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1Industrie Bancaire IslamiquePar Rachid Jdidi

Industrie Bancaire Islamique: Principes, Bilan et Avenir

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Sommaire

BrBrèève IntroductionI ve Introduction

II De lDe l’’Islam et du managementIslam et du management

III GenGenèèse des Banques Islamiquesse des Banques Islamiques

IV CaractCaractééristiques et fonctionnementristiques et fonctionnement

V AnalyseAnalyse

3Industrie Bancaire IslamiquePar Rachid Jdidi

Brève Introduction

> But: fournir les éléments culturels qui permettent de comprendre le contexte

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Brève Introduction

> Islam: 3ème religion monothéiste, Coran révélation de Dieu (Allah) transmis par son dernier messager Mohammed au 7ème siècle

> Islam recouvre l’espace spirituel et temporaire, imprègne l’ensemble du tissu social, code conduite intérieure et extérieure du croyant, fournit un plan de base intégrant les activités économiques, sociales et intellectuelles : « DIN WA DOUNIA »

> Principe Fondateur : l’équité, la transparence et la justice sociale> Bases de la Shari’a (jurisprudence islamique) : Coran + Sunna (tradition) +

Fiqh (jurisprudence), résultante d’une interprétation continue de la doctrine religieuse

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Brève Introduction

> Industrie bancaire islamique: secteur émergent> Monde musulman: 25% population mondiale, 10% PIB> Taux de croissance annuel de 15%> Croissance due principalement à la croissance économique des « états

pétroliers », moins à la prise de conscience de l’Islam ou au fondamentalisme

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Brève Introduction

> Facteurs alimentant cette croissance :— Croissance économique soutenue de quelques régions du monde islamique +

la taille et la richesse croissante de la classe moyenne des pays islamiques.

— Transfert de la richesse, particulièrement dans les pays producteurs de pétrole, à partir de l'état au secteur privé

— Demande institutionnelle croissante des services bancaires islamiques qui est conduite principalement par la demande fondamentale des clients (exemple : fonds de pension)

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Brève Introduction

> Facteurs alimentant cette croissance :— Développement des communautés musulmanes dans les métropoles

occidentales (Londres, 1.8 millions de musulmans)

— Progression du micro crédit dans les pays en voie de développement

— Appui croissant à l'industrie par des autorités monétaires en raison de sa contribution à la réalisation des deux principes islamiques suivants :

> Création d’une industrie locale compétitive et croissante

> Un système « d'intermédiation financier efficace » qui fonctionne avec beaucoup plus d'harmonie sur ces marchés, avec moins de frottement et, par conséquent avec un rendement plus élevé

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De l’Islam et du Management

> Management : encore à l’état embryonnaire> Premières organisations où l’on observe les pratiques managériales : les

Institutions Financières Islamiques > Philosophie managériale islamique :

— Conception de l’homme : concept de coopération, l’individualisme en vie quotidienne en cœxistence avec une forte mentalité collective

— Système coopératif : COOPERATION, selon Ibn Khaldoun « SOLIDARITE »: «L’individu n’existe que par et pour le groupe à qui il appartient ». 2 types d’incitatifs :

> 1. monétaire

> 2. spirituel, plaire à Dieu : adorations + travailler fort, produire et utiliser rationnellement les ressources en respectant l’environnement, accroître ses connaissances, contribuer à la science, au développement humain et à la vie morale

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De l’Islam et du Management

> Philosophie managériale islamique:— Conception de la propriété : Véritable propriétaire : Dieu. L’Homme son Vice Régent

> L'islam reconnaît le droit à la propriété privée à condition que le propriétaire de ces ressources naturelles les utilisent de façon productive

> Le concept de propriété garde contre l’égoïsme social, l’individualisme, les abus et excès

— Pouvoir et prise de décision : Concept de « Choura », consensus continuel, sentiment de groupe, notions authentiques d’égalité et de justice sociale

— Rôle de l’État :> Assurer le respect du code de conduite

> Veiller au bon fonctionnement du marché dans des conditions saines d’échange

> Assurer l’équilibre et la cohésion sociale (allocation des ressources et redistribution des revenus)

> Accélérer la croissance économique (processus de production, formation de capital)

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De l’Islam et du Management

> Principes de base : valeurs morales composante essentielle dans tous les aspects de l’économie:

— Respect des prohibitions : toute forme de « Riba », spéculation « Gharar », monopole, tarification imposée, prix fixés d’autorité…

> Argent en soi improductif

> Le travail génère la richesse et non le capital : l’argent n’est capital qu’une fois investi

> Seul prêt valable: « Qard Hassan »

> Financement par équité et non par intérêt, pas de levier

> Liberté du marché plus dans le cadre de la coopération que de la concurrence

— Principe de coparticipation : principe PPP, banque partenaire, non un simple créancier> Grande prise de risque de la part de la banque

> Structures adaptées pour la collecte de l’épargne et sa transformation : « Shari’a Board »

— Caisse de la Zakat : par le comité de la Zakat confère un rôle social aux banques

— « Beit Al-Mal » (trésor) : origine : Zakat, profit des BI, héritages sans héritiers, dons…destiné aux investissements socio-économiques : éducation, santé…

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De l’Islam et du Management

> Systèmes de gouvernance :— Système moniste : focalisé sur l’actionnaire (paradigme de l’individualisme)

— Système dualiste : ciblant les actionnaires et un tiers (individualisme méthodologique complexe)

— Système pluraliste : conciliant les intérêts de plusieurs Stakeholders

> Gouvernance des banques islamiques : système dualiste particulier— Gouvernance partenariale (d’inspiration anglo-saxonne)— Gouvernance islamique (actionnaires + clients + autorités religieuses)

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Genèse des banques islamiques

> Secteur bancaire très récent, début dans les années 20> Pour les BI, 3 phases:

— Après la grande guerre : prise de conscience généralisée de l’identité islamique dans un contexte difficile

> Appauvrissement du monde musulman

> Incapacité des systèmes de développement face aux problèmes politiques, économiques et sociaux

> L’aliénation culturelle

— Après la guerre d’Octobre 1973 : boom pétrolier, enrichissement soudain des « états pétroliers » et par contagion les pays musulmans de l’Asie (Malaisie, Indonésie…), nécessité de recycler les excédents publics et privés, lancement de la BID à Jeddah

— Après la 1ère guerre du Golf : apparition des problèmes dans l’industrie, actuellement en phase de consolidation, de recherche de performance

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Genèse des banques islamiques

> Première banque : Ghams Savings Bank en Egypte en 1963 > Véritable lancement : 1975 : BI Dubaï, 1976 : BID

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Genèse des banques islamiques

> Taille de l’industrie actuelle estimée entre 300 et 500 Md$ (2006)> Plus de 300 institutions financières, 90 « takaful companies » dans plus de

75 pays avec plus de 15% croissance annuelle> Tendance accentuée après le 11/09 avec rapatriement de fonds moyen-

orientaux, l’essor économique et la croissance boursière (exemple Bourse Arabie Saoudite, PER × 2, Capi Bour × 10)

> Exemple: au CCG, part des produits islamiques: 17% des actifs totaux> Une centaine de fonds private equity dans le monde, actifs : 5 Md$

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Genèse des banques islamiques

> Avènement de l’industrie : résultat de besoins décelés non exprimés, incorporés dans la foi et non la structure organisationnelle

> Iran, Pakistan et Soudan : système entièrement islamique> Koweit, Qatar, EAU et Bahrain : les 2 systèmes coexistent> Ouverture de fenêtres islamiques : Goldman Sacks, Dresdner, ABN Amro,

Robert Flemming, Citibank, HSBC, Barclays…> Cas particulier : au Bahreïn, création en 1996 par Citibank d’une BI à part

entière> Actuellement, transfert significatif de richesses inter générations> Sophistication croissante de l’industrie grâce à l’arrivée d’une 2ème

génération de riches instruits> Remplacement du taux d’intérêt prohibé par le taux de rendement sur des

activités réelles, basé sur le principe du PPP

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Genèse des banques islamiques

> 3 organisations internationales :

— Accounting & Auditing Organization of Islamic Financial Institutions(AAOIFI), à Bahrein en 1991 : harmoniser les règles comptables des banques islamiques

— Islamic Financial Services Board (IFSB), créé en 2002 par plusieurs Etats musulmans : rechercher des voies d’intégration de la finance islamique à la finance conventionnelle

— International Islamic Financial Market (IIFM), à Bahrein en 2002 : conception de nouveaux mécanismes et instruments de marché compatibles à la fois avec Shari’a et un développement rapide de la banque islamique

> Recommandations du FMI : mise en conformité avec Bâle (1et 2) et IAS/IFRS

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Caractéristiques et Fonctionnement

> Rôle de débouché pour l'épargne et de concepteur d'investissement :— Favoriser la participation

— Méthodes de financement peu connues par les BC

— Système de partenariat avec PPP

> Objectifs :— Promouvoir et encourager le respect des principes, lois et traditions islamiques dans les

milieux de la finance et de la banque

— Offrir à tous les musulmans des services financiers modernes

— Aider dans la collecte et l'utilisation des ressources nécessaires à un vrai développement économique en conformité avec les principes islamiques

> 3 principaux métiers, pourvu qu’ils soient conformes à la « Shari’a » :— Activités de détail : dépôts, placements, prêts

— Financement de projet : industriel, immobilier

— Finance de marché : « couverture des risques »

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Caractéristiques et Fonctionnement

> Cadre juridique :— En général, S.A à capital variable

— Capital en majorité souscrit par les membres fondateurs ou les actionnaires, de confession musulmane en général

> Réglementation bancaire : selon chaque pays

> Sources financières : outre le capital et les fonds propres :— Les dépôts

— Les comptes d’épargne

— Les comptes d’investissement

— La Zakat

— Autres

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Caractéristiques et Fonctionnement

> Collecte de fonds publics: 2 types des comptes :— Compte courant / Compte d’épargne: Compte de dépôts ne générant aucun rendement

> Gratuité des chéquiers, services de transfert de fonds

> Fonds garantis par la banque islamique

> De l’ordre de quelques % des ressources de la BI ≠ BC

— Compte PPP : Compte de dépôts à terme basés sur un partenariat « Moudaraba »> Liquidités investis dans un fonds d’investissement contre frais de gestion

> Pas de garantie de principal, de taux de rendement

> Durée : de 1 mois à 5 ans (en moyenne : 6 mois à 1 an)

> En cas de sortie, préavis de 1 mois. Dns certains cas de sortie anticipée, partage de pertes mais non de profits

> Compte spécial : « Qard Hassan » pour les besoins nécessairesType de banque Traitement des

dépôtsRelation avec le déposant

Coût des fonds

Conventionnelle Passif Créancier Constitution de réserves

Islamique Du type « fonds ouvert »

Partenaire Coût de réserves assez faible

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Caractéristiques et Fonctionnement

> Basé sur les lois existantes de chaque juridiction : on parle moins de « prêt » ou « d’emprunt » mais « d’achat », de « vente », « lease », « construction » ou « investissement »

> Traitement fiscal adéquat

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Caractéristiques et Fonctionnement

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Caractéristiques et Fonctionnement

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Caractéristiques et Fonctionnement

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Caractéristiques et Fonctionnement

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Caractéristiques et Fonctionnement

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Caractéristiques et Fonctionnement

> Répartition produits bancaires (2005) :— 68% de produits similaires à ceux de la BC (Mourabaha, Ijara, titrisation…)— 17% de produits très risqués (Moudaraba, Moucharaka…)

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Caractéristiques et Fonctionnement

> Cas particulier : micro finance dans les pays musulmans, les PME/PMI— Nécessité de crédits longs, difficultés d’accès au crédit bancaire

— IFI et les PME/PMI : > Création d’un département études de projets et suivi

> Modèle approprié de Moudaraba pour l’évaluation de dossiers (frais réduits)

> Pas d’exigence de fonds propres : parfaitement adapté au PME/PMI en phase de démarrage

> Frais financiers minimes

> Bénéfice de la notoriété de la banque sur le marché

> Plus de confiance que dans les BC grâce au partenariat long terme

— Gestion des risques : moins de garanties avec les IFI que les BC> Selon les contrats: hypothèque, aval, nantissement, tierce détention, propriétaire avec cession sous

forme de crédit simple ou crédit bail

> Nécessité de mettre en place un système de contrôle et de suivi des projets collaboration entre les IFI et les structures de promotion des PME/PMI

— L’essentiel des financements sous forme de Mourabaha (court terme) priorité aux PME de type commercial

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Caractéristiques et Fonctionnement

> Politique fiscale et réglementaire : Selon le pays, un mixe ou non de la «double imposition »

— Impôt sur le revenu classique

— Zakat prélevée sur les profits bancaires

> Marché monétaire inexistant

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Caractéristiques et Fonctionnement

> Fonds islamiques :— Fonds court terme : pourvoyeurs de liquidités; une alternative aux dépôts; multi devises

— Fonds de leasing : utilisé pour le financement de projet sans droit de vote ave PPP du projet

— Fonds immobiliers : leasing financier de moyen terme avec transfert de propriété à la fin

— Fonds spécial : « Compte de Al Zakat et de service social » , géré par les BI> Zakat, droit prescrit dans Shari’a sous conditions, concurrence de 2,5% sur toute l'épargne du pays et

les recettes du commerce, de 5 à 10% sur les récoltes, de 20% sur certains minéraux et quelques types de bétail

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Caractéristiques et Fonctionnement

> Marché financier « obligataire » : Les Sukuk de dette souveraine (et quasi-souveraine) et dette privée (innovants à croissance très rapide)

— Première émission en 1998 par Dallah Al Baraka

— Première émission en Europe : État de Saxe-Anhalt en 2004, 100-150 millions euros

— Plus de 10 Md$ d’encours actuellement, moyen terme (3-5-7 ans)

— Forte demande, pas de véritable marché secondaire

— Fin 2004, en Malaisie, 42% de la dette privée, 25% des obligations en circulation

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Caractéristiques et Fonctionnement

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Caractéristiques et Fonctionnement

> Marché financier « actions » :— Premier indice boursier : «The Socially Aware Muslim Index» (SAMI) en novembre 1998

par Klein Maus & Shrine (500 sociétés les plus représentatives, conformes à la Shari’a)

— « Dow Jones Islamic Market Index » (DJIM) : en février 1999, environ 600 compagnies conformes à la Shari’a. Aujourd’hui, une famille de plus de 60 indices Dow Jones (globaux, régionaux, par pays, industrie et capi-boursière)

— FTSE Global Islamic Indices (GIIS) : désignés par FTSE en association avec the International Investor (TII), par zone géographique

> Méthodologie de sélection des titres :— Cœur d’activité : activité bancaire conventionnelle ou toute activité directement reposant

sur les taux, alcool, tabac, casinos, fabrication d’armes, porc

— Ratio dette conventionnelle / actif brut <= 33%

— « Nettoyage » des bénéfices

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Caractéristiques et fonctionnement

> Premières conclusions :— Instruments conformes à la Shari’a

— Taux de rendements liés à la transaction et non au temps

— Pas de taux de rendement pré-établi

— Appellation produits compatible avec les besoins et les exigences des utilisateurs

— Bonne connaissance de la clientèle, d’où une stratégie non basée nécessairement sur les prix

— Succès des BI grâce à la création d’un segment de marché différent de celui des BC en évitant la compétition avec les BC. Actuellement, c’est plutôt l’inverse

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Analyse

> Banques islamiques vs banques conventionnelles :

— Financement par équité / financement par la dette principalement

— Plus de ressources dédiées directement aux transactions économiques et commerciales dans le cadre des BI que des BC

— BC : peu de risque, allocation principale des ressources en instruments de dette (Obligations, Bons du Trésor…). Exemple : la Turquie

— Dans le monde musulman, moins de recours aux lignes de crédit et de plus en plus aux opérations de Mourabaha

— Utilisation du leasing (Ijara) pour financer les opérations hors bilan

— Système d’intermédiation financière / principe PPP implication directe dans les activités industrielles, commerciales, agricoles… : Créancier / Partenaire (two-tier Moudaraba economic model)

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Analyse

> Banques islamiques vs banques conventionnelles :

— Analogue au système allemand ou japonais (déposants ne sont pas actionnaires), différence : même avec un siége au CA, les BI ne contrôlent pas les grandes entreprises

— L’essentiel de l’activité : transactions à court terme de type Mourabaha

— Corporate gouvernance : problème de contrôle, quels moyens utiliser

— Création récente, peu de renommée, peu d’économie d’échelle, peu d’expérience en instruments financiers, standards d’audit peu reconnus à l’échelle internationale / BC

— Satisfaction psychologique des clients, profits distribués supérieurs aux rémunérations fixes

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Analyse

> Problèmes rencontrés par les BI :

— Problème de ressources humaines adéquates

— Promotion juste des crédits

— Expansion des crédits pour une croissance économique réelle

— Différentes normes réglementaires dans différentes juridictions

— Problèmes de comparabilité et de transparence

— Besoin de rating des IFI

— Problème de « camouflage » de produits offerts

— Problème de liquidité court terme : marché interbancaire inexistant (exception Malaisie)

— Cadre réglementaire :> Création d’un cadre réglementaire unique auprès des banques centrales

> Utilisation des ratios Cook de la BRI ? Ou

> Développement de standards spécifiques

37Industrie Bancaire IslamiquePar Rachid Jdidi

Analyse

> Problèmes rencontrés par les BI :

— Relation problématique avec les banques centrales, spécialement en Occident

— Exigence croissante de plus de rendements des investissements plus longs mismatch entre les investissements long terme et les dépôts court terme

— Diversité des écoles ou courants religieux représentés dans les « Shari’a Board »Manque de standardisation et d’uniformité des produits bancaires, frein au développement de nouveaux produits, d’un marché interbancaire et d’un marché secondaire

— Nécessité d’une interprétation et d’une compréhension uniforme de la « Shari’a »

— Globalement : en Asie, les « Shari’a Board » très pragmatiques et aux pays du Golf conservateurs

— Nécessité d’unifier les normes réglementaires

— Existence de lois « accidentelles » : droit de Propriété, immobilier, législation fiscale inéquitable, réglementation des valeurs mobilières…

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Analyse

> Perspectives d’avenir :

— Collecte de l’épargne prévue dans le monde musulman: 50% autour de 2014

— Taille encore faible par rapport aux perspectives d’avenir

— Privilégier la formation et le développement humain : prise conscience de tous les intervenants (l’éducation, la formation, la recherche…)

— L’innovation et le marketing face à la concurrence des BC (barrières d’entrée très basses grâce aux fenêtres et fonds islamiques, société d’investissements…)

— Une classe moyenne croissante qui reconnaît l’importance de l’épargne

— Sophistication croissante de l’industrie

39Industrie Bancaire IslamiquePar Rachid Jdidi

Analyse

> Perspectives d’avenir :

— Handicap de la taille en terme de compétitivité pour les gros projets, nécessité de consolidation de l’industrie

— Handicap de la liquidité dans le processus de développement

— Acceptation croissante, domestique et internationale

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