L’embolisation portale résorbable répétée permet une régénération hépatique itérative...

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Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35 A23

Un nouveau marqueur précoce prédictif de complications après hépatectomie majeureARNAUD PONTALLIER (1), JEAN-PHILIPPE ADAM (2), VINCENT BLONDEAU (2), JEAN SARIC (2), CHRISTOPHE LAURENT (2),

LAURENCE CHICHE (1)

(1) CHU de Bordeaux-Hôpital Haut-Lévèque, Chirurgie digestive, Pessac, France ; (2) CHU de Bordeaux-Hôpital Saint-André, Chirurgie digestive, Bordeaux, France.

Contact : Hôpital Haut-Lévèque, Service de chirurgie digestive,

1, avenue de Magellan, 33604 Pessac, France.

E-mail : arnopontallier@hotmail.fr

Objectif. – La morbidité après hépatectomie majeure (HM) reste fré-

quente et impose une prise en charge rapide. Des marqueurs biolo-giques prédictifs d’insuffisance hépatique (IHC) existent à J5 (50-50).Le but de ce travail est d’identifier des facteurs biologiques prédic-

tifs de morbidité globale dès J1.

Méthodes. – De 2000 à 2011, 202 patients opérés d’une HM pourmétastases de cancer colorectal ont été inclus. Quatre groupes ontété définis par leur taux de bilirubine (supérieur ou non à 2 fois la

normale) et d’ASAT (supérieur ou non à 10 fois la normale) à J1. Lamorbidité chirurgicale (III-V) était définie selon Dindo ; la morbi-dité hépatique par la survenue d’une ascite, d’une complication

biliaire, d’une IHC grade B-C.

Résultats. – La morbidité était chirurgicale et hépatique chez respec-tivement 31 (15 %) et 58 (29 %) patients. Une bilirubine > 2N asso-

ciée à des ASAT > 10N à J1 (n = 24) se traduisait par une morbiditéaccrue comparée aux autres groupes : biologie normale (n = 104),hyperbilirubinémie isolée (n = 35), cytolyse isolée (n = 39). La mor-

bidité chirurgicale était de 42 % vs 11 %, 17 %, 8 % (p = 0,001), lamorbidité hépatique de 71 % vs 17 %, 34 %, 28 % (p < 0,001). La duréed’hospitalisation était de 16,5 jours (7-46) vs 10 jours (5-63),

11 jours (5-28), 11 jours (5-27) (p < 0,001).

Conclusion. – L’hyperbilirubinémie (même mineure) associée à unecytolyse majeure (quelque soit l’étiologie) à J1 identifie de façonprécoce une sous-population à haut risque de morbidité après

hépatectomie majeure.

L’embolisation portale résorbable répétée permet une régénération hépatique itérative chez le ratHADRIEN TRANCHART (1), GNANGORAN MARCELLIN KOFFI (1),

MARTIN GAILLARD (1), CHRISTIAN POUS (2), PATRICK GONIN (3), TUAN HUY NGUYEN (4), ANNE DUBART-KUPPERSCHMITT (1), IBRAHIM DAGHER (1)

(1) Hôpital Antoine-Béclère, Service de chirurgie digestive minimale

invasive, INSERM U972, Clamart, France ; (2) Hôpital Antoine-Béclère, Service de biochimie, Clamart, France ; (3) Institut Gustave-Roussy, Service commun d’expérimentation animale, Villejuif, France ;

(4) Hôpital Hôtel-Dieu, INSERM U1064, Nantes, France.

Contact : Hôpital Antoine-Béclère, Service de chirurgie digestive minimale invasive, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92141 Clamart, France.

E-mail : hadrien.tranchart@abc.aphp.fr

Introduction. – Notre équipe a développé une technique efficaced’embolisation portale partielle réversible (EPPR) à l’aide de poudre

de gélatine. Le but de cette étude était d’évaluer l’effet d’une embo-lisation portale partielle résorbable répétée (EPPRR) sur la proliféra-tion hépatocytaire et la régénération hépatique chez le rat.

Matériel et méthodes. – Quatre groupes de 14 rats ont eu respective-

ment une EPPRR avec un intervalle libre de 14 jours, une EPPR, uneligature portale (LP) ou une injection portale de sérum physiolo-gique. La prolifération hépatocytaire a été évaluée par mesure du

Ki67. Après sacrifice le poids de chaque lobe hépatique a étémesuré.

Résultats. – Nous avons observé une reperméabilisation complète

dans les 14 jours qui suivent l’EPPR. L’EPPRR a permis une prolifé-ration hépatocytaire dans les lobes non embolisés supérieure à celleobservée après une seule EPPR (31 % vs. 15 % ; p < 0,0001) ou une LP

(31 % vs. 22 % ; p = 0,003). Le pourcentage du poids des lobes nonocclus sur le poids du foie total était supérieur dans le groupeEPPRR en comparaison avec le groupe EPPR et le groupe contrôle

négatif (p = 0,05 and p = 0,02, respectivement) mais similaire dansles groupes EPPRR et LP.

Conclusion. – L’EPPRR induit plus de prolifération hépatocytaire encomparaison à la LP. L’utilisation itérative de ce stimulus pourraitpermettre un atrophie progressive du foie embolisé et une hyper-

trophie majeure du foie non embolisé.

Résultats préliminaires de l’implémentation d’un programme de réhabilitation chirurgicale rapide (ERAS) pour les résections hépatiquesPIERRE ALLEMANN (1), ÉMILIE ULDRY (1), CATHERINE BLANC (2),

MARTIN HUBNER (1), NICOLAS DEMARTINES (1)

(1) Centre hospitalier universitaire vaudois, Chirurgie viscérale,

Lausanne, Suisse ; (2) Centre hospitalier universitaire vaudois, Anesthésie, Lausanne, Suisse.

Contact : Centre hospitalier universitaire vaudois, Service de chirurgie viscérale, Rue du Bugnon 46, 1011 Lausanne, Suisse.

E-mail : pierre.allemann@chuv.ch

Introduction. – Les programmes ERAS ont récemment été étendus à

la chirurgie hépatique, mais l’expérience rapportée est limitée et leseffets cliniques pas clairement établis. Le but de ce travail est decomparer les résultats à court terme d’un programme de réhabilita-

tion rapide en chirurgie hépatique à une prise en charge standard.

Méthodes. – Depuis juillet 2013, les patients admis pour résectionhépatique ont été inclus dans un programme de réhabilitation

rapide, sans aucune sélection. La prise en charge était basée sur lesrecommandations ERAS colorectale et discutée en réunion multidis-ciplinaire (chirurgiens, anesthésistes, infirmières spécialisées).

Observation. – En six mois, 32 patients ont été inclus dans notreprogramme (groupe ERAS) et comparés à 71 patients opérés en

2012, ayant bénéficié de soins standards. Les deux groupes étaientsemblables en termes d’âge moyen (67 ans vs 63, p = 0,36) et detaux de résection majeure (27 % vs 38 %, p = 0,4). Le taux de compli-

cation à 30 jours était plus faible dans le groupe ERAS (16 % vs32 %, p = 0,032), de même que la durée de séjour (7 jours vs 16,p = 0,0037).

Conclusion. – L’implémentation d’un programme ERAS aux résec-tions hépatiques est faisable, même pour des cas non-sélectionnés.

Ces résultats préliminaires montrent une diminution du taux decomplication et de la durée de séjour. Cependant, des données pluscomplètes et une observation plus longue sont nécessaire afin de

confirmer ces résultats encourageants.

Un nomogramme simple basé sur la charge tumorale pour évaluer le pronostic de patients présentant une carcinose péritonéale et/ou des métastases hépatiques d’origine colorectaleMATTHIEU FARON, DIANE GOERE, CHARLES HONORE, FRÉDÉRIC

DUMONT, DOMINIQUE ELIAS

Institut Gustave-Roussy, Chirurgie oncologique, Villejuif, France.

Contact : Institut Gustave-Roussy, Dépatrement de chirurgie

oncologique, 114, rue Édouard-Vaillant, 94805 Villejuif, France.

E-mail : matthieu.faron@gmail.com

Introduction. – La décision de réaliser une résection quand des

métastases hépatiques (MH) sont associées à de la carcinose périto-néale (CP) d’origine colorectale est complexe. Un outil permettant

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