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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT ECONOMIE
Troisième Cycle- Formation Professionnalisante
2009-2010
Mémoire pour l’obtention du
Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS)
Option : Entreprise – Coopérative – Association
PROJET DE CREATION D’UNE UNITE
DE FABRICATION DE VIN
DANS LA COMMUNE MAHABO
AMBOHIDRATRIMO
Présenté par : RANDRIANOME Aina Mampionona
Soutenu : 09 - Octobre - 2012
Encadreur Pédagogique
Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY
Corinne
Maître de conférences
Encadreur Professionnel
Madame Ella DISAINE
Coordinateur de Projet au sein de Marie Stopes
Madagascar
i
REMERCIEMENTS
Nous attribuons nos sincères remerciements à :
Notre Dieu Eternel qui nous a toujours guidé dans nos études,
Monsieur ANDRIANTSIMAHAVANDY Abel, Professeur titulaire, Président de l’Université
d’Antananarivo,
Monsieur RANOVONA ANDRIAMARO, Maître de conférence, Doyen de faculté de Droit,
d’Economie, de Gestion et de Sociologie,
Monsieur FANJAVA Refeno, Chef de Département Economie,
Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne, maître de conférences, mon
encadreur pédagogique et enseignant chercheur au sein du département Economie pour son
aimable collaboration, avec qui j’ai eu l’honneur et le plaisir de présenter ce travail.
Madame Ella DISAINE, Coordonnateur de Projet au sein de Marie Stopes Madagascar qui a
bien voulu me soutenir et m’encadrer dans mes travaux. Vous avez aimablement investi
beaucoup d’efforts et de votre précieux temps pour mener à bien la réalisation de cette étude.
Ainsi, je vous adresse de tout cœur mes remerciements pour votre conseil permanent, pour
votre aide durant la préparation du présent mémoire.
Tous les Ministères et particulièrement le ministère de l’agriculture et le ministère du
commerce qui ont bien voulu répondre favorablement à notre appel de par leur accueil, leurs
réponses et le temps qu’ils nous ont consacré lors de l’enquête.
Tous les Techniciens Agricoles et tous les personnels du cave à vin de Soavimbahoaka
Sans oublier l’Université d’Antananarivo pour les connaissances que j’ai acquises au sein de
cet établissement depuis ces deux années d’études.
Je tiens également à exprimer ma profonde reconnaissance à : Tous ceux qui m’ont aidé dans
la correction de ce mémoire ;
Enfin, et non des moindres, mes parents pour leur abnégation afin que je puisse avoir une
bonne éducation. Qu’ils trouvent dans ces quelques lignes mes profondes reconnaissances.
Mes sincères remerciements.
ii
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ................................................................................................................... i
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... iii
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. vi
ACCRONYMES ....................................................................................................................... vii
INTRODUCTION .................................................................................................................. - 1 -
PREMIERE PARTIE : METHODOLOGIE ........................................................................ - 6 -
Chapitre I : MATERIEL ........................................................................................................... - 7 -
Chapitre II : METHODES ...................................................................................................... - 18 -
Chapitre III : DEMARCHE .................................................................................................... - 29 -
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS ................................................................................ - 34 -
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGEE ................................................ - 35 -
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE .................................................. - 42 -
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE ................................................................... - 47 -
Chapitre IV : ETUDE FINACIERS DU PROJET ................................................................... - 52 -
Chapitre V : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE LA RENTABILITE ................. - 62 -
Chapitre VI : EVALUATION DU PROJET ........................................................................... - 67 -
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION .............................................................................. - 74 -
Chapitre I : L’AMELIORATION DE LA GESTION DES RECETTES DE L’ETAT ............. - 75 -
Chapitre II : L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES ................................ - 81 -
CONCLUSION ..................................................................................................................... - 88 -
BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................................................. - 93 -
TABLE DES MATIERES .................................................................................................... - 94 -
iii
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU N°01 : Typologie du vin selon sa teneur en sucre
TABLEAU N°02 : Evolution de la population dans la zone d'étude
TABLEAU N°03 : Population Urbaine et population rurale dans le district d'Ambohidratrimo
TABLEAU N°04 : Situation des Ménages dans le district d’Ambohitratrimo
TABLEAU N°05 : Pluviosité annuelle de la région d'Ambohidratrimo
TABLEAU N°06 : Température annuelle de la région d'Ambohidratrimo
TABLEAU N°07 : Liste et caractéristiques des équipements techniques
TABLEAU N°08 : Liste et nombre des équipements administratifs
TABLEAU N°09 : Besoins annuels en matériaux d'emballages
TABLEAU N°10 Besoin en matériel de construction de bâtiment
TABLEAU N°11 : Liste des matériels d'installation techniques
TABLEAU N°12 : Liste non exhaustive des sociétés productrices de vin et leur localité ainsi ses
capacités de production respective
TABLEAU N°13 : Analyse de l’offre
TABLEAU N°14 : Situation de la demande
TABLEAU N°15 : Vins disponibles aux marchés nationaux aux prix conseillés
TABLEAU N°16 : Utilisation des vins
TABLEAU N°17 : Prix du 75 cl de vin sur le marché local
TABLEAU N°18 : Analyse de la demande
TABLEAU N°19 : Les types fondamentaux de vins
TABLEAU N°20 : Evolution du chiffre d'affaire et production envisagée
TABLEAU N°21 : Evolution annuelle des effectifs du personnel
TABLEAU N°22 : Tableau des coûts de terrain et construction
TABLEAU N°23 : Tableau des coûts des matériels de bureau et informatiques
TABLEAU N°24 : Tableau des coûts de matériels de production
TABLEAU N°25 : Tableau des coûts des matériels d'emballages
TABLEAU N°26 : Tableau des coûts de matériels d'installation technique
TABLEAU N°27 : Tableau d'Amortissements
TABLEAU N°28 : Fonds de roulement initial
TABLEAU N°29 : Tableau de plan de financement
TABLEAU N°30 : Tableau de remboursements des dettes
TABLEAU N°31 : Récapitulations des charges en Ariary
iv
TABLEAU N°32 : Charges salariales à payer
TABLEAU N°33 : Charges sociales et patronales en Ariary
TABLEAU N°34 : Charges financières
TABLEAU N°35 : Barème imposable de l’impôt sur les Revenus Salariaux et Assimiles
TABLEAU N°36 : Calcul préparatif du compte de résultat prévisionnel en Ariary
TABLEAU N°37 : Tableau de l’IRSA
TABLEAU N°38 : Impôt et taxe annuelle
TABLEAU N°39 : Compte de Résultats Prévisionnel par nature
TABLEAU N°40 : Bilan prévisionnel de l’Année 1
TABLEAU N°41 : Bilan prévisionnel de l’année 2
TABLEAU N°42 : Bilan prévisionnel de l’année 3
TABLEAU N°43: Bilan prévisionnel de l’année 4
TABLEAU N°44 : Bilan prévisionnel de l’année 5
TABLEAU N°45 : Récapitulation de la valeur ajoutée
TABLEAU N°46 : Tableau des ratios
TABLEAU N°47 : Calcul de la VAN
TABLEAU N°48 : Tableau de calcul du taux de rentabilité interne
TABLEAU N°49 : Calcul de la DRCI
vi
LISTE DES FIGURES
FIGURE n°01 : Plan de l'usine
FIGURE n°02 : Evolution de la production de vin à Madagascar
FIGURE n°03 : Circuit de distribution des produits
FIGURE n°04 : Principaux constituants de l'acidité des vins
FIGURE n°05 : Principaux constituants des sels de vin
FIGURE n°06 : Quelques substances volatiles du vin
FIGURE n°07 : Teneurs moyennes en vitamines des vins rouges
FIGURE n°08 : Processus de production du vin
FIGURE n°09 : Evolution du chiffre d'affaire
FIGURE n°10 : Niveau de production envisagée
FIGURE n°11 : Organigramme de l'Entreprise
vii
ACRONYMES
AAF : Assistant Administratif et Financier
AND : Activité Non Défini
CA : Chiffre d’Affaire
CAg : Chef d’Agence
CEA : Chef d’Equipe d’Approvisionnement
CEP : Chef d’Equipe de Production
CCFA : Cumul Cash Flow Activité
CNAPS : Caisse National de Prévoyance Sociale
CST : Chef de Service Technique
CSDV : Chef de Service Distribution et Vente
CSAF : Chef de Service Administratif et financier
DRCI : Délai de Récupération des Capitaux Investis
FMI : Fonds Monétaire Internationale
IFPB : Impôt Foncier sur les Propriétés bâtis
IRSA : Impôt sur le Revenue Salarial
IP : Indice de Profitabilité
MBA : Marge Brute d’Autofinancement
MOD : Main d’œuvre Directe
OSTIE : Organisme Sanitaire Inter Entreprise
PPTE : Pays Pauvre Très Endettés
RCQ : Responsable de Contrôle Qualité
SMIG : Salaire Minimum d’Intérêt Général
TRI : Taux de Rentabilité Interne
VAN : Valeur Actuelle Nette
- 1 -
INTRODUCTION
Aujourd’hui, la mondialisation devient de plus en plus importante dans le système
macroéconomique mondial. En effet, aucun Pays au monde ne peut se soustraire de cette
nouvelle politique imposée par les grands Pays de ce monde en l’occurrence Madagascar qui
vit dans un marasme économique indéfinissable depuis son indépendance.
Etymologiquement, la mondialisation vient du mot latin "mundus", univers. La
mondialisation ou globalisation pour les anglo-saxons est le processus d'ouverture de toutes
les économies nationales sur un marché devenu planétaire. Elle est favorisée par
l'interdépendance entre les hommes, la libéralisation des échanges, la délocalisation de
l'activité, la fluidité des mouvements financiers, le développement des moyens de transport,
de télécommunication...
Durant ces demi-siècles d’indépendance, notre pays n’a cessé de traverser des crises
politiques à savoir en 1972, 1991,2002 et 2009.Les crises politiques sont un phénomène
récurrent à Madagascar, comme tout l’ensemble du continent africain. Il n’est pas nouveau
que les causes principales de ces crises à répétition se trouvent être la faiblesse des institutions
et les carences en terme de gouvernance. Malgré les efforts fournis par chaque régime au
pouvoir, la concentration du pouvoir politique est omniprésente, comme d’ailleurs les conflits
d’intérêts et le quasi absence de garde fous à la corruption et l’accaparement des richesses du
pays.
L’économie de notre Pays n’a cessé de chuter à différentes causes sans parler la crise socio
politique actuelle. Le niveau de vie des malgaches en pâtit inexorablement. Ce qui fait
qu’actuellement, Madagascar reste toujours dans le groupe des pays les Plus Pauvres et les
Plus Endettés (PPTE) de l’univers en étant classé parmi les vingt pays les plus pauvres du
monde, plus précisément car étant à la douzième (12) place avec 780 dollars par habitant
selon le classement de la Banque Mondiale. Selon toujours ce bailleur, 85% de la population
malgache vit sous le seuil de la pauvreté. C'est en milieu rural que l’incidence de la pauvreté
est la plus élevée avec un taux de 63,1%, contre 36,9% en milieu urbain. L’insertion des
enfants dans le marché du travail n’est pas négligeable aussi durant cette crise,
particulièrement en milieu rural, où un enfant de 5 à 10 ans, sur dix, et près de 30% des
enfants de 10 à 14 ans, sont économiquement actifs. De plus, la proportion des enfants de 5 à
- 2 -
17 ans, qui ont exercé une activité économique, atteint plus de 24,7% : 26,2% chez les
garçons et 23,2% chez les filles. A première vue, ce résultat remet en cause les idées
véhiculées selon lesquelles le travail des enfants résulte essentiellement de la dégradation des
conditions de vie des ménages.
Face à la situation actuelle qui prévaut dans notre pays, la recherche de la reconnaissance
internationale est au centre de toutes discussions et de débat qu’il soit national, régional ou
international. La cause en est la suspension de toutes les aides internationales à l’exception
des aides à caractère humanitaire de certains bailleurs de fonds traditionnels et des
subventions octroyées par d’autres bailleurs comme la Banque Mondiale, le BAD, l’AFD. Les
dégâts et préjudices causés par la crise actuelle sont énormes à part les deux premiers jours de
pillages du 26 et 27 janvier 2009 pour les sociétés malgaches ou étrangères, la recrudescence
des actes de vandalisme, l’évolution du nombre de chômeurs et des entreprises qui ont fermé
leurs portes sans compter les mises au chômage technique des ouvriers des entreprises
franches. Cette accroissement brusque de nombre de sans-emplois est due généralement par la
fermeture de la majorité des entreprises franches surtout dans la capitale, la fuite des
investisseurs, l’arrêt imminente des exportations des textiles vers les Etats Unis dans le cadre
de l’AGOA, la non continuité d’exploitation des entreprises victimes de pillage qui n’arrivent
pas à redémarrer. La pauvreté règne rapidement durant ces quatre ans de crise à Madagascar
et la prolifération actuelle des activités informelles en est un des résultats palpables.
L’insécurité règne rapidement aussi en cette période de transition que notre île traverse sur
tous les territoires malgaches tant sur le milieu urbain que sur le milieu rural. Toutes les
différentes revues nationales et internationales mettent en garde chaque citoyen ou étranger
face à la persistance de l’insécurité à Madagascar, les journaux locaux ne cessent de mettre à
la une les différents massacres, acte de banditisme, vol, réalisé et le plus inquiétant le bas âge
de ces malfaiteurs et ainsi l’adéquation des femmes dans ces actes de banditismes. Nous
constatons l’ingérence de ce phénomène qui a coulé beaucoup d’encre durant ces quatre
années. Une explosion totale d’acte de vandalisme a été vraiment constatée depuis
l’avènement de la crise actuelle. Parmi les sans-emploi et ceux malheureux pour la fermeture
de leur établissement (zone franche ou non) ont agrandi et rejoint les nombres des « bandits et
des criminels ». Nul ne peut ignorer que même en plein jour nous ne sommes pas à l’abri
totales de la sécurité en passant dans certains quartiers de la capitale considéré comme des
- 3 -
zones rouges. Tous genres et d’âge participent dans toutes les réalisations de ces actes et le
plus excentrique la constatation de certain élément de la force armé inculpé ou même le chef
du gang.
Dans ce travail, nous proposons les diverses manières d’améliorer les recettes de l’Etat afin de
minimiser la dépendance de tous les financements extérieurs d’une part et les exploitations
des ressources naturelles dans la bonne gestion et transparente d’autre part afin d’améliorer la
vie des citoyens malgaches.
A notre ère, l’industrie agro-alimentaire joue un rôle essentiel dans le développement d’un
Pays en mettant en valeur les ressources locales et en créant des emplois. C’est pour cela que
nous avons axé notre mémoire sur un « Projet de création d’une unité de fabrication de vin
dans la commune Mahabo Ambohidratrimo ». L’étude de la préparation de ce sujet n’a pas
été faite hasardeusement mais a été le fruit d’un soin particulier en vue de la réalisation des
objectifs que nous avons cités précédemment. La commune Mahabo d’Ambohidratrimo étant
choisi pour implanter l’unité de production, pour sa disponibilité en terrain d’exploitation,
zone à vocation agricole, l’existence de groupement des paysans, (des coopératives des
paysans), l’existence d’électricité et de sa proximité de la capitale, et la plus importante c’est
la condition climatique favorable à raison que la vigne exige un climat local chaud et assez
sec.
Le vin est une boisson alcoolisée obtenue par la fermentation du raisin, fruit des vignes dont
vitis vinifera. La vigne aurait fait son apparition 7 000 ans avant Jésus-Christ dans le Caucase
et en Mésopotamie. Comme pour tous les vignobles tropicaux, celui de Madagascar a vu le
jour avec la colonisation. On l'a introduit bien avant le XX ième siècle mais sa pratique date
seulement des années 1920. De 1960 à 2000, la surface des vignes à vin de Madagascar est
passée de 250 à 550 ha. Cette stagnation, voire cette décroissance s'explique par le fait que la
vitiviniculture malgache est, en crise selon les uns, demeurée dans sa phase de jeunesse où
elle se cherche une spécificité selon les autres, nous dirions, quant à nous, qu'elle est toujours
dans sa phase de lancement ou naissance pendant laquelle elle évolue en cherchant sa voie.
Elle cherche sa voie en étant azonale (vignoble sous les tropiques) et en étant marginale au
niveau local et mondial. Les vignobles malgaches ont leur particularisme et sont loin de
l’uniformisation : un premier type de vignoble concerne les vignobles, 50 ares en moyenne,
celui des paysans, qui intègrent la logique de l'exploitation agricole traditionnelle du Betsileo
- 4 -
sud ou Haute Matsiatra, associant la culture du riz, la culture pluviale et les cultures
spéculatives dont la viticulture. Un deuxième type, les grandes propriétés, à partir de 5 ha, se
démarquent par sa logique entrepreneuriale à raison de leur propriété dans la région de
Vakinakaratra et le reste dans la région Amoron’ i Mania. Enfin, un troisième type est celui
des religieux catholiques, en voie de disparition à Antananarivo et se localisant surtout dans le
Betsileo sud. Azonal ou marginal, le vignoble malgache existe à travers une filière
embryonnaire, certes, mais permettant imperceptiblement l'amorce de l'acquisition de la
culture bacchique, et, ayant déjà une influence certaine sur l'économie régionale et nationale.
A Madagascar deux filières cohabitent : la filière paysanne où le vignoble n'est que l'amont,
détaché de la production de vin et de l'aval c'est à dire de la distribution à la table du
consommateur. La deuxième est celle agri-industrielles des grandes propriétés à logique
entrepreneuriale. Dans tous les cas, ces vignobles structurent l'espace. La viticulture fait vivre
plus de 800 familles, les uns, la majorité, des viticulteurs, les autres des employés permanents
des grandes propriétés. En période de grands travaux, ce chiffre dépasse les 1000 familles.
L'amont comprend la pépinière, les intrants, la formation, le financement...L'aval constitue la
distribution, la commercialisation, la consommation et rassemble toutes les personnes
s'occupant des cageots, des emballages, de transport, de stockage, de commerce de gros ou de
demi gros, de détail (restaurateurs, épiceries, grandes surfaces), et bien entendu, des
consommateurs mêmes. Le maillon central ou le milieu de la filière concerne les cavistes, les
œnologues, le négociant, les importateurs de bouteilles, de bouchons...Mais il faut remarquer
que la filière n'est pas appuyée ni par les pouvoirs régionaux ni par les pouvoirs nationaux. La
filière n'est pas non plus encadrée par des systèmes juridiques clairs (législation...).
Actuellement, la région de Haute Matsiatra fournit à elle seule 90% de la production locale
estimée à 3 000 000 de litre par an avec une superficie de 1000 ha, alors que la consommation
annuelle de vin à Madagascar étant de 6 000 000 de litre, le "gap" est couverte par les
importations malgré cela elle fait vivre 10 000 personnes. La viticulture pourrait être l’un des
secteurs les plus dynamiques de l’économie, elle est très populaire et a rendu d’énorme
service à la vie socio-économique Malgache. Mais elle se heurte à trop d’obstacle pour
s’épanouir actuellement : étroitesse du marché local, non disponibilité de certain emballage au
niveau local…
De ce fait, ce travail comprend trois grandes parties qui se détaillent comme suit :
La première partie présentera la méthodologie. Dans cette partie nous évoquerons
les méthodes utilisées à savoir l’analyse de l’offre, de la demande, de la
- 5 -
concurrence, la politique et stratégie marketing à utiliser ; les divers matériels
utilisés à la réalisation de ce travail, la présentation de notre zone d’étude, les
caractéristiques du projet et les démarches suivies pour atteindre notre résultat.
Nous présenterons dans cette même partie les divers outils d’évaluation et les
critères d’évaluation d’un projet ainsi l’impact de notre projet sur la situation
économique en général et aussi auprès de notre usine de plantation.
Dans la deuxième partie de ce travail, ce sont les résultats qui seront appréciés.
Premièrement, nous parlerons la technique de production envisagé qui démontre les
types de vins à produire, les certaines compositions de notre produit,
deuxièmement, les capacités de production à fabriquer, notre chiffre d’affaire relatif
à ces produits durant les cinq années de notre activités, troisièmement, nous
parlerons de l’étude organisationnelle qui stipulera l’organisation interne de notre
travail, notre organigramme, quatrièmement, c’est l’étude financiers du projet que
nous évoquerons à savoir comme les coûts des investissements, le tableau
d’amortissement des immobilisations, le plan de financement et le calendrier de
remboursement des dettes, cinquièmement, nous présenterons l’étude de faisabilité
et de la rentabilité de notre projet et dernièrement l’évaluation du projet, comme
l’évaluation économique et financière d’un Projet.
Et la dernière partie, c’est les discussions. Nous présenterons premièrement dans
cette dernière partie des propositions pour améliorer la gestion des recettes de l’Etat
par l’intégration des secteurs informels dans le secteur formel, l’élargissement des
marchés pour les petites et moyennes entreprises à Madagascar, deuxièmement,
l’exploitation de notre ressource naturelle dans la transparence et la bonne
gouvernance pour améliorer la vie des ménages malgaches.
.
- 6 -
PREMIERE PARTIE : METHODOLOGIE
- 7 -
Dans cette première partie, c’est la méthodologie utilisé pour la réalisation de cette présente
travail est mis en relief.
La Méthodologie est un mot qui est composé par trois vocables grecs : metà « après, qui suit
», odòs « chemin, voie, moyen » et logos « étude ». Le concept se rapporte aux méthodes de
recherche permettant d’arriver à certains objectifs au sein d’une science. La méthodologie
peut également être appliquée à l’art lorsqu’une observation rigoureuse est effectuée. La
méthodologie est donc tout un ensemble de méthodes régissant une recherche scientifique ou
dans une exposition doctrinale. Alors, nous évoquerons dans cette partie les méthodes
utilisées à savoir l’analyse de l’offre, de la demande, de la concurrence, la politique et
stratégie marketing à utiliser ; les divers matériels techniques utilisés par l’entité à la
réalisation de ce travail, la présentation de notre zone d’étude, les démarches à suivre pour
atteindre notre résultat. Nous présenterons dans cette même partie aussi les divers outils et
critères d’évaluation d’un projet ainsi l’impact de notre projet sur la situation économique en
général.
La méthodologie est une partie qui illustre dans toutes ses dispositions les éléments
nécessaires pour énumérer l’étude. Elle présente la première partie du devoir.
Chapitre I : MATERIEL
Dans ce premier chapitre, notre projet aborde la genèse du vin en donnant quelque définition
et ses composantes en tant que vin de qualité : le but, l’objectif et l’intérêt du projet renferme
aussi dans cette partie, sans oublier la présentation de la zone d’étude et les matériels utilisés à
la bonne réalisation du ladite projet.
Section 1 : HISTORIQUE DU PROJET
Dans cette section, notre projet aborde la genèse du vin en donnant quelque définition et ses
composantes en tant que vin de qualité.
1.1: Genèse du vin
Les missionnaires ont introduit la culture de la vigne à Madagascar principalement dans la
région de haute Matsiatra, sur les plateaux situés entre Vakinakaratra au Nord et Ambalavao
au Sud. Mais le vin est probablement né 6000 ou 7000 ans avant Jésus Christ au proche orient
et il gagne peu à peu l’Ouest et la méditerranée.
- 8 -
Les Egyptiens non seulement en buvaient mais ils l’utilisaient dans leurs rites funéraires. Les
Romains plantèrent de la vigne partout, dans tous les Pays conquis. Ils étaient d’ailleurs
d’excellents vignerons.
Ce sont les gaulois qui inventèrent le tonneau à la place des amphores lesquelles on
transportait le vin jusqu’à présent. Le vin devient chrétien au début du Moyen Age.
1.2 : Définition
Selon le petit Larousse 2012 : "le vin est un boisson fermenté préparé à partir de raisin frais".
Le vin est une boisson alcoolisée élaborée par fermentation de jus de raisin frais. Par
extension, on nomme aussi "vins" des boissons alcoolisées obtenues à partir de jus d’autre
fruit ou à partir d’autres composants végétaux. Sa teneur en alcool peut varier de 4.5 à 16°
(Microsoft encarta).
Le vin est le produit obtenu exclusivement par la fermentation alcoolique, totale ou partielle
des raisins frais, foulées ou non ou des moûts de raisin.
Source (Alcoologie, Professeur Dominique Barruend 1984).
1.3 : Composition
Le raisin constitue la matière première de l’élaboration de vin. Son état de maturité est le
premier facteur et certainement l’un des plus déterminants qui conditionne la qualité du vin.
Par rapport à d’autres fruits le raisin cumule de nombreuses difficultés d’étude. Le vin est un
produit extrêmement complexe, ses composantes ne sont d’ailleurs pas très connues. Ils sont
plus de 300 dont certains varient selon les cépages, la méthode de vinification, la conservation
en tonneau ou cuve iso thermique.
Ses quelques composantes :
De l’eau à 80%
De l’alcool de 8 à 21%
Des tanins provenant de la peau, des tiges et des pépins
Des petites quantités de glucides
Des sels minéraux
Des vitamines en quantité infime
Source : DELANOE et al, 2000
- 9 -
1.4 : Classification
On trouve actuellement un choix assez important de vin sur le marché. Il peut être classé
selon son teneur en sucre comme suit ou tout court par son nom :
Tableau n°1 : Typologie du vin selon sa teneur en sucre
Type de vin Teneur en sucreVin sec < 5g/lVin demi sec de 5 - 20 g/lVin doux de 20 - 40 g/lVin moelleux de 40 - 60 g/lVin liquoreux >60 g/l
Source : DELANOE et al, 2000
Vin cuit : vin provenant d’un moût concentré à chaud
Vin de liqueur, vin doux naturel : vin obtenu à partir de moût de raisin frais et par addition
d’alcool
Vin mousseux : vin qui a subi une deuxième fermentation, en bouteille ou en cuve, soit noise
Vin nouveau : vin de l’année, commercialisée rapidement après la vinification
Vin de pays : vin sans appellation, de bonne qualité
Vin d’orange : boisson obtenue par macération d’orange amère dans du vin rouge
Source : DELANOE et al, 1990
Section 2 : CARACTERISTIQUE DU PROJET
Dans cette section, notre devoir expose la réalité du projet, c'est-à-dire le but et l’objectif et
principalement son intérêt d’existence.
2.1 : But et objectif du projet
L’objectif du projet est de créer une unité de production de vin dans la commune de Mahabo,
pour dynamiser ce produit qui est actuellement dominé par les vins importés, donc qui nous
est bénéfique en tenant compte de la vocation agricole de notre Pays.
La création de ce projet dans la région incite les Paysans non viticulteur à pratiquer qui est un
nouveau marché sans se contenter simplement dans la culture d’ananas et de légume.
Pour motiver les gens, on négocie avec les vignerons en ce qui concerne le prix du kilo ainsi
que leur mode de payement.
En ce qui concerne la production, l’Entreprise se spécialise essentiellement dans les produits
des vins de couleurs et de qualités supérieures telles que le vin rouge, le vin gris, le vin rose et
le vin blanc. Pendant la phase de croisière, l’extension ou la diversification de la production
- 10 -
est envisageable comme la production du champagne, du jus de raisin, du vinaigre, du sucre à
base de raisin, d’huile de pépin de raisin, d’alcool et des engrais à partir des déchets.
2.2 : Contexte de la production du vin
Les différentes vignes praticables dans la région d’étude sont nombreuses mais on a choisi
quelqu’une entre eux les plus meilleures :
Pour le vin blanc :
Le raisin d’espèce couderre 13
Pour le vin rouge :
Le raisin d’espèce :
Isabelle
Merlot et Cabernet
Petit Bouchet
Sauvignon
Le raisin codé de vingt-six mille deux cent cinq (26 205)
Quatre-vingt-trois mille (83 000)
L’espèce quatre-vingt-trois cinquante-sept (83 57) ce couleur rouge est utilisée pour teinter le
vin rouge.
Pour obtenir du vin rosé, on mélange les vignes (80 57) et couderre 13 avec des proportions
variées selon la couleur voulue.
2.3 : Intérêt du projet
En étant un projet de production de vin, les principaux consommateurs sont les premiers
satisfaits.
La création de l’unité apporte de nombreuses solutions aux différents problèmes rencontrés
dans la région. Elle permet de créer des emplois afin de réduire le niveau de chômage, à
augmenter les terres cultivées pour la demande de production ainsi que pour la protection de
l’environnement qui est un grand problème à résoudre actuellement.
L’idée de plantation dans la région ouest de Madagascar est de minimiser les coûts de
déplacements
- 11 -
2.4 : Problème rencontré par le producteur de vin
Les producteurs de vin ont des problèmes sur la qualité de raisin livré par les paysans.
Pendant l’été, la saison de pluie, les vignes et les raisins peuvent être ravagés par la grêle ou la
pluie abondante accompagnée de vent très violente et cela réduit la production.
Alors comme solution, on utilise des fusées pour débarrasser les nuages lourds. Au cours de la
fabrication, lors de la fermentation dans les cuves, des pellicules blanches se forment au-
dessus, apparition de ferrocyanure. En utilisant des produits tels que la levure à base de
saccharomyces cerevisoe, le métabusulfate et bentonite, on évite le problème.
Section 3 : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
MAHABO est choisie comme endroit pour l’implantation de l’unité de production à raison de
ces diverses potentialités. Cette section nous emmène d’étaler les richesses de la zone d’étude
que ce soit sur ces populations son climat et sa température.
3.1 : Présentation générale
Ambohidratrimo est la sous-préfecture de la province d’Antananarivo, il s’étend sur une
superficie de 1 418 km². Il existe 27 communes dans le fivondronana d’Ambohidratrimo,
mais l’implantation de notre industrie se situe dans la commune de Mahabo à 48 km de la
capitale sur la route nationale N°4.
3.2 : Population
La population résidente dans la sous-préfecture d’Ambohidratrimo en 1993 était de 185 146
ce qui représente 8% de la population de l’Imerina centrale, la densité de la population est de
l’ordre de 131 habitants au km².En 2011, le nombre de la population résidente dans ce sous-
préfecture est au nombre de 264 370 habitants.
Tableau N°2 : Evolution de la population dans la zone d’étude
ANNEE 1993 1 997 2 000 2004 2008 2011NOMBRE D'HABITANTS 185 146 196 254 213 917 224 614 247 075 264 370
Source : INSTAT
Le taux moyen de natalité en 1993 était de 34,2% et le taux de mortalité 5,4 %. En 2011 le
taux de natalité est de 54,67 % et le taux de mortalité de 3,2%. L’effectif de la population est
plus important en milieu rural qu’en milieu urbaine dans la sous-préfecture
d’Ambohidratrimo.
- 12 -
TABLEAU N°3 : Population Urbaine et population rurale dans le district d’Ambohidratrimo
Population Urbaine Population rurale
8 630 255 740
Source : INSTAT
En terme de ménage, la population est constituée de 41 709 foyers (composées de 7 nombre
de famille en moyenne) dont 57,49% ont une occupation concrète contre un taux de chômage
de 42,51%.
Les activités par chefs de ménage figureront dans le tableau suivant :
Tableau N°4 : Situation des Ménages dans le district d’Ambohitratrimo
Nombre deménage Occupé Chômeurs
41 709 21 679 16 030
% 57,49 42,51Source : District d’Ambohidratrimo [Mai 2012]
Suivant ce tableau, le district d’Ambohidtrarimo est constitué de 41 709 ménages qui se
répartissent comme suit : 54,49 % ont des activités à subvenir à leur besoin et 42,51 % sont
des chômeurs
C’est une population apte au développement intensif, car elle est constituée de jeunes de
moins de vingt ans, offrant ainsi un potentiel de main d’œuvre au fil de l’année.
3.3 : Climat
Le climat est caractérisé en général par une température moyenne annuelle de 20 à 25°C.
Le district d’Ambohidratrimo reçoit 1 479 mm de pluie par An en moyenne, pendant 128
jours pour une saison pluvieuse qui s’étale de Novembre à la fin du mois de Mars et durant
laquelle la pluviosité moyenne est de l’ordre de 264,04 mm par mois.
Le tableau N°5 nous donnera les détails sur la pluviosité annuelle de la région. Dans la région
de l’Imerina Centrale, la moyenne des pluies est de 1 364 mm pendant 118j.
Tableau N°5 : Pluviosité annuelle de la région d’Ambohidratrimo (En mm)
Mois J F M A M J J A S O N DPluie en moyenne 343 329 208 57 26 6,2 6 7 10,1 46,1 140,7 300,5Jour 20 17 18 9 8 6 5 4 8 7 11 15
Source : Service de la météorologie Ampandrianomby [mai 2012]
La pluviosité annuelle rencontrée dans la région est de 150 mm avec un minimum de 6 mm
(au mois de juillet) et au maximum de 343 mm (au mois de Janvier).
- 13 -
Tableau N°6 : Température annuelle de la région d’Ambohidratrimo.
Mois J F M A M J J A S O N DTempérature minimale en C° 17 17,2 16,6 15,4 12,9 11 9,2 10 11 13,5 14,7 16,3Température moyenne en C° 22 21,9 21,6 20,5 18,3 16,2 15 15,7 17,4 19,8 20,9 21,8Température maximale en C 27 26,7 26,6 25,5 23,6 21,3 20,8 21,3 23,7 26,1 27,1 27,3
Source : Service de la météorologie Ampandrianomby [mai 2012]
La température moyenne annuelle rencontrée dans la région est de 25°C avec un minimum de
9.2°C (au mois de juillet) et au maximum de 27.3°C (au mois de Décembre), la variation de
température de la région sera présentée dans le tableau n°6.
Section 4 : IDENTIFICATION DES MATERIELS
La création et la réalisation d’un projet nécessite des matériels.
4.1: Terrain d’implantation de l’usine, vignoble et construction
L’usine est implantée sur un terrain de 1500m² et la surface du bâtiment est de 400m².
L’entreprise a besoin aussi d’un terrain de vignoble de 30ha. Dans le bâtiment on y trouve :
Une salle de prétraitement des matières premières
Une salle d’extraction des raisins blancs et noire
Une salle de stockage de fourniture, emballages…
Cuve pour le stockage des produits
Un laboratoire
Des toilettes et vestiaires
Le plan de l’usine a été conçu de façon à ce que la marche en avant soit respectée. Ainsi, nous
avons choisi le plan suivant :
- 14 -
FIGURE N°01 : Plan de l’usine de production de vin
Source : Auteur
TOILETTES
TOILETTES
POSTE DEGARDE
BUREAUX
BUREAU DEVENTE
ACCUEIL
ESPACEBAR
CAVE
SALLED’EXTRACTION
DE RAISIN
UNITE DECONDITIONNEMENT
LABORATOIRE
SALLEDE
PRETRAITEMENT
VESTIAIRES
PARKING DES VISITEURS PARKING DE L’USINE
SALLED’EXTRACTION
DE RAISIN
SALLE DESTOCKAGE DE VIN
Matièrepremière
POSTE DEGARDE
Personnel
Produit fini
Visiteurs
AIREDE
RECEPTION
- 15 -
4.2 : Matériels et équipements de vinifications
On a besoin des matériels suivants pour la production de vin :
Tableau N°07 : Liste et caractéristiques des équipements techniques
SERVICE MATERIELS CARACTERISTIQUES NOMBRES
APPROVISIONNEMENT
- bacs de collecte- machine à calculer- matériel de pompaged’eau- citerne de stockaged’eau
- plastique de 50 -60 cm de profondeur- CASIO- 220 V
- plastique de 5000 litres MAKIPLAST
10 1 1 1
PRODUCTION
- matériel de pompage vin- bacs à ordure- bacs en bois- balance à bascule- balance Roberval- foubins égrappoir- cuves de fermentation- chaînes de stockage
- 220- en plastique- en bois- capacité > 200kg- capacité > 500kg- en inox- intérieur inox, capacité : 45hl- intérieur inox, capacité : 100hl
1 10 5 2 5 3 2 2
CONDITIONNEMENT
- machine à remplir +boucheuse
- électrique, capacité 300 bouteilles 1
- laveuse à trempage - électrique 1- étiqueteuse - capacité : 1000 bouteilles / heure 1
CONTROLEDE
QUALITE
- thermomètre - tige graduée de 0° à 100°C 2- alcoomètre - tige graduée de 0° à 100° GL 1- Eprouvette graduée - 1000 ml 2- Erlen Meyer - 500 ml 2- Armoire de rangement - en bois 2- chaises - en bois 2
MATERIEL DE NETTOYAGE - tuyauterie- flore fluide
- en plastique- produit chimique liquide
5 5
DISTRIBUTION - camion Mercedes - capacité > 10 tonnes 2
Source : Auteur
Pour l’approvisionnement 10 bacs de collecte sont nécessaires pour la cueillette, une machine
à calculer pour les calculs des coûts, un matériel de pompage. En ce qui concerne la
production, un matériel de pompage de 220 V, deux (2) cuves de fermentations de capacité de
45 hl, deux (2) chaînes de stockage de capacité de 100 hl sont obligatoires. Pour les
conditionnements, l’unité a besoin d’une machine à remplir avec boucheuse, une machine
laveuse et un autre pour l’étiquetage. Deux (2) camions assurent la distribution vers les
consommateurs.
4.3 : Matériels des activités administratives
Les équipements des activités administratives sont surtout constitués par les matériels de
bureau. Le tableau suivant regroupe la liste des équipements administratifs par rapport à la
fonction existante au sein de l’entité.
- 16 -
Tableau N°08 : Liste et nombre des équipements administratifs
Désignation Ordinateur Chaises Tables Téléphone Armoire
- Directeur 1 4 1 1 0
- Secrétaire 1 2 1 1 1
- C S/ce T - 2 1 - 1
- C S D° et V 1 2 2 1 1
- C S A F 1 2 1 1 1
- A S A F 1 1 1 1 1
Chef d’agence 2 2 2 2 2
Commercial 1 2 2 2 1
Chef de service Production 1 1 1 1 1
Gardiens 2 2
TOTAL 9 20 14 10 9
Source : Auteur
L’unité a besoin de neuf (9) ordinateurs, vingt (20) chaises, quatorze (14) tables, dix (10)
téléphones, et neuf (9) armoires, pour ces activités.
4.4 : Matériels d’emballages
En ce qui concerne les emballages, elles sont regroupées dans le tableau suivant :
Tableau N°09 : Besoin annuels en matériaux d’emballages
ANNEES Bouteille 75 cl Etiquette Bouchons en liège CartonsAnnée 1 22 667 22 667 22 667 2 266
Année 2 24 875 24 875 24 875 2 487
Année 3 49 748 49 748 49 748 4 974
Année 4 49 748 49 748 49 748 4 974
Année 5 62 185 62 185 62 185 6 218
Source : Auteur
Le tableau ci-dessus montre les besoins annuels en matériaux d’emballages de 22 667
bouteilles à la première année de production et atteint le volume de 62 185 bouteilles à la
cinquième année d’activités.
4.5 : Matériels de construction
L’entreprise a besoin d’une surface de 400m² pour construire son bâtiment de production
- 17 -
Tableau N°10 : Besoin en matériel de construction de bâtimentDésignations Unité Nombres
- moellons Pièce 6400- sable m3 35- gravillons m3 20- ciment CEM 1 Sacs 50- ciment CEM 2 Sacs 150- fer 8 Pièce 50- briques Pièce 320 000- Madriers Pièce 90- planches Pièce 50- tôle Pièce 80- chambranle Pièce 20- paumelle Paire 80- gouttière Mètre 60- volige Pièce 20- peinture :
blancgris bleu
kgkgkg
503520
- pinceau Pièce 15- fenêtre Pièce 20- porte Pièce 10- vachette Pièce 10- poignet Pièce 10- serrure Pièce 10
Source : Auteur
Pour la construction et d’après ce tableau, pour avoir une galerie qui respecte les normes tous
ces matériaux sont à considérées comme indispensables.
4.6 : Matériels d’installation techniques
L’eau et électricité sont primordiales pour le fonctionnement de l’entreprise. Mais l’eau
chlorée de la JIRAMA ne convient pas aux produits destinés à être fermentés. Alors il est à
prévoir d’utiliser des matériels de pompage et de traitement d’eau souterraine, ainsi pour
minimiser les coûts des dépenses.
Tableau N°11 : Liste des matériels d’installation techniquesDésignation Unité Quantité
- tuyau en inox m 100- fil VGV m 80- Interrupteur Pièce 20- prise Pièce 10- douille Pièce 20- attache fil Pièce 80- Robinet Pièce 6- Lampe Pièce 20- poteau Pièce 2
Source : Auteur
- 18 -
D’après ce tableau 100 mètres de tuyau en inox pour mener l’eau vers l’usine, les restes pour
les installations techniques au sein du bâtiment du travail.
4.7 : Matériels de transports
L’entreprise a besoin de deux camions Mercedes pour assurer le transport des matières
premières vers l’usine, la livraison des produits vers les clients valant de 28 000 000 Ariary
avec une capacité de 10 tonnes minimum.
Chapitre II : METHODES
Dans ce chapitre, la description du marché, analyse de l’offre et de la demande, l’analyse de la
concurrence ainsi la stratégie et la politique marketing sont invoquées dans ce deuxième volet.
Section 1 : DEFINITION METHODES ET MARCHES
Les consommateurs visés sont essentiellement les Malgaches ayant un niveau de vie aisé, les
étrangers résidants dans l’île, les touristes, les restaurants, les supermarchés, les grands hôtels,
les grossistes des boissons alcoolisés, bar.
1.1 : Méthode
C’est l’ensemble de démarche rationnelle de l'esprit pour découvrir ou démontrer une vérité,
ou un ensemble de processus ordonnés pour parvenir à un résultat
1.2 : Marchés
C'est le lieu (l'environnement) dans lequel va évoluer l'entreprise et où se rencontrent l'offre et
la demande d'un bien ou d'un service, c'est à dire principalement les clients potentiels et la
concurrence.
Un marché peut être national, régional, saisonnier, concentré, diffus, captif, fermé, ambulant...
Chaque caractéristique du marché entraîne des contraintes et des clefs de succès spécifiques
qu'il est important d'identifier à ce stade.
En économie, par extension, le marché est un système d'échanges où se rencontrent l'offre (les
vendeurs) et la demande (les acheteurs). C'est aussi l'ensemble des règles, juridiques ou
informelles, par lesquelles ce type d'opérations économiques peut se réaliser. Le marché, qui
concerne aussi bien les échanges de biens, de services que les échanges actifs financiers et
immobiliers, est l'un des concepts fondamentaux de l'économie.
- 19 -
1.3 : Description du marché visé
La production du vin a connu une chute considérable de l’année 1995 à 1997. Mais elle a
tendance à augmenter depuis 1998 même si la quantité produite est encore insuffisante. Mais
des grands problèmes apparaissent actuellement :
Domination des produits importés sur les marchés locaux,
Taxe très élevés,
Emballages très coûteux,
Cépages très anciennes des dizaines d’années…
Si aucun remède est trouvé à résoudre les problèmes, les produits importés sont les seuls à
consommer dans notre île. C’est ainsi la raison essentielle qui nous pousse à choisir ce thème
pour sauvegarder et améliorer la production locale.
FIGURE N°02 : Evolution de la production de vin à Madagascar
050000
100000150000200000250000300000350000400000450000
1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010
PRODUCTION DE VIN EN LITRES
Source : INSTAT 2011
D’après cette figure ci-dessus, la production du vin sur le territoire nationale a connu
beaucoup de difficulté durant son existence. Comme preuve, la production n’a cessé de
baisser de l’année 1994 à 1997. Après ces années de soudure elle commence à occuper une
place importante sur l’économie Malgache.
Section 2 : ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE
Cette section nous montre les analyses de l’offre et de la demande sur le marché et la
production de vin à Madagascar.
2.1 : Analyse de l’offre
On trouve plusieurs fournisseurs et producteur de vin à Madagascar mais ils ne sont pas
encore réussis à couvrir la demande du marché local.
- 20 -
La production annuelle existante de chaque producteur est affichée dans le tableau ci-après
Tableau N°12 : Liste non exhaustive des sociétés productrices de vin, localité et leur capacité
de production respective.
Société nombre decuve
capacité deproduction localité
SOAVINA 1 94 000 Manamisoa _ Ambalavao
Chan Foui ET Fils 1 45 800 Tolongaina _ Ambalavao
Coteau d'Ambalavao 1 104 190 Maroparasy _ Ambalavao
Zanatany 1 65 550 Sahamena _ Fianarantsoa
Lazan'i Betsileo 5 178 333 Soanandraina_Fianarantsoa
Ecart MAROMBY 1 29 473 Antsahamasina_Fianarantsoa
Mac et Frères 1 105 541 Ambohimalaza_Andoharanomaintso
SVS 1 108 666 Maroparasy
Lock Sen Pou Thierry 1 20 000 Soanandraina
Chan Hine yone 1 20 000 Ivoamba
Rakoto Jean Edmond 1 11 000 Tsaramandroso Befeta
Razafimaharo Serge 1 10 000 Ankofafalahy
Njato tsiory 1 10 000 Maromby_Fianarantsoa
Mathilde 1 6 000 Talatamaty_Fianarantsoa
Sam Weng Jean Christophe 1 1 510 Ambohitsoa_Ambalavao
Source : INSTAT 2011
D’après ce tableau ci-dessus et sur l’enquête réalisée en année 2011, sur le marché, le vin
local occupe 25% seulement du marché tandis que les vins importés occupent le 75% du
marché, à savoir comme pays d’origine la France, l’Afrique du Sud, l’île Maurice, l’Espagne.
Tableau N°13 : Analyse de l’offre
ANALYSE DE L'OFFRE
PRODUCTEUR QUANTITE A FOURNIRRégion Haute Matsiatra,Amoron'i Mania etVakinakaratra
800 000 litres
Source : Ministère du commerce [Année 2011]
D’après ce tableau la quantité à fournir sur le marché local pour l’année 2011 est de 800 000
litres.
- 21 -
2.2: Analyse de la demande
"La demande c’est l’ensemble de commande et de quantité des produits ou service demandés
par les acheteurs". (Source : les études de marchés Fernand Bouquerel, Presse Universitaire,
1975). La quantité à livrer est de 17 000 litres pour la première et 46 639 litres pour la
cinquième année. Nous pensons que la quantité à offrir parait insuffisante, mais l’unité
envisage d’améliorer au fil du temps.
Le tableau ci-après met en exergue la situation de la demande
Tableau N°14 : Situation de la demande
ANALYSE DE LA DEMANDE
CONSOMMATEUR QUANTITE DEMANDEESUR LE MARCHE LOCAL
o Restaurateuro Super marchéo Eglise _ Templeo Touristeo Grossiste en boissonso Alcooliqueso Hôtels
1 200 000 litres /an
Source : Grande surface, Hôtel, Restaurant [Novembre 2011]
Section 3 : CONCURRENCE
Pour mieux connaître la place à occuper ainsi la part de marché à accaparer il est important
d’étudier les produits des concurrents ses organisations et ses prix sur le marché.
3.1 : Produits concurrents
Si nous pensons à prendre comme thème ce projet de création d’une unité de fabrication de
vin, nous ne sommes pas le premier, il y en a depuis belle lurette dans la région de Haute
Matsiatra qui fait comme activité principale. Les concurrents sont nombreux mais il faut
assurer une meilleure organisation, meilleur produit pour se situer et à occuper le marché, tel
que le "lazan’i Betsileo", "clos malaza", "Vin de Maromby".
- 22 -
Tableau N°15 : Vins disponibles aux marchés nationaux avec leurs prix respectifs (en Ariary)
VIN IMPORTE VIN LOCAUX
PRODUITS Prix enAriary PRODUITS Prix en Ariary
FRANCE AMBALAVAO
Bouteille 75cl Bouteille 75cl- vin de pays de côte du Tarn 9 980 - château verger 9 840- côte du Rhône 11 980 - Vin de Madagascar 9 380- Gineste et Privilège 3 996 - Lazan’i Betsileo 9 380- Minervois 7 980 - Voatavo Ambalavao 6 300- Listel Rubis 10 660- Very French 11 500 FIANARANTSOA
- Dierux papes 10 380 Bouteille 75 cl- Giraves (Bordeaux) 15 980 - Rouge de Mamisoa 6 900
- Grand vin de Madagascar 8 640SOUTH AFRICA - Manamisoa 8 980Bouteille 75cl - Côte de Fianarantsoa 7 900- Pino Tage 25 980 - Clos Malaza Rouge 8 100- Edebrood 32 980 - Befeta Rouge 8 800- Cabernet Sauvignon 25 980 ANTSIRABE
- Baronne 19 980 Bouteille 75cl- Two océans 16 500 - Grand vin d’Antsirabe 7 580- Drost Day Hof 15 980 - Grand cru d’Antsirabe 8 000- Spirit Ziger 13 980 ANTANANARIVO
- Nederburg 13 980 Bouteille 75cl
- Taverra rouge 7 980 (Vin naturel en caveSoavimbahoaka)
- Flew cap 3 980 - Vin sec 6 000MAURICE - Vin Doux 12 000Bouteille 75cl FIANARANTSOA
- De cramon 6 280 Bouteille 37.5clESPAGNE - Clos Malaza Vin Blanc 9 980Bouteille 75cl - Clos Malaza Vin rouge 8 780Blancs de blanc 5 980 - Clos Malaza Vin gris 11 780SOUTH AFRICA - Clos Malaza Vin rosé 12 780Bouteille de 37.5cl Bouteille 25cl- Drosday Hof Vin Blanc 7 980 - les petites arcades 9 980- Drosday Hof Vin Rouge 5 980- Drosday Hof Vin gris 5 980- Drosday Hof Vin rosé 5 980
Source : Royal Spirits, Grandes Surfaces, Restaurants [Mai 2012]
3.2 : Vins artisanaux
Des différences de vin sont présentées sur l’étendue du territoire national. Le vin est
l’ensemble de nombreuses diversifications à consommer, comme le vin rouge, le vin gris, le
vin rosé, et le vin blanc.
- 23 -
Le vin n’est pas seulement un produit à consommer mais il nous apporte de grande nécessité à
son utilisation habituelle.
Le tableau ci-dessous montre l’utilité et l’effet apporté.
Tableau N°16 : Utilisation des vins
Produits Utilisation
Vin Blanc Pour les cuissons des lapins, volaille, canard…
Vin Rouge Pour les messes, Sang du christ…
Vin Rouge, Vin Gris, Vin Rosé, Vin Blanc Pour les réceptions, cérémonies, festivités…
Vin Rouge, Vin Gris, Vin Rosé, Vin BlancConsommer pour stabiliser la tension artérielle ainsi que pour
apaiser la fatigue
Source : Internet : « Utilisations des vins » [juillet 2012]
3.3 : Vins concurrents
Actuellement, sur le marché local 25% seulement du part de marché est occupé par les
producteurs nationaux, le reste est envahit par les produits d’importations.
La liste de vin disponible aux marché nationaux est la même que dans le tableau N°12 de
l’offre.
3.4 : Analyse de la concurrence
Nous parlerons dans cette sous-section des différents prix à savoir le prix promoteur et le prix
concurrents
3.4.1 : Prix promoteur
A cause du prix des vins artificiels éparpiller dans tous les coins de la rue qui est un problème
à l’encontre de notre entreprise.
Un prix promotionnel est encourageant au début de l’exercice dans la phase de lancement.
Mais l’unité gardera le prix fixe de 12 000 Ariary au cours du temps de son activité afin que
les consommateurs puissent classer notre produit par rapport aux produits artificiels.
3.4.2 : Prix concurrents
Le vin cacheté ou primeur est le vin meilleur, il est aussi le vin légal auprès du ministère de
tutelle (c'est-à-dire le ministère de la commerce). Alors, notre produit est conditionné en
bouteille unique de 75cl au prix de 12 000 Ariary.
- 24 -
Tableau N°17 : Prix du 75 cl de vin sur le marché local (en Ariary)
Produits Prix
Vin rouge 6 000 à 32 000 Ar
Vin gris 8 000 à 31 500 Ar
Vin rosé 8 000 à 32 000 Ar
Vin Blanc 8 000 à 33 000 Ar
Source : Royal Spirits, Grandes Surfaces, Restaurants [Mai 2012]
3.5 : Part de marché
Le part de marché est un créneau visé pour l’entreprise d’attaquer le marché cible. Ayant
comme formule :
Et elle est de :
Part de marché = Occupation en pourcentageOccupation totale
Donc :
Part de marché = Vente totale de l’entrepriseEnsemble de vente sur le marché
Et nous analysons comme suit :Analyse de la demande
Consommateur Quantité demandée en pourcentage- restaurant 30%- super marché 25%- Touristes, Etranger, diplomate 25%- Eglises, Temples… 5%- Grossiste 15%Total demandeur 100%
Source : Restaurant, Supermarché [Juin 2012]
D’où le part de marché est de 100 % par rapport au marché actuel
Section 4 : POLITIQUE ET STRATEGIE MARKETING A ADOPTER
Cette section nous permet de savoir la politique et la stratégie Marketing à adopter par notre
unité de production.
4.1 : Définition Marketing :
Le marketing, est un concept qui a pour but de satisfaire les envies et les désirs du
consommateur en assurant la promotion et la commercialisation de produits qui correspondent
à l'aspiration de la clientèle. En français à la place du mot marketing on utilise quelquefois le
mot mercatique. Le marketing a pour but de concevoir, promouvoir, et vendre un produit qui
- 25 -
va être réalisé pour les besoins d'une clientèle bien ciblée et qui l'achètera à coup sûr. Le
marketing étudiera le comportement des consommateurs, et leurs réels besoins, selon la
pyramide des besoins, étude qui avait été menée par le psychologue Abraham Maslow, en
1940 :
- accomplissement personnel,
- estime de soi,
- estime des autres,
- amour, appartenance,
- sécurité,
- physiologique.
Selon cette pyramide des besoins, il a été démontré que l'être humain a besoin de satisfaire ses
besoins du bas de la pyramide vers le haut de cette pyramide, donc les besoins
physiologiques, ensuite la sécurité, puis l'amour et l'appartenance etc... En fait, cette pyramide
est devenue une référence dans le monde du marketing. Si nous nous attardons un peu, nous
remarquerons que le marketing relève d'une méthodologie qui se couplera avec
l'environnement. Toutes les grandes sociétés ont un service marketing, qui n'a de cesser que
de prendre en compte tous les paramètres du marché, d'abord sur l'impact que pourrait avoir et
généré en terme de rendement un produit nouveau et dans le seul but de mettre en place les
meilleures formules de lancement du produit, soit avec l'aide des médias, télé, radio, soit en
accordant des réductions sur le produit, soit en y incluant un jeu, en distribuant des
échantillons, etc... Le service marketing d'une Entreprise à pour but final de faire monter le
chiffre d'affaires. Je cite ici la définition que donnait Philip Kotler, célèbre professeur de
Chicago, qui est très connu des étudiants en commerce et marketing grâce à ses nombreux
ouvrages, tel le "Marketing Management" de Kotler et Dubois, " Le marketing est l'ensemble
des techniques et études d'applications qui ont pour but de prévoir, constater, susciter,
renouveler ou stimuler les besoins des consommateurs et adapter de manière continue
l'appareil productif et commercial aux besoins ainsi déterminés
4.2 : Définition de la Stratégie
Une stratégie est un ordre et une séquence spécifique de processus internes et externes ou
d’expériences internes et externes qui produisent un résultat spécifique de façon régulière
- 26 -
4.3 : Marketing MIX
La politique du marketing ou plan de marchéage est l’ensemble des politiques que l’entreprise
envisage d’utiliser pour écouler ses produits ou ses services sur le marché.
Il intègre l’ensemble des variables dont l’entreprise dispose pour influencer le marché cible
c'est-à-dire correspond aux moyens d’actions pour attirer l’intention du public cible. Ces
composants : la politique du produit, la politique du prix, la politique de distribution, la
politique de communication.
4.3.1 : Politique de produit
Le produit est un bien ou un service destiné au marché et capable de satisfaire plus ou moins
complètement un besoin.
Alors pour notre produit, ils font l’objet d’un contrôle de qualité permanente que ce soit à
l’usine de production ou au sein des institutions nationales agrées de contrôle de qualité
comme l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), ou le Centre National de Recherche sur
l’Environnement (CNRE).
4.3.2 : Politique de prix
La fixation du prix est un élément déterminant dans la stratégie de l’entreprise durant ses 5
années d’activités car le prix a de conséquences directes à la fois sur les résultats
commerciaux (volume des ventes) et sur les résultats financiers (rentabilité). La détermination
du prix de vente se fait en fonction des points suivants :
de l’analyse de la demande
de l’analyse de coûts
de l’analyse des prix des concurrents
Alors, l’entreprise choisie comme prix de 12 000 Ariary la bouteille de 75cl que ce soit du vin
rouge, du vin gris, du vin blanc, ou du vin rosé. Mais ils seront révisés en fonction de la
concurrence ultérieure.
4.3.3 : Politique de distribution
Les produits seront distribués aux supermarchés, aux restaurants, grand hôtel, aux grossistes.
Un central d’achat sera mis en place à Antananarivo. Il assurera l’écoulement des produits
dans les groupes cibles. Après la phase de croisière, plusieurs points de vente sont envisagés à
installer dans d’autres grandes villes comme Moramanga, Maevatanana, Morondava, et dans
les chefs-lieux de province comme Majunga, Diégo, Tamatave.
- 27 -
L’usine n’effectue pas de vente en détail, les produits sont tous écoulés par carton. Un carton
comporte 10 bouteilles de 75 cl de vin. Le mode de distribution des produits sera défini dans
la figure suivante :
FIGURE N°3 : Circuit de distribution des produits
Source : Auteur4.3.4 : Politique de communication ou de publicité
La publicité a pour objectif de faire connaître le produit au groupe cible. Plusieurs moyens
sont nécessaires pour écouler le produit :
L’étiquette qui contient les informations principales des produits
Les cartes de visites
Bouche à oreille
Le sponsoring
Le calendrier
Des tests de dégustations auprès des supermarchés et des restaurants ainsi qu’à l’usine
de production.
4.3.5 : Emballages
En ce qui concerne nos produits ils sont conditionnés dans des bouteilles en verre sombre de
75 cl, étiquetées et emballés dans un carton de 10 pour faciliter leur transport.
USINE
Point de vente MAHABOAMBOHIDRATRIMO
Central d’achat à Antananarivo
Grossistes locaux :AmbohidratrimoAnkazobe
Restaurants Grande Surface Grossiste
CONSOMMATEURS
- 28 -
4.3.6 : Bouteilles
Les vins sont conditionnés dans des bouteilles de 75 cl en verre sombre. Ces bouteilles sont
fermées par des bouchons lièges sur lesquelles sont enduits des plastiques noires pour assurer
l’herméticité du vin.
4.3.7 : Etiquettes
Les étiquettes sont obligatoires. Elles sont fabriquées par les imprimeries locales.
4.3.8 : Cartons
Les cartons servent à faciliter le transport des produits. Ils sont achetés chez des fabricants
locaux.
4.4 : Stratégie Marketing
Pour affronter le nouveau marché, nous devons adopter une stratégie. Citons deux stratégies
marketing pour notre étude : la stratégie PUSH et la stratégie PULL.
4.4.1 : Stratégie PUSH
La stratégie PUSH appelée aussi la promotion a pour rôle de stimuler l’offre et dynamiser la
vente. La promotion recouvre l’ensemble des opérations ayant pour but d’accélérer le flux des
produits en direction de l’acheteur afin de l’inciter à acheter.
Proposition de promotion lors des événements contacts (foire, braderie, salon,
exposition…)
Proposition de tarifs spéciaux pour le lancement de produit.
4.4.2 : Stratégie PULL
La stratégie PULL ou la publicité a pour rôle principal d’activer la demande. Elle est la
stratégie appliquée dans la phase de lancement d’un produit sur le marché. Son but est
d’attirer l’intention du publique cible sur le produit en l’incitant à acheter. Nous adopterons
cette stratégie Pull dans notre projet en bien communiquant la vraie qualité de notre produit.
Utilisation de la publicité (Internet, calendrier…)
Relation publique c'est-à-dire participation à des festivités commerciaux telles les
foires, les ventes expositions, salons…
Application de la promotion de vente : les échantillons gratuits, de cadeaux aux clients
pionniers, prix promotionnels…
Forte communication, carte de visite.
Dégustation.
- 29 -
Chapitre III : DEMARCHE
Dans cette partie, on va parler des moyens d’évaluation de la rentabilité attendue de
l’investissement. Il existe 4 critères d’évaluation permettant d’évaluer la rentabilité, la
viabilité, la fiabilité et la durabilité du projet que nous allons citer un à un.
Section.1 : LES OUTILS D’EVALUATIONS
En ce qui concerne la VAN sa définition sa formule et ses interprétations sont à exposer dans
cette sous-section.
1.1: Valeur Actuelle Nette
1.1.1 : Définition
Par définition, la VAN est la somme des valeurs actuelles des flux financiers provenant des
investissements dans laquelle on déduit le montant de ces derniers. La méthode consiste donc
à comparer les économies nettes augmentées des amortissements ou cash-flow pendant la
durée de vie l’investissement ou pendant une période donnée au montant de l’investissement
initial.
1.1.2 : Formule
La VAN est obtenue par la formule suivante :
nVAN = MBAj (1 +i)-j _ C
j = 1MBA : Marge Brute d’Autofinancement
i : taux d’actualisation
C : montant de l’investissement ou les capitaux investis
1.1.3 : Interprétation
La VAN permet de mesurer la création de richesse attendue d’un projet d’investissement. Une
VAN positive signifie que le projet envisagé permet de reconstituer les capitaux initialement
avancés et de dégager un surplus de richesse.
Un projet dont la VAN est positive doit donc être retenu car il enrichit l’entreprise en assurant
la reproduction élargie des mises de fonds effectué.
Par contre, une VAN négative signifie que les revenus ne parviennent pas à compenser
l’investissement initial. Donc un projet dont la VAN est négative ne doit pas être réalisé car il
dégage des pertes pour l’entreprise.
- 30 -
Une VAN nulle signifie que le projet d’investissement concerné apparaît strictement
équilibré, c'est-à-dire il n’apporte ni bénéfice ni perte à l’entreprise.
1.2: Taux de Rentabilité Interne (TRI)
Nous essayons d’étaler une à une la définition du TRI, ses interprétations ainsi que sa
formule.
1.2.1 : Définition
On définit le TRI comme le taux d’actualisation qui donne une valeur actuelle nette (VAN)
égale à zéro.
1.2.2 : Formule
Sa formule est donnée par :
n0 = MBAj (1 + i)-j _ C j : 1MBA : Marge Brute d’Autofinancement
i : à chercher
C : Montant de l’investissement
On en déduit i par interpolation
1.2.3 : Interprétation
Si :
i > t : la rentabilité est supérieur au taux exigée t
i = t : la rentabilité est égale au taux exigée t
i < t : la rentabilité est inférieur au taux exigée t
1.3: Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
1.3.1 : Définition
Le DRCI est représentée par le temps au bout duquel le cumul de la marge brute
d’autofinancement est égal au montant du capital investi. Plus le délai est court,
l’investissement court moins de risque.
- 31 -
1.3.2 : Formule
Le DRCI est obtenue par la formule suivante :
DRCI = CCFA (T + 1) x 12 + TCCFA (T + 1) – CCFA (T)
CCFA Cumul Cash Flow Actualisée
CCFA (T +1) : Cumul Cash-Flow Actualisée à la date (T + 1)
CCFA (T) : Cumul Cash-Flow Actualisée à la date (T)
1.3.3 : Interprétation
L’investissement le plus rentable étant celui qui donne la période de remboursement la plus
brève, alors, il faut que le DRCI soit strictement inférieur à 5 ans.
1.4: Indice de profitabilité (IP)
Afin de bien connaître l’IP on va voir sa définition, sa formule et ses interprétations.
1.4.1 : Définition
L’IP est représentée par le rapport entre la somme des marges brutes d’Autofinancement
(MBA), et la somme des capitaux investis.
1.4.2 : Formule
Il est obtenu par la formule suivante :
n
IP =
MBAj (1 + i) - j
j : 1C
L’IP montre le bénéfice apporté par 1 Ariary investi.
1.4.3 : Interprétation
L’IP peut être supérieur à 1, égal à 1 ou inférieur à 1
Si :
IP > 1 : la rentabilité est supérieure au taux exigé t
IP = 1 : la rentabilité est égale au taux exigé t
IP < 1 : la rentabilité est inférieure au taux exigé t
Section 2 : CRITERES D’EVALUATIONS DU PROJET
Le succès d’un projet peut être apprécié en combinant divers critères
- 32 -
2.1 : La Pertinence
La pertinence mesure la corrélation entre les objectifs du programme ou projet et les objectifs
et priorités de développements sur le plan global et sectoriel ou me bien fondé du concept du
programme par rapport aux besoins réels des groupes cibles.
2.2: L’Efficience
L’efficience se réfère au coût et rythme auxquels les interventions sont transformées en
résultat. Elle se mesure par la comparaison des coûts et résultats. Elle se réfère à l’utilisation
optimale ressources dans la production des outputs. C’est l’économie dans la poursuite des
objectifs.
2.3: L’Efficacité
L’efficacité s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats (différence entre ce
qui était prévu et les réalisations). C’est le degré de la réalisation des objectifs ou des
résultats.
2.4: La Durabilité
La durabilité vise à évaluer la capacité de l’action ou des résultats à se poursuivre de façon
autonome après le retrait de l’assistance extérieur (nationale ou étrangère). Il s’agira de la
viabilité organisationnelle, technique, financière et culturelle.
Section 3 : IMPACT DU PROJET
Les impacts de l’installation de l’usine dans la sous-préfecture d’Ambohidratrimo sont
nombreux et encourageant.
3.1: Impact sociaux
La mise en place d’une unité de production incitera les paysans à produire, à orienter et à se
spécialiser dans d’autres domaines de culture quotidienne. De plus la propagation de cette
espèce contribue à l’amélioration de la santé de la population en aidant les institutions
médicales qui les exploitent pour la production des médicaments. Elle conduit à la création
d’emploi c'est-à-dire une amélioration de niveau des paysans.
3.2: Impact économique
L’usine sera source d’emploi pour la population locale. Elle contribuera ainsi à l’amélioration
de leur condition de vie pour l’achat des matières premières qu’elles fournissent et la lutte
contre le chômage par la création d’emploi. L’usine emploie plus de 29 personnes par an avec
- 33 -
une masse salariale de 108 660 000,00 Ariary à 123 060 000,00Ariary à la cinquième année.
Elle génère une valeur ajoutée annuelle de 165 240 000,00 Ariary pour la première année et
de 447 734 400,00Ariary à la cinquième année et des taxes de l’ordre de 36 149100,00Ariary
à la première année et de 23 490 961,86 Ariary à la cinquième année pour l’Etat. Par ailleurs,
notre projet va étoffer et améliorer la filière d’exploitation de vin à Madagascar
principalement dominé par les vins exportés sur le marché depuis quelques années.
- 34 -
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS
- 35 -
La présente partie constitue l’une des bases de notre étude. Elle énumère en quelque sorte les
résultats obtenus après l’application des trois étapes déjà suscité dans la première partie de
notre travail.
Dans le premier chapitre nous parlerons la technique de production envisagé qui démontre les
types de vins à produire, les certaines compositions de notre produit, à la deuxième chapitre,
les capacités de production à fabriquer, notre chiffre d’affaire relatif à ces produits durant les
cinq années de notre activités, à la troisième chapitre, nous parlerons de l’étude
organisationnelle qui stipulera l’organisation interne de notre travail, notre organigramme, à
la quatrième chapitre, c’est l’étude financiers du projet que nous évoquerons à savoir comme
les coûts des investissements, le tableau d’amortissement des immobilisations, le plan de
financement et le calendrier de remboursement des dettes, à la cinquième chapitre, nous
présenterons l’étude de faisabilité et de la rentabilité de notre projet et dernièrement
l’évaluation du projet, comme l’évaluation économique et financière d’un Projet.
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Cette chapitre nous emmène à connaître les types de vin à produire, les éléments composant et
les processus de vinification.
Section 1 : TYPE DE VIN A PRODUIRE
L’entreprise envisage d’écouler 4 types de vin en bouteille de 75cl de haute qualité, de
meilleur goût et couleur sur le marché. Il s’agit du vin rouge, vin blanc, vin gris et vin rosé.
Le vin gris est le mélange de 96% du vin blanc avec 4% de vin rouge et pour le vin rosé il est
le mélange de 80% de vin blanc et 20% de vin rouge.
Le tableau ci-après représente le type fondamental :
Tableau N°19 : Types fondamentaux de vinsVIN Nuance de la robe Déduction
BLANC
Presque incolore Très jeune, très protégée de l’oxydationJaune très clair à reflets verts Jeune à très jeune vinifié et élevé en cuveJaune paille, jaune or, or cuivre, or bronze,et ambre à noir
La maturité, déjà vieux, Oxydé, trop vieux
ROUGE
Violace Très jeune, bonne teinte de gammy de primeur etdes beaujolais nouveaux (6 à 18 mois)
Rouge pur (cerise) Ni jeune ni évolué (2 – 3 ans)Rouge à franges orangées Maturité de vin de petite garde début de
vieillissement (3 – 7 ans)
Source : Auteur
- 36 -
Ce tableau résume les types fondamentaux de vin à produire, en ce qui concerne le vin blanc
pour avoir sa qualité au meilleur goût et couleur, il peut être diversifié en plusieurs couleurs
selon les besoins voulus. Pour le vin rouge sa couleur dépend en fonction de s vinification et
de sa conservation.
Section 2 : COMPOSITION DU VIN
Un certain nombre de produits et technique sont autorisés pour la fabrication :
enrichissement et acidification
coupage
pasteurisation
filtrage
collage : précipitation des particules en suspension avec de la gélatine
élimination de l’excès de fer
traitement à l’anhydre sulfureux : pour empêcher une reprise de la fermentation ou
limiter l’oxydation
on compte jusqu’à 250 produits dans le vin
Exemple :
alcool éthylique (9% à 14%)
sucre : vin blanc 60gr de sucre /l
sucre : vin rouge 80gr de sucre /l
substance azotées : traces de protéines
vitamine (500 à 900gr/l pantothénique)
aldéhydes et esters neutres
acides organiques volatils
anthocyanes
tanins
éléments minéraux
Mais ces compositions du vin peuvent être résumées par ces principaux constituants de
l’acidité des vins, des sels du vin, des carbonyles, acides, esters et des vitamines.
- 37 -
FIGURE N°4 : Principaux constituants de l’acidité des vins
PROVENANT DU RAISIN
ACIDE TARTRIQUEACIDE MALIQUEACIDE CITRIQUE
D’ORIGINE FERMENTATIONACIDE SUCCINIQUE
ACIDE LACTIQUEACIDE ACETIQUE
Source : DELANOE et al, 2000
FIGURE N°5: Principaux constituants des sels du vin
ANIONS CATIONS
MINERAUX
PHOSPHATESULFATECHLORURESULFITE
POTASSIUMSODIUMMAGNÉSIUMCALCIUMFERALUMINIUMCUIVRE
ORGANIQUES
TARTRALEMALATELACTATE
Source : DELANOE et al, 2000
FIGURE N°6 : Quelques substances volatiles du vin
ACIDEVOLATILE
ACIDETOTAL
o méthanolo Ethanolo Propanol-1o Butanol-1o Metyl-2 _Propanol-2o Butanol-2o Methyl-3_Butanol-1o Methyl-2_butanol-1o Hexanolo Heptanolo Phénylethanol
ALCOOL
o Ethanolo Propanolo Butanolo Pentanolo Hexanolo Acctoneo Acetoïneo diacétyleo acetal…
COMPOSEESCARBONYLES
o formiqueo acétiqueo proponiqueo buta niqueo valérianiqueo caproïqueo oneanthiqueo capryliqueo laurique
ACIDES
o formiateo acétate d’éthyleo acétate d’isopropydeo acétate d’isobutyleo acétate d’isoamyleo acétate de phénylethyleo propionate d’éthyleo butyrate d’éthileo valérianate d’éthyleo cap rode d’éthyleo caprate d’éthyleo undécanate d’éthyleo Laurate d’éthyleo lactate d’étyleo succinate d’éthyle
ESTERS
- 38 -
Terpènes et autres composes :
Source : DELANOE et al, 2000
FIGURE N°7 : Teneurs moyennes en vitamines des vins rouges
Source : DELANOE et al, 2000
Les vitamines jouent le rôle de facteur de croissance indispensable pour les levures et les
bactéries ; elles assurent la bonne marche des fermentations.
o gerianolo terpineolo limonèneo linalolo nérolo citronellolo ronone
o frnesolo vanilineo anthranilate de methyleo salicylate d’éthyleo tyrosolo trytophol
o thiamine 0.10mgo riboflavine 0.18mgo acide pantothénique 0.98mgo nicotinamide P.P 1.89o dyridonine B.6 0.47o mésoinositol 334mgo biotine H 2.1 go cobalamine B12 0.06 g
- 39 -
Section 3 : SCHEMA DU PROCESSUS DE PRODUCTION DE VIN
FIGURE N°8 : Processus de production du vin
Source : Auteur
Le technicien et le chef d’équipe de production sont le premier responsable à la réalisation de
processus de production de vin.
1.3.1: Triage
Il existe de milles variétés de vignes, et il y a des raisins spécialement pour le vin ce qu’on a
cité auparavant. Dans ces milles variétés, il y a le rouge et il y a le blanc. On peut les
connaître tout de suite par sa couleur.
1.3.2: Pesage
On a deux cuves de 45 hl, avec 1kg de raisin on obtient 75 à 80 cl de vin légal, qu’on appelle
aussi primeur, ce qu’on trouve au marché.
PESAGE
VENDANGE
ENCAVAGE
DECUVAGE POUR LESBLANCS
FERMENTATION
SOUS TIRAGEVIN AU CUVE DE
STOCKAGE
CONSERVATIONEN BOUTEILLE
75cl
- 40 -
On utilise la balance à bascule
1 kg de raisin 0,75 l de vin
X kg de raisin 4 500 l de vin
X : 4500 x 1 = 6 000 kg 0,75X = 6 000 Kg
Donc à chaque cuve, on a 6 000 kg de raisin, il ne faut pas oublier de séparer le raisin blanc et
le rouge pour tenir sa couleur naturelle.
1.3.3: Foulage égrappage
Il faut fouler les grappes de raisin pour en obtenir le jus à l’aide de fouloir égrappoir.
1.3.4: Encavages et décuvage
Il faut mettre dans les cuves 11 000kg de raisin déjà foulés mais :
Pour le rouge : on fait l’encavage de jus avec sa mare
Pour le blanc : on fait l’encavage de jus sans sa mare, ce qu’on appelle décuvage
1.3.5: Fermentation alcoolique
Tous les vins ont de l’acidité volatile, parce que l’acide acétique est un produit secondaire
normal de fermentation pure du moût (c’est le jus de raisin) qui est toujours faible : 0,15 à
0,30g/l exprimée en acide sulfurique. Elle dépend beaucoup des espères de levures, de leur
association, mais encore de la composition du moût (acidité, richesse en sucre, en substances
azotées) et des conditions de la fermentation (température, aération).
LE PROCESSUS DE LA FERMENTATION ALCOOLIQUE
La VOISIER montre que le sucre est transformé en alcool et en gaz carbonique qui se
dégage : c’est précisément au constat de la fermentation qu’il a formulé le principe premier de
la chimie "rien ne se perd, rien ne se crée".
Par la suite, GAY-LUSSAC donna une formule chimique de la réaction :
SUCRE …………………………………………> ALCOOL + GAZ CARBONIQUE
C6H1206………………………………………> 2C2H50H + 2C02
VITESSE DE FERMENTATION ET TEMPERATURE
La vitesse de fermentation s’accroît avec la température.
La fermentation est beaucoup plus rapide à 30°C qu’à 25°C et 25°C qu’à 20°, sa vitesse
double pour un écart de 10°C.
- 41 -
La quantité de sucre que peuvent transformer les levures, ou de degré alcoolique
qu’elles peuvent atteindre, dépend de la température.
Plus la température est élevée, plus le départ de la fermentation est rapide, mais plus tôt elle
s’arrête et moins le degré alcoolique atteint est fort.
La température idéale pour la vinification en rouge se situe entre 26° et 30°C, elle
résulte d’un compromis entre la nécessité d’avoir une fermentation suffisamment
rapide et une bonne macération par excès de température. Pour la vinification en blanc
et en rose, la température à recommander est plus basse et est voisine de 18° à 20°C.
1.3.6: Soutirages vin fini à la cuve de stockage
On transvase le moût dans une autre cuve à l’aide d’un moteur à pompe. Il faut respecter la
propreté.
1.3.7: Conservation
La conservation se détaille comme le soutirage, l’ouillage et le traitement
a) Soutirage
"On appelle soutirage le transvase du vin d’un fût à un autre, d’une cuve à une autre, en
opérant avec les précautions nécessaires pour séparer le mieux possible le liquide de son
dépôt". Le soutirage n’est pas un simple transvase, c’est un décantage le dépôt séparé
constitue la LIE. Le soutirage est le premier des soins à donner à un vin, le plus élémentaire,
mais aussi certainement le plus important. Des échecs dans la conversation des vins ont pour
cause un manque de soutirage ou des soutirages mal faits.
b) Ouillage
L’ouillage qui consiste à remplir périodiquement les fûts et les cuves au fur et à mesure que le
niveau du vin s’abaisse par consume ou contraction, qu’il était le point faible de la
contraction.
C’est une opération simple en soi, mais qui demande beaucoup de soin et de propreté. Son but
est d’interdire, ou tout au moins de réduire, la formation d’une surface de vin mobile au
contact de l’eau, de l’air, le danger d’oxydation ou d’altération acétique qu’elle présente.
- 42 -
c)Traitement
Il y a la formation de fleur à la surface de vin. Cette sorte de moisissure est une maladie peu
dangereuse, mais parfois gênante. Elle est provoquée par des levures mycodermiques appelé
Micoderma vini. elles appartiennent surtout à l’espèce candida mycoderme.
Candida mycoderme est une levure à respiration et toute l’action fermentaire sur le sucre est
pratiquement nulle.
Dans ce cas on ajoute une quantité suffisante de poudre de métabusulfate de 10g par 100ml de
vin et la bentonite de 30 g pour 100 ml de vin.
Pendant cette période de traitement, le technicien utilise la burette graduée, des pipettes de 50
ml et 10 ml, des béchers 250 ml et surtout le mustimètre pour savoir le degré probable de
moût.
Après 3 mois on obtient du vin primeur, mais à ce moment il y les étapes à suivre :
1- bien nettoyer et bien sécher les bouteilles
2- mettre le vin gris et le vin rosé dans des tonnelets en plastique
- le vin gris dont la composition est 96% vin blanc et 4% vin rouge
- le vin rosé dont la composition est 80% vin blanc et 20% vin rouge
3- remplir à la même quantité les bouteilles de 75 cl pour le vin rouge, le vin blanc, le vin
gris et le vin rosé.
4- on ferme avec des bouchons de lièges. Après on met les étiquettes
5- on ferme avant de livrer le vin, mais il faut encore atteindre l’accord de l’Etat par
l’intermédiaire de la contribution indirecte, responsable des boissons alcooliques.
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Selon les enquêtes faites, 1 kg de raisin donne 77,5 cl à 80 cl de vin. Pour 17 000litre de vin
pour la première année, on aura besoin de 3 cuves de 45 hl chacune. Pour la deuxième année,
la quantité à produire est de 18 656 litre, la troisième et la quatrième année est la même pour
la quantité à produire avec 37 311 litre, 46 639 litre pour la cinquième année. La société
envisage d’ajouter deux ou trois cuves par an au fur et à mesure que la demande et la vente
s’améliore.
Section 1 : EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRE ET LA PRODUCTION
ENVISAGEE
En général, les producteurs de vin que ce soit local ou étrangers utilisent les bouteilles de 25
cl, 37 cl et 75 cl. Comme déjà cité auparavant, nous choisissons d’abord en début la bouteille
- 43 -
de 75 cl qui est plus rentable commercialiser, au cours de l’évolution de l’entité, on procède à
l’utilisation des autres emballages si c’est nécessaire.
1.1: Chiffre d’affaire
Voici le tableau qui représente l’évolution du chiffre d’affaire et la production envisagée
durant la première année jusqu’à la 5ème année d’activité.
Tableau N°20 : Evolution du chiffre d’affaire et production envisagée. (En Ariary)
Produits Libellés Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Vin rouge
Quantité(en litre) 6 752,00 7 166,00 14 332 14 332 16 664
P. U 12 000,00 12 000,00 12 000,00 12 000,00 12 000,00
Montant 81 024 000,00 85 992 000,00 171 984 000,00 171 984 000,00 199 968 000,00
Vin Blanc
Quantité(en litre) 4 476,00 4 890,00 9 780 9 780 12 112
P. U 12 000,00 12 000,00 12 000,00 12 000,00 12 000,00
Montant 53 712 000,00 58 680 000,00 117 360 000,00 117 360 000,00 145 344 000,00
Vin Gris
Quantité(en litre) 3 514,00 3 928,00 7 856 7 856 10 188
P.U 12 000,00 12 000,00 12 000,00 12 000,00 12 000,00
Montant 42 168 000,00 47 136 000,00 94 272 000,00 94 272 000,00 122 256 000,00
Vin Rosé
Quantité(en litre) 2 258,00 2 672,00 5 343 5 343 7 675
P.U 12 000,00 12 000,00 12 000,00 12 000,00 12 000,00
Montant 27 096 000,00 32 064 000,00 64 116 000,00 64 116 000,00 92 100 000,00
TOTAL 204 000 000,00 223 872 000,00 447 732 000,00 447 732 000,00 559 668 000,00
Source : Auteur
D’après ce tableau, le Chiffre d’Affaire (CA) suit une augmentation croissante de la 1ère année
à la 5ème année, de 204 millions d’ariary à 559 668 millions d’ariary.
- 44 -
FIGURE N°09 : Evolution du chiffre d’affaire durant les cinq années d’activités. (En Ariary)
0,00
100 000 000,00
200 000 000,00
300 000 000,00
400 000 000,00
500 000 000,00
600 000 000,00
1er Année 2 e Année 3 e Année 4e Année 5e Année
Années
Source : Auteur
D’après cette figure, le chiffre d’affaire de l’entreprise ne cesse d’augmenter durant ses
activités. Pour l’année 3 et 4, le chiffre d’affaire est le même, l’entreprise prévoit de tenir sa
production pour l’année ultérieur, pour savoir sa situation, sa position au niveau du marché et
concurrent, pour prendre conscience de l’année à venir au niveau de capacité de production.
FIGURE N°10 : Niveau de production envisagée
05000
100001500020000250003000035000400004500050000
1 eAnnée
2 eAnnée
3 eAnnée
4 eAnnée
5 eAnnée
Quantités de vin produits(en litre)
Source : Auteur
- 45 -
Le niveau de production envisagée augmente chaque année sauf pour l’année
d’activité 3 et l’année d’activité 4, c’est une politique de production que l’entreprise utilise
pour voir ces années à venir.
Section 2 : ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS
Cette section nous essaye de présenter les aspects englobant les produits à savoir la qualité et
la quantité.
2.1: Aspects qualitatifs
Pendant les cinq premières années d’activités, l’entreprise n’envisage que de produire des
vins, vins rouges, vin blancs, vin gris, et vin roser. C’est après qu’elle envisage d’orienter et
diversifier les produits à commercialiser comme le champagne, le raisin sec, sucre de
raisin…plusieurs qualités de vin se trouvent au marché comme le vin doux, le vin en vrac et le
vin artificiel. Mais notre entité ne produira que du vin primeur appelé encore vin supérieur
qu’elle met en cacheté dans la bouteille de 75 cl.
Au temps du Christ, on a déjà entendu parler du bon vin et du mauvais goût, et pour la santé,
le goût, la couleur, le parfum, les consommateurs doivent distinguer entre eux.
L’entreprise fera des collections en stock qui est un atout majeur pour les producteurs de vin,
car au fur et à mesure le vin est stocké, son goût s’améliore.
2.2: Aspects quantitatifs
Pour la première année de production, la quantité à produire est de 17 000 l, répartie comme
suit : vin rouge 6 752 l, vin blanc : 4 476 l, vin gris : 3 514 l et vin rosé : 2 258 litres.
Pour la deuxième année, l’entreprise envisage de produire 7 166 l de vin rouge, 4 890 l de vin
blanc, 3 928 l de vin gris et 2 672 l de vin rosé en tout 18 656l.
Pour la troisième et la quatrième année la quantité à produire est la même 14 332l de vin
rouge, 9 780l de vin blanc, 7 856l de vin gris et 5 343l de vin rosé.
Enfin pour la cinquième année, la quantité à produire est de 46 639l réparti comme suit : vin
rouge 16 644l, vin blanc : 12 112l, 10 188l de vin gris et 7 675l de vin rosé.
Section 3 : DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION
Pour mettre en œuvre tout le projet, il faut des moyens nécessaires, modernes et suffisants. On
en distingue alors trois types :
- 46 -
3.1: Moyens matériels
Concernant les moyens matériels utilisés, il nous faut tout d’abord un terrain de 31,50 Ha
pour la construction d’usine et pour les plantations des cépages.
Ensuite, les matériels d’exploitations nécessaires, les matériels de transports pour assurer la
livraison auprès des clients.
Enfin, une agence autre que la siège à Ambohidratrimo est placée dans la capitale pour
subvenir au besoin des consommateurs tant sur la qualité, la quantité et la livraison.
3.2: Moyens financiers
L’unité a besoin des moyens financières pour pouvoir fonctionner et pour atteindre ses
objectifs. Plusieurs institutions financières peuvent aider financièrement l’entreprise comme
le CECAM, OTIV, ADEFI, MICOCRED, les différents Banques primaires…
3.3: Moyens humains
Dans la réalisation de ce projet, les ressources humaines tiennent un rôle très important dans
l’exécution de toute tâche, c’est ce que nous appelons MOD ou main d’œuvre directe.
Pendant la première année, 29 agents vont assurer toutes les activités de productions.
L’évolution des effectifs des employés apparaissent au cours de production mais seul les
ouvriers et les manutentionnaires saisonnières qui sont figurés dans cette augmentation.
Ces agents sont :
Le gérant, qui est le coordinateur général au sein de l’entreprise et à la fois propriétaire et
créateur de l’unité de production
Le secrétaire, assure les travaux de secrétariat
Le chef de service technique coordonne les activités de production
Le chef d’équipe d’approvisionnement et logistique dirige les achats des matières premières et
assure, planifie les livraisons des produits auprès des clients
Le chef d’équipe de production assure le contrôle des ouvriers, des matériels, équipements,
surveille le processus de fabrication.
Le chef de service administratif et financier, assure tout ce qui se rapporte à l’administration,
salaire, établissements des états financiers.
Le responsable de contrôle de qualité, travail en collaboration avec le service
approvisionnement et production. Ce poste veille spécialement aux qualités de matières
premières nécessaires et les produits a livrés.
- 47 -
Le chef de service distribution et vente détermine les demandes des consommateurs en
fonction des demandes reçus, contribue à la recherche de nouveaux marchés, clients…assure
le contrôle et suivi de façon périodique des livraisons, du point de vente et l’agence.
Les chefs d’agence : assurent la gestion administrative, personnelle, et matérielle dans son
agence.
Commerciales : assurent la relation directe avec les clients, les prospections des nouveaux
clients, de prendre les commandes des consommateurs
Les chauffeurs : ont comme tâche de livrer les produits auprès des clients, d’assurer le
transport des matières premières entre le terrain vignoble et l’unité de transformation et de
production.
Les manutentionnaires assurent les travaux de manutention des matières premières
Les ouvriers exécutent les tâches de production, de plantation…
Les gardiens veillent à la sécurité et à la surveillance de l’usine.
Après avoir vue la capacité de production envisagée durant les cinq années d’activité,
l’évolution du chiffre d’affaire, les aspects qualitatifs et quantitatifs des produits qui nous
emmène à voir les différents facteurs de production qui sont les sources essentielles à la
réalisation de ce projet.
L’étude organisationnelle est importante pour mener à bien le projet, nous allons étudier
successivement dans cette partie suivante :
L’organigramme envisagé
L’organisation du travail
Les avantages et les conditions de travail du personnel
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Pour bien maîtriser l’organisation au sein de l’entreprise il nous faut que chaque poste soit
bien défini c’est à dire l’existence d’une fiche de poste avec l’organigramme descriptif.
Section 1 : ORGANIGRAMME ENVISAGEE
Dans cette section, nous présenterons la structure et l’organigramme de l’entité.
1.1: Définition
C’est un schéma représentant la structure financière d’un groupe, c'est-à-dire l’ensemble des
liaisons de participation qui existent entre les différentes sociétés de ce groupe. [Dictionnaire
de gestion Financière, 3ème édition : P.Conso, R.Lavaud].
- 48 -
1.2: Structure
L’organigramme de l’entreprise est présenté comme suit :
FIGURE N°11 : Organigramme de l’entreprise
Source : AuteurSection 2 : ORGANISATION DU TRAVAIL
Pour gérer ses activités les moyens humains sont les sources à la réalisation des objectifs.
2.1: Gérant
Le gérant à la fois propriétaire et créateur de la société, il est responsable du fonctionnement
de l’entreprise. Le gérant a pour rôle principal de définir la stratégie de l’entreprise, de gérer
et de superviser toutes les opérations effectuées au sein de l’entreprise. Il détermine la
politique générale de l’entreprise, les objectifs et prend toutes les décisions à faire.
CHAUFFEUROUVRIERS
CHEF D’AGENCE
ANTANANARIVO
CHEF D’AGENCE
AMBOHIDRATRIMO
CHEF DE SERVICE
APPROVISIONNEMENT
CHEF DE SERVICE
PRODUCTIONRESPONSABLE DE
CONTROLE DE
QUALITE
ASSISTANT
ADMINISTRATIF ET
FINANCIER
CHEF DE SERVICE
TECHNIQUE
CHEF DE SERVICEADMINISTRATIF ET
FINANCIER
GERANT
SECRETAIRE DEDIRECTION
MANUTENTIONNAIRES
CHEF DE SERVICEDISTRIBUTION ET VENTE
COMMERCIALES
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a) Secrétaire de direction
Elle est chargée de la saisie des facteurs et des bons des caisses, du classement de tous les
dossiers, des bons de commandes, des bons de livraisons…elle a aussi pour mission de :
recevoir les appels téléphoniques venant de l’extérieur et de l’intérieur et les courriers afin de
les remettre auprès de la direction et les autres services.
2.2 : Chefs de service technique
Il coordonne les activités de production au sein de l’entreprise.
a) Chef d’équipe approvisionnement
Il assure l’achat de matières premières telles que les sucres, les bouteilles, les cartons et les
raisins auprès des viticulteurs et des fournisseurs.
b) Chef d’équipe production
Il joue un rôle très important dans le processus d’existence de l’entreprise. Il dirige les
ouvriers à la préparation du terrain, à la plantation jusqu’à la fabrication du vin. Il est le
responsable en ce qui concerne l’achat de cépage.
c) Responsable de contrôle de qualité
Il travaille en collaboration directe avec le service approvisionnement et service de
production. Il assure aussi la qualité des produits vendus avant de livrer au consommateur. Il
effectue des contrôles réguliers en ce qui concerne les matériels de productions et les outils
divers nécessaires.
d) chauffeurs
Ils assurent le transport des matières premières, des viticulteurs vers l’usine de production et
les produits finis vers les consommateurs.
e) manutentionnaires
Ils assurent les travaux de manutentions des matières premières.
f) ouvriers
Ils exécutent les tâches de production et de nettoyage.
g) gardiens
Ils assurent la surveillance de l’usine.
- 50 -
2.3 : Chef de service administratif et financier
C’est un service qui s’occupe de toutes les opérations effectuées par la société. Les activités
du service concernent :
Vérification périodique des livres et registres comptables pour s’assurer de sa bonne
route
Enregistrement des opérations effectuées par l’entreprise (contrôler la caisse,
comptabiliser les pièces de caisse, les chèques…)
Contrôle des ordres de payement, ouvriers, impôt…
Contrôle du bon de classement des pièces justificatives supportant toutes les dépenses
engagées.
a) Assistant de service administratif et financier
Il exécute les tâches administratives et financières, comptabilisation des comptes…
2.4 : Les chefs d’agences
Le chef de service distribution et vente assure les demandes des consommateurs, recherche de
nouveau marché, veille les relations avec les clients, contrôle et suivi des périodes de livraison
et les point de vente.
L’entité dispose de deux agences pour réaliser ces activités sous la responsabilité de deux
chefs d’agences :
a) chef d’agence Antananarivo
Le chef d’agence gère la bonne marche de son entité, recherche de nouveaux clients, élabore
les stratégies pour la gestion de stock et de distribution.
b) chef d’agence Ambohidratrimo
Le chef d’agence gère les stocks, assure la livraison des produits auprès des consommateurs,
il travaille en collaboration avec les commerciales, les chauffeurs, manutentionnaire, ouvrier
et les gardiens.
L’évolution des effectifs des employés apparaît à mesure que la production augmente, mais
seuls les ouvriers et manutentionnaires sont classés dans cette augmentation. Ceci est dû à
l’élargissement du terrain de vignoble et de la quantité des matières premières à traiter.
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Tableau N°21 : Evolution annuelle des effectifs du personnel
Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5Directeur 1 1 1 1 1Secrétaire 1 1 1 1 1Chauffeur 2 2 2 2 2Chef de Service Technique 1 1 1 1 1Chef de Service Approvisionnement 1 1 1 1 1Manutentionnaire saisonnière 5 7 9 9 11Chef de Service Production 1 1 1 1 1Ouvrier 5 7 9 9 11Responsable de contrôle Qualité 1 1 1 1 1Chef de Distribution et de Vente 1 1 1 1 1Chef d’agence Antananarivo 1 1 1 1 1Manutentionnaire fixe 2 2 2 2 2Chef de service Administratif et Financier 1 1 1 1 1Assistant Administratif et Financier 1 1 1 1 1Chef d’agence Ambohidratrimo 1 1 1 1 1Commercial 2 2 2 2 2Gardiens 2 2 2 2 2
TOTAL 29 33 37 37 41Source : Auteur
On constate une évolution des effectifs du personnel de 29 employés à la première année et de
41 à la cinquième année.
Section 3 : AVANTAGES ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL DU
PERSONNEL
Puisque ce projet est exercé à Madagascar, il doit être soumis aux droits Malagasy. La
procédure de création se résume alors comme suit :
Elaboration du statut de la société
Déposition et légalisation du statut au tribunal de commerce
Demande d’autorisation d’exploitation auprès de la mairie d’Ambohidratrimo et de la
commune de Mahabo
Inscription de tout le personnel auprès de la CnAPS
Adhésion du personnel auprès de l’OSTIE
Distribution de prime travail ou de pérformance
PRESENTATION DU STATUT
Raison sociale ou sa dénomination : VIN DE MAROVATANA
Forme juridique : SOCIETE INDIVIDUELLE
Apport propre : Ar 153 000 000
- 52 -
Emprunt : Ar 77 139 942
Nature d’activité : PRODUCTION ET VENTE DE VIN
Immatriculation :
Adresse locale : Mahabo Ambohidratrimo
Chapitre IV : ETUDE FINACIERS DU PROJET
Dans ce chapitre, nous étudierons les études financières du projet, mais on va voir d’abord le
coût des investissements.
Section 1 : COUT DES INVESTISSEMENTS
Dans ce chapitre, nous allons voir en premier lieu la description des coûts des investissements
nécessaires, en second lieu l’amortissement, le plan de financement, le tableau de
remboursement des dettes et enfin les comptes de gestion.
1.1: Investissements
Selon le dictionnaire :
"L’investissement est l’ensemble des capitaux nécessaires pour le démarrage d’un projet".
Les investissements décrivant la valeur en numéraire des immobilisations à la fois corporelles
et incorporelles.
a) Immobilisations incorporelles
Selon le PCG 2005, "une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable
et sans substance physique, détenu par une entité pour la production ou la fourniture de bien
et service, la location ou l’utilisation à des fins administratives. Il s’agit par exemple des
fonds commerciaux acquis […] de frais de développement, d’un gisement minier destiné à
une exploitation commerciale",
Les immobilisations incorporelles sont engendrées dans le frais de développement
immobilisables et constitués à l’occurrence par le frais de recherche et de développement,
frais de déclaration sur l’honneur de l’existence, frais d’acte de publicité pour la création de
l’entreprise.
Les frais de développement immobilisables se détaillent comme suit, montant en ariary :
Frais de recherche et développement 9 000 000,00Frais d’enregistrement 1 000 000,00TOTAL 10 000 000,00
- 53 -
Au total le frais de développement immobilisables est évalué à 10 000 000,00 Ar durant les
cinq années d’activités.
b) Immobilisations corporelles
Selon le PCG 2005, "Une immobilisation corporelle est un actif corporel détenu par une entité
pour la production ou la fourniture de biens ou de service, la location, ou l’utilisation à des
fins administratives et qu’elle s’attend à utiliser sur plus d’un exercice".
d) Coût de terrain et construction
Le tableau suivant résume les coûts des bâtiments à construire, le coût de terrain
d’implantation de l’usine, vignoble.
Tableau N°22 : Tableau des coûts de terrain et construction (en Ariary)
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant
Terrain m² 1 500,00 40 000,00 60 000 000,00
Vignoble m² 30 000,00 20 000,00 600 000 000,00
Bâtiment m² 400,00 200 000,00 80 000 000,00
TOTAL 740 000 000,00
Source : Auteur, Prix sur le marché [Juillet 2012]
Pour réaliser notre projet et d’après ce tableau, un terrain de 1 500 m² est indispensable pour
la construction d’usine de vinification de 400m2. Une superficie de 30 ha pour le vignoble
qu’on espère élargir tout au long de l’activité.
d) Matériels de bureau et informatiques
Les matériels et équipements administratifs sont représentés comme suit :
Tableau N°23 : Tableau des coûts des matériels de bureau et informatiques (en Ariary)
Désignation Unité Prix unitaire Montant
Matériel informatique 9 900 000,00 8 100 000,00
Tables 14 40 000,00 560 000,00
Chaises 20 25 000,00 500 000,00
Téléphone 10 120 000,00 1 200 000,00
Armoire de rangement dossier 9 250 000,00 2 250 000,00
TOTAL 12 610 000,00
Source : Auteur, Prix sur le marché [Juillet 2012]
Ces matériaux de bureau et informatique sont destinées aux activités administratives et
commerciales.
- 54 -
e) Matériels des équipements de production
En général, on aura 6 types de matériels industriels tels que le matériel en approvisionnement,
le matériel de transformation, matériel de conditionnement, matériel de contrôle de qualité,
matériel de distribution et les matériels de nettoyage et désinfection, le montant total est de
39 902 000,00 Ar.
Tableau N°24 : Tableau des coûts de matériel de production (en Ariary)
Désignation Nombre Prix unitaire MontantAPPROVISIONNEMENT- bacs de collecte 10 10 000,00 100 000,00- machine à calculer 1 6 000,00 6 000,00- matériel de pompage d'eau 1 1 900 000,00 1 900 000,00- citerne de stockage d'eau 1 1 000 000,00 1 000 000,00
Sous Total 1 3 006 000,00TRANSFORMATION- Matériel de pompage de vin 1 1 400 000,00 1 400 000,00- bacs 10 10 000,00 100 000,00- bac à ordure en plastique 5 4 000,00 20 000,00- balance bascule 2 140 000,00 280 000,00- balance Roberval 5 80 000,00 400 000,00- fouloir égrapin 3 100 000,00 300 000,00- cuves de fermentation 2 600 000,00 1 200 000,00- cuves de stockage 2 1 900 000,00 3 800 000,00
Sous Total 2 7 500 000,00CONDITIONNEMENT- machine à emplin + boucheuse 1 2 000 000,00 2 000 000,00- laveuse à trempage 1 2 000 000,00 2 000 000,00- étiqueteuse 1 800 000,00 800 000,00
Sous Total 3 4 800 000,00CONTRÔLE DE QUALITEthermomètre 2 5 000,00 10 000,00alcoomètre 1 8 000,00 8 000,00éprouvette graduée 2 4 000,00 8 000,00Erlen Meyer 2 10 000,00 20 000,00armoire de rangement 2 100 000,00 200 000,00chaises 2 25 000,00 50 000,00
Sous Total 4 296 000,00MATERIEL DE NETTOYAGEtuyauterie 5 20 000,00 100 000,00flore fluide 5 40 000,00 200 000,00
Sous Total 5 300 000,00MATERIELS ROULANTSCamion Mercedes 2 12 000 000,00 24 000 000,00
TOTAL 39 902 000,00Source : Auteur, Prix sur le marché [Juillet 2012]
Le tableau ci-dessus énumère les matériels nécessaires à la vinification et à la distribution de
ses produits qui nécessitent deux (2) camions pour assurer la livraison auprès des
consommateurs.
- 55 -
f) Matériels d’emballages
Tableau N°25 : Tableau des coûts de matériel d’emballage (en Ariary)
Désignation Nombre P.U MontantBouteille 75 cl 209 223 400 83 689 200,00Etiquette 209 223 50 10 461 150,00Bouchon à liège 209 223 50 10 461 150,00Cartons 20 919 200 4 183 800,00
TOTAL 108 795 300,00Source : Auteur, Prix sur le marché [Juillet 2012]
D’après ce tableau, le coût total des matériaux d’emballages est évalué à 108 795 300,00
Ariary. Dans un carton de vin, on a dix (10) bouteilles de 75 cl étiqueter et bouchonner.
g) Installations techniques
Tableau N°26 : Tableau des coûts des matériels d’installation technique (en Ariary)Désignation Nombre P.U Montant
Tuyau en inox 7m 100 10 000,00 1 000 000,00Fil VGV (en mètre) 80 500,00 40 000,00Interrupteur 20 200,00 4 000,00Prise 10 200,00 2 000,00Douille 20 100,00 2 000,00Attache fil 80 50,00 4 000,00Robinet 6 5 000,00 30 000,00Lampe 20 10 000,00 200 000,00Poteau 4 45 000,00 180 000,00
TOTAL 1 462 000,00Source : Auteur, Prix sur le marché [Juillet 2012]
Pour assurer la bonne marche des activités, les matérielles d’installation technique assurent sa
réalisation avec les éléments cités ci-dessus.
Section 2 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT
Cette section nous essaye d’étaler les tableaux d’amortissements avec la description de laméthode choisie.
2.1 : Description de la méthode
La durée de l’amortissement est déterminée en fonction de l’utilisateur prévisible des biens.
Alors nous établissons à chaque fin d’année la description éventuelle des biens et nous
utilisons le principe de l’amortissement linéaire.
Amortissement =Vo
N
Vo : valeur d’acquisition
n : durée
- 56 -
2.2 : Tableau des amortissements
Tableau N°27 : Tableau des amortissements
d : durée d’utilisation
Source : Auteur
INVESTISSEMENTS
Valeurd'acquisition d
ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4 ANNEE 5
Vo Amt Vo Amt Vo Amt Vo Amt Vo Amt
Fraisdéveloppementimmobilisables
10 000 000,00 3 10 000 000,00 3 333 333,00 6 666 667,00 3 333 333,00 3 333 334,00 3 333 334,00 - -
Terrain 60 000 000,00 60 000 000,00 60 000 000,00 60 000 000,00 60 000 000,00 60 000 000,00
Matériel de transport 28 000 000,00 4 28 000 000,00 7 000 000,00 21 000 000,00 7 000 000,00 14 000 000,00 7 000 000,00 7 000 000,00 7 000 000,00 - -
MMB 12 610 000,00 10 12 610 000,00 489 000,00 12 121 000,00 489 000,00 11 632 000,00 489 000,00 11 143 000,00 489 000,00 10 654 000,00 489 000,00
Construction 80 000 000,00 20 80 000 000,00 4 000 000,00 76 000 000,00 4 000 000,00 72 000 000,00 4 000 000,00 68 000 000,00 4 000 000,00 64 000 000,00 4 000 000,00
Installation générale 1 462 000,00 10 1 462 000,00 146 200,00 1 315 800,00 146 200,00 1 169 600,00 146 200,00 1 023 400,00 146 200,00 877 200,00 146 200,00
Matériel industriel 15 902 000,00 5 15 902 000,00 3 180 400,00 12 721 600,00 2 544 320,00 10 177 280,00 2 035 456,00 8 141 824,00 1 628 364,80 6 513 459,20 1 302 691,84
TOTAL 207 974 000,00 207 974 000,00 18 148 933,00 189 825 067,00 17 512 853,00 172 312 214,00 17 003 990,00 155 308 224,00 13 263 564,80 142 044 659,20 5 937 891,84
- 57 -
Le tableau ci-dessus représente les amortissements des actifs, pour la première année
l’amortissement est de 18 148 933,00 Ariary et à la cinquième année l’amortissement est de 5
937 891,84 Ariary.
Section 3 : PLAN DE FINANCEMENT ET REMBOURSEMENT DES DETTES
Cette section nous permet d’étaler le plan de financement, le fonds de roulement initial à la
réalisation de ce projet et le tableau de remboursement des dettes.
3.1 : Plan de Financement
Le plan d’investissement et de financement constitue généralement la partie financière de la
planification opérationnelle à moyen terme de l’entreprise. Il permet de savoir les
récapitulations des projets d’actions que l’entreprise prévoit de conduire à moyen terme. Le
plan de financement est généralement conçu pour une période de 3 à 5ans car il est établi sur
une étude de programme d’action à moyen terme.
3.2 : Fonds De Roulement Initial (FRI)
Les apports en nature sont constitués par les bâtiments (usine, bureaux, agence), les
terrains et les frais de développement immobilisables.
Le FRI et les investissements en équipements techniques et administratifs font l’objet
d’un crédit bancaire.
Le tableau ci-après représente les éléments du FRI nécessaire au démarrage du projet.
Tableau N°28 : Fonds de roulement initial (en Ariary)
Désignation MontantMatériels et équipements de productions 7 980 400,00Achats non stocké de matières et fournitures 2 557 380,00Achat de matière première et d’emballages 11 298 024,00Charges externes 8 473 518,00Charges de personnelles 13 728 120,00
TOTAL 44 037 442,00
Source : Auteur
L’unité a besoin d’un fonds de roulement initial de 44 037 442 Ariary au début de ses
activités afin d’atteindre les objectifs à viser.
- 58 -
Tableau N°29 : Tableau de plan de financement (en Ariary)
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANTINVESTISSEMENT 186 102 500,00 CAPITAL 153 000 000,00FRI 44 037 442,00 EMPRUNT 77 139 942,00
TOTAL ACTIF 230 139 942,00 TOTAL PASSIF 230 139 942,00
Source : Auteur
D’après ce tableau, le Fonds de roulement initial représente 20 ,00% du total des actifs,
l’investissement représente 80,00%. En ce qui concerne le passif, le capital représente 66%
des passifs et l’emprunt 34,00%.
3.3 : Remboursement des dettes
L’emprunt est remboursé par annuité constante avec un taux d’intérêt annuel de 24%. Le
remboursement des dettes est représenté dans le tableau ci-après :
Tableau N°30 : Tableau de remboursement des dettes (en Ariary)
Année capital en début depériode
Intérêt(24% annuel) Amortissement Annuités Capital fin du
période1 77 139 942,00 18 513 586,08 15 427 988,40 33 941 574,48 61 711 953,602 61 711 953,60 14 810 868,86 15 427 988,40 30 238 857,26 46 283 965,203 46 283 965,20 11 108 151,65 15 427 988,40 26 536 140,05 30 855 976,804 30 855 976,80 7 405 434,43 15 427 988,40 22 833 422,83 15 427 988,405 15 427 988,40 3 702 717,22 15 427 988,40 19 130 705,62 -
Source : AuteurAnnuité = intérêt + amortissementOu Annuité (a) :
a = C x i1 – (1 + i)-n
Avec C : montant de l’emprunti : taux d’intérêt appliquén : la durée de remboursementNous rembourserons à chaque fin d’année une somme de 15 427 988,40 Ariary avec un
intérêt prévisionnel annuel de 24% pour les banques ou les institutions financières.
Section 4 : COMPTES DE GESTION
Dans les comptes de gestion, les comptes des charges classe 6 et les comptes des produits
classés 7 sont les éléments constitutifs du compte de gestion.
4.1: Comptes des Charges
Dans la classe de la charge on trouve les achats de matière première, l’achat de fourniture
consommable, les charges de personnels, les charges externes, les charges financières, les
charges patronales, les autres charges d’exploitations et les impôts et taxes.
En ce qui concerne les charges, ils sont répartis comme suit :
- 59 -
a) achats de matières premières et d’emballages
Pour les achats de matières premières et d’emballages, 6% du chiffre d’affaire sont consacrés
à son besoin, c'est-à-dire à l’achat des bouteilles, de sucre, cartonne, étiquette et de raisin.
b) Les fournitures consommables
Les fournitures consommables sont nécessaires pour les diverses chaînes de fermentation
alcoolique (foulage, égrappage, encavage, mare…) et constituées aussi par l’eau chloré,
l’électricité, fourniture de bureau et produit d’entretien. Ils sont en moyenne de hauteur de 2%
du chiffre d’affaire.
c) achats consommés
Elles sont basées sur les autres produits chimiques nécessaires pour la fermentation et la
fabrication de vin comme le méta bisulfate de potassium, la bentonite, la levure, elles
représentent 1% du chiffre d’affaire.
d) charges externes
Ce compte enregistre les frais d’entretien et maintenance des matériels, les frais de formation
et de contrôle de qualité externe des produits ainsi que la publicité. Les imprévus font aussi
partie des charges, elles représentent en tout 10% du chiffre d’affaire pour chaque année
d’activité.
Tableau N°31 : Récapitulations des charges (en Ariary)
Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5Achats de matièrespremières 12 240 000,00 13 432 320,00 26 863 920,00 26 863 920,00 33 580 080,00
Achats non stockés demat et fourniture 2 040 000,00 2 238 720,00 4 477 320,00 4 477 320,00 5 596 680,00
Achats de matières etfourniture cons 4 080 000,00 6 716 160,00 13 431 960,00 13 431 960,00 16 790 040,00
Charegs externes 20 400 000,00 22 387 200,00 44 773 200,00 44 773 200,00 55 966 800,00Impôt et Taxe 36 149 100,00 10 051 180,00 19 008 492,00 19 010 717,60 23 490 961,86Charges de personels 128 218 800,00 133 882 800,00 139 546 800,00 139 546 800,00 145 210 800,00Charges Financières 18 513 586,08 14 810 868,86 11 108 151,65 7 405 434,43 3 702 717,22DotationAmortissement et prov° 18 148 933,00 17 512 853,00 17 003 990,00 13 263 564,80 5 937 891,84
Total 239 790 419,08 221 032 101,86 276 213 833,65 268 772 916,83 290 275 970,92
Source : Auteur
- 60 -
e) Charges Salariales
Ce sont les rémunérations du personnel employés et qui sont réglés à chaque fin du mois. Ces
charges sont données par le tableau ci-après :
Tableau N°32 : Charges salariales à payer (en Ariary)
Désignation Montant Bruteannuel Année 01
Montant Bruteannuel Année 02
Montant Bruteannuel Année 03
Montant Bruteannuel Année 04
Montant Brute annuelAnnée 05
Directeur 10 200 000,00 10 200 000,00 10 200 000,00 10 200 000,00 10 200 000,00Secrétaire 2 640 000,00 2 640 000,00 2 640 000,00 2 640 000,00 2 640 000,00Chauffeur 3 120 000,00 3 120 000,00 3 120 000,00 3 120 000,00 3 120 000,00Chef de ServiceTechnique 7 440 000,00 7 440 000,00 7 440 000,00 7 440 000,00 7 440 000,00
Chef de ServiceApprovisionnement 7 440 000,00 7 440 000,00 7 440 000,00 7 440 000,00 7 440 000,00
Manutentionnairesaisonnière 6 000 000,00 8 400 000,00 10 800 000,00 10 800 000,00 13 200 000,00
Chef de ServiceProduction 7 680 000,00 7 680 000,00 7 680 000,00 7 680 000,00 7 680 000,00
Ouvrier 6 000 000,00 8 400 000,00 10 800 000,00 10 800 000,00 13 200 000,00Responsable decontrôle Qualité 7 800 000,00 7 800 000,00 7 800 000,00 7 800 000,00 7 800 000,00
Chef de Distributionet de Vente 7 620 000,00 7 620 000,00 7 620 000,00 7 620 000,00 7 620 000,00
Chef d’agenceAntananarivo 6 960 000,00 6 960 000,00 6 960 000,00 6 960 000,00 6 960 000,00
Manutentionnairefixe 3 600 000,00 3 600 000,00 3 600 000,00 3 600 000,00 3 600 000,00
Chef de serviceAdministratif etFinancier
8 400 000,00 8 400 000,00 8 400 000,00 8 400 000,00 8 400 000,00
AssistantAdministratif etFinancier
4 320 000,00 4 320 000,00 4 320 000,00 4 320 000,00 4 320 000,00
Chef d’agenceAmbohidratrimo 6 960 000,00 6 960 000,00 6 960 000,00 6 960 000,00 6 960 000,00
Commercial 9 600 000,00 9 600 000,00 9 600 000,00 9 600 000,00 9 600 000,00Gardiens 2 880 000,00 2 880 000,00 2 880 000,00 2 880 000,00 2 880 000,00TOTAL 108 660 000,00 113 460 000,00 118 260 000,00 118 260 000,00 123 060 000,00
Source : Auteur
Ce tableau récapitule les charges des personnels annuels. Ainsi l’unité a respecté la valeur du
salaire minimum d’embauche à Madagascar.
f) Charges sociales et patronales
Elles sont constituées par le Caisse National pour la Prévoyance Social (CNaPS) avec un taux
de 13% pour le part patronale et l’OSTIE avec un taux de 5% aussi sur l’ensemble du salaire
brut à payer mensuellement.
- 61 -
Tableau N°33 : Charges sociales et patronales (en Ariary)
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
SALAIRE 108 660 000,00 199 860 000,00 223 860 000,00 223 860 000,00 247 860 000,00
CNAPS 13% 14 125 800,00 25 981 800,00 29 101 800,00 29 101 800,00 32 221 800,00
OSTIE 5% 5 433 000,00 9 993 000,00 11 193 000,00 11 193 000,00 12 393 000,00
TOTAL 128 218 800,00 235 834 800,00 264 154 800,00 264 154 800,00 292 474 800,00
Source : Auteur
La variation du CNaPS et de l’OSTIE se rattache directement au salaire perçu mensuellement.
g) charges financières
Tableau N°34 : Charges financières (en Ariary)
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5Capital en début de
période 77 139 942,00 61 711 953,60 46 283 965,20 30 855 976,80 15 427 988,40
Charges financières 18 513 586,08 14 810 868,86 11 108 151,65 7 405 434,43 3 702 717,22
Source : Auteur
Les charges financières sont les intérêts à payer au niveau de la banque emprunteur avec un
taux annuel de 24%. Ils sont proportionnellement réduits avec le capital en début de période.
h) Impôts et Taxes
Le calcul des impôts et taxes est basé sur le tableau ci-après :
Tableau N°35 : Barème imposable et l’Impôt sur les Revenus Salariaux et Assimilés (en
Ariary)IRSA en Ariary Taux 2011
Salaire >250 000 21%
Source : Code Général des Impôts 2012
4.2: Produits
Pendant la durée du projet, l’entreprise envisagera de produire autres produits mais au début
de l’activité nous consacrons d’abord à la production du vin, à savoir le vin rouge, le vin gris,
le vin blanc, et le vin rosé. Ces couleurs sont basées sur la composition même d’entre eux.
Le vin gris est obtenu en mélangeant du vin blanc et du vin rouge de 4% pour le vin rosé, il
est le fruit du mélange du vin blanc avec 20% de vin rouge.
Vin gris : Vin blanc + 4% Vin rouge
Vin rosé : Vin blanc + 20% Vin rouge
Tous les prix sont fixés de 12 000 Ariary pour les bouteilles de 75 cl.
- 62 -
Chapitre V : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE LA RENTABILITE
Dans ce chapitre, on va voir en premier lieu les comptes des résultats prévisionnels, en second
lieu, le plan de trésorerie et le tableau des grandeurs et caractéristiques de gestion et en
troisième lieu le bilan prévisionnel.
D’abord concentrons-nous sur les comptes de résultat prévisionnel
Section 1 : COMPTE DE RESULTATS PREVISIONNELS
Tableau N°36 : Calculs préparatifs du compte de résultats prévisionnels (en Ariary)RUBRIQUE ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4 ANNEE 5
PROUITSVin rouge 81 024 000,00 85 992 000,00 171 984 000,00 171 984 000,00 199 968 000,00Vin blanc 53 712 000,00 58 680 000,00 117 360 000,00 117 360 000,00 145 344 000,00Vin rosé 27 096 000,00 32 064 000,00 64 116 000,00 64 116 000,00 92 100 000,00Vin gris 42 168 000,00 47 136 000,00 94 272 000,00 94 272 000,00 122 256 000,00TOTAL PRODUIT 204 000 000,00 223 872 000,00 447 732 000,00 447 732 000,00 559 668 000,00
CHARGESAchats de matièrespremières 12 240 000,00 13 432 320,00 26 863 920,00 26 863 920,00 33 580 080,00
Achats non stockés demat et fourniture 2 040 000,00 2 238 720,00 4 477 320,00 4 477 320,00 5 596 680,00
Achats de matières etfourniture cons 4 080 000,00 6 716 160,00 13 431 960,00 13 431 960,00 16 790 040,00
Charges externes 20 400 000,00 22 387 200,00 44 773 200,00 44 773 200,00 55 966 800,00Impôt et Taxe 36 149 100,00 10 051 180,00 19 008 492,00 19 010 717,60 23 490 961,86Charges de personnels 128 218 800,00 133 882 800,00 139 546 800,00 139 546 800,00 145 210 800,00Charges Financières 18 513 586,08 14 810 868,86 11 108 151,65 7 405 434,43 3 702 717,22DotationAmortissement etprov°
18 148 933,00 17 512 853,00 17 003 990,00 13 263 564,80 5 937 891,84
TOTAL CHARGES 239 790 419,08 221 032 101,86 276 213 833,65 268 772 916,83 290 275 970,92Résultat avant impôt -35 790 419,08 2 839 898,14 171 518 166,35 178 959 083,17 269 392 029,08
Impôt sur le résultat22% -7 873 892,20 624 777,59 37 733 996,60 39 370 998,30 59 266 246,40
Résultat netd'exploitation -27 916 526,88 2 215 120,55 133 784 169,75 139 588 084,87 210 125 782,69
Source : Auteur
Le chiffre d’affaire de l’entreprise ne cesse d’augmenter, au commencement avec 204
millions d’ariary et à la 5ème année le chiffre d’affaire s’affiche pour un montant de 559 668
millions d’ariary. Le résultat d’exploitation présente un résultat négatif de – 27 916 526,88 à
la première année de l’activité mais cette situation à changer à la deuxième année
d’activités.et qui atteint un résultat positif de 210 millions d’ariary à la cinquième année.
- 63 -
Le tableau de l’Impôts sur le Revenu Salarial IRSA se présente comme suit :
Tableau N°37 : Tableau de l’IRSA (en Ariary)
Désignation IRSAANNEES 1
IRSA ANNEES 2
IRSAANNEES 3
IRSA ANNEES 4
IRSAANNEES 5
Directeur 132 000,00 132 000,00 132 000,00 132 000,00 132 000,00Secrétaire - -Chauffeur - -Chef de Service Technique 81 400,00 81 400,00 81 400,00 81 400,00 81 400,00Chef de ServiceApprovisionnement 81 400,00 81 400,00 81 400,00 81 400,00 81 400,00
Manutentionnaire saisonnière - - - - -Chef de Service Production 85 800,00 85 800,00 85 800,00 85 800,00 85 800,00Ouvrier - - - - -Responsable de contrôleQualité 88 000,00 88 000,00 88 000,00 88 000,00 88 000,00
Chef de Distribution et deVente 84 700,00 84 700,00 84 700,00 84 700,00 84 700,00
Chef d’agence Antananarivo 72 600,00 72 600,00 72 600,00 72 600,00 72 600,00Manutentionnaire fixe - - - - -Chef de service Administratif etFinancier 99 000,00 99 000,00 99 000,00 99 000,00 99 000,00
Assistant Administratif etFinancier 24 200,00 24 200,00 24 200,00 24 200,00 24 200,00
Chef d’agence Ambohidratrimo 72 600,00 72 600,00 72 600,00 72 600,00 72 600,00Commercial 33 000,00 33 000,00 33 000,00 33 000,00 33 000,00Gardiens -
TOTAL 854 700,00 854 700,00 854 700,00 854 700,00 854 700,00
Source : Auteur, Code Général des Impôts 2012
La variation de l’IRSA à payer tout au long de chaque fin d’année d’activité dépend
essentiellement du salaire perçu mensuellement.
Tableau N°38 : Impôt et taxe annuelle (en Ariary)
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5droitd'enregistrement 200 000,00 200 000,00 200 000,00 200 000,00 200 000,00
IRSA 854 700,00 854 700,00 854 700,00 854 700,00 854 700,00Impôt Foncier 40 000,00 41 600,00 44 512,00 46 737,60 49 541,86TVA sur lesInvestissements etdivers Achats
37 706 400,00 11 417 472,00 22 834 332,00 22 834 332,00 28 543 068,00
Impôt et taxe 38 801 100,00 12 513 772,00 23 933 544,00 23 935 769,60 29 647 309,86Source : Auteur
La première année de l’activité, l’entité doit payer les TVA sur les achats et sur les divers
matériels d’investissements nouvellement acquis.
Section 2 : COMPTE DE RESULTATS PREVISIONNEL PAR NATURE
C’est un état qui présente une série d’agrégat expliquant la formation du résultat net de
l’exercice.
Pour ce compte de résultat, nous pouvons savoir :
- 64 -
le chiffre d’affaire annuel : c’est la vente réalisée dans une année
la valeur ajoutée : elle exprime la marge sur valeur apportée par l’unité et renseigne
sur la véritable production économique. Elle représente le surplus de production crée
par les facteurs capital et travail de l’entreprise.
L’excèdent brut d’exploitation : il indique la performance de l’unité indépendamment
de sa structure, de son financement et de l’impôt.
Le résultat opérationnel : résultat avant les éléments financiers
Le résultat financier : représente le solde du produit financier et la charge financière.
Le résultat avant impôt : c’est la somme du résultat opérationnel, du résultat financier
et du résultat exceptionnel.
Le résultat net de l’exercice : c’est le résultat final figurant au bilan. Il est obtenu par
le résultat avant impôt diminué de l’impôt sur le bénéfice.
Tableau N°39 : Compte de Résultats Prévisionnel par nature (en Ariary)
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5Chiffres d’affaires 204 000 000,00 223 872 000,00 447 732 000,00 447 732 000,00 559 668 000,00Production StockéeProduction ImmobiliséeI- production de l'exercice 204 000 000,00 223 872 000,00 447 732 000,00 447 732 000,00 559 668 000,00Achat Consommés 18 360 000,00 22 387 200,00 44 773 200,00 44 773 200,00 55 966 800,00Services Ext et AutresConsommations 20 400 000,00 22 387 200,00 44 773 200,00 44 773 200,00 55 966 800,00
II- consommation de l’exercice 38 760 000,00 44 774 400,00 89 546 400,00 89 546 400,00 111 933 600,00III- valeur ajoutéed’exploitation (I – II) 165 240 000,00 179 097 600,00 358 185 600,00 358 185 600,00 447 734 400,00
Charge de personnel 128 218 800,00 133 882 800,00 139 546 800,00 139 546 800,00 145 210 800,00Impôts Taxe et Versementassimilées 36 149 100,00 10 051 180,00 19 008 492,00 19 010 717,60 23 490 961,86
IV- excédent brut d'exploitation 872 100,00 35 163 620,00 199 630 308,00 199 628 082,40 279 032 638,14Autres produits opérationnelsAutres charges opérationnellesDotations aux amortissementset Provisions 18 148 933,00 17 512 853,00 17 003 990,00 13 263 564,80 5 937 891,84
V- résultat Opérationnelles -17 276 833,00 17 650 767,00 182 626 318,00 186 364 517,60 273 094 746,30Produit FinancièreCharge financière 18 513 586,08 14 810 868,86 11 108 151,65 7 405 434,43 3 702 717,22VI- résultat financière 18 513 586,08 14 810 868,86 11 108 151,65 7 405 434,43 3 702 717,22VII- résultat avant impôt -35 790 419,08 2 839 898,14 171 518 166,35 178 959 083,17 269 392 029,08Impôt exigible sur Résultat =22% x résultat avant Impôt -7 873 892,20 624 777,59 37 733 996,60 39 370 998,30 59 266 246,40
VIII- Résultat net de l'exercice -27 916 526,88 2 215 120,55 133 784 169,75 139 588 084,87 210 125 782,69Source : Auteur
Ce tableau nous présente les résultats pendant les cinq années d’activités du projet, la
première année d’activité montre un résultat négatif de -27 916 526,88 Ariary, mais le résultat
- 65 -
de l’entité dévient positif à la deuxième année et qui affiche un résultat positif de 210 125
millions d’ariary à la cinquième année. Le taux appliqué pour le calcul de l’impôt sur le
bénéfice est de 22% du résultat avant impôt, mais ce taux est ajusté suivant le code général
des impôts en vigueur.
5.2.1 : Bilan prévisionnel de l’AnnéeTableau N°40 : Bilan prévisionnel Année 1 (en d’Ariary)
Exercice clos le 31/12/Année 1BILAN ACTIF Montant Brut Amort / provision Montant Net BILAN PASSIF Montant Net
Actifs non courants Capitaux PropresImmobilisation incorporelle Capital 153 000 000,00Frais de dév.imm. 10 000 000,00 3 333 333,00 6 666 667,00 Résultat Net - 27 916 526,88Immobilisation corporelleTerrains 60 000 000,00 60 000 000,00Constructions 80 000 000,00 4 000 000,00 76 000 000,00Installations Techniques 1 462 000,00 146 200,00 1 315 800,00Mat. des équipements deproductions 15 902 000,00 3 180 400,00 12 721 600,00
Mat. Et Mob de Bur 12 610 000,00 489 000,00 12 121 000,00Mat.de transport 28 000 000,00 7 000 000,00 21 000 000,00
Total Actif non courant 207 974 000,00 18 148 933,00 189 825 067,00 Total CapitauxPropres 125 083 473,12
Actifs courants Passifs NonCourants
Banques 12 398 348,12 12 398 348,12 Emprunts etdettes financières 77 139 942,00
Total Actif Courant 12 398 348,12 12 398 348,12 Total Passif Noncourant 77 139 942,00
Total Actif 220 372 348 18 148 933,00 202 223 415 Total passif 202 223 415,12D’après ce bilan prévisionnel de l’année 1, le résultat net s’élève à - 27 916 526,88 Ariary etla trésorerie est de 12 398 348,12 AriaryTableau N°41 : Bilan prévisionnel de l’année 2 (en Ariary)
Exercice clos le 31/12/Année 2BILAN ACTIF Montant Brut Amort/ provision Montant Net BILAN PASSIF Montant Net
Actifs non courants Capitaux PropresImmobilisationincorporelle Capital 153 000 000,00
Frais de dév.imm. 6 666 667,00 3 333 333,00 3 333 334,00 Résultat Net 2 215 120,55Immobilisation corporelleTerrains 60 000 000,00 60 000 000,00Constructions 76 000 000,00 4 000 000,00 72 000 000,00Installations Techniques 1 315 800,00 146 200,00 1 169 600,00Mat. des équipements deproductions 12 721 600,00 2 544 320,00 10 177 280,00
Mat. Et Mob de Bur 12 121 000,00 489 000,00 11 632 000,00Mat.de transport 21 000 000,00 7 000 000,00 14 000 000,00
Total Actif non courant 189 825 067,00 17 512 853,00 172 312 214,00 Total CapitauxPropres 155 215 120,55
Actifs courants Passifs NonCourants
Banques 44 614 860,15 44 614 860,15 Emprunts etdettes financières 61 711 953,60
Total Actif Courant 44 614 860,15 44 614 860,15 Total Passif Noncourant 61 711 953,60
Total Actif 234 439 927,15 17 512 853,00 216 927 074,15 Total passif 216 927 074,15
- 66 -
D’après ce bilan prévisionnel de l’année 2, le résultat net s’élève à 2 215 120,55 Ariary et la
trésorerie est de 44 614 860,15 Ariary
Tableau N°42 : Bilan prévisionnel de l’année 3 (en Ariary)Exercice clos le 31/12/Année 3
BILAN ACTIF Montant Brut Amort /provision Montant Net BILAN PASSIF Montant NetActifs non courants Capitaux PropresImmobilisationincorporelle Capital 153 000 000,00
Frais de dév.imm. 3 333 334,00 3 333 334,00 - Réserve 2 215 120,55Immobilisation corporelle Résultat Net 133 784 169,75Terrains 60 000 000,00 60 000 000,00Constructions 72 000 000,00 4 000 000,00 68 000 000,00Installations Techniques 1 169 600,00 146 200,00 1 023 400,00Mat. des équipements deproductions 10 177 280,00 2 035 456,00 8 141 824,00
Mat. Et Mob de Bur 11 632 000,00 489 000,00 11 143 000,00Mat.de transport 14 000 000,00 7 000 000,00 7 000 000,00
Total Actif non courant 172 312 214,00 17 003 990,00 155 308 224,00 Total CapitauxPropres 288 999 290,30
Actifs courants Passifs NonCourants
Banques 179 975 031,50 179 975 031,50 Emprunts etdettes financières 46 283 965,20
Total Actif Courant 179 975 031,50 179 975 031,50 Total Passif Noncourant 46 283 965,20
Total Actif 352 287 245,50 17 003 990,00 335 283 255,50 Total passif 335 283 255,50D’après ce tableau, le résultat net de l’année 2 pour un montant de 2 215 120,55 Ariary est
reporté dans l’année 3 pour renflouer la réserve légale de l’entité qui doit représente au moins
de 10% de la valeur du capital social. Le résultat net de cette année s’élève à 133 784 169,75
Ariary, et la trésorerie est de 179 975 031,50 Ariary
Tableau N°43 : Bilan prévisionnel de l’année 4 (en Ariary)Exercice clos le 31/12/Année 4
BILAN ACTIF Montant Brut Amort /provision Montant Net BILAN PASSIF Montant NetActifs non courants Capitaux propresImmobilisationincorporelle Capital 153 000 000,00
Frais de dév.imm. Réserve 15 300 000,00Immobilisation corporelle Résultat Net 260 287 375,17Terrains 60 000 000,00 60 000 000,00Constructions 68 000 000,00 4 000 000,00 64 000 000,00Installations Techniques 1 023 400,00 146 200,00 877 200,00Mat. des équipements deproductions 8 141 824,00 1 628 364,80 6 513 459,20
Mat. Et Mob de Bur 11 143 000,00 489 000,00 10 654 000,00Mat.de transport 7 000 000,00 7 000 000,00 -
Total Actif non courant 155 308 224,00 13 263 564,80 142 044 659,20 Total CapitauxPropres 428 587 375,17
Actifs courants Passifs NonCourants
Banques 317 398 692,77 317 398 692,77 Emprunts etdettes financières 30 855 976,80
Total Actif Courant 317 398 692,77 317 398 692,77 Total Passif Noncourant 30 855 976,80
Total Actif 472 706 916,77 13 263 564,80 459 443 351,97 Total passif 459 443 351,97
- 67 -
D’après ce tableau, le résultat de l’année 4 s’élève à 260 287 375,17Ariary et la valeur de la
trésorerie est de 317 398 692,77 Ariary.
Tableau N°44 : Bilan prévisionnel de l’année 5 (en Ariary)Exercice clos le 31/12/Année 5
BILAN ACTIF Montant Brut Amort /provision Montant Net BILAN PASSIF Montant NetActifs non courants Capitaux PropresImmobilisationincorporelle Capital 153 000 000,00
Frais de dév.imm. Réserve 15 300 000,00Immobilisation corporelle Résultat Net 470 413 157,86Terrains 60 000 000,00 60 000 000,00Constructions 64 000 000,00 4 000 000,00 60 000 000,00Installations Techniques 877 200,00 146 200,00 731 000,00Mat. des équipements deproductions 6 513 459,20 1 302 691,84 5 210 767,36
Mat. Et Mob de Bur 10 654 000,00 489 000,00 10 165 000,00Mat.de transport -
Total Actif non courant 142 044 659,20 5 937 891,84 136 106 767,36 Total CapitauxPropres 638 713 157,86
Actifs courants Passifs NonCourants
Banques 518 034 378,90 518 034 378,90 Emprunts etdettes financières 15 427 988,40
Total Actif Courant 518 034 378,90 518 034 378,90 Total Passif Noncourant 15 427 988,40
Total Actif 660 079 038,10 5 937 891,84 654 141 146,26 Total passif 654 141 146,26Source : Auteur
D’après ce bilan, le résultat net s’élève à 470 413 157,86Ariary et la trésorerie est de 518 034
378,90 Ariary.
En résumer, tous les états financiers sont pris dans cette étude :
les comptes de résultats
le bilan pendant les 5 années successives
Ces états nous indiquent précisément les bénéfices de notre unité.
Maintenant, passons à l’évaluation du projet après l’étude de faisabilité.
Chapitre VI : EVALUATION DU PROJET
Dans ce dernier chapitre, on va étudier l’évaluation économique et financière du projet.
Section 1 : EVALUATION ECONOMIQUE
L’étude financière de ce projet de création d’unité de fabrication de vin sise dans la commune
d’Ambohidratrimo peut apporter un apport considérable dans l’économie nationale. Nous
constatons une augmentation du chiffre d’affaire durant les cinq années successives qui va de
204 000 000 Ariary à la première année et atteint jusqu’à 559 668 000 Ariary à la cinquième
- 68 -
année. Cette augmentation du Chiffre d’Affaire (CA) permet la création de la valeur ajoutée
très importante.
1.1 : Notion de la Valeur ajoutée
La valeur ajoutée est due à l’excédent de la production de l’exercice et la consommation
intermédiaire. En effet elle signifie l’apport spécifique de l’entreprise dans l’économie
nationale par le biais du Produit Intérieur Brut.
On extrait le tableau suivant à partir du TGCG
Tableau N°45 : Récapitulation de la valeur ajoutéeRUBRIQUE Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Production de l'exercice 204 000 000,00 223 872 000,00 447 732 000,00 447 732 000,00 559 668 000,00Consommation del’exercice 38 760 000,00 44 774 400,00 89 546 400,00 89 546 400,00 111 933 600,00
Valeur ajoutéed’exploitation 165 240 000,00 179 097 600,00 358 185 600,00 358 185 600,00 447 734 400,00
Source : Auteur
On remarque l’augmentation de la valeur ajoutée dès la première année de 165 240 000,00
Ariary et à la cinquième année de 447 734 400,00 Ariary.
De plus, ce projet contribue à l’amélioration des recettes fiscales publiques grâce au payement
des taxes et de l’impôt sur le bénéfice des sociétés. Tous ces impôts et taxes améliorent
sûrement les recettes fiscales de l’Etat.
1.2 : Ratios d’activités
Le calcul des ratios permet d’établir des rapports significatifs entre grandeurs, généralement
monétaires, concernant deux éléments du patrimoine ou activités de l’entreprise.
Le calcul des ratios tient une place importante dans l’analyse financière d’un projet. Il permet
de mesurer la performance de l’entreprise et de juger la rentabilité du projet. On dispose de
plusieurs méthodes de ratios, mais nous allons traiter ci-après celles qui sont nécessaires et
utile pour notre domaine.
Ratio d’autonomie financière
Ce ratio permet d’apprécier l’autonomie dont l’entreprise fait preuve en matière de
financement grâce à la comparaison entre capitaux propres et dettes.
Ratio d’autonomie financière =Capitaux propres
> 0,5Capitaux permanents
- 69 -
Ratio de condition de financement
Ce ratio vérifie la condition stable de financement des immobilisations corporelles. Ce ratio
permet de savoir si les capitaux permanents arrivent à financer les immobilisations
corporelles.
Ratio de condition de financement =Capitaux permanents
> 1Immobilisation corporelle
Ratio de rentabilité
L’étude du ratio de rentabilité consiste à faire l’étude des performances de l’entreprise. C’est
le ratio de marge nette. Ceci permet de mesurer le bénéfice global obtenu par franc vendu. Le
projet est rentable si ce rapport est > à 10%.
Ratio de rentabilité =Résultat de l’exercice
> 10%Chiffre d’affaire
Ratio de rentabilité des capitaux investis
Toute forme de rentabilité doit être supérieure à 10%. Si cette condition est respectée, on peut
alors en déduire que les capitaux investis seront récupérés à la deuxième ou à la troisième
année d’exploitation.
Ratio de rentabilité des capitaux investis = Bénéfice net > 0,1Capitaux permanentsTableau N°46 : Tableau des ratios
RUBRIQUE Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5Ratio d'autonomie financière 0,62 0,72 0,86 0,93 0,98Ratio condition de financement 1 1,14 1,95 2,96 4,61Ratio de rentabilité -14% 1% 30% 58% 84%Ratio de rentabilité des capitaux investis 0,14 0,01 0,40 0,57 0,72
Source : Auteur
Tous ces ratios permettent de dire que le projet est rentable, réalisable et viable.
Section 2 : EVALUATION SELON LES CRITERES
Dans cette sous-section, nous présenterons l’importance de et la justification de notre projet
par les outils d’évaluations d’un projet selon leurs critères.
2.1 : Pertinence
Notre projet consiste à satisfaire les besoins en vin pour les consommateurs qu’ils soient
étrangers ou nationaux.
- 70 -
Le projet est pertinent, c'est-à-dire approprié, convenable parce que non seulement le TRI de
35,25% est bien supérieur au taux d’intérêt de banque, mais aussi qu’on récupère vite le
capital investi.
2.2 : Efficacité
L’efficacité du projet réside dans le fait qu’il répond aux attentes que l’on se fait. Dans notre
cas, l’objectif est de satisfaire la demande sur le marché. Ce projet est faisable car il est
rentable et provoque un apport de produit supplémentaire de vin sur le marché.
2.3 : Efficience
Au moyen de ces matériels utilisés ou de l’investissement, nous produisons des vins de 75cl
valant de 12 000 Ariary qui est à la portée de tout le monde en général, nous récupérons ces
investissements au bout de 3 ans 4 mois et 20 jours qu’on appelle également le Pay Back
Périod.
2.4 : Durée de vie du projet
Tant que le vignoble existe, parallèlement la demande s’accroît, le degré de viabilité et
profitabilité continue au fil du temps.
Alors ce projet est rentable.
2.5 : Impacts du projet
Un projet bien mené doit exercer sur son environnement un impact positif. La création d’une
entreprise comme ce type contribue à la réalisation des objectifs de développement. On
observe une augmentation en pourcentage des revenues ou PIB au niveau de la commune et
même de l’Etat par la création d’emploi pour les jeunes actifs.
Section 3 : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
L’évaluation financière d’un projet dépend de l’interprétation des quatre critères d’évaluation
suivante : la VAN, le TRI, IP, et DRCI.
3.1 : Valeur Actuelle Nette
La VAN est obtenue par la différence entre la somme des marges brutes d’auto financement
actualisé et l’investissement initial.
VAN =5
MBAj (1 +i)-j – Cj : 1
VAN : Valeur Actuelle Nette
- 71 -
C : Investissement initial
: Somme
i : taux d’intérêt 24%
MBA : Marge Brut d’Autofinancement
Tableau N°47 : Calcul de la VAN (en Ariary)
RUBRIQUE Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5MBA - 27 916 526,88 2 215 120,55 133 784 169,75 139 588 084,87 210 125 782,69(1 + 0,24) - n - 0,20 0,04 0,28 0,52 0,76MBA Actualisé 5 583 305,38 88 604,82 37 459 567,53 72 585 804,13 159 695 594,84MBA Cumulée 5 583 305,38 5 671 910,20 43 131 477,73 115 717 281,86 275 412 876,70VAN : 275 412 876,70 – 186 102 500
VAN : 89 310 376,70La VAN est largement positive, donc ce projet est acceptable.
3.2 : Indice de Profitabilité (IP)
C’est le rapport entre la somme des MBA actualisées et la somme des capitaux investis.
5MBAj (1 +i)-j
IP =j : 1
COu encore :
IP = VAN + 1
C
IP = 275 412 876,70 = 1,48186 102 500
IP = 1,48
Ce qui signifie que 1 Ariary investi génère 0,48 Ariary de bénéfice. D’où le projet est
rentable.
3.3 : Taux de Rentabilité Interne (TRI) :
Le taux de rentabilité interne d’un projet d’investissement peut être dérivé de la notion de la
VAN. On peut le définir plus précisément comme le taux d’actualisation qui annule le VAN
d’un projet d’investissement.
Le TRI d’un projet peut en effet être considéré comme le taux maximal que l’entreprise
pourrait supporter pour financer sans perte l’investissement considérée c'est-à-dire il permet
de prévoir si l’emprunt effectué ne conduit pas à une perte.
- 72 -
Plus ce taux est élevé, plus l’investissement est rentable. Ce taux doit être supérieur au taux
d’emprunt.
Tableau N°48 : Tableau de calcul du taux de rentabilité interne
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5MBA -27 916 526,88 2 215 120,55 133 784 169,75 139 588 084,87 210 125 782,69(1 +0,36) -n -0,8 -0,44 -0,08 0,28 0,64MBA A 22 333 221,51 - 974 653,042 - 10 702 733,58 39 084 663,76 134 480 500,92MBA C 22 333 221,51 21 358 568,46 10 655 834,88 49 740 498,65 184 220 999,57(1 +0,35) -n -0,75 -0,4 -0,05 0,3 0,65MBA A 20 937 395,16 - 886 048,220 - 6 689 208,49 41 876 425,46 136 581 758,75MBA C 20 937 395,16 20 051 346,94 13 362 138,45 55 238 563,92 191 820 322,66
35< TRI<36
184 220 999,57 <186 102 500<191 820 322,66
Donc :
36 – 35 = TRI – 35191 820 322,66– 184 220 999,57 186 102 500 – 184 220 999,57
Alors on a après :
0,25 = TRI – 35
D’où TRI = 35,25
Le TRI est supérieur au taux d’emprunt de 24%, nous avons alors une marge de 11,25 %.
Donc ce projet est rentable et viable.
3.4 : Délai de Récupération des Capitaux Investis
La DRCI est la date à partir de laquelle l’entreprise récupère ses investissements initiaux.
Tableau N°49 : Calcul de la DRCI
Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5MBA - 27 916 526,88 2 215 120,55 133 784 169,75 139 588 084,87 210 125 782,69MBA Cumulé -27 916 527 - 25 701 406,33 108 082 763,42 247 670 848,29 457 796 630,98Investissement 186 102 500,00
Et :
108 082 763,42 < 186 102 500 < 247 670 848,293 Ans < DRCI < 4 Ans
Donc :
4 – 3 = DRCI – 3247 670 848,29– 108 082 763,42 186 102 500 – 108 082 763,42
4 – 3 = DRCI – 3
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139 588 084,87 78 019 736,58
0,56 = DRCI – 3
DRCI = 3,56
DRCI = 3,56 c'est-à-dire 3 ans 4 mois et 20 jours est la durée de récupération des capitaux
investis.
Ce qui nous emmène à dire que le projet est rentable car les capitaux sont récupérés après 3
ans 4 mois et 20 jours.
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TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
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Dans cette troisième partie de notre travail, c’est les discussions qui est met en relief.
Nous présenterons au premier chapitre dans cette troisième partie des propositions pour
améliorer la gestion des recettes de l’Etat par l’intégration des secteurs informels dans le
secteur formel, l’élargissement des marchés pour les petites et moyennes entreprises à
Madagascar, et au deuxième chapitre, l’exploitation de notre ressource naturelle dans la
transparence et la bonne gouvernance pour améliorer la vie des ménages malgaches.
Chapitre I : L’AMELIORATION DE LA GESTION DES RECETTES DE L’ETAT
Dans cette troisième partie, nous proposons en premier lieu les autres ressources financières
pour améliorer les recettes de l’Etat pour minimiser la dépendance des financements
extérieurs et en second lieu les exploitations de nos ressources naturelles que notre pays
dispose afin d’améliorer la vie des citoyens malgaches.
Section 1: L’INTEGRATION DES SECTEURS INFORMELS DANS LE
SECTEUR FORMEL[O1]
L’économie informelle offre les seules opportunités au niveau économique et social pour une
part croissante des couches sociales les plus démunies puisque, grâce à la large palette
d’activités dont elle dispose, elle génère de nombreux emplois et revenus. Cependant, ce
secteur souffre de carences spécifiques : faiblesse de sa productivité, nombreuses contraintes
légales et institutionnelles entravant sa compétitivité, faiblesse de sa capacité d’organisation et
de négociation institutionnelle
Les unités économiques informelles souffrent d’un manque de débouchés lié à leur faible
productivité mais aussi à leur incapacité à proposer une offre plus diversifiée et de qualité.
Pour pallier cela il convient d’améliorer les conditions dans lesquelles les capitaux et les
ressources humaines sont exploités.
Section 2 : ELARGISSEMENT DES MARCHES POUR LES PETITS
PRODUCTEURS
Le handicap principal des entreprises du secteur informel réside dans l’insuffisance de la
demande en provenance de consommateurs réels ou potentiels. Plus de 50 pour cent des avis
exprimés par les entrepreneurs dans des enquêtes révèlent en effet, que le rétrécissement de la
clientèle et la concurrence excessive sont les problèmes les plus graves que rencontrent les
producteurs sur le marché. Ceci est lié à des facteurs macro-économiques (répartition du
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revenu, pouvoir d’achat et solvabilité de la clientèle), au manque de crédibilité (prix et délais),
de fiabilité (qualité technique) et d’hygiène des produits. Lorsque ces problèmes seront
palliés, les entreprises pourront accéder à des marchés agrégés, certes plus exigeants, mais
plus stables et plus solvables, et demander de meilleurs prix pour leurs biens et services
En plus des améliorations techniques que les producteurs peuvent apporter à leurs produits, il
est également indispensable d’accroître la demande de biens et de services qui leur est
adressée. Cette demande, une fois élargie, proviendrait de quatre types de clientèle :
La population urbaine pauvre : cette dernière ne peut désormais constituer le seul
débouché ou le plus important étant donné la faiblesse de ses revenus et la saturation
croissante de l’offre ;
Les classes moyennes : ayant un revenu provenant du secteur moderne privé ou public,
elles sont des consommateurs potentiels, mais encore faudrait-il que les petits
producteurs intensifient les relations et améliorent la qualité des produits pour que ces
couches constituent un débouché significatif ;
Les institutions de l’Etat : elles pourraient également être acheteurs de biens et de
services, notamment dans le domaine du bâtiment. Cependant, les petites et micro-
entreprises du secteur informel ne sont souvent pas aptes à remplir les contrats qui
pourraient être passés. D’une part, la qualité et la quantité de leurs produits sont
souvent insuffisantes pour satisfaire aux normes exigées par les institutions publiques ;
d’autre part, elles souffrent d’un manque d’informations sur les contrats potentiels. Le
manque de relations contractuelles entre les instances officielles et les entreprises
informelles réside dans le système et les conditions d’octroi des marchés publics qui
sont souvent défavorables aux petits entrepreneurs. De surcroît, l’Etat s’est avéré être
un mauvais payeur ;
La sous-traitance : à mener avec les petites et moyennes entreprises du secteur
moderne, elle pourrait être une quatrième possibilité de débouché pour les petits
producteurs. Mais étant donné les exigences et la puissance des entreprises du secteur
moderne, les risques d’exploitation des sous-traitants sont importants et peuvent
dresser une barrière au développement réel des micro- entreprises
Les entrepreneurs du secteur informel souffrent donc d’un accès restreint aux marchés des
consommateurs, d’où leur difficulté à écouler leurs productions. Le manque de bénéfices
retirés de leur activité entraîne une faiblesse de moyens réinvestissables pour assurer leur
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expansion. Les chances d’acquisition de moyens de production plus élaborés demeurent par
ailleurs bloquées en raison des difficultés d’accès aux services financiers auxquels les petits
producteurs doivent faire face.
Section 3 : ACCES AUX SERVICES FINANCIERS ET L’AMELIORATION
DES SERVICES ET DE L’INFRASTRUCTURE
Dans cette sous-section, c’est l’amélioration des services, de l’infrastructure et l’accès aux
services financiers sont mise en exergue.
3.1 : Accès aux services financiers
Les petits entrepreneurs du secteur informel ne peuvent pas accéder aux produits financiers
offerts par le secteur bancaire moderne : ils ne possèdent pas les garanties suffisantes exigées
par les banques pour l’obtention de prêts. En effet, les biens et les locaux utilisés par les petits
producteurs sont rarement à leurs noms et, s’ils le sont, les banques leur accordent peu
d’intérêt ou de valeur. L’expérience a montré que ce n’est effectivement pas tant le coût du
crédit que l’accès au crédit qui constitue un goulet d’étranglement pour les petites entreprises
mais ils ont surtout déploré la lourdeur et la complexité des procédures d’octroi de crédit. Nombre
d’entre eux ont déclaré qu’ils n’avaient jamais présenté de demande de crédit en raison des
exigences contraignantes en matière de garanties, des procédures bureaucratiques, et de la
réticence des banques à servir les petites entreprises. Les entrepreneurs ont donc recours aux
mécanismes officieux organisés au sein même du secteur par les divers opérateurs.
Cependant, ces mécanismes, bien qu’efficaces, ne peuvent prêter que de petites sommes à
titre individuel et ceci de façon sporadique. Ils ne peuvent pas fournir de crédits à l’échelle qui
serait nécessaire pour améliorer sensiblement la capacité de production et la productivité des
entreprises informelles.
Quelles solutions envisager ?
Il est clair que les banques du secteur moderne ne peuvent octroyer des prêts sans garantie
solide à la base, d’autant plus que le coût de gestion des petits crédits leur est très lourd. Il faut
donc permettre la mise en place d’un ou plusieurs intermédiaires financiers, dotés d’un fonds
spécifique, qui pourront offrir des garanties aux banques et assurer certains services
d’expertise et de conseil afin d’évaluer les risques sur les projets à financer. Ce pourrait être le
rôle des mutuelles, des coopératives d’épargne et de crédit, des ONGs ou de tout autre type
d’institutions pouvant assurer l’interface entre le secteur financier formel et les micro-
entreprises.
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3.2: L’amélioration des services et de l’infrastructure
Faute d’infrastructures adéquates et d’accès à certains services essentiels, les micro-
entreprises font face à d’énormes difficultés de fonctionnement. Compte tenu de la faiblesse
de leurs moyens et de la taille modeste de leurs entreprises, il s’avère nécessaire de leur
faciliter l’accès à ces services à travers des structures spécifiques d’appui : location
d’équipement, …
Les micro-entrepreneurs sont en effet gênés dans la conduite de leurs activités du fait du
manque de ces services et d’infrastructures adéquates qui peut entraver considérablement le
fonctionnement des entreprises : alimentation en énergie peu fiable, routes en mauvais état,
encombrements de la circulation et télécommunications médiocres ; tout ceci nuit aux
activités de production qui sont fréquemment interrompues.
Quelles actions entreprendre ?
Plusieurs mesures peuvent être prises à différents niveaux pour améliorer la situation des
microentreprises. A ce niveau, le rôle des pouvoirs publics est crucial. Il s’agit pour l’essentiel
de revoir les plans de dépenses publiques dans le domaine de l’urbanisation afin de pouvoir
mieux intégrer les entreprises du secteur informel dans le processus de développement local et
national. Les plans d’aménagement et d’urbanisation pourraient ainsi prévoir plus de terrains
et de locaux pour ce secteur et aussi des aménagements pour les étals et les ateliers,
notamment des installations sanitaires et en eau potable. La location / vente de telles
infrastructures au profit des usagers permanents est une solution faisable, déjà mise en œuvre
dans certaines villes. Au-delà des limites matérielles qui sont posées à leurs activités, les
micro-entrepreneurs connaissent également des difficultés liées au manque d’instruction
primaire, de formation technique et de formation aux techniques de gestion. Ce qui souligne
la nécessité d’une meilleure valorisation des ressources humaines.
Section 4 : MISE EN VALEUR DES RESSOURCES HUMAINES
Dans de nombreux pays, les méthodes de transmission des connaissances et du savoir-faire
dans le secteur informel relèvent de la tradition. Ces formules possèdent de nombreux atouts :
elles sont flexibles, s’adaptent aux possibilités d’emplois dans le marché du travail et prennent
en compte le faible niveau d’instruction des individus formés. Cependant, la qualité de la
formation dépend de l’expérience du maître et de sa faculté à transmettre son savoir à ses
apprentis. En outre, les techniques apprises par les apprentis sont adaptées au travail dans les
entreprises du secteur informel où la productivité est faible et le niveau technologique bas,
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voire archaïque. Si on veut intégrer les activités informelles dans le courant d’une économie
moderne, productive, équitable et respectueuse de l’environnement, il faut revoir les systèmes
de formation classiques pour qu’ils soient à même de dispenser des techniques plus
performantes auprès des acteurs du secteur informel. On peut, par exemple, combiner
l’apprentissage et les cours scolaires pour favoriser à la fois la formation et l’insertion dans le
monde du travail. L’amélioration et la revalorisation des techniques en pratique dans le
secteur informel sont des conditions essentielles pour que cette partie de l’économie sorte de
sa situation défavorisée. Le problème reste de toucher la multitude de petits producteurs qui
n’ont qu’un niveau d’instruction assez rudimentaire et qui n’ont pas le temps de se consacrer
entièrement à une formation approfondie.
Quelles sont les formules à encourager ?Il est peut-être trop ambitieux de demander aux institutions officielles de formation de
reconsidérer leurs programmes et leurs formations de façon radicale. Mais, on pourrait les
encourager à proposer des cours supplémentaires aux travailleurs et aux entrepreneurs du
secteur informel. Il est en effet urgent d’assurer leurs formations aux techniques comptables,
commerciales, d’organisation de la production et de calculs des coûts, condition sine qua non
d’une amélioration de leur productivité. L’autre difficulté est d’atteindre l’ensemble des
producteurs indépendants du secteur informel qui n’ont pas faits d’études ou/et qui n’ont pas
l’envie ou le temps de suivre des cours de type scolaire. Pour faire face à ces problèmes, on
peut faire d’auto-formation assistée par des experts locaux. La formation de base à la gestion
est, par exemple, dispensée au travers d’informations simples transmises par des dessins et
des Saynètes. Dans un souci d’autonomisation, les transferts de connaissances entre artisans
avec la mise en place de mécanismes d’auto-formation sont privilégiés. La formation est donc
conçue comme un processus d’acquisition des connaissances et un processus de prise de
conscience des potentialités internes au groupe concerné.
Quels sont les intérêts de l’auto-formation ?
Elle permet de stimuler l’entière participation des bénéficiaires à la définition du programme
et l’échange d’expériences de travail entre artisans. Elle permet d’établir une bonne
adéquation entre besoins ressentis et priorités retenues, de générer la recherche de solutions
adéquates avec la mobilisation de ressources disponibles localement. De même, elle favorise
l’accroissement de l’autonomie des participants, vis-à-vis des ressources fournies par
l’extérieur, grâce à une meilleure maîtrise du patrimoine technique et technologique local. Les
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micro-entreprises peuvent ainsi parvenir à réduire leurs coûts, à introduire une souplesse et
une promptitude plus grandes dans l’exécution des décisions.
L’amélioration du cadre institutionnel et réglementaire à Madagascar doit être aussi révisée
afin que tous les acteurs au développement économiques puissent contribuer à
l’épanouissement économique.
Toutes les entreprises du secteur informel ne sont pas complètement en dehors du cadre légal
puisque certaines sont enregistrées ou paient des impôts. Cependant elles ne sont pas en
mesure de se soumettre à toutes les prescriptions légales. Pourtant, certains entrepreneurs du
secteur informel manifestent le désir de légaliser leurs activités, car cela leur permettrait, en
principe, de jouir de la protection de la loi ou de l’accès au crédit bancaire, par exemple. Pour
que l’intégration sociale soit efficace et durable, il faut que les coûts de respect de la légalité
ne soient pas prohibitifs et que les pouvoirs publics souhaitent réellement aider les
entrepreneurs, leur montrant l'intérêt de régulariser leur situation.
Le premier obstacle à la légalisation est la lourdeur des démarches administratives. Des
formalités extrêmement longues et parfois complexes accompagnent la déclaration d’une
entreprise. Le coût de l’enregistrement peut aussi constituer un obstacle de taille pour des
entrepreneurs qui ne réalisent que de faibles recettes. La raison du non-respect des
réglementations résulte également de l’incapacité des unités économiques d’absorber les coûts
supplémentaires (particulièrement le coût du travail et les coûts fiscaux), du fait de
l’insuffisance de leurs ressources financières et de l’étroitesse du marché. Enfin, le manque
d’information est également une raison non négligeable du non-respect de certaines
réglementations par les petits producteurs. Ces difficultés peuvent être supprimées si les
gouvernements acceptent de limiter les formalités administratives au strict minimum et s’ils
réduisent les droits d’enregistrement à un montant symbolique. Il se pose alors le délicat
problème de savoir quelles sont les normes qui constituent une entrave inutile au
développement du secteur informel et celles qui lui sont essentielles et doivent perdurer,
notamment dans le domaine de la santé au travail et de la sécurité publique. En ce qui
concerne l’application des lois et règlements, certaines procédures qui sont justifiées
pourraient être appliquées avec plus de souplesse et plus d’efficacité par les services
ministériels ou municipaux concernés.
La fiscalité constitue le second obstacle à la légalisation du secteur informel, ce n’est pas le
système d’imposition directe qui pose problème. Les revenus et les bénéfices des personnes
travaillant dans le secteur informel sont généralement faibles et les dispensent de ce type
d’impôt. Par contre, les systèmes d’imposition indirecte se révèlent souvent
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incompréhensibles pour les petits entrepreneurs. En outre, la manière dont les impôts sont
conçus et prélevés peut démotiver les entrepreneurs par exemple, la création d’emplois peut
être découragée si l’embauche implique une augmentation substantielle des charges fiscales
de l’employeur ; par exemple, les investissements seront découragés dès lors qu’on opte pour
un système d’imposition basé sur le nombre de machines acquises. La solution réside donc
dans la création d’un système fiscal progressif, simple à appliquer et à comprendre, et non
dissuasif
Chapitre II : L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES[O2]
Pour beaucoup parmi les 1,1 milliard (Source : Atlas 2011) de personnes vivant dans un état
de pauvreté sévère dans le monde, la nature constitue un cordon ombilical au quotidien, un
capital pour ceux qui ont peu d’alternatives pour les autres moyens matériels. A Madagascar
la majorité des ménages vivent en milieu rural et essentiellement des agriculteurs, des
éleveurs, le prélèvement des produits de la forêt, des zones de pêche, et des champs de culture
constituent la principale source de revenu. En effet, le potentiel de notre ressource naturelle
ou les écosystèmes dans toute son ampleur, en tant que capital de création de richesses pour
les ménages et/ou pour notre pays et non pas tout juste comme un mécanisme de survie
demande encore à être efficacement exploité. Comme écosystèmes nous connaissons la forêt,
la prairie, les zones humides, les récifs coralliens, les fleuves, les estuaires, les ressources
miniers et autres environnements vivants qui nous entourent.
Dans ce volet, nous exposons le rôle vital des écosystèmes dans le processus de réduction de
la pauvreté à Madagascar. Selon la théorie des avantages comparatifs, Ricardo nous montre
que même en l’absence d’avantages absolus, les pays ont intérêt à se spécialiser à condition
qu’ils détiennent un avantage comparatif dans la production d’un bien. Cette théorie a été
affinée par des travaux plus récents de Heckscher, Ohlin et Samuelson (HOS).
La question centrale qui se pose est de quelles manières peut-on exploiter ces ressources
naturelles pour les pays en voie en développement comme Madagascar comme sources
durable de création de richesse et comme avenues d’insertion des ménages dans les
économies nationales et l’économie mondiale ?
Rendre la gouvernance plus favorable aux ménages c’est à dire s’attaquer aux questions de
droits de propriété, d’accès à l’information et à la prise de décision, de représentation
adéquate, de transparence institutionnelle, et d’équité dans le partage des coûts et des
bénéfices de gestion des ressources. Un changement de gouvernance doit nécessairement
comporter des réformes qui procurent aux ménages une réelle prise en main de leur avenir.
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Les questions de régimes fonciers, de responsabilité vis-à-vis des ressources communes, de
contrôle et de redevabilité le fait de devoir rendre compte dans l’exercice du pouvoir doivent
être réglées d’une manière qui reconnaisse et catalyse le rôle des intérêts propres, individuels
et collectifs liés à la gestion des ressources naturelles dans la vision d’un capital de long
terme. Doivent être inclus dans ces réformes, un mandat clair visant à mettre fin à la
corruption, qui oppresse particulièrement les ménages. La corruption des fonctionnaires, les
arrangements autour de droits acquis ou d’intérêts partisans, et l’exploitation des toutes les
ressources naturelles pour le bénéfice immédiat d’une minorité, créent un environnement
favorable à la violation des droits sur les ressources et à l’impossibilité d’une croissance
florissante au profit des malgaches.
Le revenu provenant des écosystèmes que nous appelons revenu de l’environnement peut agir
comme un tremplin fondamental vers la responsabilisation économique ou l’auto-prise en
charge pour Madagascar Cela exige une gestion des écosystèmes de manière à leur garantir
une productivité stable dans le temps. Des écosystèmes productifs, voilà la base d’un flux
durable de revenus de la nature. Mais pour que les malgaches exploitent ces revenus, ils
doivent être capables de profiter des bénéfices d’une bonne intendance de ces mêmes
ressources. Malheureusement, les ménages malgaches occupent rarement une telle position
d’autorité vis-à-vis de ces natures. Une gamme d’échecs dans la gouvernance entre
généralement en ligne de compte : absence de propriété légale et d’accès aux écosystèmes,
marginalisation politique, et exclusion du circuit de prise de décision qui affecte le mode de
gestion de ces mêmes écosystèmes. Si on ne fait pas face à ces échecs, il y a peu de chances
d’utiliser le potentiel économique des écosystèmes pour réduire la pauvreté à Madagascar. En
d’autres termes, libérer la richesse de la nature pour réduire la pauvreté exige à la fois une
meilleure gestion des écosystèmes et une meilleure gouvernance. Si le capital en ressources
naturelles n’est pas géré pour le long terme, s’il est exploité et pollué pour des intérêts à court
terme, il ne procurera jamais le carburant du développement économique à l’échelle requise
pour soulager de la pauvreté. Il y a un certain temps que nous savons que la croissance
économique, croissance qui se traduit par une extension de la disponibilité d’opportunités, est
nécessaire à tout effort permanent de réduction de la pauvreté. Mais la qualité de cette
croissance est capitale si on veut que ses avantages économiques soient étendus aux ménages.
Une croissance profitable aux malgaches basée sur une exploitation durable du capital de
ressources naturelles demande un changement profond de gouvernance. Les décisions les plus
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sages et les plus équitables relatives à l’utilisation des ressources naturelles sont celles prises
de manière ouverte et transparente.
Quatre étapes vers des revenus de l’environnement plus importants :
Les richesses de la nature, sous forme de revenus de l’environnement constituent déjà une
composante primordiale des moyens d’existence en milieu rural et pour Madagascar. Mais,
dans les conditions normales, cette composante recèle un fort potentiel d’accroissement,
contribuant ainsi à des revenus plus élevés pour les ménages, sources de réduction de la
pauvreté. Quatre étapes cruciales peuvent aider à l’émergence des conditions de création de la
richesse.
Section 1 : PLUS DE REVENU GRACE A UNE MEILLEURE GESTION DES
ECOSYSTEMES
Les écosystèmes ne sont pas de simples usines de production, mais des systèmes vivants bâtis
sur des relations complexes entre espèces et facteurs physiques tels que l’eau, la température,
et la disponibilité de substances nutritives. Les pratiques qui respectent et préservent les
principes de fonctionnement des écosystèmes forment les éléments de construction de
l’édifice qu’il est convenu d’appeler l’approche écosystème à la gestion des ressources
naturelles c’est-à-dire une gestion centrée sur un usage durable et équitable des écosystèmes.
En pratique, la meilleure gestion des écosystèmes se décline en principes très simples, en
particulier dans le contexte des écosystèmes exploités le plus fréquemment par les ménages.
Par exemple, cela peut se traduire par des niveaux de prélèvement plus modérés des produits
de la forêt, des fourrages, ou d’autres végétation, de sorte que l’écosystème maintienne sa
macrostructure, et de manière à ce que les bassins versants conservent leur capacité
d’absorption de l’eau de pluie et la gardent sous forme d’humidité du sol. Cela peut se
traduire par l’adoption d’un traitement différent de l’élevage, de méthodes culturales qui
réduisent l’érosion, ou des modèles de culture qui minimisent l’épuisement des substances
nutritives du sol comme les « Tavy ». Là où les écosystèmes se sont dégradés de manière
significative, l’approche écosystème peut nécessiter une période de répit et de récupération,
telle qu’une saison de pêche close, ou une interdiction de couper la forêt. Elle peut requérir un
reboisement direct par une plantation d’arbres.
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Section 2 : INSTAURATION DE LA BONNE GOUVERNANCE :RESPONSABILISATION DES MENAGES POUR QU’ILS TIRENT PROFITDE LA NATURE
Satisfaire le besoin d’une sécurité accrue du mode de gestion des écosystèmes de manière à
permettre à tous les citoyens de tirer profit des ressources de la nature et investir dans leur
bonne tenue est la priorité des priorités. Cela demande une réforme des régimes formels de
gestion qui rendent difficile actuellement l’exercice des droits de propriété sur la terre et les
ressources. A Madagascar, l’exploitation des terrains dans le monde rural plus de deux
décennies ne les permette pas encore d’obtenu un titre en bonne et due forme à leur égard,
d’autres personnes peuvent recourir auprès de tribunal et des responsables fonciers pour
obtenir leur titre. C’est dans cette optique que nous voulons intervenir, la première étape c’est
l’amélioration de la sécurité des biens des citoyens malgaches et leur capacité d’exercer des
droits de propriété au plan légal, économique, et politique des familles. La seconde étape
importante est la dévolution de l’autorité de gestion des écosystèmes à des institutions locales
qui sont plus facilement accessibles aux ménages. Une décentralisation qui marche vraiment
bien pour le monde rural est l’exception plutôt que la règle. Cela demande au minimum que
les institutions locales qu’elles soient des institutions officielles du gouvernement comme les
conseils villageois ou des institutions informelles comme les groupes d’usagers, les
coopératives ou les comités de bassins versants soient mises en place sur la base de principes
démocratiques de représentation, ce qui signifie que ces institutions sont redevables devant
leurs bases aux revenus modestes. Mais ce dispositif à lui tout seul n’est généralement pas
suffisant pour surmonter les tares structurelles au détriment des ménages dans les institutions
locales.
Section 3 : COMMERCIALISATION DES PRODUITS ET SERVICES
D’ORIGINE ECOSYSTEMIQUE
Le succès de la commercialisation de ces biens et services comporte plusieurs éléments
importants : Le succès de la commercialisation des produits et services d’origine
écosystémique fait souvent la différence entre utiliser la nature comme appui aux moyens
d’existence à faible revenu et faire d’elle une source substantielle de revenu monétaire et un
chemin vers l’accumulation de capitaux économiques. Le succès de la commercialisation de
ces biens et services comporte plusieurs éléments importants :
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3.1 : Apporter une assistance en marketing
Parfaire la production des biens et services de la nature est certes important, mais le processus
de marketing est tout aussi important, et constitue souvent un obstacle plus grand. Un accès
plus important à l’information sur les conditions actuelles du marché et ses tendances peut
nous aider à mieux cibler les opérations de marketing ou à mieux présenter notre produit en
vue de leur plus grande acceptation par les consommateurs.
3.2 : Comprendre les limites du secteur des transports
Les contrées rurales sont notoirement difficiles d’accès. Cela place le transport en tête de liste
des facteurs critiques déterminants pour la viabilité commerciale des biens et services
d’origine éco systémique dont les ménages essentiellement des paysans en milieu rural
pourraient souhaiter la commercialisation. Les fruits frais, les légumes, le poisson, le lait, et
les autres produits périssables font particulièrement les frais des limitations imposées par un
secteur des transports défaillant. Offrir un système de transport correct en milieu rural est un
bon moyen pour acheminer les produits vers les marchés.
3.3 : Rendre le crédit disponible
La majeure partie des ménages malgaches actifs n’ont pas accès au crédit ou autres services
financiers. Sans accès au crédit les ménages doivent compter sur leurs propres économies
pour financer leurs entreprises, mais celles-ci sont fréquemment inadaptées à une pleine
exploitation des opportunités économiques qui se présentent à eux.
3.4 : Prendre de la valeur
Augmenter les retombées économiques que chaque citoyen tire des produits de la nature est
un important élément de toute stratégie visant à utiliser la nature pour réduire la pauvreté. De
nombreux biens produits ou obtenus de la nature rapportent peu en comparaison du travail
nécessaire. Changer cette situation demande une action à trois niveaux différents : le premier
niveau demande une amélioration de l’efficacité du traitement et une réduction des pertes de
récolte. Des programmes d’extension qui aident les paysans à élever le niveau de leurs
dispositifs de traitement à petite échelle par l’éducation et l’adoption de technologies peu
chères peuvent apporter une amélioration dans ce domaine. Le second niveau est relatif à
l’accroissement de leur pouvoir de marketing. Former des coopératives ou des groupes de
marketing est un moyen courant de parvenir à un plus grand pouvoir commercial et d’éviter
les intermédiaires. Ces groupes peuvent aider les producteurs à faibles revenus à avoir accès à
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une meilleure information sur les marchés, augmenter leurs prix et étendre leurs marchés. Ils
constituent également une tribune naturelle pour la formation, la création de réseaux, et
quelquefois pour la gestion de leurs ressources destinées au marché. Le troisième niveau
consiste à adopter de nouveaux modèles de commercialisation tels que la certification
organique ou le mouvement du Commerce équitable. Ces marchés spécialisés sur lesquels les
consommateurs acquièrent un article (souvent très recherché) dans le but de renforcer un
objectif social, environnemental et de santé, ont continué de croître, année après année, et
peuvent ouvrir la voie à des marchés lucratifs de premier ordre mondial.
3.5 : Entrer en partenariat avec le secteur privé
Le capital, les facilités, le savoir-faire, et les marchés contrôlés par les grandes sociétés en
font de solides investisseurs et des partenaires potentiels pour les entreprises de faibles
revenus sur les produits de la nature. Pour les PME malgaches, les avantages de tisser un
partenariat avec des intérêts privés tels que l’industrie du bois ou les firmes agricoles peuvent
se manifester sous la forme d’un flux plus consistent de revenu, d’un accès au crédit, de
formation, de planification de développement d’entreprise, et de marketing.
Section 4 : ACCROISSEMENT DU FLUX DE REVENUS DE LA NATURE :
RENDRE LES SERVICES DE L’ENVIRONNEMENT PAYANTS
Lorsque le pays en voie de développement comme Madagascar s’engage dans une bonne
gestion des écosystèmes, nous créons les conditions d’une productivité plus élevée et d’un
revenu direct de l’environnement plus important pour nous-mêmes. En prenant soin d’un
couvert forestier par exemple, ils aident à préserver les services que procurent les bassins
versants tels que le contrôle des inondations, l’approvisionnement continu en eau, et le
contrôle de l’érosion dont bénéficieront les propriétaires des terres en aval. Dans le passé, ces
services ont été considérés d’intérêt public et disponible gratuitement, mais au cours d’années
récentes, il s’est avéré que beaucoup de ces services d’origine éco systémique ont une valeur
économique mesurable. Si les hommes vivant en aval sont régulièrement victimes
d’inondations, la capacité de la forêt intacte à modérer le débit des rivières et à amoindrir le
risque d’inondation aura de la valeur à leurs yeux, et ils pourraient bien être disposés à payer
les propriétaires de la forêt en amont pour préserver et protéger ce service ou même de le
restaurer.
Au cours de la dernière décennie, des marchés basés sur ce type d’échanges appelés des
services de l’environnement payants ont commencé à se développer à travers le monde. Les
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plus répandus des services de l’environnement commercialisés jusqu’ici ont un rapport avec
la forêt et se divisent en quatre catégories :
les services liés aux bassins versants comme ceux décrits ci-dessus,
la séquestration du carbone,
la conservation de la biodiversité, et
la préservation de la beauté des paysages.
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CONCLUSION
L’avènement de la crise politique actuelle à Madagascar ne cesse d’affaiblir quotidiennement la
vie des chaque citoyen malgache. Nombreux sont ceux qui ont perdu leurs emplois, leurs biens
et même leurs proches due la recrudescence et la permanence de l’insécurité dans tous les
territoires. Les abus de pouvoir, usurpation de fonctions affectent ainsi la pauvreté des
ménages. Les impacts de cette crise ne cessent de s’alourdir quotidiennement et peuvent être
s’étaler jusqu’à plusieurs années tant que le retour à l’ordre constitutionnel est acquis.
Madagascar est un pays à vocation agricole. Nous disposons les ressources nécessaires
comme la disponibilité de surfaces, de climats favorables, de mains d’œuvres qualifiés, …,
pour nous subvenir à notre besoin et essentiellement pour concurrencer au niveau de marchés
international ou régional.
Actuellement, l’industrie agro-alimentaire aussi joue un rôle essentiel au développement d’un
pays en mettent en valeur les ressources qu’elle dispose, la création d’emplois, les recettes
pour l’Etat ,…Pour notre pays, ce secteur a nettement amélioré malgré la pérennisation de la
crise actuelle marqué par l’existence de foires, d’ expositions et particulièrement la création
de plusieurs coopératives agro-alimentaires dans différents régions de l’ile à réellement
constaté .L’Etat aussi a un grande responsabilité dans le développement de ce secteur
secondaire, dans la pratique de partenariat public privé (3P) car étant le l’industrie agro-
alimentaire est parmi le pilier de développement économique d’un pays.
Nous pouvons affirmer que l’étude que nous avons effectuée nous a été bénéfique. Elle a été
complète et pragmatique. Ainsi nous a-t-elle permis la mise en pratique des cours théoriques
acquis tout au long de notre cursus universitaire. Par ailleurs, elle nous a donné l’occasion de
faire une application concrète des études marketing, d’entreprendre des enquêtes sur terrain,
mais aussi de mettre en pratique les études financières qui nous a permis d’estimer et de
vérifier la rentabilité de l’entreprise pendant les cinq premières années de son existence.
Primo, dans la première partie, nous avons donc travaillé sur la présentation générale de notre
projet et défini la position prévisible de future entreprise vis-à-vis de ses environnements.
- 89 -
Secundo, dans la seconde partie, nous avons développé la technique de production
proprement dite. Cette production met en œuvre l’un des plus grands facteurs de production,
qui n’est autre que le facteur humain. Ce dernier a été défini dans la structure
organisationnelle de l’entreprise et cette deuxième partie met exergue l’étude sur la rentabilité
et la viabilité de ce dite projet.
Tertio la troisième partie nous parle des multiples propositions pour remédier la déficite
financière de l’Etat.
En conclusion, les études menées dans ce travail prouvent que cette exploitation est très
rentable au point de vue économique, car il dégage des valeurs ajoutées remarquables de 1
508 443 200,00 Ariary durant ces cinq années successives.
Qu’on le veuille ou non nous sommes programmés pour être heureux et vivre en harmonie avec
notre prochain et comme Madagascar est une île nous devons chercher tous les moyens
possibles pour qu’on puisse épanouir ensemble et dans le respect des autres. Notre souhait le
plus intime, c’est de vivre dans une société de respect, d’égalité qui favorise l’épanouissement
personnel, familial et social. Jusqu’à présent, notre pays dépend de l’aide internationale pour
ces activités de développement. Parmi, les conséquences de cette crise, la suspension des aides
internationaux jusqu’à la reconnaissance internationale induisant à la recrudescence des sans
emploi, l’insécurité, les grèves et les revendications de tous les syndicats, restent à savoir si une
solution consensuelle n’est pas trouvée immédiatement. Sommes-nous capables de montrer les
défis à développer notre pays sans les aides extérieurs vu la richesse que nous disposons ?
- 90 -
ANNEXES
- 91 -
ANNEXE I : QUESTIONNAIRE SUR LES ANALYSES DISCRIMINATIVES
Nom :
Date :
Trois échantillons vous sont présentés :
Inscrivez ci-dessous leurs numéros :
L’un de ces échantillons est différent des deux autres
Identifier le
EPREUVE HEDONIQUE :
Nom :
Prénom :
Donnez une appréciation sur le produit
Veuillez cocher la réponse correspondant à votre choix
Très désagréable………………………………………………………….
Désagréable ………………………………………………………………….
Assez désagréable ……………………………………………………….
Ni agréable ni désagréable ………………………………………….
Assez agréable …………………………………………………………….
Agréable ………………………………………………………………………
Très agréable ………………………………………………………………
Vous êtes intéressé dans la culture de vigne dans votre région
Très intéressé……………………………………………………………….
Intéressé……………………………………………………………………….
Ne s’intéresse pas du tout……………………………………….
- 92 -
ANNEXE II : QUESTIONNAIRE SUR L’ANALYSE SENSORIELLE
VIN
Nom :
Prénom :
Un produit vous est proposé :
Veuillez apprécier l’intensité de chacun des caractères suivants :
ASPECT
COULEUR Clair Vive Sombre
Rouge
Blanc
Rosé
Gris
LIMPIDITE
trouble Clair Limpide Très limpide
ODEUR ET AROME
ODEUR DU VIN Faible Moyen Forte Très forte
Imperceptible
ODEUR D'ALCOOL Faible Moyen Forte Très forte
Imperceptible
SAVEUR
GOUT DU VIN Imperceptible Moyen Très forte
GOUT AMER Très faible Faible Moyen Très forte
GOUT SUCRE Très faible Faible Moyen Très forte
GOUT ACIDE Très faible Faible Moyen Très forte
ARRIERE GOUT Imperceptible Moyen Très forte
FORCE DE L'ALCOOL Très faible Faible Moyen Très forte
- 93 -
BIBLIOGRAPHIE :1- CARLES, Jules "La chimie du vin", Paris : PUF, 1966, 125P
2- CHAUVET, MARCEL, REYNIER, Alain : "Manuel de viticulture", Paris : BAILLIERE,
1975, 259 P.
3- CRESPY, André "Viticulture d’aujourd’hui", Paris : Technique et Documentation, 1987,
179 P.
4- DELANOE D., MAILLARD C., MAISON DIEU D., "Le vin : de l’analyse à
l’élaboration", 3ème édition revue, Technique et Documentation Lavoisier, 11 Rue
Lavoisier, 75384 Paris cedex 08, 2000, 230 P.
5- DUSSINE P. :"Comment faire du bon vin", Paris, Flammarion, 1976, 449 P
6- JOUFFROY D’ABBANS, ISABELLE D, "Cidre, Bière, et autre boissons familiales",
Paris, Maison Rustique, 1982, 135 P.
7- GALET Pierre, "Précis de Viticulteur", Montpellier : Imprimerie DENAN, 1993, 582 P.
8- GUINBERTEAU G, SAPIS, J.C, "Connaissance de la vigne et du vin", Connaissance de
la vigne et du vin : Num 4, 1987, 294P ;
9- LOISY L, "La viticulture Malgache en 1961 – 1962" : Antananarivo, IRAM, 1963, 79 P.
10- Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget, "Plan Comptable Général 2005",
Imprimerie Nationale, Antananarivo, 2004, 111 P.
11- PASCAL RIBEREAU, GAYON, DENIS DUBOURDIEU, BERNARD DONECHE,
ALINE LONVAUD, "Traité d’oenologie : Microbiologie du vin, vinification", Edition
de la vigne, DUNOD. Paris, 1998, 617 Pages.
12- RANAIVOSON L, "Les vins naturels Malgaches", Typologie, méthode de recherche des
falsifications et propositions des normes, Université d’Antananarivo, Département
IAAESSA, 1993, 120 P.
13- RIBEREAU GAYON, Jean, PEYNAUD Emile, "Traité d’œnologie : maturation du
raisin, fermentation alcoolique, vinification, PARIS : DUNOD, 1969, 753 P.
14- Cours :
Madame Corinne RANDRIAMBOLOLONDRABARY, « cours analyse des
marchés » DESS, 2009 - 2010
Monsieur RAKOTOSALAMA, « cours de comptabilité » DESS, 2009 - 2010
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TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ................................................................................................................... i
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... iii
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. vi
ACCRONYMES ....................................................................................................................... vii
INTRODUCTION .................................................................................................................. - 1 -
PREMIERE PARTIE : METHODOLOGIE ........................................................................ - 6 -
Chapitre I : MATERIEL ........................................................................................................... - 7 -
Chapitre II : METHODES ...................................................................................................... - 18 -
Chapitre III : DEMARCHE .................................................................................................... - 29 -
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS ................................................................................ - 34 -
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ENVISAGEE ................................................ - 35 -
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE .................................................. - 42 -
Chapitre III : ETUDE ORGANISATIONNELLE ................................................................... - 47 -
Chapitre IV : ETUDE FINACIERS DU PROJET ................................................................... - 52 -
Chapitre V : ETUDE DE FAISABILITE ET ANALYSE DE LA RENTABILITE ................. - 62 -
Chapitre VI : EVALUATION DU PROJET ........................................................................... - 67 -
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION .............................................................................. - 74 -
Chapitre I : L’AMELIORATION DE LA GESTION DES RECETTES DE L’ETAT ............. - 75 -
Chapitre II : L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES ................................ - 81 -
CONCLUSION ..................................................................................................................... - 88 -
BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................................................. - 93 -
TABLE DES MATIERES .................................................................................................... - 94 -
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