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Les fondements épistémologiques de la recherche Elaboré par : Majjedi fatma Elleuch ines El gued mariem. Plan : Introduction : Définitions et objet de l’épistémologie Partie 1 : La nature de la connaissance produite Notion de la connaissance Nature de la connaissance - PowerPoint PPT Presentation
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Les fondements épistémologiques de la rechercheElaboré par :Majjedi fatmaElleuch inesEl gued mariem
21/04/23 Fondements epistémologiques de recherche
1
Plan :
Introduction : Définitions et objet de l’épistémologie
Partie 1 : La nature de la connaissance produite
Notion de la connaissance
Nature de la connaissance
Partie 2 : Les critères de validité de la recherche
Pour les positivistes
Pour les interprétativistes et constructivistes
Partie 3 : le chemin de la connaissance
Conclusion
Introduction : Définitions et objet de l’épistémologie
L'épistémologie se définit selon deux traditions:
tradition philosophique francophone : une branche de la philosophie des sciences qui étudie de manière critique la méthode scientifique, les formes logiques et modes d‘inférences utilisés en science, de même que les principes, concepts fondamentaux, théories et résultats des diverses sciences, afin de déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée objective .
la tradition philosophique anglo-saxonne: l'épistémologie se confondrait avec la théorie de la connaissance , et ne porterait donc pas spécifiquement sur la connaissance scientifique.
Objet de l’épistémologieObjet de l’épistémologie
Etudier ce qu’elle est la science en discutant la nature de la méthode et de la
valeur de la connaissance.Elle permet d’asseoir la validité et la
légitimité d’une recherche.La réflexion épistémologique est
consubstantielle à toute recherche qui s’opère.
Partie1 :La nature de la connaissance produite
Notion de la connaissance:La connaissance est, d'une part, l'état de celui qui connaît ou sait quelque chose, et d'autre part, les choses qui sont sues ou connues. Par extension, on appelle aussi
« connaissance » tout ce qui est tenu pour su ou connu par un individu ou une société
donnés. Les sciences ont l'une des principales formes de connaissance, et la
science en général est un ensemble de méthodes systématiques pour acquérir
des connaissances
Pour Kuhn « le paradigme est un cadre qui définit les problèmes et les méthodes légitimes, et qui permet ainsi une plus grande
efficacité de la recherche : un langage commun favorise la diffusion des travaux et canalise les investigations. »
Les trois paradigmes épistémologique sont:
Le positivisme: désigne un ensemble de courants qui considère que seules l'analyse et la connaissance des faits
réels vérifiés par l'expérience peuvent expliquer les phénomènes du monde sensible. La certitude en est fournie
exclusivement par l'expérience scientifique.L’interprétativisme : défend la particularité des sciences humaines en général et des sciences de l’oraganisation en
particulier , il s’oppose au positivisme.Le constructivisme: L’approche constructiviste met en avant
l’activité et la capacité inhérentes à chaque sujet, ce qui lui permet d’appréhender la réalité qui l’entoure.
Nature de la connaissance selon Le Moigne(suite)
Vision positiviste
• Principe ontologique
Peut être
considérée comme vraie toute proposition qui décrit
effectivement la réalité. Le but de la science est de
découvrir cette réalité. Ceci est applicable à tous les
sujets sur lesquels l’esprit humain peut s’exercer.
Vision constructiviste
• Principe de Principe de représentabilité de représentabilité de l’expérience du réel : l’expérience du réel :
la connaissance est la recherche de la manière de penser et de se comporter qui conviennent nos expériences du réel sont communicables et la vérité procède de cette adéquation des modèles de notre expérience du monde à cette expérience.
Nature de la connaissance selon Le Moigne(suite)
Vision positiviste
• Principe de l’univers câblé :
• Il existe des lois de lanature, le réel est déterminé. Le
but de la science estde découvrir la vérité derrière ce
qui est observé. Ladescription exhaustive est possible,
pardécomposition en autant de sous-
parties quenécessaire. Les chaînes de
causalité qui relient leseffets aux causes sont simples et
peu nombreuses
Vision constructiviste
• Principe de l’univers câblé :
• les représentations dumonde sont téléologiques,
l’intelligence organise lemonde en s’organisant elle-
même, « la connaissancen’est pas la découverte des
nécessités maisl’actualisation des possibles
« (Piaget)
Nature de la connaissance selon Le Moigne(suite)
Vision positiviste
• Principe d’objectivité :
l’observation de l’objet réelpar l’observant ne modifie ni
l’objet réel nil’observant. Si l’observant est
modifié, cela neconcerne pas la science (l’esprit
humain ne fait paspartie des objets réels sur
lesquels il puisse lui mêmes’exercer)
• Principe de l’interaction sujet objet:
• l’interaction entrele sujet et l’objetest constitutive de la
construction de la connaissance.
Vision constructiviste
Nature de la connaissance selon Le Moigne(suite)
Vision positiviste
• Principe de naturalité de la logique :
la logique estnaturelle, donc tout ce qui est
découvert par logiquenaturelle est vrai et loi de la
nature. Donc tout ce quine pourra être découvert de
cette manière devra être
considéré comme non
scientifique.
• Principe de l’argumentation logique:
la logiquedisjonctive n’est qu’une
manière de raisonner parmi
d’autres et n’a pas besoin d’être posée comme naturelle.
Vision constructiviste
Nature de la connaissance selon Le Moigne(suite)
Vision positiviste
• Principe de moindre action :
entre deux théories, ilfaut prendre la plus
simple
• Principe d’action intelligente :
Le concept d’action intelligente décrit
l’élaboration d’une stratégie d’action proposant une
correspondance adéquateentre une situation perçue et
un projet conçu par lesystème au comportement
duquel on s’intéresse
Vision constructiviste
Partie 2 : Les critères de validité de Partie 2 : Les critères de validité de la connaissancela connaissance
Une proposition est soit analytique , soit synthétique, soit vraie en vertu de la définition de ses propres termes, soit vraie. Ce principe conclut qu’une proposition synthétique n’a de sens que si et seulement elle est susceptible
d’être vérifié empiriquement.
Le principe de vérifiabilité
Pour les positivistes:
Partie 2 : Les critères de validité de Partie 2 : Les critères de validité de la connaissancela connaissance
Le principe de conformité
Remet en cause le caractère certain de la vérité. Elle repose sur l’idée que l’on ne peut pas dire qu’une proposition est vrai universellement mais qu’elle est probable.
Partie 2 : Les critères de validité de Partie 2 : Les critères de validité de la connaissancela connaissance
Le principe de réfutabilité
On ne peut jamais affirmer qu’une théorie est vraie, mais on peut en revanche affirmer qu’une théorie n’est pas vrai, c’est-à-dire, qu’elle est réfutée.
Partie 2 : Les critères de validité de Partie 2 : Les critères de validité de la connaissancela connaissance
Pour Les interprétativistes et les constructivistes :
Les interprétativistes et les constructivistes remettent en cause le caractère universel des critères de validité proposés par les positivistes
Pour les interprétativistes, les critères de
validité sont:
Le caractère
idiographique des
recherches.
comprendre le caractère singulier des événements analysés, en réalisant une description détaillée du phénomène analysé, y compris leurs aspects historiques et contextuels
Les capacités d’empathi
e que développ
e le chercheur
l'empathie que le chercheur développe c'est-à-dire que, pour une compréhension de la réalité sociale qu’il observe, il a besoin de s'approprier la langue et la terminologie propre des acteurs impliqués.
Le critère d’enseignabilité proposé par le Moigne:
« le modélisateur ne pourra plus assurer que les connaissances sont démontrées.il devra montrer qu’elles
sont argumentées et donc à la fois constructibles et reproductibles de façon à permettre leur intelligibilité
pour son interlocuteur «
Le critère d’adéquation proposé par Glasersfeld, ce dernier est considéré comme un constructiviste radical, admet qu’une connaissance est valide dès
lors qu’elle convient à une situation.
Pour les positivistes:
le chemin de la connaissance passe par la compréhension des lois qui régissent la réalité
Adopter une posture positiviste implique de considérer que l'objet ou le phénomène qui est analysé existe indépendamment de la
personne qui l'analyse. Sujet et objet sont considérés indépendants et, à partir de cette notion, l'effort va dans le sens d’isoler l'objet, afin, de cette façon, d'appréhender la réalité. Il y a une vision déterministe, c'est-à-dire que l'on cherche à définir
de manière objective les relations de cause-effet entre les variables.
Le chemin de la connaissance scientifique se fait à travers une explication de la réalité
Partie3: Le chemin de la connaissance
Partie3: Le chemin de la connaissance
Pour les interprétativistes:La posture interprétativiste a comme objectif, non l'explication de la réalité, mais sa compréhension.
Dans cette posture, la réalité ne sera jamais indépendante de l'esprit, ou de la connaissance de la
personne qui l'analyse. Sujet et objet sont interdépendants.
Ainsi, la connaissance produite est toujours subjective et particulière à un contexte.
Pour les interprétativiste, le processus de création de la connaissance passe par la compréhension du sens
que les acteurs engagés donnent à la réalité. Ils cherchent à comprendre la réalité à travers les
interprétations faites par les acteurs. De cette façon, les interprétativiste différencient compréhension d'explication, au contraire des positivistes, qui les
considèrent toutes deux de forme égale
Partie3: Le chemin de la connaissance
La posture constructivistequant à elle, ainsi que la posture
interprétativiste, part du principe que le sujet et l’objet sont interdépendants, c'est-à-dire que le sujet qui analyse
influence sur l'objet qui est analysé. En ce sens, pour les constructivistes, la réalité
est construite. De même que pour les interprétativistes, pour les
constructivistes, le monde social est fait d'interprétations, qui se construisent
grâce à des interactions entre des acteurs, dans des contextes qui sont toujours particuliers.. Ainsi, la connaissance
construite à partir de cette posture est aussi subjective et contextuelle..
Partie3: Le chemin de la connaissance
Bien que la posture constructiviste partage quelques idées avec la posture
interprétativiste, elles se différencient, au moins, dans les deux points suivants: tandis que pour les interprétativistes la
compréhension de la réalité se fait dans le but de comprendre la réalité des acteurs étudiés,
pour les constructivistes, le processus de compréhension du chercheur participe de la
construction de la réalité de ces acteurs étudiés
Partie3: Le chemin de la connaissance
pour les constructivistes, le processus de compréhension est lié à la finalité du projet de connaissance auquel le chercheur se propose,
c'est-à-dire que le processus de constitution de la connaissance, nécessairement, est lié à l'intentionnalité ou à la finalité du sujet qui
analyse.
Partie3: Le chemin de la connaissance
En résumé, dans le cadre du positivismele chercheur va découvrir des lois qui s’imposent aux acteurs et, dans le cadre de l’interprétativisme il va chercher à comprendre comment les acteurs construisent le sens qu’ils donnent à la réalité sociale (il ne s’agit pas d’expliquer la réalité mais de la comprendre au travers des interprétations qu’en font les acteurs). dans le cadre du constructivisme il va contribuer à construire, avec les acteurs, la réalité sociale.
Conclusion La réflexion épistémologique doit conduire le chercheur à:• Comprendre l’ensemble des présupposés sur lesquels sa
recherche s’appuie.• expliciter les implications que ses choix entrainent afin de
parvenir à une plus grande maitrise de sa recherche
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
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