Intervention de Jean-Louis Violeau

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Atelier du colloque "réinvestir nos centre-bourgs, l’impossible défi ?", organisé par l'EPF de Vendée et le CAUE de la Vendée le 24 mai 2013. Jean-Louis VIOLEAU Sociologue – Paris Sociologue, professeur des écoles d’architecture à l’ENSA Paris-Malaquais et directeur du laboratoire Architecture Culture Société (CNRS-UMR AUSSER), Jean-Louis VIOLEAU collabore régulièrement avec les revues d’architecture AMC-Le Moniteur architecture, d’A/d’architectures, et avec les revues généralistes Esprit et Place publique (Nantes et Rennes). Il accompagne aussi des réflexions s’apparentant à l’exercice « prospectif », ainsi des activités du groupe Habitat 2022 constitué en 2009 par l’Union des HLM autour de maîtres d’ouvrage, sociologues et architectes (équipe Silène / Lacaton-Vassal), ou encore quelques années plus tôt, en 2005-2006, de la consultation Pentagone 2020 qui vit la Roche-sur-Yon, ville de fondation au plan quadrillé, convier les architectes David MANGIN, Nicolas MICHELIN, Alain GUIHEUX et Dominique ROUILLARD à s’interroger sur son futur.

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Quitter la ville

janvier 2004

Le Point

août 2004

Réplique de la Petite Maison dans la Prairie, Walnut Grove transposé à Gaubiving en Moselle, 2010

1928 : Loi Loucheur

Années 50 : mouvement des Castors

1969 : lancement des Chalandonettes, le PEL

Années 1970 : maisons Phénix préfabriquées

1977 : le PAP (prêt pour l’accession à la propriété)

2002 : « amortissement Robien ». (Enquête USH) Le montant de l’aide de l’Etat pour un logement Robien neuf s’élève à 22.000 euros, contre 21.000 euros pour un logement social et 30.000 euros pour un logement d’insertion. En 2006, 300 millions d’euros ont été mobilisés dans la loi de finances, soit 6 fois les montants dévolus aux prêtys locatifs d’insertion

(logements très sociaux).

Libération 24 février 2005

« Le portrait type » de la maison idéale. - la « sécurité » financière du constructeur. -  une grande cuisine plutôt qu’une grande salle de bains. 2 Français sur 3 mangent dans leur cuisine. Le temps consacré au repas tend à augmenter alors que le temps de travail… et le temps de sommeil diminuent tendanciellement. -  séparer et « thématiser » les espaces du salon-pièce à vivre. -  éloigner chambres des enfants et chambre des parents. -  un univers parental formant une « maison dans la maison ». -  l’autre maison dans la maison : les enfants. -  passer du temps dans la salle de bains : 2 salles de bains plutôt qu’une grande. -  un bureau, « travailler » à la maison. -  des WC « équipés ». -  un garage pouvant évoluer. -  un jardin : l’une des motivations principales / maison individuelle. -  la maison comme un lieu « sain ». -  le vieillissement + la recomposition des familles = les deux composantes majeures des évolutions récentes.

Le Parisien mars 2005

Surface moyenne par personne selon l'âge en 2006

Lecture : les membres d'un ménage dont la personne de référence a moins de 30 ans disposent en moyenne chacun de 28 m² en 2006. Dans cette même tranche d'âge, une personne seule dispose de 42 m². Champ : France métropolitaine, résidences principales. Source : Insee, enquête Logement 2006

Surface moyenne par personne selon le type d'agglomération en 2006

Lecture : les personnes habitant dans une commune rurale ou de moins de 5 000 habitants disposent en moyenne de 46 m² par personne en 2006. Champ : France métropolitaine, résidences principales. Source : Insee, enquête Logement 2006.

Le Monde, 8 mars 2011

Plutôt que le « tous propriétaires » de la campagne présidentielles de 2007 (qui vit l’annonce de « subprimes à la française » - le crédit hypothécaire) l’heure est à la révision : une politique de maîtrise des prix de l’immobilier serait très populaire...

2 février 2011 : un sondage TNS Sofres pour Nexity (promoteur qui milite depuis un moment pour une telle maîtrise) montre que 16% des personnes interrogées estiment que la situation de l’immobilier va s’améliorer... Pessimiste ? Perspicace ? C’est en tout cas la plus faible proportion depuis 6 ans.

En dépit des exhortations présidentielles, l’accession progresse peu en France, tout simplement parce qu’elle est contrariée par la hausse des prix de l’immobilier.

L’accession recule même parmi les ménages les plus modestes, puisque le taux de propriétaires y a dégringolé de 46% en 1981 à 33% en 2007 !

En revanche, parmi le tiers des ménages les plus riches, ce taux de propriétaires progressait sur la même période de 51% à 70%.

Selon l’observatoire CréditLogement, acheter sa résidence principale coûte en moyenne 4,6 années de revenus en 2010 contre 3,2 seulement en 2000.