Risque cardiovasculaire chez les sujets apnéiques

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A60 18e Congrès de pneumologie de langue francaise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

interindividuelles très importantes entre cette valeur et celle del’IAH global polygraphique initial. En revanche, il existait une dif-férence significative avec l’IAH dos initial (p < 0,0001).Conclusion.— Ces résultats qui méritent d’être confirmés par uneétude à plus grande échelle, permettent de souligner la faible fiabi-lité des paramètres polygraphiques pour le diagnostic de sévérité etpour le choix du traitement à proposer en cas de SASP pur, pouvantjustifier d’un enregistrement prolongé à domicile du temps passésur le dos afin d’apporter une aide au diagnostic et d’optimiser laqualité de cette décision thérapeutique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.209

164Validation de la polygraphieventilatoire en ambulatoire enfantversus adulte en GuadeloupeD.R.M. FassihCabinet de pneumologie, Basse-Terre, Guadeloupe

Introduction.— Validation de la PGV en ambulatoire et nouveauxoutils pour en améliorer la qualité.Méthode.— Étude prospective, 52 enfants (18 mois à 17 ans) et75 adultes (18 à 85 ans) en PGV à domicile d’avril à juillet 2013 parle polygraphe Cidelec 102 L, suspicion de SAS. Pose du polygrapheet surveillance nocturne assurée par la famille à domicile, aprèsexplication de 5 à 10 mn au cabinet, et document écrit ainsi qu’unfilm explicatif de 6 mn sur clé USB. Pour les enfants : photos visageF-P, gorge, examen ORL, mesures de multiples diamètres, EFR etbilan allergo complet. Pour les adultes : examen clinique et ques-tionnaires Epworth et Berlin. Validation de la PGV si au moins 4 Hde bons signaux avec 3 capteurs au même moment, capteur de son,lunette nasale et oxymétrie.Résultats.—— Enfants : 2 échecs complets malgré enregistre-ments répétés ; 9 en validation acceptable > 4 h ; 12 validationmoyenne > 5 h ; et 29 de qualité bonne ou excellente > 6 h, dia-gnostic de SAHOS IAH > 1/H (de 1 à 29) 47 fois, examen refaitau moins 1 fois à 15 reprises. L’obésité constatée 11 fois, grossesamygdales obstructives 6 fois/52. Adultes : 3 échecs complets sur75, examen refait 12 fois. Le signal de l’oxymètre de mau-vaise qualité 23 fois/52. Le signal de pression nasale défectueux17 fois/52, en particulier chez les enfants souffrant de rhiniteallergique.Conclusion.— La bonne qualité de la PGV à domicile dépend del’implication de la famille, de l’équipe soignante et de l’utilisationdes outils supplémentaires. La pose et la surveillance par la famillesemble techniquement possible, la répétition de l’examen amé-liore sa qualité. Aucun oxymètre n’a montré de supériorité, tousde marque Nonin utilisés par Cidelec.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.210

165Risque cardiovasculaire chez lessujets apnéiquesR. Ben Jazia a, M. Boussarsar b, I. Gargouri a, S. Aissa a,A. Hayouni a, A. Garrouche a, M. Benzarti a, A. Abdelghani a

a Service de pneumologie, hôpital F. Hached, Sousse, Tunisieb Service de réanimation médicale, hôpital F. Hached, Sousse,Tunisie

Introduction.— Il est maintenant de plus en plus prouvé que le SAOSest un facteur de risque cardiovasculaire indépendant. Nous dis-posons actuellement d’outils validés pour l’appréciation du risquecardiovasculaire.Objectif.— Apprécier le risque cardiovasculaire chez les sujetsapnéiques.

Patient et méthode.— Analyse rétrospective de données collectéesprospectivement chez 50 patients SAOS confirmé, recrutés au ser-vice de pneumologie. Les scores de D’Agostino et SCORE (ESC) sontcalculés. Une étude de corrélation a été réalisée entre ces deuxscores et les différentes variables liées au risque cardiovasculairechez les SAOS.Résultats.— Les patients sont caractérisés par un âge moyen de53,8 ± 11,7 ans, un IMC à 38,3 ± 5,6 kg/m2 (dont 45,5 %, obésitémorbide), un tour de taille de 117,5 ± 11,9 cm. Trente-huit pourcent sont de sexe masculin. Soixante-huit pour cent ont descomorbidités, notamment 60 % sont hypertendus. L’IAH moyen,50,1 ± 1,6/H. La prévalence du SM est de 61 %. Les scores moyensde D’Agostino et le SCORE (ESC) sont respectivement de 20,1 ± 17,4(> 20) et de 3,7 ± 5,1 (< 5). L’étude de corrélation de ces deuxscores avec les différentes variables (BMI, IAH, index de désa-turation, SpO2 min et syndrome métabolique) n’identifie aucunerelation significative.Conclusion.— Les scores de D’Agostino et le SCORE (ESC) semblentici inadaptés pour l’appréciation du risque cardiovasculaire chezles patients SAOS. On explore probablement deux dimensions diffé-rentes du risque cardiovasculaire. L’une inhérente aux composantesdes deux scores et l’autre inhérente au SAOS et ses caractéris-tiques.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.211

166Facteurs associés à la sévérité dusyndrome d’apnées hypopnéesobstructives du sommeilA.D. Balkissou a, E.W. Pefura-Yone a, A. Noseda b

a FMSB-UYI et hôpital Jamot, Yaoundé, Camerounb CHU Brugmann, Bruxelles, Belgique

Objectifs.— Déterminer les facteurs cliniques et polysomnogra-phiques associés à la sévérité du syndrome d’apnées hypopnéesobstructives du sommeil (SAHOS).Méthodes.— Les dossiers de tous les patients ayant un SAHOSdiagnostiqué après une nuit complète de polysomnographiedans le laboratoire du sommeil du CHU de Brugmann, Bel-gique de janvier 2012 à mars 2013 ont été rétrospectivementanalysés. Le SAHOS sévère était défini par un index apnée-hypopnée ≥ 30/heure. La régression logistique a été utiliséepour rechercher les facteurs indépendants associés au SAHOSsévère.Résultats.— Des 258 patients inclus, 183 (70,9 %) étaient deshommes et l’âge moyen (écart-type) des patients était de 54,8(13,3) ans. Le SAHOS sévère était retrouvé chez 142 (55 %) patientset 116 (45 %) patients avaient un SAHOS léger à modéré. Les fac-teurs indépendants associés au SAHOS sévère étaient un index dedésaturation (ID) élevé [odds ratio ajusté (intervalle de confianceà 95 %) : 1,12 (1,06—1,18) par augmentation d’une unité d’ID,p < 0,001] et index de micro-éveils (IME) élevé [1,09 (1,02—1,16)par augmentation d’une unité d’IME, p = 0,008]. Un score élevé defatigue [0,67 (0,45—0,99) par augmentation d’une unité de score defatigue, p = 0,044] et la consommation d’alcool [0,16 (0,03—0,83),p = 0,030] étaient des facteurs protecteurs indépendants du SAHOSsévère.Conclusion.— Les patients ayant un SAHOS sévère sont souventmoins fatigués et consomment moins fréquemment de l’alcoolcomparés aux patients avec SAHOS léger à modéré dans cette popu-lation. En revanche, le SAHOS sévère est associé à un index dedésaturation et un index de micro-éveils élevés.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.212

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