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« Cody Choi – Culture Cuts », une e - marseille.fr · La galerie PKM de Séoul est le partenaire de l'exposition et du catalogue qui ont reçu le soutien du Korea Arts Management

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re § « Cody Choi – Culture Cuts », une

exposition inédite en France § Cody Choi en quelques dates

§ Le monde «dyspeptique» de Cody Choi

§ Quelques œuvres de Cody Choi

présentées au Musée d’art contemporain § Autour de l’exposition et des collections

§ L’année France-Corée 2015-2016

§ Le Musée d’art contemporain

§ Zoo-Machine

§ Informations pratiques

 

 

« Cody Choi – Culture cuts » : une exposition inédite en France

"Cody Choi – Culture Cuts" est la première exposition monographique de l'artiste Cody Choi dans une institution française. Elle réunit peintures, photographies de performances, sculptures et installations de cet artiste cosmopolite qui a étudié la sociologie en Corée avant de poursuivre sa formation en art, à Pasadena, en Californie.

Ses sculptures performatives sont à considérer en relation avec les travaux et performances d'artistes de la côte Ouest des États-Unis qu'il a croisés, comme Mike Kelley ou Paul Mc Carthy, ou encore de ceux de l'artiste new yorkais Vito Acconci, alors que ces peintures d'appropriation citent ou parodient les plus fameux artistes occidentaux du XXème siècle.

Par son caractère polymorphe et iconoclaste, son sens de la dérision et les relations qu'elle entretient avec la création américaine et européenne, l'œuvre de Cody Choi a profondément contribué au développement de l'intérêt des artistes coréens des générations suivantes pour les productions artistiques occidentales.

Dans la perspective d'une globalisation accélérée du monde sur le modèle occidental, l'oeuvre de Cody Choi agit en quelque sorte comme un révélateur paradoxal qui pointe autant les emprunts que les ruptures. L'exposition est présentée au [mac] Musée d'art contemporain de Marseille, en première partie de l'année 2016 après une première version conçue pour la Kunsthalle de Düsseldorf en 2015. Après Marseille, l'exposition devrait être présentée à Los Angeles.

Le commissariat de l'exposition en Allemagne a été confié par la Kunsthalle de Düsseldorf à John Welchman. En France, la commissaire associée est Marie de Brugerolle. Avec Sumi Kang, ils sont les auteurs des principaux textes du catalogue.

La galerie PKM de Séoul est le partenaire de l'exposition et du catalogue qui ont reçu le soutien du Korea Arts Management Service, le Secrétariat de l'année Corée-France 2015-2016, à Séoul en Corée.          

 

 

Cody Choi en quelques dates Prix • 2011 : Ministry of Culture, Sports and Tourism of Korea, outstanding book, Korea. • 1993 : I.S.P. Foundation Grant à New York, Etats-Unis. • 1990 : San Marino League Fine Art Association Grant, Californie, Etats-Unis. • 1989 : Pasadena Art Alliance Fine Art Grant, Californie, Etats-Unis.  

 Etudes • 1986-90 : Art Center College of Design, Pasadena, Californie, Etats-Unis • 1980-83 : études de la sociologie à l'Université de Corée, Séoul, Corée  

 Sélection d’expositions et de projets personnels • 2015 : "Cody Choi, Culture Cuts", rétrospective, Kunsthalle Düsseldorf, Düsseldorf, Allemagne. • 2011 : "The Second Chapter of Post-colonialism",

Galerie PKM Trinity, Séoul, Corée.

• 2009 : "Luminous Future", Kunkuk University, Séoul.

• 2008 : "Passage – Cody Choi in Peking", Galerie PKM, Pékin, Chine. • 2006 : "Passage",

Galerie PKM, Séoul, Corée.

• 2003 : "Multiplying Difference/Post-Ready Made", Galerie PKM, Séoul, Corée.

• 2000 : "New Pictorialism, Data Base Painting - We are in Jungle", Galerie Kukje, Séoul, Corée. • 1998 : "The end of 20th century Soil Project",

Kaywon University of Art and Design, Corée.

• 1996 : "The Thinker, December", Deitch Projects, New York, USA. "Not conservative in conserve",

Galerie Kukje, Séoul, Corée. • 1993 : "Blow My Top",

Galerie Mee Gun, Séoul, Koréa. • 1992 : "Dip the Pink",

Total Art Museum, Jang Hung, Corée. "Cody Choi", Galerie Mee Gun, Séoul, Corée.

 

 

Le monde dyspeptique de Cody Choi, vu par Mike Kelley

Aux Etats-Unis, il existe un médicament contre les crampes d'estomac appelé Pepto Bismol. Le médicament est un liquide rose vif si familier qu'un Américain voyageant à l'étranger est choqué de ne lui trouver aucun équivalent (...). Il doit y avoir une raison, intérieure, à sa couleur rose (...). Votre première pensée est que le Pepto-Bismol doit sa couleur à un colorant. C'est alors que l'art vous vient à l'esprit. « Art » parce que vous avez été leurré. L'apparence du remède rose était si séduisante qu'elle vous a fait croire que quelque chose de simplement décoratif était en fait primordial.

Cody Choi est un ambassadeur culturel, qui considère comme exotiques ces choses que les Américains tiennent pour acquises. Arrivant de Corée, où le rose a différentes connotations, il est en Amérique pour révéler nos préjugés culturels, pour nous montrer que ce qui est normal et familier est étranger et déconcertant. Ses peintures sont ouvertement décoratives, mais seulement pour souligner le fait que la décoration est physiquement efficace autrement que comme contradictoires (...). Dans le domaine des beaux-arts, le rose est généralement utilisé comme une arme, délibérément, à cause de son inconvenance. C'est une couleur trop chargée d'associations culturelles étrangères au monde de l'art pour s'y intégrer facilement.

Ma plus grande question est : comment ces peintures sont comprises en Corée? Leurs associations/connotations sont-elles trop américaines pour être traduites ? Ont-elles été vues/sont-elles vues/considérées, simplement, dans la lignée de l'expressionnisme abstrait – et dégagent ainsi une sorte d'exotisme culturel pour leurs spectateurs coréens? Le problème de la traduction interculturelle est résolu dans les tableaux eux-mêmes, cependant, par le fait que certains d'entre eux sont peints sur des couvertures militaires américaines. Quand il était enfant, Choi fut profondément influencé par le fait de grandir entouré par les restes de la guerre de Corée. L'intrusion de la culture américaine était toujours présente et peut-être inopportune/indésirable. Si les formes roses sont les figures de ses peintures, les couvertures militaires en sont la base/le sol.

Quand je regarde les tableaux de Choi, je vois l'espace sombre de la couverture militaire comme un territoire conflictuel comme le lieu d'une guerre de cultures dans lequel plusieurs systèmes poétiques socialement spécifiques s'affrontent. Pouvons-nous alors supposer que c'est ce que voient les spectateurs de chaque côté de l'océan Pacifique, que ces peintures font entrevoir un monde instable/changeant/incertain – un monde dyspeptique ?

Mike Kelley Le monde dyspeptique : les peintures au Pepto-Bismol de Cody Hyun Choi

Extraits du catalogue

 

 

Quelques œuvres de « Cody Choi – Culture Cuts »présentées au MAC                                                                        

The Gift Exchange 2 - 2009 Rubber tire (made in USA) Korean cast iron, children's shoes, marker pen, wood, paper Courtesy PKM Gallery

 

 

                                                                                 

Golden Boy Poster : Cody legend heideggar - 1986 Photo collage with wax frame, 50x68 cm Courtesy PKM Gallery

 

 

                                                                                 

 The Thinker, December #3 - 1996 Toilet paper, Pepto-Bismol, wood Courtesy PKM Gallery

 

 

                                                                                 

Imperforate Hymen - 2016 Oil on canvas, cloth, thread Courtesy PKM Gallery

 

 

                     

 

Queen Mother of The West : Olympia - 2016 Mixt media, 64x10x80 cm Courtesy PKM Gallery

           

 

 

 

                                                                                     The Last Gasp - 1994 Bois et dispositif de diffusion sonore à l'intérieur de la sculpture Collection [mac] musée d'art contemporain, Marseille

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         Dialectic Shampoo - 1992 C.print Collection de l'artiste

 

 

 

Autour de l’exposition et des collections Visites commentées Les samedis et les dimanches à 15h30. Tarif : adulte 4€ + droit d'entrée au musée. Visites en famille Des visites guidées à l'attention des enfants accompagnés de leurs parents auront lieu les dimanche à 14h dans les collections. Tarif : enfant 2€ / accompagnateur 4€ + droit d'entrée au musée

Visites contées en famille 9 avril et 16 avril à 14h30 Réservation conseillée. Tarif : enfant 2 € / accompagnateur : droit d'entrée au musée (sous réserve)

Carpe noctem. une soirée au musée Les musées de Marseille proposent la première nocturne dédiée aux jeunes. Les étudiants de l'association Courant d'Art vous invitent à découvrir l'exposition Cody Choï. Animation musicale et [mac] café ouvert. Le 14 avril, de 19h à minuit (fermeture des salles d'exposition à 23h) Entrée libre (sous réserve)

La nuit des musées - Samedi 21 mai à partir de 19h Découverte du travail des élèves de 3e et de 4e du collège Gyptis, venus au musée dans le cadre scolaire du dispositif « La classe, l’œuvre ».

Catalogue de l'exposition, édité par Verlag der Buchhandlung Walther König Kölhn

 

 

 

L’année France-Corée 2015-2016

L'année France-Corée 2015-2016, qui célèbre les 130 ans des relations diplomatiques entre les deux pays, a officiellement été lancée le 18 septembre 2015 et se déroulera jusqu'au mois d’août 2016. Elle se poursuivra par une année de la France en Corée, de mars à décembre 2016.

Les deux pays entendent intensifier leurs relations, notamment à travers diverses manifestations culturelles qui lieront arts français et coréens dans de nombreux domaines. Entre richesses et diversités culturelles, France et Corée ouvrent un bal artistique commun, le temps d'une année. Ce folklore sera l'occasion d'événements culturels d'envergure dans les musées, théâtres, salles de concert, mais également dans les espaces publics.

Marseille est, avec Paris, Lille, Strasbourg et Lyon, l'une des 5 villes de France à organiser un « temps fort » de l'année France-Corée. Très impliquée, la cité phocéenne sera le théâtre de démonstrations artistiques, des plus classiques aux plus novatrices. Les événements organisés par la ville de Marseille dans le cadre de l'année France-Corée 2015-2016 fédèrent de nombreux acteurs culturels marseillais autour de ce projet commun : la Friche de la Belle de Mai, le Musée d'art contemporain, le Théâtre national de Marseille La Criée, Marseille Expos et le Printemps de l'art contemporain, la Cité des arts de la rue, le GRIM… L'accent est mis sur une offre culturelle marseillaise très étendue.

L’année France-Corée 2015-2016 est organisée et mise en œuvre : • pour la Corée, par le Korean Culture and Information Service (KOCIS), le

ministère de la Culture, du Sport et du Tourisme, le ministère des Affaires étrangères, et l’ambassade de Corée en France ;

• pour la France, par l’Institut français, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et de l’ambassade de France en Corée.

Informations pratiques www.marseille.fr www.institutfrancais.com/fr/saisons/coree

 

 

Le [mac] Musée d’art contemporain

Le Musée d'art contemporain de Marseille est né de la volonté de la ville de se doter d'un lieu actif, vivant et transversal. Présentant depuis sa création en 1994, les œuvres les plus contemporaines de la collection du musée Cantini, le mac est depuis ce temps l'un des lieux phares de l'art contemporain en région.

Doté de l'une des collections les plus complètes en France, il recèle en son sein des trésors remarquables. Attaché à rendre visibles des pratiques émergentes, comme en leur temps les Nouveaux Réalistes, mouvement qui constitue un point de départ de la collection au tournant des années 1960, le musée a toujours prospecté.

Parmi les pièces les plus exceptionnelles, le visiteur peut apprécier les œuvres de César, né à Marseille dans le quartier de la Belle de Mai, des artistes de Support-Surface, de Jean-Michel Basquiat (King of the Zulus), entre autres. L'art performatif étant au centre de cette collection, plusieurs œuvres de Chris Burden (dont la Moonette n°5. The twist), de Dieter Roth du mouvement Fluxus permettent au visiteur d'être interpellé. C'est tout le sens de cette collection contemporaine : faire le lien entre patrimoine et création, entre expérience collective et intime.

De grandes expositions temporaires comme L'art au corps. Le corps exposé de man Ray à nos jours en 1996 ont largement contribué à révéler ces problématiques autour du corps, de la dématérialisation de l'objet, de l'implication du spectateur. Certains artistes représentés comme Burden, Nauman, Oppenheim interrogent ces notions dans leur art comme dans leur vie personnelle.

Le [mac] est ainsi le reflet de son époque, y compris dans ses soubresauts. Il intègre dans sa collection les mouvements les plus marquants de la fin du XXe siècle, (actionnistes viennois, art conceptuel, figuration narrative, etc.) et explicite dans son parcours leur fragmentation.

Le [mac] joue finalement son rôle essentiel : mettre à jour la diversité des pratiques d'aujourd'hui. Dans quels objets, selon quels processus, quelles pratiques peuvent s'incarner un art en train de se faire. Le mac apporte par sa collection sa propre vision à cette question. Par son ancrage dans son territoire et son ouverture internationale, il crée en permanence des passerelles et des liens.

Le [mac] possède un extraordinaire fonds de catalogues, revues et livres d'artistes contemporains qui rassemble plus de cinquante cinq mille volumes. Provenant de l'Institut des hautes études en arts plastiques (Iheap) créé par Ponthus Hulten en 1985, il a été enrichi du don par Ernst Goldschmidt de sa bibliothèque personnelle.

 

 

Zoo-Machine - du 8 avril 2016 au 10 janvier 2017

L'exposition Zoo–Machine est le nouvel accrochage de la collection permanente du musée dont le leitmotiv est basé sur la présence d'un grand nombre d'œuvres de la collection incluant machines ou animaux. À partir de ce constat, l'idée a germé d'une exposition qui participe aux réflexions en cours sur le rapport nature/culture ou encore nature/artifice au moment même où l'Anthropocène semble marquer un bouleversement considérable de l'équilibre de ces rapports.

Revenir sur les œuvres des artistes des quarante dernières années à la lumière des réflexions d'aujourd'hui, transforme l'idée de collection permanente en une forme non plus figée par la thésaurisation mais ouverte à l'exploration et aux hypothèses. Elle devient une sorte de terrain de jeu dynamique dans lequel les visiteurs sont invités à la découverte d'éventuels indices que les œuvres sélectionnées pourraient contenir sur ces sujets actuels.

Comment ces œuvres ont-elles été conçues et de quoi parlaient elles hier ? Sont-elles toujours investies des mêmes significations par celui qui les regarde aujourd'hui ? En quoi pouvaient-elles être annonciatrices ou nostalgiques ? S'inscrivaient-elles dans un rapport de défi ou de fascination envers la nature et/ou la machine ? Toutes ces questions se trouvent développées dans l'excellent travail de lecture des œuvres que propose l'équipe d'accueil des publics du [mac].

En contrepoint de la collection sont mis en valeur les travaux d'artistes dont certains dialoguent avec les œuvres présentées. Ces éclairages différents et souvent plus récents car venant d'artistes plus jeunes actualisent les problématiques et installent une forme de dialogue entre générations qui donne en même temps une visibilité certaine à leurs auteurs.

Ainsi Zoo-Machine, en partant à la recherche des indices du vivant dans la collection du [mac], serait comme un voyage entre la nostalgie d'un état du bonheur et sa dégradation annoncée en compagnie des artistes : Acconci, Adami, Aillaud, Arman, Basquiat, Bazile, Beuys, Blais, Burden, César, Combas, Daumas, Dezeuze, Dietman, Favier, Fontcuberta, Grand, Halley, Höller, Jacquet, Matta-Clark, Messager, Monory, Nauman, Oppenheim, Paschke, Rauschenberg, Raysse, Reynier, Roth, Saul, St Phalle, Smithson, Thek, Tinguely, Uriburu, Viallat, Vilmouth, Vostell, West, Yanobe. Et les participations originales de Fred Biesmans, Denis Brun, Cédrick Eymenier, Zachary Formwalt, Jean-Luc Parant et Jean-Claude Ruggirello.

Le [mac] remercie les artistes et galeries qui soutiennent ce projet : Fred Biesmans avec Florence Bonnefous et Edouard Mérino qui dirigent la galerie Air de Paris, Denis Brun, Cédrick Eymenier, Zachary Formwalt, Jean-Luc Parant et Pierre-Alain Challier qui dirige la galerie Challier, Jean-Claude Ruggirello et Marion Papillon de la galerie Papillon.

 

 

Informations pratiques

MAC 69, avenue d'Haïfa, 13008 Marseille Tél : 04 91 25 01 07 Mail : [email protected] Site web : mac.marseille.fr

Horaires Du mardi au dimanche de 10h à 18h. Fermeture hebdomadaire le lundi sauf les lundis de Pâques et de Pentecôte. Fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 et 26 décembre.

Tarifs plein 8€ - réduit 5€

Le Pass musées Le Pass Musées est individuel et nominatif, valable un an à partir de la date d'achat et offre un accès gratuit et illimité aux collections permanentes et expositions temporaires dans 13 grands lieux culturels de Marseille. Retrouver tous les renseignements sur www.marseille.fr et mucem.org Tarif plein 45€ - tarif réduit 35 € Réservations Pour les groupes gratuits (scolaires, centres sociaux et de loisirs, instituts médicalisés) : - auprès du musée : 04 91 25 01 07 - [email protected] - programme éducatif 2015-2016 téléchargeable à partir d'octobre 2015 sur : musees.marseille.fr, onglet "accueil scolaire". Pour les groupes adultes payants, auprès de l'Office de tourisme : 04 91 13 89 03 / 06 - [email protected]

Accès Métro ligne 2 - station Rond Point du Prado et Bus lignes 23 et 45 - arrêts Haïfa Marie-Louise et Hambourg Haïfa

Services - Accès véhicule pour personnes à mobilité réduite. - Auditorium - Centre de documentation : du mardi au vendredi de 11h à 17h, consultation sur rendez-vous. - Le [mac] café, ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h. Tél : 04 91 25 00 49

 

 

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Attaché de presse Karim HADDOUCHE 04 91 14 64 76 [email protected] Responsable du service de presse Corinne FERRARO 04 91 14 65 25 [email protected] Responsable adjoint du service de presse Stéphane GIREAU 04 91 14 64 25 [email protected]