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TRÈS BIENTÔT UNE NOUVELLE FNAC À REIMS ! ZAC NORD DE THILLOIS É D I T I O N C H Â L O N S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°120 Semaine du 25 au 31 mars 2011 S o c i é t é p.4 Maison d’arrêt : la littérature entre, les écrits sortent. S o c i é t é p.6 Deux postières châlonnaises en ce moment sur le rallye des gazelles . É c o n o m i e p.13 Jacky Vauthier (JVS) à l'honneur. www.lhebdoduvendredi. com - www.lhebdoduvendredi. com - www.lhebdoduvendredi. com - www.lhebdoduvendredi. com © Photo Michel Jolyot Si le FN, comme l'abstention, a progressé dans la Marne, l'UMP, contrairement au plan national, a fait mieux que résister. Ici, c'est plutôt le PS qui a trinqué. La nouvelle assemblée du Conseil général sera connue dimanche soir. P. 8 et 9 Cantonales : la Marne, pas tout à fait la France S p o r t p.14 CCRB-Lille, Nikola Antic : "L'équipe manque de maturité". C u l t u r e p.16 Le peintre Pierre Loeb à la maison Clémangis.

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TRÈS BIENTÔTUNE NOUVELLE FNAC À REIMS !ZAC NORD DE THILLOIS

É D I T I O N C H Â L O N SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°120

Semaine du 25 au 31 mars 2011

Société p.4

Maison d’arrêt :la littérature entre, les écrits sortent.

Société p.6

Deux postièreschâlonnaises en cemoment sur le rallyedes gazelles.

Économie p.13

Jacky Vauthier(JVS) à l'honneur.

www.lhebdoduvendredi.com − www.lhebdoduvendredi.com − www.lhebdoduvendredi.com − www.lhebdoduvendredi.com©

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Si le FN, comme l'abstention, a progressé dans la Marne, l'UMP, contrairement au plan national, a fait mieuxque résister. Ici, c'est plutôt le PS qui a trinqué. La nouvelle assemblée du Conseil général sera connuedimanche soir. P. 8 et 9

Cantonales : la Marne,pas tout à fait la France

Sport p.14

CCRB-Lille,Nikola Antic : "L'équipemanque de maturité".

Culture p.16

Le peintre PierreLoeb à la maisonClémangis.

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}La semaine vue par ERKA

L’EDITO...C'est l'printemps

Au diable la censure qui est dans l'air du temps. Au diable le Césium qui lui aussi est malheureusement dans l'air du temps. Vive le printemps d'un certain poète

à qui l'on cherche des poux dans la tête, et place à la grivoiserie qui peut ne nous faire que le plus grand bien.

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www.lhebdoduvendredi .comSociété2 �

FLASHCODE : Comment ça marche?Ce service fonctionne quel que soit votre opérateur mobile en France.1/ Téléchargez le lecteur en envoyant "flashcode" par SMS au 30130* ou téléchargez l'applicationmobile sur les boutiques AppStore ou Android-Market.2/ Lancez l'application flashcode, et visez avec l'appareil photo de votre mobile le flascode.3/ Votre téléphone le reconnaîtra automatiquement, et vous aiguillera,avec votre accord, vers le site internet mobile de l’hebdo du vendredi** *P

rixd'un

sms/

**Coût

d'une

connexioninternet

A chacun son nuage toxique!

�C'est l'printempsTout le monde baise à perdre haleineLes reins des chattes et des hyènesVont endurer du mauvais tempsC'est l'printempsDeux clébards marchent sur six pattesLes macchabées soulèvent les boîtesLes taureaux montent sur leur mamanC'est l'printempsLe lièvre dit à la tortueJe t'en supplie dégage la ruePour moi c'est fini d'puis longtempsC'est l'printempsLa chèvre de M'sieur Seguin demandeAu loup qui a la lippe friandeS'il veut pas la sauter avant

C'est l'printempsL'chap'ron rouge en moins d'un quart d'heureDécouvre les vertus du beurreDont elle usait tout autrementC'est l'printempsL'renard dit au corbeau t'es bêteSi seulement t'enlève ta jaquetteJ'te laisse ton calendo coulantC'est l'printempsPinocchio qui voit que sa bébêteS'allonge autant que son pifomètreRenverse les chaises en pleurantC'est l'printempsL'ogre qui a passé l'hiver sageQui a un faible pour les pucelagesRéveille le prince charmant

C'est l'printempsY a la tour Eiffel qui s'emballeQui se penche sur le trou des hallesPour lui faire un jardin d'enfantsC'est l'printempsDeux escargots sur l'herbe tendreQui copulaient depuis septembreViennent de prendre le pied brutal'mentC'est l'printempsLa jeune veuve avant qu'elle se faneSe fait l'meunier son fils et l'âneEt le laboureur et ses enfantsC'est l'printempsBlanche-Neige est fatiguée pauvretteDe recoudre les boutons d'braguetteDes nains qui bandent comme des pur-sangs

C'est l'printempsLe p'tit poucet sème la piluleInutilement car ça pulluleDe gros bûch'rons tout frémissantsC'est l'printempsCendrillon rêve d'avoir un julesQui puisse comme cette foutue penduleTirer ses douze coups en suivantC'est l'printempsJe vous quitte là mes bien chers frèresMa femme m'a dit j'vais m'faire la paireJ'sais pas laquelle exactementC'est l'printemps

Pierre Perret et Olivier Michaux-Lecat,

rédacteur en chef

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Réservé à tous !

UNE DEUXIÈME FNACOUVRE À REIMS

LE 29 MARS !

ZAC Nord de Thillois

FNAC REIMS-THILLOIS

LIVRE - MUSIQUE - JEUX/JOUETS - HIFIVIDÉO - T V - PHOTO - MICRO - JEUX VIDÉO

BILLETTERIE…

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La direction de la maison d'arrêtde Châlons-en-Champagne a ouvertses portes à la presse pour partagerun atelier d'écriture, animé depuisoctobre par Guillaume Durieux,comédien et metteur en scène,de la compagnie Incognito,en résidence à la Comète cette saison,et Arlette Namiand, auteur.

�Chaque mois, depuis fin octobre, à raisonde trois jours par mois, une heure et demiepar jour, quelques détenus participent à unatelier d'écriture dans les murs de la prison.Au gré des libérations et des transferts, cer-tains passent, d'autres suivent, avec assiduité,cet atelier. Arlette Namiand, écrivaine,passée par le Centre dramatique national LesFédérés, à Montluçon, spécialisé dans l'écri-ture, contemporaine, a animé des centained’ ateliers d'écriture. « La différence, la seule,c'est la condition dans laquelle vivent lesparticipants. Dehors, ils peuvent retravaillerchez eux. Ici, on est dans une conditionexceptionnelle, celle de la prison. Vous imag-inez bien que ce n'est pas simple de travailler

sur un texte en cellule. » Certains le font, aumoins dans leur tête. Et reviennent à laséance suivante plein d'idées nouvelles.Guillaume Durieux évoque lui les « tests queles participants à ce genre d'atelier font«subir» aux animateurs », dans la vie dedehors. « Ici, en prison, jamais. Il y a uneconfiance immédiate, qu'il faut entretenir,bien sûr, mais qui est là d'emblée. »La tenue de l'atelier est idéale. ArletteNamiand propose des thèmes, des lectures,des auteurs. Koltès, Novarina, Céline,Brecht... « On part toujours de quelquechose de la littérature, qui a souvent trait auvoyage, à l'errance ou à la fuite, mais jamaisla prison ne peut être une entrée, et je leurdemande un récit. » Par exemple, le cadrevide, quelques mots de Brecht, au tableau :« Ça va finir... » en haut à gauche. « ... maistoi, je te garderai. » en bas à droite. « Et là,je leur demande d'écrire entre les deux. »Guillaume Durieux arrive alors commecomédien. Il joue les textes des détenus,hommes et femmes, en sessions distinctes,prison oblige. « Le fait d'entendre leurstextes dits, joués par un comédien permetaux auteurs de sentir les maladresses, et de

retravailler », explique Arlette Namiand.Quand les textes sont aboutis, alorsGuillaume Durieux enfile son costume demetteur en scène et fait jouer aux détenusleur propre texte. Un enregistreur numérique,et gravé, pour toujours, en vue d'éditer unlivre-disque. Et à l'issue de l'atelier, des ren-dus publics (à la Comète) et un peu moins (àla maison d'arrêt) devraient avoir lieu. « C'estimportant, explique Guillaume Durieux,

qu'il reste une trace, qu'on fasse sortir de laprison des écrits et des voix. Ce qu'on fait icimontre bien que les artistes ont les outilspédagogiques pour remplir un rôle dans lavie de la cité. Souvent, dehors, dans lesécoles ou ailleurs, j'ai le sentiment qu'on nenous permet pas toujours de mettre tout çaen oeuvre. Ici, si. Et la direction de cette mai-son d'arrêt le permet. Mais attention, on nefait pas de «social» ici. L'enjeu est artistique.Les textes sont bons. Ils devront passerpar un comité de censure, et c'est normalen prison, mais je pense que rien ne seracensuré. »

Guillaume Durieux : « Ce n'est pas un travailfacile, mais c'est un travail extraordinaire »Ce n'est pas à douter, les artistes en appren-nent autant que les détenus. ArletteNamiand : « Il y a de vrais échanges. C'estnotre humanité. Pendant les ateliers, alorsque l'écriture se veut une activité solitaire,les uns apportent parfois des solutions auxautres quand ils sont bloqués. C'est l'écriturequi permet ça. Elle impose un respect. Ellepermet d'être dans un monde du respect. »Une parenthèse à la vie carcérale, sans doute,peu réputée pour le respect. « Dans les ate-liers, poursuit l'auteure, il n'y a jamais eu demanque de respect. Ici, il n'y a qu'exaltationdes idées, des points de vues, d'imagi-naires. Parfois, les détenus vous claquent deces textes... Pfff. Sans pathos, jamais. Leurréalité de détenu revient parfois dans cequ'ils écrivent, mais jamais au premierdegré. C'est toujours oblique. » Parce que laprison, la vie carcérale, sont aussi en jeu danscet atelier. Guillaume Durieux : « L'enjeu,c'est la sociabilité de la prison. On ne discutepas la prison comme règle de la société, onn'est pas libertaire, ce n'est pas la question.mais la cité, et l'artiste qui en fait partie, doitparticiper d'un travail qui consiste à main-tenir à flot tout le monde. Y compris undétenu. »

Tony Verbicaro

Maison d'arrêt

Lire, écrire, dire

Guillaume Durieux : «L’enjeu, c’est la sociabilité de la prison.»

CHÂLONS

Arlette Namiand : « Il y a de vrais échanges.C'est notre humanité. Pendant les ateliers, alors que l'écriture se veut une activité solitaire,les uns apportent parfois des solutions auxautres quand ils sont bloqués. C'est l'écriture qui permet ça. Elle impose un respect. Elle permet d'être dans un monde du respect. »

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Béatrice Niot et Cathy Weber, toutesdeux employées à la Poste àChâlons-en-Champagne, participentdepuis le week-end dernier et jusqu'au2 avril à la 21e édition du Rallye Aïchades Gazelles, au Maroc. Ou commentconcilier dépassement de soi,découverte d'un autre monde,le désert, et opération humanitaire.

�Sur le rallye des gazelles 2011, il y a desanciennes Miss France, des animatrices detélévision, des chefs d'entreprises, et il y aBéatrice et Cathy, 44 et 41 ans, mères de familles,agent et responsable ressources humaines à ladirection de la Poste de Châlons. « On se croisaittous les jours dans la cour et les couloirs, on sesaluait, on se tenait la porte, mais on ne peut pasdire qu'on se connaissait », explique Béatrice.Détectées parmi 600 candidates du groupe LaPoste, ces deux-là font partie des douze postièreschoisies, après moult tests et sélections en tousgenres, pourmonter à bord d'un Dacia Duster afinde participer à ce rallye des gazelles 2011, caté-gorie crossover. Mais pas ensemble. « C'est lecomité de sélection qui décidait des équipages. »Et elles ne partagent donc pas le même véhicule.En revanche, la même passion, certainement.«On partage beaucoup dans ce challenge, expli-quait Cathy avant le départ. Les trois phases detests, déjà, du mois d'août au mois de janvier, etpuis pendant le rallye, c'est sûr. » Ici, la compéti-

tion existe, mais elle est un minimum écologique.La voiture qui gagne, c'est celle qui parcourt lemoins de kilomètres. Le concept du « gazelles »,c'est la perte des repères, pour retrouver ses vraiesvaleurs. Les équipages, tous féminins, effectuentun parcours, étape après étape, en pointant descontrôles de passagemis en place en unminimumde kilomètres et non en un minimum de temps.Les pilotes et co-pilotes de deux semaines peu-vent choisir de franchir la dune ou de la con-tourner. Pas de GPS ou outils numérique : ici, nesont autorisées à bord qu'une boussole, une règleet une carte au 1/100.000. Un minimum, quandmême, pour une épreuve 100% hors piste.Aprèsdeux jours de vérifications techniques et adminis-

tratives, Béatrice, Cathy et les 220 autres partici-pantes venus de 33 pays, âgées de 18 à 65 ans, sesont élancées sur les sables marocains. Fin del'aventure samedi 2 avril à Essaouira, non sansavoir aussi participé à une opération humanitaire :via l'association Coeur de Gazelles, toutes les par-ticipantes abondent en matériels médicaux et sco-laires destinés à la Caravane médicale, l'orpheli-nat Darna à Essaouira, l'école normale d'Ibeyd etl'école (construction) de Tamsguidat.L'association travaille également pour la réinser-tion de femmes seules et le développementdurable (puits, lampes solaires, éco-caravane).

T.V

Rallye Aïcha des Gazelles

Les postières gazelles châlonnaises

Béatrice et Cathy, avant le départ.

CHÂLONS

EN BREF

Douze sapeurs pompiers de la Marne, appartenant à la section course à pied (Scap 18)basée à Reims, participeront à partir du 1er avril au Marathon des Sables, une course en autosuffisance de 250 km en plein désert.

�Ils se sont baptisés les Grappes de l'Espoir. Grappes pour le fruitde la région, Espoir pour Roseau, l'association rémoise qui prendsoin des enfants victimes de maladies graves. Ils sont douze pom-piers marnais plus que courageux, rejoints par un collègue moné-gasque, et ancien malade, aidé en son temps par Roseau. Ces 14« raisins » des Grappes de l'Espoir courront, parfois marcheront,du 1er au 11 avril, dans les dunes de Merzouga, le Sahara Sudmarocain. Pour s'entraîner, ces hommes sont partis en reconnais-sance, pendant trois jours, en février dernier, aux alentours deMarrakech. Pour voir à quoi ils devaient s'attendre. Et s'entraîneraussi.Le 26e marathon des sables auquel ils s'attaquent, avec 870 autresparticipants, ce sont donc 250 km, dont 13 dans les dunesmajestueuses de l'erg Chebbi, l'un des points forts de cette édition.Il s'agit des plus hautes dunes du Maroc, difficiles à franchir, maisoffrant au regard des arabesques plus admirables les unes que lesautres. Des djebels au pentes dépassant les 12% de dénivelénégatif corseront le parcours. Les organisateurs s'étaient creuséspour la 25e édition, l'an dernier, et ils sont allés encore plus loincette fois. Si sable et dunes seront présents sur chaque étape, lespisteurs ont également déniché quelques oueds et villages incon-nus, en dehors des pistes. Et aussi des lacs asséchés, des gorgesencaissées, et partout... du sable.La difficulté en plus du marathon des sables, s'il en était besoin,c'est l'autosuffisance obligatoire pour tous les concurrents : cha-

cun porte sur son dos sa nourriture pour une semaine. Seule l'eauest fournie par les organisateurs. Chaque jour, ces athlètes horsnormes parcourent une étape de 20 à 80 km, dont un marathon de42 km et une longue de 80 km courue en partie durant la nuit. Enjournée, la température peut atteindre 50°C. Le marathon dessables est réputé pour être l'une des courses les plus difficiles aumonde. Côté compétition, même si elle compte peu face au chal-lenge humain premier qui consiste à finir, le marathon des sables

est, depuis une dizaine d'années, le royaume des frères Ahansal :Lachen s'est imposé dix fois, dont sept devant son frèreMohamad, qui a lui remporté les deux dernières éditions. Ce n'estsans doute pas dans ce jardin-là que les pompiers marnais irontjouer, mais encore une fois, aller au bout n'étant déjà pas à laportée du commun des mortels... Ils nous diraient le contraire, onaurait du mal à les croire.

T.V

Marathon des sables

Et là-bas, pas d'eau...

Les pompiers marnais en reconnaissance en février, près de Marrakech.

�Concert Enfance et Partageen Champagne pour le JaponEnfance et Partage en Champagne organiseun concert de piano lundi 28 mars, à20h30, à l'Espace Pierre-Dac. Liszt, Brahms,Chopin, Ravel... seront interprétés notam-ment par Bruno Riguitto. Enfance et Partageen Champagne versera les bénéfices de ceconcert aux 100.000 enfants sinistrés par leséisme et le tsunami au Japon.Concert de piano Enfance et Partage enChampagne, lundi 28 mars, 20h30, EspacePierre-Dac, 5 rue des Fripiers. Billetterie :Office de tourisme, 3 quai des Arts.Renseignements : 03 26 21 42 61. Tarif :15€ (gratuit - 15 ans accompagnés).

�Portes ouvertes à l'Ensam Le centre Arts et Métiers ParisTech deChâlons-en-Champagne ouvre ses portesau public demain samedi, de 13h30 à 17heures. Une occasion pour les lycéens,notamment, d'en savoir plus sur la formationd'ingénieur que propose l'établissement, etd'y découvrir les activités d'enseignement etde recherche de l'école. Créé en 1806 dansdes bâtiments nationaux du XVIIIe siècle enplein centre-ville, le centre d'enseignement etde recherche de Châlons est le plus anciendes huit centres Arts et Métiers ParisTech(Ecole supérieure nationale d'arts et métiers).Cette année, 318 élèves-ingénieurs suiventles cours qui mènent au diplôme d'ingénieurArts et Métiers.

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Bien connue pour ses programmations délurées enmatière de cirque et de théâtre de rue, l'associationFuries innove et vous propose, le temps d'unejournée, une rencontre inédite entre la bandedessinée et le spectacle vivant.

�Pour associer le plus pertinemment possible ces deuxunivers décalés, Furies a fait appel au savoir-faire des spé-cialistes de la BD : le festival Bulles en Champagne de Vitry-le-François et le collectif d'auteurs rémois Fugues en Bulles.Et l'expérience promet d'être riche en découvertes, en rencon-tres et en émotions ! À commencer par « L'histoire dePrincesse Courage », un spectacle joué par la compagniesuisse Les Batteurs de Pavés, que Furies a déjà souventaccueillie. Mais cette fois, les comédiens ont adapté leur créa-tion pour y intégrer un nouveau personnage... qui n'est autreque le dessinateur Czek. Au fil de la représentation, l'artisteinterviendra en direct, histoire d'agrémenter certaines scènesde détails cocasses. Plus qu'une collaboration réussie, unevéritable innovation qui en surprendra plus d'un !Nina Pailhès, de Furies, explique la démarche : « il s'agit d'unnouveau rendez-vous qu'on espère pérenniser, tant il y a deconcepts à explorer et à imaginer autour de la BD et des artsde la rue. Une journée d'animations à travers laquelle onsouhaite encourager et sensibiliser petits et grands à la pra-tique artistique. » Du cinéma d'animation à la composition deplanches dessinées, l'association vous propose donc plusieursateliers destinés à vous initier. A découvrir également : l'inso-lite théâtre de papier filmé par la troupe Volpinex, une sortede roman-photo, animé et projeté sur grand écran !

Un croqueur dans les rues de Châlons...

Peut-être l'aurez-vous croisé au détour d'une rue, d'une placeou d'une fontaine : l'illustrateur Nicolas Poupon fait partieintégrante de cette journée BD & Théâtre, à la différence prèsqu'il débarquera à Châlons quelques jours avant l'événement.Et il aura carte blanche pour croquer tout ce qui se dévoileraau gré de ses balades dans la ville. Des personnages, des mo-numents, des scènes du quotidien... Autant de trésors cachésqu'il retranscrira à travers son univers graphique et exposeraen partie le jour J. « Ce genre d'expérience m'intéresse ! J'irai

également à la rencontre des élèves de l'école du cirque et jedessinerai, pendant la manifestation, les spectateurs, lesartistes, l'ambiance, etc. » Un programme effervescent àretrouver sur www.festival-furies.com.

Sonia LegendreSamedi 2 avril dès 14h Salle Rive Gauche (15, rue deFagnières). Inscriptions fortement conseillées pour lesateliers BD et cinéma d'animation. Programme surwww.festival-furies.com

Furies

Des bulles, du théâtre, et du fun !

La belle au bois dormant, en roman-photo-vidéo, vu par Volpinex.

CHÂLONS

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Les cantons de l'arrondissement de Châlons-en-Champagne (Châlons II et IV, Ecury-sur-Coole et Suippes)renouvelables cette année devraient tous demeurer dansle giron de la droite. Et à Vitry-le-François, les trois can-

tons en jeu (Saint-Rémy-en-Bouzemont, où Jean-PierreBouquet a été réélu au premier tour, Thiéblemont-Farémont et Vitry Ouest), eux, resteront sans doute àgauche.

Elections cantonales 2011 - 2e tour

L'abstention et le FN ont progressé, mais la droite garde la main

CHÂLONS

�Châlons II : où iront les voixd'Edith Erre (FN) ?

Daniel Lemaire, le conseiller général sortant, arrive entête au premier tour. Il affrontera la candidate du FN,Marie Melnyk, au deuxième. Daniel Lemaire a reçu lesoutien du maire d'Epernay, Franck Leroy, pour dimanche,afin de faire face au Front national. A Epernay I, ce sontles candidats investis par l'UMP et le PS qui ont pris uneclaque. Eric Lamaille et Marc Lefevre, leader de l'opposi-tion au conseil municipal, sont même devancés par lecommuniste Pierre Martinet. Quant à Jonathan Rodrigues,élu de la majorité municipale et présenté sous la bannièredu centre réuni, son score a du le décevoir.

Le premier tour (abstention 63,2%) : Jérôme Mat (UMP)30,2% (2e tour) - Rudy Namur (PS) 26,2% (2e tour) -Edith Erre (FN) 25% - Didier Soisson (EELV) 9,8% -Francis Roy (PCF) 8,9%.

�Châlons IV : Pierre Faynotdevrait conserver son siègePierre Faynot a perdu 3,5% entre 2004 et 2011 (39,2 à35,7%). S'il a claqué la porte de l'UMP entre ces deuxscrutins; on peut imaginer que l'absence d'étiquette UMPest un avantage cette année; c'est la montée du Frontnational (17,8 à 23,9% entre 2004 et 2011) qui explique lerecul du maire de Saint-Memmie. Le haut score du fron-tiste Dominique Louis a surtout fait des ravages à gauche.Claudine Pavet, la candidate socialiste (21,7%) reculeaussi par rapport à Jean-Claude Rouffignac en 2004(25,9%). Et comme elle devait faire face, en plus du com-muniste Dominique Vatel, au Divers Gauche Alain Goze,Claudine Pavet est éliminée. Et le Front national s'offre undeuxième tour inédit dans ce canton. Cela dit, le reportdes voix de gauche vers Pierre Faynot fonctionnera, et leconseiller général sortant conservera son siège dimanche.Le premier tour (abstention 65,3%) : Pierre Faynot(DVD) 35,7% (2e tour) - Dominique Louis (FN) 23,9%(2e tour) - Claudine Pavet (PS) 21,7% - Dominique Vatel(PCF) 9,6% - Alain Goze (DVG) 9,1%.

�Ecury-sur-Coole : un deuxièmetour cette année pour DanielCollardÀ cause de l'abstention (54% en 2011, 34,7% en 2004),Daniel Collard n'est cette fois pas élu au premier tour. Ilréalise à peu près le même score (55% en 2004, 54,7% en2011), mais il lui manque 42 votes pour obtenir les 25%des inscrits nécessaires. Il sera opposé à Bryan Puireux(FN) dimanche, mais n'a pas de souci à se faire.Le premier tour (abstention 54%) : Daniel Collard (DVD)54,7% (2e tour) - Bryan Puireux (FN) 24% (2e tour) -Carole Jacquin (PCF) 21,2%.

�Suippes : Agnès Personen ballotage favorableLa conseillère générale sortante UMP Agnès Person estarrivée franchement en tête. Elle sera opposée à ElodiePetit (FN) dimanche, mais devrait être réélue sans prob-lème. La candidate du Parti socialiste réalise un très petitscore.Le premier tour (abstention 57,7%) : Agnès Person(UMP) 42,3% (2e tour) - Elodie Petit (FN) 24,1% (2etour) - Jean Huguin (DVD) 21,7% - Nathalie Malmberg(PS) 11,9%.

�Saint-Rémy-en-Bouzemont :Jean-Pierre Bouquet rééluJean-Pierre Bouquet fait partie des deux sortants, avecFrançoise Férat, à conserver son siège dès le premier tour.Et ce grâce à une participation qui a dépassé les 50%. Ilfait même mieux qu'en 2004, quand, déjà, il avait rem-porté le canton au premier tour. Mieux en pourcentage (de

50,9 à 53,2%) mais moins bien en bulletins (1209 à 964).Le candidat FN, qui, comme dans presque tous les can-tons, a changé de nom en sept ans, a beaucoup progressé(18 à 26,5%).Le premier tour (abstention 47,8%) : Jean-Pierre Bouquet(PS) 53,2% (élu) - Patrice Collin (FN) 26,5% - ClaudeNicolas (UMP) 20,3%.

�Thiéblemont-Farémont :le PS s'est trompé de chevalBruno Botella, le maire d'Heilz-le-Maurupt a d'abord toutfait pour convaincre Christian Zapior (PS), le conseillersortant, d'y retourner. Ensuite, il s'est présenté aux pri-maires socialistes du canton, mais a été battu de huit voixpar l'adjointe au maire de Vitry-le-François, Anna Réolon,qui a reçu l'investiture du parti. Ce que Bruno Botella n'apas accepté, estimant qu'un candidat doit vivre dans lecanton où il se présente aux suffrages. Il y est donc allé,sans étiquette. Et il a gagné son pari ! Il sera opposé au FNDenis Domingues, candidat ailleurs en 2004, qui a réussi28,7%. Les voix d'Anna Réolon et une partie de celles duDivers Droite Michel Journet devraient revenir à BrunoBotella.Le premier tour (abstention 56,3%) : Bruno Botella(DVG) 31,1% (2e tour) - Denis Domingues (FN) 28,7%(2e tour) - Anna Réolon (PS) 20,7% - Michel Journet(DVD) 19,5%.

�Vitry-le-François Ouest :le PS devant le FNEntre 2004 et 2011, tous les candidats, hormis Pascal Erre(FN), ont changé. Lesecrétaire départemen-tal du Front national aprogressé de près dedix points. Le PSThierry Mouton a faitmieux également queson prédécesseur Jean-Luc Mathieu, con-seiller général sortantqui ne se représentaitpas (+5%). MichelBiard (UMP) battu en2004, n'en était pasnon plus, et RomainDesanlis, qui lui succédait sous les couleurs du parti de lamajorité présidentielle, a perdu 14,5% (de 35 à 21,5%). Lesiège ne devrait pas échapper à Thierry Mouton dimanche.Le premier tour (abstention 60,4%) : Thierry Mouton (PS)40,3% (2e tour) - Pascal Erre (FN) 27% (2e tour) -Romain Desanlis (UMP) 21,5% - Jérôme Harlé (DVD)7,3% - Maryline Lagler (PCF) 3,9%.

T.V

Jérôme Mat, favori pour succéder à Philippe Michelot sur ledeuxième canton de Châlons.

Rudy Namur (PS) conserve des chances sur le deuxième canton deChâlons.

Politique8 �

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Dimanche dernier, la Marne a été l'undes plus mauvais élèves du pays,avec une abstention record de plusde 60% (contre 55% en France).Une si faible participation que jouer auxpronostics pour le deuxième tour revêt dujeu de hasard. Si dans le pays, l'UMP estle grand perdant du premier tour, dans laMarne, en revanche, le bastion tient.Il progresse même. Le FN, à trois voix del'UMP dans le département, a placé onzecandidats au second tour. Du jamais vu,mais aucun ne semble en mesure d'entrerau Conseil général. Le PS arrivé entroisième position, est le grand perdantde ce scrutin dans la Marne.�La Marne n'est-elle pas tout à fait la France ?Aregarder de près les résultats du premier tour descantonales 2011, à la comparer avec les résultatsdes éditions précédentes, ce suffrage a des airsd'années 90. Une UMP redevenue RPR à 21,54% ;desAlliance Centriste mêlés à des Modem et desNouveau Centre, des Divers Droite et un Modemseul (Jean-Marie Beaupuy), qui ressemblentbeaucoup à feu l'UDF, le tout pour 18,7% desvoix ; un PS à 18%, des écolos àmoins de 4%, unParti de Gauche, si fort sur la scène nationale,porté par l'hypermédiatique Jean-LucMélenchon, et presque inexistant ici (0,28%), etmême un Parti communiste revigoré (plus de 7%,c'est pas 1977 tout de même !). Reste le FN, qui,avec 21,53%, talonne l'UMP de trois voix(15.960 contre 15.957 !) et s'inscrit dans sa vague(marine) moderne.Ceci dit, aucun des candidats frontistes ne sembleen mesure d'emporter un siège à l'assembléedépartementale. Le mieux placé, ThierryMaillard à Reims IX, est le seul à arriver en têteau premier tour. Mais, quoi qu'on en dise, le

« front républicain » devrait jouer en faveur de lasocialiste Virginie Coez. L'autre candidat du FNqui a fait très fort est Pascal Erre. Le secrétairedépartemental du parti et membre du bureau poli-tique national a progressé de près de dix points(de 17,2 à 27%) sur le canton deVitry-le-FrançoisOuest. ThierryMouton (40,3%) devrait permettreau Parti socialiste de conserver ce canton.

Le PS peut perdre quatre cantonsSur ces 22 cantons en jeu, quelques-uns vontchanger de couleur politique. Le parti socialisteen perdra deux ou trois, peut-être quatre, auprofit de candidats de droite ou divers gauche. AFère-Champenoise, où le canton se jouera entrele Nouveau centre Gérard Gorisse et le DiversDroite Bruno Legrand. Ce sera d'ailleurs trèsserré, puisque le premier a devancé le second de2,7% au premier tour, et que le troisième du pre-

mier tour, Michel Jacob, est un autre DiversDroite. Dans le sixième canton de Reims, ledéputé UMPArnaud Robinet devrait réussir sonpari et succéder au socialiste Francis Hénon.Enfin dans le canton de Thiéblemont-Farémont,Bruno Botella, candidat sans étiquette noninvesti par le PS, remplacera le socialisteChristian Zapior.Acceptera-t-il de rentrer dans legiron du PS maintenant qu'il est élu ? Un seulautre canton pourrait changer de couleur, celuide Reims III, où le sortant socialiste AlexandreTunc est arrivé en tête dimanche dernier(25,6%), mais Jean-Marc Roze (UMP, 18,2%)qui lui sera opposé dimanche au second tour,récupèrera sans doute un bon nombre des voixdu Modem Jean-Marie Beaupuy, éliminé avecun honorable 17,8%. Les voix écologistes(9,3%) et communistes (6,8%) iront à gauche,mais celles de la sans étiquette Marie-Thérèse

Picot (6,8%), soutenue par l'ancien maire deReims Jean-Louis Schneiter, et une partie decelles du FN (16,2%) vont peser.Sur l'ensemble des 44 cantons marnais, cesquelques modifications ne devraient pas modifi-er la donne de la future assemblée. René-PaulSavary, contraint à un second tour à cause del'abstention à Sézanne, devrait conserver la prési-dence du Conseil général sans problème.Evidemment, tout ce que l'on a écrit ici sousentend que la participation ne changera guère ausecond tour dimanche. Si, d'un coup, lesélecteurs se prennaient d'une incroyable passionpour ces cantonales... Allez, ce sont les dernièresdu nom. En 2014, on votera pour des conseillersterritoriaux. Ça changera tout ?

Tony Verbicaro

Entre Elysée, Matignon, et divers ministres,difficile de s'y retrouver dans les stratégiesà adopter face aux consignes de vote pourle second tour des élections cantonalespour barrer la route au Front National.Entre sons de cloches multiples,les musiciens ne jouent pasla même partition, et parfois changentd'instruments pendant un morceau.Certains osent un humour mal placé.exemple avec Claude Goasguen,député UMP à Paris : "Je n'appelle pasà voter socialiste, ni à voter FN. Moi,dimanche, j'irai à la pêche à la ligne, enplus il fera beau." Alors que vont fairecertains candidats UMP, perdantsau premier tour ? Vont-ils donnerdes consignes de vote, s'abstenirde conseils, laisser l'électeur seuldans son isoloir ? Quelques exemplesdans les cantons marnais.�Reims - Canton 8Arnaud Fournaise, candidat UMP - PR (11,9%des suffrages exprimés)

Une position claire et nette« La forte poussée du Front National dans cecanton est le fruit d'une inquiétude générale faceà la crise économique et sociale ainsi que dumanque de réponses concrètes quant auxproblèmes quotidiens de nos concitoyens, plutôtque de la généralisation d'une tendance xéno-phobe de leur part. C'est pourquoi j'appelle lesélecteurs qui m'ont fait confiance, lors de ce 1ertour, à se mobiliser (même si les voix ne m'ap-partiennent pas) et à mobiliser autour d'eux etj'irai, à titre personnel, voter le 27 marsprochain. Par ailleurs, je leur demande derefuser toute tentation qui entraînerait la pertede nos valeurs républicaines, sociales et desolidarité qui sont le socle de notre République.Je tiens également à réaffirmer le principe sui-vant (conformément à la position du PartiRadical), le vote FN étant un vote de rejet et dedivision : pas d'alliance avec le FN, pas une voixpour le FN, pas un élu FN. Nous devons avoirune attitude ferme et sans ambiguité vis-à-vis decelui-ci ».Le second tour du 27 mars opposera AlainLescouet (DVG) : 26,81% à Vincent Tilliole(FN) : 19,54%.

�Reims - Canton 9Chantale Richet, UMP (13,1% des suffragesexprimés)

Laconique«N' étant pas propriétaire de mes voix, donc pasd 'alliance avec le FN, ni front républicain, quechacun vote en son âme et conscience. J'enprofite pour remercier toutes mes électrices ettous mes électeurs du 1er tour ».Le second tour opposera Thierry Maillard(FN) :30,32% à Virginie Coez (PS) : 29,73%.

�Epernay - Canton 2Eric Lamaille (UMP) (11,2% des suffragesexprimés)

En son âme et conscience« Quand 63% du corps électoral refuse de s'ex-primer les extrêmes en pourcentage de voixprofitent de l'abstention, car eux, ils votent , iln'y a pas " objecteurs de suffrage universel "auFront national et au Front de gauche. Le secré-taire général Jean François Copé a dit que lesvaleurs de l'Union pour un MouvementPopulaire n'étaient pas les valeurs du Parti

Socialiste ni les valeurs du Front National etqu'il ne donnait pas de consignes de vote.J'ajoute que le vote est personnel, le passage parl'isoloir est obligatoire, donc dimanche 27 marsprochain que chacune et chacun de nous s'ex-prime en son âme et conscience ».Le second tour opposera Daniel Lemaire(EELV) 23,2% face à Marie Melnyk (FN) :20,9%.

La réaction de Franck Leroy, maired'Epernay (qui n’était pas candidat).«Dans le 2e canton, les divisions de la droiterépublicaine ont conduit à sa perte. Cette issueétait prévisible et je regrette, personnellement,que les ambitions et les querelles personnellesl'aient emporté sur une stratégie d'union. (...)J'appelle personnellement à voter pour DanielLemaire (DVG). C'est un homme que j'estime,qui a su faire apprécier sa disponibilité, samodération et son sens de l'intérêt général dansses fonctions. Même si nos sensibilités diffèrent,c'est un authentique républicain qui mérite unlarge soutien face au candidat du FrontNational».

O.M-L

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Élections cantonales 2011

Et dimanche ?

Le Conseil général de la Marne (les drapeaux les plus à gauche) risque de perdre des conseillerssocialistes.

� Les résultats du département de la Marne,par parti politique : Union pour un Mouvement Populaire21,54% - Front national 21,53% - Partisocialiste 18,04% - Divers Droite 15,03% -Parti communiste 7,11% - Divers Gauche4,42% - Europe Ecologie - Les Verts 3,69% -Alliance Centriste - Modem - NouveauCentre 2,98% - Modem 0,69% - Parti deGauche 0,28% - Autres 4,69%.

� Le Conseil général sortant : Parti socialiste 15 sièges - Divers Gauche 2 -Ecologistes 1 - Modem 2 - Nouveau Centre2 - Divers Droite 6 - UMP 16.

� Le nouveau Conseil général (hypothèse) :Parti socialiste 10, 11 ou 12 - Divers Gauche2 ou 3 - Ecologistes 1 - AllianceCentriste/Modem/Nouveau Centre 4 ou 5 -Divers Droite 6 ou 7 - UMP 17 ou 18.

Élections cantonales 2011

Accorder les violons !

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EPERNAY

Dans le cadre de la 13ème journéeVignoble et Qualité, le centre vinicoleNicolas Feuillatte a accueilli mardi dernierla conférence « Maîtrise de la vigueurpour une vendange saine », sous la prési-dence d'Alain Carbonneau, professeur deviticulture à Montpellier SupAgro.�« Suite à une vendange 2010 délicate, ce thèmenous a paru approprié », introduit ChristopheLemoine, membre du Conseil d'Administrationdu Centre Vinicole. Maîtriser la vigueur d'unevigne permet en effet d'en accroître la qualité, touten respectant l'écologie. Plusieurs points ont doncété soulevés au fil de la conférence afin d'aider aumieux les quelques centaines de vigneronsprésents à aborder le sujet. Une fois certainscritères environnementaux tels que le change-ment climatique ou la réserve naturelle des solsen minéraux évoqués, c'est au tour de la mesured'être présentée. Un outil qui a fait ses preuves, leN-Tester, basé sur la mesure optique de la chloro-phylle et de la teneur en azote du végétal, est, enplus de l'appréciation visuelle, le meilleur moyende mesurer la vigueur d'une vigne. Une questionsubsiste, pourquoi la mesurer ? La vigueur c'estbien, c'est d'ailleurs ce qui prouve la qualité d'unvignoble. Cependant, si elle devient trop impor-tante, les sols s'épuisent, de même que la vigne,fatiguée par un rendement exagéré. Il convientdonc de trouver l'équilibre parfait.L'enherbement, naturel ou par semis, est la prin-

cipale solution évoquée pour réguler la vigueur.David Lemaire, qui amis en place cette techniquesur son domaine depuis 1999, témoigne :« L'enherbement est avant tout une volonté envi-ronnementale. Il y a donc limitation des produitsphytosanitaires et régulation des matièresorganiques du sol grâce à l'herbe. Au départ, j'ailaissé l'enherbement se faire naturellement puisj'ai fait des semis sur les parcelles les plusvigoureuses afin de freiner un peu cette vigueur.Maintenant, l'enherbement est total. J'ai observéune bonne diminution de la vigueur et de la puis-sance, ce qui n'empêche pas les vignes d'êtrevigoureuses et productives. J'ai aussi bénéficiéd'un gain de temps sur le rognage. C'est une

bonne méthode pour maîtriser la vigueur maiselle est à adapter selon le cas. »Remplacer les produits chimiques par de l'herbe,

un retour aux sources gage de qualité. Bizarrequ'on n'y ait pas pensé plus tôt !

Claire Lagrange

Vignoble

Savoir maîtriser sa vigueur

Alain Carbonneau a fait le déplacement depuisMontpellier pour venir parler vigueur.

�Pour un raisin vigoureuxEn tant que thème principal de la conférence, la vigueur mérite quelques explications sup-plémentaires. Alors la vigueur, qu'est-ce que c'est ? Tout simplement la courbe de croissancedes sarments de vigne. Pour la mesurer, il suffit de connaitre la longueur ou le poids moyendu sarment. Souvent confondue avec l'expression végétative, elle en est pourtant très dif-férente, bien qu'étroitement liée à celle-ci. En effet, quand la vigueur représente le poids dusarment seul, l'expression végétative indique le poids global de la production. Non seule-ment indice de croissance, elle est aussi ce qui détermine le microclimat des vignes et desraisins. Ainsi, la vigueur printanière est un facteur d'augmentation de la fertilité et du risquede coulure et la vigueur estivale, un facteur de retard du vieillissement des feuilles et de con-currence vis-à-vis de la maturation du raisin. En avoir une bonne maîtrise permet doncd'améliorer la vigne.

Et si on mettait moins d'azote ?

Olivier Garcia, du CIVC l'a expliqué : le sol contient déjà des matières organiques et danscertains cas, en ajouter ne peut que nuire à la culture. Il faut donc laisser la vigne puiserdans les réserves naturelles des parcelles, sans apport particulier. Gérard Henry, qui fait par-tie de ceux qui ont testé la régulation d'eau et d'azote, témoigne des résultats obtenus : « J'aiobservé une progression du rendement avec de plus gros grains et un poids moyen plusélevé. Je n'avais jamais autant produit depuis 10 ans ! De plus, j'ai remarqué que la vigneavait toujours une grande vigueur malgré la baisse d'azote et autres produits phytosanitaires.La vendange a été plus saine et la vigne était plus facile à travailler. » Même constat pourDaniel Pétré qui vérifie régulièrement ses parcelles : « C'est agréable d'avoir une vignehomogène. Influer sur la vigueur, ça aide beaucoup pour le travail. » Moins de produits chim-iques pour laisser faire la nature, espérons que le message soit passé !

On ne peut pas rater l'immeuble de laRecette des Finances, grand bâtimentblanc et imposant, situé place HuguesPlomb, à Epernay. Construit, semble-t-il, en1760, cet hôtel a repris vie depuis peu detemps, en accueillant de nouveaux habi-tants. Retour sur l'Histoire peu communed'un bâtiment ancré dans le patrimoinesparnacien.�«Vendu à la ville d'Epernay le 23 octobre 1834,l'immeuble s'est agrandi au fil des années et a vu

la sous-préfecture s'y installer dès 1844 pour yrester jusque dans les années 30. A cette époque,et plus particulièrement le 12 novembre 1930, leConseil Municipal vote en effet l'acquisition del'immeuble Malinet ainsi que son échange aveccelui qu'on appelle alors l'Hôtel de la sous-pré-fecture. Cette dernière déménage alors et laisseplace au Musée Viticole et Vinicole. Enrichi d'unmusée d'art, et plus particulièrement d'un muséed'Histoire locale, ce nouveau locataire est inau-guré le 1er juillet 1934. Mais la vocation artis-tique de ce bâtiment ne sera pas la dernière. En

effet, en 1944, la ville acquiert le « châteauPerrier » et décide d'y transférer bibliothèques etmusées. L'immeuble de la place Hugues Plombse voit donc confier la mission d'héberger lesservices du Trésor Public en 1946, services qui yéliront domicile jusque dans les années 2000.Resté vide par la suite et à l'abandon pendantplusieurs années, l'immeuble a été vendu parl'Etat en 2007 et retrouve aujourd'hui une nou-velle jeunesse grâce à un cabinet notarial installédans ses locaux depuis le début de l'année.Maîtres Daniel Bauchet et Jean-Paul Trussartnous on parlé de ce bâtiment plein d'histoire. « Ons'est installé ici pour avoir de la place. Avant,nous étions trop à l'étroit et cela présentait uninconvénient pour nos clients ainsi que pour le

personnel. Dans cet immeuble, nous avons trou-vé un double intérêt : un au niveau de la placedisponible et un autre au point de vue situation.Le centre-ville, c'est idéal. Et puis nous avons puparticiper à l'embellissement de la ville, ce qui negâche rien ! Si nous avons gardé l'indication « Musée », c'est parce que nous sommes assezsensibles à l'histoire du patrimoine sparnacien.Nous souhaitions nous inscrire dans le bâtimenttout en conservant son histoire. Pour ce faire,nous étions, pendant les travaux, sous la tutellede l'architecte des bâtiments de France ainsiqu'en liaison avec la ville. » Pari réussi !

Claire Lagrange

Immobilier

Quand des notaires préservent le patrimoine

D'abord sous-préfecture, musée ensuite et Trésor Public enfin, l'immeuble de la Recette desfinances est aujourd'hui le siège d'un cabinet notarial.

EN BREF�La ligne H (transport à la demande) débutera le 4 avrilLa huitième ligne de transport à la demande verra le jour le 4 avril 2011.Organisé par la Communauté de Communes d'Epernay - Pays de Champagne,le transport à la demande a pour but de proposer aux habitants des communesdesservies de profiter d'un transport urbain adapté ne justifiant pas la mise enplace d'une ligne régulière. Ce service se déclenche par un appel téléphoniqueau numéro vert 0800 100 056, 3 heures minimum avant la course pour un coûtde 1 euro. L'offre de transport est spécifique à chaque ligne de transport à lademande.Cette ligne H renforcera l'offre de transport urbain en desservant les communesde Brugny-Vaudancourt, Moussy et Vinay. Ce service fonctionne toute l'année dulundi au samedi.

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Les 1er, 2 et 3 avril, les amateurs desports mécaniques du pays se donnentrendez-vous à Epernay et dans les vil-lages alentours, dans le vignoble, pourle traditionnel rallye d'Epernay - Vins deChampagne. Une épreuve comptantpour la Coupe de France des rallyes depremière division et prisée des pilotesparce qu'elle offre tous les types de sur-face à rouler. Vite !

�Déjà, ce n'était pas gagné d'avance. Des nou-velles normes de sécurité ont laissé planer unléger doute sur la tenue de l'épreuve. « On atrouvé un accord avec la gendarmerie, expliqueFranck Deshayes, l'un des membres del'Association sportive de l'automobile club deChampagne, organisateur du rallye. Sans cela,tous les rallyes en France étaient condamnés,pas seulement le nôtre. » L'Asac, qui doit gérerpour la première fois cet évènement sans Jean-Claude Leuvrey, Monsieur automobile dans larégion, a reconduit les mêmes spéciales que l'andernier. La date a bougé. Habituellement, ce ral-lye se tient le dernier week-end de mars, maiscelui-ci coïncide avec le deuxième tour des can-

tonales. La commune de Fleury-la-Rivière, tra-versée par une spéciale, était concernée, ainsique de nombreux personnels municipaux de laVille d'Epernay. On a donc repoussé le départ au1er avril. Quatre compétitions se déroulerontdans le même temps : une manche de la Coupede France des rallyes de première division, soitle must dans le pays après les épreuves duchampionnat de France, et trois courses

réservées aux véhicules classiques : véhiculeshistoriques de compétition (VHC), véhiculeshistoriques en régularité sportive (VHRS) etClassic.Comme chaque année, Epernay et les villagesde Chouilly, Cuis, Cramant, Avize, Aÿ,Mutigny, Cormoyeux, Fleury-la-Rivière,Mardeuil, Bouquigny, Troissy, Nesle-le-Repons, Festigny, Mesnil-le-Hutier et

Leuvrigny participent au rallye. Et les vigneronsaussi, qui mettent la main à la pâte : installationdes ballots de paille de sécurité, bénévoles pourl'organisation... 16.000 spectateurs sont attendussur ce rallye. Ils - pas tous ! - pourront mêmeprofiter des pilotes pendant des séances de dédi-caces. Organisées pour la première fois l'andernier, leur succès a été tel que les organisa-teurs les ont de nouveau programmées.Le rallye d'Epernay - Vins de Champagne esttrès prisé des pilotes. Au fil des spéciales, iloffre presque toutes les surfaces que l'on peutrencontrer : bitume, terre, poussière... Et un jugede paix, la spéciale de Festigny, longue de 21,5km, placée enfin de rallye. On aura eu beau biense comporter jusque là, c'est ici que tout sedécidera. Très prisé des pilotes, disait-on... L'étédernier, Kimi Raikkonen et Sébastien Ogier sesont entraînés sur les routes du rallye d'Epernay.Et en 1999, un certain Sébastien Loeb, pour lapremière fois associé à un certain Daniel Elena,finissait troisième (seulement !) du « Vins deChampagne ». C'est dire si c'est un rallye dequalité.

Tony VerbicaroInfos sur www.asac-champagne.fr

Rallye Epernay - Vins de Champagne

Le rallye idéal

Session d'entraînement à Festigny, au lieu-dit Neuville, il y a deux semaines.

EPERNAY

Cette année encore et ce, depuis le 11 juil-let 2005, la Communauté de Communesd'Epernay Pays de Champagne propose àtous d'aller faire un p'tit tour à vélo. Dansle cadre d'une politique en faveur dutourisme de pleine-nature et des circulationsdouces, il est possible de louer vélos toutchemin (VTC) ou vélos tout terrain (VTT) àl'Espace Aquatique Bulléo.�Ce service de location existant depuis main-tenant six ans ne cesse de se perfectionner, pourque chacun puisse profiter au mieux du paysagechampenois. Destinée aux cyclistes seuls commeaux familles, la location de vélos est un moyenéconomique et écologique de découvrir lepaysage qui se cache derrière la si prestigieuse vi-trine du champagne. Les promeneurs et touristesont donc à leur disposition un parc de 28 vélosadultes, dont 10 VTT arrivés cette année, toustellement suréquipés qu'ils concurrencent sansaucun problème n'importe quelle voiture !

Sacoche porte-carte, antivol, porte-bagage, garde-boue, pneus anti-crevaison, bombe anti-crevaisonet casque en option, avec tout ça, comment ne pasêtre tenté par une ballade en deux roues ? Porte-bébés et VTT enfants sont également proposés àla location et depuis 2009, la CCEPC a agrandison parc avec un baby-van, pouvant accueillirjusqu'à deux enfants en bas âge, ainsi qu'avec unsuiveur et un tandem, histoire de ne pas laisser lesbambins en reste. Pour ce qui est de la nouveautéen 2011, on peut non seulement noter l'arrivée desVTT qui permettront à certains de s'aventurer horsdes sentiers battus, mais également le renouvelle-ment de 7 VTC, gage de sécurité et de qualité.D'accord, louer des vélos, c'est bien beau, mais onva où une fois qu'on les a ? Eh bien on va par-courir les itinéraires vélos élaborés par la CCEPC,l'ASPTT et l'Union Cyclotouriste EpernayChampagne. Six circuits ayant chacun un kilomé-trage et un niveau de difficulté différent sont ainsiproposés, soit l'équivalent d'une cinquantaine dekilomètres au coeur des paysages de champagne.

A partir d'avril et jusqu'en octobre, les adeptes dudeux-roues pourront donc louer le ou les vélossouhaités, pour une période allant d'une demi-journée à une semaine, et rouler le longs descoteaux. Alors avis aux cyclotouristes, Bulléoloue des vélos !

On pédale aussi dans l'eau ! Le deuxième semestre 2011 sera décidément sousle signe de la nouveauté à Bulléo. En effet, à par-tir du 4 avril, les amoureux des sports aquatiquespourront pratiquer l'Aqua-biking, discipline trèsen vogue depuis quelques temps. Hormis un nomplutôt barbare, l'activité, elle, est très simple : fairedu vélo dans l'eau, pour avoir un corps de rêve etune endurance à toute épreuve. Au-delà de la per-fection que l'Aqua-biking nous promet d'atteindre,les bienfaits sont les mêmes que lors d'une séance

de pédalage classique, les douleurs articulaires etdorsales en moins, on dit merci à l'eau. Une façonamusante et conviviale donc, de se dépenserautant physiquement que pécuniairement. Caroui, la perfection a un prix ! Comptez 144€ la ses-sion de 12 séances pour les résidents CCEPC et166€ pour les non-résidents.

Claire Lagrange

Itinéraires et vélofiches disponibles à 0.50€ dansles principaux relais d'information (Offices deTourisme d'Epernay et d'Hautvillers ; Bulléo,camping, Communes ou Communauté deCommunes) ou sur www.ccepc.fr. Location àl'Espace Aquatique Bulléo, Parc Roger Menu -Epernay, www.ccepc.fr, 03 26 53 35 60.

Bulléo

Et maintenant mon vélo !

Les coteaux à vélo, on dépasse...

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Afin d'améliorer « l'équilibre vieprofessionnelle et vie privée » de ses200 salariés de Reims, tout en contribuantà la diminution des émissions de CO2,EDF leur propose un véritable plande déplacement entreprise (PDE).Une première en Champagne-Ardenne.

�Rationaliser et optimiser les déplacementsde ses salariés en les incitant à utiliser desmoyens de transport plus respectueux del'environnement, telle est la mission que s'estfixée EDF à Reims à travers son PDE. Pource faire, l'entreprise a d'abord réalisé uneenquête afin de connaître leurs habitudes detransport. L'objectif était alors de compren-dre pourquoi par exemple 66% desemployés privilégiaient la voiture et quellesmesures pouvaient les inciter à utiliser à unautre moyen de transport. De ce travail

préalable est né un plan comprenant desactions concrètes autour de l'utilisation destransports en commun, des transports doux,du co-voiturage ou encore de la restaurationméridienne.

100€ pour un véloPour impliquer ses salariés, EDF a organiséla semaine dernière sa propre semaine dutransport. Au sein de ses locaux, situés der-rière la gare Reims centre, les entreprises etsociétés partenaires du projet ont ainsiexposé toutes les opportunités qui s'offraientà eux. La SNCF est venue présenter seslignes et ses horaires TER. Mais, mieuxencore, les collaborateurs d'EDF vont pou-voir essayer gratuitement et pendant unesemaine la solution ferroviaire. Dans lecadre d'un partenariat avec Transdev, EDFs'est doté de « pass pro » afin de permettre à

ses salariés d'utiliser le tram et le bus pourleurs déplacements professionnels. Ceux quipréfèrent le vélo disposent quand à eux d'unparc de 10 vélos assortis de casques et degilets. Par ailleurs, EDF accorde une aide de100€ à ses salariés qui souhaitent acheterleur propre bicyclette pour effectuer leur tra-jet domicile-travail. Réaliste, l'entreprise saitque la voiture ne va disparaître du jour aulendemain. Mobigreen, filiale de la Poste,est donc venue proposer des formations àl'éco-conduite à l'aide de son simulateur le« Baracuda ». Et afin d'inciter au co-voiturage, EDF prend à sa charge 60 placesdans le parking EFFIA situé juste derrière lagare. D'ailleurs, un site de co-voiturage estdisponible sur l'intranet de l'entreprise.Enfin, pour compléter ces partenariats, EDFa signé avec MG2 (Groupama et MSA) unaccord permettant l'accès à ses salariés aurestaurant d'entreprise de cette dernière situéà proximité.Présent lors de la présentation de ce disposi-tif, Alain Lescouet, 1er vice-président deReims Métropole chargé des transportspublics et du tramway, a vivement saluécette initiative espérant « que celle-ci allaitsusciter des vocations », tout en regrettant« que Reims Métropole n'ait pas été la pre-mière à montrer l'exemple ».

Julien Debant

Transport - Développement durable

EDF montre l'exemple

Un parc de 10 vélos est à la disposition des salariés.

� Le TER est moins cher que la voiture !Alors que le prix de l'essence à la pompe atteint des sommets et que la terrene cesse de se réchauffer, le train devrait apparaître comme une solutionalternative évidente à la voiture pour les trajets domicile-travail.Malheureusement, les idées reçues concernant le transport ferroviaire nemanquent pas : retards fréquents, wagons sales, billets trop chers, etc.Toutes sont évidemment fausses ou largement exagérées. Car si toutes lescommunes ne sont évidemment pas desservies, la Champagne-Ardenne atout de même la chance de disposer d'un réseau TER performant. Alorscertes la ponctualité n'est pas encore parfaite mais, les retards sont de plusen plus rares. Ces dernières années, la flotte a été totalement renouvelée sibien que les wagons et les locomotives d'antan, polluantes et poussiéreuses,ont été remplacés par des rames modernes et lumineuses. Quand au prixdes billets TER, ils sont à des années lumières de ceux du TGV. Certes, unsimple aller-retour en train coûte plus cher que son équivalent en voiture,mais avec les abonnements, les prix dégringolent. Exemple avec la liaisonReims-Épernay, riche d'une quinzaine d'aller-retour quotidiens. Avec unevoiture roulant au gazole, il en coûte un peu plus de 5€ par jour rien qu'encarburant. Rapportée sur un mois, à raison de 5 jours travaillés parsemaine, la facture se monte à 100€. En train, l'abonnement mensuelest au prix de 61€. Surtout, depuis le 1er janvier 2009, les employeursont l'obligation de prendre à leur charge la moitié des frais d'abonnementaux transports collectifs de leurs salariés. Au final, le coût mensuel pour levoyageur en train est donc de 30,50€ par mois contre le triple pourl'usager de la route.

HUMEUR

� Les collectivités marnaises et les transportsen commun s'engagentLa Région Champagne-Ardenne,les communautés d'agglomérationsde Reims et de Châlons-en-Champagne, la communauté decommunes d'Epernay et leursexploitants respectifs de transporten commun (SNCF, STDM, Mars,Sitac, Mouvéo) signent cessemaines-ci une convention departenariat pour mettre en placeune offre d'essai gratuite des abon-nements de travail sur les réseaux.L'objectif est de promouvoir l'usagedes transports collectifs afin d'ac-compagner les entreprises et lesadministrations dans leur démarchesen faveur de la mise en place deplans de déplacements entreprises(PDE) ou administrations (PDA).Les salariés domiciliés et travaillantdans la région pourront ainsiacquérir, à titre d'essai, un abon-nement gratuit d'une semaine auxdifférents moyens de transportsproposés (TER, bus urbain,tramway à Reims...) pour couvrirleur trajet domicile / travail.Les signataires de cette conventionfourniront également des docu-ments d'information au public pourpromouvoir cette initiative.

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N°120 du 25 au 31 mars 2011

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Vendredi dernier, Jacky Vauthier,le président fondateur de JVS, sociétééditrice de logiciels informatiques dédiésaux mairies, numéro deux sur le marchéen France, a reçu la Légion d'Honneur,Ordre dans lequel il est entré au grade deChevalier, par nomination d'Hervé Novelli,alors Secrétaire d'Etat chargé des PME,le 14 juillet dernier.�« Tout le monde joue la surprise, dit-on, mais jene m'y attendais pas vraiment. Ma fille, mondirecteur général, Nebojsa Jankovic, et quelques

amis proches, dont Pascal Prot (ChampagneCéréales) et Laurent Rouault (patron de presse,fondateur de feu-Marne Hebdo), ont initié cettehistoire. » JackyVauthier est entré dans l'Ordre dela Légion d'Honneur dans la promotion du 14 juil-let 2010. Et vendredi dernier, la petite fête s'estdéroulée à Châlons, dans les murs de la CCIT.« C'était sympa, pas franchement cérémonial.Comme aurait dit Brialy, tousmes amis étaient là ».Comme un pot de départ à la retraite ? Non, parceque pour Jacky Vauthier, c'est juste impossible,même s'il a « lâché l'opérationnel il y a un an, jesuis toujours là. Je suis incapable de m'arrêter.

Quand on aime ce qu'on fait... » N'empêche qu'ila préparé sa succession, moyennant deux LBO(leverage buy-out, financement par acquisitiond'emprunt) en 2003 et 2010, qui ont transféré 51%de capital de JVS aux cadres de l'entreprise. Sonprochain-déjà dirigeant est donc le directeurgénéral, Nebojsa Jankovic. « Il est avec moidepuis la première année, il sortait de l'IUT...Vous vous rendez-compte, il n'a connu qu'uneboîte ! ».

Dans les traces de Steve Jobs et Bill GatesJacky Vauthier et sa société, JVS (Jacky VauthierServices), c'est indissociable. En 1983, avec 22associés qui « pensaient qu'on allait vendre desmicro-ordinateurs », il crée une entreprise de con-ception et de vente de logiciels. Les banquiers n'ycomprennent rien (on est en 1983 !), la premièreannée est « calamiteuse », et après un nouveaucasting, une augmentation de capital, le recrute-ment de bons collaborateurs et un banquier pluscompréhensif, « si, si, ça existe ! », JVS prend sonenvol. En 2001, JVS acquiert l'un de ses concur-rents et devient numéro deux du marché enFrance, avec un chiffre d'affaires de 25millions defrancs.Aujourd'hui, c'est le même chiffre, mais eneuros. En tout, 350 employés - 140 actuellement -sont passés par JVS, qui s'est toujours développéà Châlons, parce que Jacky Vauthier est un entre-preneur citoyen :mandats à la CCI, auTribunal deCommerce, investissement dans des activités

diversifiées (presse, sculpture...). Plus de 12.000mairies de France utilisent au quotidien les logi-ciels JVS.Et pourtant, ça n'était pas franchement écrit audépart. Ce fils qui refuse surtout de faire ceque son père veut, les études, bof, il préfère lerock'n'roll, et se retrouve au service militaireparmi des futurs profs, qui lui permettent, le soirvenu, de rattraper sa culture générale. En mai1968, « par hasard et par opportunité », JackyVauthier monte sa première boîte, dans les ambu-lances. Il découvre, « toujours un peu parhasard », les ordinateurs. Le nez creux, il se formeà Paris dans des boîtes d'intérim. « A l'époque,l'intérim, c'était formidable. On était bien payé eton pouvait se former sur le tas. » En 1977, il estembauché au service informatique de la Ville deReims, alors géré par une société d'économiemixte. Sept ans dont quatre passés à patienter dansun conflit stratégique avec sa direction, il démis-sionne et décide qu'il est temps de « tenter l'aven-ture ». La suite est connue. Et Jacky Vauthierporte un regard toujours fasciné et aussi interro-gatif sur les tendances, dans l'informatique en par-ticulier. « En vacances récemment, sans connex-ion à internet, la tablette tactile ou le smartphone,ils ne servent plus à rien. Ça fait partie des prob-lèmes à résoudre. L'avenir est à inventer, et c'estaux jeunes de le faire. »

Tony Verbicaro

Légion d'Honneur

Jacky Vauthier épinglé

Une émotion non feinte.

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Basket Pro B : CCRB - Lille

Nikola Antic : « Nous manquons de maturité »

�Jetez vous à l'eau !Le Reims natation organise les 12heures de natation le samedi 26mars de 8h à 20h. Le but de cettemanifestation est d'offrir à toutes età tous, la possibilité de venir nagerseul, en famille, entre amis, avecvotre association, votre entreprise.Différents challenges sont à relevercomme le ou la plus jeune nageur(se) le ou la nageur (se) plus âgée,la plus grande distance (hommefemme), le challenge famille à l'addition des distances parcourues par chacun (3 personnes mi-nimum), le challenge groupe, groupe scolaire, et le challenge entreprise à l'addition des distancesparcourues par chacun (10 personnes minimum). Cette année, le Reims Natation propose à tousles adeptes de la nage avec palmes de venir tenter leur plus grande distance personnelle etpourquoi pas de remporter le trophée de la plus grande distance homme avec palmes ou femmeavec palmes. L'esprit des 12 heures de natation est un événement sportif, convivial et ouvert àtous. L'objectif sportif de cette journée est de dépasser les 1000 participants. Lors de la dernièreédition 885 nageurs avaient parcouru 1 800 km. L'entrée de la piscine est gratuite !

Plus d'infos : 03.26.88.53.33 ou [email protected] ou http//rn89.free.fr

�Gymnastique : demi-finale du championnat de France à Epernay

Samedi et dimanche, le Réveil d'Epernay, société de gymnastique, organise le cham-pionnat individuel zone Est, qualificatif pour les championnats de France. La com-pétition se tiendra dans le hall des sports Pierre-Gaspard. Environ 700 gymnastes,issus des clubs de Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine et Alsace par-ticiperont à cette demi-finale nationale.

Rendez-vous samedi (9h - 21h) et dimanche (9h - 18h).

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Actuellement sur une mauvaise pente,le CCRB reçoit Lille avec l'obligationde gagner pour rester dans la courseaux play-offs. Avant cette rencontrecapitale, le coach Nikola Antic dresseun constat sans langue de bois.

�Restant sur trois défaites de rang, dont unedernière concédée à Aix-Maurienne (86-82), faceà une équipe affaiblie, le CCRB traverse une péri-ode particulièrement difficile. Le club marnais estdésormais 9ème, en compagnie de Bourg-en-Bresse et Boulogne, à un point de Boulazac quicompte un match joué en plus. Si l'heure n'est pasencore venue de tirer la sonnette d'alarme, laréception de Lille, ce vendredi 25mars à Châlons-en-Champagne, pourrait marquer un virageimportant. En effet, face à des Nordistes qui sebattent pour éviter tout risque de relégation(15èmes) et qui n'ont plus gagné à l'extérieurdepuis le 10 décembre dernier, et un succès àCharleville, le CCRB se doit impérativement deréagir. Dans le cas contraire, l'objectif du club, quiest une qualification aux play-offs, s'éloignerait unpeu plus.

L'hebdo du vendredi : Comment expliquez-vous cette défaite à Aix-Maurienne ?Nikola Antic : Tout d'abord, cette défaite m'a faitbeaucoup de peine car nous n'avons pas su pro-fiter de leurs difficultés. Nous aurions dû gagnercette rencontre mais, nous avons réalisé un débutde partie catastrophique (30-9 après 10 mi-nutes !). Plus que d'expérience, nousmanquons dematurité. Nous ne savons pas retenir les enseigne-ments de nos matches précédents. Nous n'avonspas eu la lucidité nécessaire pour pousser notreadversaire à la faute.

H.D.V. : Les erreurs constatées sont-elles lesmêmes que lors des deux défaites précédentes ?N.A. : Bien sûr, les erreurs se répètent. Faceà Nanterre, nous ne gagnons pas les duels.Nous ne sommes pas assez agressifs sur le terrain.Nous ne provoquons pas assez de fautes. Il fautaussi savoir jouer avec les arbitres. Ça s'apprend.

H.D.V. : Le CCRB ne manque-t-il pas d'unvéritable leader ?N.A. : J'ai construit l'équipe pour qu'un leadersorte naturellement.Aujourd'hui, force est de con-

stater que nous ne l'avons toujours pas trouvé.Pour être le leader d'une équipe, il faut gagner lerespect de ses coéquipiers en étant bon sur le ter-rainmais il faut aussi avoir le charisme nécessaire.L'un ne fonctionne pas sans l'autre. Par sa régula-rité et ses performances, Chris Daniels pourraitêtre ce leader. Il l'a même été parfois mais ce n'estpas un grand bavard.

H.D.V. : Vous êtes dans une spirale négative.Comment pouvez-vous vous en sortir ?N.A. : Toutes les équipes alternent les bonnes etles mauvaises séries. Leurs durées dépendent duniveau des équipes. Nous, en tant que nouvelleéquipe, nous n'avons pas de référence. Je penseque ça va dépendre des joueurs, de leur capacité àhausser leur niveau de jeu. Il y a quelquessemaines, collectivement, nous avons touchépeut-être notre plus haut niveau. Aujourd'hui, ilme semble que le problème soit d'abord individu-el. Chaque joueur doit progresser, surtout men-talement. Maintenant, il est certain que nousavons aussi lâché en défense. Nous n'avons pas ledroit d'encaisser autant de points. Nous nesommes pas une équipe d'attaque. Notre force,

c'est la défense et nous devons absolument retrou-ver cette qualité. C'est notre priorité.

H.D.V. :A8 journées de la fin du championnat,l'objectif play-offs est-il toujours d'actualité ?N.A. :Nous vivons un passage difficile mais noussommes toujours dans la course. Nous avons con-science d'avoir loupé plusieurs occasions de resterdans le haut du classement. Nous avons gaspillédes matches. Dans un certain sens, je crois quenous avons montré nos limites. Aujourd'hui, nousn'avons plus de certitudes. Mais mon boulot, c'estde remettre les joueurs dans une dynamique posi-tive et je dois les aider à retrouver une plus grandeconfiance en eux.

H.D.V. : Face à Lille, un autre résultat que lavictoire serait une énorme déception ?N.A. : Sincèrement oui. Face à Lille, la victoireest obligatoire. Je ne veux pas sous-estimer cetadversaire mais ce n'est pas Rouen ou Nanterre(deux équipes qui sont venues s'imposer dans laMarne). Les Lillois connaissent actuellement desdifficultés mais je ne veux pas trop m'occuper deleurs problèmes. Nous ne devons pas compter surles défauts de l'équipe que nous allons jouer. Nousdevons en priorité trouver des solutions à nosproblèmes et nous concentrer sur nos qualités etsur notre jeu.

Propos recueillis par Julien Debant

CCRB - Lille, vendredi 25 mars à 20hau palais des Sports Pierre de Coubertinà Châlons-en-Champagne.

Nikola Antic estime que son équipe doit en priorité retrouver ses qualités défensives.

�Bestron revient, Daniels incertain Blessé depuis plusieurs semaines, JulienBestron fera son grand retour face à Lille. Lejoueur qui a repris l'entraînement collectif s'esttesté cette semaine lors d'un match amicalface à Recy. Déclarer apte à jouer, l'intérieurmanquera naturellement de rythme. Mais siJulien Bestron quitte l'infirmerie, Chris Daniels,qui s'est tordu la cheville, pourrait bien le rem-placer. La participation de l'américain aumatch de Lille demeure donc incertaine.

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�Rugby (2DF)Epernay met son calendrier à jour dimancheLe Rugby Epernay Champagne reçoit Courbevoiedimanche à Paul-Chandon. Un dernier match en retard(1ère journée, phase retour) qui permettra auxSparnaciens de compter autant de matches joués que les autres clubs de la poule 2 de 2e division fédérale. Et la bonne idée serait d'enchaîner un second succès desuite à la maison, puisque dimanche, le XV sparnacien estvenu à bout d'un adversaire coriace, Le Creusot (23-19). Avec trois essais de chaque côté, un seul transformé côté sparnacien contre deux auxBourguignons, ce sont deux pénalités passées parMichaël Gibbs qui ont permis au Rec de faire la différence. Pas de changement au classement.

Depuis son succès contre Vannes (3-1)à Delaune, le Stade de Reims aenchaîné les matches sans faire leplein : match nul à Nantes (1-1), élimi-nation en Coupe de France contreNice, matches nuls à la maison contreMetz (1-1) et Châteauroux (2-2),défaite lourde à Ajaccio (3-0).Beaucoup de points de perdus, surtoutà Delaune, qui laissent des regrets vuela qualité de jeu proposée jusqu'à...Nice.�Au retour d'Ajaccio, samedi matin, tout lemonde, joueurs, staff technique et dirigeants,s'est enfermé dans les Thiolettes pour uneséance de thérapie de groupe qui a remplacél'habituel décrassage. Bien sûr, ce qu'ils sesont dit restera dans le secret du vestiaire,mais « Tout le monde a pris la parole,

explique Hubert Fournier, évidemment, cer-tains plus que d'autres, c'est normal, mais ilétait important que chacun s'exprime ».L'explication du lourd 3-0 subi à Ajaccio estsimple : « L'état d'esprit n'était pas le bon,poursuit le technicien, on n'a pas joué enéquipe, et contre une bonne équipe commeAjaccio, ça ne pardonne pas. Au cours desderniers matches, on ne joue pas en équipe,on commet des erreurs individuelles, ondéfend mal sur les coups de pied arrêtés et ona des problèmes d'alignement. Tout ça, c'estla base, et à Ajaccio, elle n'y était pas. »Témoin le deuxième but corse vendredi soir :Yohann Poulard, très bon arrière droit maispas franchement réputé pour ses dribbles,élimine la moitié de l'équipe rémoise avantde trouver Richard Socrier. L'après Nice(élimination en Coupe de France) justifie-t-il quelque chose ? « Peut-être, oui, parce que

tant qu'on est qualifié, il y a toujours lacarotte du prochain match. Quand on estéliminé, quelque chose s'arrête. Je persiste àdire que la Coupe, c'est positif, ça crée uneémulation. Regardez Angers, qui jouera unedemi-finale, en championnat, ce club va bien.Mais je reviens au match contre Nice. On aproposé du jeu ce soir-là, bien sûr, on s'estbattu, mais on prend trois buts aussi. On voy-ait déjà des difficultés. » Que l'on a vu encorecontre Metz et Châteauroux, et à Ajaccio.

Concerner tout le mondeL'après Coupe de France a joué, c'est évident,contribuant à prouver, s'il en était besoin, quel'équilibre d'une équipe de haut niveau esttrès fragile. Surtout quand, et HubertFournier le reconnaît, « il y a quelquestiraillements dans le groupe, quelques pro-blèmes d'ego, comme dans tout groupesportif. On porte le message là-dessusnotamment, on explique qu'on ne peut réussirque collectivement, et que si on réussit col-lectivement, les retombées seront positivessur tous, individuellement aussi. Certains,peut-être, ne mettent pas leur ego dans leurpoche au pro-fit de l'intérêt collectif. Si lamajorité s'inscrit dans le projet collectif, ons'en sortira. » De là à imaginer resserrer legroupe pour les dix derniers matches, où ilfaudra acquérir douze points, soit l'équivalentde quatre victoires, pour assurer le maintien ?Hubert Fournier réfute, à raison : « Il fautconserver et concerner tout le monde dansl'état d'esprit. Il reste deux mois de compéti-tion, et on ne sait pas ce qui peut encore sepasser, des blessures, des suspensions... »Quatre matches à gagner, donc. Et quand onvoit la liste des adversaires restant à jouer, onregrette encore plus les quatre points perdusà Delaune contre Metz et Châteauroux... Adomicile, il y aura des équipes concernéespar la montée, comme Tours (5e) et Evian(4e), des outsiders pas encore lâchés,Boulogne (7e), Dijon (6e) et Sedan (8e). Al'extérieur, il faudra aller à Grenoble, lanternerouge de longue date mais qui se rap-procherait à quatre points du Stade de Reimsen cas de succès, Angers, Nîmes, concurrentdirect, Clermont et Laval.

T.V

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Foot L2 - Stade de Reims

Un mois sans gagner... Et maintenant ?

L'entraîneur du Stade de Reims ne s'enflammait pas quand tout allait bien, en janvier et février. Bienlui en a pris...

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EN BREF�Le Havre - Reims samediPour combler la trêve internationale,le Stade de Reims a accepté de dispu-ter un match amical contre Le Havre,samedi (15 heures). Une rencontrepas seulement pour jouer au foot,mais aussi pour venir en soutien auclub normand de Caudelec-lès-Elbeuf.Les bénéfices de la billetterie serontreversés au club en question, en proieà des difficultés financières. La ren-contre est organisée par la ville deCaudelec-lès-Elbeuf en partenariatavec l'association Normandie Foot. EtRaymond Kopa sera égalementprésent pour l'occasion.Au Stade de Reims, mardi matinencore, on s'interrogeait sur la tenuede la rencontre. Entre blessés, joueursen sélections, match important des 19ans (les meilleurs de la catégoriejouent habituellement en CFA2 ; ilsseront samedi avec les 19 ans àEpinal pour un match décisif en vuedu maintien), rencontre de CFA2,l'équipe première est très limitée eneffectif.

�Krychowiak et Fortes ensélectionsGrzegorz Krychowiak et Odair Fortesont rejoint cette semaine leur sélectioninternationale. Les espoirs polonaispour le premier, qui participent à untournoi international et le Cap Vertpour le second, qui reçoit dimanche leLiberia en éliminatoires de la Couped'Afrique des Nations 2012.

�Johann Ramaré sur lebillardLe milieu de terrain du Stade de ReimsJohann Ramaré a longtemps pensépouvoir l'éviter, mais cette fois, il abien fallu se rendre à l'évidence.L'hernie discale qui le tient éloigné desterrains depuis trop longtemps val'obliger à être opéré la semaineprochaine. Il devrait être de nouveauopérationnel cet été, pour préparer lasaison prochaine. Blessé dès ladernière intersaison, le milieu arrivéde Boulogne-sur-Mer n'a pu disputerque onze matches en Ligue 2 cette sai-son.

�La Voix est Libre (France3) spéciale Stade deReimsSamedi à 11h30, France 3Champagne-Ardenne propose dansLa Voix est libre, en plateau, une émis-sion consacrée au Stade de Reims, àl'occasion de son 80e anniversaire.Grégoire Schott interrogera Jean-Pierre Caillot, le président du club,Alexandre Barbier, défenseur central,et Patrice Buisset, ancien joueur etprésident de l'association des anciensdu Stade de Reims.

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Pour sa nouvelle exposition,l'association Peintres enChampagne donne libre court àl'imagination de Pierre Loeb,maître dans l'art de mêler subtile-ment l'esthétique au perfection-nisme. Et immortalisant, dansla plupart de ses toiles, un petitmorceau de sa vie, de sesvoyages et de ses découvertes...

�Voilà déjà 30 ans que l'associationPeintres en Champagne oeuvre pourdémocratiser l'art contemporain et le dif-fuser au grand public. Exposant, ainsi, lesunivers de plusieurs centaines d'artistes, del'abstrait à l'expressionisme, de la sculp-ture à la photographie, et de la Champagneaux quatre coins de France. Cette année,pour marquer le début d'une cuvée cul-turelle prestigieuse, l'association a invité lepeintre Pierre Loeb, séduite par l'équilibreet le rythme qu'il s'attache à intégrer à sonfabuleux travail. Il faut avouer que sescompositions interrogent, et qu'elles enappellent à la sensibilité et à l'imaginationde chacun. « Il est d'origine espagnole cemonsieur, non ? », se demande un visiteuravant de remarquer : « Ah, il y a aussi del'oriental par là bas ! »Pour la petite histoire, Pierre Loeb est né àNancy et a étudié les arts appliqués àMetz. Et si ses tableaux font voyager, c'estparce qu'ils s'inspirent du modèle vivant etdes explorations de l'artiste lui-même. Unpeu plus loin émergeront d'autres « Oh...

ça me fait penser à Picasso ! » et « Mais...ce sont des fruits ces choses, là ? »... Dequoi faire sourire ce peintre qui, dans lalignée de Cézanne et de l'abstrait, sedéfinit comme figuratif post-cubiste. « Ilfaut que chaque élément du tableau sedépouille de son poids de réalité. Qu'il sedéforme et s'adapte aux autres com-posants qu'il côtoie », explique-t-il.

Retranscrire des souvenirs, des émotions,une ambiance...

« Mes toiles sont quasiment toutes anec-dotiques !, affirme Pierre Loeb. Celle-ci,intitulée « Orchestre Oriental », je l'aiimaginée pendant le concert d'un groupeturc. Ce « Bar des Marins » est un clind'oeil à mon épouse (bretonne d'origine),et le résultat de nombreux croquis réaliséssur place. » La musique classique, l'Italie,le jazz et l'Espagne sont aussi des thèmeschers au peintre, d'où naîtront les remar-quables représentations du « Chantier des

Gondoles », des « Guitarras Flamencas »,ou encore du défunt torero « Manolete ».Avec un objectif : celui de « trouver l'ex-pression la plus juste, la plus honnête, etla plus personnelle possible».D'innombrables chefs d'oeuvres, à décou-vrir, résolument !

Exposition de Pierre Loeb - Jusqu'au 3 avril- Galerie Clémangis (rue Nicolas Durand).

Pierre Loeb, en constante réflexion sur sa démarche artistique.

En Bref�Shukar Carrousel à Muizon La création du 19e festival des Musiques d'Ici et d'Ailleurs, à Châlons-en-Champagne, l'étédernier, revient sur scène à Muizon les 1er, 2 et 3 avril, à la Tuilerie (Cheval Art Action).Christophe Lartilleux, musicien-compositeur, et Bernard Quentat, maître en art équestre,entourés de chanteurs (Barcella, Gavroche), d'acrobates de musiciens et de danseurs,célèbrent le temps des bals chantants et l'essence du cirque ancestral.1er et 2 avril à 20h30. 3 avril à 16 heures. Entrée 10€(tarif réduit 8€) sur réseau Ticketnet(Auchan, Cora, Cultura, E. Leclerc, Virgin Megastore, www.ticketnet.fr et 0 892 390 100 -0,34€TTC/min). Renseignements auprès de l'association Musiques sur la Ville : 03 26 68 47 27.

�Ce week-end, c'est Vocal de PrintempsVocal de Printemps, le week-end dechansons de l'Orange Bleue de Vitry-le-François, organisé en collaborationavec la Salamandre, scène conven-tionnée, se déroule samedi etdimanche à l'Orange Bleue.Samedi à 20h30, la Ruda (chansonrock) et Ëko (chanson roots) sont pro-grammés. Dimanche, à 16h30, placeà Barcella (chanson) le Rémois.Tarifs : samedi 16€ /13€ (réduit)/10€ (abonné) - dimanche 7€ /4€(enfant) /2€ (RSA-CMU).

�Des photos, un ordi... une expo !Les oeuvres de Françoise Hindréintriguent, tant elles jouent avec lesformes, les lignes, le réel et l'abstrait.Aussi surprenant que cela puisseparaître, tout part d'une simple photo.Celle d'un bouquet de fleurs que l'onaura offert à l'artiste ou d'un paysagecoréen capturé au fil de ses périples. Ettout est prétexte à être repensé, défor-mé, assemblé, recomposé... par ordi-nateur. « Je veille, depuis mon objectif,à saisir une texture, un reflet ou unelueur, des contrastes qui pourront êtretravaillés ensuite. Puis, au feeling, jejoue avec les matières, j'enlève le fondde certaines images pour les rendreplus profondes, et j'y intègre parfoisd'autres formes », explique l'ancienneprof d'arts plastiques.Ses 80 tableaux nous plongent tantôtdans un tourbillon végétal ou d'é-tranges antres colorés, tantôt dans unvoyage africain surréaliste. Le principemême de la métamorphosenumérique, où seules comptent, au final, l'imagination et la sensibilité de chacun. Sensas' !Exposition « Magie et Rêve » - Jusqu'au 2 avril à l'Office de tourisme, 3, quai des Arts àChâlons.

Françoise Hindré expose à l'Office de tourisme deChâlons jusqu'au 2 avril.

Barcella sur la scène de l'Orange Bleue dimanche.

Expo - Peinture

Pierre Loeb ou quand le vécu inspire joliment l'art...

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Autour d'un arbre,trois personnages farfelus vêtusde tabliers - à pois - embarquentleur public dans un voyage musicalau pays des potagers. Un spectacleparsemé de poésie, d'humour etd'expérimentations instrumentaleshallucinantes...

�C'est promis, ils ne prennent pas de champis !Pourtant, ces jardiniers de la musique ont del'imagination à revendre, et sèment avec brio lefruit de leur rencontre. Une de ces rencontres «par hasard », à l'époque où Pascal Ayerbesouhaitait déjà créer le programme musical «Les gribouilleurs sonores ». Expérimentés maissurtout très emballés par le spectacle vivant et lemonde merveilleux de la musique par l'objet,Arnaud Sacase et Jean-Baptiste Tandé répon-dent donc à l'annonce Internet loufoque de l'au-todidacte cité plus haut, et découvrent avec joieson univers décalé. Nombre de concerts plustard, les artistes arborent, sur les planches duSalmanazar, une création faite de rimes, derebondissements et de bizarreries phoniques.Mais pourquoi le p'tit pois ? «C'est pour le petitpois qu'on a dans la tête ! » s'amuse Pascal.« Chaque personnage est atypique. Arnaud estle plus calme. Il observe de loin les bêtises quel'on fait. Jean-Baptiste, lui, est le plus énergiqueet ça s'entend à son accordéon ! »

Tout un verger... à voir et à écouter !Sur scène, donc, un arbre. Et de cet arbre...une ribambelle d'objets et de jouets, quifleurissent et produisent tour à tour de drôlesde sons, de l'espiègle « piou piou » à la sur-prenante « grenouille-cochon » (si, si, çaexiste, on nous a fait écouter !). Et ça se cul-tive comment, une ingéniosité pareille ?« Mon atelier est truffé de vieux jouets et dechoses à bruits que je collectionne au fil des

vide-greniers : un toy-piano, une boîte à« meuh », un carillon à roulette, un râpe-tomate, etc. Et constamment, on cherche à lesfaire vivre. Comment les détourner de leurfonction première en y déposant un peu depoésie. » Ajoutez à cela de vrais instrumentstels que le glockenspiel, le ukulélé ou encoreun banjo, puis admirez le résultat : un joyeuxconcert où chaque musique prend la formed'une scénette, où l'on vous entraîne dans la

chanson du petit pois, et où petits et grandss'épanouissent. On se régale, et on en rede-mande !

Trio pour un p'tit poisLundi 28 mars à 14h30, mardi 29 mars à 10het 14h30 et mercredi 30 mars à 15h (séancefamiliale) au Théâtre Gabrielle-Dorziat.

Nombre de jeunes musiciens,avant d'embrasser une carrièreinternationale, sont passés parle Concours de Cordes d'Epernay.Dédiée aux altos et violoncelles,la 28e édition réaffirme toutel'exigence et le sérieux de cettecompétition, véritable tremplinpour l'avenir des prodigesqu'elle révèle depuis 1983.�Après une première vague d'auditions hier,le jury évaluera encore aujourd'hui les partici-pants venus faire leurs preuves au Salmanazar.De 12 à 24 ans, pas moins de 45 jeunes talentsissus des conservatoires de la France entièrejouent la carte de ce concours pour impulserleur avenir professionnel. En dix minuteschrono et sans partition, les candidats devrontconvaincre à travers un morceau imposé deBach, ainsi qu'une oeuvre de Haydn,Schubert, Boccherini ou encore Brahms, deleur choix. Avec à la clé, deux prix danschaque discipline décernés par la Ville, leLions Club d'Epernay et la Région, maissurtout une solide référence dans leur par-cours, qui leur ouvrira les portes de certainesprogrammations. Antoine Petit, président del'association organisatrice, explique que «ces instrumentistes sont évalués sur la diffi-

culté de l'épreuve choisie, leurs compétencestechniques et leur sensibilité artistique. Ilsviennent parfois de Brest ou de Toulouse etsont accueillis dans des conditions idéales(hébergement, mise à disposition de logespour répéter, etc.) »

Le mélomane se souvient de PhilippeBernard, 1er prix de la catégorie violon àseulement 14 ans ! Le début d'une longuesérie d'autres victoires (Pays-Bas, Italie, Etats-Unis), mais aussi d'une carrière qui le porteraaux quatre scènes du globe, lui et son reconnu

quatuor Amedeo Modigliani. « Il s'agit d'unconcours de haut niveau. Il est déjà arrivé,faute de musiciens assez doués, que les prix nesoient pas attribués ! Notre objectif est dedéceler et de valoriser des virtuoses. Nous neleur rendrions pas service en leur offrant unedistinction qu'ils ne méritent pas encore. »

Vibrante soirée de clôture !Le concours s'achèvera sur une note con-certiste grâce à une soirée dédicacée aumélange des genres musicaux. Les lauréats duconcours auront l'honneur de se produire enpublic et en première partie du quatuorMichalakakos, des maestri dans l'univers duclassique et des musiques traditionnelles dumonde. Au programme : un duo pour alto etvioloncelle de Hindemith, l'éclectique « DeBach à Piazzola », et la pièce musicale «Gagophone », composée par MichelMichalakakos. De quoi toucher... la corde sen-sible !

Concours de Cordes d'Epernay,vendredi 25mars au ThéâtreGabrielle-Dorziat.À partir de 13h45 : auditions puis finales duconcours.17h30 : remise des prix.20h30 : soirée de clôture.Renseignements au 03 26 54 73 37Plus d'infos sur http://concoursdecordes.free.fr.

Trio pour un p'tit pois : ou quand les objets prennent vie... de concert.

Le premier prix alto en 2009.

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Spectacle - Salmanazar

Trio pour un p'tit pois : petit grain de folie, fructueux talent !

Concours de cordes d'Epernay

Virtuoses d'aujourd'hui, concertistes de demain

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Loisirs18 �

N°120 du 25 au 31 mars 2011

www. lhebdoduvendredi .com

e livre de l’Hebdo� Les heures souterraines - Delphine de ViganAu milieu de l'effervescence parisienne,Delphine de Vigan invente deux anonymes,sans rêves ni espoir.

Mathilde et Thibault ne se connaissentabsolument pas, n'ont rien à voir l'un avecl'autre, mais juste parce qu'une voyante aprédit que le 20 mai serait peut-être le jourde leur rencontre, ils se retrouvent confron-tés dans ce roman. Deux vies parallèlesmais opposées. C'est l'histoire de la lentedescente aux enfers de Mathilde, cadredepuis sept ans et pourtant détruite à petitfeu par un supérieur tyrannique, justeparce qu'elle a osé s'élever contre lui unefois, rien qu'une fois. C'est l'histoire d'unmédecin urgentiste auquel il manquequelques doigts et le courage de s'avouerqu'il n'est pas heureux en amour. Ensomme, des vies courantes, dont l'horreurest esquissée au fil des pages par un styleépuré, sec parfois : celui des pensées sansdétours. Très vite on s'attache à deux quoti-diens qui finissent par trouver des simili-tudes avec nos propres routines et l'espoirqu'un jour quelque chose vienne rompre cecycle incessant. De la fatigue existentielleau harcèlement moral, Delphine de Vigantouche des sujets souvent évités ou adoucispar les mots : ici ils apparaissent dans unevérité désarmante. Les heures souterraines, donc, où l'obscurité a la fâcheuse tendance àfaire oublier que la lumière a jadis existé.

Les heures souterraines - Delphine de Vigan aux Éditions J.C Lattès.

�Bélier du 21.03 au 20.04Vous aurez le chic pour vous rendre indispensable.Mais attention à ne pas trop en faire. Sinon, vousvous heurterez à des malentendus qui vous ferontperdre beaucoup de temps pour pas grand-chose.

�Taureau du 21.04 au 20.05Pourquoi êtes-vous tant avare en tendresse ?Essayez d'accorder un peu plus d'attention à votreconjoint (e) qui vous en réclame depuis un certaintemps. Espérons que le printemps vous rendra pluschaleureux (se)…

�Gémeaux du 21.05 au 21.06Votre êtes amoureux, mais vous manquez de spontanéité. Ouvrez-vous davantage. Laissez doncparler vos sentiments et les messages seront bien entendus.

�Cancer du 22.06 au 22.07La semaine devrait doper grandement votre vieprofessionnelle. Vos efforts ne seront pas vains,cependant il ne faut pas vous attendre à des victoires servies sur un plateau. Il faudra encorefaire quelques efforts.

�Lion du 23.07 au 22.08Ce qui vous semble long et fastidieux vous paraîtra finalement rapide et très efficace. Il estmaintenant temps de relever les enjeux. Vous aveztous les atouts en main.

�Vierge du 23.08 au 22.09Si vous avez un différend avec une personne voussaurez vous y prendre et trouver une solution.Soyez attentif(ve) au cours des événements car vous pourriez découvrir quelques nouveautésqui vous concernent plus directement que vous ne le pensez.

�Balance du 23.09 au 22.10La ligne entre travail et vie privée semble ténue. Il est conseillé de faire la part des choses, sinon vous pourriez être confronté(e)à une situation très délicate.

�Scorpion du 23.10 au 22.11La romance sera à l’ordre du jour de la semaine.Soyez ouvert(e) à votre environnement immédiat.Organisez-vous pour ne pas rater les opportunitésqui se présenteront.

�Sagittaire du 23.11 au 22.12Vous progresserez dans vos projets et une impulsion sera donnée à votre avenir. La providence vous sourit. Pour garder le cap, soyezactif(ve) dans votre sphère d’influence.

�Capricorne du 23.12 au 20.01Vous désirez découvrir d'autres horizons. Le changement est en cours mais vous devez fairepreuve de souplesse. Allez au bout de vos idées.Vous pourriez, ainsi, améliorer votre quotidien.

�Verseau du 21.01 au 19.02Libérez-vous et montrez votre audace, surtout,lorsqu'il s'agit de votre vie personnelle. Vous êtesdans une période où vous vous sortirez des situa-tions les plus inextricables.

�Poissons du 20.02 au 20.03Vos plans ont été élaborés avec sérieux et rien nedoit vous déstabiliser. Les obstacles ne devraientpas vous décourager de continuer sur votre lancée.

Benoit MELVHILLE

Qualité de l’air Vendredi 25 mars Samedi 26 mars Dimanche 27 mars

5Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

oroscopeH

Solution du n° 119

Sudoku

e vin de l’Hebdo� Champagne Boizel - Joyau de France 1996

Née en 1834, la Maison Boizel élabore 500 000 bouteilles de grandsChampagnes, dont la moitié est exportée. Même si elle a intégré legroupe Boizel - Chanoine - Champagne, elle conserve une vocationrésolument familiale.

Vue : Jaune or, intense. Bulles très fines, raffinées. Lumineuse.

Nez : Intense et épanoui, d'une maturité exceptionnelle. Premier nez mar-qué par la brioche et les viennoiseries, évoluant vers le cacao et le cafétorréfié, résultats de l'autolyse des levures de la prise de mousse au coursdu long vieillissement sur lattes. Le bouquet dévoile ensuite une palettearomatique inoubliable, insaisissable, toujours surprenante, à base demiel, de pain d'épice, de cerise à l'eau de vie et de pruneau, traductiondes 60 % de Pinots Noirs issus de la Montagne de Reims, mais aussid'agrumes confits, dus aux 40 % de Chardonnays de la Côte des Blancs.

Bouche : Attaque délicieusement minérale, dont la fraîcheur inespérée traduit parfaitement le carac-tère unique du millésime 1996. La bouche laisse ensuite la place à une rondeur généreuse,voluptueuse, agrémentée de subtiles nuances d'agrumes. Finale délicatement poivrée et acidulée.Longueur en bouche fabuleuse.

Cette Cuvée Joyau de France de la Maison Boizel est assurément un Champagne d'exception, à déguster impérativement. Elle exprime tout le savoir-faire de Christophe Roques-Boizel, le Chef de cave de la Maison, qui a su lui laisser le temps de maturation nécessaire pour qu'elle exprime toutle potentiel de cette année 1996 inégalée.Elle se suffit à elle-même, pour accompagner vos moments choisis, à l'apéritif avec un vieux parmesan, ou pendant le repas, sur une salade de homard.

Plus d'informations au Champagne Boizel. Tél. 03 26 55 21 51Avec la collaboration de Mathilde et Hugo, étudiants en BTS au Lycée Viticole de la Champagne à Avize. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.Retrouvez les « Coups de coeur » du Guide Véron des vins, sur le site www.viticulture-oenologie-formation.fr

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L

De la fatigue existentielle au harcèlement moral,Delphine de Vigan touche des sujets souvent évités ouadoucis par les mots.

L’hebdo du vendredi édité par la SARL B2M EditionsJournal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13 E-mail : [email protected]

Directeur de la publication : Frédéric Becquet [email protected]édacteur en chef : Olivier Michaux Journaliste Châlons : Tony Verbicaro [email protected]

Responsable commercial : Philippe Dudel [email protected] Commerciale : Neval BelenResponsable diffusion : Yoann Ruin [email protected]

Administration : Martine Bizzarri Infographiste : Anne Rogé Apprentis : Justine MaillardParution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens www.lhebdoduvendredi.com

Nom évocateur et présenta-tion luxueuse, sophistiquée etélégante, pour cette Cuvéecréée en 1969.

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Réagissez !sur Le café de

HELL DRIVER(USA 1h44 Action)De Patrick Lussier, avec Nicolas Cage, BillyBurke, Amber HeardMilton se lance à la poursuite d’une bande d’unesecte de fanatiques. Ils ont assassiné sa fille et s’ap-prêtent à sacrifier son bébé. Il est lui-même pour-suivi par un étrange démon. Les amateurs de sérieZ, tendance nanar trouveront leur compte de sen-sations fortes.

L’AGENCE(USA1h45 S.F)De George Nolfi, avec Matt Damon, Emily Blunt,Michael Kelly,Un homme politique tombe amoureux d’une balle-rine, rien de bien extraordinaire, sauf qu’une orga-nisation tente tout pour les séparer. Il manque l’es-sentiel à cette adaptation d’une nouvelle de PhilipK. Dick, l’ensemble est trop léger sur le thème dela destinée.

LE MYTHO(USA1h51 Comédie)De Dennis Dugan, avec Adam Sandler, JenniferAniston, Nick Swardson,Danny se fait passer pour un homme marié,jusqu’au jour où l’amour frappe à sa porte. Pouréchapper à ses mensonges, il demande à son assis-tante de jouer le rôle de son ex. Avec cette mau-vaise adaptation de Fleur de cactus, JenniferAniston devient reine des nanars romantiques.

LES YEUX DE SA MÈRE(France1h45 Drame)De Thierry Klifa, avec Catherine Deneuve,Géraldine Pailhas, Nicolas Duvauchelle,Mathieu Roussel, ex-écrivain, se reconvertit dansles biographies non autorisées, plus torchons quemémoire vive. Sa prochaine victime, la famille dela présentatrice Lena Weber, secrets cachés,vieilles rancœurs deviennent son terrain de chasse.Une première partie inspirée se retrouve gâchéepar un final où trop c’est trop.

MA COMPAGNE DE NUIT(France1h40 Drame)D’Isabelle Brocard, avec Emmanuelle Béart,Hafsia Herzi, Laurent Grévill,Julia, architecte en fin de vie (cancer) propose undeal à Marine, 1000€ par semaine pour l’accom-pagner dans la dernière ligne droite. Cette premièremise en scène possède des qualités dans son duod’actrices, centre du film, à encourager.

WINTER BONES(USA 1h40 Drame)De Debra Granik, avec Jennifer Lawrence, JohnHawkes, Kevin Breznahan,Dans l’hiver de nos douleurs s’imprègne la tracedes derniers jours à fuir le temps où la vie semblaitpromesse. Pour ne pas perdre la maison de sonenfance, Ree Dolly, à 17 ans, se lance à larecherche de son père disparu. Dans cet univers del’Amérique profonde où le silence scelle les desti-nées, sa quête provoque des blessures irréparables.Sublime, cette balade initiatique se rapproche desgrandes sagas originelles, à ne pas manquer.

Les sorties �

RANGO(USA 1h40 Animation)

De Gore Verbinski, avec les voix de Johnny Depp, Isla Fisher, Abigail Breslin,Tout commence sur une route de campagne sur la lunette arrière d’une voiture, un caméléon rejoue les grandsclassiques de William. Rango s’emmerde ferme et espère qu’un événement incontrôlable perturbera ce calmeolympien. Il suffit de demander pour être servi, le voilà donc éjecté du véhicule, du vivarium, de la route pai-sible. Il se retrouve en plein désert, avec une bande de piafs Mariachi mexicains. Ils entament la légende d’Elmuchacho Rango. Après avoir échappé à la fureur d’un oiseau de proie, croisé la route d’une belle pépée,notre « Hombre » rentre définitivement dans l’univers du western. Il tombe sur la petite ville de Poussière,au cœur du désert où l’eau reste précieuse et sous la coupe du maire. Devenu shérif par un pur hasard et pasmal de mensonges, il monte une expédition pour retrouver les voleurs de l’inestimable liquide. Attaque dediligence, vilain crotale, belle du salon, bandits de grands chemins, grand propriétaire terrien sans scrupules,Mariachi, tout l’univers du western défile dans cet hommage exceptionnel et brillant. Gore Verbinski, à l’in-verse d’autres auteurs hollywoodiens, demeure loin de l’image du gentil faiseur. Au contraire, de la saga desPirates des caraïbes à Rango, il s’empare d’un genre populaire pour l’élever un cran plus haut. Avec Rango,il joue du mythe, de la symbolique du western pour le triturer, et le plonger dans l’univers de l’animation.Derrière l’humour constant, vous ne cessez de rire du début à la fin. Il s’interroge aussi comme l’a fait le wes-tern en son temps sur la société. Le courage, l’honneur, l’amour, les financiers sans scrupules, les méchantssalopards et la figure emblématique de l’homme de l’ouest, incarné par Clint Eastwood en animation, devien-nent le miroir d’aujourd’hui. Rango bouleverse de nouveau, comme Shrek en son temps, le film d’animation,à consommer sans modération.

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Patrick Vanlanghenhoven

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Les horaires �du 23 au 29 mars 2011

N°120 du 25 au 31 mars 2011

www. lhebdoduvendredi .com

RANGO Mer, Jeu : 14:40 20:30 Ven : 14:30 19:30 21:30 Sam :14:20 16:40 19:30 21:30 Dim : 11:00 14:20 16:40 Lun : 14:40 19:10Mar : 19:10NUMÉRO QUATRE (AVANT PREMIÈRE CHALONS-CHARLEVILLE) Ven : 21:30LES YEUX DE SA MÈRE Mer, Lun, Mar : 14:40 19:00 Jeu :14:40 19:00 21:15 Ven : 14:40 20:00 Sam : 14:20 20:00 Dim : 11:0014:20 19:00L’AGENCE Mer, Jeu, Lun : 14:20 20:30 Ven : 14:30 21:00 Sam :15:30 21:30 Dim : 10:50 14:10 16:40 20:30 Mar : 14:20 21:15HELL DRIVER Mer : 14:30 21:15 Jeu, Lun : 19:00 21:15 Ven :20:00 22:15 Sam : 14:20 20:00 22:15 Dim : 11:00 14:20 16:4021:15 Mar : 21:15LE MYTHO - JUST GO WITH IT Mer, Lun : 14:30 21:15 Jeu,Mar : 19:00 21:15 Ven : 20:00 22:15 Sam : 14:20 20:00 22:15 Dim: 11:00 14:20 21:15POLLEN MER : 19:20 VEN : 19:30 SAM : 17:00 DIM : 11:1514:00MA PART DU GÂTEAU Mer : 14:40 19:00 Jeu, Lun, Mar : 19:00Ven : 14:40 19:20 Sam : 14:20 19:20 Dim : 10:50 16:40 19:00WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES Mer, Jeu, Lun: 21:10 Ven : 21:30 Sam : 16:50 21:30 Dim : 14:10 21:10 Mar :14:30 21:10WE WANT SEX EQUALITY Mer : 19:00 Sam : 17:30 Dim :13:45 Lun, Mar : 16:00L’ASSAUT Ven : 20:15 Sam : 14:30 19:30 Dim : 14:30 Lun : 21:15Mar : 14:30LE RITEMer, Jeu, Dim, Lun, Mar : 21:15 Ven : 22:15 Sam : 16:4022:15LE MARQUIS Ven : 21:30 Sam : 14:30 19:30 Dim : 14:30SANS IDENTITÉ Mer, Dim : 21:15 Ven : 22:15 Sam : 21:30PAUL Mer : 14:30 Sam : 14:30 19:20 Dim : 15:50 Lun : 21:15TRUE GRIT Sam : 16:30 Dim, Lun : 18:50JEWISH CONNECTION Mer, Dim : 19:20 Jeu : 14:30 Sam :17:00 Lun : 19:00LES FEMMES DU 6 ÉTAGES Jeu : 19:00 Sam : 19:20 Dim :16:40RIEN À DÉCLARER Sam : 21:30 Dim : 16:30 Mar : 21:15LE DISCOURS D'UN ROI Sam : 16:30 Dim : 16:30 20:30BLACK SWAN Sam : 21:30 Dim : 16:40 Mar : 19:00

RANGO Mer : 14H30 - 17H30 Ven : 20H30 Sam : 14H30 - 17H -20H Dim : 10H30 - 15H Mar : 20H30L’AGENCE Mer : 14H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 20H30 Ven :14H30 - 20H30 Sam : 14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim : 10H30 -15H - 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 20H30 Mar : 14H30 - 20H30HELL DRIVER Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 Ven :20H30 Sam : 14H30 - 20H Dim : 10H30 - 15H Lun : 20H30 Mar :14H30LE MYTHO - JUST GO WITH ITMer : 14H30 - 17H30 - 20H30Jeu : 14H30 Ven : 20H30 Sam : 14H30 - 20H Dim : 10H30 - 15HLun : 20H30 Mar : 14H30LA FILLE DU PUISATIER (AVANT PREMIÈRE GAUMONTMILLÉSIME EN PRÉSENCE DE DANIEL AUTEUIL) LE 2319H00MA PART DU GÂTEAU MER : 14H30 JEU : 14H30 - 20H30SAM : 14H30 - 17H - 20H - 22H30 DIM : 10H30 - 15H - 17H30 -20H LUN : 14H30 - 20H30 MAR : 14H30 - 20H30WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES JEU : 20H30VEN : 14H30 SAM : 17H - 22H30 DIM : 17H30 - 20H LUN :14H30 MAR : 20H30ROUTE IRISH JEU : 20H30 VEN : 14H30 SAM : 17H - 22H30DIM : 17H30 - 20H LUN : 14H30 MAR : 20H30WE WANT SEX EQUALITY JEU : 14H30 - 20H30 VEN : 14H30SAM : 22H30 DIM : 17H30 - 20H LUN : 14H30 - 20H30 MAR :14H30LE MARQUIS MER : 14H30 - 20H30 JEU : 14H30 VEN : 20H30SAM : 14H30 - 20H DIM : 10H30 - 15H LUN : 20H30 MAR :14H30RIEN À DÉCLARER JEU : 20H30 VEN : 14H30 SAM : 17H -22H30 DIM : 17H30 - 20H LUN : 14H30 MAR : 20H30

CARANCHO VO Jeu, Sam:18H00 - Ven:21H00 - Lun:20H00MYSTÈRES DE LISBONNE Mer:19H00 - Dim: 16H00SOUS TOI LA VILLE Jeu, Sam:21H00 - Ven:18H00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

Ciné MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

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