Mise en page 1 · PDF file · 2014-06-18contrebasse et Janie jouait très...

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DaphnéDubois,7 1/2 ans

Le samedi le 28mai 2011, un

merveilleux spectacle a été donné àPrévost. Il y avait une pianiste quis’appelait Janie Caron, une violo-niste qui s’appelait AmélieLamontagne et une contrebassistequi se nommait GenevièveBigonnesse. Elles formaient unmagnifique trio. Elles avaient beau-coup de plaisir à jouer ensemble.Amélie souriait de toutes ses dents,Geneviève frappait du rythme sur sacontrebasse et Janie jouait très biendu piano. J’avais le goût de dansersur scène avec les musiciennes. J’ai

adoré toutes les pièces. C’était unesoirée magique.

Pour apprécier ce concert, il fallaitaimer un certain jazz et la musiquebrésilienne. Si tel était le cas, nousavons été superbement servis.Inconditionnelle de cette musique,Johanne Cantara nous propose unrépertoire et une façon de chanterqui incitent à la farniente et à larêverie. Tout au long de sa presta-tion, elle nous berce de sa voix sen-suelle, très agréable, avec ce qu’ilfaut de rauque pour que nous noussachions sur la « planète jazz ». Son

articulation particulière fait aussipartie du personnage. Il fait bon, ilfait bleu, il fait soleil. Les algues sebalancent au gré des flots, leshanches ondulent lascivement et, sij’ose dire, cela devenait parfois pournous un supplice de Tantale que dene pas pouvoir danser. Cantara nouschante un répertoire connu, C’est sidoux, La fille d’Ipanéma, LaJavanais, par exemple. Un répertoireconnu, mais revisité. Ainsi, moi queHenri Salvador ennuie et qui ne

peux supporter Serge Gainsbourg,j’ai enfin pu comprendre, grâce àl’intelligente interprétation et à l’ar-ticulation resserrée de Cantara, l’en-gouement qu’on leur porte. Lesparoles de Jardin d’hiver et deChanson de Prévert me sont deve-nues (enfin !) intelligibles et m’ontcharmée au plus haut point. Unebelle surprise : Samba Saravah dePowell, si bien explicative du genre.Un moment qui demandait beau-coup de cran fut la version«Cantara », originale, géniale et bienarticulée du Carmen de Bizet. Lachanson C’est le printemps et sa

nomenclature de fleurs a su égale-ment nous envoûter. Quant à C’estmerveilleux, si elle n’est pas repré-sentative du côté fougueux d’EdithPiaf, la tendresse qui s’en dégagecadrait bien dans le ton du récital. Ilme faut quand même mentionnerque toute la soirée, j’ai espéré unepointe d’ail ou de piment fort, unpeu de relief, quoi ! C’est apparu untantinet à la toute fin duPoinçonneur des lilas, prouvant queCantara est tout à fait capable desortir de ses gonds de temps entemps. Surtout, ne pas oublier sesremarquables accompagnateurs : le

guitariste Pierre Côté dont les« riffs » furent à quelques reprisesspontanément applaudis par unpublic appréciateur, et le contrebas-siste Alexandre Tremblay, solide,discret dont la position semblaitêtre : « Je suis là, tu peux compter surmoi et j’aime ce que je fais ». En rap-pel, Johanne demanda très jolimentau matin de « faire lever le soleil ».Ce fut une belle soirée pacifiante,sous le signe de l’aménité, mais sansl’ennui qu’elle peut parfois engen-drer, loin s’en faut !

36 Le Journal des citoyens — 16 juin 2011

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Toutes de noir vêtues, avec juste cequ’il fallait de brillants pour saisir lalumière, les trois jeunes femmesnous ont donné une prestationdigne des plus grands orchestres demusique dite « classique». La finessedu violon, la pureté du piano et lesensible archet de la contrebasse yjouèrent toute la gamme des émo-tions directement sur notre plexussolaire, depuis les sautillementsludiques de Bando jusqu’aux drama-tiques accords de La mort de l’angeen passant par les plaintes torturéesde Jalousie. Les trois instruments s’yfusionnaient dans une harmonie quitouchait parfois la gémellité, tour àtour mis en valeur, en particulierdans Contrabajeando pour la contre-basse, dans Gitango pour le piano etdans Bordel pour le violon, noussavions déjà que le tango était à

l’origine une danse de maisonscloses en Argentine. Ce que nousavons appris, c’est qu’il fut parfoisdansé par des hommes en mal deconquête féminine. Ce samedi, ilnous était facile d’imaginer les glis-sements sensuels des corps sur lespistes de danse, les courses follesdans les escaliers, les confidences surl’oreiller. Quelques facéties de lapart des trois musiciennes nous ontdémontré qu’elles semblent avoirchoisi le tango non seulement pargoût et/ou pour se distinguer, maisaussi pour se départir de temps entemps du décorum des orchestressymphoniques, quitte à y reveniraisément, vu qu’elles possèdent letalent et la maîtrise nécessaires.Nous avons également appris quePiazzola, un Argentin à qui le tiersdu programme était consacré, s’était

rendu à Paris dans le but de se vouerà la composition de « grandemusique ». Mais son professeur l’en-couragea à demeurer dans le moded’expression où il excellait, le tango,auquel il insuffla une forme sym-phonique. Après la pause, une fil-lette en robette très seyante, noire, àvolants, fut invitée par son anima-teur de papi à danser un tango sur lascène, événement dont elle se sou-viendra certainement toute sa vie.Arriva mon coup de cœur de cettesoirée, Gitango, du QuébécoisH. Lipsky, joué pour nous pour lapremière fois par Fiestango : ungrand moment de passion. Troplongue pour être notée dans ceslignes, on nous illustra la nomencla-ture des nombreux effets sur lescordes, spécifiques au tango, quinous avaient tous été exécutésdurant le concert. Un autre grandmoment, La mort de l’ange.J’aimerais souligner le respect aveclequel le public attendit la fin de lalongue résonance du dernier accordau piano pour applaudir. Une foisde plus c’est à un concert d’excep-tion que nous avons été conviés. Unconcert qui a frôlé du bout desdoigts et des archets, la perfection.

Spectacles d’ici avec Gisèle Bart

Johanne Cantara et ses musiciens

Berceuses pour adultes consentantsJe suis amateur de café, corsé. Mais, de temps en temps,j’aime boire du thé, pas trop fort, parfumé à la bergamote.Ça me fait du bien, ça me calme et ça m’aide à digérer. Cesamedi 21 mai, à la salle Amal’Gamme de Prévost, après lesimpétueux concerts auxquels nous avions eu droit duranttoute la saison, il n’était pas désagréable de se reposer surune plage du Brésil en compagnie de Johanne Cantara etde ses musiciens.

Frôler la perfectionElles sont « toutes trois hautement diplômées en interpréta-tion de leur instrument», nous dit l’historique de l’ensem-ble FIESTANGO formé de la pianiste Janie Caron, de la vio-loniste Amélie Lamontagne et de la contrebassisteGeneviève Bigonnesse. Ce samedi 28 mai, à la salleAmal’Gamme de Prévost, ça s’entendait.

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Une soirée à danserle tango

Janie Caron, pianiste , Amélie Lamontagne, unevioloniste et la contrebassiste, GenevièveBigonnesse.

Photo: Josée Gladu

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