LA CENSURE PENDANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

LA CENSURE ET LA PROPAGANDE EN

TEMPS DE GUERRE

LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

INTRODUCTION:LA PLACE CROISSANTE DE L’OPINION PUBLIQUE

I UNE GUERRE

TOTALE QUI MOBILISE TOUTE LA NATION

ADD 24 P11 LA RÉPUBLIQUE

Beaucoup de journaux

indépendants doivent cesser de paraître faute de personnel et de journalistes mobilisés.

LA MOBILISATION GÉNÉRALE

II LE RETOUR DE LA CENSURE PENDANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Le 2 aout 1914, le décret sur l’état de siège suspend la liberté de la presse. Désormais, l’autorité militaire peut interdire toute publication jugée dangereuse. Le lendemain, est créé le bureau de la presse du ministère de la guerre qui est chargé d’organiser la censure.

LE CONTRÔLE DE LA PRESSE PAR L’ARMÉE

NE PAS DÉVOILER DES

INFORMATIONS À L’ENNEMI. ASSURER LE MORAL DES

TROUPES ET DE L’ARRIÈRE. NE PAS GÉNÉRER DE TROUBLE

À L’ORDRE PUBLIC

LES CAUSES DE LA CENSURE

La surenchère patriotique: l’ennemi

est le barbare

. Les journalistes doivent soumettre leur travail à l’administration et éventuellement procéder aux modifications exigées. Les coupures ou « caviardages » sont révélés par des « blancs » dans les colonnes des journaux. Certains choisissent parfois d’outrepasser les instructions, publient les articles dans leur intégralité et prennent alors le risque d’une sanction.

Pour compenser les interdictions faites aux journalistes de mener leurs propres enquêtes, l’Etat major leur donne quotidiennement trois communiqués officiels qui donnent une version souvent inexacte des opérations. La censure politique cesse avec la levée de l’état de siège le 12 octobre 1919.

UNE GUERRE FAITE AU NOM

DES ENFANTS ET EN UTILISANT L’IMAGE DES ENFANTS POUR MÉPRISER L’ADVERSAIRE.

II LA PROPAGANDE

ADD24 CARTE POSTALE PREMIÈRE GUERRE MONDIALE 2fi graine de poilu

ADD 24 PREMIÈRE GUERRE MONDIALE 2 FI BOCHE QUI PÈTE

Les trois thèmes

Le soldatL’assaut

Le champ de bataille

Le héros

Le modèle

Le soldat Jean Corentin

Carré [1900-1918], jeune

breton du Faouët. A quinze ans, il parvint à s’engager

dans un régiment d’infanterie. Deux ans plus tard, après avoir mené une campagne héroïque comme

fantassin et ayant atteint l’âge légal, il demanda à s’engager sous son vrai nom. Il rejoignit ensuite l’aviation, où il trouva la mort au combat aérien.

L’assaut

Le soldat Le casque adrien

La tenue bleu horizon

L’havresac

Le fusil à baïonnette

Les jambières

L’assaut

Le soldat

Jean Corentin est représenté en soldat

fantassin de l’infanterie française : le fameux « poilu » de

1914-1918

L’assaut

Le soldatLe biplan (avion

de guerre) rappelle que

Jean Corentin fut sur

la fin de la guerre pilote dans

l’aviation Il trouva la mort

au cours d’un combat aérien.

L’assaut

Le soldat

Les autres soldats

L’assaut

Le soldat

Le réseau des barbelés qui est là

pour ralentir l’avancée des

soldats pendant l’offensive.

Le champ de bataille

Le soldat

L’arbre dont le tronc a été brisé

par l’éclat d’un obus

Le champ de bataille

Le soldat

La gerbe de terre, qui s’élève du

sol, signale que l’assaut

s’accompagne de bombardements

d’obus très meurtriers

Le champ de bataille

Le héros

Biographie de Jean Corentin Carré

Le héros

Les palmes de la victoire et du

martyre (la mort en héros

sacrifié)

Le modèle

Le message…

Extrait de la lettre de Jean Corentin

Carré

Le modèle

Les destinataires…

Les écoliers français assis à leur

pupitre

Le soldat

Le héros

Le modèle

Créé durant la Première Guerre Mondiale, le Canard Enchaîné avait pour but de s’opposer à la censure et à la propagande que la guerre imposait.

Il s’efforce alors de devenir un journal antimilitariste en s’opposant aux idées belliqueuses des « héros de l’arrière » (grande presse, académiciens, etc.) mais aussi « à la guerre, à la censure, aux politiciens, aux affairistes, aux curés, au pouvoir, à la guillotine » en utilisant l’humour, le rire (le Canard se base essentiellement sur la satire, forme d’humour qui se moque de et dénonce tel ou tel élément)

III- LE CANARD ENCHAINÉ

Son titre lui vient d’ailleurs d’un clin d’œil,

d’une parodie faite à un journal existant qui a été censuré : L’Homme Libre devenu alors L’Homme enchaîné de Georges Clémenceau. Voulant se moquer de ce journal mais aussi s’en inspirer, Maurice et Jeanne Maréchal nommèrent leur journal Le Canard Enchaîné (un canard voulant dire un mauvais journal, un journal de mauvaise qualité).

Son titre

e Canard Enchaîné s’est engagé à ne publier que des informations essentiellement fausses. C’est là une volonté de sortir du cadre commun et de rester discret tout en étant pertinent. Il passe un contrat d’un an avec la célèbre agence de presse allemande, l’agence Wolff qui lui transmettra toutes les semaines des nouvelles fausses ou fausses nouvelles du monde entier. Le Canard Enchaîné rencontre un fort succès dans les tranchées bien qu’il ne soit pas un journal des tranchées. En effet, les soldats l’apprécient pour son coté vengeur et consolateur. Il faut croire qu’il est le seul journal capable de défendre et de comprendre les soldats à ce moment. Toutefois, il ne peut se permettre de toucher à plusieurs sujets à la fois à cause de son format qui à l’époque était plus réduit.

Son approche éditoriale