« L’emploi aujourd’hui : Pour qui ? Pourquoi ? Commentec.europa.eu/employment_social/social_inclusion/... · X Mme Lyliane EPRY-BRUNO, Chef d’entreprise à la retraite, membre

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Partenaires financiers :

PREFECTURE DU VAR

Université(s) du Citoyen 2, Place Louis Blanc

83000 Toulon Tel./Fax : 04.94.31.17.04

e-mail : [email protected]

ASSEMBLEE PLENIERE du mardi 30 septembre 2003

à La Seyne sur Mer sur le thème

« L’emploi aujourd’hui : Pour qui ? Pourquoi ? Comment ? »

Nombre de participants : 71 participants. Lieu d’accueil : Espace Accueil Jeunes du Parc Braudel, aux Sablettes, La Seyne sur Mer.

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Université(s) du Citoyen Var page 2 Compte-rendu A.P. du 30/09/2003 – La Seyne sur Mer – « L’emploi aujourd’hui. Pour qui ? Pourquoi ? Comment ? »

SOMMAIRE Introduction ......................................................................................................... 3 1 – Restitution du travail en sous-groupes.......................................................... 4 groupe 1, restitué par Méliha et Mustapha ....................................4 groupe 2, restitué par Véronique....................................................6 groupe 3, restitué par Riadh...........................................................9 groupe 4, restitué par Shirley .......................................................12 groupe 5, restitué par Daniel ........................................................14 2 – Le Débat .....................................................................................................17 intervention de M.Bousbih ...........................................................17 intervention de Mme Epry-bruno ..................................................18 intervention de Mme Combi .........................................................18 les échanges ...............................................................................19 3 – Conclusion - Evaluation .............................................................................. 21 Annexes :.......................................................................................................... 23 Ann. 1 : Synthèse de l’intervention du 9 octobre lors de la « Journée Soleils »...................................................................23 Ann. 2 : Courrier de remerciement ...............................................26 Ann. 3 : Coordonnées utiles .........................................................27 Ann. 4 : Présentation du PLIE......................................................28 Ann. 5 : Présentation de l’association GRAVIR............................29

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INTRODUCTION Monsieur SILVESTRE introduit cette journée en souhaitant la bienvenue aux participants et en présentant la démarche Université(s) du Citoyen, qui a pour vocation d’être un espace :

d’échanges et de rencontres, d’informations sur le thème abordé, de formation à la prise de parole en public et à la construction d’une réflexion collective.

Afin de compléter les réflexions des participants, trois personnes-ressources ont été invitées et apporteront leurs expériences et leurs connaissances sur le thème abordé, :

M. Fathi BOUSBIH, Président du PLIE et Adjoint au Maire de La Seyne/Mer Mme Lyliane EPRY-BRUNO, Chef d’entreprise à la retraite, membre de l’Union Patronale du Var et Présidente de l’association GRAVIR1 Mme Isabelle COMBI, agent ANPE chargée du PLIE

L’animateur général rappelle ensuite que cette assemblée plénière s’inscrit en lien avec « les Journées Soleils » organisées par le PLIE de La Seyne sur Mer, le 9 octobre 2003 prochain. Mme GINESTE, Chargée de mission au PLIE2, rappelle les objectifs de cette « Journée Soleils » :

Apporter de l’information en matière d’orientation, de formation, de création d’entreprise, … Permettre des rencontres entre chefs d’entreprise et demandeurs d’emploi.

Lors de cette journée, les porte-parole qui en expriment le souhait viendront restituer le travail que nous allons mener aujourd’hui.3 M. SILVESTRE termine cette introduction en présentant l’association « Petit Prince » qui prépare et sert les repas à chaque Assemblée Plénière, ainsi que le déroulement de la journée :

De 9h00 à 9h45 : Accueil des participants par les membres du Comité Technique de La Seyne sur Mer. De 9h45 à 10h00 : Présentation de l’Université(s) du Citoyen, du thème et du déroulement de la journée. De 10h00 à 12h15 : Travail en sous-groupes des participants. De 12h15 à 13h30 : Repas offert en toute convivialité. A partir de 13h30 : Restitution des travaux des sous-groupes, puis échanges et débat avec les personnes-ressources invitées.

1 Voir en annexe n°5 une présentation de ce groupement d’associations œuvrant dans le domaine de l’emploi. 2 Vous trouverez en annexe n°4 une présentation du rôle et des actions du PLIE. 3 Afin de préparer cette restitution, deux temps de rencontre ont été organisés, les 2 et 6 octobre 2003, avec Daniel, Méliha, Mustapha et Shirley. Nous tenons ici à les remercier pour la synthèse de l’assemblée plénière qu’ils ont réalisée, ainsi que pour leur intervention fort appréciée lors du colloque du 9 octobre, intitulé « Image du travail – Travail de l’image » qui s’est déroulée à l’IPFM. Voir annexe n°1 Vous trouverez leur intervention, ainsi qu’un courrier, dans les annexes.

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1 - RESTITUTION DU TRAVAIL EN SOUS-GROUPES Les restitutions ont été rédigées par les participants de chaque sous-groupe, grâce aux notes de leur secrétaire. Ces écrits sont rédigés au cours de la matinée, afin de préparer la restitution orale des porte-parole.

Groupe 1 - restitué par Meliha et Mustapha Groupe animé par Agnès KASSI et Hana VALENTOVA

Composé de : Alexandra, Echa, Fernande, Joëlle, Meliha, Monique, Mustapha, Silvia et Souad

I- LES CONSTATS :

1- Les définitions • Le métier, c’est ce que l’on sait faire.

• L’emploi, c’est ce que l’on trouve.

• On a tous une profession. On n’aime pas dire « Je suis sans profession » quand on est mère au foyer ; Cette activité doit être reconnue.

• Un emploi n’est pas forcément rémunéré. (Bénévolat)

2- Les motivations • On travaille d’abord pour être reconnu.

• Ensuite, pour le salaire.

3- Les conditions de travail • Il est difficile, surtout pour les femmes, de concilier sa vie professionnelle et sa

vie personnelle.

• Les salaires sont trop bas.

• Les conditions de travail sont stressantes.

• Beaucoup de personnes travaillent « au noir », car elles gagnent plus d’argent.

4- Pour trouver un emploi • On peut trouver un emploi par l’intermédiaire :

o de relations personnelles, o de l’A.N.P.E. o d’Internet.

• Il faut être motivé. Le groupe s’est posé les questions suivantes :

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Question : Faut-il faire des sacrifices pour avoir un emploi ? Question : Faut-il partir loin pour travailler ? Question : Faut-il travailler à tout prix ?

Et a apporté comme réponse :

• Il faut savoir imposer ses limites, se respecter.

5- La place du travail dans le projet de vie. • En travaillant, on gagne de la confiance en soi. On est fier de gagner de l’argent

« en transpirant ».

• Travailler, c’est aussi rompre sa solitude, en rencontrant des gens. II- LES PROPOSITIONS :

1- L’accès à l’emploi • Il faudrait que les aides favorisent le travail.

• Il faudrait faciliter et favoriser la création de son propre emploi.

• Il faudrait faire de la formation, favoriser l’apprentissage et le travail manuel, faciliter l’alphabétisation.

• Il faudrait favoriser les rencontres entre les patrons et les demandeurs d’emploi (par exemple : les Journées Soleils du P.L.I.E.4)

2- Les conditions de travail

• Il faut créer plus de services pour la garde des enfants : cela facilite le travail des salariés, et crée des emplois supplémentaires.

3- Les choix politiques et le rôle des médias

• Il faut veiller à ce que les choix politiques valorisent la personne au lieu de l’argent.

• Il faut cesser de dire qu’il n’y a pas de travail.

• Il faut éviter l’hypocrisie des patrons.

4 P.L.I.E. : Plan Local Initiatives Emploi – voir annexe n°4

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Groupe 2 - restitué par Véronique

Groupe animé par Sylvie LE BERRE et Roseline SABATIER Composé de : Ahlem, Béatrice, Bernadette, Carlos, Corinne, Dominique, Farida,

Géraldine, Josy, Marie-Paule, Nathalie, Sabine et Véronique I- LES CONSTATS :

1- Les définitions • L’emploi, c’est une fonction, pour s’intégrer dans la Société.

• Le travail, c’est obligatoire, c’est lié au salaire. Il peut être une contrainte pour vivre ou pour survivre.

Entre travail et emploi, la différence est mince.

• Le métier, c’est un choix, une vocation. Il s’apprend et implique une formation. C’est un choix, pour se réaliser.

• Le contrat, c’est un engagement entre deux parties, un accord commun employé/employeur. Il est souvent incompréhensible pour le salarié. Aujourd’hui, il y a une multitude de contrats

2- L’évolution du travail

• Avant, on restait dans la même entreprise toute sa vie. Aujourd’hui, on passe par différents emplois.

• De tout temps les femmes ont travaillé, seulement avant, elles avaient leurs enfants avec elles. De nos jours, toutes n’ont pas forcément envie de travailler. Pour autant quasiment toutes rencontrent des problèmes de garde. Etre femme au foyer, c’est également un travail, qui devrait être rémunéré.

• Il y a eu une évolution de la Société, mais aussi une régression par rapport aux différents dispositifs d’aides, qui peuvent entraîner de l’assistanat. (Exemple du RMI, qui ne donne pas forcément envie de travailler.)

3- Les motivations

• On travaille pour être citoyen, pour appartenir à la société, pour vivre ou survivre.

• Ce sont les travailleurs qui font vivre la Société.

• Le travail est un accomplissement, pour se sentir utile, exister. C’est une reconnaissance.

• Travailler combat la solitude, permet d’avoir une vie sociale, pour rompre l’isolement.

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4- Les conditions de travail • Les horaires :

o Les horaires de travail sont souvent incompatibles avec la vie familiale. o Il y a un manque de modes de garde des enfants. o Les horaires des crèches ne sont pas adaptés.

• Les contrats : o Le respect doit se faire dans les deux sens Employé Employeur. o La hausse du chômage implique qu’on est obligé d’accepter. o Le contrat est souvent mal lu, mal compris.

• Les salaires : o Le salaire est difficile à négocier. On a souvent tendance à se sous-évaluer,

mais il faut oser se mettre en valeur.

• Les relations de travail : o L’employeur reste toujours la « bête noire » : il y a un manque de

communication, de compréhension. Mais il existe des bons et des mauvais d’un côté comme de l’autre.

o Manque de communication entre employés. o Les handicaps sont souvent mal perçus (obésité, âge, …) o Le lieu de résidence donne une connotation sociale souvent faussée : Cela

peut être handicapant pour entrer dans un emploi. o On demande du rendement.

5- Pour trouver un emploi

• Les réseaux : o Les associations, o La Mission Locale, o Le Journal, o Internet, o ANPE.

• Il faut savoir se mettre en valeur (présentation, comportement, …) Le regard sur soi-même est très important.

• Les différences de rythme de vie font qu’il est parfois dur d’entrer ou de revenir dans le monde du travail (Il peut être dur de se lever le matin quand on n’en a plus l’habitude.)

II- LES PROPOSITIONS :

1- La formation • Il faudrait que les jeunes puissent trouver des informations sur les différents

métiers qui déboucheront sur des emplois, dans le futur et sur le secteur géographique. Pour cela, il faut faire des projets sur le long terme, avec des organismes chargés de prévoir les métiers du futur.

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• Il faudrait pouvoir apprendre à se préparer à un entretien, pour un stage ou un emploi. C’est à l’école, dès la 4ème ou la 3ème, que les jeunes doivent être mis en situation, par des jeux de rôle, des entretiens filmés et commentés.

• Il faudrait apprendre à lire un contrat.

2- L’accès à l’emploi • Il faut que les contrats soient plus lisibles, détaillés et compréhensibles ; que les

tâches soient expliquées, le salaire précisé, … pour savoir ce que l’on accepte exactement.


• Il faut un aménagement des horaires pour faciliter la vie familiale.

• Il faut développer des modes de garde, moins chers.

• Travailler à l’extérieur, pour une femme, doit être un choix et non une obligation financière ; Pour cela, il faudrait prévoir une rémunération pour les mamans qui choisissent de rester à la maison pour s’occuper des enfants.

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Groupe 3 - restitué par Riadh

Groupe animé par Patricia CAMUS et Béatrice TERRAS Composé de : Bernard, Françoise, Habiba, Jean-Marc, Magali, Mimose,

Monique, Naïma, Philippe, Riadh et Stéphane I- LES CONSTATS :

1- Les définitions • L’emploi, c’est chercher un travail, c’est le début de la vie d’adulte.

Si on n’a pas d’emploi, on est exclu. L’emploi est primordial pour vivre. L’emploi en dehors de la maison est épanouissant, c’est une occupation. Quand on a un emploi, on a un contrat et une rémunération. Lorsqu’on a le RMI, on n’a pas d’emploi, mais l’argent rentre tout de même.

• Le travail : C’est la santé ! C’est une qualification ; ça peut être un emploi. C’est une activité, rémunérée ou non : le bénévolat est aussi un travail. On peut être son propre patron (chèque emploi service). Etre mère de famille au foyer est aussi un travail.

• Le métier : C’est une qualification, des compétences, des savoir-faire, une profession, acquise par une ou des formations, par l’apprentissage, des spécificités, des expériences, des vocations, des passions. Ce peut être un emploi ou une obligation.

• Le contrat est un lien, des obligations réciproques, des droits et des devoirs. C’est un engagement mutuel, moral ou professionnel. Un contrat implique du respect mais pas forcément un échange d’argent.

2- Les motivations

• On travaille pour avoir un salaire, pour survivre ou vivre dignement.

• Pour s’occuper, être structuré.

• Pour se socialiser, pour faire partie de la Société.

3- Les conditions de travail • Les horaires de travail posent souvent problème :

Les horaires de nuit des infirmières, par exemple, cumulés à la famille, ne sont pas forcément adéquats ou adaptés.

• Mais chacun y trouve son compte, à partir du moment où le travail plaît. Si le travail est épanouissant, les horaires seront bons. A partir du moment où l’on juge que son travail n’est pas à sa convenance (horaires ou salaire), ce n’est pas forcément dû au patron : Il faut se remettre en question.

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• A 30 %, un emploi est trouvé par l’intermédiaire de l’ANPE. Les 70 % restant sont trouvés grâce au réseau : o Les petites annonces dans les journaux, sur Internet ou le Minitel, o Le porte à porte, o Les connaissances, le bouche à oreilles, le piston, o Les associations, o Les agences d’intérim.

• Pour l’ANPE, on doit rentrer dans des « cases ». Les gens ne s’y rencontrent pas pour partager leurs savoirs ou leur expérience, mais pour rentrer dans ces cases ; il y a trop d’attente.

5- La place du travail dans le projet de vie. Chaque participant au sous-groupe a dit quelle était la place du travail dans son propre projet de vie.

• Etre patron, gagner de l’argent, être propriétaire, pour vivre mieux.

• Assurer l’avenir de mon enfant, et pour cela reprendre une formation, ce qui implique une place importante pour le travail.

• Travailler en France pour construire ma maison au Sénégal, et donc y créer de l’emploi et y vivre plus tard.

• Avoir un emploi pour être digne.

• Quelqu’un a dit : « Je suis RMIste et je me sens dévalorisé, car je ne fournit pas de travail en échange de cette rémunération. Je suis gêné de percevoir cet argent, ce n’est pas normal. »

II- LES QUESTIONS :

1- L’accès à l’emploi Question : Pourquoi les patrons ne donnent-ils pas aussi leur chance aux jeunes diplômés sans expérience ?

2- La formation

Question : L’Etat peut-il remédier au fait que, dans certains métiers, on manque de « bras » et qu’il n’y ait pas les formations adéquates ?

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1- L’accès à l’emploi • Une meilleure information sur les réseaux.

2- La formation

• Un meilleur système d’apprentissage pour les jeunes.

• Plus (+) de stages en entreprises.

• Au collège, revoir les orientations par rapport aux aspirations de l’élève.

• Evaluation des capacités.

3- Les choix politiques et le rôle des médias • Revalorisation des personnes et de leur emploi.

• Revalorisation des diplômes « manuels » (CAP, BEP)

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Groupe 4 - restitué par Shirley

Groupe animé par Annie CITTADINI et Véronique DUFOUR-REY Composé de : Khadija, Marie-Odette, Michèle, Nasser,

Nasria, Radhia et Shirley I- LES CONSTATS :

1- Les définitions • Pour le groupe, l’emploi est une occupation, un passe-temps, une nécessité

économique, vitale, un contact avec les gens.

• C’est apprendre un savoir-faire, un complément de ses acquis.

• Le travail, c’est la Santé ; mais on peut aussi se détruire la santé au travail.

2- Les motivations • Les motivations sont essentiellement économiques : l’emploi est nécessaire pour

soutenir financièrement sa famille.

• Mais il y a aussi par le travail une possibilité de réalisation personnelle, avec des possibilités d’épanouissement dans le travail. Quand on est bien au travail, on ne voit pas le temps passer.

• L’emploi est nécessaire.

3- Les conditions de travail • Pour certains membres du groupe, les conditions de travail sont difficiles :

Manque d’humanité au sein de l’entreprise, injustice ou sentiment de déshonneur, … Parfois même transfert du stress entre le patron et les employés. C’est déprimant d’aller travailler, on peut se détruire la santé.

• On peut aussi être victime de harcèlement, qu’il soit moral, physique ou, en certaines circonstances, sexuel. Le travail peut être souffrance ; ça peut être une atteinte à la dignité, à l’honneur et à la fierté des gens. Certaines entreprises exploitent des employés sous-qualifiés ou non qualifiés.

• Le travail peut être contraignant (manque de respect de la part de l’employeur, jalousies entre collègues, …)

• Il faut faire attention à ne pas confondre les relations privées et familiales avec les relations professionnelles.

• Pour d’autre, heureusement, les conditions de travail sont favorables à l’épanouissement de l’individu.

• Malheureusement, le travail au noir amène des abus et une précarité supplémentaire.

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• Le diplôme n’est pas tout ; L’expérience est essentielle. Or, sans travail, on ne peut pas acquérir de l’expérience.

• La formation n’est pas forcément en adéquation avec le monde du travail. Toutefois, elle est nécessaire : Sans formation, aucun choix n’est possible.

• La voiture est essentielle dans certaines situations.

• Les réseaux pour trouver un travail : o L’ANPE, o Le « bouche à oreilles », o Les agences d’intérim, o Les relations personnelles.

• Les difficultés dans la recherche d’un emploi : o L’inscription ASSEDIC se fait par l’intermédiaire d’une boite vocale, qui n’est

pas forcément facile à utiliser par tout le monde. o Les « lenteurs postales » sont un obstacle entre nous et le monde du travail.


1- L’accès à l’emploi • Améliorer la formation des agents, à l’ANPE et aux ASSEDIC, qui reçoivent le

public.

2- Les conditions de travail • Une meilleure formation des employeurs aux relations humaines.

• Il est important de valoriser les employés, pas forcément par le biais de primes, qui peuvent être dangereuses et créer des dissensions entre collègues de travail, mais plutôt par le respect.

En conclusion :

Pour travailler, il faut une bonne santé physique et morale. Quand on est bien dans son travail, on ne voit pas le temps passer.

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Groupe 5 - restitué par Daniel B.

Groupe animé par Sihem BENNOUR et Annie BONNET Composé de : Daniel B., Daniel S., Fatima, Isabelle, Madeleine,

Marcelle, Nacera et Paul I- LES CONSTATS :

1- Les définitions • L’emploi : Pour les membres du groupe, au travers du mot « emploi », il s’agit

essentiellement d’avoir une activité rémunérée en tenant un poste de travail dans une entreprise, dans un service public ou parapublic, ou chez soi en tant que prestataire de service (assistante maternelle ou télé-prospecteur, par exemple). Le groupe, unanime, tient à affirmer que : « L’emploi, c’est la vie, c’est la santé … et le moral. »

• Le travail : C’est tirer profit de son savoir-faire, de son expérience, en amenant une transformation, en créant, … sans pour autant être obligatoirement rétribué.

• Le métier : en règle générale, on l’a choisi par vocation, attirance ou contexte familial. C’est, après apprentissage, être apte à mettre en œuvre un certain nombre de techniques et de savoir-faire. L’image du métier reste représentative d’une notion personnelle. Il existe des métiers pour lesquels il n’y a pas obligatoirement de diplôme : les acquis professionnels peuvent contribuer à l’appartenance à un métier.

• Le contrat : c’est le lien officiel et juridique qui unit deux parties. La pensée précède l’écrit : le contrat n’est pas obligatoire, mais, au bout d’un certain temps, il doit être formalisé. Il peut être établi avec plusieurs parties (Employeur-ANPE-Employé). Certains contrats aidés peuvent être pernicieux par le cloisonnement qu’ils induisent.

2- Les motivations

• On travaille tout simplement pour vivre, avec ce que cela recouvre : obligation alimentaire, logement, éducation des enfants, …

• On travaille aussi pour son épanouissement personnel (sortir de son cercle personnel, besoin de lien social, au travers soit des entreprises soit des associations).

• Sur un plan plus philosophique, on travaille pour affirmer son besoin de savoir et de construction.

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• Les horaires : Avoir des horaires de travail implique une disponibilité, génératrice de contraintes sur la vie familiale.

• Le salaire : C’est, normalement, la juste contrepartie d’un travail effectué : « Tout travail mérite salaire. » Il est soumis à divers paramètres (avantages en nature, commissions, primes, …), qui sont définis dans le contrat de travail, au travers des conventions collectives. Il est souvent représentatif de la place dans l’entreprise. Les salariés ne négocient plus très souvent leur salaire, dans le contexte actuel.

• Les relations de travail : Selon le groupe, l’aspect positif réside dans les échanges qu’on peut y faire, pour acquérir des compétences, voire pour en tirer un profit personnel.

• Les stages : S’ils sont utiles, voire même nécessaires, par leur aspect « connaissance du monde du travail », ils peuvent également nuire au marché du travail, car certains chefs d’entreprise ont tendance à employer trop de stagiaires, au détriment de postes fixes et mieux rémunérés.

Le groupe s’est posé les questions suivantes : Question : La loi en matière de licenciement est-elle un frein à l’embauche ? Question : Ne faudrait-il pas également lutter contre toutes les formes de discrimination à l’embauche ?


• Les pistes pour trouver un emploi : o L’ANPE o La MIAJ o La recherche individuelle : Annonces dans la presse ou sur Internet,

affichage, candidatures spontanées o Le réseau associatif : l’APEA, le PLIE, … o Le « bouche à oreilles », les échanges de place, … o Les stages o Centres de formation aux projets professionnels o Etude de marché.

5- Choisit-on son emploi ?

• On ne choisit pas forcément son emploi.

• Le parcours d’un demandeur d’emploi est chaotique. Mais, a contrario, accepter toute forme d’emploi peut être dévalorisant vis à vis d’un futur employeur.

• Le choix reste tributaire de l’emploi disponible sur le bassin d’emploi. (Cas de La Seyne sur Mer avec les chantiers).

• Les formations proposées n’aboutissent pas toujours à un emploi réel et possible.

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• L’emploi, où le trouve-t-on ? Dans sa ville ? Dans la communauté de territoire ? Dans sa région ? En France ? En Europe ? Cela pose les problèmes de l’équivalence des diplômes, de la langue, de la mobilité, du logement, …

Le groupe s’est alors demandé : Question : Les écoles préparent-elles réellement au monde du travail, dans le contexte européen ? (problème de la langue)

6- La place du travail dans le projet de vie.

• Pour résumer l’avis du groupe, au travers de la parole d’une participante : « Si le projet professionnel est bon, la vie est bonne. »

• Réaliser son projet professionnel peut impliquer de mettre en place une formation, et est synonyme de sécurité de vie, d’amélioration du cadre de vie (retraite incluse). Cela permet d’avoir une vie meilleure, de sortir du contexte familial, de se sentir utile.

• Le bénévolat reste un moyen de se rendre utile hors d’un projet professionnel, et de conserver son moral, de s’épanouir en répondant à ses aspirations.

• Réaliser son projet professionnel peut pousser à envisager de déménager, dans un contexte de mondialisation, d’élargissement de l’Europe.


1- La formation • Il faut réglementer les stages, développer plutôt le système du tutorat, qui est

toujours plus en adéquation avec les besoins réciproques du formateur, du formé et de l’employeur.

2- La position du demandeur d’emploi

• Le demandeur d’emploi doit avant tout être motivé, et faire ses preuves face à l’emploi.

3- L’accès à l’emploi

• Il faut simplifier les contraintes administratives des employeurs.

• Il faut alléger les charges.

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2 – LE DEBAT 2.1 – Intervention des experts invités Suite aux restitutions orales des porte-parole de chaque sous-groupe, il a été demandé aux trois personnes-ressources présentes de réagir aux Constats, Questions et Propositions des participants.

Monsieur Fathi BOUSBIH, président du PLIE et Adjoint au Maire de La Seyne sur Mer. Par rapport au fond, cette journée a été très utile. C’est un outil qui va permettre de donner corps au PLIE, notamment parce qu’il a permis de faire ressortir vos besoins. Il est très important de préciser que le PLIE sera bientôt intercommunal, c’est-à-dire qu’il sera étendu à l’échelle de la communauté d’agglomération « Toulon Provence Méditerranée5 » qui regroupe 11 communes. Je pourrais donc être porte-parole de tout ce qui a été dit aujourd’hui au niveau de TPM. D’autre part, des temps de rencontre comme celui qui nous réunit aujoud’hui et, bientôt, la « journée Soleils » permettent aux élus d’échanger avec leurs concitoyens, de casser les tabous, mais aussi de valoriser votre personnalité, notamment auprès de plus de 200 entreprises. Pour conclure, les échanges de cette journée, basés sur des rapports d’égalité, sont très importants. Ils seront retransmis et défendus. Mlle Isabelle GINEST, Chargée de Mission au PLIE, précise que le PLIE a souhaité être partenaire de cette assemblée plénière, pour vous écouter et permettre de faire le lien entre politique publique et citoyens. Les professionnels de l’emploi sont conscients des lacunes des dispositifs existants. C’est pour cela que nous avons besoin de vos travaux pour mieux comprendre cette situation. On note essentiellement un problème de main d’œuvre dans certains secteurs : d’un côté, les entreprises nous disent qu’elles ne trouvent pas de main d’œuvre. De l’autre côté, les citoyens ont eux aussi des difficultés : contraintes familiales, problèmes de mobilité, … En définitive, on se rend compte que chefs d’entreprises et chercheurs d’emploi ne se comprennent plus.

5 Toulon-Provence-Méditerranée : (TPM) Communauté d’agglomération regroupant les 11 communes de : Carqueiranne, La Garde, Hyères, Ollioules, Le Pradet, Le Revest les Eaux, Saint Mandrier sur Mer, Six Fours les Plages, La Seyne sur Mer, Toulon et La Valette du Var.

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Dans ce cadre, la « Journée Soleils » du 9 octobre 2003 a pour but de recréer du lien sur une journée et en un lieu. Tous les acteurs de l’emploi et de l’économie seront là pour vous. Il faudra simplement oser aller à leur rencontre.

Madame Lyliane EPRY-BRUNO, représentante de l’UPV et présidente de l’association GRAVIR. Je vous félicite pour ce travail plein de clairvoyance, qui apporte beaucoup d’espoir et qui traduit votre amour du travail. A propos de la place des patrons : ils ne sont pas forcément « la bête à abattre ». Il y en a des bons et des mauvais, comme il existe de bons et de mauvais salariés. Il est aussi important de rappeler qu’ils doivent faire face à des charges sociales très lourdes. Vous avez aussi soulevé le problème des femmes, pour lesquelles il est difficile de faire se concilier vie de famille et travail. Il existe par exemple de très gros efforts à faire pour améliorer la garde des enfants, mais aussi pour que hommes et femmes se répartissent mieux les tâches liées à la famille. Une question est ressortie : Pourquoi les patrons ne font-ils pas confiance aux jeunes ? De mon point de vue, ce n’est pas qu’ils ne leur font pas confiance, c’est plutôt qu’ils vont d’abord chercher des personnes qui ont de l’expérience. Mais dans ce cas, comment acquérir une expérience ? Dans un premier temps, il faut accepter plusieurs emplois, voire accepter des postes qui ne correspondent pas précisément à ce que l’on cherche. Dans tous les cas, il faut se dire que les chefs d’entreprises attendent du mordant et de l’initiative. Concernant les problèmes de lisibilité de contrat, tout salarié doit avoir un contrat qui doit être le plus complet possible. Vous devez avoir le temps de le lire, de le comprendre et de le travailler. A ce propos, il existe des organismes qui peuvent vous aider (voir les annexes). Enfin, un dernier conseil : Ayez confiance en vous ! Soyez persuadé que votre entretien va marcher, et dites-vous qu’il n’existe pas forcément une barrière entre patrons et salariés.

Madame Isabelle COMBI, agent ANPE chargée du PLIE

L’ANPE a été créée en 1963 par Jacques CHIRAC. Pour ma part, j’y suis rentrée, humblement, en 2001. Il est sûr que le travail de l’ANPE n’est pas évident : il suffit de voir le nombre d’agents par rapport au nombre de demandeurs d’emploi. Il faudrait que l’on soit plus nombreux pour avoir plus de temps et d’écoute à accorder aux demandeurs.

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Mon travail consiste à recevoir et à m’occuper du public du PLIE6 et non pas de tous les demandeurs d’emploi de l’ANPE. Il y a d’ailleurs un nombre important de personnes bénéficiaires du PLIE, et l’on n’a généralement que le temps d’aborder avec eux leur situation professionnelle, sans pouvoir réellement être à l’écoute de leur parcours de vie. En moyenne, sur la France, un agent de l’ANPE a 2 minutes à accorder à un demandeur d’emploi. Pour trop de personnes que je rencontre, le type de travail importe peu ; ce qui compte, c’est déjà d’avoir de l’argent à la fin du mois. Enfin, avant toute chose, pour trouver un travail, il faut d’abord « s’aimer soi-même », se reconnaître des capacités et avoir la motivation. 2.2 – Les échanges Suite aux interventions des personnes-ressources, un débat s’est s’engagé entre eux et les participants de cette assemblée plénière.

1. La relation ANPE / demandeurs d’emploi Question d’un participant : Si l’ANPE n’a que 2 minutes à consacrer à un demandeur d’emploi, comment peut-on réellement l’aider ? Réponse de Mme COMBI : 2 minutes, c’est une moyenne nationale. En fait, cela dépend de chaque ville. A La Seyne sur Mer, par exemple, ce temps est d’environ 20 minutes.

2. Les jeunes et l’emploi Un participant : Il faudrait sensibiliser les jeunes sur tous les métiers qui existent pour élargir leurs choix. Mme GINEST : Pour une partie des jeunes, un autre problème qui se pose est qu’ils ont des niveaux d’étude élevés mais pas d’expérience. Ils rencontrent donc, malgré tout, beaucoup de difficultés pour trouver un travail. Dans ce contexte, il faut savoir être mobile et surtout motivé.

3. Les entreprises rencontrent aussi de nombreuses difficultés Un participant créateur d’entreprise : Il y a beaucoup de contraintes pour les employés mais aussi pour les employeurs. En effet, il prend l’exemple de son entreprise qu’il a créée en août 2003. Dès la fin du mois de septembre, l’URSSAF lui a demandé de payer alors qu’il n’avait pas encore fait de chiffre d’affaire. Par ailleurs, il a rencontré d’importantes difficultés face aux rouages administratifs.

6 Voir en annexe qui peut entrer dans ce dispositif.

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Mme GINEST : 40 % des entreprises meurent au bout d’un an : d’où l’importance de la « journée Soleils » qui réunit en un même endroit, plusieurs administrations et associations qui peuvent aider les créateurs d’entreprises et demandeurs d’emploi.

4. La place des associations Une représentante de l’APEA (Association Prévention et d’Aide à l’Insertion) explique qu’il manque des associations d’insertion sur le quartier de la Présentation.

5. La société évolue très vite Un participant : Le travail est très important pour valoriser l’homme, mais ce n’est pas non plus l’unique valeur : il y a aussi par exemple la famille. Il ajoute que la société est en évolution très rapide ; il est donc essentiel de se former en permanence. Il conclue sur l’importance d’être solidaire du monde entier : « Ce sont les choses collectives qui font avancer le monde. »

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3 – CONCLUSION - Evaluation 3.1 – Principaux constats et propositions des participants : Concernant le thème abordé, les constats des participants se rejoignent principalement sur les points suivants :

A – Les Constats

La définition des mots « emploi », « travail » et « métier ». L’emploi symbolise le début de la vie d’adulte. Il apporte un rôle, une activité

rémunérée qui nous permet de nous intégrer dans la société, d’y être reconnu et utile. C’est aussi bien sûr un moyen pour nourrir sa famille, vivre ou survivre.

Le travail, quant à lui, ne correspond pas forcément à un emploi rémunéré, ni même reconnu, comme par exemple le travail d’une mère de famille ou d’un bénévole.

Avoir un métier signifie que l’on a pu faire un choix, en fonction d’une passion, d’une vocation.

Les conditions de travail et la recherche d’un emploi.

Il est difficile, surtout pour les femmes, de conjuguer vie professionnelle et vie familiale.

Les relations employés/employeurs manquent de compréhension, de dialogue, de respect, voire d’humanité.

Il existe de nombreux moyens pour chercher un emploi. Pourtant, malgré cela, il est très difficile d’en trouver un. Les raisons sont multiples : un lieu de résidence discriminant, perte de confiance en soi, perte d’espoir et de l’abitude du rythme de travail, …

… Mais c’est aussi dû au manque de souplesse, de dialogue et d’écoute de la part de l’ANPE ou de l’ASSEDIC, qui ont tendance à mettre les gens dans des cases.

Plusieurs groupes ont également soulevé le manque de clarté des contrats : trop nombreux et incompréhensibles.

Enfin, un dernier point systématiquement relevé par les participants traite du problème de l’orientation et de la formation. En effet, les formations devraient former à des métiers dans lesquels il y a des débouchés, or elles n’aboutissent pas assez souvent à un emploi. A ce propos, on note un questionnement très fort des participants : « L’Etat peut-il remédier au fait que, dans certains métiers, on manque de bras, alors qu’il n’existe pas de formation adéquate répondant à ce besoin ? » « Les écoles préparent-elles réellement au monde du travail ? »

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B – Les Propositions

Orienter et former aux métiers qui ont de réels débouchés et, dans ce cadre, revaloriser le travail manuel.

Lutter efficacement contre toutes les formes de discrimination à l’embauche.

Simplifier les contrats de travail et, en parallèle, apprendre aux salariés à les lire et à les comprendre.

Former les agents de l’ANPE pour qu’ils soient plus à l’écoute.

Développer les liens entre l’école et le monde du travail.

3.2 – Evaluation des objectifs de la méthode Université(s) du Citoyen : En ce qui concerne les objectifs de cette Assemblée Plénière :

Formation à la prise de parole. Echanges, débat et mise en lien d’habitants, de professionnels et de décideurs. Apport de connaissances sur le thème, les dispositifs et les politiques publiques. Repérage des lieux décisionnels et des lieux-ressources.

Il apparaît, après évaluation auprès des habitants, des professionnels et des experts présents, qu’ils ont été remplis.

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ANNEXE 1 : Synthèse Voici la transcription de l’intervention faite par les quatre porte-parole Méliha, Shirley, Daniel et Mustapha lors de la « Journée Soleils » du 9 octobre.

=========== INTRODUCTION =========== Je m’appelle MELIHA Je vais vous présenter le travail que 70 person-nes d’horizon divers, réparties en 5 groupes, ont réalisé le 30 septembre à La Seyne sur Mer. Le thème de cette journée était :

« L’emploi aujourd’hui : Pour qui ? Pourquoi ? Comment ? »

Vous constaterez tout au long de la restitution que l’ensemble des participants se sont retrouvés sur des opinions communes, même s’ils avaient des âges, des cultures et des expériences différentes. Je laisse maintenant la parole à Mustapha, Shirley et Daniel pour vous présenter la synthèse de cette journée.

=========== LES CONSTATS =========== Je m’appelle MUSTAPHA Je vais vous lire les définitions que les partici-pants ont données sur l’emploi, le métier et le travail. Les Définitions Définition de L’emploi : - C’est le début de la vie d’adulte, - C’est une fonction, une activité rémunérée qui permet de s’intégrer dans la société, - C’est une obligation pour nourrir sa famille. A propos du RMI (Revenu Minimum d’Insertion), plusieurs personnes ont apporté leur témoi-gnage : Elles constatent que le RMI n’est pas un emploi mais que, malgré cela, l’argent rentre quand même. Elles ne sont pas gênées de toucher cet argent, car elles en ont besoin, mais elles ne trouvent pas cela normal. Elles souhaiteraient toucher de l’argent pour un travail qu’elles font. Définition du métier : - C’est un choix, une passion, une vocation, - C’est une profession, c’est-à-dire que l’on a été formé, que l’on a une qualification, des compé-tences, un savoir-faire. Cependant, le savoir-faire peut également s’acquérir avec l’expérience et pas seulement avec des diplômes. Définition du travail : - Le travail n’est pas forcément rémunéré ni même reconnu, comme par exemple le travail d’une mère au foyer ou le bénévolat.

- Le travail peut aussi être synonyme de souffrance et de harcèlement. Définition du contrat : - Le contrat est un lien, une obligation, un engagement réciproque, moral ou professionnel, qui amène des droits et des devoirs. Nous allons maintenant voir ce que nous avons dit à propos de la question suivante : Pourquoi travaille-t-on aujourd’hui ? On travaille : - Pour être reconnu, pour exister, pour être utile, fier et digne, - Pour un salaire, pour vivre ou pour survivre dignement, - Pour l’avenir de nos enfants, - Pour être citoyen, pour appartenir à la société, pour avoir une vie sociale, pour sortir de la solitude, - Le travail apporte un épanouissement, de la confiance en soi. Il aide les gens à se structurer. D’autre part, il a été noté que le bénévolat était un moyen de se rendre utile et de conserver le moral. Malgré ce besoin de travailler « pour exister », les dispositifs actuels qui ont pour but d’aider les gens, ne leur donnent pas toujours envie de travailler. Cela devient même parfois de l’assistanat. Bonjour Mesdames et Messieurs, je me présente, je m’appelle SHIRLEY, je suis céli-bataire, couturière actuellement entre 2 emplois et je vais poursuivre la lecture de la synthèse que nous avons préparée à votre attention. Les conditions de travail telles que nous les observons actuellement :

Nous pouvons rencontrer des difficultés pour conjuguer vie professionnelle et vie familiale, notamment par rapport à la garde des enfants et aux horaires de travail qui ne sont pas toujours compatibles ou adaptés. Les femmes sont plus particulièrement concernées par ce point. Cependant, nous pouvons y trouver notre compte à partir du moment où nous nous plaisons dans notre travail.

Les relations employés / employeurs man-quent de communication, de compréhension, de respect et d’humanité.

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Les conditions de travail peuvent être stressantes et même nous détruire la santé. Des conditions de travail particulièrement difficiles peuvent vous faire perdre votre dignité.

Il y a beaucoup de travail au noir dans notre société car cela rapporte plus d’argent que, par exemple, un RMI voire un SMIC.

Enfin, il a également été noté de faire attention aux entreprises qui exploitent des employés sous-qualifiés ou non qualifiés. Maintenant, je vais vous présenter le point suivant : « Comment trouve-t-on un emploi ? » et « Le choisit-on ? »

Pour trouver un emploi, il y a, il est vrai : l’ANPE et les agences d’Intérim, les centres de formation, les missions locales, les stages, … Qu’est-ce qu’il y a encore ? Internet, le minitel, le journal, les associations, les relations personnelles, le porte-à-porte et le bon vieux piston …

Pour trouver un emploi, il faut de la motivation certes, mais il faut aussi être mobile, avoir de l’expérience et savoir se mettre en valeur. Et maintenant, une autre question qui a été abordée : Faut-il tout accepter ? Faut-il, par exemple, accepter de partir loin au détriment de sa vie de famille ? Faut-il accepter n’importe quel salaire ? La réponse est : Non. Même si notre parcours peut se révéler chaotique, il ne faut pas tout accepter, au risque de se dévaloriser. Il faut savoir se respecter soi-même et savoir poser ses conditions. Mais cela est très difficile : - Car on a tendance à se sous-évaluer, - Car il y a peu de travail et le chômage est très important. Les difficultés que l’on rencontre sont les suivantes :

Le lieu de résidence peut se révéler handi-capant pour trouver un emploi.

Si l’on veut chercher un travail à l’étranger, il y a le problème de l’équivalence des diplômes.

Lorsque l’on perd un emploi, cela est souvent vécu comme un échec personnel. D’autre part, il est ensuite très difficile de revenir dans le monde du travail, car on a perdu l’habitude, le rythme, la confiance en soi, voire le respect de soi.

Concernant l’ANPE, celle-ci met les gens dans des cases. De plus, il y a un manque de rencontre, d’écoute et de communication. Sans oublier le problème de l’attente au guichet qui est très très longue.

Quant aux Assedic, leur boîte vocale n’est pas facile à utiliser pour tout le monde.

Un autre problème : celui des formations. Celles-ci devraient former à des métiers où il y a du travail, or elles n’aboutissent pas toujours à un emploi.

Enfin, les contrats sont souvent incompré-hensibles. De plus, ils sont trop nombreux. Il est donc difficile de s’y retrouver.

Lors du débat, un jeune créateur d’entreprise a également fait part des difficultés qu’il rencon-trait pour faire face à toutes les dépenses qui s’imposent, avant même de faire du chiffre d’affaire. D’autre part, il expliquait que les démarches administratives sont un vrai parcours du combattant et qu’il est nécessaire d’être aidé. Et maintenant, je vais vous laisser en compagnie de DANIEL.

========= LES PROPOSITIONS ========= Il me revient le devoir de vous présenter les propositions des 5 groupes de travail constitués de citoyens de cultures et d’horizons divers, où l’on trouve des demandeurs d’emploi sans expé-rience de la vie professionnelle, des mères de famille, des militants, des retraités et des jeunes créateurs d’entreprises. Ces propositions peuvent être classées dans 2 catégories :

L’accès au monde du travail, à l’exercice d’un métier et à l’emploi,

Les relations employeur/employé et les inter-actions entre vie familiale et vie professionnelle. A ces 9 propositions s’ajoutent 3 questions d’ordre plus général. Ces propositions, comme ces questions, sont largement représentatives des interrogations des participants. Le temps qui leur était imparti ne leur a sans doute pas permis de poursuivre plus avant leur réflexion. L’accès au monde du travail, à l’exercice d’un métier et à l’emploi :

Les participants, au travers des groupes, sou-haitent la revalorisation du travail manuel et des formations concernées (CAP, BEP, …)

Ils estiment qu’il faut orienter les jeunes en fonction du marché du travail et de leur aspiration personnelle, en indiquant aussi qu’il faut les préparer et les former aux métiers qui ont de réels débouchés.

Pour faciliter leur accès au monde du travail, ils demandent plus de stages en entreprise dès les classes de 4ème et 3ème, des mises en situation sous forme de jeux de rôle les préparant à des entretiens d’embauche, …

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Ils souhaitent une meilleure information en amont sur les secteurs où il y a (aura) de la demande pour favoriser l’orientation et la formation des jeunes et, d’une manière plus générale, des demandeurs d’emploi.

Ils rappellent la nécessité de favoriser l’alphabétisation et l’apprentissage des langues.

Ils soulignent l’importance d’organiser des rencontres entre jeunes en phase d’insertion dans le monde du travail, demandeurs d’emploi, … et le monde de l’entreprise, en créant notamment des moments comme les « Journées Soleils ».

Ils demandent avec insistance que l’on lutte avec efficacité contre toutes les formes de discrimination à l’embauche.

Les participants ont également insisté sur la nécessité d’apprendre aux futurs salariés à lire et à comprendre un contrat de travail. En parallèle, les contrats doivent être plus lisibles et plus détaillés afin que chacun sache bien ce qu’il accepte.

Enfin, il a été proposé d’améliorer le fonction-nement de l’ANPE et des Assedic en apportant une meilleure formation à leurs agents. Les relations employés/employeurs et les interactions entre vie professionnelle et vie familiale :

Les participants rappellent l’importance qu’il y a lieu d’accorder, en les améliorant dans la majorité des cas, aux relations dans l’entreprise entre salariés et patrons.

Ils estiment que des efforts doivent être faits pour avoir une meilleure adaptation de la vie familiale et de la vie personnelle notamment : - En facilitant la garde des enfants, - En aménageant les horaires.

Les 3 questions, quant à elles, sont révélatrices des inquiétudes des participants par rapport au monde du travail et à la société :

Dans le contexte actuel, les écoles préparent-elles réellement au monde du travail, notamment par rapport à l’Europe ?

La loi, en matière de licenciement, est-elle un frein à l’embauche ?

Ne faudrait-il pas rémunérer les mères au foyer ? En conclusion à cette présentation des travaux, il me faut indiquer que, lors de la clôture de l’assemblée plénière, les personnes-ressource invitées : - M. BOUSBHI, Adjoint au Maire de La Seyne sur Mer et Président du PLIE - Mme EPRY, représentant l’Union Patronale du Var - Mme COMBI, représentant l’ANPE, ont tenu à souligner la pertinence des prises de parole des participants (et ce, dans l’esprit de l’Université(s) du Citoyen) et la cohérence des travaux des cinq groupes de travail. Ainsi, peut-être pourrions-nous faire nôtre la remarque d’un participant que je vous cite :

« Ce sont les choses collectives qui font changer les choses. »

Cette phase traduit à la fois une certitude quant au bien-fondé de ces travaux citoyens et un espoir quant à la suite qui pourrait leur être donnée. Cette certitude ne paraît pas avoir été remise en question tant par M. BOUSBHI, adjoint au Maire de La Seyne sur Mer, quand il a déclaré que :

« Cette journée de réflexion, les différents travaux des sous-groupes vont permettre de donner « du corps » au PLIE, qui pourra se faire le porte-parole, au travers de ses représentants, des besoins des citoyens et de leurs attentes. »

que par Mme EPRY, de l’Union Patronale du Var, qui, dans son analyse des travaux, a notamment indiqué :

« Ce travail est plein de clairvoyance, il donne un espoir. Chacun a exprimé son amour du travail, … »

exprimant ainsi leur confiance dans l’avenir et la responsabilité de chacun.

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ANNEXE 2 : Courrier de remerciement

Voici le courrier que nous avons reçu de la part de Mme EPRY suite à l’assemblée plénière et à la participation de vos quatre porte-parole le 9 octobre, que nous reproduisons ci-dessous avec son accord.

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ANNEXE 3 : Coordonnées utiles L’ANPE, dont dépend tout chercheur d’emploi en fonction de son domicile. Vous avez également la possibilité de contacter les agences en fonction de votre profession :

Toulon I - Claret Services Administration / Culture Sport Education 177, Bd du Docteur Charles Barnier 04.94.89.74.00

Toulon II – Port Marchand Commerce de Détail / Commerce de Gros 113, Av. Infanterie de Marine 04.98.00.99.66

Toulon – Point Relais Cadres pour les Cadres Imm. Lou Gabian – 2, rue Montauban 04.94.41.27.06

La Seyne sur Mer Bâtiments et Travaux Publics / Santé et Social l’Arche – 111, Av. Emile Zola 04.94.89.74.00

Six Fours les Plages Agriculture / Services 131, Av. de Lattre de Tassigny 04.94.98.06.40

Hyères Transports et Automobiles / Hôtelerie et Restauration 6, Chemin Villette 04.94.01.38.63

La Valette du Var Industrie / Intérim Av. des Frères Lumière 04.94.27.96.20

Les Missions Locales des Jeunes Toulonnais s’occupent de l’insertion socio-professionnelle des jeunes entre 16 et 25 ans. Elles mettent à leur disposition :

Antenne de La Beaucaire : Bât. Les Magnolias 83200 Toulon 04.94.09.24.23

La Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (DDTEFP), qui gère les différents contrats

177, Bd du Dr Charles Barnier 83000 Toulon Standard : 04.94.09.64.00

Aide Création d’entreprise 04.94.09.64.92 Cotorep 04.94.09.64.44 Apprentissage, alternance 04.94.09.65.03 C.E.S. 04.94.09.64.83

Le CEDIS s’occupe de l’insertion professionnelle des bénéficiaires du RMI et des jeunes. Il dispose de plusieurs bureaux dans le Var, dont :

Antenne La Seyne sur Mer : l’Arche, Bât. B Rond-point du 8 mai 45 83500 La Seyne 04.94.06.57.69

De nombreux corps de métier ne passent pas par l’ANPE pour recruter, mais disposent d’un Syndicat Patronal spécialisé, qui fait le lien entre les chercheurs d’emploi et les entreprises affiliées. Vous trouverez les coordonnées de ces syndicats dans l’annuaire ou en cherchant sur Internet.

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ANNEXE 4 : Présentation du PLIE Créé en 1996, le PLIE est aujourd’hui régi par une convention 2000-2004 liant la ville de La Seyne sur Mer, l’Etat, le Conseil Général du Var et le Conseil régional PACA. Les institutions signataires marquent ainsi leur volonté de poursuivre la mise en commun de leurs moyens et de les optimiser avec le concours du Fonds Social Européen pour favoriser l’accès ou le retour à l’emploi des personnes les plus en difficultés résidant à La Seyne sur Mer.

Les apports du PLIE Développer l’offre de parcours et d’emplois accessibles aux bénéficiaires Assurer la construction, la progression et la cohérence des parcours individualisés. Fournir un complément de financement ou de prise en charge aux parcours des

bénéficiaires.

Les bénéficiaires du PLIE Le PLIE concerne les habitants de La Seyne sur Mer en situation d’exclusion du marché de l’emploi (absence ou insuffisance de qualification, difficultés de santé, finances, transport, logement, famille …), et notamment :

Les demandeurs d’emploi de longue durée. Les bénéficiaires du RMI. Les jeunes (18-25 ans) sans qualification. Les travailleurs handicapés sans emploi. Les parents isolés sans emploi. Les sans emploi âgés de plus de 50 ans.

Le parcours d’insertion Le bénéficiaire du PLIE s’engage dans un parcours progressif, ponctué d’étapes, vers l’accès ou le retour à un emploi durable. L’entrée dans le PLIE lui garantit un parcours individualisé, un accompagnement constant et une recherche de solutions aux difficultés qu’il connaît.

Les étapes d’un parcours type Repérage du bénéficiaire. Accueil via le référent d’une structure partenaire Engagement dans le PLIE par contrat Suivi social individuel (santé, transport, famille, logement, …) Formation acquisition de compétences Expérience emplois de parcours : associations, chantiers et entreprises d’insertion Recherche active et accompagnée avec rencontres d’employeurs potentiels Emploi Contrat de qualification, intérim, CDD (6 mois minimum), CDI

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ANNEXE 5 : Présentation de l’association GRAVIR

est un Groupement de Ressources d’Associations Varoises d’Insertion et de Réinsertion. Il regroupe 3 associations différentes : ACEP, VARSEF et ETTI 83

L'ACEP, association intermédiaire, a pour objectif de développer l'insertion professionnelle par l'activité économique. Dans ce but, elle propose aux demandeurs d'emploi des missions en entreprises ou chez les particuliers (bricolage, jardinage, restauration...).

Coordonnées : 04.98.00.97.60

VARSEF, association de services aux personnes, développe l'accès à l'emploi d'un public essentiellement féminin par la professionnalisation du service aux personnes (ménage, repassage, cuisine, garde d'enfants, aide à domicile...).

Coordonnées : 04.98.00.40.40

ETTI 83, entreprise de travail temporaire d'insertion, propose des missions d'intérim dans toutes les entreprises en recherche de personnel, pour du court ou du long terme.

Coordonnées : 04.98.00.91.50 Coordonnées de GRAVIR : 226, Bd G. Richard - BP 8020 - 83067 Toulon cedex Tél : 04.98.00.97.60 - Fax : 04.98.00.97.69

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« L’emploi aujourd’hui : Pour qui ? Pourquoi ? Commentec.europa.eu/employment_social/social_inclusion/... · X Mme Lyliane EPRY-BRUNO, Chef d’entreprise à la retraite, membre