Le coureur hérédia

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Le CoureurJosé-Maria de Hérédia

Poésie à voix haute

Présentation

Le Moulin à paroles est un jeu de lecture etde mémorisation. Il consiste à reconstituerà l’oral des textes proposés à l’écrit.

Les objectifs:- Exercer sa mémoire;

- Entretenir et améliorer la maîtrise du français;

- Enrichir sa culture littéraire.

Consigne

Lisez à mi-voix, lentement, en vous servant

de vos yeux quand le texte est écrit,

de votre mémoire quand il est effacé.

N’hésitez pas à revenir en arrière.

Repérez les noms masculins et les noms féminins.

Tel que Delphes l'a vu quand, Thymos le suivant,Il volait par le stade aux clameurs de la foule,Tel Ladas court encor sur le socle qu'il fouleD'un pied de bronze, svelte et plus vif que le vent.

1

Delphes : ville de Grèce, célèbre par son temple d'Apollon, son théâtre et son stade de jeux datant de l'Antiquité.

Le Coureur Ladas est une statue de bronze, mais cette statue est animée. Le coureur agit et vit sous nos yeux.

Restituez les noms masculins seulement eux et dans l'ordre.

Tel que Delphes l'a vu quand, Thymos le suivant,Il volait par le stade aux clameurs de la foule,Tel Ladas court encor sur le socle qu'il fouleD'un pied de bronze, svelte et plus vif que le vent.

1

Restituez les noms féminins seulement eux et dans l'ordre.

Tel que Delphes l'a vu quand, Thymos le suivant,Il volait par le stade aux clameurs de la foule,Tel Ladas court encor sur le socle qu'il fouleD'un pied de bronze, svelte et plus vif que le vent.

1

Restituez tous les noms.

Tel que Delphes l'a vu quand, Thymos le suivant,Il volait par le stade aux clameurs de la foule,Tel Ladas court encor sur le socle qu'il fouleD'un pied de bronze, svelte et plus vif que le vent.

1

Visée.

Le bras tendu, l'oeil fixe et le torse en avant,Une sueur d'airain à son front perle et coule.On dirait que l'athlète a jailli hors du moule,Tandis que le sculpteur le fondait tout vivant.

2

« On dirait que l'athlète a jailli hors du moule »

Ne dirait-on pas en effetque la statue va quitter son piédestal ?

Visée.

Le bras tendu, l'oeil fixe et le torse en avant,Une sueur d'airain à son front perle et coule.On dirait que l'athlète a jailli hors du moule,Tandis que le sculpteur le fondait tout vivant.

2

Visée.

Le bras tendu, l'oeil fixe et le torse en avant,Une sueur d'airain à son front perle et coule.On dirait que l'athlète a jailli hors du moule,Tandis que le sculpteur le fondait tout vivant.

2

Repérez les verbes conjugués.

Il palpite, il frémit, d'espérance et de fièvre,Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre,Et l'effort fait saillir ses muscles de métal.

3

Restituez les verbes conjugués.

Il palpite, il frémit, d'espérance et de fièvre,Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre,Et l'effort fait saillir ses muscles de métal.

3

Points d'appuis.

Il palpite, il frémit, d'espérance et de fièvre,Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre,Et l'effort fait saillir ses muscles de métal.

3

Repérez tous les verbes.

L'irrésistible élan de la course l'entraîne,Et, passant par-dessus, son propre piédestal,Vers la palme et le but il va fuir dans l'arène.

4

Restituez tous les verbes.

L'irrésistible élan de la course l'entraîne,Et, passant par-dessus, son propre piédestal,Vers la palme et le but il va fuir dans l'arène.

4

Repérez l'ordre des vers.

L'irrésistible élan de la course l'entraîne,Et, passant par-dessus, son propre piédestal,Vers la palme et le but il va fuir dans l'arène.

3 Il palpite, il frémit, d'espérance et de fièvre,Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre,Et l'effort fait saillir ses muscles de métal.

4

Il s'agit d'une statue d'il y a plus de deux mille ans...

mais ce poème peut s'appliquer à un athlète d'aujourd'hui : tout y est vrai, vivant, éternel.

C'est le dernier vers qui résume le sonnet.

Remettez les vers en bon ordre.

L'irrésistible élan de la course l'entraîne,Vers la palme et le but il va fuir dans l'arène.Et l'effort fait saillir ses muscles de métal.

3 Il palpite, il frémit, d'espérance et de fièvre,Son flanc halète, l'air qu'il fend manque à sa lèvre,Et, passant par-dessus, son propre piédestal,

4

José-Maria de Hérédia (1842 – 1905)

était un homme de lettres cubain.

Il fut naturalisé français et écrivit en français de nombreux poèmes.

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