8
CARTES DE PÊCHE 2007 : DU NOUVEAU POUR LES JEUNES ! PAGE 8 DATE DE CRÉATION En 1999, l’AAPPMA de Villefranche-de-R. lance la première école de pêche, qui fusionnera en 2000 avec celle de Millau, puis celles des associations Halieutilot (2002) et Vivaveyron (2003). Elle devient en 2004 l’École de pêche fédérale. DES EFFECTIFS ACCUEILLIS EN CONSTANTE PROGRESSION PUBLIC Activité pour tous à partir de 8 ans. ANIMATEURS DIPLÔMÉS > Nicolas Delebarre, > Florian Molinié, > Alexis Portal, > Nicolas Costes. SITES DE PRATIQUE Sur les lacs et rivières du département. TECHNIQUES PROPOSÉES Toutes techniques (pêche au coup, aux appâts naturels, au vif, au mort-manié, aux leurres et à la mouche...) POISSONS RECHERCHÉS Truite, gardon, ablette, barbeau, carpe, perche, black-bass, sandre, brochet et silure. FORMULES Demi-journée ; journée ; pêche de nuit (carpe), stages de plusieurs journées avec ou sans hébergement. Bateaux équipés et matériel de pêche mis à disposition. On devrait se réjouir de voir (enfin) la question de l’environnement abordée par les « grands » de ce monde. Mais les principaux sommets - Rio, Kyoto, Johannesburg ou encore Nairobi - consacrés notamment au réchauffe- ment climatique ou au problème de l’eau, se terminent régulièrement par des déclarations d’intentions. Au point que le principe de développe- ment durable semble être devenu un nouveau sujet « tarte à la crème », alors que les sociétés doivent « avan- cer » sans pour autant compromettre l’avenir des générations futures. C’est à cette radicale et salutaire remise en cause de nos façons de vivre que le législateur français avait souscrit, en intégrant, le 1er mars 2005, la Charte de l’Environnement à la Constitution française, aux côtés de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1789, et des Droits économiques et sociaux de 1946. Or, malgré une telle consécration juridi- que, une dizaine de députés seulement examinaient en novembre dernier le budget, bien maigre (0,4 % du budget de l’État), du développement durable (« Le Canard Enchaîné » du 15/11/06)... Une attitude peu exemplaire, donc, pour les élèves, qui, depuis la rentrée 2004, sont sensibilisés au cours de leur scolarité à cette notion. Ceci afin de « leur permettre d’acquérir des connaissances et des méthodes nécessaires pour se situer dans leur environnement et y agir de manière responsable » (circulaire Édu- cation nationale - N°28 - 15/07/04). « TOUTE PERSONNE A LE DEVOIR DE PRENDRE PART À LA PRÉSERVATION ET À L’AMELIORATION DE L’ENVIRONNEMENT » (article 2 de la Charte de l’Environnement) Dans le domaine de l’éducation à l’envi- ronnement, la Fédération départementale de pêche a fait, ces dernières années, de très importants investissements, qui se sont traduits par la professionnalisation de son École de pêche, qui aujourd’hui connaît un rythme de croisière très encourageant (lire l’article ci-contre). C’est par conséquent presque naturelle- ment que celle-ci a frappé aux portes de l’Éducation nationale avec pour objectif de devenir l’un de ses partenaires. Un partenariat rendu possible puisque les enseignant(e)s peuvent faire appel à des personnes ou structures extérieures, qui complèteront, en abordant sous un angle différent et avec des outils nouveaux, des points précis du programme scolaire. À une condition - essentielle - toutefois, que les projets et les instruments d’acquisition des savoirs proposés soient jugés pertinents par les inspec- teurs pédagogiques. Si tel est le cas, l’Inspecteur d’académie accorde alors l’agrément de l’Éducation nationale, agrément dont a bénéficié récemment l’École de pêche fédérale, autorisant ainsi ses animateurs à intervenir au sein des établissements scolaires du département. L’ÉCOLE DE PÊCHE SPÉCIALISTE DES MILIEUX AQUATIQUES En intervenant auprès des élèves du primaire, des collèges et lycées, les animateurs pourront sensibiliser ce jeune public à certains enjeux cruciaux que sont la gestion et la préservation de la ressource en eau. On trouvera parmi les thèmes développés la décou- verte et la protection des milieux aqua- tiques, la vie des poissons en eau douce, et enfin, l’apprentissage de la pêche à la ligne, activité ludique et con- crète, jugée idéale pour faire « toucher du doigt » les réalités du vivant. Ces rencontres, prévues dans les éta- blissements scolaires ou à proximité sur des sites appropriés, et bien sûr à l’« Espace découverte » situé au siège de la Fédération (lire page 2), resteront placées sous la responsabilité des enseignant(e)s. La Fédération départementale de pêche poursuit et étend, on le voit, sa mission d’intérêt général, en espérant donner aux plus jeunes des moyens pour mieux comprendre et aborder un monde en profonde mutation l » ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT L’ÉCOLE AU BORD DE L’EAU : LE DÉFI ENVIRONNEMENTAL En devenant, le 8 septembre dernier, partenaire de l’Éducation nationale, la Fédération de pêche a franchi un nouveau cap, qui l’autorise à mener sa mission éducative auprès des élèves de tout le département. Les animateurs de l’École de pêche fédérale, en collaboration avec les enseignants, se chargeront de traiter le thème de l’eau, dans le cadre de l’éducation à l’environnement. LES PISCICULTURES EN MUTATION N°5 Décembre 2006 GRATUIT L’INSPECTEUR D’ACADÉMIE, CLAUDE LEGRAND (AU PREMIER PLAN), ET LE PRÉSIDENT JEAN COUDERC PRÉSENTENT LA CONVENTION AU SIÈGE DE LA FÉDÉRATION. Photo Fédération Photo Fédération » ÉDITO AVEC JEAN COUDERC PRÉSIDENT PARCOURS « NO-KILL » ÀMASSEBIAU SUR LA DOURBIE (PAGE 6) Journal de la Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique Aveyron E A U I P Ê C H E I A V E N I R L’ÉCOLE DE PÊCHE FÉDÉRALE DE L’AVEYRON P2 Interview : Laurent Garmendia « Espace découverte » à la Maison des pêcheurs P3 Tout sur le sandre et sa pêche Les bons plans de l’École de pêche P4/5/6 Échos des bassins versants Premier bilan des « parcours halieutiques » P7 Piscicultures fédérales Courrier des lecteurs Livres Nouvelles d’ailleurs P8 Réforme des cartes de pêche Infos pratiques AAPPMA du Levézou Que fait la Fédération ? Les administrateurs de la Fédération départementale de pêche se sont réunis, le 20 octobre dernier, autour d’un sujet extrêmement sensible, puisqu’il s’est agi de réfléchir sur l’avenir des piscicultures fédérales. Une réunion où ont été évoqués le devenir professionnel des employés, les dysfonctionnements des structu- res de Rentières, de Flaujac et de La Mouline, ainsi que les travaux envi- sagés pour la mise aux normes des installations. » suite page 7 DES PARTENARIATS AU SERVICE DE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL Chers amis pêcheurs et non pêcheurs, vous le savez certainement... ou pas du tout, mais voilà, nous attendons depuis bientôt deux ans que la Loi sur l’eau soit enfin votée, car la gestion et la protection des milieux aquatiques en dépendent, ainsi qu’en grande partie le fonctionnement de la pêche associative. Heureusement que, pendant ce temps, nous continuons de nous organiser pour aller de l’avant. C’est ainsi qu’au plan national, il a été décidé de proposer en 2007 de nouvelles cartes de pêche, que vous pourrez découvrir en page 8. Cette réforme, largement tournée vers les jeunes, me ramène à des thèmes qui nous sont chers à la Fédération. Je veux parler tout d’abord de la convention « L’école de la rivière » qui représente pour l’École de pêche une étape importante. Être en mesure de transmettre aux plus jeunes nos connaissances sur l’environnement, et plus particulièrement sur les milieux aquatiques, rejoint notre conception de ce que doit être une mission d’intérêt général. Ensuite, je me réjouis du travail et de l’avancée des projets que nous partageons avec le Comité départemental du tourisme, pour qui la pêche représente un atout pour la mise en valeur de la région. Toujours sur le plan des aménagements touristi- ques, il faut bien entendu être satisfait de savoir que sur la rivière Lot, le tronçon Port d’Agrès / Saint- Parthem sera épargné par les pelles mécaniques. Ce si bel endroit, encore sauvage méritait bien de rester en l’état ! Enfin, un mot à propos des conséquences de la sècheresse : malgré des assecs sur certains ruisseaux, les fraîches températures du mois d’août ont permis de limiter « la casse ». Espérons donc que cet hiver, les précipitations soient au rendez-vous ! Sachant que l’on se retrouvera seulement au mois de juin prochain, j’en profite d’abord pour souhaiter à tous les pêcheurs Aveyronnais une bonne ouverture 2007, avant d’adresser à toutes et à tous, au nom de la Fédération et de la pêche associative, d’excellentes fêtes de fin d’année l LE CYCLE DE L’EAU : L’UN DES SUJETS ABORDÉS DE FAÇON LUDIQUE PAR LES ANIMATEURS DE L’ÉCOLE DE PÊCHE GRÂCE À DES PANNEAUX INTERACTIFS. Saison 2004 994 Saison 2005 1.360 Saison 2006 1.740

» ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT » ÉDITO L’ÉCOLE AU BORD DE … n°05.pdf · DE PÊCHE 2007 : DU NOUVEAU POUR LES JEUNES ! PAGE 8 DATE DE CRÉATION En 1999, l’AAPPMA de Villefranche-de-R

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: » ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT » ÉDITO L’ÉCOLE AU BORD DE … n°05.pdf · DE PÊCHE 2007 : DU NOUVEAU POUR LES JEUNES ! PAGE 8 DATE DE CRÉATION En 1999, l’AAPPMA de Villefranche-de-R

CARTESDE PÊCHE

2007 :DU NOUVEAU

POUR LESJEUNES !

PAGE 8

DATE DE CRÉATIONEn 1999, l’AAPPMA deVillefranche-de-R. lancela première école depêche, qui fusionnera en2000 avec celle deMillau, puis celles desassociations Halieutilot(2002) et Vivaveyron(2003). Elle devient en2004 l’École de pêchefédérale.

DES EFFECTIFSACCUEILLISEN CONSTANTEPROGRESSION

PUBLICActivité pour tous àpartir de 8 ans.

ANIMATEURSDIPLÔMÉS> Nicolas Delebarre,> Florian Molinié,> Alexis Portal,> Nicolas Costes.

SITES DE PRATIQUESur les lacs et rivièresdu département.

TECHNIQUESPROPOSÉESToutes techniques(pêche au coup, auxappâts naturels, au vif,au mort-manié, auxleurres et à la mouche...)

POISSONSRECHERCHÉSTruite, gardon, ablette,barbeau, carpe, perche,black-bass, sandre,brochet et silure.

FORMULESDemi-journée ; journée ;pêche de nuit (carpe),stages de plusieursjournées avec ou sanshébergement. Bateauxéquipés et matériel depêche mis à disposition.

On devrait se réjouir de voir (enfin) laquestion de l’environnement abordéepar les « grands » de ce monde. Maisles principaux sommets - Rio, Kyoto,Johannesburg ou encore Nairobi -consacrés notamment au réchauffe-ment climatique ou au problème del’eau, se terminent régulièrement pardes déclarations d’intentions. Aupoint que le principe de développe-ment durable semble être devenu unnouveau sujet « tarte à la crème »,alors que les sociétés doivent « avan-cer » sans pour autant compromettrel’avenir des générations futures.

C’est à cette radicale et salutaire remiseen cause de nos façons de vivre que lelégislateur français avait souscrit, enintégrant, le 1er mars 2005, la Chartede l’Environnement à la Constitutionfrançaise, aux côtés de la Déclarationdes Droits de l’homme et du citoyen de1789, et des Droits économiques etsociaux de 1946.Or, malgré une telle consécration juridi-que, une dizaine de députés seulementexaminaient en novembre dernier lebudget, bien maigre (0,4 % du budgetde l’État), du développement durable(« Le Canard Enchaîné » du 15/11/06)...Une attitude peu exemplaire, donc,pour les élèves, qui, depuis la rentrée2004, sont sensibilisés au cours de leurscolarité à cette notion. Ceci afin de « leurpermettre d’acquérir des connaissances

et des méthodes nécessaires pour sesituer dans leur environnement et y agirde manière responsable » (circulaire Édu-cation nationale - N°28 - 15/07/04).

« TOUTE PERSONNEA LE DEVOIR DE

PRENDRE PART À LAPRÉSERVATION

ET À L’AMELIORATION DEL’ENVIRONNEMENT »

(article 2 de la Charte de l’Environnement)

Dans le domaine de l’éducation à l’envi-ronnement, la Fédération départementalede pêche a fait, ces dernières années, detrès importants investissements, qui sesont traduits par la professionnalisationde son École de pêche, qui aujourd’huiconnaît un rythme de croisière trèsencourageant (lire l’article ci-contre).C’est par conséquent presque naturelle-ment que celle-ci a frappé aux portes del’Éducation nationale avec pour objectifde devenir l’un de ses partenaires. Unpartenariat rendu possible puisque lesenseignant(e)s peuvent faire appel à despersonnes ou structures extérieures, quicomplèteront, en abordant sous un angledifférent et avec des outils nouveaux,des points précis du programme scolaire.À une condition - essentielle - toutefois,que les projets et les instrumentsd’acquisition des savoirs proposéssoient jugés pertinents par les inspec-teurs pédagogiques. Si tel est le cas,

l’Inspecteur d’académie accorde alorsl’agrément de l’Éducation nationale,agrément dont a bénéficié récemmentl’École de pêche fédérale, autorisantainsi ses animateurs à intervenir ausein des établissements scolaires dudépartement.

L’ÉCOLE DE PÊCHE SPÉCIALISTE DES

MILIEUX AQUATIQUESEn intervenant auprès des élèves duprimaire, des collèges et lycées, lesanimateurs pourront sensibiliser cejeune public à certains enjeux cruciauxque sont la gestion et la préservationde la ressource en eau. On trouveraparmi les thèmes développés la décou-verte et la protection des milieux aqua-tiques, la vie des poissons en eaudouce, et enfin, l’apprentissage de lapêche à la ligne, activité ludique et con-crète, jugée idéale pour faire « toucherdu doigt » les réalités du vivant.Ces rencontres, prévues dans les éta-blissements scolaires ou à proximitésur des sites appropriés, et bien sûr àl’« Espace découverte » situé au siègede la Fédération (lire page 2), resterontplacées sous la responsabilité desenseignant(e)s.La Fédération départementale de pêchepoursuit et étend, on le voit, sa missiond’intérêt général, en espérant donneraux plus jeunes des moyens pourmieux comprendre et aborder un mondeen profonde mutationl

» ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT

L’ÉCOLE AU BORD DE L’EAU :LE DÉFI ENVIRONNEMENTALEn devenant, le 8 septembre dernier, partenaire de l’Éducation nationale, la Fédération de pêchea franchi un nouveau cap, qui l’autorise à mener sa mission éducative auprès des élèves de toutle département. Les animateurs de l’École de pêche fédérale, en collaboration avec les enseignants,se chargeront de traiter le thème de l’eau, dans le cadre de l’éducation à l’environnement.

LES

PISC

ICUL

TURE

SEN

MUT

ATIO

N

N°5Décembre 2006

GRATUIT

L’INSPECTEUR D’ACADÉMIE,CLAUDE LEGRAND (AU PREMIER PLAN),ET LE PRÉSIDENT JEAN COUDERCPRÉSENTENT LA CONVENTION AU SIÈGEDE LA FÉDÉRATION.

PhotoFédération

Phot

oFé

déra

tion

» ÉDITOAVEC JEAN COUDERC

PRÉSIDENT

PARCOURS

« NO-KILL »À MASSEBIAU

SUR LA DOURBIE(PAGE 6)

Journal de la Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique • AveyronE A U I P Ê C H E I A V E N I R

L’ÉCOLEDE PÊCHEFÉDÉRALEDE L’AVEYRON

P2●● Interview :

LaurentGarmendia

●● « Espacedécouverte »à la Maisondes pêcheurs

P3●● Tout sur

le sandreet sa pêche

●● Les bonsplansde l’Écolede pêche

P4/5/6●● Échos

des bassinsversants

●● Premierbilan des« parcourshalieutiques »

P7●● Piscicultures

fédérales●● Courrier

des lecteurs●● Livres●● Nouvelles

d’ailleurs

P8●● Réforme

des cartesde pêche

●● Infospratiques

●● AAPPMAdu Levézou

Que fait laFédération ?Les administrateurs de la Fédérationdépartementale de pêche se sontréunis, le 20 octobre dernier, autourd’un sujet extrêmement sensible,puisqu’il s’est agi de réfléchir surl’avenir des piscicultures fédérales.Une réunion où ont été évoqués ledevenir professionnel des employés,les dysfonctionnements des structu-res de Rentières, de Flaujac et de LaMouline, ainsi que les travaux envi-sagés pour la mise aux normes desinstallations. » suite page 7

DES PARTENARIATSAU SERVICE DEL’INTÉRÊT GÉNÉRALChers amis pêcheurs et non pêcheurs, vous le savezcertainement... ou pas du tout, mais voilà, nous attendonsdepuis bientôt deux ans que la Loi sur l’eau soit enfinvotée, car la gestion et la protection des milieux aquatiquesen dépendent, ainsi qu’en grande partie le fonctionnementde la pêche associative.Heureusement que, pendant ce temps, nous continuonsde nous organiser pour aller de l’avant. C’est ainsiqu’au plan national, il a été décidé de proposer en 2007de nouvelles cartes de pêche, que vous pourrezdécouvrir en page 8. Cette réforme, largement tournéevers les jeunes, me ramène à des thèmes qui nous sontchers à la Fédération. Je veux parler tout d’abord de laconvention « L’école de la rivière » qui représente pourl’École de pêche une étape importante. Être en mesurede transmettre aux plus jeunes nos connaissances surl’environnement, et plus particulièrement sur les milieuxaquatiques, rejoint notre conception de ce que doit êtreune mission d’intérêt général. Ensuite, je me réjouis dutravail et de l’avancée des projets que nous partageonsavec le Comité départemental du tourisme, pour qui lapêche représente un atout pour la mise en valeur de larégion. Toujours sur le plan des aménagements touristi-ques, il faut bien entendu être satisfait de savoir quesur la rivière Lot, le tronçon Port d’Agrès / Saint-Parthem sera épargné par les pelles mécaniques. Ce sibel endroit, encore sauvage méritait bien de rester enl’état ! Enfin, un mot à propos des conséquences de lasècheresse : malgré des assecs sur certains ruisseaux,les fraîches températures du mois d’août ont permis delimiter « la casse ». Espérons donc que cet hiver, lesprécipitations soient au rendez-vous !Sachant que l’on se retrouvera seulement au mois dejuin prochain, j’en profite d’abord pour souhaiter à tousles pêcheurs Aveyronnais une bonne ouverture 2007,avant d’adresser à toutes et à tous, au nom de laFédération et de la pêche associative, d’excellentesfêtes de fin d’annéel

LE CYCLE DE L’EAU : L’UN DES SUJETSABORDÉS DE FAÇON LUDIQUE

PAR LES ANIMATEURS DE L’ÉCOLE DE PÊCHE GRÂCE À DES PANNEAUX INTERACTIFS.

Saison2004

994Saison2005

1.360

Saison2006

1.740

Piscator n°5 7/12/06 9:47 Page 2

Page 2: » ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT » ÉDITO L’ÉCOLE AU BORD DE … n°05.pdf · DE PÊCHE 2007 : DU NOUVEAU POUR LES JEUNES ! PAGE 8 DATE DE CRÉATION En 1999, l’AAPPMA de Villefranche-de-R

INTERVIEW / AVEC LE RESPONSABLEDU PLAN DE GESTION PISCICOLE Avant de quitter la Fédération à la fin de l’année, Laurent Garmendia* fait le bilandu travail effectué et nous livre son sentiment sur l’avenir de la pêche à la truite.

1. VOUS AVEZ ÉTÉ RESPONSABLE,AU SEIN DE LA FÉDÉRATION, DUPLAN DÉPARTEMENTAL DE GESTIONPISCICOLE. POURRIEZ-VOUS NOUSRAPPELER EN QUOI IL CONSISTE ETQUELLE EST SA FINALITÉ ?

Concrètement, je « découpe » ledépartement en contextes, c’est-à-direen zones vitales où le poisson se nourrit,s’abrite et se reproduit. On décideensuite de travailler sur un typeparticulier de poisson, la truite parexemple, et d’étudier sonfonctionnement biologique :reproduction, éclosion et croissance.Si ces 3 cycles « marchent », le contexteest conforme : on ne touche à rien,en mettant en place la gestionpatrimoniale. S’il est perturbé, oncherche les solutions pour retrouver laconformité. C’est ce qu’il va se passersur le Cernon à Roquefort avecl’installation d’une station d’épuration.Malheureusement, quand le contexteest dégradé et que les solutions valablesn’existent pas, on doit faire le deuil del’espèce repère et envisager,éventuellement, le déversement detruites surdensitaires maillées. En faitnous diagnostiquons l’état de santé dela rivière et prescrivons si nécessaireles médicaments appropriés.

2. SUR LES SECTEURS QUE VOUSAVEZ « TRAITÉS », ET QUE NOUSVOUS DEMANDERONS DE PRÉCISER,À QUELLES CONCLUSIONS ÊTESVOUS PARVENU ?

J’ai travaillé sur la quasi totalité dubassin du Tarn (Jonte, Dourbie, Dourdou,Sorgues, Rance, Muze, Cernon) et surune partie de celui du Levézou (Céor,Durenque, Giffou, Cône). Il faut d’aborddire que des contextes conformesexistent, mais qu’ils sont rares.Tous les contrôles éffectués sur cessecteurs où existe la gestion

patrimoniale (on laisse faire la nature)prouvent la présence nombreuse etrégulière de truites natives. Dans cecas de figure, l’alevinage, qui coûtecher, est inefficace et dangereux pourles truites de souche.

« Sur plusieurs stations(...), nous comptons

depuis l’instauration dela gestion patrimoniale

plus de truites que dansles années 90. »

Quant au Levézou, on imagine trèsbien que cette région a été fantastique.Mais, depuis 2002, les sècheressessuccessives ont véritablement « plié »des tronçons entiers, déjà extrêmementfragilisés par les drainages et autrespratiques agricoles. Le coupledrainage-sècheresse est mortel !En vérité, la hausse des températuresest devenue un problème majeur pourles rivières aveyronaises, terriblementaffaiblies par des débits insuffisants etpar de nombreuses retenues d’eau.On comprend par conséquent pourquoitravailler sur des secteurs perturbésest si difficile. Une truite, c’est laréunion de trois éléments : de l’eaufroide (même de qualité moyenne), descaches et des zones de reproduction.

3. NOUS CROYONS SAVOIR QUEVOS MÉTHODES DE TRAVAIL ET LAMANIÈRE DE VOIR LA PÊCHE QUECELA SUPPOSE RESTENTINCOMPRÉHENSIBLES POURCERTAINS BÉNÉVOLESD’ASSOCIATIONS DE PÊCHE.POURQUOI UNE TELLE SITUATION ?

Si parfois les esprits s’échauffent, celaest dû au fait que nous appartenons àun milieu de passionnés, ce qui en soiest plutôt normal. En revanche, on a trop

longtemps laissé croire aux pêcheursque la rivière était un vase clos, danslequel on pouvait stocker, prendre puisremettre des poissons. Certes, déverserun seau de truites, c’est plus simpleque d’aborder des problèmes d’habitat,de température, etc. Sauf que ce n’estpas aussi simple que cela. Dans montravail, j’ai toujours cru à l’importancede la preuve, que m’offrent enl’occurence les pêches électriques.Sur les rivières conformes que noussuivons, je peux vous assurer que lagestion patrimoniale marche très bien.Sur plusieurs stations de notre réseaude suivi, ainsi que sur celles duConseil supérieur de la pêche (CSP),nous comptons depuis l’instaurationde la gestion patrimoniale plus de truitesque dans les années 90. Alors, quand,par exemple, certains pêcheurs vousdisent, soit qu’il n’y a plus rien, soitqu’il y en avait dix fois plus avant, nousvoilà confrontés à un vrai problèmed’évaluation, qui peut totalement fausserl’approche de la pêche.

4. DANS LES ANNÉES À VENIR,QUELLES DEVRAIENT ÊTRE SELONVOUS, LES ACTIONS PRIORITAIRESDE LA FÉDÉRATIONDÉPARTEMENTALE DE PÊCHE POURREVITALISER LA PÊCHEASSOCIATIVE ?

Le problème est toujours le même :faire plaisir aux pêcheurs sans fairen’importe quoi avec les milieuxaquatiques que nous gérons. Pour yparvenir, il est absolument obligatoired’appliquer une gestion patrimonialesur les rivières conformes. Ensuite, ilfaut informer et rassurer le pêcheur enlui indiquant que différents parcoursde pêche à la truite existent. Ceux oùse trouvent les truites sauvages,difficiles par définition ; puis les parcourshalieutiques, prévus avant tout pours’amuser en attrapant des truites

régulièrement déversées, et enfin lesparcours no-kill où la prise de grospoissons provoque d’inoubliablessensations fortes !Je voudrais ajouter aussi que je suistrès fier d’avoir assisté à la naissancede l’École de pêche fédérale, qui al’immense mérite d’avoir créé 3emplois et commencé à former lespêcheurs de demain.

« (...) les truites (...)portent en elles quelquechose de merveilleux et

de sacré qu’il fautgarder à l’esprit quand

on les capture. »

5. VOUS QUI PÊCHEZ AVECPASSION LA TRUITE, DE QUELLEMANIÈRE JUGEZ-VOUS L’AVENIR DECETTE PRATIQUE, DEPUISPLUSIEURS ANNÉES EN PERTE DEVITESSE ?

Personnellement, je constate que lesbonnes conditions de pêche sont deplus en plus rares. La période de tempspendant laquelle les truites sont« dehors » est très courte. On doit êtrepar conséquent très réactif.Incontestablement, les pêcheurs quihabitent sur place sont très avantagés.Il m’est arrivé par exemple de fairedes « coups du soir » sur des parcours,où dans le cadre de mon travail, j’avaiscompté 600 truites sur 100 m.Résultat : une truitelle de 15 cm !! Onimagine facilement que pour un débutantcela puisse être un « cauchemar »...Aujourd’hui, on estime qu’en moyenne,une bonne sortie ce n’est plus dixtruites maillées, mais trois ou quatre.Les références, vous le voyez, ontévolué, et c’est ce virage qui est difficileà prendre. Donc, comme je l’ai ditprécedemment, il faudra orienter et

rassurer d’une certaine manière lespêcheurs, en leur proposant desparcours qui correspondent à leurniveau et à leurs attentes.En ce qui concerne les plus jeunes,notre priorité consiste à leur donnerdes repères, afin qu’ils entrentprogressivement dans la pêche etapprennent que les truites ne sont pasde vulgaires morceaux de viande, maisconstituent une espèce « rescapée »dans les départements de bassealtitude. Issues d’un monde sauvage,elles portent en elles quelque chosede merveilleux et de sacré qu’il fautgarder à l’esprit quand on les capture.

6. QUELS SONT LES SOUVENIRSQUE VOUS GARDEREZ DE VOTREPASSAGE DANS LE DÉPARTEMENTDE L’AVEYRON ?

J’y ai rencontré un milieu associatiftrès riche, et je laisserai ici de nombreuxcopains. Je me souviendrai longtemps,c’est certain, de l’aventure qu’a été lamise en place de la gestion patrimonialesur le sud aveyron. Cette œuvrecollective m’a permis de rencontrerdes personnes formidables.Ceci m’amène d’ailleurs à saluer ladisponibilité et la passion de tous lesbénévoles, véritables remparts contrel’égoïsme.À la fédération, eh bien là aussi j’ai eula joie d’entretenir avec les deuxderniers présidents (Jean-ClaudeBauguil et Jean Couderc) et lesadministrateurs des rapports cordiaux.Enfin, je voudrais saluer MartineGuilmet avec qui j’ai eu la chance et leplaisir de travailler tout au long de ces6 années, et au bout desquelles, jecrois, pas mal de choses ont étémises en place l

*Chargé de mission à la Fédération

P I S C A T O R V N U M É R O 5 - D É C E M B R E 2 0 0 6

Phot

o Fé

déra

tion

2

Après avoir pénétré dans le hall d’accueil puis franchila porte située à votre droite, apparaît une grandesalle agréablement claire et haute de plafonds, où l’ondistingue une coursive qui abrite une bibliothèque,une vidéothèque, ainsi qu’un nombre considérable decartes d’État major...Florian Molinié, animateur qui pour la circonstance abien voulu accepter d’être notre guide, explique qu’« enprincipe, nous commençons les séances devant cettecarte de l’Aveyron, où sont répertoriés les principauxcours d’eau et barrages, mais aussi le siège des 45associations de pêche qui maillent ce territoire. Minede rien, quand vous demandez à un gamin où il setrouve à ce moment-là, ou quelle est la rivière la plusproche de chez lui, ou encore qu’il s’interroge de nepas voir des retenues d’eau dans la région des causses,on est en plein cours de géographie physique et

humaine ! Le plus souvent, dès qu’il parvient à sesituer dans l’espace au milieu duquel il vit, et qu’ànotre tour, nous l’informons et lui faisons comprendrecomment s’organise une partie de son univers - enl’occurence les milieux aquatiques - sa perceptiondes choses devient plus concrète et plus facile àmaîtriser. C’est à nous, ensuite, de lui proposer dequoi satisfaire sa curiosité. »

DES INSTRUMENTS MODERNESAU BORD DE LA RIVIÈRE

Pour y parvenir, les animateurs disposent, dans lesecteur de l’audiovisuel, d’un grand écran (comme aucinéma !) et d’un rétroprojecteur, mais égalementd’un écran TV grand format bien adapté aux filmsvidéo. Autres outils utilisés, les panneaux interactifs,

dont l’un est consacré aux 33 espèces de poissonsprésents dans les eaux du département de l’Aveyronet que l’on retrouve (en partie) vivants ou naturalisésdans les 5 aquariums aménagés. Un autre panneaupermet cette fois d’appréhender et de comprendre lescycles et la gestion de l’eau, ou de savoir situer tel outel poisson dans son milieu naturel en fonction decertains paramètres.« Notre grande chance », reprend Florian Molinié, « estde pouvoir rapidement confronter cette approchethéorique avec la réalité du terrain, grâce, entre-autres,à des parties de pêche organisées sur la rivière auxpieds de la Fédération. Et je dois vous avouer qu’à cepropos, certaines sont sacrément attendues... surtoutquand les jeunes viennent de tenir au bout de la cannedu simulateur de pêche un brochet ou un saumon deplusieurs kilos ! » l

» ÉCOLE DE PÊCHE

Visite de l’« Espacedécouverte » à la Maisondes pêcheurs et de l’eauLe Moulin de la Gascarie, siège de la Fédération depuis 2002, est devenu grâce notamment à son pôlescientifique, un lieu de recherche, qui, au cours de ces dix dernières années, a recueilli, analysé etarchivé un nombre de connaissances essentielles sur l’état des eaux, des mileux aquatiques et desressources piscicoles du département. C’est ce capital-savoir que les animateurs de l’École de pêchefédérale s’efforcent de partager avec les plus jeunes, à l’aide d’outils situés dans un espace qu’ilconvient de décrire.

POUR S’INTÉRESSER DAVANTAGE AU MONDEQUI NOUS ENTOURE, IL FAUT POUVOIR TRADUIREDE LA MANIÈRE LA PLUS CONCRÈTE CE QUE LAPAROLE ET LES DOCUMENTS NOUS ENSEIGNENT...ICI, LA RENCONTRE ÉTONNANTE ENTRE CESENFANTS ET L’ÉNORME BROCHET NATURALISÉ,PRÉSENTÉ DANS L’UN DES AQUARIUMS DEL’« ESPACE DÉCOUVERTE ».

Photo Fédération

Piscator n°5 7/12/06 9:47 Page 3

Page 3: » ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT » ÉDITO L’ÉCOLE AU BORD DE … n°05.pdf · DE PÊCHE 2007 : DU NOUVEAU POUR LES JEUNES ! PAGE 8 DATE DE CRÉATION En 1999, l’AAPPMA de Villefranche-de-R

LES BONS PLANS 2007DE L’ÉCOLE DE PÊCHE FÉDÉRALE

RENSEIGNEMENTS SUR WWW.PECHEAVEYRON.COM OU AUPRÈS DE LA FÉDÉRATION : 05.65.68.41.52ANIMATEURS DE L’ÉCOLE DE PÊCHE :

Florian Molinié : 06.72.70.25.17Nicolas Delebarre : 06.70.02.22.40

Alexis Portal : 06.19.44.13.01Nicolas Costes : 06.72.94.00.98

AANNIIMMAATTIIOONNSS PPOOUURR DDÉÉBBUUTTAANNTT((EE))

OOUU PPÊÊCCHHEEUURR CCOONNFFIIRRMMÉÉ,, PPOOUURR JJEEUUNNEESS

EETT AADDUULLTTEESS,, CCHHOOIISSIISSSSEEZZ VVOOTTRREE MMEENNUU !!

LLEESS AANNIIMMAATTEEUURRSS--PPÊÊCCHHEE IINNTTEERRVVIIEENNNNEENNTT

DDAANNSS LLEESS CCEENNTTRREESS DDEE LLOOIISSIIRRSS,, CCEENNTTRREESS SSOOCCIIAAUUXX,,

MMAAIIRRIIEESS,, ÉÉTTAABBLLIISSSSEEMMEENNTTSS SSCCOOLLAAIIRREESS,,

OOFFFFIICCEESS DDEE TTOOUURRIISSMMEE,, CCAAMMPPIINNGGSS......

3

- Mais bien évidemment, cher Antoine, alors filons au lac, à la recherched’une plage ou d’un amas de gros rochers, ou encore de branches oude troncs immergés. Tu pourrais d’ailleurs rechercher ces mêmes postesdans les rivières ou fleuves qui abritent ce magnifique poisson. Il a un dosgris-vert et tu remarqueras que ses flancs portent des bandes brun-noir,alors que son ventre est blanc-jaune. Et si tu l’observes de plus près, tunoteras une bouche sacrément dentée... Le plus gros spécimen pris dans ledépartement de l’Aveyron mesure plus d’un mètre et pèse 14 kg !

- NICOLAS, J’AI ENTENDU DIRE QUE LE SANDRE EST DIFFICILEÀ PRENDRE, MAIS POURQUOI ?

- Précisons tout de suite que je vais te donner « la recette » pour l’attraperau poisson vivant. J’ai choisi cet appât car si tu regardes bien sa dentition, tu peuximaginer qu’il se nourrit essentiellement de poissons... mais aussi d’écrevisses !Ensuite, pour augmenter tes chances de l’attraper, prends en considérationles saisons. Au printemps (d’avril à juin), il se reproduit, donc on le laissetranquille. En été, il chasse le matin tôt, ou le soir à la tombée de la nuit.Parfois, il remonte chercher de l’oxygène en surface, aux heures les pluschaudes. En automne, il redescend de 5 à 15 m, car le poisson blanc(gardons, ablettes, etc.) redescend lui aussi. Enfin en hiver, on peut le trouverjusqu’à 30 ou 40 m de profondeur car l’eau y est plus chaude. Donc, selon lapériode, adapte ta technique. Voici deux montages (schémas ci-dessous)utilisables du bord ou en bateau. J’ajoute que quand tu pêches à fond, tudois mouliner jusqu’à ce que ton fil soit tendu. Ensuite, tu le coinces à unélastique plaçé au-dessus de ton moulinet ouvert. Dans ce cas, le poissonpeut être vif ou mort, et la touche aura lieu quand le fil aura sauté del’élastique ! Enfin, si ça ne mord pas, change de poste et varie la profondeurde pêche de tes lignes. Avant de vous souhaiter, à toi, tes copines et copains,et à tous nos jeunes amis pêcheurs d’excellentes fêtes de Nöel, sachez quesi l’un d’entre-vous a besoin de précisions ou de conseils, qu’il n’hésite pas ànous contacter ! Pour finir, sachez que si vous montez sur une barque pouraller « taquiner » le sandre, enfilez un gilet de sauvetage, c’est le plussouvent obligatoire et de toute manière plus prudent !

Vrai ou faux ?1. Le sandre est le résultat du croisement entre la perche

et le brochet ?

2. Le sandre peut absorber des proies de grande taille ?

3. Pendant le période de reproduction, la femelle protège le nid ?

4. Je peux conserver tous les sandres que je capture ?

5. Pour pêcher le sandre, un copain m’a dit que je pouvais utilisercomme appât le vairon, le goujon, l’ablette, mais aussi le ver deterre. Est-ce exact ?

1. FAUX : malgré ses zébrures et la nageoire hérissée de piquants qui rappellent la perche, ses dentsacérées qui font penser à celles du brochet, le sandre est un espèce à part entière. 2. FAUX : à causede l’étroitesse de son gosier, la taille de ses captures est limitée. 3. FAUX : c’est le mâle qui s’encharge après avoir au préalable aménagé et entretenu le nid. 4. FAUX : Le sandre, que tu peux pêchertoute l’année en Aveyron (sauf sur les réserves temporaires), doit mesurer au moins 40 cm. Tu peuxgarder au maximum 5 sandres et/ou brochet par jour. Mais est-ce bien utile de tous les prélever ?5. VRAI : ces appâts sont tous excellents. En ce qui concerne les vers, choisis-les assez gros et pêcheà fond ou en ramenant doucement.

L’ALBUM PHOTO DE L’ÉCOLE DE PÊCHE 9

P I S C A T O R V N U M É R O 5 - D É C E M B R E 2 0 0 6

Corps de ligne :28/100ème

Flotteur coulissant : 10 g

Olive coulissante : 10 g

Arrêt

Émerillon

Hameçon tripple : n°8

Bas de ligne (50 cm) :24/100ème

Hameçon : n°6

Taille des vifs : 10-12 cm.Le premier hameçon traverse de part en part la bouche du poisson.L'hameçon triple est fixé derrière la nageoire dorsale.Cette monture permet de ferrer à la touche et de remettre le poissonà l’eau dans de bonnes conditions.

Olive coulissante : 30 g

Corps de ligne :28/100ème

Émerillon

Hameçon tripple : n°8

Bas de ligne (50 cm) :24/100ème

Hameçon : n°6

Les poissons d’eau douce

Le sandre [nom scientifique : Stizostedion lucioperca]

Famille des Percidés Noms familiers : brochet-perche, perche du Rhin à Genève...

Originaire d’Europe Centrale (lac Balaton en Hongrie), sa première capture en France est signalée en 1888dans le Rhin. La maîtrise de la reproduction et du transport des pontes assure son extension sur une grande partiede l’Europe occidentale et aux États-Unis.

Sa reproduction a lieu d’avril à juin. La femelle dépose environ 200 000 œufspar kg de son poids, sur des pierres, branchages ou plantes.L’incubation dure une semaine environ, sous la protection du mâle.

À sa naissance, le sandre est une larve d’environ 6 mm,qui se nourrit de plancton. Entre 3 et 5 cm, il s’attaqueà d’autres alevins.

La maturité sexuelle a lieu entre 3 et 5 ans.D’abord en bancs d’individus de même âge,il devient progressivement solitaire.

NICOLAS DELEBARRE,ANIMATEUR À L’ÉCOLEDE PÊCHE FÉDÉRALEDE L’AVEYRON.

Lapagedesjuniors

STAGE PÊCHESANS HÉBERGEMENT

Durée : 3 à 4 jours.À partir de 10 ans. Prix : 80 euros.

Départs : Rodez (Pâques et Toussaint),Millau (été), Villefranche-de-Rouergue (été),

Decazevile (Toussaint).

AVEC HÉBERGEMENTVacances de Pâques et d’été.

Durée : 4 à 7 jours. À partir de 9 ans.Prix : 195 à 345 euros.

Sites : Millau, Viala du Tarn,lac de Pareloup.

PÊCHEDE LA TRUITE

Samedi / MarsÀ partir de 10 ans.

Prix : 15 euros.Sites : Rodez, Millau,

Villefranche-de-Rouergue,Espalion, Entraygues,

Saint-Affrique.

CARPEDE NUIT

Samedi / Juin.À partir de 10 ans.

Prix : 15 euros.Départs: Rodez, Millau,

Villefranche-de-Rouergue.

PÊCHEAU FOUET

Samedi 16 juin.À partir de 10 ans.

Prix : 15 euros.Site : Rodez.

PÊCHEDU SILURE

Samedi 30 juin.À partir de 10 ans.

Prix : 15 euros.Départ : Rodez.

Montages2 EXEMPLES POUR PÊCHER LE SANDRE.

A V E C L’ É C O L E D E P Ê C H E F É D É R A L E D E L’ A V E Y R O N

PÊCHEÀ LA LIGNE

Samedi matin / Avril-mai.À partir de 8 ans.

Prix : 5 euros.Sites : Rodez, Millau,

Villefranche-de-Rouergue.

V

Sources : « Les poissons d'eau douce des rivières de France », Roland Billard / Delachaux et Niestlé ; « La pêche et les poissons de rivière », Michel Duborgel / Hachette.

Piscator n°5 7/12/06 9:47 Page 4

Page 4: » ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT » ÉDITO L’ÉCOLE AU BORD DE … n°05.pdf · DE PÊCHE 2007 : DU NOUVEAU POUR LES JEUNES ! PAGE 8 DATE DE CRÉATION En 1999, l’AAPPMA de Villefranche-de-R

En rendant, le 4 aoûtdernier, un avis réservéquant à la mise ennavigabilité de la sectionPort-d’Agrès / Saint-Parthem, la Commissiond’enquête publiquerejoint, en partie, lespositions de l’associationHalieutilot et de laFédération de pêche.

On s’en souvient, le projet initial proposépar le conseiller général de Decazevilleet président du Syndicat mixte départe-ment bassin et sa vallée du Lot,concernait la portion de la rivière Lot,comprise entre Capdenac et Saint-Parthem (environ 35 km). Pour présenteraux élus, administrés et associationsdes communes riveraines la nature etle volume des travaux envisagés, desréunions publiques d’informationsfurent prévues à Port d’Agrès, à Boisse-Penchot et à Capdenac, respectivementles 15, 23 et 28 mars 2006.Ensuite, du 15 mai au 16 juin inclus, lescitoyens qui se sont estimés concernéspar ce dossier, auront pu exprimer leurpoint de vue, dans le cadre de l’avis d’en-

quêtes publiques conjointes. Pourquoiconjointes ? Tout simplement parce quele projet porte sur 2 types de chantiersprévus sur des secteurs différents.D’une part, un premier chantier est fixépour remettre en navigabilité la sectionMadeleine / Port d’Agrès. Sur ce premierpoint, le président de la Commissiond’enquête a donné un avis favorable.Après accord préfectoral, les travaux ontcommencé en novembre dernier.D’autre part, la Préfète a suivi l’avisréservé du Commisaire enquêteurconcernant le second chantier, quidevait permettre la mise en navigabilitéde la section Port d’Agrès / Saint-Parthem. Ce qui signifie que ces travauxne seront pas réalisés.

DES PROJETS TOURNÉSVERS L’AVENIRPour mémoire, il faut se rappeler que leprésident de l’association Halieutilot,Christophe Lavernhe, était présent le15 mars dernier à une réunion organiséepar le Syndicat mixte. Ce qui lui a permisde faire savoir qu’« il serait impardon-nable de détruire une des rares zonessauvages et la dernière portion d’eauxvives en rendant navigable le tronçonPort d’Agrès / Saint-Parthem. Nous avions

fait remarquer, par ailleurs, que la confi-guration de la zone amont ne se prêtaitpas à la navigation, ce que confirmait, ilest vrai la lourdeur extrême des travauxprévus pour la rendre possible. »

Aujourd’hui, pour les AAPPMA locales,Halieutilot et la Fédération départementa-le de pêche, qui ont défendu avec succèscette logique environnementale, c’est ungrand soulagement et une vraie satisfac-tion. En ce qui concerne la remise ennavigabilité future de la zone aval (la sec-tion La Madeleine / Port d’Agrès),Christophe Lavernhe nous confie que« des aménagements destinés à amélio-rer le potentiel piscicole sont à l’étude. Ilspourront contribuer à leur manière à lavalorisation du projet touristique de navi-gabilité. Notre technicien Arnaud Mahut,qui vient d’obtenir son diplôme d’anima-teur-pêche, aura pour mission de dyna-miser l’activité pêche, un rôle qu’il tiendraaussi sur la zone amont. Enfin, je voudraissurtout vous annoncer que nous sommessur le point de proposer un projet halieu-tique de grande envergure. Un dossierque l’association Halieutilot conduira bienentendu en partenariat avec la Fédérationde l’Aveyron, mais aussi avec celles duLot et du Cantal, et qui devrait être à lahauteur du projet de navigabilité. »l

4

Nord

Ave

yron

Échos bassin versant Lot

PROJET DE NAVIGABILITÉ SUR LE LOTL’ASSOCIATION HALIEUTILOT SATISFAITE DE VOIR

ÉPARGNÉE LA PORTION PORT D’AGRÈS / SAINT-PARTHEM

Photo Halieutilot

Photo Fédéra tion

Halieutilot

ARNAUD MAHUTET PHILIPPE GIRAUDÀ LA CROISÉEDES CHEMINSRecruté voilà bientôt deux ans comme technicien par l’association Halieutilot,Arnaud a souhaité, avec l’accord de son Conseil d’administration, suivre uneformation afin d’obtenir le BPJEPS (brevet professionnel jeunesse éducationpopulaire et sportive) option « pêche de loisir ». Cette initiative, en réalité, a étémotivée par les demandes de certaines AAPPMA ou fédérations voisines(Cantal et Lot) qui ont décidé de proposer des séances d’initiation à leurs plusjeunes adhérents. Mais pour commencer la formation, faut-il encore trouver unremplaçant, car l’association a des dossiers « sur le feu ».

Heureusement que les bons copains ne se perdent jamais totalement de vue, si bienqu’Arnaud contacte Philippe Giraud, rencontré quelques années auparavant au Lycéedes Barres, dans le Loiret, où ils obtiendront tous deux leur BTS de gestion et protec-tion de la nature. Philippe, devenu entre-temps titulaire d’un DESS de gestion desmilieux aquatiques, ne pouvait pas rêver mieux. L’association Halieutilot l’embauched’avril à octobre dernier, et lui permet de connaître ainsi sa première expérience pro-fessionnelle. Parmi les chantiers qui lui ont été confiés, on citera notamment l’étudedes mises à l’eau sur les plans d’eau du nord Aveyron (cf Piscator n°4), le diagnosticsur l’état sanitaire des rivières et de leur rypisilve dont s’occupe le SIVOM deVilleneuve d’Aveyron, ainsi que la collaboration avec la DDE pour le retrait d’embâclessur la rivière Lot à Capdenac. Peu de temps avant son départ, qui l’a ramené dans saBourgogne natale, Philippe nous confiait tout le plaisir qu’il avait eu à travailler auprèsdes membres de l’association Halieutilot qu’il remercie au passage de lui avoir faitconfiance. « J’ai passé de très bons moments dans le département de l’Aveyron, quioffre un cadre de vie agréable et qui pousse à se battre pour ne pas le voir disparaître.Je garderai de très bons souvenirs aussi car j’ai eu la chance d’évoluer dans unebonne ambiance qui m’a permis d’avoir une vision plus approfondie du milieu asso-ciatif pêche ». À notre tour de remercier Philippe, que l’on espère revoir un jour et àqui on souhaite bonne continuation... Sans oublier de féliciter Arnaud, titulaire depuisnovembre dernier de son brevet professionnel d’animateur pêche l

L’entretien des cours d’eau, contrairement à certaines idées reçues, n’est pas une occupation qui serviraità simplement faire « propre et beau ». Comme l’exemple qui suit tentera de le montrer, entretenir revientà préserver, dans certains cas, le bien-être des riverains et l’existence des espèces animales et végétalesdes milieux aquatiques.

Il faut remonter à l’année 2003, pour expliquer aujourd’hui les travaux programmés sur la rivière Argence. En effet,des crues importantes avaient alors entraîné des inondations sérieuses en aval du pont d’Orlaguet où se rejoignentles Argence Vive et Morte. Sous la forte pression des eaux, le lit de la rivière dotée de berges de faible hauteur, n’avaitpu éviter les débordements, avec les conséquences que l’on sait. Sauf qu’en y regardant à deux fois, les spécialistesont vite compris que l’impact de la crue aurait été beaucoup moins important sans la présence sur cette zoned’un « gros bouchon hydraulique ». Entendez par-là une accumulation importante de bois et de végétaux, observablessur les petits ilôts qui caractérisent fortement ce tronçon élargi du cours d’eau.

LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES S’ATTAQUE AU DOSSIERDès 2004, un programme d’intervention rapide est demandé à la cellule d’aide technique en entretien des rivières(CATER ) sur ce secteur. En réalité, l’étude nécessaire à la réalisation des travaux sera plus longue que prévuecar celle-ci doit porter sur la totalité du bassin versant de l’Argence, ce qui implique la présence obligatoired’un technicien rivière. Cette gestion globale du dossier, aussi lourde qu’elle puisse paraître, présente quand mêmel’avantage pour les collectivités locales d’optimiser leur intervention de la manière la plus efficace et la plus durablepossible, et de bénéficier, de surcroît, d’aides publiques. Donc, une fois l’étude globale terminée, la CATER décidede solliciter l’association Halieutilot en demandant à Arnaud Mahut, son technicien, d’élaborer un programmede travaux et d’en assurer le suivi. Cette phase de travail, une fois validée par la Communauté de communes et le CSP,débouchera fin 2005 sur la signature d’une convention « pour assistance à maîtrise d’ouvrage ».

DES TRAVAUX PRÉCIS POUR UN SITE ÉCOLOGIQUE MAJEUR« Ce site, long de 300 m », fait remarquer Arnaud Mahut, « nous a obligé à beaucoup de prudence, car des espècesparimoniales protégées - telles que la lamproie de Planer - ont été répertoriées. Alors nous avons étudié caspar cas les endroits où les embâcles et la végétation abondent. Autant vous dire que les travaux ressemblerontà des frappes chirurgicales, car chacune des vingt zones photograhiées et répertoriées recevra un traitementparticulier. Enlèvement ou maintien de certains embâcles, coupes d’arbres morts et envahissants, mais égalementplantation d’essences adaptées comme l’aulne, le frêne, le chêne. Ces travaux n’empêcheront pas de nouvellesinondations tout simplement parce que cette zone est naturellement inondable, mais ils auront pour avantaged’en diminuer fortement les impacts tout en préservant l’intérêt écologique du site ». Concernant l’entretien régulierde la zone traitée, qui d’après le technicien doit avoir lieu chaque année, il semble acquis que le presidentJean-Pierre Girbal et ses amis pêcheurs - membres de l’association Halieutilot - s’en chargeront. Une tâchenécessaire et profitable à l’ensemble de la collectivité l

Phot

o Fé

déra

tion

LA COMMUNAUTÉDE COMMUNESDE SAINTE-GENEVIÈVESUR ARGENCE ET HALIEUTILOTLUTTENT CONTRELES INONDATIONS

P I S C A T O R V N U M É R O 5 - D É C E M B R E 2 0 0 6

PHILIPPE GIRAUD ET ARNAUD MAHUTDANS LES BUREAUX DE L’ASSOCIATION

HALIEUTILOT À RODEZ.LES ASSOCIATIONS DE PÊCHEURS

CRÉENT DES EMPLOIS EN RECRUTANTDES PERSONNES QUALIFIÉES,CAPABLES DE MENER À BIEN

DES MISSIONS D’INTÉRÊT GÉNÉRAL.

AU TOTAL, 120 M3 DE BOIS ONT ÉTÉ RETIRÉDES ÎLOTS ET DES BERGES.

LA PRÉSERVATION DES DERNIÈRESZONES D’EAUX VIVES QUE COMPTE

LA RIVIÈRE LOT A ÉTÉ UNE PRIORITÉPOUR LES RESPONSABLES D’HALIEUTILOT.

LEUR DISPARITION AURAIT ÉTÉUNE VÉRITABLE ABERRATION.

Piscator n°5 7/12/06 9:47 Page 5

Page 5: » ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT » ÉDITO L’ÉCOLE AU BORD DE … n°05.pdf · DE PÊCHE 2007 : DU NOUVEAU POUR LES JEUNES ! PAGE 8 DATE DE CRÉATION En 1999, l’AAPPMA de Villefranche-de-R

Coussergues - Galinières

LA SERRE,RENAISSANCED’UNE RIVIÈRE(SUITE)Les travaux vont reprendre sur la Serre, où des pêchesélectriques avaient confirmé tout l’intérêt de remettre enétat, autant que faire se peut, les zones touchées par leremembrement (cf Piscator n°3).

Il est certain que le retour parfois significatif de certainesespèces est une source de motivation indiscutable. En 2007,les efforts porteront sur la zone de La Prade, située entreGalinières et Coussergues. Grâce à l’accord obtenu auprèsdes riverains, qu’il faut au passage remercier, les responsablesde l’AAPPMA de Coussergues poursuivent leur exemplairemission de réhabilitation des milieux aquatiques.Au préalable une étude de faisabilité conduite par VincentMarc, sous la tutelle d’Arnaud Mahut, portera sur la localisationprécise des endroits où les blocs seront placés.

Ceux-ci serviront à créer des caches pour les poissons, àdiversifier les écoulements de l’eau (création de courants,relèvement de niveaux pour des zones plus profondes, etc.),mais aussi à conforter la solidité des berges.Dans le même temps, il faudra aménager des zones d’ombresusceptibles de refroidir la température de l’eau, grâcenotamment à des plantations. Le choix d’essences d’arbresparticulières sera très important. À ce propos, et quitte à serépéter, le peuplier pourtant très répendu aux abords desrivières, ruisseaux et plans d’eau, n’est pas adapté. On luipréfèrera notamment l’aulne, le saule, le tilleul, l’orme, lecharme et l’érable, dotés d’un système racinaire capable de« tenir » les berges, même en période de cruel

Environnement

ZONE DEREFROIDISSEMENTSUR LA SERRE :PROJET FUTURISTE ?(SUITE)En décembre dernier, avait été évoqué, le projet de créerce que nous avions appelé un « frigo ». Il s’agit d’unezone de refroidissement, située sur le secteur dePierrefiche, matérialisée par une « ceinture verte » longued’environ 1 km. Apparemment l’idée est en train de faireson chemin...

« Pour l’heure », rappelle Jean-Claude Bru, président del’association Vivaveyron, « nous n’en sommes qu’au toutdébut. Ce dossier, je tiens à le répéter, est extrêmementcomplexe. En effet, des accords de partenariat avec les éluset les propriétaires riverains doivent être étudiés et signés.Ceci étant, les élus que j’ai rencontré cet été sont favorablesà l’idée de remettre la Serre en état. Les maires et lesreprésentants des communes présents lors de la réunionorganisée par le SIAH (Syndicat intercommunal d’aménage-ment hydraulique de la Haute vallée de l’Aveyron et de laSerre), semblent vouloir trouver des moyens financiers enrecherchant l’appui de la Chambre d’agriculture, qui pourraitjouer le rôle de locomotive auprès des agriculteurs, dont laparticipation est indispensable. Sur le plan technique, l’études’affine et devrait déboucher prochainement sur des don-nées plus précises. L’aboutissement de ce dossier reposeavant tout sur la volonté des différents partenaires ! ». Affaireà suivre donc l

5

Centr

eA

veyr

on

Échos bassin versant Aveyron

Si l’on évoque pour commencer l’uniqueparcours situé non pas sur la rivièreAveyron, mais sur un de ses affluents,la Serre, au niveau de la commune dePierrefiche, il semble que du temps soitnécessaire pour obtenir la présencerégulière des pêcheurs.En ce qui concerne le secteur ruthénois,on a enregistré une bonne fréquentationdes sites avec une mention particulièrepour ceux de Bourran et de Layoule, quidéjà, en temps normal, attirent de nom-breux pêcheurs.En revanche, c’est tout le contraire quis’est passé sur la zone d’Ampiac, à laplaine du Rival où la truite n’a pas vrai-ment fait « recette ». Faut-il expliquerce demi-échec par l’impressionnantsuccès des plans d’eau voisins dePlanèzes et de Baraqueville, et endéduire peut-être que le « truiteur »,celui qui va traquer la fario et dans unemoindre mesure l’arc-en-ciel se fait deplus en plus rare en rivière ? Après avoir quitté le parcours deBelcastel, géré par l’AAPPMA de Rodez,nous voilà arrivés sur les secteurs de

Prévinquières, dont s’occupe « Le verrouge » d’Aubin-Cransac-Montbazens.Aux dernières nouvelles les deux sitesont visiblement séduit les amateurs,venus parfois du Tarn et du Tarn etGaronne, ce qui permet de rappeler aupassage que cette vallée de l’Aveyronest vraiment magnifique !Enfin, du côté de la « La truite villefran-choise », il ressort que les lâchers detruites ont là aussi bien réussi, tant enpremière qu’en deuxième catégorie.Précisons au passage que certainesassociations ont adopté depuis longtempscette manière de faire, avec en débutde saison l’édition d’un calendrier oùfigurent les lieux et les dates delâchers. Cette volonté de transparencea certainement favorisé la venue despêcheurs au bord de l’eau.Aussi, a-t-il été prévu d’éditer pourl’année 2007 un document qui présen-tera le calendrier global des lâchers detruites... Et à force de petits réglages,les responsables de Vivaveyron espèreque ces « parcours halieutiques »connaîtront un succès croissant l

CE QUE COÛTENTLES TRUITESAU BUDGETDE VIVAVEYRON En 2006, l’association de bassinversant a dépensé 2 000 eurospour l’achat d’environ 20 000truites arc-en-ciel (soit un coûtde 0,10 euro par poisson).Son président, Jean-ClaudeBru, tient à rappeler que « cettesomme correspond à un tiersdu budget de Vivaveyron...Quant au montant des cotisa-tions versées par les AAPPMAadhérentes, il n’augmenterapas en 2007. Et l’argent nonutilisé cette année sera toutsimplement injecté la saisonprochaine dans la partie tra-vaux... notre association n’ayantpas vocation à se constituer unbas de laine ».

LES 20 000 TRUITES LÂCHÉESEN 2006 SUR LA RIVIÈRE AVEYRON

ONT ATTIRÉ LES PÊCHEURSEn juin dernier, nous vous avions présenté le programme de « valorisation

et de localisation des parcours halieutiques », décidé et élaboré parles responsables de l’association Vivaveyron. Suite à un premier bilan,

jugé dans son ensemble largement positif, quelques modificationssont déjà prévues pour améliorer, dès 2007, cette vaste opération

de promotion en faveur de la pêche associative.

Photos Fédération

GESTION PATRIMONIALEET DÉVERSEMENTDE TRUITES ARC-EN-CIEL :DEUX POLITIQUESCONTRADICTOIRES ?Le projet des « parcours halieutiques », qui a été expérimentélors de la saison 2006, aura étonné plus d’un pêcheur, puisqu’ilcorrespond au déversement de truite arc-en-ciel sur plusieurssecteurs, alors que l’association Vivaveyron a depuis le débuttoujours défendu la gestion patrimoniale, c’est-à-dire « laisserfaire la nature ».

« En réalité », explique Jean-Claude Bru, « les deux options nes’opposent pas, mais se complètent. D’un côté les truites sauvages,sur des secteurs bien précis, qui continuent de se reproduirenormalement, pendant que les truites arc-en-ciel, sur des territoiresdégradés, sont déversées puis capturées rapidement. Il n’y doncaucune concurrence entre les deux espèces. Nous espérons de toutcœur que ces “parcours halieutiques” connaîtront le succès dansun avenir proche, lorsque la période de rodage sera achevée.Ils s’inscrivent véritablement dans une démarche volontariste derevitalisation de la pêche associative. » l

P I S C A T O R V N U M É R O 5 - D É C E M B R E 2 0 0 6

RÔLE D’UNE PLANTEDE PRAIRIEVoici un exemplede système racinaireparticulièrementimpressionnant quedéveloppe la graminée*appelée « FétuqueFaux Roseau ».

SES FONCTIONS SONT MULTIPLES.EN CAS DE CRUE NOTAMMENT,LORSQU’ELLE EST FIXÉE SURLES BERGES, ELLE CONSTITUEUN OBSTACLE PERMÉABLE QUIDIMINUE L’ÉNERGIE DU COURANT.DE PLUS, SA CAPACITÉ DE SE PLIERSOUS LA PRESSION DES CRUES LUIPERMET DE SE RETROUVER PLAQUÉEAU SOL ET D’OFFRIR À CELUI-CIUNE PROTECTION SOUS FORME DE TAPIS.

* Famille très importante de plantes herbacées.

Source : « Guide de protection des berges de cours d’eauen techniques végétales », de Bernard Lachat (Ministère del’Aménagement du Territoire et de l’Environnement - 1994).

LE « PARCOURS HALIEUTIQUE »N°2, QUI DÉBUTE À L’AVALDU PONT QUE DOMINELE CHÂTEAU DE MONTROZIER,OFFRE AUX PÊCHEURSUN LIEU DE DIVERTISSEMENTVRAIMENT MAGNIFIQUE.

2,50

m

PROTECTION DES BERGES

Photo SuperStock ©

Piscator n°5 7/12/06 9:47 Page 6

Page 6: » ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT » ÉDITO L’ÉCOLE AU BORD DE … n°05.pdf · DE PÊCHE 2007 : DU NOUVEAU POUR LES JEUNES ! PAGE 8 DATE DE CRÉATION En 1999, l’AAPPMA de Villefranche-de-R

6

Sud

Ave

yron

Échos bassins versants Viaur & Tarn

P I S C A T O R V N U M É R O 5 - D É C E M B R E 2 0 0 6

En début de séance, le président Aciera tenu à évoquer la disparition d’HenriHermet, « un homme actif qui a toujoursagi avec conviction et détermination ausein de l’association Halieutiviaur etqu’aujourd’hui nous regrettons ».À la suite de cet hommage, les réalitésde l’agenda ont repris leurs droits, avecen premier lieu l’évocation des pollutions.Pollutions agricoles, diffuses ou ponc-tuelles, pollutions domestiques, indivi-duelles et collectives, mais aussi lespollutions liées aux hébergementscollectifs situés en bordure des lacs etcours d’eau. Puis ont été signalés lesproblèmes d’ensablement qui perturbentde nombreux ruisseaux ou les empê-chent de « fonctionner » normalement,privés de caches et de frayères... lareproduction naturelle n’est ainsi pluspossible dans de nombreux secteurs.Une situation qui a conduit logiquementles gestionnaires piscicoles à condam-ner les drainages des ruisseaux et deszones humides - zones qu’il faudraitabsolument préserver - d’autant plus

que nous risquons de devoir vivre avecdes périodes de sècheresse plus nom-breuses et un réchauffement climatiqueaux conséquences déjà mesurables.Enfin, il a été question du problème desdébits réservés en aval des ouvragesEDF de Pareloup, Pont de Salars etThuriès, qui à force d’être réduits, ontdes effets de plus en plus néfastes surles cours d’eau.

DES PROJETSSOUMIS À CERTAINESCONDITIONS Pour les responsables d’Halieutiviaur etde la Fédération, il va de soi que régé-nérer les cours d’eau nécessiteral’augmentation des débits réservés,mais aussi, et surtout, des lâchersd’eau, qui, programmés à des périodesappropriées, nettoieront leurs lits, touten simulant leurs régimes naturels.Dans un premier temps, il faudra parconséquent observer les bénéfices de

ces actions, avant d’entamer un suivide la rivière, articulé autour de relevésde températures, d’études biologiqueset physico-chimiques. Si l’ensemble deces études donne des résultats satis-faisants, différents projets pourraientvoir le jour sur la rivière Viaur et sesaffluents. On pense notamment à lamise en place de frayères sur le bas duVioulou, sur la Nauze au Pont deLabaugui, puis de caches pour recréerl’habitat des truites, ou encore des pas-ses à poissons. Pour les chaussées dePéligri, du Roualdesq, de Bannes et dePrignac, leur aménagement ou leureffacement seraient envisagés.L’autre grand problème reste évidemmentcelui des pratiques agricoles qu’il faudraitarriver à terme à régler, c’est pourquoides opérations pilote à l’échelle depetits bassins seront menées (bassinCéor-Giffou) ou envisagées (bassin duLézert). Elles doivent indiquer quellessont les pistes à suivre pour diminuerl’érosion des sols, mais aussi les « eauxblanches », etc.

DÉVELOPPEMENTDU LOISIR-PÊCHE Toujours dans l’optique de promouvoiret de faciliter l’activité-pêche, sontenvisagés la création de rampes demise à l’eau de bateaux. Les sites choi-sis sont situés sur les barrages de Pontde Salars (aux Moulinoches) et deThuriès dans le département du Tarn.Des pontons devraient également êtreaménagés afin que les pêcheurs puis-sent plus facilement « tremper le fil ».Les emplacements sont prévus sur larivière Viaur à La Capelle Viaur (enamont de la chaussée), à Saint-Just (enface de la salle des fêtes), à Versailleset au Pont de Cirou (aire de repos).Pour bien informer et responsabiliserles usagers de la rivière, les panneauxconçus par le Contrat de Rivière Viauret le SIVOM des Monts et Lacs duLevézou porteront des recommanda-tions spécifiques au monde halieutique(présentation de l’écosystème des

milieux aquatiques, espèces piscicoles,espèces à protéger, etc.).Enfin, les parcours de pêche dont il adéjà été question lors de précédentesréunions (parcours famille et parcoursno-kill notamment) sont actuellement àl’étude l

» DÉVELOPPEMENT DU LOISIR PÊCHE

DANS LA VALLÉE DE LA DOURBIE,LA RÉSERVE DE PÊCHE DU MASSEBIAUREMPLACÉE PAR UN PARCOURS « NO KILL »

En vérité, il faut avant toute chose consulter les propriétaires riverains qui disposentdu droit d’accès aux berges. Pour Caroline Artières, qui possède la parcelle la plusimportante, les choses sont assez simples : « si, au départ, ce secteur de la Dourbiea été mis en réserve, c’est parce que mon père avait souhaité que cette rivière, toutdu moins sur le périmètre qui concerne notre propriété, reste un “bijou”, une zoneprotégée que personne ne viendrait piller. Les gens respectueux ont évidemment ledroit d’en partager la beauté et les joies qu’elle offre. Par conséquent, l’idée de créerun parcours “no-kill” m’a semblé être une solution qui concilie toutes ces exigences.Mon père n’était pas pêcheur, moi non plus, mais vous voyez, je suis heureuse dereprendre son idée, en espérant bien sûr que tout se passera bien. »

« CE SECTEUR DE LA DOURBIE (....)

RESTE UN “BIJOU”,

(...) LES GENS RESPECTUEUX ONT ÉVIDEMMENT

LE DROIT D’EN PARTAGER LA BEAUTÉ

ET LES JOIES QU’ELLE OFFRE. »

Par la suite, la Fédération départementale de pêche a demandé à l’administration(DDAF, service police des eaux) de valider cette mise en parcours « no-kill ».Rappelons que celui-ci s’étend sur environ 1,5 km et aura pour limite amont lepanneau d’agglomération du lieu-dit Le Monna, et pour limite aval le parking dudébarcadère à canoë-kayak de Massebiau.À l’occasion de la réunion qui s’est tenue à Millau en novembre dernier, les respon-sables de La Gaule millavoise et de la Fédération sont tombés d’accord pour direque ce parcours serait une excellente chose, dans la mesure où il offrira auxpêcheurs une zone de pêche supplémentaire. Il a été par ailleurs décidé que leréglement pour pêcher sur ce parcours serait le suivant : pêche aux leurres artifi-ciels (mouches artificielles, cuillères, « poissons-nageurs », etc.) et pêche au tocautorisées, avec pour ces différentes techniques l’obligation d’utiliser un hameçonsimple dont l’ardillon aura été préalablement écrasél

En place depuis une quinzaine d’années, la réserve de pêche située sur la rivière Dourbie n’avait plus aucuneraison d’être maintenue. Les responsables de la Gaule millavoise et de la Fédération départementale de pêchese sont rencontrés pour décider du devenir de ce parcours, une fois la réserve levée.

Halieutitarn

L’ASSOCIATIONHALIEUTITARNDOTÉE D’UNNOUVEAUBUREAULors de son assemblée généraleextraordinaire du 3 novembre dernier,l’association Halieutitarn a renouveléson bureau. Ont été élus à la présidenceSerge Bonardi et Dominique Rousseau,président de l’AAPPMA de Brusque quiremplace Léonce Pons. Aux postes device-présidents, on trouve ChristianForys et Claude Alibert. C’est JulienDoidy qui s’occupera du secrétariat,alors que le trésorier reste à élire. Àsouligner pour l’occasion la sympa-thique présence d’André Privat, ancienprésident de « La Gaule Millavoise ».

PLAN DEGESTIONPISCICOLEOrganisée le 24 novembre dernier, laréunion de Saint-Rome de Cernon apermis la désignation du trésorier del’association Halieutitarn en la personnede Frédéric Vidal.Par ailleurs, Laurent Garmendia, chargéde mission à la Fédération, a présentéle plan de gestion piscicole concernantla rivière Sorgues et ses affluents. Il aété établi que la gestion patrimoniale vaêtre mise en place sur toute la portionsituée en amont de Saint-Félix deSorgues. Toutes les conditions y sont eneffet réunies (la température de l’eaunotamment). Par contre, en aval decette zone, il a été convenu que le par-cours de Versols, où l’on déverse destruites surdensitaires, sera maintenu l

» PROJETS HALIEUTIQUES

L’ASSOCIATIONHALIEUTIVIAUR AVANCE

MÉTHODIQUEMENTAu cours de la réunion organisée le 2 novembre dernier par l’association Halieutiviaur,

ses membres ont exprimé le souhait de voir se réaliser à terme un certain nombre de projets en rapport directavec la gestion piscicole et le développement de l’activité pêche. Thèmes d’ailleurs développés quelques semaines

plus tôt au cours d’une autre réunion organisée cette fois dans le cadre du Contrat de rivière Viaur.

Phot

o Fé

déra

tion

Phot

o Fé

déra

tion

Phot

o Fé

déra

tion

LE MAUVAIS ÉTAT DE LA CHAUSSÉE DE MOULIN FABRE,SITUÉE EN AMONT DU BARRAGE DE PONT-DE-SALARS,

SUR LA RIVIÈRE VIAUR, DEVRAIT DONNER LIEUÀ DES RENCONTRES EN VUE DE FUTURS TRAVAUX.

INTERDIT D’ACCÈSDEPUIS UNE QUINZAINED’ANNÉES, CE SECTEUR,DEVENU PARCOURS« NO-KILL », GRÂCEÀ LA COOPÉRATIONBIENVEILLANTEDES PROPRIÉTAIRESRIVERAINS, OFFREAUX PÊCHEURSDE NOUVELLESPOSSIBILITÉS.

LA PHOTO CI-DESSUS, PRISE AU MOIS DE NOVEMBRE,PERMET D’APPRÉCIER LA CLARTÉ DES EAUX ET LE NOMBRE IMPORTANT

DE CACHES DONT DISPOSE LA DOURBIE SUR CETTE ZONE.DE QUOI DONNER ENVIE DE PÊCHER !

LE RECRUTEMENT D’UN TECHNICIEN À L’ÉTUDE

Au cours de la réunion, les gestionnairespiscicoles présents ont raisonnable-ment admis que pour faire face à cettemasse de travail, l’intervention desbénévoles ne suffirait pas. Aussi ont-ilsévoqué la possibilité de recruter unepersonne à mi-temps, en contrat àdurée déterminée, sachant que ce posteserait susceptible de bénéficier d’aidesimportantes pouvant représenter 80 %du financement. Dans ce cas de figure, ilresterait 2 000 euros à la charge del’Association Halieutiviaur. La décisiond’embauche pourrait être décidée lorsd’une prochaine réunion.

Piscator n°5 7/12/06 9:47 Page 7

Page 7: » ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT » ÉDITO L’ÉCOLE AU BORD DE … n°05.pdf · DE PÊCHE 2007 : DU NOUVEAU POUR LES JEUNES ! PAGE 8 DATE DE CRÉATION En 1999, l’AAPPMA de Villefranche-de-R

Éric Fenayrou, domicilié à Salles-la-Source, nous adressela question suivante : « je trouve qu’il est de plus en plusdifficile de trouver des cours d'eau où il est possiblede capturer des truites. De quelle manière est-il possibled’améliorer la situation ? »

Cher ami pêcheur, votre question me permet d’aborder le sujet crucialqu’est celui de la gestion piscicole. Il faut rappeler une chose essentielle :aujourd’hui, le principal fléau n’est pas la pollution mais le manque d'eau.On sait que certaines pratiques n’arrangent rien. Je veux parler desdrainages, du recalibrage des ruisseaux, des travaux qui continuent dedétruire les zones humides, des lacs collinaires, ou encore du bitumageintensif qui progresse quotidiennement. Ceci étant dit, la gestion piscicole,pour être efficace, doit répondre aux objectifs suivants : satisfaire le plusgrand nombre de pêcheurs en veillant à ce que cela coûte le moins d'argent

possible. Cela exige une connaissance précise des ruisseaux ou rivières concernées. Pourêtre efficaces dans nos choix, nous avons recours à des pêchesélectriques, qui nous indiquent la densité et la qualité des poissons présents, mais aussià des études physicochimiques, pour savoir à quel type de cours d’eau on a à faire, et quinous renseignent sur la santé de la rivière. Le diagnostic nous indique la solution à adopter.Pour les cours d'eau ou sur des secteurs de certains où la reproduction naturelle des truitesse passe normalement, on adopte la « gestion patrimoniale » : on ne touche à rien,les alevinages et les déversements de truites portion n’ont plus lieu. Si la reproductionnaturelle n’est plus possible à cause d'un milieu en mauvais état, on choisit le déversementde truites « portions ». Quant aux alevinages, les expériences menées et les témoignagesrecueillis démontrent qu’ils ne sont pas rentables. Sur la Muze, par exemple, il a été calculéque le nombre d’alevins devenus adultes était si faible, que chaque poisson à la maille issude l’alevinage pris par un pêcheur coutaît entre 24 et 57 euros (!), soit 12 à 29 fois pluscher que le prix d’un poisson surdensitaire. Par ailleurs, les assecs ou les niveaux d'eauinsuffisants que l'on rencontre régulièrement entraînent la mort prématurée des alevins.Dans ces cas, le déversement de truites « portions » est la meilleure solution à la fois pourles pêcheurs, mais aussi pour les finances des AAPPMA !

Laurent Garmendia

7

Directeur de la publication : Jean Couderc / Rédacteur : Christian ValentiComité de Rédaction : Jean Couderc, Jean-Claude Bauguil, Jean-Claude Bru, Elian Zullo,Christophe Lavernhe, Serge Bonardi, Henri Acier, Jack Tarragnat, Christian Valenti, Gilles GarriguesMaquette : Gilles Garrigues / Impression : Rémy et Canitrot / Tirage : 15 000 ex. / N° ISSN : en cours

POUR NOUS CONTACTER :» par courrier : Fédération de pêche - Moulin de la Gascarie - BP 305 - 12003 RODEZ CEDEX» par téléphone : 05.65.68.41.52 / par télécopie : 05.65.68.50.20» par mel : [email protected]

POUR RETROUVER LA FÉDÉRATION SUR INTERNET : www.pecheaveyron.com

CARNET

CH

EA

UX

LIV

RE

S

P I S C A T O R V N U M É R O 5 - D É C E M B R E 2 0 0 6

AVEC MARTINE MOLINIÉ,PARTICIPEZ AU CHALLENGEINTERDÉPARTEMENTALDE PÊCHE AUX CARNASSIERSPour son édition 2006-2007, le Challenge propose 12 épreuves qui se déroulerontdans autant de départements*. Un calendrier plus étoffé que le précédent (6 épreuvesen 2004-2005), en accord avec la volonté du regretté président Hermet (lire ci-dessus)de donner aux participants l’occasion de découvrir de nouveaux parcours de pêche etde confirmer que ces rencontres (en tant que vitrines de la pêche associative) jouentun rôle essentiel. « Aujourd’hui encore, l’esprit de convivialité qui prévalait aux originesest toujours d’actualité », fait remarquer Martine Molinié, responsable et coordinatricedu Challenge. « Le seul changement porte sur l’esprit de compétition, plus présent,qu’explique notamment la présence d’équipages sponsorisés (environ 25 %). Mais ilserait faux d’imaginer cette manifestation réservée à une élite, pour accéder à la fina-le prévue en octobre 2007, il suffit d’avoir participé à au moins une épreuve et captu-ré un poisson maillé. Mais attention ! Le nombre de places disponibles pour accéder àla finale étant limité, ceux qui auront accumulé le plus de points auront logiquement leplus de chances d’y participer. L’épreuve dure 12 heures (samedi et dimanche matin).L’inscription coûte 100 euros par équipage avec un repas, des possibilités de se logerbon marché et des lots remis à tous les participants. On trouve aussi parmi les inscritsune petite dizaine de couples homme-femme, donc pas de ségrégation sexiste ! Lesuccès du Challenge est lié également à la présence de pêcheurs réputés auprèsdesquels on apprend beaucoup, et à la qualité et au nombre de lots, comme parexemple cette barque multi-pêche qui sera remise lors de la prochaine finale ».

Pour en savoir plus :contacter Martine Moliniéau 05.65.68.20.91 ou 06.78.34.34.30E-mail : [email protected]

Le dépliant 2006-2007 est disponiblechez votre détaillant d’articles de pêcheet au siège de la Fédération.

*12 départements :Ariège, Aveyron, Cantal, Corrèze, Haute-Garonne,Hérault, Landes, Lot, Lot et Garonne,Pyrénées Orientales, Tarn, Tarn et Garonne.

Phot

o Fé

déra

tion

« Itinéraire d’un pêcheurà la mouche »JOHN D. VOELKER

Le titre du livre est trompeur, car bienqu’écrit par un passionné de pêche à lamouche, il ne s’adresse pas moins àtous les pêcheurs de truites, d’aprèsl’auteur « entièrement voués à leur art,indolents, insouciants et gentimentfêlés ». À la suite d’une préface qui metsacrément en appétit, le lecteur risquede dévorer ce recueil de vingt et unenouvelles où l’extravagance, l’amourpour la nature et les cuites entrecopains forment un univers bienveillantpour tous ceux qui s’impatientent déjàd’être au mois de mars prochain. À seprocurer d’urgence !

Éditions Gallmeister.Prix : 21,50 euros.

« L’écologiste »REVUE TRIMESTRIELLE VENDUE EN KIOSQUEN° DE JUIN-JUILLET-AOÛTDOSSIER « LA CRISE DE L’EAU »

Dix articles au total composent cedossier, susceptible d’intéresser leslecteurs de « Piscator », régulièrementalertés et informés des aberrationsrelatives à la gestion de l’eau. Dans cedossier, signalons notamment : « L’eau :de l’or bleu ou un patrimoinecommun ? », « L’eau polluée par lespesticides : ce que disent les projets deloi », « À quoi servent les grandsbarrages ? » et « Redécouvrir le maïs ».Références bibliographiques etadresses nombreuses.

Prix : 6 euros (66 pages).

CO

UR

RIE

R

En réalité, les responsables fédérauxse sont retrouvés à gérer une situationpour le moins délicate où, en défini-tive, la marge de manœuvre apparaîtbien mince. Pour commencer, l’histoiredes piscicultures fédérales est quelquepeu cocasse, quand on sait qu’aucuneautorisation administrative n’a jamaisété délivrée pour leur construction !

Que ce soit en effet pour celles deFlaujac en 1957, La Mouline en 1970,et enfin Rentières en 1982, ni la DDA,pourtant représentante de l’administra-tion, ni les responsables fédéraux del’époque n’avaient jugé la démarcheutile ! Ce qui, après tout, n’a jamaisempêché la production de poissons.Toutefois, dès que les piscicultures ontété considérées en tant qu’installationsclassées pour l’environnement, leursresponsables auraient dû les équiper demanière à maintenir - le cas échéant - laqualité des eaux des rivières ou desruisseaux qui reçoivent les rejets desbassins de production.De plus, toujours par rapport à des exi-gences sanitaires et environnementales,

la Loi pêche de 1984 impose aux per-sonnes qui dérivent un cours d’eaupour l’exploitation d’une pisciculture,de laisser passer une certaine quantitéd’eau, dans le lit naturel qui a été court-circuité. Une exigence environnementaleindispensable, certes, mais qui estaujourd’hui lourde de conséquences.

LES DÉBITSRÉSERVÉS

IMPOSSIBLESÀ RESPECTER

En effet, lorsque les administrateurs sesont penchés, en premier lieu, sur lesite de Rentières, ils ont dû prendreacte qu’en l’état actuel des choses,respecter les débits qu’impose la loi,signifie que la quasi-totalité de l’eaudérivée actuellement dans les étangset bassins, devrait rester dans le coursd’eau. Conséquence, les quelques litresd’eau par seconde qu’il reste pour laproduction de poissons blancs et legrossissement de truites ne peuventévidemment pas suffire !

À Flaujac, bien que le problème soitmoindre, celui-ci a tendance à s’ampli-fier ces dernières années, avec laBoralde qui connaît des débits insuffi-sants. C’est ainsi que les calculs dudébit moyen et des débits d’étiage dela rivière sur plusieurs annéees amènentà la conclusion suivante : la pisciculturene peut légalement fonctionner quepartiellement, c’est à dire de janvier àjuin, pour reprendre en octobre, voireen novembre selon les années. De plus,comme on l’a vu plus haut, le retardpris dans la mise en conformité desinstallations n’arrange rien. Sur le sited’Espalion, les analyses des rejets sontincompatibles avec les objectifs dequalité alors qu’à La Mouline, en revan-che, elles le sont. Ceci étant, les deuxstations doivent être équipées, d’où lesgros chantiers à venir.

DES DÉCISIONSGRAVES PRISES À

LA QUASI-UNANIMITÉ À l’issue de cette réunion et comptetenu des paramètres exposés, les élusfédéraux ont décidé de fermer Rentièresà la fin du mois de juin 2007. Une déci-sion évidemment difficile à prendre,mais qui, en réalité, précède celle del’Administration décidée de son côté àfaire la même chose.En ce qui concerne le site de Flaujac,une longue discussion, là encore, futnécessaire pour se prononcer sur sondevenir. Comme cela a été mentionnéprécédemment, l’état de la structureexige de gros travaux. On sait qu’il faudrarecaler les prises d’eau qui alimententles bassins, créer aussi une unité detraitement des rejets, deux opérationscoûteuses, auxquelles il conviendrad’ajouter le prix des études préalables.Mais en définitive, la véritable questionqui se pose aux administrateurs est desavoir s’il est raisonnable de programmerlesdits travaux en sachant que l’actuellestructure, d’une part, est déjà déficitaire,

et que, d’autre part, celle-ci ne pourrafonctionner qu’une partie de l’année.De plus, la chaussée et le droit d’eaun’appartiennent pas à la Fédération.Autant dire qu’un tel « tableau » laisseentrevoir peu de solutions aux gestion-naires, si ce n’est l’obligation de stopperau plus vite un déficit susceptible demettre en danger la stucture fédérale.Aussi, c’est le couteau sous la gorge,que la décision de fermer cette autrepisciculture, en juin 2008, a été prise àla quasi-unanimité (13 voix pour, 1 voixcontre).

ANTICIPERPOUR

UNE GESTIONPLUS SEREINE

En l’état actuel des choses, les effortsvont en priorité porter sur la reconver-sion des salariés au sein de laFédération. Les responsables fédérauxestiment en effet avoir assez de tempsd’ici la fermeture des pisciculturespour y parvenir. Parmi les pistes étu-diées, on évoque les missions degarde-pêche, qui pourraient être multi-pliées, et de surcroît rendues obliga-toires par la prochaine réforme de lapêche associative. Ils pourraient aussiintervenir dans le cadre de l’École depêche fédérale.Ensuite, il faut rappeler que la piscicul-ture de La Mouline continuera de fonc-tionner, car contrairement aux autres,les débits de la source qui l’alimentesont suffisants, d’où la programation detravaux futurs, avec en prime une aug-mentation de la production, qui devraitdans une large mesure satisfaire la plu-part des AAPPMA. Dans cette perspecti-ve, la livraison pourrait incomber enpartie aux (anciens) pisciculteurs, quiseront de toute façon sollicités pouraller se ravitailler auprès d’une ou plu-sieurs pisciculture déjà contactées pourassurer la production manquante l

» CONSEIL D’ADMINISTRATION

LES PISCICULTURES EN MUTATION(SUITE DE LA PAGE 1)

HENRI HERMETNOUS A QUITTÉ« La disparition brutale d’Henri, le 8août dernier, a été un choc pour noustous. Derrière son apparente rudesse,se cachait en réalité un hommeattentif, à l’écoute d’autrui. Henri étaitdevenu au fil du temps un ami.

Rassembleur, toujours soucieux dedéfendre les intérêts de tous lespêcheurs, il a incarné de manièreexemplaire les valeurs du mondeassociatif, où la droiture et le don desoi comptent avant tout. Président del’AAPPMA de Carmaux (2002-2006),de la Fédération départementale duTarn (2003-2006) et de l’Associationrégionale des fédérations deMidi-Pyrénées (2003-2006), Henriétait surtout associé, en Aveyron, auChallenge interdépartemental depêche aux carnassiers, qu’il avaitd’ailleurs l’ambition d’étendre au plannational. Aujourd’hui, c’est tout lemonde de la pêche associative qui esten deuil. Au nom de la Fédération etdes AAPPMA du département, et detous les pêcheurs Aveyronnais,j’adresse à son épouse, ses enfantset ses amis, mes plus sincèrescondoléances. »

Jean Couderc

LA PISCICULTURE DE FLAUJAC, QUI VA FERMER SES PORTES, N’EST PLUS EN MESUREDE FONCTIONNER TOUTE L’ANNÉE. LES DÉBITS D’EAU INSUFFISANTS ENREGISTRÉS SUR LA BORALDEDÈS LE MOIS DE JUIN ET JUSQU’EN SEPTEMBRE, VOIRE OCTOBRE, EMPÊCHENT SES RESPONSABLESDE RESPECTER LES DÉBITS RÉSERVÉS QUE FIXE LA LOI.

Photo Fédération

Piscator n°5 7/12/06 9:47 Page 8

Page 8: » ÉDUCATION ET ENVIRONNEMENT » ÉDITO L’ÉCOLE AU BORD DE … n°05.pdf · DE PÊCHE 2007 : DU NOUVEAU POUR LES JEUNES ! PAGE 8 DATE DE CRÉATION En 1999, l’AAPPMA de Villefranche-de-R

CARTESDE PÊCHE

2007 :DU NOUVEAU

POUR LESJEUNES !

PA

La visite des associations de pêchese poursuit, avec cette fois une halteà Villefranche-de-Panat, où nousreçoivent le président, ChristianBardy, les trésoriers Bernard Carrièreet Rémi Géraud, ainsi que MichelFabre, le secrétaire.

Ici, comme presque partout ailleurs, lasècheresse, depuis quatre ans, continuede frapper. Les cours d’eau sont trèsbas, au point que certains d’entre-euxont subi des assecs dès avant la mi-juin (!), tel le ruisseau de Fijaguet, oùles alevinages en truitelles d’été et lesalevins issus de boîtes Vibert sontréduits à néant. Un triste épisode quirelance, par parenthèse, la question desavoir, si, face à de tels bouleverse-ments climatiques, il est bien rentablede renouveler ce type d’opérations.Mais il serait injuste de s’en prendreaux seules humeurs du ciel...

Sur ce territoire, il y a une trentained’années seulement, faisaient étapechaque hiver des bécassines, et auxabords des ruisseaux poissonneux,manquaient ni lièvres ni cailles... « Puison a vu se multiplier les draînages et lerecalibrage des cours d’eau, en mêmetemps que disparaîssaient les haies etles talus », déplore Christian Bardy, quiassiste amer « à la destruction rapidede notre patrimoine commun. »

Des recettespour compenserDans un contexte si défavorable, cer-tains secteurs des ruisseaux du Connes,du Vioulou et de Fijaguet, sont mis enréserve pour bénéficier d’alevinages etde boîtes Vibert censés « produire » destruites maillées. Autre moyen : la « miseen charge » de truites fario « portion »

(23 cm) sur de nombreux sites, car,explique le président, « sans cet effort, lavente de nos cartes complètes chuteraitde 30 ou 40 %, car ici la pêche de latruite est très côtée ! Mais parallèlle-ment à ces actions locales, nous devonsétablir au plus vite, dans le cadre del’association de bassin Halieutiviaur, unprojet pour les dix ans à venir, sachantque notre plus grand défi reste la forma-tion de nouveaux pêcheurs ! »

Un coin de paradispour les gaminsDe toute évidence, le parcours-jeuneest la grande réussite des responsablesde l’AAPPMA du Levézou. Créé en2003, sur une portion de l’Alrancesituée en aval du barrage, il s’adresseexclusivement à tous les enfants etadolescents de moins de 14 ans,quelque soit leur lieu d’habitation.Du 11 mars au 30 août dernier, ils ont euen effet le loisir et la chance de partici-per aux nombreuses parties de pêcheoù des truites sont lâchées. De plus, unedizaine de demi-journées d’initiation,entièrement gratuites, avec matériel etappâts, sont prévues sur place.Quelques unes d’entre-elles ont étéencadrées par les animateurs de l’Écolede pêche fédérale... Résultat : entre 12et 14 gamins suivent chacune des séan-ces ! « Dépenser 1 000 euros (achat destruites) pour voir des gosses prendreleurs premiers poissons et devenir peut-être les pêcheurs de demain n’a pas deprix », insiste le trésorier BernardCarrière. « L’an prochain, on continue !

Comme le répète Christian (Bardy), pourles enfants, rien n’est trop beau ! »

Rendre la pêcheassociative solidaireet offensiveEnfin, le président salue le travail dubureau précédent, ainsi que tous lesbénévoles qui, chaque saison, partici-pent à l’alevinage, et qu’un repasconvivial récompense à l’automne. Aunom de l’association, il remercie égale-ment les maires des communesd’Alrance, Arvieu, Canet-de-Salars,Curan, Lestrade, Salles-Curan etVillefranche-de-Panat, qui auront verséen 2005 environ 3 000 euros. Des sub-ventions qui prouvent une fois de plusque les pêcheurs ont un rôle importantà jouer dans la vie d’une commune etd’un territoire, et qu’illustre parfaite-ment le succès du concours de pêcheau coup, « Les 5 heures du Levézou »,organisé le 18 juin dernier.Sur le plan de l’assainissement, onnote avec satisfaction le raccordementde la cité Saint-Louis à la station d’épu-ration de-Villefranche de-Panat.Quant au fonctionnement de la pêcheassociative, on souhaite, ici, que lesAAPPMA invitées à la fin de l’année ausiège de la Fédération mettent les cho-ses à plat et travaillent ensemble. Et quecesse, à terme, la concurrence déloyaleque certains ont instauré en modulant leprix des cartes d’accès à leur pland’eau, en fonction de l’adhésion ou nonà leur association l

INFO

RMAT

IONS

PRAT

IQUE

S

RÉGLEMENTATIONDE LA PÊCHE EN 2007Le dépliant gratuit « Pêcher en Aveyron »édité chaque année par la Fédérationde pêche sera disponible à partir du 1erjanvier 2007 chez tous les détaillantsd’articles de pêche et au siège de laFédération à Rodez.

PÉRIODES D’OUVERTUREEn 2ème catégorie : du 1er janvier au31 décembre 2007 inclus. En 1èrecatégorie : du 10 mars au 16 septembre2007 inclus.

FERMETURE DU BROCHETDu 29 janvier au 11 mai 2007 inclus.Ouverture le 12 mai 2007.

PROTECTION DU SANDRERéserves temporaires sur les retenuesEDF du 2 avril au 8 juin 2007 inclus.

L’ÉTANG FÉDÉRALDU ROUDILLOULe plan d’eau géré par l’AAPPMAd’Aubin-Cransac-Montbazens va êtreconcerné par des travaux portant surl’étanchéisation de la digue. D’autresprojets sont à l’étude avec notamment laréalisation d’un parking et d’une aire depique-nique.

OUVERTURE 2007AU LAC DES PICADESSUR L’AUBRACPour la quatrième année consécutive, lelac des Picades rouvrira ses portes enmai 2007. Il sera alors possible depêcher uniquement les week-end etjours fériés. Par la suite, au mois dejuin, le site sera ouvert tous les joursjusqu’au 16 septembre inclus. Surplace, sont prévus le prêt du matériel, lafourniture d’appâts et la vente de cartesde pêche. À partir de 14,50 euros, vouspourrez capturer des truites fario dansun cadre de toute beauté.Pour des renseignements supplémentairescontactez la Fédération au 05.65.68.41.52

DEVENIRANIMATEUR-PÊCHE,C’EST POSSIBLEÀ NAUCELLE !Celles et ceux qui aiment la pêche etqui voudraient en faire leur métier doiventsavoir qu’une formation est dispenséeà la Maison familiale et rurale deNaucelle. Mais avant d’accéder à lasession prévue au mois de mars pro-chain, les candidat(e)s devront partici-per à des épreuves de sélection.Renseignements auprès de Nicolas Delsautau 05.65.47.00.60

RETROUVEZ PISCATORSUR LE SITE INTERNET

DE LA FÉDÉRATION.

PROCHAINNUMÉRO

EN JUIN 2007.

P I S C A T O R V N U M É R O 5 - D É C E M B R E 2 0 0 6

À VILLEFRANCHE-DE-PANAT, ON A BIEN COMPRIS QUE L’AVENIR DE LA PÊCHE ASSOCIATIVEEXIGE QUE LES ADULTES INITIENT LES PLUS JEUNES.

Phot

oAA

PPM

Adu

Levé

zou

CARTES DE PÊCHE 2007 :D’IMPORTANTS CHANGEMENTS

La Fédération au service des pêcheurs

8

UNE ACTIVITÉ ACCESSIBLE AU PLUS GRAND NOMBREGRÂCE AUX PRIX MODÉRÉS DES CARTES DE PÊCHEI La « carte mineure » cumule deux avantages par rapport à l’ancienne « carte jeune »

qu’elle remplace. Elle coûte 4 euros de moins et concerne les jeunes pêcheurs jusqu’à l’âgede 18 ans (contre 16 ans auparavant).

I La « carte découverte » offre aux moins de 12 ans et pour 4 euros seulement le droitde pêcher à tous les modes sur les plans d’eau et rivières de 1ère et 2ème catégorie !

I Suppression de la « carte d’exonéré » qui autorisait seulement la pêche au coup en 2ème catégorie.I La « carte vacances », dont le prix ne change pas, est valable 15 jours consécutifs, du 1er juin

au 31 décembre, alors que la saison dernière sa validité s’arrêtait le 30 septembre.I Le prix de la « carte personne majeure » n’augmente pas.

CARTE « PERSONNE MAJEURE »Adulte à partir de 18 ans au 1er janvier.1

Validité :du 1er janvier au 31 décembre.

62,50 €

CARTE « PERSONNE MINEURE » Jeunes de 12 à 18 ans au 1er janvier.2

Validité :du 1er janvier au 31 décembre.

20 €

CARTE « DÉCOUVERTE »Jeunes de moins de 12 ans au 1er janvier.3

Validité :du 1er janvier au 31 décembre.

4 €

CARTE « JOURNALIÈRE »Tout public.4

Validité : 1 jour.Délivrable entre le 1er juin et le 31 déc.

10 €

CARTE « VACANCES »Tout public.5

Validité : 15 jours consécutifs.Délivrable entre le 1er juin et le 31 déc.

30 €

VIGNETTE FÉDÉRALE : 34,50 €Obligatoire pour les pêcheurs dont la Fédération n’adhère pas soit au Club halieutique, soit à l’Entente halieutique Grand Ouest (EHGO).

CLUB HALIEUTIQUE : 16,50 €Indispensable pour pêcher dans les départements adhérents du Club halieutique ou de l’EHGO.

Les titulaires de la carte « vacances » en sont exonérés si leur Fédération adhère avec celle qui les accueille au Club halieutique ou à l’EHGO.Ceci est vrai aussi pour les titulaires des cartes « personne mineure » et « découverte ».

FICHE TECHNIQUEDE L’AAPPMADate de créationSuite à la décision de ne plus fairepartie de l’AAPPMA de Rodez, naîtofficiellement, en novembre 1996,l’AAPPMA du Levézou.

Nombre d’adhérents en 20051 500 avec, entre-autres, 403 permiscomplets, 340 cartes pour jeunes demoins de 16 ans, et un totalexceptionnel de 447 cartesjournalières (nombre six foissupérieur à celui de l’an passé quis’explique par la rencontre entrecarpistes « France - Angleterre »).

Linéaire géré : environ 191 km Cours d’eau principaux (78 km) :Haut-Vioulou, Haut-Céor,Haut-Giffou, Haute-Alrance.Cours d’eau élémentaires (113 km) :Sauganne, Roucan, Rieutord,Juillac, Conne, ruisseau des Douze,Martials, Roustens, Lagast,Merlansson, Clausel, Nédouze,Canals, Canebière, Niade,Violon-Bas, Pouganiès, Bétouille.

Les représentants de l’AAPPMA duLevézou qui méritent toutes nosfélicitations : Christel et Gilbert Déjean,ainsi que Phillipe Cambon, sacréschampions 2006 de pêche au coup, l’étédernier au barrage du Truel sur le Tarn.

45 AAPPMA en action» AAPPMA DU LEVÉZOU

« POUR LES ENFANTS, RIEN N’EST TROP BEAU ! »

1ère et 2ème catégorie.Tous modes de pêcheconfondus.

1ère et 2ème catégorie.Tous modes de pêcheconfondus. Lanceret écrevisses compris.

1ère et 2ème catégorie.Tous modes de pêcheconfondus. Lanceret écrevisses compris.

1ère et 2ème catégorie.Tous modes de pêcheconfondus.

1ère et 2ème catégorie.Tous modes de pêcheconfondus.

Pour réussirvos parties

de pêche,demandez

conseil auprèsde vos

détaillants.

Phot

oSu

perS

tock

©

Piscator n°5 7/12/06 9:47 Page 1