VAN GOGH Période d’Auvers-sur-Oise 1890 V

VAN GOGHVAN GOGH

Période d’Auvers-sur-OisePériode d’Auvers-sur-Oise

18901890

VV

Présenté par LORALIX

De ces 80 oeuvres, il est évident que je ne puis vous en présenter qu’une toute petite partie, suffisante cependant pour

se rendre compte que réellement pendant cette période, Vincent trouva

une compensation aux frustrations dont il avait souffert pendant son séjour à

l’hôpital Saint-Paul.

Il se traduit, dans toutes ces oeuvres, un sentiment de liberté reconquise… et nous devons nous réjouir qu’il nous ait

laissé ce témoignage, avant de se quitter la vie.

Branche de Marronnier en Fleurs (mai 1890)

Champ de Blé Vert (mai 1890)

La Maison du Père Eloi (juin 1890)

Chaumières à Chaponval (juin 1890)

Chaumières à Cordeville (juin 1890)

La Maison Blanche, la nuit (juin 1890)

DR. GACHET

Marguerite Gachet dans son jardin (juin 1890)

Le petit Ruisseau (juin 1890)

Champ de Blé sous Ciel nuageux (juillet 1890)

L’Eglise d’Auvers (juillet 1890)

Vignoble et Vue d’Auvers (juillet 1890)

Mairie d’Auvers (juillet 1890)

Plaine d’Auvers et Ciel nuageux (juillet 1890)

Rive de l’Oise (juillet 1890)

Maison aux Tournesols (juillet 1890)

Les Vaches (d’après Jordaens) (juillet 1890)

Sa dernière oeuvre: Plaine près d’Auvers sous

un Ciel nuageux. (27 juillet 1890).

Le 6 juillet 1890, Vincent s’était rendu à Paris pour voir son frère. Il le trouva très préoccupé par sa situation professionnelle, ses problèmes

d’existence et la maladie du petit Vincent. De retour à Auvers, Van Gogh se sentait

angoissé d’être une charge pour son frère. Craignant une nouvelle rechute, le 27 juillet il sortit pour peindre les champs, et se tira un

coup de révolver; il rentra chez lui, et demanda un médecin car il ne se sentait pas bien. On lui

banda la blessure sans retirer la balle, et il succomba le 29 juillet, en présence de son frère

Théo, accouru de Paris dès qu’il sut ce qui s’était passé.

Chose curieuse, son frère Théo mourut 6 mois plus tard dans une maison de santé d’Utrecht..Depuis 1914, les deux frères reposent ensemble

dans le cimetière d’ Auvers-sur-Oise.