Upload
weave
View
938
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
WHAT’S
HOT ?! Tous les mois, un
peu de prise de hauteur + une
fracture des méninges
Weave
Business Technology
Mars 2016
Ce qu’il s’est passé dans le
monde au mois de
Février 2016…
Les chaises
intelligentes de Nissan
10
Pour promouvoir leur dispositif d’assistant au stationnement, les ingénieurs de Nissan ont eu une
idée loufoque : implémenter cette technologie dans des chaises de bureau !
Nissan a doté des chaises de bureau d’une base motorisée montée sur quatre roues et pourvue
de puces de communication sans fil. Les chaises se rangent alors automatiquement autour de la
table de réunion ou sous un bureau en un claquement de mains.
Des caméras placées sur les murs de la pièce, transmettent à un ordinateur les données
nécessaires pour que ce dernier calcule la position de chaque chaise et celle des tables et des
bureaux. L’algorithme utilisé pour le calcul de la série de mouvements est le même que celui qui
équipe les véhicules du constructeur. Sauf que les tables remplacent ici les places de parking.
Une fois cette série de mouvements calculée, elle est renvoyée aux pieds robotisés des chaises
via une liaison wifi. Le processus est amorcé lorsque l’ordinateur détecte le son d’un claquement
de main. Le résultat : un joli ballet de chaises qui viennent se placer chacune à leur place.
Le constructeur souhaitait mettre en scène de manière amusante ses dernières innovations, ici
l’assistant de stationnement autonome. Il ne faut donc pas s’attendre à une commercialisation de
ces chaises ni à les voir débarquer dans nos open-spaces de ci tôt. Ce projet est avant tout un
coup de pub pour Nissan ! Mission accomplie !
Quel dommage pour les partisans du rangement (ou du moindre effort) !
Des chaises qui se
rangent toutes
seules autour de la
table de réunion
Ces chaises sont
dotées de la
technologie de
self-parking de
Nissan
Pas de
commercialisation
prévue, il s’agit d’un
projet promotionnel
du constructeur
#Self-parking
#CoupDePub
http://www.theverge.com/2016/2/15/10996234/nissans-self-parking-chair-car
Airbus explore la stratosphère
9
Airbus s’est fixé un objectif audacieux : celui de faire voler un planeur à la limite de la
stratosphère, à une altitude de 27 kilomètres. Ce serait un record d’altitude pour un engin sans
moteur ni ballon.
En 2012 déjà, Airbus a réussi à atteindre une altitude de 15,4 km avec son planeur Perlan 1.
Aujourd’hui, ils prévoient de faire faire à son petit frère le Perlan 2 un vol suborbital et battre le
record de l’avion de reconnaissance, le SR-71 Blackbird qui, en 1976, a volé à 25 900 m
d’altitude.
Dans le Perlan 2, une cabine pressurisée avec un système de “réinspiration” afin d’obtenir de
fortes concentrations d’oxygène, offrant ainsi un confort supplémentaire au pilote (par rapport au
Perlan 1 qui nécessitait l’utilisation de combinaisons gonflées à la pression). Le Perlan 2 a une
envergure de plus de 27 mètres et pèse 816 kilos. C’est un planeur qui utilise les courants
ascendants pour prendre de l’altitude.
Le premier vol d’essai du Perlan 2 a duré environ 30 minutes et s’est parfaitement bien déroulé.
L’avion ne possédant pas de moteur, il a été remorqué par un avion à hélices jusqu’à l’altitude de
1500 mètres puis s’est détaché et est redescendu pour se poser sans problèmes sur l’aéroport de
Redmond. La tentative de vol suborbital d’Airbus aura lieu en juin en Argentine, l’équipe espérant
compter sur les forts courants provoqués par la cordillère des Andes.
L’objectif de ce projet est expliqué par le président de Airbus Group, Tom Enders :
«Les connaissances acquises permettront au monde de mieux comprendre et traiter le
changement climatique. Elles aideront également Airbus à continuer d’innover dans les façons de
voler plus haut, plus vite et plus proprement, dans l’atmosphère et pourquoi pas au-delà ».
Ainsi, si l’expérience réussit, on pourra mieux observer la couche d’ozone et étudier le
changement climatique. Mais à terme, les technologies derrière ce projet pourront aider dans des
projets de lancement de véhicules ailés dans une mince atmosphère comme celle de Mars.
Airbus compte battre
un record d’altitude
en réalisant un vol
suborbital
Le projet Perlan
a été lancé en 2012
et continue à relever
des défis de plus en
plus audacieux
On pourra étudier le
climat mais aussi faire
voler des planeurs
sur Mars
#VolSuborbital
#PlaneursSansMoteur
http://www.theverge.com/2016/2/1/10883866/microsoft-underwater-data-centers
Grovo, des formations de 144 secondes
8
Grovo, une startup américaine qui développe une plateforme de formation à destination des
employés, vient de lever près de 40 millions de dollars.
La particularité de Grovo, lancée en 2010, réside dans l’originalité de son offre. Au lieu d’offrir des
outils d’apprentissage en ligne classiques, la jeune pousse propose un nouveau concept et en fait
sa spécialité : le “micro-learning”. Le concept est simple ! Des vidéos courtes de 144 secondes
maximum pour transmettre la connaissance et améliorer les compétences des employés à long
terme.
Grovo livre des “moments d’apprentissage” sur tout ce dont a besoin un employé, de la formation
opérationnelle (outils informatiques, bureautique) à la formation au leadership. Tout cela sous un
format attrayant et un modèle économique commode. En effet, Grovo propose sur sa plateforme
un catalogue de formations variées et donne la possibilité aux entreprises adhérentes de déposer
des contenus internes (vidéos, documents etc..). De plus, les responsables RH peuvent effectuer
un suivi des formations permettant ainsi un système complet de knowledge management. Grovo
propose des abonnements annuels pour chaque employé dont les prix varient selon la richesse du
catalogue de formations proposées et l’espace de stockage disponible pour déposer les contenus.
De plus en plus d’acteurs dans l’e-learning proposent en plus de leur offre de base, de nouveaux
programmes d’apprentissage dans des formats plus courts (notamment pour les formations en
bureautique). Et les outils de knowledge management sont de plus en plus convoités par les
entreprises utilisatrices mais aussi par des entreprises telles que LinkedIn qui veulent intégrer ce
business à leur portefeuille d’activités.
Grovo propose une
nouvelle méthode
d’apprentissage
en ligne
Des moments
d’apprentissage
de moins de 144
secondes seraient
plus efficaces
La startup
connait un véritable
succès
et enchaine les
levées de fonds
#e-learning
#startup http://www.frenchweb.fr/grovo-la-start-up-qui-parie-sur-le-micro-learning-plutot-que-le-learning/225030
https://www.youtube.com/user/gogrovo/featured
The Faraday Project .. …tendance et high tech
7
La startup française The Faraday Project a lancé une collection de prêt à porter pour hommes
aussi tendance qu'innovante. Les vêtements qu’elle propose protègent le corps des ondes
électromagnétiques mais aussi du piratage de données. Son nom est d’ailleurs inspiré de la
célèbre cage inventée par le physicien anglais Michael Faraday qui est une enceinte utilisée pour
protéger des nuisances électriques et électromagnétiques extérieures.
La technologie brevetée par la startup permet de concevoir un tissu de fil d’argent et de coton.
Disposé en certains points des vêtements (comme l’intérieur des poches ou les doublures), ce
matériau permet d’isoler les appareils connectés qui ne peuvent alors plus émettre d’ondes ni d’en
recevoir. Cette technique empêche aussi le piratage de données via la méthode du “sniffing”, qui
permet aux hackers de se connecter à des appareils à distance et de récupérer les informations
des cartes bancaires sans contact (NFC) ou toute carte à puce RFID.
Autre avantage, le matériau permet de se protéger des effets potentiellement nocifs des ondes
électromagnétiques suspectées de jouer un rôle dans le développement de cancers. The Faraday
Project reverse d’ailleurs 10$ à l’UICC (Union for International Cancer Control) pour chaque
produit vendu !
La collection de The Faraday Project comprend des pantalons, des vestes, des T-shirts, des
portefeuilles et des bonnets. Et cette collection vient d’être lancée durant la dernière Fashion
Week homme de Paris automne-hiver.
Technologie, santé et solution anti-piratage, mais aussi tendance et pratique, The Faraday Project
s’adresse aux hommes urbains et connectés, conscients des risques qui entourent le monde des
objets connectés.
The Faraday project
lance une collection
de vêtements
branchés et
high tech
La startup a
labélisé un tissu
capable de protéger
le corps des ondes
électromagnétiques
Ces vêtements
forment une cage
pour isoler vos objets
connectés et les
protéger du piratage
à distance
#Fashion&HighTech
#Santé
http://m.lesechos.fr/redirect_article.php?id=021490736967&fw=1
L’astrophysique entre
dans une nouvelle ère
6
Le 11 février, une annonce de l’équipe de l’interféromètre Advanced Ligo, aux Etats-Unis, a fait
vibrer la communauté scientifique. Il s’agirait probablement d’une révolution en matière
d’astrophysique ! Il s’agit de la première détection directe d’ondes gravitationnelles, ces vibrations
de l’espace-temps prédites par Einstein. Essayons un peu de comprendre la raison de tout cet
enthousiasme !
Tout objet qui traverse le tissu de l’espace-temps provoque des ondes gravitationnelles mais
celles-ci disparaissent très vite. Seuls les événements les plus violents de l’univers produisent des
déformations suffisamment conséquentes pour être détectées sur Terre. En l’occurrence, dans
cette fameuse annonce, il s’agit de l'interféromètre Ligo (aux Etats Unis) qui a détecté en
septembre dernier une onde gravitationnelle parvenue de la fusion de deux trous noirs dotés d’une
masse 30 fois supérieure à celle du Soleil chacun.
Et pourquoi est ce si important ?
Tout d’abord, un siècle après l’hypothèse d’Einstein, confirmer leur existence vient valider
davantage la théorie de la relativité générale. De plus, cette confirmation ouvre de nouveaux
horizons à la physique, comme l’astronomie des ondes gravitationnelles. En étudiant les
processus violents qui les engendrent, on pourra désormais percevoir dans le détail certains
événements, jusque là invisibles, associés au Big Bang lui-même ou à la création de trous noirs.
Par ailleurs, en plus des deux interféromètres géants (Ligo aux Etats-Unis et Virgo en Italie),
l’agence spatiale européenne mène le projet eLISA, un interféromètre spatial constitué de trois
satellites qui permettra de réaliser des observations dans l’espace et donc de s’affranchir du bruit
sismique terrestre.
Ainsi, maintenant que leur existence est confirmée, et que les technologies sont mises à
disposition pour améliorer la sensibilité et la qualité des détecteurs de ces ondes gravitationnelles,
on peut espérer que leur observation permettra de résoudre quelques-uns des plus grands
mystères scientifiques, notamment celui de la composition de la majeure partie de l’univers : la
matière noire et l’énergie noire. On pourra aussi éclaircir les théories autour de l’origine et la
création de l’univers !
L’équipe
d’Advanced Ligo a
réussi à observer
une onde
gravitationnelle
Cette première
mondiale a l’effet
d’une bombe dans
le monde de
l’astrophysique
On pourra résoudre
les plus grands
mystères
scientifiques liés à la
matière noire
#BigBangTheory
#Relativité_d’Einstein http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-ondes-gravitationnelles-nouvelle-astronomie-nait-aujourdhui-61585/
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/02/11/les-ondes-gravitationnelles-detectees-un-siecle-apres-avoir-ete-
predites_4863745_1650684.html
Après l’impression 3D … voici l’impression 4D
5
L’impression 3D a révolutionné l’univers du do it yourself ces 3 dernières années et reste une
technologie qui regorge de possibilités, mais voici que débarque l’impression 4D. Grâce à un
matériau anisotrope “programmable”, des chercheurs de la Wyss Institute d’Harvard sont
parvenus à ce qu’ils appellent l’impression 4D qui ajoute aux 3 dimensions de l’espace qu’on
connaît, la dimension du temps. La « quatrième dimension » dont il est question se rapporte aux
modifications du matériau après sa fabrication grâce à ses propriétés dynamiques, modifications
qui sont prédictibles.
Le procédé d’impression en 4D mis au point par ces chercheurs s’inspire de la façon dont les
plantes changent de forme sous l’effet des stimuli environnants. Cette structure qui reprend la
forme d’une orchidée est imprimée en 3D avec un hydrogel à base de fibrilles de cellulose qui vont
gonfler dans l’eau. L’impression est contrôlée par un modèle mathématique qui prédit la manière
dont les fibrilles vont réagir une fois dans l’eau.
Parmi les tests réalisés dans le cadre de cette expérience, les chercheurs ont imprimé deux
formes de fleurs aux pétales identiques à plat (en 3D) qui, une fois dans l’eau, se déploient de
façons totalement différentes. Ils expliquent alors que “l’hydrogel est encodé pour contrôler
l’alignement et l’espacement de fibrilles”. Cette maîtrise fine de la structure du matériau permet
d’atteindre une complexité géométrique exceptionnelle et inédite dans les formes créées.
“ Cette nouvelle méthode ouvre des applications potentielles pour la technologie d’impression 4D,
notamment dans les textiles intelligents, l’électronique souple, des dispositifs biomédicaux ou
l’ingénierie tissulaire”, commente l’université d’Harvard.
Ainsi, cette nouvelle découverte s’accompagne d’une belle promesse : la possibilité de pouvoir
bientôt créer des organes de remplacement. “ Actuellement, la culture de tissus se fait en deux
dimensions alors que la plupart des applications pour ces cellules sont en 3D” explique le
professeur Lewis, chercheuse de la Wyss Institute qui elle travaille avec son équipe à cultiver des
cellules sur des structures plates puis à provoquer leur changement de forme en les plaçant sur
une plaie.
Grâce à un
matériau
anisotrope on peut
programmer les
objets à se
déformer
Plusieurs
domaines
d’application
apparaissent :
textile intelligent,
électronique
souple…
Une belle
promesse derrière
cette technologie :
des organes de
remplacement
#Harvard
#Impression4D
http://www.francetvinfo.fr/sciences/une-nouvelle-methode-d-impression-4d-pourrait-bientot-sauver-des-vies_1300837.html
Microsoft veut à présent stocker ses données… sous l’eau !
4
Microsoft vient récemment de dévoiler un projet sur lequel une de ses équipes de chercheurs
travaille depuis 2013 : Project Natick. Ce projet est parti d’une constatation très simple : plus de
50% de la population mondiale vit près des côtes, alors pourquoi ne pas installer les centres de
données le plus proche possible de ses utilisateurs ?
L’objectif du projet est d’étudier la viabilité de mettre des datacenters sous la mer. En Février,
Microsoft a réalisé avec succès les premiers tests en immergeant près des côtes californiennes
une capsule contenant un ensemble de serveurs à une dizaine de mètres de profondeur.
Cette méthode promet réduction des coûts et amélioration de la qualité de service. En effet,
plongées sous l’eau, les machines en surchauffe sont refroidies à moindre coût. Il faut noter que
les géants du stockage de données dépensent des sommes colossales en climatisation ! Par
ailleurs, rapprocher les serveurs des régions les plus peuplés de la planète - les côtes - permettra
de raccourcir le chemin parcouru par les données et donc d’améliorer la qualité du service.
De plus, à long terme, Microsoft envisage d’utiliser la force des marrées pour récupérer l’énergie
nécessaire pour le fonctionnement des centres de données, générant là encore d’énormes
économies.
Si ce projet est porteur de grandes bonnes nouvelles, plusieurs problématiques restent encore à
étudier. En effet, il faut commencer par concevoir des serveurs suffisamment robustes pour ne pas
nécessiter trop de maintenance. Le problème de maintenance de manière générale est encore
sous un point d’interrogation car aucun technicien ne peut être envoyé sur place en cas
d’anomalies, de fuites ou tout autre problème. De plus, on peut se poser la question de la
responsabilité écologique. D’après les ingénieurs, le bruit généré et la chaleur dégagée seraient
négligeables. Mais aucune étude quantitative n’a été faite pour le moment.
Pour suivre l’avancée de ce projet, notons qu’un prochain essai serait prévu en Floride ou en
Europe dans les prochains mois.. affaire à suivre !
Microsoft teste des
centres de
stockage de
données sous
marins
Ces datacenters
seront source
d’économies et
augmenteront la
qualité de service
Quelques questions
liées à la
maintenance restent
à régler
#ProjetNatick
#Microsoft
http://natick.research.microsoft.com/
http://www.theverge.com/2016/2/1/10883866/microsoft-underwater-data-centers
La Google Car décroche son permis de conduire
3
Le National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) a annoncé sa volonté de considérer
les systèmes d’exploitation des voitures autonomes comme des conducteurs. L’administration
américaine a donné son approbation à Google le 10 février : la voiture autonome pourra bientôt
avoir la même définition légale qu’un conducteur humain.
Cette déclaration vient en réponse à une pétition lancée par Chris Urmson, directeur du projet de
Google Driveless Car. Dans cette pétition, Google explique son opposition à la volonté de NHTSA
de toujours avoir un titulaire du permis présent à bord, pour piloter le véhicule en cas de
défaillance du système de conduite. Pour l’entreprise, il est dangereux au contraire de laisser le
contrôle à un humain lorsque la voiture est dirigée par ordinateur. Le véhicule de Google - qui ne
dispose d’aucune commande conductrice, ni volant, ni pédales, ni frein à main, étudie en
permanence son environnement. Il est donc plus attentif aux dangers de la route qu’un humain qui
ne possède pas de vision à 360 degrés ni d’étude du trafic en temps réel.
Google a donc fait preuve de persévérance pour mener un intense lobbying avant d’obtenir cette
déclaration, qui ne propose pas de date concrète d’application ni de détails sur la législation. En
effet, on ne parle pas encore de responsabilité civile en cas d’accident : qui portera la
responsabilité, le concepteur du système d’exploitation ou le propriétaire du véhicule?
Cela reste tout de même une percée juridique pour les concepteurs de voitures autonomes.
En France, c’est la convention de Vienne qui dicte des règles claires “Tout conducteur doit
constamment avoir le contrôle de son véhicule ou pouvoir guider ses animaux”. Ce texte datant du
1968 ne reconnaît donc pas vraiment l’existence de la voiture autonome.
Cependant, la loi sur la transition énergétique, adoptée le 22 juillet dernier, autorise le
gouvernement à prendre par ordonnance toute mesure permettant “la circulation sur la voie
publique de véhicules à délégation partielle ou totale de conduite”. De plus, une demande a été
effectuée pour conduire des tests sur les voitures autonomes de PSA Peugeot Citröen et Renault.
Il y a donc bon espoir pour que dans un futur proche nous partagions nos routes avec des
véhicules autonomes !
Une percée
juridique pour les
constructeurs de
voitures autonomes
Cette déclaration
vient en réponse à
une pétition
lancée par Google
On attend
des textes de lois
plus claires et
concrets du côté des
US, et des décisions
en Europe
#VoitureAutonome
#PercéeJuridique
http://futurism.com/u-s-federal-government-recognizes-googles-driverless-car-legal-driver/
http://www.psa-peugeot-citroen.com/fr/dossier/voiture-autonome
BACh, le mentor des
nouveaux pianistes
2
BACh (Brain Automated Chorales) est un système qui aide les musiciens débutants à jouer les
chorales de Bach au piano en mesurant l’intensité de leur activité cérébrale.
La technologie derrière ce dispositif est la spectroscopie proche infrarouge. Dans le cadre des
recherches sur le développement des interfaces cerveau-machine (ICM), plusieurs chercheurs se
sont penchés sur cette technologie lui trouvant plusieurs domaines d’application. Cette technique
mesure le niveau d’oxygène dans le cerveau en émettant un rayon de lumière et en étudiant sa
réflexion sur les cellules d’hémoglobine.
BACh utilise donc cette technologie pour mesurer l’intensité de l’activité cérébrale du jeune
apprenti (plus l’activité est intense plus le cerveau demande de l’oxygène) et évaluer la quantité
d’information que le cerveau est capable d’absorber. Ainsi, un cours se déroule comme suit :
BACh vous propose quelques lignes de musique à apprendre et à pratiquer, votre cerveau se met
en activité car il est en phase de concentration pour traiter de nouvelles informations. Dès que le
cerveau commence à assimiler ces données, le niveau d’oxygène baisse car il n’a plus besoin de
fournir beaucoup d’efforts pour reproduire la musique. BACh propose alors de nouvelles lignes de
partition à pratiquer.
Le concept de cet appareil est donc d’administrer la bonne quantité d’informations au cerveau au
bon moment pour un apprentissage facile, efficace et rapide.
Les développeurs, Beste Yuksel et Robert Jacob, vont présenter leur nouveau bijou à une
conférence à San Jose en Californie, au mois de mai.
Au delà de l’apprentissage des chefs d’oeuvre de Bach, le concept peut - dans un avenir proche -
être appliqué à tous les domaines imaginables. Yuksel projette même d’y intégrer un programme
de “déchiffrage d’émotions”. Son idée est de mieux pouvoir détecter l’état d’esprit de l’apprenti
(frustration ou fatigue, apprentissage productif…).
Enfin, le BACh étant de la taille d’un four à micro-ondes, d’autres modèles plus “portables” de ce
dispositif sont en cours de développement.
BACh se sert de la
technologie fNIRS
pour mesurer
l’intensité de
l’activité cérébrale
Cette machine
permet
d’administrer la
bonne quantité
d’informations au
cerveau au bon
moment
Le concept
peut être appliqué à
tous les domaines
d’apprentissage
#ApprentissageFacile
#Mesure_ActivitéCérébrale
https://www.newscientist.com/article/2076899-mind-reading-tech-helps-beginners-quickly-learn-to-play-bach/
https://www.newscientist.com/article/mg22029484-500-mind-reading-light-helps-you-stay-in-the-zone/
1
Bionic Spin, le cerveau humain devient accessible
1
Une équipe de chercheurs de l’université de Melbourne a développé un nouveau dispositif qui
pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements de la paralysie. Cet appareil, le Stentrode,
permet aux patients de bouger et marcher en utilisant la force de la pensée.
Pour l’instant on n’est qu’au stade de tests sur les animaux. Dans le cadre des tests réalisés,
l’équipe a commencé par étudier la structure des vaisseaux sanguins dans le cerveau humain afin
de choisir un modèle animal ayant la structure vasculaire la plus proche. Résultat : les tests ont
été réalisés sur un mouton. “Le dispositif a permis de détecter et d’enregistrer les signaux
provenant du cortex moteur durant 190 jours et a livré des enregistrements comparables aux
enregistrements réalisables via des électrodes implantées directement dans le cerveau”.
Cette nouveauté représente donc une percée dans le développement des interfaces cerveau-
machine (ICM), car le dispositif peut être implanté sans chirurgie invasive et en diminuant les
risques de ruptures hémato-encéphaliques. En effet, le dispositif peut être implanté dans le
cerveau via un vaisseau sanguin dans le cou pour ensuite être guidé vers un vaisseau sanguin qui
traverse la partie motrice du cerveau. Le dispositif enregistre ensuite les signaux de motricité
envoyés par le cerveau et la moelle épinière pour les transmettre au reste du corps sous formes
d’impulsions électriques.
Les applications de ce dispositif sont essentiellement destinées à aider les personnes paralysées
à retrouver le contrôle de leurs mouvements via des membres ou exosquelettes bioniques. Les
premiers essais chez l’homme sont déjà programmés pour 2017.
Mais au delà de ceci, les chercheurs prévoient que leurs Stentrodes trouvent un grand nombre
d’applications dans le traitement de toute une série de maladies du cerveau.
Le Stentrode ouvre la voie à de
nouveaux
traitements de la paralysie
Le dispositif
enregistre les signaux de
motricité pour les
transmettre au reste
du corps
Le Stentrode peut
être implanté dans le cerveau sans
danger
#InterfaceHommeMachine
#Cerveau
http://futurism.com/bionic-spinal-cord-let-paralyzed-individuals-walk/
Be loud…be proud!
Let your clients know about next
“Business-Technology” innovations
If you don’t tell them…who will?
Weave
Business Technology
Mars 2016