synacoustique_presse_SudOuest07032006

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Job: P070133--0087P Haut: 3920Date: 07-03-06à 01h 44Op: BU Base: SOQ Coul: BLACK

A ne pas manquer

BORDEAUX � Bacalan/Chartrons Y Sud OuestMardi 7 mars 2006

Nos correspondants

Bacalan : Alain ManginiTél. Y 05.56.69.18.76E-mail Y alain.mangini@wanadoo.fr

Chartrons : Jean-Claude LivolsiTél. Y 06.08.51.83.41E-mail Y jc.livolsi@wanadoo.fr

g Journal « Sud Ouest », rédaction localeplace Jacques-Lemoîne, 33094 Bordeaux Cedex

r On aime...

Le plus grand événementBMX d’Aquitaine

Programmée surdeux jours leweek-end pro-chain, la troisièmemanche de laCoupe d’Aquitai-ne 2006 et le deuxième Open pro de Bordeaux vont sedérouler sur la piste des Aubiers. Bordeaux sera la capi-tale française du BMX avec la présence des meilleurs pi-lotes français. Huit pilotes par course se disputeront lesmeilleures places. Le Stade Bordelais BMX, qui organisecette grande compétition, peut s’enorgueillir d’un pal-marès déjà élogieux avec des titres de vice-champion dumonde et d’Europe, mais également des champions deFrance et d’Europe dans plusieurs catégories. L’entrée estgratuite.

t On aime moins...

Le stationnementprès de la piscine Tissot

Les riverains de lapiscine Tissot crai-gnent le diman-c h e , j o u r d ecompétitions denatat ion. Cesjours-là, impossible de sortir de chez soi à pied. Les trot-toirs, peu larges, ne sont plus réservés aux piétons. En se-maine aussi, même si ce n’est pas le stationnement sau-vage qui fait fureur. Les bus qui transportent les enfantsdes écoles s’arrêtent et souvent stationnent, malgré l’in-terdiction, devant la piscine. Pourtant des emplace-ments sont prévus ailleurs. Résultat : obligation pour lesautomobilistes de couper une ligne continue pour em-prunter la rue Léon-Blum, avec les dangers bien connus :accidents ou PV.

Le chiffre 12. Le douzième numéro dujournal « Bacalan » vient d’êtredistribué dans toutes les boîtes auxlettres. Au sommaire, parmi les nombreuxsujets traités dans ce journal encouleurs, on trouve« l’Indispensable Pont du Pertuis »,mais aussi une interview denombreux présidents d’associationsdu quartier. Il reste disponible dansde nombreux magasins de Bacalan.

Aide au brevetTous les samedis matin,l’association Familles laïquesBordeaux-Nord organise des courspour aider les 3e du collège Blanquià préparer leur brevet (français,maths et histoire-géo). AFL, 223, rue Achard.Tél. 05.56.39.59.40.

Quai des Chartrons. Chris-tophe Garraud vient de créer sonentreprise artisanale de meublesbordelais. Une formation au mé-tier du bois et son goût artistiquelui permettent de redonner vie àdes barriques. Ces dernièresayant nourrit les vins pendantdeux ou trois ans pour finir aban-données aux caprices du temps.

Ces œuvres, d’un concept ori-ginal, sont proposées aux parti-culiers tout comme aux profes-sionnels. Christophe fait surtoutdu sur mesure et est présent àl’entrepôt du vin, hangard 16,quai des Chartrons. Tel :06.10.76.08.24. Site : http://www.la-barrique-en-bois-de-co.com

Valérie Michaud et Christophe

Garraud PHOTO JEAN-CLAUDE LIVOLSI

Seconde vie pourles barriques

Un tour dansle quartier

Un sculpteur nomméAmédée Jouandot

L’impasse qui mène depuis larue Achard vers le magasin Lidlen passant près de la Poste estnommé Amédée-Jouandot.C’est en fait le nom d’unsculpteur bordelais du XIXe siè-cle, auteur notamment dessculptures du fronton de la fa-çade ouest de la place de laBourse, de la statue de marbrede Victor-Louis pour le Grand-Théâtre et de trois groupesd’enfants et de dauphins pourla fontaine Visconti, dite desTrois-Grâces.Beaucoup de grandes œuvrespour une si petite impasse.

PHOTO ALAIN MANGINI

Mitau à la basesous-marine

Dès aujourd’hui à 14 heures,et pendant près d’un mois, labase sous-marine proposeune nouvelle exposition, cellede Mitau, caractérisée par despeintures de grands formatset par la profusion désordon-née de matières telles que lesencres, ardoises, dorures, pa-piers chinois, bois et pig-ments. Le tout patiné à lamain.« Les matières, les couleurs, lesombres, les lumières, la forge,le feu, la rouille et l’eau don-nent aux œuvres leurs aspectsmétalliques, mais aussi une lu-mière tellurique. Chaque pla-que de bois qui sert de sup-port devient alors une page,une phrase, un silence. A tra-vers leurs interstices, où la lu-mière se fraie un chemin, à tra-vers les passages cadenassés,rouillés par le temps, ces por-tes du silence s’ouvrent à desunivers de méditation et d’in-terrogation de la mémoire.Dans ce lieu de lumière etd’ombre qui est la base sous-marine, la quête de la lumière,de l’invisible et de la spiritualitédans les tableaux de Mitau,prend toute sa place. Un mon-de où la couleur émerge. »Jusqu’au 9 avr i l , de14 heures à 18 heures,sauf lundis et jours fériés.Entrée libre.

PHOTO ALAIN MANGINI

Agenda Bacalan

Mairie de quartier.Tél. 05.56.50.82.19, de 9 h à12 h 30 et de 13 h à 16 h 30, dulundi au vendredi. 196, rue Achard.

Eglise Saint-Rémi. Messes lejeudi à 18 h 30 et le samedi à18 h 30.

Bibliothèque de Bacalan.Tél. 05.56.50.87.02. Les mardis,mercredis et jeudis de 10 h à 12 het de 14 h 30 à 18 h; les vendredis, de 14 h 30 à 18 h; le samedi, de 10 h à 17 h.

HALLE DES CHARTRONS. Synesthésie, PME innovante

Le design du bruit

Didier Blanchard est unauthentique enfantdu faubourg des Char-trons. En 1997 il crée

Synesthésie, impasse du Cou-vent, puis s’installe à la halle desChartrons dans une échoppe auvu et au su de tous : une rencon-tre désirée pour une visite guidéedu son.

Car pour cet acousticien, lebruit, primitivement assimilé àune pollution qu’il fallait erradi-quer, ne doit plus être éliminémais jugulé.

Pour preuve : pour lui, le cen-tre du village est la place du Mar-ché carressant les flancs de l’égli-se dont les cloches rythment lesfins de journée. Entendre cetteplace, c’est tenter de percevoir larespiration du silence provenantde la librairie Olympique ou lebrouhaha des terrasses de caféqui se fond sur le pavé des ruelles.

Le niveau sonore en ces lieuxest relativement faible, le bruitroutier des quais est inaudible,seule la circulation du cours Por-tal est perceptible. En termeacoustique, cela donne un bruitambiant autour de 55 dB(A), cequi est faible en comparaison duniveau sonore moyen des gran-des villes.

Le « chant » des chantiers. Laforce de sa profession d’acousti-

cien est de bénéficier, par le biaisde l’informatique, de logicielsprévisionnels tant sur les consé-quences sonores d’un program-me urbain que sur la qualitéacoustique d’une salle de spec-tacle ou le suivi des nuisances so-nores d’un chantier. De pouvoiroffrir une capacité de réponseaux problèmes acoustiques tantdans le domaine de l’industrieque dans celui des travaux pu-blics.

Dans ce dernier cas, comme àIssy les Moulineaux où œuvre Sy-nesthésie, un chantier est appa-reillé, aux endroits sensibles, decapteurs reliés à un sonomètre.La gestion de l’évolution sonoredu chantier se fait par télétrans-mission en temps réel pour uncompte rendu hebdomadairequi dresse un historique de deuxminutes en deux minutes, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Des graphiques en trois di-mensions établissent une carto-graphie sonore du chantier à par-tir de coupes réalisées par lesarchitectes ou lesurbanistes. Sa-chant que toute machinerie enmouvement émet un son, si lemilieu est maîtrisé, ces machinespeuvent incarner une esthétiquesonore appropriée.

Un élément architectural. Di-dier Blanchard regrette que cesoutils informatiques soient mé-

connus par les décideurs. Et leChartronais de rappeller quel’acousticien peut être, dès laconception, un conseilauprès del’architecte et non un interve-nant technique contraignant.

Présent aux Chartrons, maisaussi à Lyon, en région parisien-ne, Nantes, Toulouse et Sedan, Sy-nesthésie veut faire évoluer leshabitudes en ce domaine.

Ainsi la réalisation, à la Be-nauge, d’une salle d’expressioncorporelle : l’acoustique du lieusouligne le déplacement ducorps par l’élément sonore, iléclaire le corporel grâce à unplancher spécifique et une légèreréverbération du son au niveaudu sol. Le maître du son est rede-venu aujourd’hui maître de cha-pelle.

En milieu hospitalier, les be-soins sont différents : le son se dé-cline différemment dans unechambre, un couloir ou une piè-ce technique. Il en est de mêmeen d’autres lieux, comme parexemple dans une brasserie dontla consonnance se réfère à la sin-gularité d’un parlé.

Et Didier Blanchard de conclu-re en rappelant cette évidence :alors que les yeux ne perçoiventplus lorsqu’ils se ferment, lesoreilles, elles, transmettent enpermanence.

Pour en savoir plus : www.sy-nesthesie-acoustique.fr.

Pour Didier Blanchard, l’acousticien de la halle des Chartrons, le son n’est plus une nuisance, mais un élément

de vie PHOTO JEAN-CLAUDE LIVOLSI

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