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CLOSM ÉQUIPE SANTÉ MENTALE ET FRANCOPHONES EN SITUATION MINORITAIRE Rapport équipe du Nord de l’Ontario préparé par Monique Benoit 1. une page par thème (e.g., Double minorisation est un grand thème résumé en une page) 2. seuls les thèmes et sous-thèmes sont présentés 3. on débute avec une citation ou quelques lignes (2-3) pour donner un sens très général du discours par rapport à ce thème Je vous propose ainsi de procéder selon les grands thèmes qui ont été soulevés par Annabel dans le blog qu’elle a partagé avec nous en décembre 2012: 1. Double minorisation 2. Perceptions intragroupes 3. Profils identitaires 4. Santé mentale: bien-être psychologique 5. Santé mentale: détresse psychologique 6. Recours aux services de soutien 7. Autres (le cas échéant) Donc, vous aurez à préparer 6 (ou 7) pages afin de résumer chacune de ces sections.

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CLOSM ÉQUIPESANTÉ MENTALE ET FRANCOPHONES EN SITUATION MINORITAIRE

Rapport équipe du Nord de l’Ontario préparé par Monique Benoit

1. une page par thème (e.g., Double minorisation est un grand thème résumé en une page)

2. seuls les thèmes et sous-thèmes sont présentés

3. on débute avec une citation ou quelques lignes (2-3) pour donner un sens très général du discours par rapport à ce thème

Je vous propose ainsi de procéder selon les grands thèmes qui ont été soulevés par Annabel dans le blog qu’elle a partagé avec nous en décembre 2012:

1. Double minorisation2. Perceptions intragroupes3. Profils identitaires4. Santé mentale: bien-être psychologique5. Santé mentale: détresse psychologique6. Recours aux services de soutien7. Autres (le cas échéant)

Donc, vous aurez à préparer 6 (ou 7) pages afin de résumer chacune de ces sections.

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Données sociodémographiques sur la population du Nord de l’Ontario

Sexe : 15 jeunes femmes

Âge :

19 ans (5)22 ans (3)25 ans (2)18 ans (1)21 ans (1) 23 ans (1) 24 ans (1)30 ans (1)

Programme d’étude / Faculté/ Années d’étu.Ville natale Père/mère (Fr. Ontariens) Géologie Sciences 3e Verner oui/ouiService social Éco. Prof. 2e Elliot Lake Non/non (1e génération)Orthophonie Éco. Prof. 2e Sault Ste-Marie non/ouiÉtude Française Humanités 2e Kapuskasing non/ouiÉducation Éco. Prof 2e Ottawa non/ouiBiomédical Sciences 2e Montréal non/non (1e génération)Biomédical Sciences 4e Brampton oui/ouiSc. Infirmière Éco. Prof. 1e Timmins oui/ouiSc. Infirmière Éco. Prof. 4e Penetanguishene oui/ouiSage-Femme Éco. Prof. 1e Toronto non/non (1e génération)Sociologie Sc. Soc. (MA) 5e North Bay non/ouiPsychologie Sc. Soc. 2e Noëlville oui/ouiPromo. Santé Éco. Prof. 7e1 Ottawa oui/ouiÉducation Éco. Prof. 1e Ottawa oui/ouiService social Éco. Prof.(MA)5e Chelmsford oui/oui

Langue maternelle : 15 franco-ontariennes + 1 anglophone (bilingue) + 1 autres (sud-américaine)Recours aux services de soin en santé mentale pendant l’année universitaire : 11 oui 4 (1 à UBC + 2 pas à la Laurentienne + 1 attendait son 1e rendez-vous en janvier).

1. Double minorisation

Perception des anglophones /perception des anglophones des Franco-ontariens:

«Il faut se conformer à eux» «Des gens qui sont pas capable de parler français du tout» «close minded» «sont monolingues» ou «Cool… you speak French» (2 types d’anglophones)

1 Cette étudiante a fait un BA de 4 ans, deux ans de MA (sans obtenir son diplôme) et 1 années de BA.

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«c’est plutôt la majorité (dominants)» ou «les franco-ontariens ont des droits (privilèges) spéciaux (droit à l’embauche)» «Ils sont un peu jaloux» «Ils idéalisent le fait que l’on parle deux langues, qu’on est bilingues» «Se sentent exclus lorsque l’on parle français» «perçoivent le français comme une langue difficile»«ils s’attendent que nous on s’adapte, mais eux y s’adaptent pas vraiment» «Des gens qui parlent pas français» «culture différente» «Je m’ai fait dire que je suis très française» «il voient de façon négative le fait de demander des services qui coûtent de l’argent. On auraient des avantages» (un certain agacement). «Si t’es capable de parler en anglais, c’est quoi le big deal d’avoir des services en français ? (pensent les anglais)»«c’est du monde différent (différents d’eux)» «Ils sont probablement un peu jaloux qu’on comprennent les deux langues» «avec les anglophones, je me sens inconfortable (blocage au niveau de l’affirmation de soi»«mon père est anglophone ; mes amies sont surtout bilingues» «They don’t care about us. Tu sais eux ils comprennent même pas»«je suis entre les deux… pas super francophone… pas super anglaise» «quand je parle c’est en anglais à cause de ceux qui m’entourent»«La majorité des gens à Sudbury, la majorité des élèves même ceux qui se nomment francophones parlent en anglais. Quand tu es francophone à Sudbury, tu es aussi anglophone, toujours.» «À la laurentienne y’a plus de programmes qui sont offerts en anglais qu’en français (minorité)»

Perception des québécois/ perception par les québécois des franco-ontariens :

«Ce sont des français qui se pensent bons (spéciaux, très uniques, meilleurs, arrogants)» «Y pensent pas qu’on est aussi français qu’eux est en réalité» «Half ass, assimilé. Pensent pas qu’on est de vrais francophones» «Y pensent qu’on est des anglophones» «je suis très bilingue» «On a pas leur accent mais ça veut pas dire qu’on est pas français» «Je n’aime pas être assimilée car je me fais imposer un mode de vie, donc pas de liberté» «Ils se pensent supérieurs» «La moitié ne savent pas que l’on existe et l’autre moitié savent qu’on existe mais ne s’en soucient pas» «Ils ne savent pas que les ontariens parlent français (à cause qu’il n’y a pas beaucoup de franco-ontariens» «Ils sont la majorité».«Y respirent en français (parlent français en premier, vont faire l’effort de faire tout en français)» «le franco-ontarien c’est quelqu’un qui parle la langue à moiti黫Ça me fait penser que les gens croient que c’est juste au Québec qu’on parle français» «c’est plus difficile d’exprimer notre fierté en tant que franco-ontarien parce qu’on est une population minoritaire»«Les québécois sont ensemble, les franco-ontariens sont séparés»«Si le Québec est là, les québécois vont continuer d’immigrer dans d’autres parties du Canada pour maintenir les services en français»«On parlent quand même la même langue, le même héritage» «On est unique»

Catégories : Se penser entre deux majorités (dominants) / anglophones jaloux des franco-ontariens bilingues face à l’emploi / dualité linguistique avec les québécois «on est bilingues» sous entendu anglophones

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2. Perceptions intragroupes

«On est chanceux d’avoir encore le français» «c’est important de pouvoir parler deux langues»«On est fier… on essaie de se battre pour nos droits» «La fierté c’est surtout la lutte dans laquelle on s’engage pour la cause de la francophonie»«C’est la langue que je suis le plus confortable, c’est ma langue maternelle»«protéger la langue, tu sais pas la perdre»«On se perçoit minoritaire» «Ça me donne un fealing comme d’infériorité… à cause que moi ma langue je peux pas la parler quand je veux… la moitié des gens vont pas me comprendre»«À cause du bilinguisme, on a plus d’avantage au niveau du travail»«Se battre pour ses droits» «On a des traductions (culturelles) différentes»«quand j’étais au Hight School, il personne voulait parler en français parce que c’était pas cool (l’école secondaire francophone est un lieu d’assimilation»«ne pas se sentir embarrassé de parler le français»«Ça dépend des régions. S’ils sont dans une région majoritairement francophone y se voient comme franco-ontariens, leurs parents sont franco-ontariens, leur culture est franco-ontarienne. C’est automatique»«Tu représentes l’Ontario chez toi (quand tu es de la 1e génération franco-ontarienne de parents immigrants)»«si tu te considères franco-ontarien»«Si le groupe majoritaire c’est des anglais, ben y vont commencer à rire des francophones. Ça me fait sentir inconfortable (intimidation culturel fondée sur la langue)»«Un franco-ontarien est un français qui vit en Ontario. C’est une identit黫Difficile d’expliquer pourquoi c’est important (de parler français). C’est pas intégré dans la culture d’avoir deux langues. La majorité pense qu’on devrait juste s’intégrer (s’assimiler)»

Catégorie : Une fierté, un confort mais aussi la peur de l’assimilation, minorité, infériorité, fragilité dans la pratique de la langue / bilinguisme une force sur le marché de l’emploi

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3. Profils identitaires

Identité collective

«quelqu’un qui parle français et qui habitent en Ontario»«une personne qui se considère francophone et qui vit en Ontario»«100% bilingue» «Je parle français, j’ai été élevée en Ontario, alors je suis franco-ontarienne»«je me sentais pas comme natale franco-ontarienne comme les autres… un peu à part (père hollandais et mère française européenne)»«Il faut l’héritage, l’histoire, les franco-ontariens qui sont ici depuis longtemps qui entre dans la définition»«n’importe qui parlent le français, même si c’est pas la langue maternelle si y peuvent communiquer en français et sont de l’Ontario (cela inclus les immigrants)»«Y’a des franco-ontariens qui ne parlent plus le français mais y’on quand même des ancêtres francophones, donc ça serait pas juste de dire sont pas franco-ontariens»«(avec les groupe associatifs) Y’a trop de fierté, trop de patriotisme, on essaye d’être comme le Québec mais on est dans un contexte bilingue »«c’est plus confortable pour moi de parler en anglais»«qui sont fières de dire qu’ils sont franco-ontariens»«se battre pour sa langue»«faire l’effort de parler en français à la maison»«une autre culture qui est un peu en intérieure»«Tu sais c’est une culture mais on a des petites cultures (régionales) à Kapuscasing, Noëlville, Sturgeon… Notre accent est différent pi les expressions sont différentes parmi les villages et les villes. Plus tu vas dans le Nord plus c’est français»«On participent aussi aux choses des anglophones tandis que les anglophones participent pas aux nôtres»«ma francophonie à la maison c’est différent. Je travaille dans une institution anglophone et c’est un privilège de parler français avec les clients francophones»

Catégorie : Un franco-ontarien c’est quelqu’un qui parle français et qui vit en Ontario/ 110% bilingue / élevé en Ontario/qui a des ancêtres francophones / quelqu’un de fière de s’identifier aux franco-ontariens

Identité personnelle

«étudiante, studieuse, aiment étudier»«small town girl»«être franco-ontarienne c’est super important… je sais pas pourquoi, j’aimerais pas être anglaise»«Mon identité c’est ma fiert黫je trouve les français sont juste plus fins, je trouve, sont plus accueillants pis chaleureux, pi on a des grosses familles, pi ça ri…les anglais sont tellement calmes (culture)»«je suis habituée à m’ennuyer des gens… tu sais j’ai de la famille un peu partout dans le monde»«à la maison on parlait toujours français»«j’adore être bilingue. Je me sens comme avantagée»

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«J’ai deux manières de m’exprimer, si je trouve pas un mot en anglais, ben je peux dire en français ou vice versa (compensation linguistique)»«être bilingue» «je suis francophone, je parle le français et l’anglais, je suis complètement bilingue.»«être franco-ontarienne c’est une habileté c’est pas vraiment une culture pour moi (opportunité)*2»«être franco-ontarienne c’est juste d’avoir une 2e langue avec laquelle je peux communiquer»«C’est beaucoup plus d’options en emplois car j’ai deux langues»«Tant de gens pensent que autant que tu parles en anglais, tu vas trouver un emploi (déception)» «J’ai perdue tous mes mots en français. Oui, je sais bien faire une phrase comme correct vraiment plate comme sans émotions, mais comme ma vraie personne, je ne peux pas m’exprimer aussi bien. Et je vois ça comme dans les autres élèves aussi beaucoup (assimilation culturelle)»«Je suis confortable à vivre avec un groupe francophone. En anglais ce n’est pas naturel c’est forc黫être franco-ontarienne affecte ses traditions, sa culture, sa famille et la communaut黫le fait d’être franco-ontarienne c’est super important mais c’est pas ça qui mène»

Catégorie : identité personnelle fierté de la culture franco-ontarienne / identité bilingue permet de se trouver un emploi donc identité instrumentale / la réalité est que l’assimilation ne permet pas nécessairement de se trouver un emploi. Le bilinguisme une perte de sensibilité culturelle ?

2 Cette répondant et les deux suivantes affirment que le fait d’être franco-ontarienne est strictement instrumental, une «habileté» (pour se trouver du travail ?) plus qu’une culture.

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4. Santé mentale: bien-être psychologique

(1) «J’avais ben de l’anxiété à propos de l’école avant, j’avais moins de confiance, peur de ne pas être capable de réussir, peur de ne pas avoir du monde là. Maintenant à la Laurentienne je connais tout le monde dans mes classes. «Y savent que je suis nerveuse.»«l’anxiété est surtout présente au début des semestres et lors des examens parce que cette période sans cours ne permet pas d’adopter une routine.»«j’ai commencé un eating disorder… eating disorder caused by depression.» (2) «j’ai des problèmes, je fait de la dépression puis de l’anxiété, mais j’essaie, je le sais puis j’accepte»«Je travaille très bien en situation de crise… mes pensées comme l’anxiété s’en vont complètement… Je suis capable d’être calme… mais des fois j’ai de la misère»«Je suis une étudiante avec des besoins spéciaux, pi j’avais pas mon équipement qui est venu en retard (équipement pour étudiants avec besoins spéciaux)»(3) Inquiétude scolaire et anxiété «manque de temps pour effectuer les tests»Ce qui a aidé : «Les services d’accessibilité (besoins spéciaux) ça l’a beaucoup diminué l’anxiét黫le choix d’une formation = le choix du vie. C’est exigent»«Au secondaire c’était très encadré… là (à l’UL) y’a un peu plus de liberté »«Je pouvais pas dormir le soir d’avant parce que je pensais à mon examen»«J’étais pas trop certaine de ce que je voulais, un peu perdue. Une demi sœur qui est venue pendant noël m’a remonté le moral.»«Maintenant je prends plus ça au jour le jour»«Je me suis fait des amies dans mon programme. À l’Université c’est beaucoup plus facile de faire ça, de parler aux gens de comme tu sais des choses des cours, des livres, des lectures, des choses d’arts, de culture. »(4) La séparation et le divorce des parents ont provoqué de l’anxiété «Le premier mois et demi j’ai eu beaucoup d’anxiété»La distance a ajouté à la situation anxieuse.«Pi, ça m’a causé beaucoup d’anxiété à l’école»(5) Les défis «Je vais essayer»«C’est comme pour les devoirs ou un projet… just do it»«This is the way it is» (fatalité)(6) succès vs échec« 80% moi… 20% mon passé »l’examen est un « événement… externe » responsabilité « interne » car « pas voulus étudier »« aimerais faire un masters, Ph.D. » (7) «pendant les études, les 2-3 premières années j’étais nouvelle à Sudbury, j’connaissais personne» (vivais loin de l’Université)«C’était vraiment difficile de faire des amis, de parler. J’avais beaucoup d’anxiété à cause que j’étais pas qui j’étais. »«j’savais pas comment m’introduire à l’Universit黫Une fois déménagé en ville c’était plus facile»«les comptes à payer, les colocataires à trouver»Moment de changement le mariage «j’pouvais dépendre sur lui, de prendre soin des bills ou de travailler ou tout ça. C’était un gros poids qui était enlevé de mes épaules»

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(8) « so y faut vraiment que tu ais une bonne base pour comme vraiment me convaincre » (doit être convaincu afin de changer son opinion« c’est toujours comme t’a faute parce que c’est la façon que toi tu réagis »« c’est plus positif de regarder à court terme qu’à long terme »« sciences infirmières » vers devenir une «chirurgienne orthopédique » (prend ça une étape à la fois) « j’aime ça garder mes portes ouvertes and juste hope for the best. »(9) «ce qui arrive n’est pas nécessairement à cause de nous-autres même »«si tu veux bien réussir ça c’est sur toi mais y’a des choses que tu ne peux pas contrôler»l’avenir : «contente, famille (enfants) carrière que j’ai et entouré de monde que j’aime et qui m’aime»Hobbies «peinture, jouer des instruments, tricoter, changer…»Défis = Anxiété mais amélioration personnelle«je suis un peu réticente (aux nouvelles expériences)»«pour apprendre quelque chose de nouveau, j’aime mais de gros … ça cause du sttess difficile à gérer»(10) «j’espère aimer mon travail mais j’ai peur de faire un burn out. Je suis stressé face au choix de carrière que j’ai fait. «J’vas tu aimer ça ? C’es-tu vraiment pour moi»»Projet d’avenir : «Vivre en milieu rural, vivre sur une ferme avec des enfants. Peur de développer l’arthrite comme ma mère»«J’aime les défis et les changements»Anxiété «incertitude de la direction que j’ai pris initialement dans mes études»«une grossesse non désirée a été dans le passé une grande source d’anxiété» (lorsqu’elle vivait à Vancouver obtenir un avortement(11) «Moi je veux faire ce que je veux faire» (indépendante)«C’est moi qui a le dernier mot» (autonome)Pas influençable : «au niveau des goûts tout le monde a ses goûts»Influençable : «choix de carrière. Pour étudier, travailler ou vivre, … je dois considérer l’opinion des autres. »«C’est moi qui fait mes succès et mes échecs»«c’est moi qui fait les efforts ou non pour réussir»Avenir : «Je vais travailler, donc je vais avoir des collègues, j’aime ça être dans un environnement francophone»«Peut-être quelque chose pour le gouvernement quelque chose qui paie bien à cause que j’ai beaucoup de dettes»«Pas inquiète je sais que je vais trouver quelque chose qui paie» (bonne assurance)«j’aime la photographie»Famille «les problèmes on les a tous surmonté puis on est toujours sorti»«J’aime les défis»«j’aime les nouvelles expériences. Je suis allé en France pour un semestre»«J’ai rencontré de nouvelles personnes»(12) «Je vas réfléchir avant de suggérer comme mon opinion»«C’est de ma faute si j’échoue»L’avenir : «Être indépendante, me trouver une job, prendre soin de moi-même pi mes parents sont plus la à côté de moi pour me soutenir»«J’ai peur de l’avenir alors je stress»

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«Avoir une job plus tard»«Regarder trop loin, c’est stressant» (source d’anxiété)«IL faut prendre jour après jour (au jour le jour)»«J’ai de la misère avec les défis. Des difficultés avec les gros changements»Dans la journée normale c’est la joie mais quand le stress et l’anxiété me viennent, mes émotions y shoot plus négatif… on dirait que je vas poigner ben des idées.» (montée de l’anxiété)(13) «C’est très important ce que les gens pensent parce que c’est ça qui va me permettre de prendre les meilleures décisions» But : «avoir un emploi que j’adore Je veux avoir du contrôle, être créative avec un emploi qui n’est pas répétitif. J’aime être en possession de leadership…»Après la dépression : «Maintenant que je me sens plus impliquée, j’ai beaucoup de contrôle sur ma vie»Les succès et échecs «c’est entre moi et les évènements extérieurs»L’Avenir : «Ça va être difficile à trouver comme l’emploi parfait… j’aimerais travailler juste dans un bon environnement »Projets d’avenir : «mon but c’est de travailler en équipe pour aider la santé des gens»Les défis : «Ça me fait travailler plus fort pour… c’est fait pou moi»Les changements : «Impliquent des défis qui sont imprévisibles» (elle aime moins)«Les changements quand ça ne va pas bien c’est vraiment super-décourageant»(14) « Tu es responsable de ton succès. On récolte ce que l’on sème. Ce que tu fais aura un impact sur tes résultats. L’environnement a peu d’impact comme il y a des circonstances que tu ne peux pas contrôler. »« Mes parents m’ont toujours dit, si tu veux quelque chose, tu le fais. »Avenir : «  Je veux faire un programme en français juste concentré sur l’éducation qui est le programme d’adaptation. J’aime enseigner. »Le programme d’adaptation consiste à accorder une attention particulière à chaque élève pour qu’il réussisse mieux.« Je veux être stable financièrement pour être capable d’économiser et d’aider ses enfants dans le futur à l’exemple de ses parents. »Moyens : Réussir dans ses études et avoir un emploi.« C’est nécessaire d’avoir un bon environnement social. J’aime être en compagnie de la famille et des amis ». Aime la convivialité. « A travers mon expérience il est nécessaire de mettre l’attention sur les jeunes pour qu’ils puissent vaincre l’intimidation et avoir une bonne vie par la suite. »(15) L’opinion des autres «Ça me dérange vraiment pas sauf si c’est ma mère, mon père , ma famille , mon chum, mes amis proches»Des parents «stricte sur l’école»Pour sa mère «réussir dans la vie c’est faire de la bonne argent»«faut pas que tu sois dépendante d’un homme»«pour moi réussir dans la vie c’est d’être contente de qui je suis et de qu’est-ce que je fais»Sa mère «a m’a poussé plus qu’un peu»«pour moi être heureuse ça vient à 100% avant de faire de l’argent»

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les études pour plaire à sa mère «ça commencé la pression pi l’anxiété pi là j’me rendais ben proche d’être malade»Découragement face à l’ampleur du travail lié aux études : «J’ai eu de la dépression»Attentes de sa mère au plan financier : «crée beaucoup d’anxiét黫j’ai des grosses attentes de moi même. J’me met ben trop de pression»Bonne estime d’elle même mais avec beaucoup de stress«Le monde qui sont négatifs dans ma vie je les repoussent. Un patron (boss) insatisfait, met de la pression cause de l’anxiété. C’est une influence négative»Succès/échec «Cela dépend de la personne et du contexte externe»Les personnes autour d’elle (parents, professeurs…)ont contribué à faire en sorte qu’elle soit «fière» d’elle.Future : «Après la MA mon doc ou directrice d’un centre de deuil, pratique privée, professeure d’Université, mère de famille d’enfants franco-ontarien (rire)»«avoir des amis avec des enfants. Faire des journée de grande famille»regret : «mis de côté ses amis pour ses études»

Catégorie : Anxiété face à l’Université, la réussite, des doutes sur le bon choix menant à une carrière enrichissante / la réussite difficile à atteindre à cause de la dépendance (aux parents, financière…). Le service des besoins spéciaux est important à l’UL.3

3 Le service des besoins spéciaux à l’UL. aide à la rédaction des travaux, offre des ressources humaines et techniques qui facilitent la prise de note en classe et qui offrent la supervision des examens dans une salle appropriée avec plus de temps…

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5. Santé mentale: détresse psychologique

(1) Manifestation: l’anxiété est surtout présente au début des semestres et lors des examens parce que cette période sans cours ne permet pas d’adopter une routine. «j’ai tombée en dépression sans le savoir»Soins associés   : «j’ai commencé un eating disorder… eating disorder caused by depression.» Depuis la dépression il y a des manifestations de beaucoup d’anxiété à nouveau qui a remplacé la dépression. «juste des petits low».Relation aux autres   : «j’ai des amies à l’école… ma famille je vais toujours les visiter … les prof. J’ai toujours peur des prof «je sais pas si c’est parce que sont trop smart pis qui connaissent plus que moi… j’aime mieux demander aux autres, à mes friends dans mes classes si j’ai des problèmes… »

(2) «I have ups and downs, au point de vue de la santé mentale»«Je fais de la dépression, je fais de l’anxiét黫Y’a certain jour que c’est plus intense que d’autres»«ça aide quand j’ai de la routine, quand j’ai des choses prévue à faire»il ne faut pas qu’elle ait «trop de temps seul» (solitude)«Je trouve ça dur d’être loin de lui (son conjoint) tout le temps»«je suis quelqu’un qui est optimiste, j’ai beaucoup de résilience, j’ai beaucoup de défis dans ma vie mais j’ai à toujours surmonté… je regarde ça comme une force»Nombreuses difficultés   : «J’ai été presque sans abri, j’ai eu des difficultés, j’ai vécu des difficultés avec l’addiction de mon mari, eu des problèmes de jeu, j’ai été abusée sexuellement, j’ai des difficultés d’apprentissage, j’ai été sur l’assistance sociale, je me bat pour mon mari, j’ai été élevée avec une mère handicapée»Université : «toute la lecture qui a ça me fait peur. Y’a un livre qu’on doit lire puis on doit faire une analyse critique.. y’a une grosse dissertation»«Moi mon cerveau fonctionne un peu comme un tourbillon»«Y’a des journée ou je fais absolument rien du tout»«j’ai une difficulté d’apprentissage avec l’attention, un trouble d’attention qui me cause de l’anxiété. (trouble de déficit de l’attention et hyperactivité TDAH)» «Je suis en thérapie en ce moment avec quelqu’un.»«en 2000-2001, j’ai fait une grosse dépression»«j’allais en classe pi je comprenait rien du tout de ce que les profs parlaient.»«Mon estime de soi était très très bas dans le temps»«Je me sentais vraiment comme inférieure, j’allais sur l’internet pi je rencontrait des gars, pi deux trois jour après je couchais avec. C’était un peu la dépression»«J’ai rencontré mon mari et j’ai arrêté»La dépression la paralyse. «Je prenais des antidépressifs pendant plusieurs années pi je les ai arrêté comme ça… pi là j’ai dit ouf, quand j’ai reconnue, revu le pattern j’ai dit ouin I better do something about this now befor it gets too bad»«Je m’entends très bien avec les gens, par contre je ne suis pas quelqu’un qui socialise à l’extérieur de la classe» (isolement)L’amitié à entretenir c’est difficile pour elle «j’ai développé la méfiance. C’est pas moi qui va développer une amitié… les gens viennent vers moi d’habitude»Proche de ses parents, habite avec son frère, mie étudiante, s’investie pas facilement.

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(3) Inquiétude scolaire et anxiété «manque de temps pour effectuer les tests»Ce qui a aidé : «Les services d’accessibilité (besoins spéciaux) ça l’a beaucoup diminué l’anxiét黫le choix d’une formation = le choix du vie. C’est exigent»«Au secondaire c’était très encadré… là (à l’UL) y’a un peu plus de liberté »Symptômes de détresse : «Je pouvais pas dormir le soir d’avant parce que je pensais à mon examen»Études postsecondaires : «J’étais pas trop certaine de ce que je voulais, un peu perdue. Une demi sœur qui est venue pendant noël m’a remonté le moral.»«Un cours de philosophie que j’ai beaucoup aimé ça m’a juste aidé. J’étais plus positive.» (4) Effet de son anxiété : «peur, tremblement, colère, stress envers son père»«moi comme j’tais dis j’plus sentimental. J’ai peur, j’ai de la peine, je suis blessée»«lui, y’m fait vraiment peur, chaque fois qui est présent»«j’ai froid, le sentiment que faut juste que j’aille me cacher. Il faut que je sois en sécurité. Il faut que j’aille voir ma mère, ma sœur, mon frère»«J’tremble aussi»«c’est pas bon pour moi le stress… causé par quelqu’un d’autre»«le stress pour bien réussir c’est bon»«la séparation des parents un gros changement négatif » qui n’a pas mené à une dépression mais de la peine»Personne importantes : Sa colocataire, Son petit ami : «m’jugera pas tout de suite. Y va me dire ce qu’il pense. Prendre le temps de m’écouter, le temps de voir». «ma sœur, je sais qu’elle va être de mon bord»(5) «j’aime pas gaspiller ma journée»Anxiété : «je suis perfectionniste, faut toujours que tout soit comme parfait»«Stress sur les petites choses»«Je me pousse comme à bien faire»pas «de panic attack»pas «anxieuse mais super organisée» «Je me suis juste comme stressée»«plein de chose qui arrivent en même temps»«c’est comme des choses qui arrivent j’ai pas de contrôle dessus»«Ma mère m’a dit qu’elle avait le cancer… so ça m’a fait comme super stressée»«Je vais m’enfermer dans ma chambre» (pour vivre ce stress)«Je voudrait que quelqu’un vienne me parler mais je ne veux pas aller chercher de l’aide»«ne veut pas paraître antisociale»Irritabilité : «affectée par l’annonce de la maladie de sa mère»Pas de proximité avec les autres camarades scolaire«À la maison j’ai des amies mais (ici à l’UL), c’est comme j’ai connais pas trop pi ils me connaissent pas trop»«Avec es professeurs j’essaie de bien paraître pi d’utiliser du bon vocabulaire… avec mes amies c’est plus comme l’opposé»Famille : «Y comme connaissent y vont pas se faire des opinions super vite»(6) « beaucoup de stress »« busy »« stresser »« des fois content »

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Anxiété « près des examens »« trapped » par les études, sentiment de « j’ai pas le droit de faire quelque chose d’autre »« je peux pas dormir »« pense au drop out » (à abandonner l’école)« pourquoi j’ai pas fait quelque chose de plus facile »« est-ce que je vais avoir meilleure qu’eux (que c’est pair faisant 50$/h) à cause je fais si d’effort »Méthode pour faire face au stress, anxiété« j’essaye de rester concentrer » « pleurs »« stress »« crises »Déprime« résidence » en « première année »« nouveau » = nouvelle expérience« living with new people »« sans t’a mère »Sentiment : toute seule pour faire face : « j’appelait ma mère » « j’y demandais des questions » « parler des sentiments » avec sa mèreles profs, y’en a que j’aime vraiment pas « amis… pas comme un best friend » (Donc, pas d’ami proche)« un amis … de études »Système de support (7) Anxiété liée à l’accident de son frère : Responsabilité : «Je suis son shoulder to cry on»Symptômes : «reste dans mon lit, écoute la t.v., lazzy. J’ai pas d’énergie.» «J’essais de rester positive»«je suis space out» abandon des études pour aider son frère. «j’étais super déprimée»«J’était forte pour lui et y’était for pou moi»«Ça ma sortie de ma dépression»Mais aussi l’antidote contre la dépression : Aide de son mari et de sa meilleure amie.Au secondaire de l’aide de Kid’s help line : «j’ai vu un psychiatre parce que … y’avait eu comme un événement un peu traumatisant, Il guess, ça serait la meilleur façon de décrire. (8) « heureuse » « tout vas bien » « chanceuse de qu’est-ce que j’ai »« des fois … journées down »« pas mal facile pour faire changer … comment je me ressent »Anxiété « après deuxième moitié de 11e » et la 12e

« je suis une personne qui est assez anxieuse. »Réaction à l’anxiété : « pleurer », « manger mes émotions », « poitrine … serré », « yeux qui saute », « marche dans mon sommeil », « tête qui tourne »Pensé durant anxiété « je vas pas être capable » « je vas devenir moins bien de qu’est-ce que je voulais faire »Méthode d’adaptation / prévention d’anxiété « tout faut qui soit organiser » (organisation réduit la quantité d’anxiété)Déprimé « winter blues »Réaction : « évènements tristes … m’engouffre », « pleurer », « dormir », « écouter … chansons … triste », « pas de patience », « très méchante »Pensées : « je fais … pitié », « personne qui m’aime », « personne qui me veut », « je suis pas bonne à rien pis »« famille … manque beaucoup de connexion avec eux »« collègues de classe … amie avec … la plupart des gens »« professeur … je leur parle pas trop »« amis de la maison … meilleures amis …je leur parle moins ». Elle leur confie ses « sentiments profonds » « on a perdu un peu contacte »(9) «l’anxiété, le stress, y’a bien des affaires que j’ai travaillées sur moi-même»«j’ai en commun post-traumatic disorder» (décès de sa fille en 2008)

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Dépression, stress, anxiété = post-traumatic disorder«problèmes de concentration et de mémoire. Il faut que je travaille plus for pour faire mes affaires»État anxieux : «il faut que je sois toute seule ou que j’aille du temps pour passer à moi-même»«c’est juste à ça que je pense» (contrôler son anxiété«ta tristesse n’a pas rapport avec ta situation présente»Crise d’anxiété : «je suis irritable Bitchy», au début de mes études «quand j’ai commencé, je prenait des médicaments pour (contre) la dépression»«En 2e année je me suis enlevée les médicaments avec l’aide de mon docteur»«Et tu fais un effort actif pour t’assurer que tu ne retournes pas dans une dépression»Autres facteurs : «tu n’as pas assez de confiance en toi-même, ou d’estime de soi… ça te mets en désavantage de ne pas être capable de bien dealer avec»«le manque de confiance» ajoute à son anxiétéEn dépression : «je me sentais comme une victime. Tout était contre moi. Tout va mal. Everything est wrong, wrong, wrong. Rien n’est positif»«irritable, la plupart du temps triste»Symptômes de dépression «toujours triste… juste toujours triste (mais pas suicidaire)»(le 1e médecin n’a pas bien géré le problème)«une dépression ne veut pas nécessairement dire que t’es suicidaire»(2e médecin lui apporte de l’aide. «j’ai réalisé que ce n’était pas quelque chose de normale, comme dans un processus de deuil)Relation aux autres pendant les études«Plus difficile de garder une bonne relation avec la amis et la famille à cause que tu n’as pas le temps (pendant les études)»Professeurs et collègues «Il y a un ton plus professionnel»(10) Anxiété «incertitude de la direction que j’ai pris initialement dans mes études»«une grossesse non désirée a été dans le passé une grande source d’anxiété» lorsqu’elle vivait à Vancouver obtenir un avortement manifestation de l’anxiété : «irritabilité, plus impatiente, le stress des études et symptômes de dépression «J’ai moins d’énergie mai spas aussi que si je faisais une vraie dépression»«j’ai de la difficulté à créer des amitiés fortes. Je me sens à l’extérieur du groupe »«être déprimé ne veut pas dire que je suis dépressive» «Je pense à tout ce qui va mal. Tout empire dans ma tête, je dramatise et je pense que je ne vais jamais réussir»«Je suis plus négative. Je m’énerve contre les autres»«Je mélange déprimé et anxiété dans ma tête. Anxiété = une peur de ne pas réussir à faire, finir, être dépassée par ce qui se passe alors que déprimée = se demander pourquoi je fait ses études sans savoir si ça va marcher»«Une personne m’a dit que j’avais de la difficulté à faire entrer les gens dans mon cercle de proches»«Je les laisse pas venir assez proche»«J’aimerais vraiment avoir plus d’amis proches mais je sais pas comment»«J’ai l’impression que c’est de ma faute. Je sais pas comment changer ça»«Ma famille et mon copain sont un petit groupe de personne qui me soutiennent vraiment»«Je trouve ça facile de parler aux gens»

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(11) «L’anxiété ça passe avec le temps»Être anxieuse «tranquille, je ne parle pas. Je me referme un peu»Partir de sa région pour étudier à Sudbury «ça m’a déprimé un peu»«La France c’était à gogo mais le retour à North Bay. Je me disais que ne n’allais jamais partir d’ici, (North Bay) je me sentais déprimée»«J’étais toujours triste. J’étais pas comme d’habitude»«Je veux avoir des gens autour de moi» (solitude de la région)Le travail est une valeur. «Je suis sociable, amicale, j’aime parler, j’aime entendre des histoires»(12) Enjeu lié à l’anxiété «J’ai pas d’argent, essayé de travailler en même temps qu’étudier pi ça vient comme super stressant»«J’ai toujours eu de l’anxiété comme depuis je suis jeune»«Les dernière deux années c’était comme le plus d’anxiété que j’avais jamais ressenti»«J’va commencer f=à faire comme mille projets en même temps pi pas en finir un»«il faut que je fixe mon attention quelque part. Je faut du sport pour déstresser»«Mes parents étaient plus après moi pour l’argent sur le fait que j’ai pas d’argent. »«J’avais juste de la difficulté, j’avais de la misère dans l’école parce que j’aimais pas qu’est-ce que je faisais»symptôme d’anxiété : «Je faisais plus rien» «Je dormais tout la journée aucun intérêt à parler à personne» «J’ai été voir une travailleuse sociale et un psychologue au mois de décembre dernier»«Je me sentais pas comme moi-même»«c’était juste noir. J’étais fâché contre tout le monde. J’Étais misérable, marabou, je pleurais beaucoup»«Mes amies ont toujours été l໫Avec mes amis proche je trouve ça plus difficile on fait toute nos affaires»(13) Les changements : «Impliquent des défis qui sont imprévisibles» (elle aime moins)«Les changements quand ça ne va pas bien c’est vraiment super-décourageant»«J’ai été diagnostiquée avec la dépression»«je ne savais même pas qu’est-ce que c’était»«Ça a l’air fini mais depuis (4 mois de dépression) tout ce temps, j’ai beaucoup d’anxiét黫Je ne suis pas la même personne à cause de l’anxiété»À la MA «je me sentais perdue» (sa mère souffre de dépression elle aussi)«On dirait que ton cerveau n’est pas excitable»«(la médecin) m’a prescrit des médication que je ne voulais par prendre mais que j’ai pris anyway, et ça m’a aidé et ça a fini ma période de dépression»«faire du yoga»Anxiété : «battements de cœur… les pensées vont trop vite, il y a des choses qui m’énervent… mes réactions physiologiques»«Ça affecte tout dans ma vie»Avec l’anxiété : «J’ai moins confiance en moi-même, c’est comme des petits stress… un assez gros changement de personnalit黫sortir ça me cause du stress»«c’est vraiment un cycle»

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L’anxiété pendant les études : «au niveau de la MA et jusqu’à maintenant» (isolement de la MA)Anxiété : «plusieurs choses qui prennent mon attention, me distraient. Je suis très sensible aux sons à l’information»Proche de ses parents , bonne relation avec son conjoint.«On dirait que je m’attaque à moi-même»(14) « Enseigner, arrêter l’intimidation et avoir une famille. »« J’ai plus de chance d’être embauchée au Québec. »« Avoir un mariage qui dure comme ses parents. Le mariage est important pour moi car c’est une promesse devant Dieu. »Type de conjoint : « Familiale, francophone, catholique et respecte les gens. »« Doit être français pour qu’il y ait une connexion plus profonde. »« Je veux avoir des enfants car j’aime les enfants à cause de leur innocence, faciles et fascinés par le monde. »« Pour maintenir le bien-être et la santé, j’ai le contrôle de soi et je garde les liens avec la famille. »« Aux défis, je panique. Alors je me confie à mon père. Mon père a une personnalité chaleureuse, et sait trouver les mots pour me calmer. »« J’aime les expériences, çà ouvre les yeux. J’en ai besoin. J’ai pu apprendre des choses, être capable de vivre indépendamment de mes parents, vivre toute seule. »« J’aime voyager et découvrir d’autres cultures. »« Je suis réticente aux changements qui touchent les grosses valeurs comme mon histoire, mon passé et mes souvenirs. »Cause de l’anxiété : Problèmes d’université et le social : ne pas être acceptée sur son plancher. Vouloir réussir aussi bien l’école que le social.« Je n’étais pas capable de rentrer dans les groupes d’amis. »Dans l’anxiété : « C’est la fin, il n’y a pas d’autres solutions, besoin de s’échapper, de partir, de sortir. Je vois les choses négatives de façon exagérée : Voir un petit défi comme une montagne. Je pleure et je suis vraiment irritante. »« Quand je déprime, je ne parle pas, je suis neutre. Je vais juste me renfermer. »« Je fais une marche puis je vais au bord de l’eau pour me calmer. »« La tranquillité est importante pour moi. Je me sens plus à l’aise. Il y a une relation avec le passé et la famille. »« La tranquillité me déstresse. »A cause de ma première relation amoureuse, toute ma vision sur les relations a changé. Je suis devenue plus méfiante des gars. Côté positif : « Je sais que la relation çà prend du travail. Cette expérience m’a fait réaliser ce que je voulais exactement dans cette relation, et qu’on a besoin de connaître l’autre. »« Ma relations avec les autres : C’est juste des connaissances. »« Avec mes amies, j’ai une relation proche. »« J’ai une relation amicale en salle de classe et méfiante au plancher. »« J’ai une relation proche avec ma famille. »« Ma relation est neutre avec mes profs. Ils sont là quand j’ai besoin d’aide. »(15) Santé dans l’avenir : «Espère être capable de contrôler mon anxiété pi ma dépression sans médicament»«espère être une bonne mère de famille. Voyager.»

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Peur des changements : «C’est très difficile pour moi»«J’aime la routine» (difficulté avec les changements dans le quotidien, maladie du père…source de tracas qui empêche d’atteindre ses buts académiques)Défis : «c’est un obstacle pour moi»«Demander de l’aide»En 11e année, nuits blanches, energy drinks, perte de concentration, gagne du poids. Symptôme d’anxiété et de dépression. «J’avais du misère à demander de l’aide. J’avais honte, peur, comme si j’étais faible. J’étais pas capable de prendre soin de moi-même.»Actuellement : «j’dirais que sur 7 jours y’en a quatre que ça va bien pi trois qu’y en a que c’est comme correct»Anxiété pendant les études : 9/10 «sévère»Symptômes : irritable, mange beaucoup, suis nerveuse, de la misère à me concentrer.Prise de médicaments ? j’veux aller me coucher, automutilation, j’isole«L’été de ma deuxième année, j’ai su que mon ex-chum s’était suicid黫Le docteur m’a juste mis sur des médicaments disant toute ce qu’y était arrivé.»La pression sociale autour de la MA stress.J’ai besoin au moins de 10 heures de sommeil moi. «J’ai besoin de mon sommeil»Découragement : «j’veux lâcher, j’suis tu sur la bonne route»Mon chum : «J’le vois pas vraiment souvent, les amis 1 fois au deux semaines»«Ma famille ma priorit黫Mon chum y’me comprend»

Catégorie : Dépression puis anxiété, maladies mentales (dépression, désordre alimentaire, TDAH, désordre post-traumatique, isolement, solitude) découlant la plupart du temps du stress de l’Université ou d’éléments de la vie (divorce des parents, avortement, décès d’un enfant). Les traitements sont parfois aléatoires, souvent inappropriés, ou médicamentés rarement thérapeutiques. Les diagnostics sont rarement posés. Seules devant la maladie.

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6. Recours aux services de soutien

(1) «Je va voir des amies, j’ai ben des amies proches.»«je va voir le doctor à l’Université Laurentienne»«j’avais vu du monde quand j’était, comme j’avais été en eating disorder clinic»La priorité c’est les amies parce que le médecin c’est juste pour les prescriptions et elles sont disponibles plus que 15 minutes. Ses amies sont françaises Les professionnels de la santé sont anglais parce qu’il n’y a pas de francophones à Sudbury Limites : «je me sentirais plus confortable (des francophones) parce que 1) parfois «t’es juste pas capable de parler en anglais cette journée là, aussi (…) 2) la façon peut être que je dit des choses ça va d’être mal interprété». Elle apprécie la Laurentienne parce qu’ils se débrouillent pour offrir des services en français.(2) «Mon mari, mes parents, mon frère, Sally, Valérie que je peux appeler. J’ai un bon système de soutien maintenant. «J’ai pas énormément d’amies mais les amies que j’ai c’est de bonne amies.» Malheureusement elles ne vivent pas autour »«Quand je me sent en détresse je peut l’appeler (son conjoint) je me sent pas jugé ou parle de tout maintenant. «Quand tu te mari, ta loyauté, ton infinité doit être à ton partenaire.»«Lui pi moi c’est ma famille»Sa médecin de famille est sa deuxième maman. «C’est quand même important d’avoir quelqu’un qui parle le français»«Nos enfants vont être élevés en français, c’est très important» (espoir de fonder une famille)Quelques idées sont énoncées pour briser l’isolement entre les étudiants à l’Université.

(3) «mère, sœur, sœurs, père, très bonne amies et une des conseillère ici à l’UL, pendant un bout de temps ça m’a aidé»Réseau de confiance : «Ma mère en premier, mes sœurs, mes amies, une conseillère, une travailleuse sociale et mes tantes»Pourquoi elles ? «ma mère plus présente que mon père, toujours l໫mes sœurs et amies parc que c’est facile de perler avec elles»«une travailleuse sociale parce que sont regard est extérieur»«mes tantes pour les conseil utiles»langue : «»la langue maternelle parce que c’est en français qu’on les offre. Il n’y a pas de support en espagnol. «s’exprimer en anglais ça serait peut être plus long de s’expliquer, ça prendrait plus d’efforts, des choses comme ça»«Ç’est arrivé à mon grand-père qui est francophone. Hospitalisé pendant beaucoup d’années il avait beaucoup de difficultés à s’exprimer en anglais, les docteurs ne le comprenait pas bien, il ne comprenait pas bien les docteurs.»«Crainte de se rendre là un jour. Je vais être rendu plus âgée»

(4) Au départ de l’appréhension envers l’aide. «Parler à vous autres ça fait la thérapie à moi-même»

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«juste le fait que vous m’entendez, ça me fait du bien»«avec mon conseillé, j’y ai retourné encore 7 fois. Donc, j’continue à y aller»«c’est pas un être qui fait des miracles parce que y peut pas changer qu’est-ce qui c’est passé chez nous. Mais juste le fait que quand je vais là, j’parle de tout et de rien»«J’sort de là pi j’me sens légère»En français :«je me sens plus confortable dans ma langue»«plus capable de m’exprimer»«Le faire en anglais ça l’aurait été quelque chose de difficile pour moi»«De la misère à trouver mes mots pis tout ça»«beaucoup de traduction compliquée»«t’sais dans la langue y’a des niveau. Pi j’trouve qui aurait pas pu me comprendre (un anglophone) »À l’UL : «Y’a de bons services»«quelqu’un qui avait honte de ça. Se disait : «T’es pas capable de prendre soin de toi même»mais «c’est gratuit»

(5) «Service de counselling… (à propos de ses parents) je suis allée deux fois mais j’ai besoin de parler à quelqu’un comme tu sais j’irais pas le voir parce que sont pas disponibles»«Ne choisi pas le service en fonction de la langue mais si j’aurais une préférence ils seraient bilingues à cause que moi je suis bilingue»Consultation : «eux c’est juste le jour (counselling UL)… je suis pas une morning person»(6) Raison pour recours à source de soutien :« trusts » à confiance qui « vont faire une décision pour mon bien être »« outside view » => offre une autre façon de voir les choses Choix d’un professionnel« bilingue » => « plus confortable avec un francophone » car elle peux « parler comme c’est mon père »; « anglophone aussi » car elle a tendance à « je mix mes words » « préférable parler français avec un docteur » => car « me sens plus connecter » avec un francophone, « plus professionnel »Service UL« accessible »« pas beaucoup parler de »« je me sentirais pas confortable à dire aux monde ou être open à eux autres » de peur de conséquence négative tel être « kickerais out the rez»(7) L’infirmière qui prenait soin de son frère l’a aidé lors de l’accident de son frère. «C’était une aide émotionnelle»l’infirmière était anglaise : «c’était vraiment comme un service» (elle vient de Toronto)Pas de préférence linguistique : «ça me dérange pas, le service est présenté comme y’est faite right, so»«J’suis pas pour attendre 20 minutes d’extra pour avoir une infirmière française»Recours à un psychiatre bilingue : «le stress comme y’avait des fois où y’avait des mots qui sortait en français et en anglais. Donc c’était beau d’avoir quelqu’un qui pouvait comprendre même dans mon état de stress»Besoin de service bilingueLe bilinguisme aide à sa faire comprendre en cas de ressources unilingues.

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«les ressources étaient là pour les enfants ou les élèves bilingues»Excellence des services d’aide de l’UL pour une de ses amies.Une expérience positive «si jamais j’ai besoin de service j’irai là en premier»«Ça ne dépends pas de la langue, c’est juste si c’est un bon service, j’a y aller»(8) Confie ses sentiments profond è sa « meilleure amie … à Timmins »« deux sources qui me revient juste à cause je connais les deux langues »« je peux pas penser un mot en » français ou anglais, elle fait un « switch » (changement) de langue et le dit dans l’autre langue« professionnels … bilingue … plus confortable », plus de connexion entre euxService @ UL« j’était après avoir une crise »« j’avais pas le temps » pour faire le processus qui crée une relation de confiance; « ça valait pas le temps » « je l’ai considérer plusieurs fois » (d’utiliser les services) (9) «À mon chum (conjoint) parce qu’on a vécu la même expérience»«c’est à mon chum que je parle, quand j’étais en détresse»«J’ai fait beaucoup de counselling (consultation) dans ma vie à plusieurs différents temps de ma vie»«service d’accessibilité de l’UL en 4e année à cause de problèmes de concentration.»«Il n’y avait pas quelqu’un qui pouvait m’offrir un service qui était français» (accès aux services en français pas assez nombreux)Services en français ? «Pas d’importance. J’ai fait les deux»«choisirais probablement en anglais»«quand je suis émotionnelle ça revient à l’anglais»«ça dépend du service (pas de la langue de la personne»«ça clique pou importe la langue»«quand je parle souvent c’est en frenglish»«juste francophone ou juste anglophone, c’est là que je dois faire plus d’effort»«Plus facile si la personne est aussi bilingue»À l’UL les services sont bons.Au secondaire les services étaient en anglais En français au Collège (Boréal) Mais cela dépend de la personne..(10) Études à Vancouver : «Seule à Vancouver, loin de ma famille, j’étais toute seule». «mon copain, ma famille pi ensuite les collègues, les amis puis les collègues»Recourir au service de soutien : «j’suis tombée enceinte. J’tais vraiment stressée j’savais vraiment pas quoi faire et puis j’ai appelé à UBC y ont comme un système d’urgence tu peux les appeler pis J’ai appelé pi y était comme j’tais comme j’veux vraiment avoir quelqu’un comme aujourd’hui. J’sais pas quoi faire en urgence mais le rendez-vous était pour la semaine suivante. J’ai fait beaucoup d’anxiété là-dessus»«Une autre fois, j’voulais voir comme j’ai demandé de me référer à un psychologue à l’extérieur de l’Université parc ce que j’voulais juste reparler de ma grossesse» (avortement). Ils m’ont juste référé à l’extérieur de l’U.Langue : «À Vancouver je leur ai demandé s’il connaissaient des francophones. Il en connaissaient pas bien sûre parce que t’sais c’est Vancouver. C’tait presque plus facile d’avoir accès à des services en anglais parce que, on a plus l’habitude de parler anglais, surtout à Vancouver. »

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«Avoir une langue en commun c’est automatiquement avoir quelque chose en commun»«C’est plus facile, ça augmente la qualité des service»À L’UL. «Si quelqu’un fait l’effort d’aller demander de l’aide, même s’il est au mauvais endroit, je trouve qu’on devrait accepter et puis ensuite le référer. Ça m’a gêné à l’UL»(11) A «Ma famille, mes amis, je peux parler»«Certains amis pour parler d’autres pour sortir»«Une mère-amie»grande détresse = mère ou tantedétresse moyenne = mon amipas de détresse = n’importe quiCela dépend de la qualité de l’écoute Sa mère en premier pour son écoute«Il y a certaines choses que tu n’est pas capable de parler à telle personne»Les services de soutien «Ils n’ont pas d’opinion à propos des autres personnes»Dépressive : «Triste alors que tout allait bien. Le service d’aide pour réfléchir»«en anglais»«je communique bien en anglais»«La qualité est bien»«J’aurais aimé qu’ils parlent dans les 2 langues»(12) «1e source mes amies puis la travailleuse sociale et le psychologue»«Mes amies en premier par qu’elles ont tendance à changer mes idées»«La travailleuse sociale des fois tu veux juste parler. Elle a une opinion plus générale»«Lees amies ont plus leurs opinions»«changer mes idées parce que je suis stressée ou blessée»«J’aime mieux des soutiens qui comprennent le français»«Je peux m’expliquer plus mieux»«La relation est plus forte avec quelqu’un qui est français»«Les anglophones sont plus technique peut être. But les deux sont techniques»«C’est plus confortable»«C’est plus facile à expliquer»«C’est plus facile de trouver mes mots»«J’ai pas un appointement, Ils m’appellent»«Ce sont des aides au support techniques pas en situation de crise. Je ne les connais pas»(13) Soutien le plus important : «ma mère, mon conjoint et le médecin»«pas de secret avec les parents»médecin «sais qu’est-ce qui se passe»Conjoint aussi dépressif : «c’est la même chose avec lui»«médecin femme c’est plus confortable» Médecin : «c’est vraiment clinique, médical, on parle moins des émotions et des circonstance de vie, il y a moins de temps pour ça» (médecine générale)Pas accès à un psychologue : «J’aurais préféré voir un psychologue. Même à ce jour-là, si ça m’arrive, juste pour savoir comment avoir accès à un psychologue je n’ai comme aucun idée» «Elle (la médecin) ne m’avait pas recommandé à personne pour la dépression. Même pas pour l’anxiété»

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«Bizarre que c’est moi qui doit appeler… je n’étais pas connectée avec des ressources, je suis sûre qu’il y a tellement des gens même à l’Université mais je n’ai aucune idée sur quoi» (après tant d’année à la Laurentienne c’est honteux)Langue : «Pas important. Peut-être je préférerais en anglais cette fois» «J’aimerais avoir l’option»«Mon français émotionnel qui est un peu cassé»Médecin de famille française»«Se sentir confortable»(14) « J’appelle mon père quand j’éprouve de la détresse. C’est plus facile de parler à mon père. Je parle aussi à mes grands-parents. »Groupe de soutien à l’église : relation familiale, sociabilité et accueil chaleureuse.« Recours à des services de soutien comme avec un counsellor. Je n’ai pas de problème à m’ouvrir. J’ai besoin de parler à quelqu’un même si je ne suis pas déprimée. »« J’ai besoin de me confier à quelqu’un qui sera là pour longtemps, pas à des amis car les amis sont temporaires. »« J’ai demandé pour un service en français parce que je communique plus facilement en français. »« J’ai une bonne relation avec mon counsellor parce qu’il est francophone. On peut tout faire ne français et on a développé un lien. »« Pour avoir un lien fort, la langue utilisée et la communication sont primordiales. »« En anglais c’est difficile de mettre en processus ces recommandations, de l’expliquer et de le comprendre. »« En français c’est clair et net. » « Je comprends l’anglais mais je ne suis pas confortable, il y a quelque chose de off. »« Services de soutien consultés à l’école secondaire : Les orienteurs pour parler du futur, et où j’irais après le secondaire mais pas pour des sujets personnels. »« Un counsellor est bon d’après les conseils qu’il donne, s’il analyse vraiment ce que tu dis, s’intéresse vraiment à ta situation. (Te demander de faire des activités pour t’aider, te pousser vraiment à t’analyser, pour te permettre de mieux faire face). Il te parle, t’écoute, il prend son temps pour te comprendre. Il y a une connexion donc c’est plus facile de lui parler et en plus qu’il a fait des études spécifiques sur le sujet. »« En anglais, avec la même attention, çà aiderait autant mais prendra beaucoup plus de temps. »« L’idée d’avoir le service de soutien à l’UL est excellent de même que le service. »« À l’école secondaire, le service de soutien a été un échec pour une amie, n’a ni accordé l’attention nécessaire ni écouter son problème. »(15) Confiance : «Chum, père, un TS «très difficile pour moi»Par ordre de confiance : «Père diagnostiqué avec des épisodes de dépression majeures. Lui il le sais, Y’me comprend le mieux»La TS «C’était pas un bon fit» (elle est TS)«de l’aide pour gérer mes tâches scolaires et mon anxiété»ma chance pour de l’aide «j’faisais partie du Centre de santé communautaire francophone. Y’avaient une TS là»Attentes : «que la TS va être capable de parler francophone»«si j’aurais reçu des services anglophones j’aurais pas été capable de m’exprimer comme ça»

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«Autrement je M’expliquerais en anglais»«juste en anglais : «Y’a une barrière culturelle»La qualité des services est pas là quand c’est juste en anglais. Elle est allé en communauté plutôt qu’à la Laurentienne pour éviter le «stigma» des TS au plan de ses études.

Catégorie : Soutien informel (un conseillé n’est pas un psychologue) / en matière d’accès à des services en français 3 positions : le confort de la langue maternelle ; une préférence pour un service bilingue ; ou, cela ne dépend pas de la langue mais de la qualité du service /avoir accès à un psychologue serait grandement apprécié.

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