PAYSAN BRETON SEMAINE DU 21 AU 27 JUILLET 2017 … · les mêmes modes de communica-tion »,...

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13MAGAZINEPAYSAN BRETON SEMAINE DU 21 AU 27 JUILLET 2017

La communication est un sujetqui intéresse de plus en plusles éleveurs. En particulier les

réseaux sociaux offrent des possibi-lités multiples, utilisées largementpar les associations anti-viande poury déverser leur « propagande ». À laprofession agricole, désormais deprendre la parole, afin d’éviter cesmono-discours et ainsi permettreaux internautes de faire la part deschoses. Dans ce contexte, une ving-taine d’éleveurs de porcs du groupejeunes de Triskalia s’est retrouvée finjuin pour échanger sur le thème« Communiquer positivement sur lemétier d’éleveur de porcs ». Pour Da-vid Le Marec, responsable porc surle Finistère et organisateur de la ren-contre, « cette réunion a pour objectifde donner quelques billes aux éle-veurs pour mieux parler de leur métier et ainsi encadrer cette désin-formation permanente sur les ré-seaux ».

Une évolution nécessairede la communication

La rencontre a débuté par l’interven-tion d’Émilie Charpentier, responsa-ble communication à l’Union desgroupements (UGPVB). Elle a fait unrappel des actions de communica-tion de la filière porcine bretonne aucours des 5 dernières années, en évo-quant notamment le succès de la Pig

Parade en 2015 à Paris ou encore lesactions en partenariat avec le milieuartistique (statues de cochonspeintes par des artistes). « Cepen-dant, insiste-t-elle, face aux actionsrépétées des groupes anti-viande,que ce soit dans la rue ou sur les ré-seaux sociaux, la filière porcine doitchanger de braquet dans sa façon decommuniquer, notamment auprèsdu grand public. Les associationsanti-viande disposent de plus en plusde salariés et sont très actives sur lesréseaux sociaux. Pour toucher legrand public et communiquer posi-tivement sur le métier d’éleveur deporcs, le meilleur moyen est d’utiliserles mêmes modes de communica-tion », conseille la spécialiste.

Les éleveurs déjà présentssur le web

De nombreux exemples d’utilisationdes réseaux sociaux par les agricul-teurs ont été présentés par Sylvie Ker-

CommunicationL’usage des réseauxsociaux se démocratisedans le monde agricole.Triskalia y contribue eninitiant de jeunesproducteurs de porcs àpromouvoir leur métieret faire acte de présencesur la toile.

Sylvien Kerrien, ingénieur service web à Triskalia, a étayé sa présentation par de nombreux exemples d’utilisations des réseaux sociaux.

La réunion rassemblait des jeunes éleveurs de porcs des 4 départements bretons.

GROUPEMENT PORC TRISKALIA :LES JEUNES PRÊTS À « LIKER »

rien, en charge du web à Triskalia,pour donner des idées aux jeunesprésents, mais aussi pour présenterles façons positives de communiquer,les thèmes abordés ou encore les dif-férents tons utilisés : humoristique,émotionnel… Pour elle, « utiliser lesréseaux sociaux est un moyen de dia-loguer avec les consommateurs et les

Triskalia sur lesréseaux sociaux

Vous êtes présent sur les réseauxsociaux ?Rejoignez Triskalia sur Facebook(facebook.com/triskalia) et n’hé-sitez pas à « liker » les actus quivous plaisent !Vous pouvez également suivre lacoopérative sur Twitter (@Triska-liaCoop), Viadeo, Youtube, Linke-din...

C’est quoi les “réseaux sociaux” ?

Ce qui définit un réseau social au-jourd’hui, c’est la possibilité de créerun profil sur internet, d’y mettre unminimum d’informations, de se créerun réseau, à savoir soit des abonnés,soit des amis…Voici les 3 principaux réseaux ac-tuellement :

• C’est le ré-seau de l’ac-

tualité, très facile d’utilisation. Il per-met de partager des messages, pho-tos, vidéos… Le contenu peut êtredécalé ou sérieux, c’est très varié. Oncible avant tout le grand public. EnFrance, 33 millions d’utilisateurs.

• C’est le réseau de l’instantanéité. Ilpermet de par-tager des pu-blications de

140 caractères maximum. C’est sé-rieux, on cible surtout les leadersd’opinion. En France, 16 millionsd’utilisateurs.

• C’est un réseau departage de photoset vidéos, très uti-lisé par les jeunes.En France, 15,7 mil-lions d’utilisateurs.

concitoyens. Mais, pour se faire com-prendre, il faut expliquer le plus sim-plement possible ce que l’on fait etpourquoi on le fait. » Pour étayer sespropos, la webmaster présente desexemples glanés sur la toile. « Il y ade très belles initiatives », avoue Syl-vie Kerrien, comme cette photo pos-

tée sur twitter montrant de jolis por-celets endormis, ou cette copie d’ar-ticle parue dans un journal relatantune porte ouverte chez un éleveur.

Inspirés et prêtsà communiquer

Sylvie Kerrien donne quelques as-tuces pour bien démarrer sur les ré-seaux : « Utilisez des photos accom-pagnées de messages ou des vidéoscourtes, postez régulièrement, soyezbrefs et pesez vos mots… » Desconseils bien assimilés par les éle-veurs présents, qui ont semblé bieninspirés et en tout cas prêts à com-muniquer, comme en témoignent leséchanges qui ont suivi. En effet, après un temps de travailen groupe, la mise en commun desidées de communication des diffé-rents participants a été très riche ettrès diverse. Ce travail est une pre-mière étape dans la structuration dela communication. Une phase de for-mation pour les éleveurs, organiséepar le groupement Triskalia, sera pro-grammée rapidement afin que legroupe soit rapidement actif sur lesréseaux sociaux.Isabelle Canevet - Triskalia

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