De quoi sera fait demain ?

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APM

DE QUOI SERA FAIT DEMAIN ?

Les grandes tendances économiques et leur impact po ur les entreprises

« Toutes les prévisions se trompent, c’est l’une des rares certitudes qui a étédonnée à l’homme. Mais si elles se trompent, elles disent vrai sur ceux qui lesénoncent, non pas sur leur avenir, mais sur leur temps présent »

Milan Kundera

2016 : une année paradoxale

Des incertitudes en pagaille

Quelques certitudes sur le long terme …..

Avons-nous encore besoin de la croissance ?

Quel déficit de croissance ?

Variations en %

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53 pays Etats-Unis, Canada, Mexique, Japon, Australie, Nelle Zélande,Corée du Sud, Hong-Kong, Taïwan, Singapour, Malaisie, Thaïlande, Philippinnes, Indonésie, Inde, Chine, Union Européenne à 27, Norvège, Suisse, Turquie, Russie, Brésil, Argentine, Chili, Colombie, Pérou, Afrique du Sud.

Source : calcul Coe-Rexecode depuis offices statistiques nationaux

Variat ions en %

sur un an 3,1 2016Q3

sur un trimestre au taux annuel 3,3 2016Q3

dernier point connu

Quel déficit de croissance ?

La dé-mondialisation est-elle en route ?

Une formidable expansion

Une pause ou une rupture dans la mondialisation

• Depuis l’an 2000 : le PIB mondial a doublé

• Entre 2008 et 2015 : le PIB de la Chine et del’Inde a été multiplié respectivement par 2,4 et 2,3

• Le niveau de la Chine en 2000 était équivalent àcelui des États-Unis en 1939

• Le PIB de la Chine en 2015 correspond à celuiÉtats-Unis de 1972

• Le PIB par habitant de la planète a triplé entre1990 et 2015

Une formidable expansion

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PIB par habitant mondial en dollarsparité de pouvoir d'achat courants

Un nouveau monde

Les exportations sont passées de 5000 à 19 000 milliards de do llars de 1995 à 2015

� La part du commerce international est passée de 20 à 34 % du PIB de 1995 à 2015

� Les investissements à l’étranger sont passés de 300 à 1700 milliards de dollars paran de 1995 à 2014

La mondialisation en trois chiffres

• Prix des vêtements a été divisé par 6 au Royaume-Uni, par 2,75 aux États-Unis et par1,25 en France

• Prix des ordinateurs : -90 % depuis 1997• Prix du téléphone mobile : -50 % depuis 1996 : 7 milliards de téléphones mobiles

Un nouveau monde

Espérance de vie au niveau mondial

1965 : 46,9 ans2015 : 71,4 ans

Gain de 5 ans ces 15 dernières années et de 9,4 années en Afrique

Pauvreté

• Entre 1985 et 2015, la part de la population vivant en extrême pauvreté a été diviséepar trois

• Part de la population ne mangeant pas à sa fin est passée de 39 à 12 % de 1990 à2015

Stagnation séculaire ou pause dans la croissance

Stagnation séculaire : Robert Gordon/L.Summers / Daniel Cohen

Mi-temps entre deux périodes de croissance ?

Phase de destruction non créatrice avant derenouer avec une phase schumpétérienne

La fin de l’ère industrielle

© Coe-Rexecode

Glissement annuel en % (moyenne mobile sur 3 mois)

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Source : calcul Coe-Rexecode depuis offices statistiques nationaux

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Monde septembre 2016 1,3 1,4

Etats-Unis octobre 2016 -0,9 -1,0

Pays émergents septembre 2016 2,6 2,8

Zone euro septembre 2016 1,3 1,1

dernier point connu

Glissement annuel en %

La faiblesse de l’investissement

L’investissement n’a pas retrouvé son niveau de 2007

Stagnation séculaire ou pause dans la croissance

Productivité du travail : VA/coût global du travail

Le déclin de la productivité

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Évolution productivité horaire France en %

Le retour du protectionnisme

Fin d’une époque : le commerce international en pan ne ?

En valeur (54 pays)milliards de $

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août 2015 1178,7 -12,8

dernier point connu

Exportations mondiales

En valeur (54 pays)milliards de $

NiveauGlissement annuel en %

juillet 2016 1139,7 -6,0

dernier point connu

© Coe-Rexecode

Valeur (54 pays *) - milliards de $

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016400

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Source : douanes nationales, calcul Coe-Rexecode

* Alena, UE à 25, Japon, Asie (10 pays : Chine, Hong-Kong, Corée du Sud, Singapour, Taiwan, Malaisie,Thailande, Inde, Indonesie, Philipinnes)Amerique latine (6 pays : Brésil, Argentine, Venezuela, Chili, Colombie, Pérou),Norvège, Suisse, Turquie, Australie, Nelle Zélande, Afrique du Sud, Russie, Roumanie, Croatie

En valeur (54 pays)milliards de $

NiveauGlissement annuel en %

septembre 2016 1182,3 -1,0

dernier point connu

Une mondialisation sur fonds de déséquilibres commerciaux

Fin d’une époque : stagnation du commerce internati onal

• Note: Both world trade and GDP are measured at market exchange rates in constant 2010 US dollars. Trade intensity is

measured as the ratio of imports plus exports to GDP. Source: OECD Economic Outlook Database 99, June 2016.

Intensité du commerce international par rapport au PIB

Fin d’une époque : montée du protectionnisme

Nombre de mesures protectionnistes dénoncées devant l’OMC

Explication : un monde de plus en plus en plus tert iaire ?

La guerre des générations a-t-elle déjà commencé ?

JUSTE UN AUTRE MONDE

La révolution démographique

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Nombre des plus de 65 ans à l’échelle mondialeen millions

Le harakiri démographique du Japon

Les départs à la retraite en France

Vieillissement – les impacts

Un phénomène sans précédent aux conséquences multiples et palpables

� Impact sur les finances publiques

� Impact économique macro et micro

� Impact patrimonial

� Impact sur l’aménagement du territoire

Vieillissement – impact finances publiques

� Augmentation bien connue des dépenses de retraites, des dépensesd’assurance-maladie et liées à la dépendance : à terme, un poids équivalentà 33 % du PIB

� Quelles conséquences pour notre système de retraite ?

� Remise en cause de la solidarité intergénérationnelle ?

� Réduction du taux de remplacement (pensions / revenus d’activité) ->conséquences sur le pouvoir d’achat et la croissance

� Développement de la capitalisation ?

L’économie contemporaine, c’était avant tout des br as, des cerveaux et des consommateurs….

La consommation des ménages est portée par les 25 / 55 ansLa progression de la croissance correspond à la période où les 25/55 ansaugmentaient

Part des 40/55 ans

• Japon : Explosion des seniors (-15 % de 1995 à 2010)• États-Unis : + 85 % entre 1985 et 2010 ; – 7 % entre 2010 et 2020• Europe : + 70 % entre 1970 et 2010 ; – 15 % entre 2010 et 2020

Les pays occidentaux ont tenté de masquer l’impact du vieillissement par lerecours à l’endettement

Vieillissement – impact macro-économique

� Impacts importants et mal analysés -> Caractère inflationniste ou déflationniste ?

� Plus de consommateurs et moins de producteurs / Augmentation des salaires(salaires + charges)

� Dégradation de la compétitivité (déficits commerciaux, baisse de la productivité…)

� Diminution des investissements et moindre appétence à l’innovation

� Développement des services au détriment de l’industrie -> Développement de lasilver économie mais quid du financement

� Développement des assistances automatisées dans les services : robotisation etobjets connectés

Vieillissement – impact financier et patrimonial

� Moindre appétence à la prise de risques : préférence au désendettement

� Préférence dans les produits de taux au détriment des actions

� Volonté que les créances soient honorées et rémunérées : Allemagne

� Vente de titres par les fonds de pension et les compagnies d’assurancepour financer les pensions

� Vente de biens immobiliers du fait de l’augmentation du nombre de décès

Vieillissement – impact sur l’aménagement du territo ire

� Migration des seniors vers les façades maritimes

� Migration vers des villes offrant des services de qualité et facilementaccessibles

� Développement des services de proximité en lieu et place des grandscentres commerciaux

� Les régions à forte croissance sont celles qui accueillent des seniors :(régularité des revenus)

La contrainte et l’opportunité environnementale

D’un monde à l’autre !

Au départ : la contestation du mode de production des 30 Glorieuses (Club deRome)

Puis, une ambition d’un autre monde (écologie des années 70)

Une prise de conscience de la vulnérabilité de la planète :

� Le trou d’ozone� Le réchauffement climatique et les émissions de CO2� Les particules fines

Le dur combat pour la maîtrise des émissions de CO2

La limitation des rejets de CO2 et des particules nécessitent une réorientation denotre outil productif avec comme conséquence un risque potentiel, dans unpremier temps, de diminution de croissance.

Depuis 1980, des efforts importants ont été entrepris pour améliorer le contenude la croissance en énergie. Il faut 40 % d’énergie de moins qu’en 1983 pourobtenir un point de croissance.

D’ici à 2050, pour réduire de 50 % les émissions de CO2 (-1,3 % par an), ilfaudrait que la part des énergies fossiles devrait passer de 82% en 2016 à 25%en 2050 (à structure de consommation inchangée) ou à 33% (avec leremplacement du charbon par le gaz naturel).

L’or noir toujours au cœur de l’économie

Demain, quel prix ?

Le pétrole fait toujours la loi !

Prix du pétrole entre géopolitique et réalités économiques

En 2014, l’OPEP perdait de son influence 35 % de la production contre 42 %en 2008

Le coût moyen de production

� 27 dollars le baril au Moyen Orient� 50 dollars en Russie� 71 dollars le baril de pétrole issu de sables bitumineux� 65 dollars le baril de pétrole de schiste

États-Unis, le producteur d’ajustement ?

La régulation du marché du pétrole

À compter du 1er janvier 2017, recul de la production de l’OPE P de 1,2Mb/jL’Arabie Saoudite a décidé de réduire sa production de 500 000 barils jour.L’Iran dispose d’un quota de production de 3,8 millions de barils jour ce quicorrespond à une petite hausse par rapport à sa production évaluée, en 2016,à 3,6 millionsL’Irak a accepté une diminution de 210 000 barils jour tandis que les ÉmiratsArabes Unis, le Koweït et le Qatar réduiront la leur de 300.000 b/j cumulé

L’OPEP a conclu le 9 décembre un accord de réduction de la productionimpliquant 11 pays non-membres du cartel. Ces derniers ont accepté laréduction de leur production de 558 000 barils par jour. La Russie s’estengagée, à elle seule, à baisser sa production de 300.000 barils par jour

Des taux bas à la remontée des taux il n’y a qu’un pas

La remontée des taux ?

Des taux bas, une révolution ?

Évolution des taux en France

Faudra-t-il un jour rembourser ?

De l’endettement et de l’épargne

Endettement public mondial en milliards de dollars

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Dette publique, un problème mondial

De l’endettement et de l’épargne

400 000 milliards de dollars de dettes….

Pourquoi il y a de la dette ?

• Parce que les épargnants épargnent tout en refusant de prendre des

risques !

• Parce que nous vieillissons ! (besoins sociaux + les épargnants sont des

plus de 50 ans)

• Parce que la répartition des revenus et du patrimoine est de plus en plus

inégale !

• Parce qu’il y a d’importants déséquilibres commerciaux

• Parce que nous avons acheté de la croissance à crédit !

Comment se débarrasser de la dette ?

• En jouant sur l’illusion monétaire• En fabriquant de la monnaie• En faisant banqueroute

Ou

• En renouant avec la croissance• En retrouvant de l’inflation• En faisant payer les épargnants, les contribuables

Quand le débiteur prend le pouvoir

Part de la dette publique à taux d’intérêt négatifs

Les effets incertains des politiques monétaires non conventionnelles

L’inflation, le retour ?

L’inflation en France

USA never die ?

A new deal ?

Donald Trump peut-il changer la donne ?

• Immigration • Protectionnisme• Alliance militaire • Relance budgétaire

Quelles conséquences pour l’économie américaine ?

• Croissance : 2,2 % en 2017• Emploi : 4,7 % en décembre : en 8 ans :11,3 millions d’emplois

ont été créés• Inflation : 1,7 %

Y-a-t-il une vie après l’Union européenne et l’euro ?

L’Union européenne à la recherche d’un nouveau souf fleLes menaces

• Divergence économiques entre États membres• Segmentation du marché financier• Absence d’instruments de gestion de crise• Ajustement par les coûts internes• Comportement non coopératifs des acteurs• L’Europe n’est plus un rêve et n’a plus de message

Les atouts

• L’Europe a permis le développement de ses membres et a garanti la paix• L’euro a traversé la crise de 2008/2009 et celle de 2011/2012• L’euro est avantageux pour l’Allemagne mais aussi pour les autres pays• L’euro oblige les États les moins vertueux à réaliser des efforts• La zone euro est fortement intégrée -> interdépendance des membres• L’Union européenne dispose d’un pouvoir de négociation internationale

Zone euro, quel avenir ?

Une croissance toujours faible

• 1,5 % en 2017 contre 1,6 % de 2016.• 1,4 % en 2018 et 2019

La croissance bute sur la faiblesse de l’investissement et sur la faibleprogression de la population

L’avenir

• Plus d’inconvénients à en sortir qu’à y rester• Nécessité d’avancer vers une plus forte mutualisation

La dépréciation de l’euro et l’effet FED -Trump

Des banques encore fragiles

Créances douteuses et litigieuses (nets des provisi ons)rapportés aux fonds propres

En pourcentage des fonds propres, T4 2015

La déflation salariale comme méthode d’ajustement

Le début d’une nouvelle ère pour les pays émergents

Les émergents, la fête est-elle finie ?

� Ralentissement des émergents : engagement d’un nouveau cycle

� Moins d’industrie, plus de services

� Ralentissement du commerce international

� Changement dans les flux financiers

La banalisation de la Chine

La banalisation de la Chine

Chine : 1ère puissance économique en parité de pouvoir d’achat

Chine : plus 10 % du commerce international

Chine : plus de 25 % de l’investissement mondial

Chine effet d’entraînement sur les matières premières, l’énergie…

Impact sur les autres pays émergents et les pays avancés

Projections de croissance selon le FMI (estimation avril 20 16) :• 2016 : croissance de 6,6 %• 2017 : croissance de 6,2 %

Plus faibles taux de croissance de ces 25 dernières années

La banalisation de la Chine

Baisse d’un point de la croissance en Chine : ¼ de point de croissance en moins dans G20

Chine face au ralentissement de la croissance

Augmentation du déficit budgétaire

Version officielle� 1,5 % en 2912� 3 % en 2016

Version FMI� Déficits publics de 8 % du PIB en 2015 contre 6 % en 2012� Dette gouvernement central : 20 % du PIB� Dette collectivités locales : 38 %� Dette externe : 5,1 % du PIB en 2016� Réserves de changes : 2 988 milliards de dollars� Niveau des prélèvements obligatoires : 22 % du PIB

La Chine face aux nouveaux émergents !

Chine, vieille avant d’être riche

La Chine un pays de consommation et de services

Conséquences du ralentissement en Chine et de la transformation du modèle de croissance

• Une économie tournée vers la consommation et les services : croissance

plus lente � progressivement autour de 5 %

• Croissance des besoins alimentaires sophistiqués

• Moins d’importations de machines-outils

• Moindre croissance des importations de matières premières � effet prix

• Moindres importations en provenance des pays occidentaux

• Moindre alimentation du monde en liquidités

L’Inde la puissance de demain ?

L’Inde la puissance de demain ?

� Le taux de croissance en net progrès : +7,6 % en 2016 et 2017

� Croissance soutenue par la baisse des cours des matières premières

� Réformes engagées par le nouveau gouvernement afin de favoriser les

investissements

� Économie plus axée sur la technologie et les services que la Chine

� Augmentation de la population : vecteur de croissance

� Problèmes : castes, corruption et bureaucratie tatillonne � le nouveau

Premier Ministre a mis en œuvre un plan de libéralisation et favorable à

l’accueil des capitaux internationaux

L’Amérique latine et ses tourments

Amérique Latine, le retour des problèmes

Les pays d’Amérique Latine sont touchés par le changement des fluxfinanciers

Le Brésil en chute libre : une des récessions les plus sévères de son histoire :• -3,8 % en 2015• -3,4 % en 2016• 0,5 % en 2017• 1,8 % en 2018

Fuite de capitaux → dépréciation monétaire → inflation → perte decompétitivité → relèvement des taux → ralentissement de la croissance

Les pays producteurs de matières premières sont pénalisés par le cycle encours : Venezuela (récession), Colombie, Chili (cuivre)

Le problème russe

La Russie, le géant aux pieds d’argile ?

Double choc :embargos + chute du prix du pétroleChoc financier en retour avec dépréciation du rouble et fuite de capitaux renforcée par les évènements en Ukraine

Conséquences

Inflation : autour de 8 %

Récession :2015 : - 3,8 %2016 : -0,6 %2017 : +1,5 %

Atoutsfinances publiques relativement sainesTaux de chômage faibleRichesses matières premières et énergie si retournement des prix

FaiblessesVieillissement de la populationSous investissement chronique

L’Afrique, le futur de l’économie mondiale

Les pays d’Afrique Sub-saharienne devraient renouer, cette année, avec la croissance2,9 % en 2017 contre 1,5 % en 2016.

Les pays du Moyen Orient et du Nord de l’Afrique taux de croissance passant de 2,7 à3,1 % de 2016 à 2017.

• Forte progression de la population active• Potentiel matières, énergie, terres important• Dernier grand espace de conquête économique

De l’innovation destructrice à l’innovation positiv e

Je vois du digital et des objets connectés partout sauf dans les statistiques économiques

« Tout se passe comme si un petit nombre de gens très bien

payés travaillent à rendre gratuit des biens consommés par

des pauvres »

Edward Glaeser

Les années « digitales » ?

D’ici 2025, le digital pourrait créer ou déplacer 14 000 à 34 000 milliards de dollars soit l’équivalent de 50 % du PIB mondial

D’ici 2020, 80 % des emplois nécessiterontdes compétences numériques

Le digital a-t-il un impact économique ?

� Le digital destructeur, créateur

� Le digital accroit l’intensité concurrentielle

� Le digital modifie les process d’innovation : phénomène itératif

d’amélioration des produits avec adaptation en permanence des produits et

des services)

� Le digital bouscule les règles de la productivité : cf. secteur aérien : gestion

des billets → transfert sur le client d’une partie du travail

� Le digital bouscule des situations de rente

La France en position moyenne

Au sein de l’OCDE, la France en 8ème position pour le poids du digital

Poids du numériquedans le % du PIB

Corée du Sud 10,1

Royaume-Uni 10,0

Chine 9,2

Etats-Unis 8,0

Japon 7,6

Inde 7,1

Suède 7,0

France 5,5

Allemagne 5,3

Le poids du digital

La valeur ajoutée par le numérique : 5,5 % du PIB soit plus que celui dusecteur financier et quasiment le poids de la construction

Emploi : 3,5 % de l’emploi en France : 880 000 personnes (près de 1 milliond’actifs ont une activité ayant un lien avec le digital)

Les freins à la digitalisation en France

� La taille des entreprises

� Les rigidités organisationnelles

� Le manque de marges de manœuvre financières

� Le problème de formation

� Les difficultés de recrutement

� Les freins réglementaires ou la faible concurrence

Rattrapage attendu

� Le poids du digital devrait passer de 5 à 7 % voire 9 % du PIB d’ici 2020

� Le surcroit d’activité digitale d’ici 2020 : 100 milliards d’euros

� Reprise de l’investissement depuis la fin 2015 avec une importance donnéeau numérique

� Secteurs privilégiés : distribution/secteur financier/automobile

Le digital et l’emploi

L’Homme inutile ?

Le digital et l’emploi

Étude OCDE : 80 % des emplois en 2030 auront une composante digitale et47 % des emplois actuels pourraient disparaître (étude Oxford)

En France, une étude menée par le cabinet Roland Berger souligne que 42 %des emplois sont menacés

D’ici 2020, selon le Forum Économique Mondial, 7,1 millions d’emploispourraient être détruits quand seulement 2 millions pourraient être créés

Tout emploi pouvant être automatisé peut être amené à disparaître

Réorganisation de l’emploi : moins de salariés, plus de TNS, de consultants,

L’ubérisation de l’emploi et la croissance

Les robots et le digital :

• automatisation de toutes les tâches physiques et intellectuelles répétitives

• Accélération d’un processus engagé avec la révolution industrielle

Mais pour le moment, les emplois créés génèrent des gains de productivité

inférieurs aux emplois supprimés

• Augmentation du nombre d’emplois à la tâche, à la mission en haut et en

bas de l’échelle

• 90 % des nouveaux emplois : CDD, intérim….

L’ubérisation de l’emploi : la fin des classes moye nnes

Aux États-Unis, les emplois de la classe moyennes représentaient

� 60 % de l’emploi en 1970� 45 % de l’emploi en 2012

Entre 1993 et 2010, les emplois de la classe moyenne :

� -9 % en France� -10 % au Danemark et au Royaume-Uni� -7 % en Allemagne

Moins d’emploi moyens, plus d’emplois à faible qualification et des emploissupérieurs rares mais de mieux en mieux rémunérés.

Les 3 catégories d’emploi

� Emplois faiblement qualifiés dans les services : en progression

� Emplois qualifiés (employés, cadres) : en forte baisse

� Emplois de pointe : les manipulateurs de symbole, en hausse mais effectiflimité

La révolution du digital et du connecté

� La nouvelle agriculture ne sera peut-être pas OGM mais connectée

� La silver-économie sera une économie du connecté

� La double révolution médicale : digitalisation et génétique

Les problèmes sérier les innovations et passer des applications de confort àdes applications de productivité !

Le décollage des objets connectés

« L’espoir est un état d’esprit. C’est une orientati on de l’esprit et du cœur. Ce n’est pas la conviction qu’une chose aura une is sue favorable mais la certitude que cette chose a un sens quoi qu’il advi enne ».

Vaclav Havel

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