Les ondes de choc appliquées aux pathologies tendineuses et musculaires retour sur 463 patients...

Preview:

Citation preview

LES ONDES DE CHOC

étude de 463 dossiersà partir de 4 ans1/2 d’expérience

Dr Didier POLINInstitut Régional de Médecine du Sport

Samedi 10 janvier 2008

Sommaire

• De l’historique à la technique

• De la technique au mode d’action

• De l’utilisation aux indications

• Nos résultats , comparaison

De l’historique àla technique

HISTORIQUE

• ONDES DE CHOC (ODC): utilisées depuis 25 ans en lithotripsie extra-corporelle (ESWT)

• Essais au début des années 90 sur les tendinites calcifiantes de l’épaule

• Parallèlement développement d’appareils émettant des ONDES DE CHOC dites RADIALES (OCR) ou Radial Shock Wave Therapy ( RSWT)

APPAREILS à ODC électromagnétiques

• Appareils lourds, technologie complexe

• Haute énergie, pénétration profonde

• Appareils peu précis et onéreux

APPAREILS A ONDES DE CHOC RADIALES

APPAREILS A ONDES DE CHOC RADIALES

• Sept fois mois puissant que le lithotripteur

• limite de l’os : P> 0,26 mJ/mm²

Energie du MP100

Bar mJ/mm²

2 0,03

2,5 0,07

3 0,12

3,5 0,17

4 0,23

Pain

M

anag

emen

t

APPAREILS A ONDES DE CHOC RADIALES

• ODC de plus faible énergie – (4 bars maximum soit 0.23mJ/mm2)

• Pénétration plus superficielle – (3,5 cm de profondeur)

• Peu irritant sur les tissus• Appareils mobiles et moins onéreux

De la techniqueau mode d’action

Onde de choc

Onde réfléchie

Onde réfléchie

Onde transmise

Direct effects at interfaces

Hopkinson-Effect Désintégration à la surface

Ballistic Pressure Pulse Therapy

Body Air comprimé

1. Appliquer2. Tirer

Pressure Pulse Therapy

Energie CorpsPlaque de rebondPiston

Pression

Temps5 msVitesse 10 m/sec

1-10 bar100-1000 bar

Pressure Pulse(RSWT)

Time

Pres

sure

Pre

ssure

Time

Shock Wave(ESWT)

Shock Wave vs Pressure Pulse

(1 / 100)

(10 000)1-5 ms≈ 300 ns

douleur

calcification

lithiase

Densité d’énergie (mJ/mm2)

0 0.75 1.5

0.12

0.26

Pseudarthroses Fractures de fatigue ChondropathiesNévrome de Morton

MODE D’ACTION• Ce que l’on observe chez nos patients….

– Douleur immédiate diminuant secondairement– Antalgie en fin de séance– Réapparition de la douleur 3 à 24 heures après

les ondes de chocs– Amélioration secondaire sur la douleur et la

gène fonctionnelle

MODE D’ACTION• Libération locale immédiate de substances antalgiques

et anti inflammatoire• Action défibrosante • Création de micro-lésions susceptibles d’induire un

processus de cicatrisation

Triple effet: - antalgique précoce- pic douloureux secondaire- amélioration retardé ( entre 6 semaines et

3 mois) sur les lésions chroniques

REVUE DE LA LITTERATURE

de l’utilisation aux indications

LES ETUDES

• Recherche Internet sur le mot-clé RSWT: 7300 réponses

• Etudes surtout allemandes, australiennes, américaines et canadiennes

• En France depuis 1999

• FRÖLICH 1999:103 patients – épicondylite

Amélioration significative à 1 an sur la douleur et la reprise de la vie professionnelle et sportive

• ROZENBLAT 2003:330 patients – association ODC puis cryothérapieSatisfaction à 3 mois minimum (gène fonctionnelle vie quotidienne et pratique sportive) des patients 73%

• GEDERSMEYER 2004: 70 patients – aponévrosite plantaire

Diminution significative de la douleur sur l’ EVA à 12 semaines pour le groupe « onde de

choc »

Amélioration plus importante sur les tendinopathies corporéales que sur les

enthésopathies

NOS RESULTATS

COMPARAISON

H. DE LABAREYRE et G. SAILLANT, Médecins du Sports 2002265 patients, évaluation des résultats à 6 semaines au minimum

Pathologies Nombre de cas

Nombre moyen de séances

TS+S (%) I+D (%)

T. Achille corporéale

116 3,6 74,1 25,9T. Achilleinsertion

13 4,3 69 31

Aponévrositeplantaire

45 3,5 62 31

T. rotulienne 42 3,3 50 45Epicondylite 28 4,3 64 36Epitrochléite 9 3,4 55 45

INSTITUT REGIONAL DE MEDECINE DU SPORT463 patients traités d’avril 2004 à octobre 2006

Résultats au terme des séances

Pathologies Nombre de cas Nombre moyende séances

TS+S (%) I+D (%)

T. Achille corporéale

123 4,7 66 34T. Achilleenthésopathie

47 4,4 43 57Aponévrositeplantaire

63 4,8 54 46Tendinopathierotulienne

66 4,3 78 12Epicondylite 78 5 69 31Epitrochléite 45 4 20 80Périostite 41 3,8 73 27

INSTITUT REGIONAL DE MEDECINE DU SPORT Évolution de l’échelle de BORG

Évaluation des résultats à 6 semaines au minimum

Tendinopathie Achilléenne corporéale (123 cas)

Tendinite d’Achille

TS+S douleur Gène fonctionnelle

Gène pratiquesportive

initialement 4.9 3.7 7.9

Au terme des séances

66% 2.3 2 2.9

A 6 semaines minimum

76% 1.9 1.3 1.9

INSTITUT REGIONAL DE MEDECINE DU SPORT Évolution de l’échelle de BORG

Évaluation des résultats à 6 semaines au minimum

Aponévrosite plantaire (63 cas)

Aponévrosite plantaire

TS+S douleur Gène fonctionnelle

Gène pratiquesportive

initialement 5.6 5.6 9.4

Au terme des séances

54% 3.4 3.4 5.4

A 6 semaines minimum

60% 2.2 2.6 2.3

INSTITUT REGIONAL DE MEDECINE DU SPORT Évolution de l’échelle de BORG

Évaluation des résultats à 6 semaines au minimum

Epicondylite (78 cas)

Epicondylite TS+S douleur Gène fonctionnelle

Gène pratiquesportive

initialement 5.4 6.1 5.2

Au terme des séances

69% 3 2.8 2.5

A 6 semaines minimum

62% 3.1 2.3 2.5

PLACE DES ONDES DE CHOC RADIALES…

à partir de notre expérience et de vos réflexions…

UTILISATION PRATIQUE• Nombre d’impulsions: 2000 à 3000 chocs• Fréquence: 5 à 15 Hz• Pression: variation entre 1,5 à 4 bars

soit 0,02 à 0,23 mJ /mm²

PAS DE CONSENSUSExemples:

pathologie aigue 2 x (2000 - 3 b - 10 à 15 Hz)pathologie corporéale 5 x (2000 - 2,5 b - 5 à 10 Hz)

UTILISATION PRATIQUE

• Effets indésirables: DOULEUR lors de la séance, ecchymoses, oedèmes transitoires, irritations cutanées

• Une à deux séances par semaine• Association avec la cryothérapie• Arrêt des activités pas systématique car

favorise la cicatrisation

CONTRE-INDICATIONS

• Algodystrophie • Troubles coagulation et AVK • Pathologies tumorales • Infections locales et générales• Prothèses cimentées• Thorax, abdomen, rachis

CONCLUSION

• Aide supplémentaire dans l’arsenal thérapeutique du traitement des tendinopathies

• Retard en France• Ne se substitue pas à la rééducation • A utiliser en première et en seconde intention• Amélioration de protocoles de traitement• Utilisateur « technicien »

Recommended