Visite de la Ferme Urbaine

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Difficile de savoir qu'en pleine zone résidentielle, à Neder-Over-Heembeek, se cacheune exploitation agricole, accessible depuis la rue Bruyn.

Laurence Van Belle travaille sur la Ferme Urbaine en tant qu'animatrice sociale. Mais il lui arrivesouvent de devoir elle aussi mettre les mains dans la terre et aider les stagiaires. Après notrerencontre, Laurence se rend à vélo à son prochain rendez-vous : un atelier potager avec lespersonnes âgées du quartier. Au programme : forçage de chicons.

Les serres de l'ancien terrain, actuellement en train d'être démontées, sont situées justederrière de grands immeubles de logements. Une cohabitation directe entre espace urbain etzone rurale.

C'est à Neder-Over-Heembeek ou encore Anderlecht qu'on retrouve les dernières terresréservées à l'usage agricole.

Lola, une des deux ânesses de la ferme. Ici, point de motoculteur, tout se fait par tractionanimale. Un choix audacieux que l'ASBL peut se permettre grâce aux subventions qu'elle reçoit.Leur fumier est utilisé pour enrichir les sols.

"Pas le temps de répondre à des questions" s'excusent les employés. Aujourd'hui encore, unerude journée les attend, ils doivent démonter leurs installations pour les réinstaller dans unautre champ à une centaine de mètres de là. Le tout avec l'aide d'une ânesse, évidemment.

La ferme doit cet hiver déménager et rendre son ancien champ. Voici la nouvelle parcelle (déjàutilisée cette année), plus grande, où les serres attendent d'être installées. Une charge de travailénorme attend les stagiaires. Même quand les cultures ne sont pas en cours, il y a quelquechose à faire.

Cette cabane a été construite entièrement grâce aux petites mains des stagiaires, la deuxièmeannée. Avant cela, travailler l'hiver était assez rude et les travailleurs devaient se réchaufferautour d'un feu de camp.

La Ferme Urbaine produit des légumes entièrement bio. Le terrain n'est pas idéal pour la culturemaraîchère, mais au fil du temps, grâce à des engrais biologiques et un travail accru de laterre, l'ASBL remarque une amélioration de la qualité du sol.

Dans une approche formative, la Ferme Urbaine tient à cultiver le plus de légumes différentspossibles, une cinquantaine au total. Cela apporte aussi une sécurité non négligeable : si unemaladie frappe un type de culture, d'autres produits pourront être proposés dans les paniers.

Quelques poules et un coq évoluent en plein air. Pas de quoi assurer une grande productiond'oeufs. L'élevage intensif ne fait de toute manière pas partie du projet de la Ferme Urbaine : leterrain manque trop pour cela.

La Ferme Urbaine s'est également dotée de quelques ruches, installées dans leur champ.

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