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MARIJOPRESENTE
LE VIEUXQUEBEC
Ce qu’était Québec anciennement, pour donner une idée des
fortifications.
Nous pénétrons dans la vieille ville par la Porte Saint-Jean mais auparavant, Place d’Youville, considérons le Palais Montcalm, le Capitole et, surtout, le très beau monument de bronze réalisé par Alfred Laliberté (1878-1952). Il a été offert par le Gouvernement du Québec à la ville, pour son 375e anniversaire.
Le Capitole et le Palais Montcalm sont deux espaces
de spectacle, très courus.
Ci-dessous, Les Muses.Ce monument réunit la
Musique, l’Eloquence, la Poésie, l’Architecture, la Sculpture et la Peinture…
Le Palais Montcalm comprend une salle de
concert, un café-théâtre, un studio
d’enregistrement et un bar-café
La Porte Saint-Jean
Rue Sainte-Ursule
Le Parc de l’Artillerie commémore 250 ans d’activité militaire au cœur de la ville de Québec . Dès le XVIIe siècle,
les Français y implantèrent des postes de défense.
La rue Saint-Jean est une rue animée de Québec avec
ses boutiques et ses nombreux restaurants.
En 1639, les Religieuses Augustines arrivèrent de Dieppe, avec mission d’organiser des services de santé dans la colonie. Elles installèrent leur monastère en 1644 et fondèrent l’Hôtel-Dieu, la première et la plus importante des douze institutions de soins de santé qu’elles développeront au Québec.Ce monastère est l’un des plus anciens de la Province, typique de ceux du XVIIIe siècle
Le Monastère des Augustines de l’Hôtel-Dieu de Québec
Réalisées à l’occasion du 400e anniversaire
de la ville, ces fresques se veulent le portrait de l’évolution
de l’Hôtel-Dieu.
Nous retrouvons l’institution de
charité, l’hôpital en gestation de 1825 à
1871, l’hôpital public de 1871 à 1951 et
l’hôpital moderne et universitaire.
Près des fortifications
Une rampe vers la ville basse
Le bâtiment élégant de la Gare du Palais a été réaménagé en centre commercial contenant de très belles boutiques.
Déjà les autochtones connaissaient les vertus médicamenteuses des plantes et ils firent connaître à Jacques Cartier celles de « l’annedda », sans doute le cèdre blanc, qui lui permit de combattre le scorbut. Il rapporta les graines de la plante à François 1er qui la fit cultiver à Fontainebleau. Le premier jardinier fut probablement Louis Hebert, un apothicaire de Paris arrivé au Québec en 1617. Vers 1660, il cultivait, pour fournir le Gouverneur, dans un jardin à proximité du Château Saint-Louis, à la place du Château Frontenac actuel.
Des jardins dits « éphémères » ont été créés cette année pour rappeler les premiers, à proximité du Marché du
Vieux Port.
Le Marché du Vieux port
accueille des artisans et des
maraîchers de la région de Québec.
Au-dessus de l’entrée du Musée des civilisations, des
jardins encore, en compagnie des deux hérons réalisés en 2003 par Denis
Saint-Pierre avec de l’aluminium et des matériaux recyclés.
Tout au long de la belle saison, différentes manifestations ont été organisées pour rappeler l’histoire de Québec et fêter les 400 ans : défilés, théâtre, concerts, reconstitutions. Artistes de rues et animateurs en tous genres se sont retrouvés chaque jour.
Au temps de la Nouvelle-France
Les rues de la ville basse sont bordées de grosses maisons
de pierre comme cette maison Estèbe de 1752.
La Place Royale est le cœur de la ville basse. C’est là qu’est née la cité quand Samuel de Champlain, en 1608, décida d’y construire son « abitation » fortifiée. Bien vite, de riches marchands s’y installèrent et le commerce s’y développa. En 1686, la place sera baptisée Place Royale alors que l’on y érigera un buste du « Roi Soleil » en l’honneur de Louis XIV. La place sera au centre des affaires sous le régime anglais puis après 1860, c’est le déclin progressif. En 1950, la restauration systématique de ce quartier est entreprise.
Théâtre ambulant
L’église Notre-Dame des Victoires, érigée dès 1688, est la plus ancienne construite avec de la pierre, en Amérique du Nord.
Elle brûla lors des bombardements anglais, en 1759
puis fut restaurée à deux reprises, en 1762 par Jean
Baillargé et en 1816 par François Baillargé qui en modifia
l’extérieur.
L’intérieur de Notre-Dame des
Victoires
Au plafond est suspendue la
reproduction du Brézé qui amena au Canada le Marquis de Tracy venu commander le régiment de Carignan qui partait combattre les Iroquois
en 1665-1666. D’abord placée dans la cathédrale, elle fut retrouvée dans les décombres après le
grand incendie. Endommagée, elle a été alors conservée au
Séminaire de Québec puis confiée à l’Université Laval. En
1954, cette maquette fut restaurée par Clovis Plamondon et suspendue à l’endroit actuel
en septembre 1955.
Témoin de l’architecture de la deuxième moitié du XIIIe siècle, la maison Chevalier fut construite par un riche marchand qui installa en ce lieu, outre sa résidence, son commerce et un entrepôt. Les voûtes du sous-sol sont typiques de ce temps et il en reste autour de vingt-cinq dans le quartier. Sans piliers, elles facilitent le rangement et la pierre conserve les lieux entre 12 et 14 degrés, facilitant la conservation. Ce furent aussi de bons abris lors des bombardements anglais. A la fin du XVIIIe siècle, la maison Chevalier fut transformée en Hôtel, le « le London Coffee House ». En 1960, sa restauration fut entreprise avec les deux maisons voisines datant du XVIIe siècle.
La Maison Chevalier abrite
le Centre d’Interprétation de la Vie urbaine
de Québec.
Au pied du Cap Diamant, le Petit
Champlain devint, dès le début de la colonie,
un village portuaire avec postes de traite
de fourrure et élégantes demeures.
Le Petit Champlain est maintenant bordé d’agréables
boutiques et d’artisans regroupés en coopérative
depuis 1985.
A gauche, le funiculaire qui
conduit à la Promenade
Dufferin.
Une journée ordinaire de l’été : le Petit Champlain est très en vogue chez les touristes…
Le château Frontenac vu de la ville basse. C’est en 1924 que fut ajoutée la tour centrale qui lui donne cet
aspect connu internationalement.
Les fresques murales en trompe-l’œil
présentent divers personnages célèbres
dans l’histoire du Québec!
Sous les remparts,
emplacement d’un ancien cimetière!
Les fondations conservées de la maison de Jean
Soulard, orfèvre, construite à la fin du
XVIIe siècle, se veulent les témoins
de la vie du début de ce quartier.
La Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec, construite au même emplacement depuis 1647, a été ravagée trois fois par de forts incendies. Elle fut toujours rebâtie selon les plans orignaux, sur les fondations précédentes. La dernière destruction importante remonte à l’invasion britannique en 1759.Le Bienheureux Monseigneur François de Laval, premier évêque de Québec, est inhumé sous son gisant dans une chapelle aménagée à cette fin.
Le baldaquin du chœur
est considéré comme le
chef-d’œuvre
de François
Baillargé. A la place
de colonnes, le poids
est supporté par des anges
cariatides.
L’Hôtel-de-Ville de Québec a été inauguré en septembre
1896
Les maisons colorées et plus
élevées de la ville haute…
Un autre endroit où les touristes se pressent, la rue du Trésor, domaine des peintres et caricaturistes. Sur cette rue, les citoyens venaient payer leur redevance au trésor royal sous le régime français. Elle longe les jardins de la cathédrale Holy Trinity.
Rue du Trésor
La cathédrale Holy Trinity est construite
sur le modèle de Saint-Martin-in-the-Fields de Londres.
Dans cette cathédrale, on retrouve des objets précieux offerts par le
roi Georges III. Un trône placé dans la
loge royale, au jubé, ne peut recevoir que la Reine d’Angleterre
ou son représentant! A la belle saison, ses jardins s’animent en recevant les étals de
divers artisans et artistes.
Le château Frontenac et le monument en l’honneur de Mgr François de Laval
(1623-1708)
Inauguré en 1893, le Fairmont Château Frontenac est un bon exemple des hôtels construits par les compagnies ferroviaires à la fin du XIXe siècle. Ils se voulaient un rappel de la somptuosité des châteaux de la Loire des XIVe et XVe siècles. Celui-ci fut érigé à la demande du Canadien Pacifique. « Bruce Price qui en conçut les plans, a toutefois délaissé la symétrie classique de ses modèles au profit de l’éclectisme pittoresque en vogue à la fin du XIXe siècle ». Lors de sa restauration, dans la seconde moitié du XXe siècle, les architectes Painter et Maxwell ont su respecter le plan initial.
Sur la terrasse, près du château Frontenac!
En cette année d’anniversaire, les visiteurs ont eu le privilège de visiter les vestiges mis en évidence par les fouilles de 2006, permettant d’imaginer les forts et les châteaux successifs, sous la terrasse Dufferin actuelle, à proximité du Château Frontenac…Le premier fort fut réalisé par Champlain. Un deuxième le remplaça en 1626, puis un troisième en 1636, avec Huault de Montmagny qui fit bâtir aussi le premier château Saint-Louis en 1648. On doit à Frontenac le quatrième fort en 1692 et le deuxième château en 1694. Ce dernier fut agrandi en 1719 pour prendre la forme d’un véritable château français, détruit en partie en 1759, réparé en 1766, puis en 1808 par Craig. Enfin, il fut incendié en 1834.
Ce sont des vestiges du deuxième château Saint-Louis, notamment divers
aspects des cuisines.
En 1784 fut construit le château Haldimand à la
place du château Frontenac actuel. A ce moment-là le château Saint-Louis hébergea
des services administratifs.
La promenade Dufferin et le Saint-Laurent
Un peu fatigués ?
Nous terminons notre visite par
une petite marche sur la
Rue Saint-Louis pour atteindre la Porte du même
nom.
Mais nous ne pouvons manquer d’admirer en nous éloignant, la très belle fontaine de
Tourny à proximité de l’Hôtel du
Parlement, siège du Gouvernement
du Québec.
De style Second Empire, l’Hôtel du Parlement fut construit entre 1877 et
1886 sous la supervision de l’architecte Eugène-
Etienne Taché. Vingt-six statues de bronze représentant des
personnalités marquantes du Québec
ornent la façade principale.
Avant de nous quitter, il est peut-être intéressant pour certains, de faire un court rappel des différents régimes politiques qui se sont succédés depuis 400 ans au Canada, en siégeant longtemps à Québec :- 1608-1759 : régime français avec un gouverneur qui représente le Roi de France. Jusqu’en 1663, il possède tous les pouvoirs. Par la suite la Nouvelle-France devient l’équivalent d’une Province française, ce qui entraîne une plus grande répartition des attributions.-1759 - 1763 : régime militaire anglais,-1763 - 1867 : après le traité de Paris, régime britannique,- 1867 : avènement de la Confédération.
Musique : Tourdion Ensemble Xérémpia
Documentation sur place, Site de Parcs Canada et Tourisme Québec
Photos, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
marijo855@gmail.com
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