De l'autorité

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L’autorité

Faut-il restaurer l’autorité dans notre société ?

Sources :1. J-L Pouthier et S. Guerardi « la démocratie contre le prestige,

débat entre Pierre Manent et Alain Renaut » le Monde des Débats, mars 1999

2. René Rémond « L’héritage » Le Monde de l’Education, mai 19983. Alain Etchegoyen et Jean-Jacques Goldman Les pères ont des

enfants Ed. du Seuil 19994. A-F Rabaud « l’autorité militaire ne fait plus recette » Action

Commerciale Février 20015. Gérard Mendel Une histoire de l’autorité Ed. de La découverte

20026. Raymond Devos « La leçon du petit motard » Matière à rire

1969-19767. François Dubet « A l’école, une condition, la justice » Le Monde

des Débats, mars 1999

Plan

1. Qu’est-ce que l’autorité ?2. Le déclin de l’autorité liée

au statut3. Les nouvelles formes de

légitimation de l’autorité

1. Qu’est-ce que l’autorité ?

a) Autorité et pouvoirb) Autorité et charisme c) Autorité et démocratie

a) Autorité et pouvoir

L’autorité est liée à un statut social dominant. (doc.1,4,6,7)

Elle permet d’obtenir l’obéissance aux règles, avec ou sans contrainte. (doc.1 à 7)

La hiérarchie est légitimée par les valeurs et l’organisation traditionnelle de la société. (doc.1 à 7)

b) Autorité et charisme

L’autorité naturelle a un fondement irrationnel : le «prestige» ou le «charisme» (doc. 1, 7)

Elle est due à des qualités personnelles exceptionnelles. (doc. 1,5,7)

Elle s’impose sans discussion ni contrainte, par libre consentement. (doc. 1,5,7)

c) Autorité et démocratie

L’autorité semble contraire aux principes démocratiques de liberté et d’égalité. (doc.1,2,5,6)

Cependant, les règles sont indispensables à la vie en société. (doc.2,3,5,7)

Les Français apprécient l’autorité en politique (doc.2,5)

2. Le déclin de l’autorité liée au statut

a) La contestation de la hiérarchie

b) La crise des institutions traditionnelles de contrôle social

c) Les changements de la figure paternelle

a) La contestation de la hiérarchie

Mai 1968 marque une rupture dans les rapports des Français à l’autorité (doc.2,7)

Autonomie croissante des individus par rapport à la collectivité. (doc.2,7)

Davantage d’égalité et de liberté dans les relations sociales et professionnelles. (doc.2,4,7)

b) La crise des institutions traditionnelles de contrôle social

Affaiblissement des autorités traditionnelles, telles la famille et l’église. (doc.1,2,7)

Fin du « dressage » et de la « sélection » à l’école.(doc.7)

L’état se désengage de la règlementation des mœurs privées. (doc.1,2)

c) Les changements de la figure paternelle

Le père est plus proche de ses enfants. (doc.3)

Il partage l’autorité avec la mère. (doc.3) Les parents expliquent le bien-fondé des

règles et justifient leur autorité. (doc.3,7)

3. Les nouvelles formes de légitimation de l’autorité

a) L’utilité socialeb) Le débat démocratique c) Le respect des droits de

l’homme

a) L’utilité sociale

Compétence et savoir faire relationnel confèrent de l’autorité. (doc.4,7)

La perception de l’intérêt individuel ou collectif la rend acceptable. (doc.2,4,5,7)

Mais révolte et conflits subsistent, au détriment de l’intérêt général. (doc.4,5,6,7)

b) Le débat démocratique

La « persuasion rationnelle » remplace la force. (doc.1,2)

Une loi juste s’impose d’elle-même. (doc.2,7)

Les mêmes règles doivent s’appliquer à tous. (doc.2,7)

c) Le respect des droits de l’homme

Tous les membres de la société ont des droits, y compris les enfants. (doc.4,7)

L’autorité doit respecter les droits individuels, tout en fixant des limites. (doc.2,3,4,7)

Les droits de l’homme pourraient devenir la « nouvelle grande autorité ». (doc.1)

Conclusion : L’autorité n’a pas

disparu, elle s’est transformée.

La contestation des normes sociales et des institutions a eu raison de l’autorité hiérarchique, mais d’autres formes de légitimation, plus rationnelles et démocratiques, sont apparues.

La démocratisation de l’autorité représente un progrès

Le pouvoir, tenu de se justifier, exclut en principe l’arbitraire.

La diminution du contrôle social permet une plus grande indépendance.

Les relations humaines prennent en compte la situation, les droits, voire la sensibilité de chacun.

Les conditions de son efficacité sont connues depuis l’origine de la république La légitimité de l’autorité ne va pas

de soi : il faut argumenter pour convaincre.

Les droits impliquent des devoirs. La liberté individuelle ayant pour

limite celle d’autrui, il faut que tous respectent la loi et puissent participer à son élaboration.

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