1er ministre et les autres membres du gouvernement sont d’avantage des fidèles du général et des techniciens que des hommes politiques => rupture avec la IV°

Voir doc 6 p 305 => les ministres derrière le Président De Gaulle apparaissent finalement en retrait.

-> le tournant de 1962

4 p 291 : élection du Président de la République au SU = > Assois encore plus la légitimité du Président

• Certains politiques (à gauche) y voient aussi un déséquilibre des pouvoirs au profit de l’exécutif et un danger pour la démocratie

• Le 5 octobre 1962, pour protester contre la décision du général de Gaulle de soumettre à référendum la révision constitutionnelle prévoyant l’élection au suffrage universel direct du Président de la République, 280 députés sur 480 adoptent une motion de censure. Le Premier ministre, Georges Pompidou présente alors la démission de son gouvernement. Le général de Gaulle le nomme à nouveau et dissout l’Assemblée nationale le 9 octobre.

Victoire gaulliste; Pompidou retrouve son poste de premier ministre

Une affiche qui s’adresse directement et individuellement aux électeurs en passantoutre l’avis des partis politiques… le résultatà ce referendum ne peut être qu’un oui !

Referendum => 61.5% de OUI

3 – L’ « usure du pouvoir » 1965-1969

-> des critiques à droite et à gauche

Doc7 p 292 / Mitterrand – contexte de la campagne électorale de 1965 (élections présidentielles) candidat le + sérieux contre De Gaulle

Déc 1965 : De Gaulle élu … mais au second tour avec 55.2% des voix

Il continue la politique de grandeur « certaine idée de la France »

• 1967: VGE s’inquiète aussi de « l’exercice solitaire du pouvoir » et de l’interprétation que fait De Gaulle de la Constitution

Doc 2 poly = il ne remet pas en cause la constitution comme le fait Mitterrand mais demande un respect du débat au niveau de l’exécutif comme du législatif

-> la crise de 1968• Mars : agitation étudiante => s’inscrit

dans un contexte de mouvement contestataire de la jeunesse

• En France => surpopulation étudiante • mouvement gagne Paris en mai =>

occupation de la Sorbonne/barricades

Geismar

Cohn Bendit

• le 13 mai grève générale => les syndicats rejoignent les étudiants

• 20 Mai : grève générale• 27 Mai: accords de Grenelle La crise devient politique 30 Juillet : De Gaulle annonce la

dissolution de l’Assemblée

Doc 9 p 293 Victoire de l’UDR

Mai 68 vu par les étudiants aux Beaux- Arts

• 1969: référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation => 52% de NON

28/4/1969 : De Gaulle démissionne

Voir doc - 12 p 293

B/ Après De Gaulle : Rupture ou continuité dans les institutions?1969-1981• Droite au pouvoir

1- Pompidou , héritier de De Gaulle

1 p 295

-> la « nouvelle société »

Essai de moderniser la

Société après la crise

68

->les contestations demeurent

Conflits sociaux restent très forts

Manifestation féministePour le droit à l’avortement

• La gauche tente de s’unir• 1971: F. Mitterrand prend la direction du

parti socialiste (congrès d’Epinay)

• 1972 : programme commun PS + PC

• Il s’agit de battre la droite aux élections législative de 1973

• Doc p 293Face à ces pb =>

-> retour au conservatisme

Pompidou nomme P. Messmer

• Débuts de la crise

• Élections législatives de 1973

• Courte victoire pour la droite et l’UDR

• 1974 = Pompidou meurt

2- Valéry Giscard d’Estaing

-> rupture avec le gaullisme

Non- gaulliste; libéral

Victoire courte sur Mitterrand (50.8%)

Doc 4 p 295 + p 304

48 ans !

Siné, le canard enchainé,1974

Comparez avec le doc 1 p 295

-> la société libérale avancée

Vaste programme de réformes (poly)

Simone VeilMinistre de la santé

Une femme ministre pour le première fois !

-> la V° face à la crise éco

•1976 : Chirac démissionne => crée le RPR

• Remplacé par Raymond Barre =

C’est un économiste

• Réponse de Barre => rigueur• Mouvements sociaux reprennent• Élections municipales de 1977: gauche

remporte ¾ des mairies de plus de 300000 hab

• Législatives de 1978 s’annoncent difficiles pour la Droite = 2 p 296

- De quel choix parle VGE?- Quelle orientation politique propose le

programme commune selon VGE (voir doc 3 p 297)

- Quelles en seraient les conséquences?• VGE crée l’UDF

• Droite gagne …

• Mais le RPR de Chirac est la première formation politique !

• Fin du septennat marqué par le scandale des diamants révélé en 1979 par le canard enchainé…

• Pour la campagne de 1981 (présidentielles) un certain Coluche se présente…

Affiche pour la campagne

présidentielle de 1981Doc1 p198

C/ La V° à l’épreuve de l’alternance 1981-19951 – la gauche au pouvoir 1981-1986

-> l’heure du changement?

Doc 3 p 299

Doc 4 et 5 p 301

• 1981-1982 « état de grâce » • doc 8 p 301 => dissolution de l’AN )=>

majorité à gauche =>

-> la pratique gaullienne des institutions

Pierre Mauroy, premier ministre

Pour la 1ère fois, une formation politique a la majorité absolue !!

• 4 ministres communistes• réformes sociales (doc 6 p 301)

• Mais retour de l’austérité dès 1983 Les communistes quittent le pouvoir Hausse des mécontentements à

gauche et à droite

1984 : Laurent Fabius 1er ministre (38 ans)

Véritable alternance politique mais aussi consolidation de la V°

2- L’expérience des cohabitations

-> sous F. Mitterrand

1ère cohabitation 1986-1987

Victoire de la Droite => situation inédite !!

Mitterrand ne démissionne pas, mais doit nommer un premier ministre dans la nouvelle majorité => « cohabitation »

Élections à la proportionnelle => représentation du FN pour la première fois !!

Doc 8 et 11 p 301

1988-1993: la gauche de nouveau aux affaires- 8 p 301

• Mitterrand élu avec 54% des voix face à J. Chirac

• Dissolution de l’AN => majorité relative

• Rocard 1er ministre• RMI• CSG

• Edith Cresson

• Pierre Bérégovoy

2ème cohabitation 1993-1995

E. Balladur

Reprise des privatisations, allongement des cotisationsnécessaires pour les retraites dans le secteur privé,chômage à 3,4 millions…

Atmosphère de fin de règne…

- >sous la présidence de J. Chirac• 1995 Chirac élu sur le thème de la

fracture sociale 52,6% des voix face à

L. Jospin

Juppé 1er ministre

• Dissolution de l’AN doc 1 p 303 et doc 2 p 303

Lionel Jospin, PS premier ministre

Voir aussi doc pp 308-309

D – Depuis 2002 : une république en crise?

1- L’électrochoc des élections de 2002

P 287

Le Pen 16.9% des voix, Jospin 3ème

16 candidats !!

JP. Raffarin 1er ministre

Dominique de Villepin

2- l’évolution des forces politiques

• P 310

3- Une crise de la démocratie?

Abstentions

Vote protestataire

Manque de confiance dans les formations politiques (querelles à l’intérieur des parties)

Engagement citoyen reste fort

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