Pemphigoïde érythrodermique : nouvelle observation

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lucidé. Il peut s’agir d’un syndrome paranéoplasique, ou de laonséquence d’un envahissement direct des articulations par leymphome.éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.401

249étaplasie lipomateuse dermique au cours duycosis fongoïde

. Frouin a,∗, V. Pallure b, C. Pernet a, B. Guillot b, D. Bessis b

Service d’anatomie pathologique, Montpellier, FranceService de dermatologie, Montpellier, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Lipomateuse ; Métaplasie ; Mycosis fongoïdentroduction.— La métaplasie lipomateuse dermique est une affec-ion exceptionnelle définie par la transformation d’un tissu adulteormal en un autre tissu adulte normal, mais de structure et deonction différentes. Ce phénomène, parfois réversible, est souventecondaire à une agression.bservation.— Un homme de 75 ans était suivi depuis 1992 pourne éruption érythémato-squameuse diffuse avec un diagnostic ini-ial de psoriasis, corrigé pour celui de mycosis fongoïde (MF) en008 devant l’apparition d’un aspect violacé des plaques, un exa-en histologique évocateur, et la présence d’un clone T sanguin et

utané. Un traitement par dermocorticoïdes et une PUVA-thérapietaient instaurés, relayés par du méthotrexate. En 2011 se déve-oppait progressivement une coloration orangée des plaques duronc et des fesses, restreinte aux lésions anciennes et traitées,andis que la présentation des lésions récentes était caracté-istique de MF, incluant des lésions infiltrées et tumorales. Leilan lipidique était normal. L’examen de plusieurs lésions oran-ées montrait le remplacement du derme réticulaire superficielar des adipocytes matures PS100+, avec persistance d’une bandee collagène entre cette zone et l’hypoderme, éliminant unetrophie dermique. La négativité du CD68 éliminait un xanthogra-ulome. En surface, le derme papillaire était parfois le siège d’unnfiltrat lymphomateux CD3+ CD4+, avec des éléments en épider-otropisme lorsque les lésions étaient cliniquement actives ou’une bande de collagène peu inflammatoire lorsque les lésionsemblaient quiescentes. Il existait des lésions histologiquementypiques de MF évolutif, de type tumoral et transformé. Uneiopsie de peau cliniquement non atteinte était de morpholo-ie normale, avec un derme d’épaisseur normale. Ces résultatsistologiques permettaient de porter le diagnostic de métaplasieipomateuse du derme réticulaire, survenue sur des lésions de MFraitées.iscussion.— La survenue d’une métaplasie lipomateuse estxceptionnelle, rapportée à une seule reprise en dermato-ogie chez une patiente suivie pour un psoriasis évoluantepuis une quarantaine d’années. À l’opposé des métaplasiesissulaires extracutanées, une inflammation chronique sembleécessaire à la survenue de la métaplasie cutanée. Dans notrebservation, un rôle adjuvant des traitements utilisés (dermo-orticoïdes, PUVA-thérapie et méthotrexate) semble probable en’absence de métaplasie observé sur les lésions récentes non trai-ées.onclusion.— Nous rapportons le premier cas de métaplasie lipo-ateuse au cours du mycosis fongoïde traité. Sa reconnaissance

linique est utile pour la différencier de lésions cutanées orangéesomme le xanthogranulome nécrobiotique ou les xanthomes plansiffus.

éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.402

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JDP 2012

250emphigoïde érythrodermique : nouvellebservation. Radouane ∗, F. Hali , K. Khadir , H. Benchikhi

Service de dermatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, MarocAuteur correspondant.

ots clés : Aspect exceptionnel ; Pemphigoïde bulleuse ;emphigoïde érythrodermiquentroduction.— De nombreuses variantes cliniques de la pem-higoïde bulleuse ont été décrites. Il s’agit de formes nodu-aires, localisées, vésiculaires, végétantes ou dysidrosiques, dont’appartenance au spectre de pemphigoïde bulleuse a été confir-ée par la mise en évidence d’anticorps dirigés contre les antigènesP230 et BP180. Nous rapportons une nouvelle observation de pem-higoïde érythrodermique.bservation.— Une femme de 37 ans, sans antécédents patholo-iques particuliers, présentait depuis deux mois une érythrodermieégèrement prurigineuse avec notion de bulles éphémères.’examen clinique montrait une patiente en bon état général,ébrile à 38 ◦C, avec une érythrodermie squameuse sèche, uneégère parakératose du cuir chevelu, un œdème des membres infé-ieurs et des érosions de l’épaule droite sans atteinte muqueuse,nguéale ni palmoplantaire associée.e bilan biologique ne révélait pas de troubles hydroélectriques ourotidiques ; une hyper-éosinophilie déjà connue était mesurée à00/mm3. Le cytodiagnostic de Tzanck ne montrait pas de cellulescantholytiques ou ballonisantes La biopsie cutanée trouvait un cli-age de la jonction dermo-épidermique et un derme papillaire siège’un infiltrat riche en éosinophiles. L’immunofluorescence directebjectivait des dépôts de C3 sur la jonction dermo-épidermique. Leiagnostic de pemphigoïde bulleuse était retenu et un traitementbase de dermocorticoïdes, émollients et antihistaminique était

nstauré avec une bonne amélioration. Le recul est de 8 mois.iscussion.— L’originalité de notre observation réside dans la raretée la forme érythrodermique de la pemphigoïde bulleuse. En faitusqu’en 2008, seules quelques observations sont rapportées dansa littérature. Elles concernent essentiellement le sexe féminin,omme le cas de notre malade. Les lésions bulleuses peuvent précé-er l’érythrodermie. Notre patiente a rapporté la notion des bullesphémères mais l’examen n’a pas objectivé des bulles, seules deetites érosions situées sur l’épaule droite.onclusion.— Cette observation fait discuter l’intérêt de l’IFD cuta-ée dans le bilan d’une érythrodermie et souligne l’existence desormes purement érythrodermiques de la pemphigoïde bulleuse.éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.403

251ævus à cellules claires (« balloon cell nævus ») :spect dermoscopique

. Dhaille a,∗, P. Courville b, P. Joly a, X. Balguerie a

Service de dermatologie, CHU de Rouen, Rouen, FranceService d’anatomie et cytologie pathologiques, CHU de Rouen,ouen, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Dermoscopie ; Nævus ; Nævus à cellules clairesntroduction.— Le nævus à cellules claires (NCC) est défini par larésence de cellules mélanocytaires de grande taille au cytoplasmelair (« balloon cells »). Nous présentons l’aspect dermoscopique dees lésions chez une même patiente, et le comparons avec celuiécrit récemment dans la littérature.

bservation.— Une femme de 35 ans se présentait en consulta-ion pour un suivi vidéodermoscopique d’un syndrome des nævusysplasiques. On notait de nombreux nævus, de grande taille,

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