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ORGANISATION

HOSPITALIERE

(Politique & Innovations

hospitalières

Pourquoi la reforme

❖ Difficultés à satisfaire la population et le personnel

hospitalier

❖ Hôpitaux peu fréquentés par les usagers

❖ Absence de responsabilisation des usagers

❖ Absence de souplesse dans la Gestion

❖ Dérives qui ont eu pour conséquence le

dysfonctionnement de l'hôpital

Rappel historique

A l’instar de la France, la plupart des pays

francophones subsahariens ont entamé une

profonde réflexion à la fin des années 90 sur

leur système de santé pour enfin trouver les

voies et moyens de le rendre performant ;

cette réflexion a abouti sur une volonté de

procéder à une réforme du système

hospitalier.

Rappel historique (bis)

Pour faire face à ce besoin de soins de qualité et

permettre à ses structures hospitalières de pouvoir

répondre à la demande d’une population de plus en

plus exigeante en termes de soins spécialisés avec la

résurgence des maladies chroniques dites « maladies à

soin couteux », le Sénégal a entamé un ambitieux

projet de réforme du fonctionnement de ses hôpitaux

Rappel historique (ter)

L'objectif visé est de conduire à une transformation

radicale des méthodes de gestion des hôpitaux, afin

d'améliorer leurs performances et la qualité des

services et des soins qu’ils dispensent ;

cette dite réforme devait permettre à tout individu,

quelle que soit sa condition sociale, de bénéficier de

soins de qualité, dans le cadre d’établissements

publics de santé à la gestion autonome et au sein

desquels la notion de performance se substituerait à

la logique administrative

CADRE

REGLEMENTAIRE

La Réforme Hospitalière, adoptée par

l’Assemblée Nationale le 12 février 1998,

est consacrée par deux lois

fondamentales et complémentaires à

savoir :

La loi 98-08 du 02 mars 1998

• portant réforme hospitalière.

• modifiée par la loi 2015 – 12 du 03 juillet 2015 intégrant le CHSCT, et les UFR, la CCE dans les EPSNH, la carte sanitaire….

relative à la création, à

l’organisation et au fonctionnement

des établissements publics de santé

(EPS).

La loi 98-12 du 02 mars 1998

Ces deux lois sont complétées

PAR DEUX DECRETS

D’APPLICATION

Le décret 98-701 du 26 août

1998

Relatif à l’organisation des établissements publics de santé hospitaliers.

Le décret 98-702 du 26 août

1998

Portant organisation administrative et financière des établissements publics de santé.

Rappel des objectifs de la

réforme hospitalière

- Amélioration de la qualité des

services

- Renforcement des capacités

de gestion

Rappel des objectifs de la

réforme hospitalière

Ces objectifs contribuent à

améliorer:

- l’accès des populations à des

services de qualité

- la maîtrise des charges financières et

le recouvrement des coûts

Innovations

La réforme hospitalière est marquée par

des innovations majeures relatives à:

- l’accès aux soins,

- l’organisation interne des EPS,

- aux droits des usagers,

- l’exercice de la tutelle

Innovations

- à la qualités des services,

- aux relations avec les partenaires,

- au financement

Accès au soins

Adoption d’une tarification

modulable tenant compte des

spécificités régionales et des

conditions sociales des malades

Prise en charge des cas d’urgence

sans préalable

Droits des usagers

Adoption de la charte du malade

Représentation des usagers dans les

Conseils d’administration des EPS

Système d’information

médicalisé

Mise en place d’un système

d’information médicalisé(SIM) pour

une plus grande connaissance de

l’activité et des coûts

Carte hospitalière (composante

de la carte sanitaire)

Détermine les zones de couverture des

hôpitaux

Etablit pour chaque zone, la nature et

l’importance des installations et des

activités de soins nécessaires pour

répondre aux besoins des populations

CHANGEMENTS MARQUANTS

- Vision stratégique consacrée par

les projets d’établissement

- Logique d’entreprise à la pratique

des nouveaux outils de gestion

Projet d’établissement

Instaure une dynamique nouvelle

caractérisée par une vision

stratégique

Mobilise et réunit les acteurs internes

autour d’objectifs communs

Garantit un financement sur la base

d’objectifs négociés avec l’Etat

et/ou le privé

Relation avec les Institutions de

formation

Possibilités de passation de

conventions avec la Faculté de

Médecine , de Pharmacie et

d’odontostomatologie, les écoles

publiques ou privées de formation

(Conventions hospitalo-universitaires)

Démarche qualité

Elaboration d’une politique

nationale qualité

Mise en place de chantiers qualité

dans les EPS

Adoption de démarches et

stratégies innovantes

Financement

Octroi de subvention

d’exploitation et

d’investissement

Allocation de fonds de

dotation des Collectivités

locales

Contrats de performance/Contrats

pluriannuels d’objectifs et de

moyens

Ils s’inscrivent dans le cadre général de la politique de contractualisation définie par le Ministère chargé de la Santé

Ils contribuent à la réalisation des objectifs de la réforme hospitalière

Ils favorisent une gestion participative au sein des EPS

Ils constituent un bon moyen de plaidoyer pour le financement des EPS auprès des bailleurs

Gouvernance

Création de nouveaux organes

Conseil d’administration,

Commission Médicale d’Etablissement

Comité Technique d’Etablissement

Nouveaux services (CSSI, CG, AI)

Gouvernance

Mise en place de manuels de

procédures procédures et d’outils de

gestion

Elaboration de budgets, d’états

financier, de rapports d’activités, de

suivi budgétaire et de gestion

▪ un manuel d’organisation des hôpitaux

▪ un manuel de contrôle de gestion des hôpitaux

▪ un manuel de procédures administratives, financières

et comptables

▪ un manuel de procédures de ressources humaines

▪ des outils de gestion des ressources humaines

▪ un plan comptable hospitalier

Organisation et Contrôle

FIN de la 1ère partie

Les constats actuels :

la réforme « au milieu

du gué » (2008 – 2015)

Rappel des objectifs de la réforme

▪ procéder à une restructuration du système hospitalier

▪ pas de désengagement de l’Etat et encore moins la

privatisation de la santé

▪ hôpital assure une mission de service public, veiller à

ce que tout citoyen puisse accéder à certains

services essentiels .

Une réforme critiquée sur la méthode:

▪ une « usine à gaz », plaquée sur la réalité de terrain

▪ une démarche complexe lancée en une seule fois

dans tous les établissements sans réelle définition de

priorité

▪ une absence d'étapes bien balisées dans la

conduite du projet à court et moyen terme

▪ un manque de données chiffrées précises: activité

hospitalière, répartition des patients selon leur

capacité financière, coût de l'hospitalisation et des

actes...

Une réforme critiquée sur son pilotage:

une absence d'autorité clairement identifiée pour

assurer le pilotage national

une insuffisance d'accompagnement et

d'encadrement dans la mise en place des projets

d'établissement (PE)

un engagement inégal des différents acteurs: CA,

CME, CTE, directeur, chef de service ...

une absence de lettre de mission des directeurs

Une réforme critiquée sur son pilotage:

un manque d'évaluation nationale quantifiée et

chiffrée du dispositif ...

... et surtout une absence de contrôle et de

sanction en cas de non atteinte des résultats

Une réforme critiquée sur sa mise en

œuvre:

▪ une absence de priorité au sein de chaque EPS et au

niveau national dans la rédaction des PE

▪ des PE parfois rédigés par des cabinets de conseil sans

réelle implication des intervenants de l' EPS

▪ des projets médicaux nouveaux conduisant seulement

à des demandes de moyens peu réalistes

▪ un décalage majeur entre coût évalué des PE et

budget constaté des EPS

Une réforme critiquée sur sa mise en

œuvre:

une absence ou un retard des PE voire un rejet

dans certains établissements universitaires

des créations de postes de personnels contractuels

peu qualifiés à durée indéterminée hérités en partie

des comités de santé et peu adaptés aux besoins

hospitaliers

une agitation sociale liée à l'hétérogénéité des

statuts des personnels des EPS.

Une réforme qui a permis des avancées

réelles dans la réponse à la demande

de soins

des taux de fréquentation des hôpitaux améliorés

le maintien d'un accès de l'ensemble de la

population quelles que soient ses ressources

le développement d'une offre de soins hospitaliers

et du niveau d'équipement médical

Une réforme qui a permis des avancées

réelles au niveau institutionnel

la mise en place d'instances internes :

CA, CME, CCE, CTE qui

▪ traduisent une réalité de l'établissement

▪ permettent un dialogue interne et une

formalisation des problèmes

Une réforme qui a permis des avancées

réelles au niveau institutionnel

la prise de conscience progressive d'un intérêt

collectif à agir

l'apprentissage d'une démarche participative

l'association des usagers aux réflexions sur les projets

Une réforme qui a permis des avancées

réelles au niveau de la gestion

▪une augmentation substantielle des subventions de

l’état aux EPS

▪ la mise en place d'outils comptables et de gestion

harmonisés suivis régulièrement

▪une formation des acteurs médicaux et non

médicaux sur le plan managérial

Une réforme qui a permis des avancées

réelles au niveau de la gestion

une meilleure lisibilité dans les comptes des EPS et

un accroissement significatif des recettes internes

le recrutement de cadres de gestion formés pour

des postes stratégiques

la prise de conscience de l'intérêt de la mise en

place d’une démarche qualité

Des démarches d'évaluation existantes:

la « concertation nationale sur le système

hospitalier » 2006 :

Un travail majeur encore peu utilisé.

Les directives du CIM de Mai 2008:

Un travail peu exploité

Revue documentaire des évaluations de la

réforme 2010:

Un travail qui reste à être finalisé

Analyse :

comment expliquer cette situation ?

Un cadre juridique et réglementaire

perfectible

une planification sanitaire inappliquée

une absence de cadre d'orientation pour la politique

hospitalière

une insuffisance de définition des missions et un

manque d'articulation des établissements en échelons

du système hospitalier

une insuffisante prise en compte du caractère

universitaire de certains EPS

des conséquences financières lourdes du décret 98

702 sur le recrutement de personnels contractuels

Analyse :

comment expliquer cette situation ?

Un cadre juridique et réglementaire

perfectible

Une insuffisance de la définition des missions et des

moyens d'actions de la DES

une insuffisance dans la mise en œuvre de la caisse

unique notamment dans les CHU où l’activité privée

se fait de façon opaque et échappe totalement à la

comptabilité de l’EPS.

Analyse :

comment expliquer cette situation ?

La dispersion des initiatives et

l'insuffisance des outils

l'absence de connaissance des coûts réels de

l'activité hospitalière (hospitalisation,

consultations, actes diagnostiques et

thérapeutiques)

le lancement et la validation de projets

médicaux coûteux et non évalués dans leur

pertinence en termes coût bénéfice sans

articulation intra et inter EPS

Analyse :

comment expliquer cette situation ?

La dispersion des initiatives et

l'insuffisance des outils

des subventions aux EPS

attribuées de façon automatique sans

évaluation et sans contrat d’objectif

sans lien avec la réalité des dépenses

hospitalières

Analyse :

comment expliquer cette situation ?

La faiblesse de la culture de projet

des PE disproportionnés, irréalistes par rapport aux réalités de

terrain et peu priorisés

une résistance très forte de nombreux acteurs au changement et

une hostilité du corps médical, notamment universitaire

L'autonomie introduite par la réforme souvent confondue avec une liberté totale d'action

Une situation très inégale entre les

EPS de Dakar et ceux des autres régions:

Une distribution très inégale de l’endettement :

2 EPS de Dakar représentent 42 % de

l’endettement entre 2006 et 2010

5 EPS de Dakar représentent 62 % de

l’endettement entre 2006 et 2010

12 EPS régionaux représentent 38 % de

l’endettement entre 2006 et 2010

Perspectives

▪ Textes complémentaires à prendre

▪ Lettre de mission du directeur,

▪ Classification des EPS en fonction de la

taille et du poids

▪ Normes et standards à définir pour les

EPS

▪ Projet de poste de directeur adjoint

Perspectives

▪ Identification de Pôles de compétence

inter-régionaux et SROS,

▪ Fonction publique hospitalière avec statut

commun du personnel hospitalier

▪ Document de politique nationale

hospitalière et plan de développement du

système hospitalier

Fin de la 2éme partie

II- LES CHANGEMENTS

Changements opérés

oL’adoption de la loi n°

2015-12 du 03 juillet 2015,

modifiant la loi n° 98-08 du

02 mars 1998 portant

réforme hospitalière

CHANGEMENTS

L’élargissement du champ d’application des conventions hospitalo-

universitaires: articles 13 à 15 ;

Article 13.- Les établissements publics de santé hospitaliers participent à la

formation initiale et continue dispensée aux différentes professions de santé

notamment en abritant des stages et en offrant un encadrement.

Les établissements publics de santé hospitaliers sont habilités, pour tout ou partie

de leurs services cliniques et médico-techniques, à passer une convention avec les

institutions publiques ou privées de formation, d’enseignement et de recherche en

sciences de la santé, selon des modalités fixées par décret ».

CHANGEMENTS

Article 14.- Les conventions hospitalo-universitaires passées entre les

établissements publics de santé d’une part et les institutions publiques ou

privées de formation, d’enseignement et de recherche en sciences de la

santé d’autre part, précisent notamment les droits et les obligations des

enseignants qui interviennent dans les hôpitaux. Elles déterminent

l’organisation de leurs fonctions, leurs responsabilités et leurs conditions de

travail selon les clauses d’une convention cadre fixée par arrêté conjoint du

Ministre chargé de la santé et du Ministre chargé de l’enseignement

supérieur ».

CHANGEMENTS

« Article 15.- Il est créé des comités de coordination hospitalo-

universitaire où siègent des représentants des établissements publics

de santé ayant signé une convention avec les institutions publiques

ou privées de formation, d’enseignement et de recherche en sciences

de la santé, des représentants de ces mêmes institutions, des

représentants du ministère chargé de l’enseignement supérieur et des

représentants du ministère chargé de la santé.

La composition, l’organisation et le fonctionnement de ces comités de

coordination hospitalo-universitaires sont fixés par arrêté conjoint du

Ministre chargé de la santé et du Ministre chargé de l’enseignement

supérieur ».

CHANGEMENTS

❖ Le mode d’établissement de la carte sanitaire par décret: article 18 ;

« Article 18.- La carte sanitaire a pour objet de prévoir et de susciter les

évolutions nécessaires de l’offre de soins en vue de satisfaire de manière optimale

la demande de santé. Elle détermine également de façon globale, sans distinguer

le secteur public et le secteur privé, les structures et les équipements nécessaires à

la prise en charge des soins, ainsi que leur localisation.

La carte sanitaire est établie sur la base des données démographiques,

épidémiologiques et des progrès des techniques médicales, après une analyse

quantitative et qualitative de l’offre de soins existante.

La carte sanitaire est actualisée au moins tous les cinq ans. Elle est fixée par

décret ».

CHANGEMENTS

❖ Un meilleur encadrement du retrait ou de la suspension de l’autorisation d’exploitation

accordée aux établissements hospitaliers privés: article 21 ;

« Article 21.- L’autorisation d’exploitation est donnée au vu des conclusions positives d’une

visite de conformité dont les modalités sont fixées par arrêté du ministère chargé de la santé.

L’autorisation est donnée à une personne physique ou à une personne morale de droit privé.

Cette autorisation ne peut être cédée.

L’établissement autorisé est assujetti à des contrôles périodiques des activités de soins, des

installations et des équipements. Il est tenu de fournir les éléments nécessaires au système

national d’information sanitaire et social.

En cas de déficience et d’anomalie constatées, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté

dûment motivé, procéder à la suspension ou au retrait de l’autorisation accordée ».

CHANGEMENTS

❖ La régularisation de l’existence des Commissions Consultatives

d’Etablissement (CCE) dans les EPS non hospitaliers: article 24 ;

Article 24.- Il est institué une Commission Médicale d’Etablissement

(CME) dans chaque établissement hospitalier et une Commission

Consultative d’Etablissement (CCE) dans chaque établissement public de

santé non hospitalier.

L’organisation et le fonctionnement de ces commissions sont fixés par

décret ».

CHANGEMENTS

❖ La création du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de

Travail (CHSCT) dans les EPS, article 25 ;

Article 25.- Il est institué dans chaque établissement hospitalier ou non

hospitalier :

- un Comité Technique d’Etablissement (CTE) ;

- un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT).

L’organisation et le fonctionnement de ces comités sont fixés par décret ».

CHANGEMENTS

❖ La fixation des modalités de nomination des chefs des services

médicaux, chirurgicaux et médicaux techniques par décret ;

Article 29.-Les services médicaux, chirurgicaux et médico-techniques

des établissements publics de santé sont placés sous la responsabilité

d’un médecin, d’un biologiste, d’un odontologiste ou d’un pharmacien

hospitalier qui prend le titre de chef de service.

Les modalités de nomination des chefs des services médicaux,

chirurgicaux et médico-techniques des établissements publics de santé

sont fixées par décret».

CHANGEMENTS

Changements opérés

o La signature du décret n° 2016-404 du 6 avril 2016 portant statut du personnel des établissements publics de santé

CHANGEMENTS

Changements opérés

o L’adoption de la loi n° 2016-28 du 19 août 2016, modifiant la loi n° 98-12 du 02 mars 1998 relative à la création, à l’organisation et au fonctionnement des EPS

CHANGEMENTS

Article 4.- Le conseil d’administration des établissements

publics de santé comprend au plus douze (12) membres.

La présidence du conseil d’administration des établissements

publics de santé de premier et de second niveaux est assurée

par le Président du conseil départemental.

Dans le département dont le périmètre correspond à celui de

la ville la présidence du conseil d’administration des

établissements publics de santé de premier et de second

niveaux est assurée par le Maire de ville exerçant les

compétences du Président de conseil départemental.

CHANGEMENTS

Toutefois, lorsque le périmètre du département

ne correspond pas au territoire de ville, elle est

assurée par :

- le maire de la ville, si l’établissement public de

santé se trouve sur le territoire de la ville ;

- le président du conseil départemental, si

l’établissement public de santé se trouve en

dehors du territoire de la ville.

CHANGEMENTS

La présidence des conseils d’administration des

établissements publics de santé de troisième niveau

est assurée par une personnalité qualifiée nommée

par décret sur proposition du Ministre chargé de la

Santé.

La rémunération du Président du conseil

d’administration et les indemnités de session des

administrateurs des établissements publics de santé

(EPS) sont fixés par décret ».

CHANGEMENTS

«Article 6.- En cas d’irrégularité ou de carence, leconseil d’administration peut être suspendu ou dissoutpar décret.

Pour ce qui concerne les établissements créés par ledépartement ou la commune, la suspension ou ladissolution est prononcée par délibération du conseildépartemental ou du conseil municipal.

La décision de suspension ou de dissolution désigne unconseil d’administration provisoire pour une duréemaximale de six mois. Au terme de ce délai unnouveau conseil d’administration est constitué».

CHANGEMENTS

Article 7.- Les directeurs des établissements publics desanté sont des agents de l’Etat de la hiérarchie A ouassimilés. Ils sont nommés par décret, sur proposition duMinistre chargé de la Santé.

En cas de faute grave ou de mauvaise gestion, ils peuventêtre révoqués à tout moment sans préjudice des poursuitespénales ou disciplinaires.

La rémunération et la liste des avantages et indemnitésdes directeurs des établissements publics de santé sontfixées par décret».

CHANGEMENTS

«Article 13.- Un agent comptable assure notamment lerèglement des dépenses, le recouvrement des recettes, ainsique la confection des états financiers de l’établissement publicde santé.

Il transmet le compte de gestion et les états financiersapprouvés par le Conseil d’administration à la Cour descomptes dans un délai de six (06) mois après la fin del’exercice budgétaire.

L’agent comptable est nommé par arrêté du Ministre chargédes Finances sur proposition du Directeur général chargé de laComptabilité publique. Il est placé sous l’autorité du Directeurde l’établissement public de santé d’affectation».

CHANGEMENTS

Changements attendus

➢Révision du décret n°98-701 du 26 août 1998 pour:

❖prévoir la nomination des chefs de servicemédico-techniques ;

❖Déterminer la composition et les attributions duCHSCT.

CHANGEMENTS

Changements attendus

➢Révision du décret n° 98-702 pour entre autresprévoir de :

❖faire nommer le PCA par décret et les autresadministrateurs par arrêté ;

❖Créer un poste de Directeur adjoint.

CHANGEMENTS

Changements attendus❖Le décret relatif à la rémunération et

aux avantages des Directeurs d’EPS ;

❖Le décret fixant la rémunération duPrésident du conseil d’administration etles indemnités de session desadministrateurs des établissementspublics de santé ;

CHANGEMENTS

Changements attendus❖Le décret portant régime

financier spécifique aux EPS ;

❖L’élaboration d’un règlement intérieur par chaque EPS.

PCA

EPS3

(Tous les EPS 3 sans exception)

Personnalitéqualifiée

EPS 2 ET

EPS1

Président du Conseil

Départemental

Roi Baudouin

de

Guédiawaye

Youssou

Mbargane

Diop de

Rufisque

Institut

d’Hygiène

Sociale

Maire de la

Ville

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