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6. Consommation mondiale totale de tomate 6.1. Situation mondiale en 2010/2011

En l’état actuel des données disponibles, on peut estimer que la consommation globale a atteint 38,5 millions de tonnes (équivalent frais) en 2009/2010 et 39,7 millions de tonnes en 2010/2011 (données lissées sur 3 ans). L’année 2010/2011 devient ainsi la quatrième année consécutive de croissance de la consommation globale.

6.2. La distribution régionale Dans la quasi totalité des cas, les niveaux régionaux de consommation ont enregistré des augmentations notables durant les dix dernières années. Les USA font une exception marquante à la règle, où la consommation semble ne pas avoir évolué de façon significative. Pour autant, l’Amérique du Nord et la communauté européenne EU(15) restent, de loin, les principaux pôles mondiaux de consommation : en 2010/2011, ces deux régions ont absorbé l’équivalent de 20,7 millions de tonnes de tomates sous forme transformée, contre tout juste 19 millions dans l’ensemble des autres régions ;

 

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Cependant, leur importance au niveau global continue de décliner : les 23 autres régions, parmi lesquelles l’Afrique Occidentale, l’Afrique Méditerranéenne, l’Extrême Orient et le Brésil sont les plus importantes, représentent désormais pratiquement la moitié de la consommation mondiale, alors qu’elles ne comptaient que pour un petit tiers il y a seulement dix ans. Inversement, l’UE(15) et l’ALENA (Canada, Etats Unis et Mexique) ne drainent plus « que » 52 % de la consommation totale mondiale en 2010/2011, alors qu’elles absorbaient 68 % des quantités mondiales de dérivés de tomate en 1999/2000. Quelques autres commentaires sur la consommation mondiale et son développement récent : • Sur les quinze dernières années, la consommation per capita a augmenté de 4,2 kg/an/personne à 5,7 kg/an/personne. • En 2010/2011, un tiers seulement de la population mondiale (6,97 milliards d’individus) consommait plus que cette moyenne de 5,7 kg/an. • Les marchés les plus porteurs de développement des dix dernières années ont été l’Afrique Occidentale et l’UE(15), suivies de l’Afrique méditerranéenne, des nouveaux membres de l’UE et de la Russie.

6.3. Europe Les données disponibles pour les pays européens indiquent que la consommation totale de dérivés de tomate a sensiblement augmenté durant les dix dernières années, passant de 7,3 millions de tonnes à 9 millions de tonnes équivalent frais, dans une dynamique conforme à celle observée au niveau mondial. Le Royaume Uni, premier marché mondial pour l’ensemble des dérivés de tomate, est le principal pays consommateur de la région, suivi de près par l’Allemagne.

                                                                     

                                 

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La consommation française de produits de tomate se situe depuis plusieurs années aux environs de1,2 millions de tonnes (équivalent de matière première), soit au quatrième rang européen. Le niveau national de consommation semble marquer un léger fléchissement depuis deux ou trois ans, mais il est pour l’instant prématuré de conclure à une tendance de fonds ou à un simple effet de la conjoncture économique.

Sommaire 7. France

7.1.1. Transformation française Bilan Campagne 2011 (PL) Pour 197 113 tonnes de tomates contractualisées, les OP ont livré 202 704T aux usines, et 191545 tonnes nettes après réfactions contractuelles ont été transformées. La campagne 2011 confirme en volume le maintien de la production nationale qui retrouve pratiquement les seuils de production des années 2002/2004. Avec 11159 tonnes de réfaction,ce sont5,5% des volumes livrés qui n’ont pas été agréés en 2010, soit une progression de 1 point par rapport à 2009 et de 2 points par rapport à la campagne 2008, mais une baisse de 0,5 point par rapport à la précédente campagne.

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La consommation française de produits de tomate se situe depuis plusieurs années aux environs de1,2 millions de tonnes (équivalent de matière première), soit au quatrième rang européen. Le niveau national de consommation semble marquer un léger fléchissement depuis deux ou trois ans, mais il est pour l’instant prématuré de conclure à une tendance de fonds ou à un simple effet de la conjoncture économique.

Sommaire 7. France

7.1.1. Transformation française Bilan Campagne 2011 (PL) Pour 197 113 tonnes de tomates contractualisées, les OP ont livré 202 704T aux usines, et 191545 tonnes nettes après réfactions contractuelles ont été transformées. La campagne 2011 confirme en volume le maintien de la production nationale qui retrouve pratiquement les seuils de production des années 2002/2004. Avec 11159 tonnes de réfaction,ce sont5,5% des volumes livrés qui n’ont pas été agréés en 2010, soit une progression de 1 point par rapport à 2009 et de 2 points par rapport à la campagne 2008, mais une baisse de 0,5 point par rapport à la précédente campagne.