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Luc Laberge, ÉCOBES,
recherche et transfert
Pascal Lévesque, CRÉPAS
Plan de présentation
1. Le CRÉPAS: une région mobilisé depuis 15 ans
2. À l’origine de la C.É.T., le chantier écoles-entreprises-milieu
3. La recherche, un plus pour l’action
4. La conciliation études-travail
5. Les effets au Saguenay-Lac-Saint-Jean
1. Le CRÉPAS: une région mobilisé depuis 15 ans
L’émergence de la mobilisation régionale
États généraux sur l’avenir du SAGLAC
Plan d’action régional de prévention de l’abandon scolaire
Négociation d’une première entente spécifique
Prévenir l’abandon scolaire… au cœur des priorités régionales de
développement! Mise en place du CRÉPAS
Des conséquences sur le développement régional…
Des coûts évalués à 200 M $...
Recherche sur l’accès au collégial
1993 1995 1996 …
Le CRÉPAS depuis 1996
La même mission
Prévenir l’abandon des études chez les jeunes du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Des principes de base
Agir sur la persévérance scolaire et non sur la performance académique
L’affaire de toute la société et non pas que l’affaire de l’école
Partenariat interordres et intersectoriel, approche consensuelle
4 axes d’intervention
Recherche et transfert de connaissances
Promotion et sensibilisation
Intervention et accompagnement de démarche de concertation
Mobilisation régionale et coordination organisationnelle
Quatre ententes spécifiques… Des chantiers porteurs
Diagnostic, cadre de référence, transfert de connaissances sur les jeunes, facteurs de protection
Chantier écoles-entreprises-milieu
Campagnes sociétales annuelles et JPS
Interventions en milieux à risque (secteur Nord, Bas-Saguenay-Sud, PARCOURS 0-20 ans)
PAVÉ : enseignants et persévérance scolaire
2. À l’origine de la C.É.T., le chantier écoles-entreprises-milieu
écoles entreprises milieu
Soutenir les aspirations scolaires et professionnelles des jeunes, un facteur de protection pour favoriser la persévérance scolaire
Plus de 600 partenaires impliqués dont bon nombre du monde
des affaires Adapter les habitudes de concertation : plus tôt, plus court, plus souvent
Le chantier écoles-entreprises-milieu 1999-2007
Augmenter les contacts des jeunes en formation initiale avec le marché du travail
Projet agentes de liaison et signature d’une déclaration commune en faveur des stages et du développement d’une culture de la relève
Stimuler la culture entrepreneuriale Au cœur de la stratégie MigrAction
Favoriser la conciliation études-travail Projet de certification des entreprises en conciliation études-travail
Objectif
Engager les entreprises, sur une base volontaire, dans une démarche de certification en conciliation études-travail
La régionalisation et la mise en œuvre du projet de certification en conciliation études-travail Parce qu’engager, c’est s’engager!, issu du Chantier écoles-entreprises-milieu, sont confiées au CRÉPAS
Résultats à ce jour
106 entreprises rencontrées
86 milieux de travail certifiés
1 500 étudiants-employés rejoints
2 500 jeunes sensibilisés à la conciliation études-travail
1 500 enseignants sensibilisés
500 parents sensibilisés
18 869 pages lues dans la section Employeurs du site Internet du CRÉPAS
Les résultats 2006-2009
3. La recherche, un plus pour l’action
Proportion d’élèves du secondaire occupant un emploi rémunéré au cours du mois précédant l’enquête
16
1 Au cours du mois précédent l’enquête; sans inclure les petits travaux d’entretien, le gardiennage ou les emplois
de camelot.
Note : Le taux d’emploi chez les 19 ans doit être interprété avec prudence étant donné le très faible effectif (n = 6).
Proportion d’élèves du secondaire et du collégial occupant un emploi rémunéré au cours du mois précédant l’enquête
17
1 Au cours du mois précédent l’enquête; sans inclure les petits travaux d’entretien, le gardiennage ou les emplois
de camelot. † Le test d’association du khi carré indique une différence significative entre les filles et les garçons au seuil de
0,05. ‡ Le test d’association du khi carré indique une différence significative entre les groupes d’âge au seuil de 0,001.
Proportion d’élèves du secondaire occupant un emploi rémunéré pendant l’année scolaire
18
1 Pendant l’année scolaire; incluant les petits travaux d’entretien ou le gardiennage.
Note : Le taux d’emploi chez les 19 ans n’est pas présenté étant donné l’effectif de 2 répondants de cet âge à la
question E3.
Proportion d’élèves du secondaire occupant un emploi rémunéré ou non depuis le début de l’année scolaire
19
1 Depuis le début de l’année scolaire; incluant tous les emplois rémunérés et le travail à l’entreprise ou la ferme
familiale sans être payé.
Note : Le taux d’emploi chez les 19 ans n’est pas présenté étant donné le trop faible effectif.
Temps consacré au travail rémunéré au cours du mois précédant l’enquête1 (E5)
20
Fréquence de travail les jours d’école
21
Des risques méconnus associés au cumul études-travail
Les jeunes travailleurs (15 à 24 ans) représentent une population
à risque plus élevé d’accidents de travail que les travailleurs âgés
de 25 ans et plus lorsque l’on tient compte du nombre d’heures
travaillées.
Jeunes et facteurs de risques individuels d’accidents de travail
Jeunes et facteurs de risques reliés à l’emploi
Les jeunes travailleurs ont peu ou pas :
d’expérience
de formation en santé et sécurité
de supervision
de connaissance sur les risques présents dans leur environnement de travail
de stabilité d’emploi
Mobilité de la main d’œuvre et précarité
Trio
Petite entreprise Faible syndicalisation Faible niveau d’ancienneté
Mobilité d’emploi Précarité
Apparition précoce de lésions professionnelles
Contraintes de travail et âge
(Gervais et coll., 2006)
Contraintes 15-24 25 ans et plus Contraintes
Horaires irréguliers 35,0% 30,1% Horaires irréguliers
Travail répétitif 30,1% 19,4% Travail répétitif
Manipulation de charges lourdes 27,3% 17,6% Manipulation de charges lourdes
Efforts sur outils 23,1% 16,9% Efforts sur outils
Horaire de nuit 13,6% 12,7% Bruit intense
Trois types de contraintes de travail
1. Contraintes liées à l’horaire de travail
Ex. Nombre d’heures hebdomadaires de travail rémunéré
Ex. Travailler sur les chiffres
2. Contraintes organisationnelles
Ex. Peu d’autonomie
Ex. Relations difficiles avec le public
3. Contraintes physiques
Ex. Travailler debout
Ex. Manipuler des charges lourdes
Taux d’accidents selon le nombre de contraintes de travail
(Gervais et coll., 2006)
Des risques méconnus associés au cumul études-travail
Les adolescents et les jeunes adultes (12 à 24 ans)
représentent une population à haut risque de privation de
sommeil et de somnolence en raison de changements
biologiques (délai de l’horloge circadienne, puberté) et
psychosociaux (quête d’autonomie, activités sportives et
sociales en soirée, travail rémunéré, etc.) survenant lors de
cette période de la vie.
Jeunes et mauvais sommeil
Un sommeil de durée ou de qualité insuffisante
peut être associé à :
De moins bons résultats scolaires
Un plus faible engagement scolaire
Des troubles de l’humeur
Une consommation accrue de psychostimulants
Une incidence plus élevée de blessures et d’accidents
Santé des jeunes travailleurs
37,2 %
(n = 94)
Filles = 40,7 %
Garçons = 17,9 %
46,2 %
31,2 %
Contraintes de travail et fatigue
Nos études ont démontré qu’un plus grande nombre de contraintes de travail physiques et organisationnelles est associé à un niveau plus élevé de fatigue reliée au travail chez les jeunes travailleurs, et ce indépendamment du nombre d’heures hebdomadaires de travail rémunéré.
Il ne faut donc pas seulement s’attarder au nombre d’heures, mais aussi à ce que fait l’étudiant comme tâches.
Conciliation études-travail
Après le travail, je n’ai pas l’énergie pour faire mes travaux
scolaires et étudier
32,9 %
Je suis souvent trop fatigué à l’école à cause des choses
que je dois faire au travail
25,0 %
Mon travail m’empêche de consacrer le temps que je
souhaiterais à mes études
13,8 %
Avoir un travail nuit à mes études 13,6 %
Je passe tellement de temps au travail que j’ai du mal à
trouver du temps pour étudier
13,0 %
Mes préoccupations concernant mon travail nuisent à ma
concentration dans les études
11,5 %
Proportion des élèves en accord avec les énoncés
346 ≤ n ≤ 347
Question
Est-ce que le temps consacré au travail rémunéré est du temps qui n’est pas dédié :
aux travaux scolaires et à l’étude?
au sommeil et aux loisirs?
24,1
10 9,2 99,5
23 22,5 22,2
28,1
15,9
5,9
0
10
20
30
40
50
60
70
Étudiants sans
emploi (29,2 %)
Étudiants
travaillant entre
1 et 10 heures
(27,5 %)
Étudiants
travaillant entre
11 et 20 heures
(33,9 %)
Étudiants
travaillant 21
heures et plus
(9,4 %)
Heures par
semaine
(moyenne)
Cours Étude et devoirs Travail rémunéré
Total = 33
Total = 37,6
Total = 47,1
Total = 61,7
Cumul études-emploi chez les étudiants travailleurs du SLSJ (17-18 ans)
4. La conciliation études-travail
Que le CRÉPAS poursuive la coordination régionale du projet et contribue à sa promotion en mettant à contribution son expertise en matière de prévention de l’abandon scolaire et sa connaissance de la réalité du travail rémunéré des étudiants
De définir, en collaboration avec les carrefours jeunesse-emploi de la région, les modalités entourant le déploiement du projet de certification des entreprises en conciliation études-travail avec une dimension d’intervention locale plus importante ainsi que les modalités de collaboration entre les organismes locaux et le CRÉPAS Carrefour jeunesse-emploi Saguenay Carrefour jeunesse emploi Lac-Saint-Jean-Est Carrefour jeunesse-emploi comté Roberval
De tenir compte des résultats récents de la
recherche et des pratiques
gagnantes expérimentées
ailleurs au Québec aux fins
de la conciliation des études et du
travail
Une seule personne responsable pour toute la région
L’utilisation d’un contrat tripartite
Un seul message pour tous les publics cibles
Avantages pour l’employeur limités à la visibilité
L’entreprise peut être certifiée sans fournir aucune preuve et sans prendre aucun engagement
3 agentes permettent un suivi personnalisé et adapté aux réalités des milieux
Les employeurs doivent poser des gestes concrets et mesurables
Le discours est bonifié par les notions de cumul d’activités et de contraintes liées au travail et est adapté pour chacun des publics cibles
Les CJE apportent des avantages aux employeurs (plus value)
La démarche d’acquisition d’un an (période probatoire) permet d’avoir un certain contrôle sur les entreprises certifiées
Publics cibles et messages
Axes de communication
Message général
Compatibilité nécessaire entre le cumul d’activités,
les contraintes au travail et les aspirations scolaires du jeune
Message spécifique à chacun des publics
Employeurs Étudiants Enseignants (milieu scolaire)
Parents
Main-d’œuvre qualifiée / pénurie Développement économique de la région
Priorités dans leur choix de consommation de biens et de services Atouts et risques (contraintes) d’occuper un emploi rémunéré Importance de l’engagement scolaire/ cumul d’activités
Importance du cumul d’activités dans la réussite du jeune comparativement au nombre d’heures travaillées
Priorité à accorder aux études Importance de leur soutien et de leur encadrement Responsabilité du parent de connaître les contraintes liées au travail rémunéré de son enfant
5. Les effets au Saguenay–Lac-Saint-Jean
Classement des régions selon le taux de décrochage annuel des élèves inscrits en formation générale des jeunes, 2009-2010, sexes réunis
Fait saillant • SLSJ au premier rang des régions
Source : Indicateurs de persévérance scolaire au secondaire, CRÉPAS, mars 2011
12,2
12,9
13,7
15,4
16,1
17,1
18,2
18,8
19,0
19,1
20,1
21,0
22,1
22,5
23,2
27,7
71,6
Saguenay–Lac-Saint-Jean
Chaudière-Appalaches
Bas-Saint-Laurent
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Capitale-Nationale
Abitibi-Témiscamingue
Montérégie
Côte-Nord
Laurentides
Centre-du-Québec
Mauricie
Laval
Lanaudière
Montréal
Estrie
Outaouais
Nord-du-Québec
Taux de diplomation après 5 ans et après 7 ans au secondaire au SLSJ et dans le réseau public québécois, cohorte de 2002 (diplômés de 2007 à 2009), sexes réunis
Faits saillants • Le taux de diplomation après 5 ans ainsi que le rattrapage dans les deux années qui suivent sont tous
deux plus élevés au SLSJ que dans l'ensemble du RPQ • Il s'en suit un meilleur taux de diplomation après 7 ans pour le SLSJ (72,9 % vs 67,6 % pour le RPQ)
Source : Indicateurs de persévérance scolaire au secondaire, CRÉPAS, mars 2011
Des effets sur le vécu des jeunes
Augmentation des aspirations scolaires des élèves (de 1997 à 2008) Proportion de jeunes souhaitant se rendre à l’université (en %) 1997 2002 2008 37,8 42,1 53,2
Diminution de la proportion d’élèves aux prises avec une faible estime de soi (en %) (de 1997 à 2008) 1997 2002 2008 19,2 15,2 13,2
Diminution de la proportion d’élèves qui perçoivent un soutien affectif faible des deux parents (en %) (de 1997 à 2008) 1997 2002 2008 19,9 11,4 9,4
Source : enquêtes régionales d’ÉCOBES auprès des élèves du secondaire en 1997, 2002 et 2008
Merci de votre attention!
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