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Communautés de pratique : Communautés de pratique : mythes et réalités mythes et réalités Michel Girard au 10 e congrès annuel de l’APTDQ Québec, le 19 mai 2006

Atelier B

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Une autre présentation sur les communautés de pratique

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Page 1: Atelier B

Communautés de pratique :Communautés de pratique :mythes et réalitésmythes et réalités

Michel Girardau

10e congrès annuel de l’APTDQ

Québec, le 19 mai 2006

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Mission du CEFRIOMission du CEFRIO

Aider les organisations à être plus productives et à contribuer au bien-être des citoyens en utilisant les technologies de l'information comme levier de transformation et d'innovation.

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Qu’est-ce qu’une CdP ?Qu’est-ce qu’une CdP ? (selon Etienne Wenger, l’auteur du terme)

Une communauté de pratique est- un groupe d’individus- se connaissent - une pratique professionnelle- adoptent volontairement un nouveau mode de

travail collaboratif- échanger leurs savoirs (apprentissage)- résoudre des problématiques (entraide)- améliorer leur pratique (innovation)- au fil du travail quotidien

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Mythe # 1Mythe # 1

• Les CdP, c’est nouveau

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La GS : un passage obligéLa GS : un passage obligé• Explosion des connaissances et de l’information• Dangers reliés à l’infobésité (perte de temps reliée à la

recherche et à la validation de l’information, à la gestion de documents, etc.)

• Nécessité de mettre au jour les connaissances véritablement stratégiques : pas toujours celles que l’on croit

• Taux d’innovation en constante accélération• Nécessité d’assurer la rétention des savoirs à la suite du

départ d’employés clés• Éviter de réinventer la roue

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Le changement est-il Le changement est-il optionnel ?optionnel ?

"Il n'est pas nécessaire de changer...quand survivre n'est pas

une obligation"W. Edwards Deming

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Qu’est-ce que la GS ?Qu’est-ce que la GS ? Il s’agit d’une stratégie : • visant à structurer formellement le capital de connaissances

explicites et tacites d’une organisation• en lien avec les orientations stratégiques d’une organisation et

ses besoins d’innovation, d’amélioration continue et de compétitivité

• soutenue par une infrastructure technologique et organisationnelle

• organisée autour de processus de gestion du savoir (identifier, codifier, diffuser, partager, créer, etc.)

• où l’humain est le premier lieu d’interaction et de création de connaissances

Source : Réal Jacob (2000)

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Mythe # 2Mythe # 2

• Dans nos organisations, nous savons ce que nous savons

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ExpliciteExpliciteExpliciteExplicite

TaciteTacite

Source: Tovstiga et Korot, 1998 ; Grayson et O’Dell, 1999

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Les 3 « carburants » de la Les 3 « carburants » de la connaissanceconnaissance

ConnaissanceConnaissance

Information

Savoir

Compétence

Apprentissageen acte

Apprentissagerationnel

© J.F.Ballay, Ed. d’Organisation, 2002

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Partage des savoirsPartage des savoirs

B ase de conna issances

B ase de B ase de conna issancesconna issances

Capita liser T ransférer

Renouve ler

Socia liser

C ontribu teurU tilisa teur apprenant

© J .F.Ballay, Ed. d’Organisation, 2002[p . 84-89]

Le m odèle CTR-S

Page 12: Atelier B

À retenirÀ retenir

• « L’implantation d’une stratégie des connaissances ne doit pas se faire à travers des actes supplémentaires : au contraire, ces efforts doivent être intégrés dans le contexte du travail de sorte à augmenter la performance des individus et de l’organisation dans son ensemble. » (H. St-Onge)

Page 13: Atelier B

Principales composantes de la Principales composantes de la pratique de la GSpratique de la GS

• Gestion de l’information• Formation et mentorat• Veille stratégique• Rétroaction• Communauté de pratique

Source : Réal Jacob (2000)

Page 14: Atelier B

Mythe # 3Mythe # 3

• Une CdP ça se gère

Page 15: Atelier B

Quatre valeurs à la base d’une Quatre valeurs à la base d’une culture organisationnelle culture organisationnelle

favorisant la GSfavorisant la GS

Source : Réal Jacob (2000)

Page 16: Atelier B

Singularités d’une CdPSingularités d’une CdP

• Les participants ne représentent pas leurs organisations

• Appui de la haute gestion essentiel à la survie et au développement

• L’animation = clé de voûte• SVP

Page 17: Atelier B

Mythe # 4Mythe # 4

• La CdP est une structure

Page 18: Atelier B

ÉquipeÉquipe VS VS communautécommunautéÉquipeÉquipe VS VS communautécommunauté

Traduit de: Etienne Wenger

Équipe Communauté

Définie par: la tâchele domainede savoir

Motivée par: les livrables

Le partage du savoir et

l’apprentis-sage

Liée par:l’objectif à atteindre

le travail collaboratif

Page 19: Atelier B

Réseau vs communautéRéseau vs communauté

• Réseau = structure - gérée (individus et organisations)

• Réseau ≠ engagement mutuel entre les membres

• Réseau : membres ≠ reliés entre eux

• Important : réseau = environnement propice pour les communautés

Page 20: Atelier B

Les bénéficesLes bénéfices

• Individuels :Augmentation de la satisfaction au

travailAmélioration de la réputationAugmentation du sens de

l’appartenanceAmélioration des compétences et

savoir faireÉconomie de temps

Source : Michael A. Fontaine

Page 21: Atelier B

Les bénéfices (suite)Les bénéfices (suite)

• Pour la CdP :Augmentation de la confianceMeilleur partage des connaissancesMeilleures capacités de résolution de

problèmesConsolidation de la légitimité de la

communautéConsensus plus facilement

atteignablesSource : Michael A. Fontaine

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Les bénéfices (suite)Les bénéfices (suite)• Pour l’organisation :

Meilleure efficacité opérationnelleMeilleure rétention du personnelAugmentation de la satisfaction des

clientsAugmentation de la vitesse de mise en

marchéMeilleures capacités d’innovationAugmentation des ventesMeilleur contrôle des coûts

Source : Michael A. Fontaine

Page 23: Atelier B

État de la rechercheÉtat de la recherche

Modes de travail et de collaboration à l’ère d’Internet

2002-2005

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Page 25: Atelier B

Principaux constatsPrincipaux constats

• Diversité des CdP

• Importance de la phase de démarrage

• Importance de la gouvernance

Page 26: Atelier B

Mener une CdP à maturitéMener une CdP à maturité

• Analyse de besoin et planification (MIP)

• Mise en place et démarrage (com. internes, recrutement, logistique, etc.)

• Formation de l’animateur(trice), outils d’animation et coaching

• Recherche et évaluation

Page 27: Atelier B

Grandes lignes du MIPGrandes lignes du MIP

• Culture organisationnelle• Problématique de gestion• Contexte/conjoncture explicatif• Alignement stratégique et objectifs• Catalyseurs et obstacles• Profil de la CdP : participants,

motivation, thématiques proposées• Ressources

Page 28: Atelier B

Guide des communautés Guide des communautés de pratiquede pratique

http://www.cefrio.qc.ca/pdf/GuideCommunautes.pdf

Page 29: Atelier B

MERCIMERCI

Questions ?