Pédiatrie synthèse D4

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Pédiatrie synthèse D4Marc bellaiche

Nourrisson

Au sein

Constipé depuis 48 heures

Ballonné

Fébrile

QRM 1

• Comment détermine t’on la constipation chez le nourrisson selon les critères de ROME IV ?

A. > 1 épisode d’incontinence par semaine

B. histoire de selles volumineuses, obstruction des toilettes

C. < 3 défécations par semaine

D. présence d’un fécalome rectal

E. au moins deux critères pendant au moins 1 semaine avant le diagnostic

Réponse A, B, C, D

• Comment détermine t’on la constipation chez le nourrisson selon les critères de ROME IV ?

A. > 1 épisode d’incontinence par semaine

B. histoire de selles volumineuses, obstruction des toilettes

C. < 3 défécations par semaine

D. présence d’un fécalome rectal

E. au moins deux critères pendant au moins 1 semaine avant le diagnostic

Constipation fonctionnelle de l’enfantCritères de Rome IV

Age < 4 ans Age > 4ans

< 3 défécations par semaine <3 défécations dans les toilettes par semaine

>1 épisode d’incontinence par semaine après

acquisition de la propreté

> 1 épisode d’incontinence par semaine

Histoire de rétention de selles excessive Histoire de rétention de selles excessive

Histoire de douleurs et spasmes coliques Histoire de douleurs et spasmes coliques

Présence d’un fécalome rectal Présence d’un fécalome rectal

Histoire de selles volumineuses, obstruction des

toilettes

Histoire de selles volumineuses, obstruction des

toilettes

Au moins deux critères pendant au moins 1 mois avant le dg

Message = Pas d’examen complémentaire

ASP

Je coche

• Vomissements bilieux, syndrome occlusif, perforation

• Présentation atypique ou occlusion dans une appendicite

• Rectorragies, ballonnements, résidus chez le prématuré à la recherche d’une ECUN

• Colectasie d’une MICI

• Ingestion de corps étranger toxique

Je coche pas

• Appendicite

• Douleurs abdominales sévères, nocturnes, récidivantes, avec suspicion d’origine chirurgicale

• MICI, Hirschsprung (?), hémorragie digestive

• Masse abdominale

• Lithiase urinaire, infection urinaire

• Constipation

• Enurésie

• Traumatisme abdominal

APPENDICITE

QRM 2

• Devant un syndrome occlusif fébrile, dominé par des vomissements incoercibles et une douleur épigastrique, quelle(s) localisation(s) d’appendicite redoutez vous ?

A. retrocoeliaque

B. sous hépatique

C. pelvienne

D. mésocoeliaque

E. inguinale

Réponse D

• Devant un syndrome occlusif fébrile, dominé par des vomissements incoercibles et une douleur épigastrique, quelle(s) localisation(s) d’appendicite redoutez vous ?

A. retrocoeliaque

B. sous hépatique

C. pelvienne

D. mésocoeliaque

E. inguinale

• Rétro-cæcale : douleur lombaire mimant une pyélonéprhite ou une colique néphrétique, psoïtis

• Sous-hépatique : douleur sous-costale, mimant une colique hépatique ou une cholécystite

• Méso-cœliaque : occlusion du grêle fébrile

• Pelvienne : troubles urinaires mimant parfois une cystite, une rectite (faux besoin, douleurs rectales) ou des douleurs annexielles.

APPENDICITE

Quelle pathologie pédiatrique peut donner un aspect framboisé de la langue ?

A. Scarlatine

B. Gingivo stomatite herpétique

C. Syndrome de Kawasaki

D. Candidose

E. Syndrome pieds-mains-bouche (coxsakievirus A)

Quelle pathologie pédiatrique peut donner un aspect framboisé de la langue ?

A. Scarlatine

B. Gingivo stomatite herpétique (vésicules)

C. Syndrome de Kawasaki

D. Candidose (langue blanche ou rouge lisse)

E. Syndrome pieds-mains-bouche (coxsakievirus A) (vésicules)

Hernie de l’ovaire

• < 18 mois

• Masse ovoïde

• Ne pas réduire

• Urgence

QRM 3

Une hernie inguinale de l'enfant

A. est une hernie congénitale par persistance du canal péritonéovaginal

B. guérit spontanément ou mieux à l'aide de bandage dans la majorité des cas

C. est plus fréquente dans le sexe féminin que masculin

D. est rarement bilatérale (moins de 10% des cas)

E. si on la traite chirurgicalement, il est presque toujours nécessaire de réaliser une herniographie avec mise en place d'un tulle de Dacro

Réponse : A

Une hernie inguinale de l'enfant

A. est une hernie congénitale par persistance du canal péritonéovaginal

B. guérit spontanément ou mieux à l'aide de bandage dans la majorité des cas

C. est plus fréquente dans le sexe féminin que masculin

D. est rarement bilatérale (moins de 10% des cas)

E. si on la traite chirurgicalement, il est presque toujours nécessaire de réaliser une herniographie avec mise en place d'un tulle de Dacro

QRM 4

• Dans une invagination intestinale aigue à forme iléo iléale

A. le diagnostic est uniquement échographique

B. une étiologie est souvent retrouvée

C. le lavement opaque peut parfois traiter l’IIA

D. la chirurgie est toujours nécessaire

E. le terrain est le plus souvent un nourrisson

Réponse : A, B

• Dans une invagination intestinales aigue à forme iléo iléale

A. le diagnostic est uniquement échographique

B. une étiologie est souvent retrouvée

C. le lavement opaque peut parfois traiter l’IIA

D. la chirurgie est toujours nécessaire

E. le terrain est le plus souvent un nourrisson

Volvulus sur malrotation

• Rotation horaire de l’intestin autour du pédicule mésentérique supérieur.

• Signes cliniques:•DA, vomissement bilieux.•Sang dans les selles.

• Période néo natale.

• Parfois plus tard.

QRM 5

• Devant l’apparition de vomissements verts chez un nouveau né de 15 jours, issu d’une grossesse non suivie, hospitalisé pour hypotonie néonatale et cardiopathie type Canal Atrio Ventriculaire, vous prescrivez un ASP. Quel(s) diagnostic(s) évoquez vous ?

• A. sténose du pylore

• B. gastroparésie

• C. atrésie duodénale

• D. volvulus du sigmoïde

• E. atrésie de l’oesophage

Réponse : C

• Devant l’apparition de vomissements verts chez un nouveau né de 15 jours, issu d’une grossesse non suivie, hospitalisé pour hypotonie néonatale et cardiopathie type Canal Atrio Ventriculaire, vous prescrivez un ASP. Quel(s) diagnostic(s) évoquez vous ?

• A. sténose du pylore

• B. gastroparésie

• C. atrésie duodénale

• D. volvulus du sigmoïde

• E. atrésie de l’oesophage

QRM 6

• Devant une pleuropneumopathie du nourrisson avec vaccination à jour, quel(s) germe(s) suspectez vous ?

A. pneumocoque

B. staphylocoque

C. streptocoque B

D. mycoplasme

E. haemophilus influenzae

Réponse : A, B

• Devant une pleuropneumopathie du nourrisson avec vaccination à jour, quel(s) germe(s) suspectez vous ?

A. pneumocoque

B. staphylocoque

C. streptocoque B

D. mycoplasme

E. haemophilus influenzae

Thorax

Le choc des photos !!!

PNEUMOMEDIASTINPneumomédiastin

• Radiographie thoracique de Face dans crise d’asthme, indiquée:

- Si 1ère crise

- si crise d’asthme fébrile

- si signes de gravité:

- Thorax distendu peu mobile

- Cyanose, agitation , troubles conscience, difficultés élocution

- Sibilants inspi et expi puis absents

- Tachycardie puis bradycardie

- Polypnée puis pauses respiratoires

- Sat O2< 90 %

- Hypoxémie+ normocapnie, puis hypoxémie+ hypercapnie

• Recherche de complications ou diagnostic différentiel

- Surinfection

- Troubles de ventilation

- Pneumothorax, pneumomédiastin

Emphysème sous cutané

Différentiel : corps étranger

Cliché en inspiration et en expiration: piégeage expiratoire G

Inspiration Expiration

Pneumopathie récidivante au même endroit= corps étranger

Condensation alvéolaire persistante

Bronchiolite

Nourrisson

3 mois.

Dyspnée

avec

freinage

expiratoire

Distension thoracique

- aplatissement des coupoles

- 10 arcs post de côte visibles

Opacité triangulairerétrocardiaque gauche rétractile = atélectasie

Bronchiolite

Différentiel: cardiopathie

2 mois

Cardiomégalie

Surcharge

vasculaire

(shunt G-D)

Cardiopathie cono truncale

Canal atrio ventriculaire

Nourrisson

Dyspnée sifflante et stridor depuis la naissance

RGO

(malaise ?)

Devant un stridor, RGO, malaise nourrisson

A. laryngomalacie

B. trachéomalacie

C. angiome sous glottique

D. arc vasculaire anormal

E. œsophagite

Différentiel: arc vasculaire anormal

Nourrisson

Dyspnée sifflante et stridor depuis la naissance

Réponses

Dx= Double arc aortique avec compression trachéale et oesophagienne

Traitement chirurgical

QRM 7

• Quel(s) images radiographique(s) impose(nt) une hospitalisation dans le cadre de suspicion de pneumonie ?

A. comblement de cul de sac pleural

B. adénopathies médiastinales

C. pneumonie étendue à deux lobes

D. abcès pulmonaire

E. scissurite associée à une pneumonie

Réponse : B, C, D

• Quel(s) images radiographique(s) impose(nt) une hospitalisation dans le cadre de suspicion de pneumonie ?

A. comblement de cul de sac pleural

B. adénopathies médiastinales

C. pneumonie étendue à deux lobes

D. abcès pulmonaire

E. scissurite associée à une pneumonie

EPANCHEMENT PLEURAL 312-11-Rx-Z*

EPANCHEMENT

PLEURAL

non déclive

= CLOISONNE

QRM 8

Quelle est votre démarche diagnostique devant un échec thérapeutique à 48 heures d’une bêta-lactamine orale dans le cadre d’une pneumopathie chez un enfant de 5 ans ?

A. vérifier la compliance thérapeutiqueB. éliminer un épanchement pleuralC. évoquer une infection à mycoplasmeD. évoquer une infection virale coexistenteE. Évoquer une thrombose profonde associée

Réponse : A, B, C, D

Quelle est votre démarche diagnostique devant un échec thérapeutique à 48 heures d’une bêta-lactamine orale dans le cadre d’une pneumopathie chez un enfant de 5 ans ?

A. vérifier la compliance thérapeutiqueB. éliminer un épanchement pleuralC. évoquer une infection à mycoplasmeD. évoquer une infection virale coexistenteE. évoquer une thrombose profonde associée

Pleuresie compliquant une pneumopathie dans un contexte d’oedeme généralisé ?

A. insuffisance hépatiqueB. marasmeC. SHUD. GNAE. syndrome néphrotique

QRM 9

• Quels sont les examens indispensables à réaliser lors d’une première poussée de syndrome néphrotique idiopathique ?

A. albuminémie

B. créatininurie sur une miction

C. hémogramme

D. exploration des anomalies lipidiques

E. protéinurie à la bandelette et des 24 heures

Réponse : A, B, C, E

• Quels sont les examens indispensables à réaliser lors d’une première poussée de syndrome néphrotique idiopathique ?

A. albuminémie

B. créatininurie sur une miction

C. hémogramme

D. exploration des anomalies lipidiques

E. protéinurie à la bandelette et des 24 heures

HAS 2007

QRM 10

• Quelle(s) est (sont) la(les) cause(s) à l’origine du risque de thrombose lors du syndrome néphrotique idiopathique?

A. hypovolémie

B. fuite urinaire de l’antithrombine III

C. augmentation de synthèse des facteurs de coagulation

D. alitement

E. mise en place de perfusion et de cathéters

Réponse :A, B, C, D, E

• Quelle(s) est (sont) la(les) cause(s) à l’origine du risque de thrombose lors du syndrome néphrotique idiopathique?

A. hypovolémie

B. fuite urinaire de l’antithrombine III

C. augmentation de synthèse des facteurs de coagulation

D. alitement

E. mise en place de perfusion et de cathéters

QRM 11

• Devant un malaise grave du nourrisson, avec pâleur intense, sans cyanose, quel(s) diagnostic(s) évoquez vous ?

A. hématome extra dural

B. hernie étranglée

C. invagination intestinale aigue

D. coqueluche

E. tachycardie supraventriculaire

Définition

• Malaise du nourrisson = accident inopiné, brutal

• Combinaison variable de

• Troubles du TONUS (hypotonie ou hypertonie)

• Troubles de la COLORATION des téguments (pâleur, ou cyanose, voire érythrose)

• Avec ou sans

• perte de connaissance (perte de contact)

• apnée

NIH consensus development conference on infantile apnea and home monitoring, Pediatrics 1987;79:292-9

AAP Apnea, SIDS, and home monitoring. Pediatrics 2003;111:914-7

Mots clés : apparent life-threatening event (ALTE), infant

Depuis les années 2000

Incidence de la MSN divisée par 6, zone de chevauchement très réduite enfouissement facial, hématome sous-dural, pathologies du tronc cérébral,

torsades de pointe, anomalies d’implantation coronaire, anomalies ß ox AG …

MSN

Epidemiology of ALTE

Kiechl-Kohlendorfer et al.

Arch Dis Child 2004;90:297-300

MAIS pas de

diminution parallèle

des malaises

Examens complémentaires du bilan initial

• NFS, plaquettes

• CRP

• Glycémie, ionogramme, calcémie, urée, créatininémie

• Recherche d’une acidose métabolique, lactacidémie

• ASAT; ALAT

• SaO2

• ECG avec mesure du QT corrigé

• Rx Thorax

• BU

• +/- EEG , VRS, hémocultures

Etiologie

• RGO : rejets lors du biberons – changes

* pHmétrie /24 h

• Obstruction haute des voies aériennes supérieures :

* rhinite obstructive

* obstruction intrathoracique : arc vasculaire anormal

• Neurologiques :

* perte de contact – cyanose – déficit post-critique

Causes : enfant secoué +++

* convulsion – pâleur – déficit neurologique prolongé

maltraitance

• Infectieuses : VRS – coqueluche (apnées)

• Douleurs : IIA, hernie…

012345678910

Question posée60 secondes pour répondre

• Hématome extra dural

• Calcification intra parenchymateuse

• Hématome sous dural chronique

• Hématome sous dural aigu

• Tumeur extra parenchymateuse

1112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960Secondes restantes:

Image radiologique

Croissant hypodense

concave en dedans

Correspond à une

collection de sang lysé

012345678910

Question posée60 secondes pour répondre

• Hématome sous dural

• Hématome extra dural

• Hémorragie du parenchyme cérébrale

• Calcification intra parenchymateuse

• Hydrocéphalie

1112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960Secondes restantes:

Lentille biconvexe hyperdense

Cas 5: 2 mois, coma, Silverman, BB

secoué

Réponse : B, C

• Devant un malaise grave du nourrisson, avec pâleur intense, sans cyanose, quel(s) diagnostic(s) évoquez vous ?

A. hématome extra dural

B. hernie étranglée

C. invagination intestinale aigue

D. coqueluche

E. tachycardie supraventriculaire

• Fractures multiples, d’âge différent

• Décollements périostés (hématome sous périostés)

• Localisations suspectes spécifiques

- Arrachements en coin métaphysaires/anse de seau

- Fractures inhabituelles : arcs postérieurs côtes, sternum,

omoplate, épineuses vertébrales, fémur/humérus (avant la marche)

NEPHROBLASTOME 158-11-CT-Z*

SIGNE DE L’EPERON

Neuroblastome surrénale Néphroblastome

Neuroblastome : calcifications

QRM 12

• Parmi les suivantes, quels types de métastases sont observés dans le neuroblastome ?

A. métastases hépatiques

B. métastases osseuses

C. métastases pulmonaires

D. métastases retro orbitaire

E. métastases sous cutanées

Réponse : A, B, D, E

• Parmi les suivantes, quels types de métastases sont observés dans le neuroblastome ?

A. métastases hépatiques

B. métastases osseuses

C. métastases pulmonaires

D. métastases retro orbitaire

E. métastases sous cutanées

SDR de PEPPER ( neuroblastome + métastases hépatique = 4S

QRM 13

• Parmi les suivantes, quelle(s) est (sont) les performances exigible à 9 mois ?

A. tient assis sans appui

B. pointe du doigt

C. marche avec appui

D. saisit un objet avec la participation du pouce

E. vocabulaire de 10 à 20 mots

Réponse : A, B, D

• Parmi les suivantes, quelle(s) est (sont) les performances exigible à 9 mois ?

A. tient assis sans appui

B. pointe du doigt

C. marche avec appui

D. saisit un objet avec la participation du pouce

E. vocabulaire de 10 à 20 mots

Développement psychomoteur Diagnostiquer une anomalie

suivi oculaire de la cible sur 90° : tenue de la tête :attrape les objets :tenue assise sans appui :dit papa-maman :marche seul :dessine un bonhomme complet :écrit son nom en lettres capitales :écrit son nom en cursives :

Date limite d’acquisition :

Echelle de Denver

avant 2 moisavant 3 moisavant 5 moisavant 9 mois

avant 14 moisavant 18 mois

fin de première sectionfin de moyenne section

fin de grande section

QRM 14

• Parmi les suivants, quel(s) signe(s) cutané(s) recherchez vous lors de la découverte d’un syndrome de West ?

A. taches café au lait

B. taches achromiques

C. angiome facial

D. zona ophtalmique

E. purpura infiltré

Réponse B

• Parmi les suivants, quel(s) signe(s) cutanés recherchez vous lors de la découverte d’un syndrome de West ?

A. taches café au lait

B. taches achromiques

C. angiome facial

D. zona ophtalmique

E. purpura infiltré

Sclérose tubéreuse de Bourneville

• Examen en lumière de Wood indispensable sur peaux claires.

• Les taches achromiques sont présentes dès la première année et sont à rechercher, chez tout nourrisson présentant des convulsions.

12 ans, angiome plan depuis la naissance

Maladie de Sturge Weber Krabbe

• Angiomes leptoméningés associés

• Epilepsie (80%) , retard mental 50%, déficit sensori-moteur

• IRM

• EEG

• Avis neuropédiatrie

Marie est la première enfant d’une mère ayant un terrain atopique

(eczéma, « rhumes étiquetés allergiques », asthme) et d’un père bien

portant.

Elle est née au terme d’une grossesse normale. L’apgar était à 10 à 1

minute et à 5 minutes. L’accouchement a eu lieu, à la fin du mois d’aout,

par voie basse au terme théorique de 38 semaines.

Poids de naissance : 3,5 kg, taille de naissance : 50 cm, PC : 35 cm.

L’enfant est nourri exclusivement au sein. L’examen du carnet de santé

indique que son poids était

à 15 jours : 3,8 kg

à un mois : 4,2 kg

A l’âge de 2 mois, il est noté que l’enfant a crié de plus en plus

fréquemment au décours des tétées au sein et rejette une petite quantité

de lait. Son poids est alors de 5 kg 200, sa taille de 59 cm. L’examen

clinique est normal.

Enoncé

Diagnostic ?

A. allergie aux PLV

B. trouble de la dyade mère enfant

C. RGO simple

D. colique du nourrisson

E. oesophagite

-Réassurance maternelle

-Essayer de continuer à nourrir son enfant au lait

maternel et s’assurer que les tétées sont

suffisantes.

-RGO simple

-Coliques du nourrisson

QRM 15

• Parmi les suivants, quel(s) traitement(s) ont fait la preuve de leur efficacité dans la prise en charge des régurgitations chez un enfant allaité au sein ?

A. proclive dorsal 30°

B. épaississement du lait de mère

C. arrêt du tabagisme passif

D. prokinétiques type dompéridone

E. réassurance maternel

Etiologies Signes évocateurs

Affections chirurgicales intensité douleurs

Invagination intestinale aiguë accès de pâleur et pleurs, sang

Appendicite du nourrisson fièvre, AEG, selles liquides

avant occlusion fébrile

Occlusion intestinale aiguë vomissements bilieux, AEG, choc

Syndrome hémolytique diarrhée sanglante, pâleur,

et urémique subictère, oligo-anurie

Infections non digestives

Infections urinaire fièvre sans point d’appel

Paludisme retour de voyage, fièvre

1. Eliminer une affection grave autre qu’une GEA

Arch Dis Child 2001;85:132-42

Quand orienter vers les urgences hospitalières

Déshydratation sévère avec perte de poids > 9% du poids corporel

Anomalies du comportement

Vomissements incoercibles ou bilieux

Échec d’un traitement en cours par Soluté de Réhydratation Orale

Entourage ou conditions de surveillance non adéquats

Echelle d’évaluation de la déshydratation, d’après Guarino A, JPGN 2014

Catégorie Cotation 0 Cotation 1 Cotation 2

Apparence générale Normale Soif, agitation ou

léthargie mais irritable

au toucher

Somnolent, marche

difficile, froid ou en

sueur +/- comateux

Yeux Normaux Légèrement creux Très creux

Muqueuses (langue) Humides Collante Sèche

Larmes Larmes Diminution des larmes Pas de larmes

Score 0 : pas de déshydratation.

Score 1-4 : déshydratation légère

Score 5-8 : déshydratation modérée à

sévère

Quand orienter vers le médecin

Diarrhée profuse : plus de 8 selles par jour

Vomissements itératifs

Sang dans les selles

Nourrisson de moins de 2 mois

Enfant atteint de pathologie chronique

Diarrhée de retour d’un pays tropical

Quand conseiller un traitement en ambulatoire ?

Diarrhée sans signe de déshydratation

Température < 38,5°C

Absence de tous les signes précités

Dossier

• Youssef, 11 mois, consulte pour un gonflement du dos des pieds et des mains évoluant depuis 12h.

• Son examen clinique retrouve une splénomégalie et un ictère modérés, une douleur à la palpation des extrémités avec des oedèmes.

• Cet enfant est né au Sénégal, et n’a ni frère ni soeur.

• Quel diagnostic évoquez-vous?

• Comment confirmer le diagnostic étiologique?

QRM 16

• Parmi les suivantes, quelle(s) est(sont) la (les) forme(s) susceptible(s) de donner un syndrome drépanocytaire majeur ?

A. homozygotes SS

B. double hétérozygote SF

C. double hétérozygote SC

D. double hétérozygote S béta thalassémique

E. double hétérozygote S kappa

Réponse A, C, D

• Parmi les suivantes, quelle(s) est(sont) la (les) forme(s) susceptible(s) de donner un syndrome drépanocytaire majeur ?

A. homozygotes SS

B. double hétérozygote SF

C. double hétérozygote SC

D. double hétérozygote S béta thalassémique

E. double hétérozygote S kappa

• Lors d’une consultation pour un vaccin, la maman vous apprend qu’elle est enceinte du même conjoint que pour la grossesse ayant donné naissance à l’enfant que vous suivez. Quel est la probabilité que l’enfant qu’elle attend ait aussi une drépanocytose ?

QRM pour cracks…

• Parmi les suivantes, quelle(s) information(s) donnez-vous à la mère d’un enfant drépanocytaire qui désire avoir un deuxième enfant avec le même mari?

A. probabilité de 25% que le nouvel enfant soit aussi atteint d’une drépanocytose SS

B. possibilité d’interrompre la grossesse si le bébé est drépanocytaire SS

C. possibilité de réaliser un diagnostic prénatal

D. Possibilité de recueillir le sang du cordon sur le bébé en vue d’une éventuelle greffe de moelle si le bébé n’est pas SS et est HLA compatible

Les « pros des gros »

Figure 1

..

..

. . .

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...

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.

.. .

FACTEURS DE RISQUES PREDICTIFS ?

• Obésité parentale

• précocité de l ’âge de rebond

OBESITE PARENTALE…risque statistique

• Un parent obèse multiplie le risque par 4

• Deux parents obèses le multiplie par 8

• Le risque qu ’un enfant obèse le reste à l ’âge adulte est multiplié par

• 3 si un des parents est obèse

• 8 si les deux le sont

QRM 17

• Parmi les pathologies suivantes, la(es)quelle(s) peu(en)t compliquer une obésité ?

A. asthme

B. ostéochondrite primitive de hanche

C. adipogynecomastie

D. genu valgum

E. syndrome d’apnée du sommeil de l’enfant

Réponse A, C, D, E

• Parmi les pathologies suivantes, la(es)quelle(s) peu(en)t compliquer une obésité ?

A. asthme

B. ostéochondrite primitive de hanche

C. adipogynecomastie

D. genu valgum

E. syndrome d’apnée du sommeil de l’enfant

QRM 18

• Parmi les pathologies suivantes, la(es)quelle(s) peu(en)t compliquer un syndrome de Turner?

A. hypothyroïdie

B. coarctation de l’aorte

C. maladie coeliaque

D. retard mental

E. infertilité

Réponse

• Parmi les pathologies suivantes, la(es)quelle(s) peu(en)t compliquer un syndrome de Turner?

A. hypothyroïdie

B. coarctation de l’aorte

C. maladie coeliaque

D. retard mental

E. infertilité

Syndrome de Turner

• Diagnostic anténatale possible (dysmorphies)

Caryotype fœtal

• Diagnostic post-natal • Fille

• Petite taille

• Dysmorphie et anomalie somatique • Cheveux

• Oreilles basses

• Micrognathie

• Mamelons écartés

• Naevi

• Cubitus valgus

• Diagnostic caryotype 45 XO ++

Recherche

- atteinte cardiaque coarctation Echo

- atteinte rénale fer à cheval Echo

- troubles de l’audition

- maladies auto-immunes

- anomalies endocriniennes : hypothyroïdie ; diabète

• Examens endocriniens FSH/LH de base

Dosages gonadotrophines

Traitement :

- hormone de croissance soudure cartilage de conjugaison

- traitement substitutif de l’insuffisance ovarienne (œstrogène puis oestroprogestatifs au long cours)

- psychothérapie

Charlotte, 18 mois, amenée par sa

maman qui constate une poussée

mammaire unilatérale: « je ne

comprends pas, elle nous refait une

crise génitale »….

...demande d ’échographie

mammaire

Puberté précoce ?

Variante du développement pubertaire

Prémature Télarche = précocité mammaire

Nouveau-néUtérus impubère

(< 3,5 cm)

Utérus pubère ( >3,5 cm)

Puberté normale et pathologique Dépister une avance ou un retard

• Pilosité pubienne précoce

• Puberté précoce

• Retard pubertaire

Donner les définitions de :

P2 < 8 ans / fille, < 9 ans / garçon

S2 < 8 ans / fille, G2 < 9,5 ans / garçon

S1 > 13 ans / fille, G1 > 14 ans / garçon

QRM 19

• Devant une puberté précoce d’origine centrale, quelle(s) cause(s) évoquez vous ?

A. gliome du chiasma sur NF1

B. craniopharyngiome

C. sclérose tubereuse de Bourneville

D. syndrome de mc Cune Albright

E. hamartome

QRM 19

• Devant une puberté précoce d’origine centrale, quelle(s) cause(s) évoquez vous ?

A. gliome du chiasma sur NF1

B. craniopharyngiome

C. sclérose tubereuse de Bourneville

D. syndrome de mc Cune Albright

E. hamartome

NEUROFIBROMATOSE

Nodules de Lisch

QRM 20

• Quelle(s) est (sont) l’(es) indication(s) de l’aciclovir?

A. zona ophtalmique

B. varicelle néonatale

C. gingivostomatite herpétique débutante

D. syndrome de Kaposi Juliusberg

E. contage varicelleux intra familial en dehors de toute immunodépression, chez les nourrissons de moins de 2 ans

Réponse : A, B, C, D

• Quelle(s) est (sont) l’(es) indication(s) de l’aciclovir?

A. zona ophtalmique

B. varicelle néonatale

C. gingivostomatite herpétique débutante

D. syndrome de Kaposi Juliusberg

E. contage varicelleux intra familial en dehors de toute immunodépression, chez les nourrissons de moins de 2 ans

DOSSIER PROGRESSIF 1

Enoncé 1/3

Vous voyez en urgence Sybille, âgée de 7 ans, pour une crise d’asthme.Elle a déjà fait plusieurs crises d’asthme mais ne prend actuellementaucun traitement de fond. Les crises surviennent de façon mensuelle. Untraitement inhalé par dipropionate de beclomethasone est pris pendant les10 jours qui suivent la crise, à la dose de 1000 microgrammes par jour.Elle a déjà consulté un allergologue l’année précédente. Unedésensibilisation avait été alors préconisée mais les parents n’ont pasdonné suite. La crise actuelle a commencé la veille au soir, traitée par deuxbouffées de salbutamol délivrées par aérosol doseur. Durant la nuit, touxsifflante et gêne respiratoire sont réapparues. Deux séries de 2 bouffées desalbutamol ont été données, sans effet. Les parents consultent alors auxurgences. La dyspnée est importante, avec une polypnée à 45/min, unetachycardie à 130/min, une élocution difficile et un thorax distendu.L’auscultation montre un murmure vésiculaire globalement diminué avecquelques sibilants.

Question 1/

Quels éléments indispensables à l’appréciation de la sévérité de la crise manquent-ils?

A. mesure de la capnie par les gaz du sang

B. mesure en oxygène par les gaz du sang

C. mesure de la température

D. mesure de la saturation trancutanée en oxygène

E. mesure du débit expiratoire de pointe

Réponse : D – E A. mesure de la capnie par les gaz du sang

B. mesure en oxygène par les gaz du sang

C. mesure de la température

D. mesure de la saturation trancutanée en oxygène

E. mesure du débit expiratoire de pointe

Pondération : 20 points

Question 2/

Parmi les éléments dont vous disposez, quels sont les items susceptibles de faire considérer cette crise comme sévère ?

A. difficultés d’élocution

B. polypnée

C. tachycardie

D. non réponse aux bronchodilatateurs

E. silence auscultatoire

Réponse : A, B, C, D, E

A. difficultés d’élocution

B. polypnée

C. tachycardie

D. non réponse aux bronchodilatateurs

E. silence auscultatoire

Pondération : 10 points

Question 3/

Parmi les items suivants, lesquels montrent une mauvaise gestion de la crise à domicile ?

A. méthode de délivrance (aérosol doseur seul) inadaptée à l’âge

B. doses insuffisantes de Salbutamol

C. doses insuffisantes de corticoïdes inhalés

D. absence de prise de bromure d’Ipratopium (Atrovent*)

E. absence de prise de théophylline

DOSSIER PROGRESSIF 1

Enoncé 1/3

Vous voyez en urgence Sybille, âgée de 7 ans, pour une crise d’asthme.Elle a déjà fait plusieurs crises d’asthme mais ne prend actuellementaucun traitement de fond. Les crises surviennent de façon mensuelle. Untraitement inhalé par dipropionate de beclomethasone est pris pendant les10 jours qui suivent la crise, à la dose de 1000 microgrammes par jour.Elle a déjà consulté un allergologue l’année précédente. Unedésensibilisation avait été alors préconisée mais les parents n’ont pasdonné suite. La crise actuelle a commencé la veille au soir, traitée par deuxbouffées de salbutamol délivrées par aérosol doseur. Durant la nuit, touxsifflante et gêne respiratoire sont réapparues. Deux séries de 2 bouffées desalbutamol ont été données, sans effet. Les parents consultent alors auxurgences. La dyspnée est importante, avec une polypnée à 45/min, unetachycardie à 130/min, une élocution difficile et un thorax distendu.L’auscultation montre un murmure vésiculaire globalement diminué avecquelques sibilants.

Réponse : A, B

A. méthode de délivrance (aérosol doseur seul) inadaptée à l’âge

B. doses insuffisantes de Salbutamol

C. doses insuffisantes de corticoïdes inhalés

D. absence de prise de bromure d’Ipratopium (Atrovent*)

E. absence de prise de théophylline

Pondération : 30 points

iKB Pédiatrie VG 2017

iKB Pédiatrie VG 2017

• Masque facial pour appareil à nébulisation

Appareil à nébulisation dans les formes sévères avec

embout

iKB Pédiatrie VG 2017

Question 4/

Parmi les éléments suivants de l’énoncé, en quoi la prise en charge au long cours de cet enfant vous semble-t-elle incorrecte ?

A. utilisation inappropriée des corticoïdes inhalés

B. absence de traitement de fond

C. pas de réalisation d’EFR

D. désensibilisation non réalisé

E. pas de réalisation de test de la sueur

Réponse : A, B, C, D

A. utilisation inappropriée des corticoïdes inhalés

B. absence de traitement de fond

C. pas de réalisation d’EFR

D. désensibilisation non réalisé

E. pas de réalisation de test de la sueur

Pondération : 20 points

Question 5/

Quels symptômes devez-vous rechercher à l’interrogatoire pour juger de la stabilité ou de l’instabilité de l’asthme ?

A. toux ou sifflements à l’effort

B. toux ou sifflements au rire

C. toux ou sifflements aux pleurs

D. toux ou sifflements la nuit

E. toux ou sifflements le jour

Réponse : A, B, C, D, E

A. toux ou sifflements à l’effort

B. toux ou sifflements au rire

C. toux ou sifflements aux pleurs

D. toux ou sifflements la nuit

E. toux ou sifflements le jour

Pondération : 20 points

iKB Pédiatrie VG 2017

Question 6/

Si l’ensemble des données finalement recueillies vous font classer l’asthme de Sybille comme un asthme partiellement contrôlé, quelle méthode d’inhalation préconisez-vous pour la corticothérapie inhalée ?

A. inhalateur de poudre

B. aérosol avec chambre d’inhalation et masque facial

C. aérosol-doseur auto-déclenché

D. aérosol avec chambre d’inhalation

E. aérosol doseur standard

Réponses : A, C

A. inhalateur de poudre

B. aérosol avec chambre d’inhalation et masque facial

C. aérosol-doseur auto-déclenché

D. aérosol avec chambre d’inhalation

E. aérosol doseur standard

Pondération : 30 points

AD + ChIn + MF

AD autodéclenché

Autohaler

Turbuhaler Diskus Novolizer

Inhalateur de poudre sèche

AD + ChIn + SANS MF

iKB Pédiatrie VG 2017

Enoncé 2/3Luc, son petit frère, a présenté à l’âge de 10 mois après ingestion de 2 cuillères à café d’œuf un angio œdème avec une éruption du visage avec gonflement du cou.

Question 7/Quelle est le type immunologique d’allergie présenté par Luc ?

A. type I IgE médié

B. type II avec cytotoxicité

C. type III avec complexes immuns circulants

D. type IV médiés par les lymphocytes T

E. hypersensibilité non allergique

Réponse : A

A. type I IgE médié

B. type II avec cytotoxicité

C. type III avec complexes immuns circulants

D. type IV médiés par les lymphocytes T

E. hypersensibilité non allergique

Pondération : 10 points

Question 8/

Quel est le risque majeur encouru par Luc en cas de nouvelle ingestion accidentelle de cet aliment ?

A. urticaire géant

B. diarrhée importante

C. crise d’eczéma

D. anaphylaxie

E. œdème généralisé

Réponse : D

A. urticaire géant

B. diarrhée importante

C. crise d’eczéma

D. anaphylaxie

E. œdème généralisé

Pondération : 20 points

Question 9/

Quel type de tests proposez-vous pour rechercher d’autres allergies alimentaires ?

A. IgE totales

B. dosage des éosinophiles sanguins

C. prick tests

D. patch tests

E. IgE spécifiques

Réponse : C, E

A. IgE totales

B. dosage des éosinophiles sanguins

C. prick tests

D. patch tests

E. IgE spécifiques

Pondération : 20 points

Question 10/

Comment affirmez-vous avec certitude l’allergie alimentaire, en cas de réponse douteuse des tests demandés à la question précédente ?

A. IgE spécifiques

B. patch tests

C. tests cutanés intra dermiques

D. test de transformation lymphoblastique

E. test de provocation orale

Réponse : E

A. IgE spécifiques

B. patch tests

C. tests cutanés intra dermiques

D. test de transformation lymphoblastique

E. test de provocation orale

Pondération : 20 points

Question 11/

Quels types d’information devez-vous donner à la médecine scolaire avant l’entrée à l’école de Luc ?

A. appel du SAMU si réaction sévère

B. appel des parents si réactions

C. appel du médecin traitant si réactions

D. mise à disposition d’adrénaline si réactions sévères

E. création d’un PAI

Réponse : D, E

A. appel du SAMU si réaction sévère

B. appel des parents si réactions

C. appel du médecin traitant si réactions

D. mise à disposition d’adrénaline si réactions sévères

E. création d’un PAI

Pondération : 30 points

RÉACTION LÉGÈRE• Ma bouche pique ou gratte, mon nez coule• Mes lèvres gonflent• J'ai des plaques rouges qui grattent• J’ai un peu mal au ventre et envie de vomir

MAIS JE PARLE ET RESPIRE BIEN

1) ANTIHISTAMINIQUE: ……………………………..

2) SURVEILLER L'ENFANTprévenir les parents

3) SI AGGRAVATION

RÉACTION SÉVÈRE• Ma voix change• J’ai du mal à parler• Je respire mal, je siffle, je tousse• J’ai très mal au ventre, je vomis• Je me gratte les mains, les pieds, la tête• Je me sens mal ou bizarre, je fais un malaise

ATTENTION ! CELA PEUT ÊTRE GRAVEFAITES POUR MOI RAPIDEMENT LES

BONS GESTES

1) INJECTER LE JEXT (FACE EXTERIEURE DE LA CUISSE)

2) APPELER LE SAMU (15 ou 112)3) AIDER À RESPIRER :- β2 mimétique courte action : ……. …………………………………. à répéter toutes les …………………………. minutes si besoin.- corticoïde oral : …… ……………………………………………………….

ENFANT : DATE:POIDS : kg AGE :

ALIMENTS A EXCLURE :

-

L’adrénaline sauve la vie, ma trousse doit toujours être avec moi

PENDANT OU JUSTE APRES AVOIR MANGÉ

ALLERGIES ALIMENTAIRES DE L’ENFANT = PLAN D’ACTION

EN URGENCE

Traiter comme une réaction sévère

Enlevez le bouchonjaune

Placez l’extrémité noire du stylo sur la face extérieure de la cuisse à angle droit

Appuyez fermementjusqu’à entendre un déclic en tenant la cuisseet maintenez appuyé pendant 10 secondes

Puis massezla zone d’injection

Question 12/

Luc est désormais âgé de 3 ans. Quel est le meilleur indice quantitatif de sa tolérance à l’œuf avant une éventuelle épreuve de réintroduction.

A. négativation des prick tests

B. négativation des patch tests

C. négativation des IgE totales

D. négativation des IgE spécifiques

E. négativation des tests de dépistage des trophallergènes

Réponse : D

A. négativation des prick tests

B. négativation des patch tests

C. négativation des IgE totales

D. négativation des IgE spécifiques

E. négativation des tests de dépistage des trophallergènes

Pondération : 10 points

Enoncé 3/3Le 3ème enfant, Patrick, 6 mois présente des lésions cutanées prurigineuses au niveau des joues et des paupières. Il n’a aucun antécédent médical et l’état général est conservé. Vous évoquez le diagnostic de dermatite atopique.

Question 13/ Quel traitement local allez-vous prescrire ?

A. dermocorticoides classe I

B. dermocorticoides classe II

C. dermocorticoides classe III

D. dermocorticoides classe IV

E. émollients

Réponses B, E

A. dermocorticoides classe I

B. dermocorticoides classe II

C. dermocorticoides classe III

D. dermocorticoides classe IV

E. Émollients

Pondération : 10 points

Question 14/

Quel traitement per os spécifique peut-on proposer à ce stade ?

A. corticoïdes

B. anti histaminique

C. adrénaline

D. hydrosol polyvitaminé

E. aucun

Réponses E

A. corticoïdes

B. anti histaminique

C. adrénaline

D. hydrosol polyvitaminé

E. aucun

Pondération : 30 points

Question 15/

En l’absence d’amélioration, quelle est la première cause à rechercher ?

A. allergie alimentaire associée

B. allergie respiratoire associée

C. bain pris trop chaud

D. vêtements portés avec matériel synthétique

E. mauvaise observance du traitement par corticophobie

Réponse : E

A. allergie alimentaire associée

B. allergie respiratoire associée

C. bain pris trop chaud

D. vêtements portés avec matériel synthétique

E. mauvaise observance du traitement par corticophobie

Pondération : 20 points

DOSSIER PROGRESSIF 2

Enoncé 1/3

Daisy Quilibre amène son garçon de 4 ans pour boiterie. Aucuntraumatisme n’est noté, et l’anamnèse nous apprend qu’il a marchétard vers 19 mois. La température est à 38,2°C. L’examen retrouveune limitation douloureuse en rotation interne de la hanche droite etune rhinopharyngite purulente. Le reste de l’examen clinique eststrictement normal.

Question 1/

Quels sont les diagnostics à envisager initialement devant cette boiterie de hanche ?

A. arthrite infectieuse de hanche

B. ostéomyélite

C. synovite aiguë transitoire (avec une rhinopharyngite qui donne de la fièvre)

D. ostéochondrite primitive (avec une rhinopharyngite qui donne de la fièvre)

E. entorse de cheville (avec une rhinopharyngite qui donne de la fièvre)

Réponse : A, C, D

A. arthrite infectieuse de hanche

B. ostéomyélite

C. synovite aiguë transitoire (avec une rhinopharyngite qui donne de la fièvre)

D. ostéochondrite primitive (avec une rhinopharyngite qui donne de la fièvre)

E. entorse de cheville (avec une rhinopharyngite qui donne de la fièvre)

Pondération : 20 points

Question 2/

Quels sont les examens paracliniques à réaliser en premier lieu ?

A. NFS, CRP

B. échographie de hanche

C. 2 Hémocultures

D. radiographie du bassin face et profil

E. IRM de hanche

Réponse : A, B, C, D

A. NFS, CRP

B. échographie de hanche

C. 2 Hémocultures

D. radiographie du bassin face et profil

E. IRM de hanche

Pondération : 20 points

Question 3/

Dans une synovite aiguë transitoire ou « rhume » de hanche, quelle est la fréquence de l’épanchement articulaire visible en échographie ?

A. 0%

B. 30%

C. 50%

D. 70%

E. 100%

Réponse : E

A. 0%

B. 30%

C. 50%

D. 70%

E. 100%

Pondération : 30 points

Très discret épanchement intra articulaire

de la hanche droite

Question 4/

En faveur d’une ostéochondrite primitive de hanche sur la radiographie, que pouvez-vous constater ?

A. cliché normal

B. image de décollement sous chondral

C. fragmentation du noyau épiphysaire

D. bascule en arrière du noyau épiphysaire

E. déformation en coxa plana

Réponse : A, B, C, E

A. cliché normal

B. image de décollement sous chondral

C. fragmentation du noyau épiphysaire

D. bascule en arrière du noyau épiphysaire

E. déformation en coxa plana

Pondération : 30 points

Enoncé 2/3L’échographie retrouve un épanchement au niveau de la hanche droite et une CRP à 54 mg/l avec 13 000 globules blancs/mm3 à la NFS.

Question 5/Quels sont les piliers de la prise en charge à proposer ?

A. ponction de hanche sous anesthésie générale

B. antibiothérapie par voie orale

C. antibiothérapie par voie parentérale

D. immobilisation

E. antalgiques adaptés au seuil de la douleur

Réponse : A, C, D, E

A. ponction de hanche sous anesthésie générale

B. antibiothérapie par voie orale

C. antibiothérapie par voie parentérale

D. immobilisation

E. antalgiques adaptés au seuil de la douleur

Pondération : 10 points

Question 6/

Si l’ensemble du bilan effectué ne vous donne pas de certitude diagnostique, quel(s) est (sont) le(s) examen(s) complémentaire(s) à discuter en seconde intention ?

A. ponction articulaire sous anesthésie générale à réitérer

B. scanner

C. nouvelle échographie

D. scintigraphie osseuse

E. IRM

Réponse : D, E

A. ponction articulaire sous anesthésie générale à réitérer

B. scanner

C. nouvelle échographie

D. scintigraphie osseuse

E. IRM

Pondération : 10 points

Question 7/

En cas d’arthrite, quel(s) est (sont) le(s) germe(s) à évoquer à cet âge ?

A. streptocoque du groupe D

B. E Coli

C. kingella kingae

D. staphylocoque doré

E. salmonelles

Réponse : C, D

A. streptocoque du groupe D

B. E Coli

C. kingella kingae

D. staphylocoque doré

E. salmonelles

Pondération : 30 points

Question 8/

Quelle est l’antibiothérapie initiale probabiliste en cas d’arthrite ?

A. amoxicilline

B. amoxicilline- acide clavulanique

C. cefamandole

D. vancomycine

E. fosofomycine

Réponse : B, C

A. amoxicilline

B. amoxicilline- acide clavulanique

C. cefamandole

D. vancomycine

E. fosofomycine

Pondération : 10 points

Question 9/

Quel(s) est (sont) la(les) cause(s) d’origine tumorale(s) maligne(s) de boiterie ?

A. neuroblastome

B. néphroblastome

C. leucémie aiguë

D. hémangioblastome de cervelet

E. ostèome ostéoïde

Réponse : A, C

A. neuroblastome

B. néphroblastome

C. leucémie aiguë

D. hémangioblastome de cervelet

E. ostèome ostéoïde

Pondération : 10 points

Question 10/

Quels sont les principaux critères de surveillance de l’efficacité du traitement ?

A. amélioration de la CRP

B. reprise de la marche normale

C. régression de la douleur

D. apyrexie

E. normalisation de la radiographie de hanche

Réponse : A, B, C, D

A. amélioration de la CRP

B. reprise de la marche normale

C. régression de la douleur

D. apyrexie

E. normalisation de la radiographie de hanche

Pondération : 20 points

Histoire d’os Le choc des photos

Douleurs « de croissance »= méfiance!!!

- Période croissance: 5 à 8 ans

- Survenue en fin de journée, parfois la nuit

- Caractère fugace

- Évolution par poussées

- Souvent bilatérales

- Examen clinique normal

- Diagnostic d’élimination

Un bilan radiologique doit être impérativement réalisé systématiquementL’échographie est secondaire

Boiteries – quelles étiologies?

• Traumatique

• Infectieux

• Tumoral

• Inflammatoire

Julien,5 ans

• Boiterie depuis 48 heures

• Fièvre à 38.5°C

• Mobilisation de la hanche douloureuse

• CRP à 2 fois la normale

• Radiographie normale

Comment avancer?

Echographie de hanche

Montre l’épanchement

Ponction articulaire

Au bloc opératoireSous anesthésie

L’aspect du liquide

Boiterie Pierre Henri 4 ans, boîterie intermittente depuis 1 mois sans fièvre ni traumatisme.

Limitation de la mobilité de la hanche gauche.

Ostéochondrite de hanche

• Aplatissement du noyau céphalique

• Image en « coup d’ongle »

Rien

Clarté linéaire sous-chondrale, en coup d’ongle

Perte de la sphéricité de la tête fémorale

Condensation épiphysaire focale, fragmentation

Coxarthrose par coxa plana, coxa magna et coxa vara

Boiterie

Robert 12 ans, douleur brutale de la hanche gauche. Patient obèse, limitation de la

mobilité de la hanche.

Boiterie

Hugo 4 ans, boîterie fébrile depuis 3 jours.

T1 TSE STIR

Enoncé 3/3L’évolution est favorable. Trois ans plus tard, la mère revient vous voir car son fils a tendance à chuter fréquemment. Elle vous fait part de sa surprise de voir une fatigabilité chez son fils, alors qu’il a des mollets de footballeur ! L’état général est conservé, sans douleur à la marche, ni boiterie. Parfois, il lui semble toutefois qu’il marche sur la pointe des pieds.

Question 11/Quel examen complémentaire prescrivez-vous ?

A. une radiographie de hanche face et profil

B. une IRM cérébrale

C. une échographie du mollet

D. une IRM des jambes

E. un dosage des enzymes musculaires (CPK)

Réponse : E

A. une radiographie de hanche face et profil

B. une IRM cérébrale

C. une échographie du mollet

D. une IRM des jambes

E. un dosage des enzymes musculaires (CPK)

Pondération : 20 points

Question 12/

Quel diagnostic suspectez-vous ?

A. myosite virale

B. dystrophie musculaire progressive type myopathie de Duchenne

C. abcès sous périosté

D. tumeur des parties molles

E. tumeur osseuse

Réponse : B

A. myosite virale

B. dystrophie musculaire progressive type myopathie de Duchenne

C. abcès sous périosté

D. tumeur des parties molles

E. tumeur osseuse

Pondération : 30 points

Question 13/

Quel est le mode de transmission de la dystrophie musculaire progressive type myopathie de Duchenne ?

A. récessive autosomique

B. récessive liée à l’X

C. autosomique dominante

D. autosomique liée au sexe

E. génopathie lièe à l’X avec mutation instable

Réponses : B

A. récessive autosomique

B. récessive liée à l’X

C. autosomique dominante

D. autosomique liée au sexe

E. génopathie lièe à l’X avec mutation instable

Pondération : 20 points

Question 14/

Dans une maladie récessive liée à l’X, quel est le risque pour une femme conductrice d’avoir un enfant atteint ?

A. 0%

B. 25%

C. 50%

D. 75%

E. 100%

Réponse : C

A. 0%

B. 25%

C. 50%

D. 75%

E. 100%

Pondération : 20 points

Question 15/

Les parents s’interrogent sur la carte d’invalidité. A partir de quel taux d’invalidité un enfant handicapé peut-il en bénéficier ?

A. 10%

B. 30%

C. 50%

D. 80%

E. 100%

Réponse : D

A. 10%

B. 30%

C. 50%

D. 80%

E. 100%

Pondération : 20 points

DOSSIER PROGRESSIF 3

Enoncé 1/4

Julien, âgé de 2 mois, présente une anorexie depuis 48 heures et une fièvre résistante aux traitements antipyrétiques. Vous pensez à une pyélonéphrite.

Question 1/

Comment confirmez-vous votre diagnostic de pyélonéphrite ?

A. par un ECBU sans bandelette urinaire (BU) préalable

B. par une BU, puis un ECBU

C. par une hémoculture et une BU

D. par une BU et CRP

E. par un ECBU et CRP

Réponse : B

A. par un ECBU sans bandelette urinaire (BU) préalable

B. par une BU, puis un ECBU

C. par une hémoculture et une BU

D. par une BU et CRP

E. par un ECBU et CRP

Pondération : 20 points

Question 2/

Quel(s) germes est (sont) responsable(s) d’une pyélonéphrite du nourrisson ?

A. streptocoque B

B. streptocoque A

C. listéria

D. E Coli

E. morexella catarrhalis

Réponse : D

A. streptocoque B

B. streptocoque A

C. listéria

D. E Coli

E. morexella catarrhalis

Pondération : 30 points

Question 3/

Quelles sont les éléments de l’anamnèse à noter lors de l’interrogatoire qui va modifier votre prise en charge ?

A. brulures mictionnelles

B. immunodépression connue

C. ancienneté de la fièvre

D. uropathie malformative sous jacente ou dépistée en anténatal

E. rechercher une prise d’antibiotiques récente

Réponse : B, D, E

A. brulures mictionnelles

B. immunodépression connue

C. ancienneté de la fièvre

D. uropathie malformative sous jacente ou dépistée en anténatal

E. rechercher une prise d’antibiotiques récente

Pondération : 10 points

Question 4/

Quelles sont les indications à l’hémocultures lors d’une pyélonéphrite ?

A. diarrhée associée

B. BU réalisée par prélèvement sur poche

C. intensité de la fièvre > 39°C

D. sepsis

E. nourrisson < 3 mois

Réponse : D, E

A. diarrhée associée

B. BU réalisée par prélèvement sur poche

C. intensité de la fièvre > 39°C

D. sepsis

E. nourrisson < 3 mois

Pondération : 20 points

Question 5/

Quel (s) autre (s) examen (s) complémentaire(s) allez-vous réaliser rapidement ?

A. échographie vésico-rénale

B. scintigraphie au DMSA

C. Urocanner

D. Uro-IRM

E. cystographie rétrograde

Réponse : A

A. échographie vésico-rénale

B. scintigraphie au DMSA

C. Urocanner

D. Uro-IRM

E. cystographie rétrograde

Pondération : 20 points

Question 6/

Il existe une allergie à la pénicilline sévère diagnostiquée au premier mois de vie , quelle antibiothérapie préconisez-vous les 2 premiers jours ?

A. carbapénèmes

B. ciprofloxacine

C. aminosides

D. céphalosporines

E. macrolides

Réponse : C

A. carbapénèmes

B. ciprofloxacine

C. aminosides

D. céphalosporines

E. macrolides

Pondération : 20 points

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Question 7/

L’évolution est favorable dans l’immédiat. Cependant les parents restent fous d’inquiétude. Quelles informations principales leur donnez-vous sur l’évolution à moyen terme ?

A. risque de récidive dans 5% des cas

B. risque de récidive dans 15% des cas

C. risque de récidive dans 30% des cas

D. risque de récidive dans 50% des cas

E. risque de récidive dans 75% des cas

Réponse : C

A. risque de récidive dans 5% des cas

B. risque de récidive dans 15% des cas

C. risque de récidive dans 30% des cas

D. risque de récidive dans 50% des cas

E. risque de récidive dans 75% des cas

Pondération : 20 points

http://www.infectiologie.com/site/medias/Recos/2014-infections-urinaires-pediatrie.pdf

Enoncé 2/4Julien est âgé de 9 mois, et la mère vient vous voir en consultation de suivi.

Question 8/Précisez dans l’histoire du développement moteur, l’âge d’acquisition normal attendu pour la tenue assise sans appui ?

A. 3 mois

B. 6 mois

C. 9 mois

D. 12 mois

E. 18 mois

Réponse : C

A. 3 mois

B. 6 mois

C. 9 mois

D. 12 mois

E. 18 mois

Pondération : 20 points

Question 9/

Précisez dans l’histoire du développement moteur, l’âge d’acquisition normal attendu pour la marche ?

A. 9 mois

B. 12-16 mois

C. 18-24 mois

D. 3 ans

E. 4 ans

Réponse : B

A. 9 mois

B. 12-16 mois

C. 18-24 mois

D. 3 ans

E. 4 ans

Pondération : 20 points

Enonce 3/4

Maintenant âgé de 6 ans, Julien vous est adressé en consultation

car sa maîtresse s’oppose au passage en classe supérieure.

En reprenant le carnet de santé, vous notez qu’il s'est tenu assis

à 11 mois, a marché à 20 mois. Les premiers mots sont apparus à

14 mois, avec de nombreuses erreurs phonétiques, un

vocabulaire pauvre, et une mauvaise compréhension des ordres

simples. Lors d’une lecture à haute voix, il s’exprime en disant :

« monsieure Watson fume du tabaque ». Enfin, il a beaucoup de

difficultés en graphisme et doit se faire aider de sa mère pour

s’habiller.

Question 10/

Quelle attitude de première intention aurait-il fallu faire devant le retard de langage ?

A. test de Cadet

B. consultation avec orthophoniste

C. potentiels évoqués du tronc cérébral

D. consultation en stomatologie

E. audiogramme

Réponse : E

A. test de Cadet

B. consultation avec orthophoniste

C. potentiels évoqués du tronc cérébral

D. consultation en stomatologie

E. audiogramme

Pondération : 20 points

Question 11/

Quels sont les types de troubles de l’apprentissage présentés par Noé ?

A. dysorthographie

B. dyspraxie

C. dyslexie

D. dysphasie

E. dyschromatopsie

Réponse : B, C, D

A. dysorthographie

B. dyspraxie

C. dyslexie

D. dysphasie

E. dyschromatopsie

Pondération : 20 points

Dysphasies

• caractéristiques communes : je coche

• désir de communiquer +++• compréhension altérée• agrammatisme• manque du mot• troubles de la fluence• trouble de l’informativité• dissociation automatico-volontaire

Dyslexie: définition

• caractéristiques communes : je coche

• trouble durable de l’acquisition de la lecture

• retard de lecture supérieur à 18 mois

• intelligence normale

• pas de troubles de la personnalité

• pas de troubles sensoriels

La dyspraxie

• caractéristiques communes : je coche

• Trouble de la coordination motrice

• Nuit à la réussite scolaire et aux activités quotidiennes• Marche, graphisme, habillage, repas, lacets, sport

• Pas liée à une cause médicale ou psychologique

• Appelée aussi:

« Troubles d’Acquisition de la Coordination (TAC) »

Les enfants « Dys »

• Dysphasie: 1%

Trouble spécifique du langage oral

• Dyslexie: 5 à 8%

Trouble spécifique du langage écrit

• Dyspraxie: 5%

Trouble spécifique des gestes complexes, de la coordination...

• Dyscalculie: 5%

Trouble spécifique du calcul et du maniement des chiffres

Question 12/

Une évaluation de son QI est faite et est côté à 81. Quel diagnostic faites-vous quant à son développement psychomoteur ?

A. intelligence normale

B. retard moyen faible

C. retard limite

D. retard léger

E. retard modéré

Critères DSM V

iKB Pédiatrie VG 2017

Question 12/

Une évaluation de son QI est faite et est côté à 81. Quel diagnostic faites-vous quant à son développement psychomoteur ?

A. intelligence normale

B. retard moyen faible

C. retard limite

D. retard léger

E. retard modéré

Enonce 4/4

Question 13/Devant ces troubles de l’apprentissage et le retard mental, vous le suivez régulièrement. Agé de13 ans, il vient vous reconsulterpour apparition d’une gynécomastie. Vous palpez de petits testicules en comparaison d’une verge de taille normale. Quel diagnostic évoquez-vous ?

A. syndrome de Turner

B. syndrome de Klinefelter

C. trisomie 21

D. syndrome de Down

E. syndrome de X fragile

Réponse : B

A. syndrome de Turner

B. syndrome de Klinefelter

C. trisomie 21

D. syndrome de Down

E. syndrome de X fragile

Pondération : 20 points

Question 14/

Comment le confirmez-vous ?

A. amplification génique

B. caryotype haute résolution

C. caryotype standard

D. étude du génome

E. CGH array

Réponse : C

A. amplification génique

B. caryotype haute résolution

C. caryotype standard

D. étude du génome

E. CGH array

Pondération : 20 points

Question 15/

Quelles sont les principales complications à craindre pour Noé ?

A. altération de l’émail dentaire

B. maladie auto-immune associée

C. ostéopénie

D. trouble de l’érection

E. stérilité

Réponse : A, D, E

A. altération de l’émail dentaire

B. maladie auto-immune associée

C. ostéopénie

D. trouble de l’érection

E. stérilité

Pondération : 20 points

DOSSIER PROGRESSIF 4

Enoncé 1/2

Au mois de décembre, les parents de Pierre, âgé de 8 semainesconsultent aux urgences. Il présente une toux et des difficultés pourboire ses biberons avec régurgitations. L’interrogatoire nous apprendqu’il est né au terme de 31 SA et 3 jours, puis à développé unedysplasie broncho-pulmonaire. Il est sorti de l’hôpital depuis 15jours, et n’a présenté jusque-là aucun problème. Il existe un contextede rhinopharyngite chez son frère. La symptomatologie a débuté laveille par une rhinite, avant que la toux n’apparaisse. A l’examenclinique vous notez un discret tirage, un sifflement diffus mêlé àquelques crépitants, un temps de recoloration cutané à 2 secondes,des pouls fémoraux bien perçus, et une température tympanique à37,5°C. Le foie est palpé à 2 rebords de doigts sous le grill costal. Lereste de l’examen est difficile à préciser tant l’enfant tousse et pleure.Vous évoquez une bronchiolite du nourrisson.

Question 1/

Quels sont les motifs imposant une hospitalisation à rechercher ?

A. fréquence respiratoire ≥ 60 / mn

B. difficultés alimentaires

C. cyanose

D. aspect toxique

E. capacité d’observance des parents

Réponses : A, B, C, D, E

A. fréquence respiratoire ≥ 60 / mn

B. difficultés alimentaires

C. cyanose

D. aspect toxique

E. capacité d’observance des parents

Pondération : 20 points

Question 2/

Quels peuvent être les causes à la palpation d’un débord hépatique dans ce contexte ?

A. insuffisance cardiaque

B. Ptose hépatique car distension thoracique

C. hépatite virale associée

D. myocardite

E. stéatose

Réponses : A, B, D

A. insuffisance cardiaque

B. Ptose hépatique car distension thoracique

C. hépatite virale associée

D. myocardite

E. stéatose

Pondération : 20 points

Question 3/

Quelles explications donnez-vous aux parents quant aux régurgitations ?

A. gastrite virale souvent associée

B. toux émétisante

C. secondaire à la distension thoracique

D. pression moindre autour du sphincter inférieur de l’œsophage

E. œsophagite de stress

Réponses : B, C, D

A. gastrite virale souvent associée

B. toux émétisante

C. secondaire à la distension thoracique

D. pression moindre autour du sphincter inférieur de l’œsophage

E. œsophagite de stress

Pondération : 20 points

Question 4/

Quel traitement spécifique mettez-vous en route ?

A. épaississement du lait

B. anti acides

C. prokinétiques

D. inhibiteurs de la pompe à protons

E. changement de lait pour un lait sans protéines de lait de vache

Réponses : A

A. épaississement du lait

B. anti acides

C. prokinétiques

D. inhibiteurs de la pompe à protons

E. changement de lait pour un lait sans protéines de lait de vache

Pondération : 20 points

Question 5/

Parmi les examens complémentaires, lequel vous parait le plus important à prescrire dans ce contexte ?

A. NFS

B. hémoculture

C. CRP

D. radiographie de thorax

E. recherche de VRS sur secrétions nasales

Réponses : D

A. NFS

B. hémoculture

C. CRP

D. radiographie de thorax

E. recherche de VRS sur secrétions nasales

Pondération : 20 points

Question 6/

Pour quel motif la radiographie thoracique est-elle indispensable dans ce contexte clinique ?

A. visualisation d’une distension thoracique

B. recherche d’une cardiomégalie

C. recherche d’une pleurésie

D. recherche d’une pneumonie

E. recherche d’un rachitisme

Réponses : B

A. visualisation d’une distension thoracique

B. recherche d’une cardiomégalie

C. recherche d’une pleurésie

D. recherche d’une pneumonie

E. recherche d’un rachitisme

Pondération : 20 points

Question 7/

Cet examen est normal, quels sont les piliers de votre prescription thérapeutique à l’hôpital ?

A. surveillance : cardio-monitoring et saturation en O2

B. antitussifs

C. nettoyage fosses nasales au sérum physiologique

D. corticothérapie inhalée

E. O2 nasal si saturation O2 < 94 %

Réponses : A, C, E

A. surveillance : cardio-monitoring et saturation en O2

B. antitussifs

C. nettoyage fosses nasales au sérum physiologique

D. corticothérapie inhalée

E. O2 nasal si saturation O2 < 94 %

Pondération : 20 points

Question 8/

Vous vous apercevez également que toutes les consignes données à la mère n’ont pas été respectées à la sortie de l’hôpital. Dans ce contexte de quoi s’agit-il ?

A. vaccination anti VRS

B. vaccination antirotavirus

C. injection d’anticorps monoclonaux anti-VRS

D. éviction de toutes collectivités

E. alimentation sans protéines de lait de vache

Réponses : C

A. vaccination anti VRS

B. vaccination antirotavirus

C. injection d’anticorps monoclonaux anti-VRS

D. éviction de toutes collectivités

E. alimentation sans protéines de lait de vache

Pondération : 20 points

Ac anti VRS

• Anticorps monoclonaux anti-VRS (Palivizumab ou SYNAGIS®), pendant les 2 premiers hivers réservés aux indications suivantes :

• Enfants nés ≤ 32 SA AVEC une dysplasie broncho-pulmonaire• Agés de moins de 6 mois au début de l’épidémie

saisonnière de VRS• Enfants de moins de 2 ans qui ont nécessité un traitement

à visée respiratoire au cours des 6 derniers mois

• Enfants de moins de 2 ans atteints d’une cardiopathie congénitale avec retentissement hémodynamique.

• Modalités : 1 injection par mois entre octobre et février

Enonce 2/2

Pierre, maintenant âgé de 3 mois, est amené de nouveau aux

urgences par ses parents, très inquiets pour une toux traînante

depuis quelques jours. » Ça recommence dit la mère » !

Tout a débuté par une rhinorrhée sans fièvre, puis est apparue

une toux sèche à prédominance nocturne. La maman vous

apprend que ses lèvres sont devenues «bleues » après un violent

accès de toux la veille et que son appétit est moindre depuis 2

jours avec 2 épisodes de vomissements ce jour. A l’examen, vous

notez un bon état général, une conjonctivite droite, des pétéchies

cervico faciales et l’examen de la gorge déclenche un réflexe de

toux. Il existe des râles bronchiques non spécifiques dans les deux

champs pulmonaires. Le reste de l’examen est normal, hormis une

température à 38°C. Vous évoquez le diagnostic de coqueluche.

Question 9/

Quelle est votre attitude vis-à-vis de la tante de Framboise, en sachant que la sérologie faite en urgence confirme qu’elle n’est pas immunisée ?Hormis le diagnostic de coqueluche, quel(s) est (sont) l’(es) autre(s) diagnostic(s) à évoquer ?

A. nouvel épisode de bronchiolite

B. pneumopathie à chlamydiae trachomatis

C. RGO

D. pneumopathie virale

E. pneumopathie à haemophilus influenzae

Réponses : A, B, C, D, E

A. nouvel épisode de bronchiolite

B. pneumopathie à chlamydiae trachomatis

C. RGO

D. pneumopathie virale

E. pneumopathie à haemophilus influenzae

Pondération : 20 points

Question 10/

Parmi les éléments suivants, quels sont les éléments de l’interrogatoire à rechercher en faveur de la coqueluche ?

A. quintes apnéisantes

B. quintes syncopales

C. statut vaccinal du nourrisson

D. statut vaccinal de la mère

E. présence d’adulte qui tousse à domicile

Réponses : A, B, C, D, E

A. quintes apnéisantes

B. quintes syncopales

C. statut vaccinal du nourrisson

D. statut vaccinal de la mère

E. présence d’adulte qui tousse à domicile

Pondération : 20 points

Question 11/

Quel examen complémentaire simple prescrivez-vous pour orienter votre diagnostic de coqueluche ?

A. NFS

B. CRP

C. PCT

D. hémoculture

E. radiographie de thorax

Réponses : A

A. NFS

B. CRP

C. PCT

D. hémoculture

E. radiographie de thorax

Pondération : 20 points

Question 12/

Quel est le seul examen complémentaire qui peut confirmer votre diagnostic à 100% ?

A. sérologie

B. NFS

C. PCR

D. culture

E. immunofluorescence sur les sécrétions naso-pharyngées

Réponses : D

A. sérologie

B. NFS

C. PCR

D. culture

E. immunofluorescence sur les sécrétions naso-pharyngées

Pondération : 20 points

Question 13/

Quel est l’examen complémentaire qui a le meilleur rendement diagnostique ?

A. sérologie

B. NFS

C. PCR

D. culture

E. immunofluorescence sur les sécrétions naso-pharyngées

Réponses : C

A. sérologie

B. NFS

C. PCR

D. culture

E. immunofluorescence sur les sécrétions naso-pharyngées

Pondération : 20 points

Question 14/

Quel(s) est (sont) vo(tre)s mesure(s) thérapeutique(s) ?

A. antibiothérapie par Amoxicilline

B. intubation systématique devant l’âge à risque

C. kinésithérapie afin de faciliter la toux

D. antitussif afin d’arrêter la toux

E. hospitalisation systématique

Réponses : E

A. antibiothérapie par Amoxicilline

B. intubation systématique devant l’âge à risque

C. kinésithérapie afin de faciliter la toux

D. antitussif afin d’arrêter la toux

E. hospitalisation systématique

Pondération : 20 points

Question 15Quel diagnostic évoquez-vous ?

A. pneumothorax

B. pneumo-médiastin

C. pneumonie franche lobaire aiguë

D. pneumonie à bordetella pertussis

E. pleurésie

Réponses : B

A. pneumothorax

B. pneumo-médiastin

C. pneumonie franche lobaire aiguë

D. pneumonie à bordetella pertussis

E. pleurésie

Pondération : 20 points

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