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L’histoire de Rocky Balboa N’abandonnez jamais vos rêves Transcription de Mario Loubier
Cette histoire découle d’un entretien qu’a eu Tony
Robins avec l’acteur américain Sylvester Stallone,
l’interprète de Rocky Balboa. Il démontre bien
l’importance de l’engagement quand on a un but.
Beaucoup de choses ont été dites pour la création de
l’histoire de Rocky et Tony Robins voulait en savoir
plus lors d’un repas copieux avec lui. Il voulait savoir
qui était le vrai Sylvester Stallone. Il voulait en
connaître plus concernant le mythe. Alors voici
l’histoire de la création de Rocky Balboa. À la base
Sylvester Stallone savait depuis sa plus tendre enfance ce qu’il voulait faire comme métier plus
tard, travailler dans le monde du cinéma. Il a toujours voulu aider les gens à s’évader pendant
un court moment. Mais sa vraie motivation a toujours été d’inspirer les autres à réaliser des
choses. Et souvent c’est ce qui inspire les gens lorsqu’ils sont capables de voir et de comprendre
qu’il est important de se surpasser. C’est ce que l’inspiration nous permet de faire. Aller plus loin
que ce que nous avions originalement pensé.
Sylvester Stallone pense qu’il a accompli cela avec Rocky. À la base on ne peut pas dire que la
nature l’a particulièrement gâté. Il a un drôle de visage avec une bouche un peu croche et un
parler plus que discutable. Il a hérité de ce physique et cette façon de parler parce que lorsqu’il
est né on a dû le sortir avec des forceps. Malgré ce désavantage physique, il savait pourquoi il
voulait le faire et il ne voulait faire aucun compromis pour réaliser son rêve. Que s’est‐il passé
quand il a essayé de se trouver un travail avec la diction et l’allure qu’il avait? Et bien les gens ne
le prenaient pas au sérieux. Les gens lui disaient : «Tu as un air stupide, fais autre chose!», «Il n’y
a pas de place pour toi dans le monde du cinéma avec une allure et une façon de parler
semblable.» Il s’est fait dire non, non, non et encore non. Il s’est fait rejeter plus de 1500 fois par
les agences d’artiste de la ville de New York. En fait, il n’existe pas 1500 agences, mais c’est qu’il
retournait et cognait 5, 6 et 7 fois aux mêmes portes! À un moment donné il a décidé de faire
les choses différemment. Stallone a décidé de rester dans les locaux des agences jusqu’à ce
qu’on lui donne un emploi.
«Je suis ensuite revenu une fois, deux fois et trois fois. Un jour, une personne s’est fatiguée de
me voir et m’a donné un rôle mineur dans un film. Ma scène durait environ 20 secondes. Il
s’agissait d’une scène ou je me faisais battre. J’ai eu encore 2 ou 3 autres rôles mineurs dans
certains films.»
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Pour le reste, il se faisait encore rejeter. Finalement, il a évalué que cela ne fonctionnait toujours
pas et il a décidé encore une fois de changer son approche. Il était affamé, il avait toujours faim
et avait de la difficulté à payer pour son chauffage. Sa femme insistait pour qu’il se trouve un
travail. Il ne voulait pas le faire. Il savait que s’il se trouvait un travail, il se contenterait de son
confort et abandonnerait toute son ardeur pour faire ce qu’il voulait vraiment faire dans la vie :
Travailler dans le monde du cinéma. Il savait qu’il n’y avait pas d’autres moyens pour y arriver.
Sa femme ne comprenait pas cela et évidemment ils se chicanaient… en même temps qu’ils
gelaient dans l’appartement!
«Un jour je suis allé à la bibliothèque de New York pour me réchauffer, j’étais assis et il y avait
un livre sur la table. C’était un recueil de poèmes d’Edgar Allen Po. J’ai donc commencé à le lire
et je ne sais pas pourquoi, mais j’ai vraiment été intéressé par la vie d’Edgar Allen Po.»
Sylvester Stallone a donc décidé d’en apprendre plus sur la vie de ce poète, sa vie, sa mort, ses
défis, ses combats. Tony Robbins lui a demandé : «Qu’est‐ce que Po a fait pour toi?». Stallone a
répondu : «Po m’a aidé à sortir de moi‐même. Il m’a indiqué ce que je pouvais faire pour arriver
à me dépasser et à toucher la vie des autres personnes et surtout à ne pas être si intéressé par
la mienne. Je me suis dit : pourquoi ne pas devenir écrivain? “Imaginez cela, Rocky devenir
écrivain! “J’ai essayé d’écrire certains scénarios et rien ne fonctionnait. J’étais toujours cassé
comme un clou. Finalement, j’ai réussi à en vendre un : Paradise Alley. Un scénario que j’ai
réalisé et interprété quelques années plus tard. Je l’ai vendu pour la modique somme de 100 $.
Wow! C’était beaucoup d’argent pour moi à cette époque. J’étais tout excité, cela m’a
encouragé à en faire d’autres, mais rien ne fonctionnait encore.
J’étais tellement cassé que j’ai dû vendre les bijoux de ma femme. J’ai appris quelque chose avec
cette vente. Il ne faut jamais vendre les bijoux de sa femme! C’est ce qui a probablement mis un
terme à notre relation. Elle n’était plus capable de supporter la détermination que j’avais.
Même après qu’elle soit partie je n’avais pas plus d’argent. La seule chose qui me restait dans la
vie, c’était mon chien. J’aimais mon chien, car il me donnait un amour inconditionnel. J’avais
tellement faim et j’étais tellement cassé, mais j’ai dû me résigner à vendre mon chien. Cette
journée fut la plus difficile de toute ma vie. Je me suis rendu dans un bazar et j’ai vendu mon
chien. J’ai dû vendre mon chien pour manger. J’ai essayé de le vendre pour 50 $, mais ce type
m’a négocié. Finalement, je lui ai vendu mon chien pour 25 $. Le chien que j’aimais le plus au
monde pour seulement 25$. Je suis parti et j’ai pleuré. Ce fut à ce instant le pire moment de
toute ma vie. “
Deux semaines plus tard, Sylvester Stallone regardait un match de boxe à la télé. Il s’agissait du
combat de Mohamed Ali contre Chuck Wepner. Wepner revenait sans cesse dans le match. À
cet instant Sylvester Stallone eut une idée. Aussitôt le match terminé, il s’est mis à écrire et à
écrire. Il le fit pendant 20 heures d’affilée. “Après avoir écrit l’histoire de Rocky, j’en tremblais,
je savais que je venais enfin de réaliser ce que je voulais et je savais pourquoi je l’avais fait. Je
sentais que ceci serait un succès. Alors je suis parti avec mon scénario en dessous du bras pour
le vendre à des agents. Et les agents m’ont fait des commentaires comme : c’est prévisible, c’est
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stupide, c’est insensé, etc. J’ai écrit tous les mauvais commentaires que les agents m’avaient
dits et je me suis permis de les lire lorsqu’on m’a remis l’Oscar du meilleur film. La meilleure des
vengeances, est un succès éclatant. “
Sylvester Stallone a continué à chercher des gens intéressés par son script. Il a finalement
trouvé un groupe de personnes qui ont lu et qui étaient intéressé par Rocky. Ils y croyaient et
sont tombés en amour avec l’histoire. Ils ont offert 125 000 $ pour le scénario. Sylvester Stallone
leur a répondu : “Wow, c’est vraiment une belle offre, mais il y a juste une chose. C’est moi qui
serai la vedette principale du film.“ Les gens lui répondirent : Que veux‐tu dire, tu es un
écrivain! Stallone répliqua : “Non, je suis d’abord un acteur, c’est mon histoire et c’est moi
Rocky! “ “Pensez‐y, monsieur Stallone, on ne dépensera pas 125 000 $ pour une histoire jouée
par un acteur inconnu. Nous avons besoin d’une vedette. “ À cette époque, il avait pensé à Ryan
O’Neil pour jouer le rôle de Rocky, car il était la vedette du moment. Pouvez‐vous imaginer Ryan
O’Neil du film Love Story en Rocky?
Les gens ont dit que c’était à prendre ou à laisser. Je suis donc parti avec mon scénario sous le
bras en leur disant que si c’était ce qu’ils croyaient, alors ils ne méritaient pas d’avoir ce script.
Le gars totalement cassé et affamé refusant une telle offre! Savez‐vous pourquoi? Il connaissait
son POURQUOI. Il savait pourquoi il avait écrit son film et il voulait jouer dedans. Quelques
semaines plus tard, ces gens ont rappelé en offrant un quart de millions de dollars pour le script
et évidemment sans Sylvester Stallone dans le film. Ils sont même allés jusqu’à 325 000 $ pour
avoir le film, toujours sans Sylvester Stallone. Ils ont finalement fait un compromis. Ils se sont
entendus pour 35 000 $ avec Stallone jouant le rôle de Rocky et une participation aux profits. Le
film a été réalisé au coût de 1 million de dollars et a généré plus de 200 millions de dollars en
profit. Tony Robins lui a ensuite demandé : Tu es passé d’environ 25 $ en poche à 35 000 $. Je
sais que ce n’est pas 325 000 $, mais qu’as‐tu fait avec l’argent? Je pensais qu’il dirait qu’il avait
fait la fête. Sylvester Stallone s’est rendu au bazar pendant 3 jours consécutifs afin de voir
l’homme qui avait acheté son chien, car il voulait le racheter. “À la troisième journée, je vois
enfin l’homme avec mon chien. Je suis allé le voir et je lui ai dit que je voulais racheter mon
chien. Je lui ai demandé s’il se rappelait de moi et il m’a dit que oui et qu’il aimait beaucoup le
chien. Monsieur, quand je vous ai vendu mon chien j’étais cassé comme un clou et j’avais faim.
Je dois ravoir mon chien. S’il vous plait. Je vais vous donner 100 $ pour mon chien. L’homme
refusa carrément en disant que c’était son chien. Je devais donc changer mon approche et je lui
ai offert 500 $ pour mon chien il refusa encore. 1000 $ pour mon chien! Aucun montant
d’argent ne me fera abandonner, mon chien, répondit l’homme. Je savais que je voulais mon
chien, je devais donc poser un geste important. Je lui ai donc donné 15 000 $ et un rôle dans le
film de Rocky. Vous connaissez le chien dans le film Rocky 1 et Rocky 2, Butkus et bien c’est le
chien réel de Sylvester Stallone.
Il existe toujours une façon de faire lorsque vous êtes vraiment engagé à réaliser vos rêves.
Source : https://www.youtube.com/watch?v=47K3hEe98iU
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