Modalités du traitement par ablation thermique chez le sujet âgé

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Rapports — vendredi 14 septembre 2012

RV8Modalités du traitement par ablation thermiquechez le sujet âgéC. Hamel-Desnos a, P. Kern b, P. Desnos a, F.-A. Allaert c

a CHP Saint-Martin, 18, rue des Roquemonts, 14050 Caen, Franceb 29, rue de la Madeleine, CH-1800 Vevey, Suissec Centre biotech, 21000 Dijon, France

Mots clés : Insuffisance veineuse chronique ; Ablation thermiqueAvec, d’une part, une population vieillissante plus nombreuse, etd’autre part, une préoccupation globalement plus marquée despatients pour leur santé, la demande de prise en charge des affec-tions veineuses chroniques du sujet âgé est devenue plus fréquente.Dans la littérature, les études cliniques sur l’ablation thermique(AT) des veines saphènes limitent le recrutement à une populationâgée de 18 à 75 ans, ou bien, en l’absence de limitation d’âge supé-rieur, ne fournissent pas de données spécifiques sur la tranche depopulation de plus de 75 ans.Les données cliniques et les modalités pratiques sont-elles diffé-rentes pour cette population dite « âgée » ?C’est ce que la Société francaise de Phlébologie (SFP) avec la col-laboration de la Société suisse de Phlébologie (SSP) et du GroupeVEINES de la Société francaise de Médecine Vasculaire (SFMV) atenté de déterminer par un recueil multicentrique et prospectifde données : l’étude EVTA (Elderly Veins Thermal Ablation).Objectifs.— L’objectif principal est d’évaluer les modalités pra-tiques de réalisation de l’ablation thermique (AT) des veinessaphènes, pour une population âgée de 75 ans ou plus.Objectifs secondaires : évaluer les données cliniques concernantcette population étudiée ; évaluer les effets secondaires et latolérance de l’AT ; évaluer les résultats d’efficacité à courtterme (trois mois) ; comparer les données recueillies avec cellesd’un groupe témoin de patients âgés de moins de 75 ans ; éva-luer la proportion d’actes réalisés chez le sujet âgé de 75 anset plus par rapport aux actes réalisés chez le sujet de moinsde 75 ans.Patients et méthodes.— Les patients, âgés de 75 ans ou plus, pré-sentant une insuffisance de grande veine saphène (GVS) ou de petiteveine saphène (PVS), classés C2 à C6 selon la classification cliniqueCEAP, et bénéficiant d’un traitement par AT ont été inclus, de faconconsécutive. La période d’inclusion s’est déroulée du 01 septembre2011 au 01 avril 2012, avec une date de fin d’étude au 15.07.2012,afin d’obtenir le recul de trois mois pour les derniers patients inclus.Les données étaient entrées dans des tableaux Excel (deux tableauxpar centre : un tableau dédié à la GVS et un tableau dédié à la PVS).Les données recueillies comportaient :— données générales, classe CEAP, IMC, maladies intercurrentes lis-tées ;— données descriptives de la veine traitée (type de veine saphène,longueur traitée, diamètre) ;— caractéristiques techniques du matériel utilisé ;— données du traitement appliqué ;— traitements associés (phlébectomie, sclérothérapie ; compressionélastique, HBPM. . .) ;— effets secondaires ;— tolérance : évaluation de la douleur durant la procédure (si anes-thésie locale par tumescence) et dans les dix jours suivants ;consommation d’antalgiques ;— données écho-Doppler sur l’efficacité à court terme (trois mois) ;— score de satisfaction du patient à trois mois.Parallèlement et sur la même durée d’inclusion, les données despatients de moins de 75 ans ont été également recueillies, de faconconsécutive, selon les mêmes critères.

Résultats.— Seront disponibles lors du congrès.Conclusion.— Les résultats de cette étude devraient permettre demieux appréhender les spécificités cliniques de cette tranche depopulation des 75 ans et plus, candidate à l’AT de veines saphènes,

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t d’évaluer les modalités, la faisabilité et la tolérance de cetteouvelle méthode thérapeutique, pour cette population.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.025

ession Ultrasons (09h45-10h45)

V9ngioplasties guidées par écho-Doppler. Pichot a,∗, C. Sessa b, C. Seinturier a

Service de médecine, CHU de Grenoble, FranceService de chirurgie vasculaire, CHU de Grenoble, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Angioplastie ; Echo-Doppler’écho-Doppler (ED) étant l’examen de référence pour le diagnostices maladies veineuses superficielles, l’échographie s’est impo-ée naturellement comme la technique de choix pour le guidagees traitements endoveineux chimiques et thermiques qui s’y rap-ortent.vec la mise à disposition de systèmes échographiques transpor-ables, la technologie écho-Doppler est devenue plus facilementccessible dans les blocs opératoires et les salles de radiologie.arallèlement, les progrès en termes de qualité d’imagerie ultra-onore, ont rendu possible les gestes d’angioplastie écho-guidéeans tous les cas où l’ED permet une visualisation suffisante duaisseau à traiter. Les angioplasties écho-guidées (AEG) sont appli-ables aux vaisseaux superficiels comme les artères des membresnférieurs et les artères carotides, et surtout aux fistules artério-eineuses d’hémodialyse. L’ED permet de guider l’ensemble de larocédure d’angioplastie avec ou sans stenting. Les avantages de’AEG par rapport à une angioplastie classique, guidée radiologi-uement, sont : l’absence d’injection d’iode, l’absence de toutexposition du patient et de l’équipe médicale aux rayons X, et laossibilité d’analyser le résultat morphologique et hémodynamiquee l’angioplastie en temps réel et en continu, pendant et au décourse la procédure, qui, en outre, se révèle aussi bien souvent, plusimple, plus rapide, et potentiellement plus économique.éanmoins, la technique d’AEG nécessite d’être réalisée à quatreains. Pour être conduite dans de bonnes conditions de sécurité

t d’efficacité, elle requiert un apprentissage spécifique, qui viseotamment à se familiariser avec l’aspect échographique du maté-iel d’angioplastie et à reconnaître les éventuelles complicationsdissections, hématomes, etc. . .). Les limites de l’AEG sont celles de’échographie vasculaire qui, contrairement aux techniques radiolo-iques, ne permet qu’une visualisation segmentaire des vaisseaux.e ce fait, l’AEG, particulièrement indiquée chez les patients insuf-sants rénaux, doit être réservée à des applications bien définiesour lesquelles on peut être sûr que l’échographie sera d’un apportiagnostique suffisant.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.026

V10’avenir des ultrasons en médecine vasculaire ou’ultrasonographie de l’extrême. Dauzat a, A. Perez-Martin a, I. Schuster-Beck a,b, G. Boge a,b,. Dirienzo a, J.-P. Laroche b

Service d’exploration et médecine vasculaire, CHU de Nîmes,lace du Pr Robert-Debré, 30029 Nîmes cedex 9, FranceService de médecine interne et médecine vasculaire, CHU de

ontpellier, Hôpital St-Eloi, 80, avenue Augustin-Fliche, 34295ontpellier cedex 5, France

ots clés : Ultrasonographie ; Technologie

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