Performances du dépistage sélectif du diabète gestationnel en France selon l’origine ethnique

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Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 254–255

SFE Paris 2013

Problèmes pratiques en endocrinologie�

CO-07

Étude « Devine ta glycémie » : une bonneestimation de sa glycémie permet-elle unmeilleur équilibre métabolique ?A. Donzeau , F. Gatelais , S. Dufresne , N. Bouhours ,R. CoutantCHU d’angers, angers, France

Introduction.– L’objectif de l’étude était d’évaluer si les enfants et adolescentsdiabétiques qui estimaient le mieux leur glycémie étaient ceux avec le meilleuréquilibre métabolique.Matériels.– Étude de soins courants. Il était demandé aux enfants et adolescentsdiabétiques insulinodépendants d’estimer leur glycémie avant chaque mesurede glycémie capillaire, pendant 3 mois. Les données ont été analysées à l’aided’une grille d’erreur de Clarke.Résultats.– L’âge moyen des enfants était de 10,3 ans, l’ancienneté du diabètede 4,4 ans, l’hémoglobine glyquée de 7,2 %. Étaient effectuées au quotidien3,8 ± 1,1 (1,6–6) mesures de glycémies par jour dont 85 ± 18 % (37,4–100) ontété estimées avant d’être mesurées. L’hémoglobine glyquée était corrélée positi-vement à la glycémie moyenne du lecteur (R = 0,65, p = 0,002), à l’âge (R = 0,63,p = 0,003), et à l’ancienneté du diabète (R = 0,57, p = 0,009). Elle était corréléenégativement avec le nombre moyen de glycémies correctement estimées parjour (R = –0,63, p = 0,003) et non corrélée avec le nombre de glycémies incorrec-tement estimées par jour. En analyse multivariée, un nombre élevé de glycémiescorrectement estimées par jour était associé à une hémoglobine glyquée plusbasse ; le nombre de glycémies incorrectement estimées par jour n’était pascorrélé à l’hémoglobine glyquée.Conclusion.– Cette étude a montré que l’équilibre métabolique est corrélé aunombre d’estimations correctes par jour. Il pourrait être intéressant de développerun programme d’éducation spécifique destiné à aider les enfants diabétiques etleurs familles à estimer leur glycémie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.066

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Performances du dépistage sélectif dudiabète gestationnel en France selon l’origineethniqueE. Cosson , I. Pharisien , C. Pillegand , B. Lormeau ,I. Banu , D. Sandre-Banon , N. Assad , P. Valensi ,L. CarbillonAP–HP, CHU Jean Verdier, Bondy, France

Objectif.– Évaluer, selon l’origine ethnique, les performances diagnostique etpronostique du dépistage sélectif (≥ 1 facteur de risque : ≥ 1FR) du diabète ges-tationnel (DG) proposé en France : IMC ≥ 25 kg/m2, âge ≥ 35 ans, antécédentsfamiliaux de diabète ou personnel de DG ou d’enfant macrosome.

� Résumés présentés lors du 30e Congrès de la Société Francaised’Endocrinologie Paris 2013.

Patients et méthodes.– Un total de 17 344 femmes (Caucase 60,6 %, Afriquesub-saharienne 22,2 %, Caraïbes 8,7 %, Inde-Pakistan-Sri Lanka 5,5 %, Asie3,3 %) avec grossesse unique en 2002–2010 dépistées systématiquement pourun DG et suivies (complications en lien avec le DG : prééclampsie ou gros poidsde naissance ou dystocie des épaules).Résultats.– Indépendamment de facteurs de confusion, les femmes africainesprésentaient moins (Odds Ratio 0,69 [intervalle de confiance 95 % 0,61–0,78],p < 0,001) et indiennes-pakistanaises-sri lankaises plus (OR 2,11 [1,80–2,46],p < 0,001) de DG que les femmes caucasiennes (DG 14,8 %). ≥ 1FR était asso-cié au DG seulement chez les femmes caucasiennes (OR 1,42 [1,27–1,59],p < 0,001), africaines (OR 1,48 [1,20–1,83] p < 0,001) et des Caraïbes (OR 1,55[1,12–2,14], p < 0,01) ; et à la survenue de complications seulement chez lescaucasiennes (effet FR p < 0,0001), avec les incidences suivantes : pas de DG etsans ou avec FR : 8,9 et 12,1 % ; DG sans ou avec FR 17,9 et 19,3 %.Conclusion.– Chez les femmes indiennes-pakistanaises-sri lankaises, le risquede DG est deux fois plus important que chez les femmes caucasiennes, et laprésence de ≥ 1FR n’est pas prédictive du DG. En outre, les femmes cauca-siennes avec DG et sans FR présentent plus de complications que celles sansDG. Ces résultats plaident en faveur d’un dépistage systématique, même dansla population caucasienne.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.067

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Fréquence des hypoglycémies chez despatients diabétiques traités par insuline enFrance : résultats de l’étude DIALOGB. Cariou a, D. Gouet b, M. Liévre c, E. Eschwege d,D. Huet e, C. Sert f, P. Fontaine g

a Clinique d’endocrinologie, CHU de Nantes, Nantes, Franceb Unité de diabétologie, hôpital Saint-Louis, La Rochelle, Francec Service de pharmacologie clinique, université Laennec, Lyon, Franced Inserm unité 21/258, Villejuif, Francee Service de diabétologie et endocrinologie, hôpital Saint-Joseph, Paris,Francef Novo Nordisk, Paris, Franceg Département d’endocrinologie, diabétologie et métabolisme, CHU de Lille,Lille, France

Objectif.– Déterminer, dans la vie réelle, la fréquence des hypoglycémies chezdes diabétiques de type 1 (DT1) et de type 2 (DT2) insulino-traités.Patients et méthode.– Étude observationnelle francaise, multicentrique, pros-pective et rétrospective dans laquelle les médecins incluaient consécutivementdes patients adultes DT1 et DT2, insulino-traités depuis ≥ 1 an. Ceux-ci devaientcompléter deux auto-questionnaires, l’un pour déterminer la fréquence des hypo-glycémies confirmées (< 0,70 g/L) et sévères (HS) pendant un mois de suiviprospectif ; l’autre pour déterminer la fréquence des HS survenues au cours des12 derniers mois.Résultats.– Un total de 370 médecins spécialistes et 320 généralistesont inclus 4424 patients (47,2 % de femmes, 1915 DT1 et 2509 DT2).Les caractéristiques des patients DT1/DT2 étaient les suivantes : âge :48,4 ± 16,2/66,3 ± 11,0 ans, IMC : 25,4 ± 4,4/30,9 ± 5,9 kg/m2, HbA1c :

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