P054 Influence de l’âge sur le statut nutritionnel des patients traités par chimiothérapie pour...

Preview:

Citation preview

S72 Nutrition clinique et métabolisme 21 (2007) S47–S81

Conclusions. – Le poids, corrélé à la MMS, est le paramètre leplus pertinent à surveiller après chirurgie carcinologique desVADS. La MMS diminue, contrairement à la MG, au cours du trai-tement adjuvant. Le poids, après 6 mois de renutrition, ne revientpas à sa valeur habituelle. Il reste diminué de 9þ%.

P053Impact de la chimiothérapie sur le statut nutritionnel et laqualité de vie au cours du traitement pour cancer du seinR.þBahledaa, E.þTournayb, C.þWidakowicha, A.þReyb, F.þAndréa,G.þNitenbergc, B.þRaynardc, S.þAntounc

aMédecine, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France bBio Statistique, Institut Gustave Roussy, Villejuif, FrancecCLAN, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France

Introduction et but de l’étude. – La chimiothérapie est souventincriminée dans la dénutrition du cancer soit par son rôle propre soitpar le biais de la toxicité digestive quelle induit. Le but de cetteétude est d’analyser les conséquences d’un traitement cytotoxiquesur le statut nutritionnel et sur la qualité de vie (QdV), et de déter-miner le paramètre le plus pertinent pour surveiller l’évolution dustatut nutritionnel.

Matériel et méthodes. – Étude prospective, sur 40 patientes trai-tées par chimiothérapie en adjuvant pour un cancer du sein. Lesparamètres sont recueillis avant chaque cureþ: poids (Pds), Indice demasse corporelle (IMC), Indice d’Ottery (PG-SGA), CRP, Albumi-némie (Alb), Transthyrétine (TTR), composants de l’organismemesurés par impédancemétrie (Bodystat Quadscan 4000), QdVmesurée par le questionnaire européen QLQ-C30.

Résultats. – Âge médian 52þans (extrþ: 28-71), IMC initialmédian (kg/m2)þ: 24,1 (extrþ: 17,7-41,8). Il n’existe aucune modifi-cation, au fur et à mesures des cures, des paramètres nutritionnelsque ce soit l’IMC, l’Alb, ou bien la TTR. Les valeurs de la massemaigre sèche (MMS) et de la masse grasse (MG) restent stables aucours des cures. Seule l’évaluation par le PG-SGA montre uneaggravation. En cumulant l’ensemble des cures, 37þ%, 13þ%, 11þ%et 3þ% des patientes ont une toxicité grade 2-3 respectivement pourles nausées, la mucite, les vomissements, et la diarrhée. Plus le nom-bre de cures augmente plus l’appétit est perturbé (p=0,02). Onobserve une baisse du score global de QdV au fur et à mesure descures. Le nombre de cures a un impact négatif, statistiquementcorrélé à la fatigue (p<0,0001), ainsi qu’aux performances physi-ques (p=0,0004). L’analyse ajustée en fonction du temps permet deconclure que seul le PG-SGA, parmi toutes les variables nutrition-nelles, est significativement corrélé à l’évolution du score global deQdV (p=0,03).

Conclusions. – Dans le cas particulier de la chimiothérapie adju-vante du cancer du sein, malgré l’anorexie et les nausées (1/3 patien-tes), l’évaluation du statut nutritionnel ne montre pas demodification de la MMS et de la MG. Par contre le risque nutrition-nel, évalué par le score PG-SGA et corrélé à l’altération des paramè-tres de QdV, s’aggrave. Ceci illustre bien la différence entre les 2notions, souvent confondues entres elles, de risque nutrtionnel etd’évaluation du statut nutritonnel.

P054Influence de l’âge sur le statut nutritionnel des patients traitéspar chimiothérapie pour cancer colique et rectalW.þYounesa, A.þReyb, M.þDucreuxc, M.þMerada, G.þNitenbergd,B.þRaynardd, S.þAntound

aAmbulatoire, Institut Gustave Roussy, Villejuif, FrancebBio Statistique, Institut Gustave Roussy, Villejuif, FrancecMédecine, Institut Gustave Roussy, Villejuif, FrancedCLAN, Institut Gustave Roussy, Villejuif, France

Introduction et but de l’étude. – Chez le sujet âgé traité pourcancer colique (CC) et rectal (CR)þ: 2 ensembles de facteurs vontparticiper à la perte pondéraleþ: ceux liés à la pathologie cancéreuseet ceux liés à l’âge. L’objectif est d’étudier l’évolution du poids desCC et CR, en fonction de l’âge et des différentes prises en charge(chirurgie, chimiothérapie).

Matériel et méthodes. – Les dossiers des patients, ont été rétros-pectivement analysés. Les poids retenus sont, pour le poids initialþ:celui de la consultation d’anesthésie si chirurgie et celui d’avant lecycle si chimiothérapie. Le poids final est celui retrouvé lors de laconsultation de chirurgie faite à distance (1 mois environ) ou biencelui mesurée à la fin des cycles de chimiothérapie.

Résultats. – 154 dossiers sont analysés (52þ% H)þ; 84 pour un CC,70 pour un CR. L’âge moyen est de 60þans, la médiane de 59þans (extrê-mesþ: 21-87), 63,0þ% ont un âge<65þans (groupe GC) et 37,0þ% ont65þans et plus (groupe GA). Lors de la prise en charge, seulement 4/79patients du GC ont un IMC<18,5 et 5/41 du GA un IMC <21. Aucunedifférence statistiquement significative n’est retrouvée, en comparantl’IMC moyen (kg/m2) au début du traitement. Il est deþ: 25,5±4,8, pourle GC vs 24,5±3,5 pour le GA. Leþ% de la perte de poids par rapport aupoids initial est différent en fonction de l’âge, du type de cancer et dutraitement. Pour le CR opéré, il est de 2,8þ% (GC) vs 3,3þ% (GA). Pourle CR traité par chimiothérapie, il est de 0,3þ% (GC) vs 3,3þ% (GA).Pour le CC opéré, il est de 1,0þ% (GC) vs 1,2þ% (GA). Pour le CC traitépar chimiothérapie, il est de 0,2þ% (GC) vs 5,3þ% (GA) (seule diffé-rence statistiquement significative p<0,03).

Conclusions. – Les patients, suivis pour CC et CR, sont peudénutris au tout début de la prise en charge. Le traitement du CR apeu de conséquence sur la perte de poids (PP) quelque soit l’âge (PPde 2,0þ%), contrairement au CC où la chimiothérapie entraîne unePP de 5,3þ% seulement chez les sujets âgés.

NUTRITION À DOMICILE

P055Détermination des valeurs usuelles de la vitamine E dans lapopulation de ConstantineS.þHammaa, M.þBenlatrecheb, N.þAbadia, C.þBenlatrechea

aBiochimie, Biologie et génétique moléculaire, Faculté de Méde-cine, Université Mentouri, Constantine, Algérie bBiologie et génétique moléculaire, Université Mentouri, Constan-

tine, Algérie

Introduction et but de l’étude. – La vitamine E est l’antioxydantliposoluble majeur des lipides, elle est transportée essentiellementpar les lipoprotéines de basse densité (LDL), qu’elle protège contre

06_Communications_affichees.fm Page 72 Vendredi, 16. novembre 2007 1:44 13

Recommended