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INFO 377 « NON au 19 mars » VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs retenus à votre attention : 1/ Le village de BEN-CHICAO devenu BENCHCAO à l’indépendance Culminant à 1014 mètres d’altitude et au sud de l’Atlas, ce village est situé à une centaine de km d’ALGER et à 20 km au sud-est de MEDEA. L’origine de ce toponyme est le nom d’un minuscule Oued qui prend naissance près du village actuel. Ce nom a fini par désigner beaucoup de choses, outre le ruisseau : -Le col le plus haut de la Route Nationale n°1 à 1.230 mètres, -Un caravansérail près du col, -Une ferme école, -Une gare, -Et le village de colonisation. Concernant le Col il y a lieu de souligner qu’il peut être obstrué par la neige en hiver et que la descente sur BERROUAGHIA est plus rapide que la montée depuis MEDEA. Il existe un escarpement qui traverse la région du sud-ouest au nord-est et qui créé une forte dissymétrie des versants qui l’on peut remarquer sur une carte. Concernant le caravansérail il est aisé de supposer qu’il a été établi assez tôt et utilisé jusqu’à l’apparition de l’automobile. En 1858 son emprise couvrait 5.000 m2 avec une grande cour et de nombreux bâtiments pour les gens et les attelages.

« NON au 19 mars » VOICI quelques articles de presse …jeanyvesthorrignac.fr/wa_files/info_377_20Ben_20Chicao.pdf · 2016-09-05 · Le second axe Est-Ouest et larrivée en 1892

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INFO 377

« NON au 19 mars »

VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs retenus à votre attention :

1/ Le village de BEN-CHICAO devenu BENCHCAO à l’indépendance

Culminant à 1014 mètres d’altitude et au sud de l’Atlas, ce village est situé à une centaine de km d’ALGER et à 20

km au sud-est de MEDEA.

L’origine de ce toponyme est le nom d’un minuscule Oued qui prend naissance près du village actuel. Ce nom a

fini par désigner beaucoup de choses, outre le ruisseau :

-Le col le plus haut de la Route Nationale n°1 à 1.230 mètres,

-Un caravansérail près du col,

-Une ferme école,

-Une gare,

-Et le village de colonisation.

Concernant le Col il y a lieu de souligner qu’il peut être obstrué par la neige en hiver et que la descente sur

BERROUAGHIA est plus rapide que la montée depuis MEDEA. Il existe un escarpement qui traverse la région du

sud-ouest au nord-est et qui créé une forte dissymétrie des versants qui l’on peut remarquer sur une carte.

Concernant le caravansérail il est aisé de supposer qu’il a été établi assez tôt et utilisé jusqu’à l’apparition de

l’automobile. En 1858 son emprise couvrait 5.000 m2 avec une grande cour et de nombreux bâtiments pour les

gens et les attelages.

Période ottomane 1517 - 1830

En 1517, Baba Arroudj occupe Médéa et y installe une garnison d’infanterie turque et quelques cavaliers andalous émigrés d’Espagne. Médéa devient la capitale du beylik du Titteri. Un bey, adjoint du dey d'Alger, y résidait. Le beylik du Titteri a été institué en 1547. Le dernier bey, Mostéfa Boumezrag, le dirigea de 1819 à 1830, date de la conquête de l'Algérie par la France.

Présence française 1830 - 1962

Avant de développer le thème sur le village de BEN CHICAO je vous propose l’étude, relevée sur le site : http://alger-roi.fr/Alger/titteri/textes/20_titteri_ben_chicao.htm

Qui me parait très intéressante pour la compréhension de la colonisation d’alors :

Sous la 3ème

république avant 1914 :

Ce fut la période la plus favorable à la création des villages de Colonisation : Une quinzaine pour le seul TITTERI

et plus de 300 pour toute l’Algérie. Cette brutale accélération succéda au net ralentissement impérial de 1851 à

1864 ; puis à un arrêt volontaire à partir de 1864.

Pourquoi un tel changement ?

D’abord la mise à l’écart progressive des officiers des bureaux arabes qui avaient le souci de protéger les

indigènes contre d’éventuels abus et spoliations. Ils ont été remplacés par des administrateurs civils de

commune mixte dans toutes les régions telliennes, les seules vraiment propices à l’installation d’agriculteurs

européens. La formule des communes mixtes avait été imaginée en 1868, mais réservée aux territoires sous

administration militaire. C’est l’arrêté du 24 novembre 1871 qui rendit son extension possible aux territoires

civils, avec pour chef-lieu, toujours, un village européen, par exemple dans le TITTERI, BERROUAGHIA.

Ensuite la nomination des gouverneurs généraux désireux d’implanter des colons français sur l’ensemble du

territoire. Trois gouverneurs généraux ont mis la colonisation rurale au premier rang de leurs préoccupations :

-Le vice-amiral comte Louis de GUEYDON (1871 -1873),

-Le général de division Antoine CHANZY (1873 - 1879),

-Le conseiller d’Etat Louis TIRMAN (1881 – 1891)

Pour trouver les terres indispensables à la création de villages trois méthodes furent utilisées :

-Le séquestre de terres prise aux tribus insurgées en 1871 (Le TITTERI fut très peu ou pas du tout concerné par

ces séquestres),

-L’achat de gré à gré (La meilleure ; mais pas facile de trouver des vendeurs),

-L’expropriation pour cause d’utilité publique.

Et enfin pour la colonisation privée, c’est-à-dire pour les achats de terre par des particuliers, la nouvelle Loi

WARNIER du 26 mars 1873 institua une nouvelle législation sur les licitations (ventes aux enchères d’un bien

indivis comme celui de la plupart des tribus) très favorable aux acheteurs et spéculateurs, européens ou pas,

cultivateurs ou pas. Cette Loi entraîna de tels abus que son emploi fut freiné dès 1887 et qu’elle fut

volontairement oubliée en 1891. Et en février 1897 une nouvelle loi empêcha qu’un seul copropriétaire puisse

obtenir une licitation.

NB : Le lecteur désireux d’en savoir plus doit s’intéresser à la loi WARNIER, au droit de « Chefâa » et à sa réforme par la loi

du 16 février 1897, ainsi qu’aux articles 815 et 827 du code civil français. Entre 1873 et 1897 il suffisait de soudoyer un fellah

copropriétaire pour qu’il demande à un juge complaisant d’autoriser ou d’ordonner une vente par licitation. De telles ventes

se firent au profit d’acheteurs européens et musulmans. Un site Internet algérien précisait en 2006 : 55 % aux colons et 45 %

à de riches familles musulmanes.

Les conditions d’attribution des concessions ont fait l’objet de trois décrets entre 1871 et 1904 ; les modifications allant dans le sens du durcissement :

Décret du 10 octobre sous le G.G. GUEYDON : -Il faut être français, mais pas forcément ‘’immigrant’’, c'est-à-dire métropolitain. Les colons et les fils de colons peuvent solliciter une concession. GUEYDON pensait que la présence de colons ou de fils de colons était

souhaitable car ‘’cultivateurs laborieux et entendus, ils sont un excellent exemple pour les nouveaux venus’’, -La concession est gratuite comme avant 1864, -L’obligation de résidence est de 5 ans pour recevoir le titre de propriété.

Décret du 30 septembre 1878 sous le G.G. CHANZY :

C’est le principal car il fut appliqué durant 25 années. La concession reste gratuite, mais l’obligation de résidence est ramenée à 3 ans sous condition d’avoir investi au moins 100 Francs par hectare. Les concessions seront agrandies : 40 hectares au maximum. En 1892, le G.G.CAMBON garda la gratuité de la concession, mais exigea que le demandeur possède un capital de 5.000 Francs. On ne voulait pas attirer de pauvres gens, mais des cultivateurs capables d’investir.

Décret du 13 septembre 1904 sous le G.G. Célestin JONNART :

Il prévoit quatre modes d’attribution : -Un ‘’normal’’ : vente à prix fixe à bureau ouvert (A ALGER pour le TITTERI), -Un ‘’secondaire’’ pour les fermes isolées : ventes aux enchères par adjudication publique. -Et ‘’deux exceptionnels’’ : vente de gré à gré ou concession gratuite. La gratuité n’est donc pas abandonnée, mais elle coûte trop cher et on souhaite s’en passer. Par ailleurs l’obligation de résidence est allongée à 10 ans et il est interdit de vendre, avant 20 ans, à un indigène ou à un non-cultivateur. Il y avait trop d’exemples de colons qui revendaient leurs terres et quittaient le village aussitôt que possible.

Comme on commençait à aborder les hautes pleines steppiques la concession peut atteindre 200 ha. Les 2/3 des lots sont réservés à des immigrants, car le but n’est pas de déplacer des colons, mais d’en attirer de nouveaux.

Le problème du coût avait d’ailleurs fait échouer en 1882 le projet du G.G. TIRMAN dit des 50 millions. Ce projet prévoyait de créer avec ces 50 millions, 300 villages de 50 feux (foyers) sur 600.000 hectares. Mais à PARIS les députés l’ont rejeté par 249 voix contre 211 au motif qu’il coûtait trop cher et qu’il entraînerait trop d’expropriations et de mécontentements dans les tribus concernées.

Les quatre villages de colonisation de la commune mixte de BERROUAGHIA

Ce sont à 13 km BEN-CHICAO, à 15 km LOVERDO, à 18 km NELSONBOURG, à 29 km CHAMPLAIN

Nous vous proposons, aujourd’hui, celui de BEN CHICAO

La construction par l’Armée Française, en 1842, de l’axe routier BLIDA-MEDEA par les gorges de la CHIFFA (qui deviendra la RN n°1) favorisa grandement la prospérité de la région. Le second axe Est-Ouest et l’arrivée en 1892 du chemin de fer désenclava définitivement cette région.

Le centre est créé en 1872 -Département Alger arrondissement de MEDEA.

La colonie agricole de BEN-CHICAO fut créée en 1872 et agrandie en 1880. Une superficie de 586 hectares fut répartie entre 17 concessionnaires, dont 6 immigrants et 11 algériens. En 1927 ne restaient que 9 colons, les autres ayant revendu.

Le centre était sain et doté de bonnes terres, mais trop exigu et un peu éloigné de la route nationale.

Dès 1885 que commença la plantation des vignobles. Des concessions en friche de 15 hectares environ furent attribuées à des familles françaises.

L'exploitation des terres étant très difficiles, plusieurs familles abandonnèrent et rejoignirent leurs pays d'origine. Néanmoins, surmontant leurs déboires, d'autres se résignèrent à rester au village. Ce fut le cas de quelques pionniers, les familles : De TONNAC de VILLENEUVE, FLOUTTARD, FOULON, PAILLASSE, RIVIERE, VIGNAU dans le hameau de BASSOUR. Certains jeunes, issus de l'Assistance Publique (la Maison d'enfants) reçurent en outre des concessions et s'installèrent à BEN-CHICAO, ce fut le cas de Joseph SIRIOUD.

Opiniâtreté de ces familles, mais aussi fertilité des terres, salubrité du climat, la commune se développa. En 1892 une gare est opérationnelle. Il faut préciser BEN CHICAO, sur la ligne BLIDA –DJELFA, est la plus haute mais aussi éloignée du village (environ 2 km). L’établissement de l’Ecole publique de la Seine (Ecole ROUDIL) avec son exploitation considérable constitua par contre pour la région un élément d’activité et de progrès.

Les ressources sont essentiellement agricoles. L’Européen est avant tout viticulteur. La situation en altitude de BEN-CHICAO est à l’origine de la création, après 1948, de l’aérium pour enfants.

Commune de plein exercice

En 1947, érection du Centre en Commune de plein exercice, M. Foulon élu maire, demeura jusqu'en 1959.

Superficie : 4407 ha 87

[Inauguration de la Mairie le 7 juillet 1951 M. Pierre Vignau, M. Roux Préfet, M. Pierre Foulon]

Durant cette période, d'importantes réalisations dans de nombreux domaines :

création d'un magnifique hôtel-de-ville comprenant salle des fêtes et bibliothèque ;

construction des docks de la S.A.P. ;

réfection des bordures et trottoirs ;

édification d'une villa avec salle de consultations gratuites ;

construction d'un four communal ;

adduction et distribution d'eau potable dans le village.

Signalons encore la construction de plusieurs bassins et le captage des sources dans les douars environnants, ce qui permit aux populations musulmanes de satisfaire leurs besoins en eau potable.

Les chemins donnant accès aux fermes et aux douars furent goudronnés.

Un groupe scolaire avec logement fut également construit.

Dans les années cinquante, soixante, la population du village et des fermes alentour s'élevait à moins de 150 habitants environ, la population arabe à plus de 2000.

[Source : Les Enfants de Médéa et du Titteri (liens)]

Les immigrés espagnols dans les camps en Algérie (1939-1941)

À la veille de la seconde guerre mondiale, des dizaines de milliers d’Espagnols ont fui le régime franquiste qui s’installait pour plusieurs décennies. Quelques milliers d’entre eux ont débarqué en Algérie entre mars et juin 1939. Dans quelles conditions sont-ils arrivés ? Comment ont-ils été accueillis par les immigrés espagnols des vagues précédentes dont un grand nombre avait bénéficié de la naturalisation française ? Comment les autorités françaises ont-elles fait face à cette arrivée et quelle a été l’influence de la seconde guerre mondiale sur la gestion de cette immigration forcée ? Quel rôle cette migration a-t-elle joué dans la poursuite des flux migratoires entre l’Algérie et l’Espagne ?....

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=ADH_113_0155

Par nous la France renaîtra

Cette devise était celle du 7ème

Régiment de Chasseur d’Afrique. Et un jour comme une trainée de poudre, la magnifique nouvelle circula. Un régiment héritier de tradition allait être formé, sous le commandement du commissaire en chef des chantiers de jeunesse d’Afrique du Nord, Lieutenant

Colonel VAN HECKE. Le procès-verbal de création fut signé le 19 avril 1943. Sa base principale se situait à BEN CHICAO. C’était un régiment de cavalerie, il se nommait le 7

ème R.C.A.

La ruée vers cette unité fut formidable. Tous voulaient avoir l’honneur d’appartenir au régiment de tradition et, comme il y avait beaucoup moins de places que de demandes, on sélectionna….

L’ECOLE ROUDIL

En 1882, le conseil général de la Seine projette de fonder en Algérie une Ecole professionnelle d'agriculture réservée aux garçons appartenant au service des enfants assistés et moralement abandonnés du département de la Seine. Le legs fait en 1887 par l'abbé ROUDIL au département accélère l'entreprise du conseil général. En acceptant le don, il entre en possession d'un domaine de plusieurs hectares situés sur la commune mixte de BEN-CHICAO Et s'engage à y installer une colonie d'enfants assistés. Les 6 premiers pupilles arrivés à BEN-CHICAO en décembre 1887 sont bientôt rejoints par 14 autres en décembre 1888. Les travaux de la ferme-école achevés intégralement en janvier 1893 garantissent enfin une utilisation totale de l'exploitation ainsi qu'un enseignement professionnel complet. Le séjour d'apprentissage dure trois ans. Les candidats âgés de 17 à 19 ans demeurent à l'école ROUDIL jusqu'à ce qu'ils partent accomplir leur service militaire à 21 ans. L’enseignement Professionnel d'agriculture et de viticulture comprend des cours théoriques, des exercices pratiques dans les ateliers de menuiserie, de maréchalerie et de vannerie, auxquels s'ajoutent les travaux de la ferme. Pour de multiples raisons l'entreprise sombre. Suite à une décision du conseil général de limiter à 12 le nombre d'élèves, l'école initialement prévue pour une centaine d'enfants est finalement supprimée. En avril 1910, l'école ROUDIL réorganisée ouvre de nouveau ses portes et accueille des pupilles âgés de 10 ans. La nouvelle expérience d'instruction et d'assimilation avec des enfants plus jeunes se fonde sur une autre méthode. Les trois premières années, ils suivent le programme d'enseignement primaire combiné à une initiation à l'agriculture ; puis de 13 à 15 ans, les élèves s'enrichissent d'un enseignement professionnel agricole théorique et pratique. Conçue sur de nouvelles bases, l'école ROUDIL se destine à former des chefs de culture, des chefs de chantier et des colons pour l'Algérie. Le fonds de l'école ROUDIL se compose de généralités sur l'organisation de l'établissement : création, règlements, personnel, gestion du domaine. Vous pouvez compléter ces éléments par les textes administratifs du recueil des arrêtés et circulaires (ou RAC). Ils vous informeront sur l'activité de l'école : règlements, recrutement des élèves

L’Abbè ROUDIL (Source http://alger-roi.fr/Alger/titteri/textes/20_titteri_ben_chicao.htm )

Cet ecclésiastique parisien tenait beaucoup à exercer son ministère en Algérie. Il finit par obtenir l’autorisation d’accompagner monseigneur DUPUCH, premier évêque d’Alger, lorsque celui-ci regagna Alger en 1838 après un séjour en France. Le voyage de retour parti de Toulon, fit un détour par Rome ou monseigneur avait été mandé. En 1839 l’abbé est à BOUFARIK en pleine période d’insécurité due aux Hadjoutes. En 1841 il devient aumônier et suit pendant plusieurs mois les troupes en campagne en Oranie, autour d’Oran, Mascara et Tlemcen. Il confesse les mourants et ensevelit les morts. En 1842 il est le curé de Médéa avec mission d’y installer l’église et le presbytère. C’est lui qui obtient les moyens qui permirent de transformer en église Saint Henri (prénom du prince duc d’Aumale commandant en chef du Titteri) la mosquée Ahmar. Il accompagne le duc en campagne et est présent à Taguine le jour de la prise de la smala. Il reste en poste à Médéa avec MAREY-MONGE successeur du duc d’Aumale. Puis il exerce de plus hautes fonctions à Alger. Sans doute avait-il gardé de son séjour à Médéa de l’intérêt et des amitiés dans le Titteri ; mais cela ne nous dit pas comment il a pu disposer des terres de l’école qui porte son nom.

Démographie :

- 95 français (163 étrangers) en 1892. - 147 français (2 étrangers et 149 européens) en 1931. - 141 non-musulmans en 1948. -156 non-musulmans (sur 2057 habitants) en 1954. -151 non-musulmans (sur 2213 habitants) en 1960.

Le Monument aux Morts :

Aucune information.

Les moines de TIBHIRINE (Sujet déjà traité)

Comme beaucoup de monastères nés au 19e siècle, ou au début du 20

e, la communauté de Notre-Dame de l'Atlas

commença comme un refuge. Un groupe de moines du monastère de Notre-Dame de la Délivrance en Slovénie, dans la crainte d'être chassés, ouvrirent un refuge à Ouled-Trift en 1934, transféré à Ben CHICAO en 1935 et à TIBHIRINE à 7 kilomètres de MEDEA en 1938

Le refuge fut alors assumé par l'abbaye française d'Aiguebelle et transformé en véritable fondation, qui devint bientôt une communauté monastique autonome. C’est sans doute partiellement à cause de ces humbles débuts que cette communauté établit des relations d'amitié et de collaboration avec la population locale qui, en quelque sorte, l'adopta.

Au cours de la nuit du 25 au 26 mars 1996 un groupe d'hommes (G.I.A) armés fit irruption dans le monastère de Notre-Dame de l'Atlas à Tibhirine en Algérie et séquestra les sept moines qu'ils y trouvèrent.

Les sept moines cisterciens-trappistes étaient enlevés, puis tués en Algérie. Leur mort suscita de vives émotions.

En réalité on sait maintenant que cette tuerie est due à une bavure de l'Armée algérienne.

ET si vous souhaitez en savoir plus sur BEN-CHICAO cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :

http://encyclopedie-afn.org/Ben-Chicao_-_Ville

https://www.facebook.com/AlgeriaTourisme/photos/a.317118388325007.64897.304531569583689/317119958324850/?type=1&theater

http://alger-roi.fr/Alger/titteri/textes/20_titteri_ben_chicao.htm

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0301-8644_1897_num_8_1_5736

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0301-8644_1897_num_8_1_5730

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Notre-Dame_de_l%27Atlas

http://www.amicale-pieds-noirs-47.fr/etat_civil/sud_ouest_marmande_cinquantenaire_jr.html

http://bghianass.blogspot.fr/2011/12/h-i-s-t-o-i-r-e.html

http://anneethubertploquin-dcc.over-blog.com/article-notre-dame-de-l-atlas-109087069.html

http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=ADH_113_0155

http://maupassant.free.fr/ntassart/13.html

http://www.bahadourian.com/le-maghreb/gris-d-algerie-medea-domaine-de-benchicao-2082.html

http://www.titteri.org/gazette.htm

2/ René-Jean CLOT (Source P Réveillaud et Wiki)

René-Jean CLOT est né en 1913, à Ben CHICAO. Très jeune, son père étant mort à Verdun en 1917, il est élevé par sa mère à qui il voue un véritable culte et qui semble être pour lui le seul point d'ancrage dans la tourmente de son œuvre. La présence du mal, plus même du Diable, de Satan fait parfois peur, en particulier dans sa peinture. Il meurt à Clermont-Ferrand en 1997. C’est un peintre-graveur et écrivain français, lauréat du prix Renaudot en 1987.

Biographie succincte :

Après ses études de droit, René-Jean CLOT se tourne vers l'art en intégrant l’École des beaux-arts d'Alger en 1934. En 1935, il s’installe dans un atelier de Montparnasse à Paris et reçoit de nombreux prix, tant pour ses œuvres littéraires que plastiques (Prix Mesures de poésie et Prix Paul-Guillaume en peinture). Il se lie d'amitié avec René Huyghe la même année. René-Jean CLOT fut également élève de Marcel Gromaire et d’Othon Friesz à l’Académie scandinave en 1936.

Il refait un séjour à Alger de 1938 à 1945 au cours duquel il se marie. Il aura cinq garçons et une fille, sources d'amour, de souffrances, de questions. En 1939, il entre au comité de lecture de la nouvelle revue Rivages. Mais il est mobilisé au 19ème Génie à Hussein-Dey.

René-Jean CLOT développe notamment un gout pour l'art abstrait arabe tout autant que l'abstraction de Lascaux. Nommé par Jacques Soustelle contrôleur à Alger des missions de la France libre en 1942, il publie L'Exil français, et fut lauréat de la Mission Tchad-Tibesti. Il réalise de nombreux paysages africains, dessins, peintures. De 1948 à 1965, il publie de nombreux romans tels que Le Noir de la vigne, Fantômes au soleil, Le Bleu d’outre-tombe, et une pièce de théâtre, La Révélation, créée par Jean-Louis Barrault au théâtre de l'Odéon. Mystique, idéaliste et désabusé, il fit partie du groupe des littérateurs dis de « L'École d'Alger » auprès d'Albert Camus, Emmanuel Roblès, Jules Roy, Jean Grenier et Max-Pol Fouchet notamment chez Edmond Charlot « aux vraies richesses ».

En 1965, il décida de se consacrer exclusivement à la peinture. Néanmoins il se remet à écrire, des nouvelles, des

pièces de théâtre, des romans, des essais. Des cinéastes comme François Truffaut, comme René Clément

s'intéressent à son œuvre, en achetant même les droits d'auteur mais n'en tirent aucun film. Jusqu'à sa mort, à

Versailles, René-Jean Clot mènera une vie heurtée, en perpétuel conflit, toujours en équilibre avec son intelligence

aiguë, son indiscutable talent. Ses œuvres ne sont ni simples ni sereines. Elles dérangent, choquent mais ne laissent

jamais indifférents, suscitent l'interrogation, parfois jusqu'à l'épouvante et y découvrir le mal à l'état pur, comme

inévitable, inquiétant malgré certaines plages, certaines éclaircies inattendues et presque insolentes. C'est un

personnage attachant qui mérite une meilleure approche.

En 1991 il réalisa une rétrospective de son œuvre peinte à la Galerie d’art contemporain de Chamalières et une exposition à l’espace Pierre-Laporte de Clermont-Ferrand.

L'Algérie sera bien présente dans son œuvre même si son pays n'est pas toujours le sujet de ses livres. Son inspiration hallucinée, tourmentée, partage la critique. Mais des prix littéraires récompensent son œuvre.

3/ Tibhirine : Alger reporte l'exhumation des têtes des moines

[Les tombes des sept moines, enterrés à Tibhirine, en Algérie. © AFP]

Attendu en Algérie à partir de dimanche pour procéder à l'exhumation des têtes des moines de Tibhirine, le juge français Marc Trévidic a vu son voyage reporté à la dernière minute par les autorités algériennes.

C'est un coup dur pour les familles des moines de Tibhirine. Les autorités algériennes ont décidé de reporter la visite - prévue à partir du dimanche 2 mars - du juge d'instruction français Marc Trévidic, qui devait procéder à l'exhumation des têtes des sept religieux, assassinés en mai 1996 dans des conditions troubles.

Cette exhumation, que les magistrats instructeurs réclamaient depuis plus de deux ans, avait été acceptée cet automne par les autorités algériennes. Côté français, tout était prêt pour cette visite impliquant une importante organisation logistique. "C'est pour nous une immense déception et un camouflet infligé à la justice française", a commenté l'avocat des familles et proches des moines, Me Patrick Baudouin. "Le magistrat de liaison algérien en France a indiqué au juge Trévidic que tout n'était pas prêt pour cette visite".

De source judiciaire, on a précisé que cette visite était reportée "à fin mai-début juin". "Nous espérons sincèrement que ce déplacement aura lieu", a déclaré Me Baudouin. "Mais je suis sceptique, car nous sommes menés en bateau depuis si longtemps dans cette affaire", a-t-il ajouté, en s'interrogeant sur une éventuelle relation entre ce report soudain et "le climat délétère en Algérie à l'approche de la présidentielle".

Une bavure de l'armée algérienne ?

Christian de Chergé, Luc Dochier, Paul Favre-Miville, Michel Fleury, Christophe Lebreton, Bruno Lemarchand et Célestin Ringeard, moines de l'Ordre de Cîteaux de la stricte observance, avaient été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 par un groupe d'hommes armés dans leur monastère isolé de Tibhirine, près de Médéa (nord-ouest)…

Cliquez SVP sur ces liens pour lire la suite :

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140226084953/algerie-france-justice-francaise-moines-de-tibehirine-justice-tibhirine-alger-reporte-l-exhumation-des-tetes-des-moines.html

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/26/01016-20140226ARTFIG00193-moines-de-tibehirine-les-familles-envisagent-de-solliciter-a-nouveau-francois-hollande.php

4/ ORAN : Sidi El Houari : Un immeuble en ruine…

Les cris de détresse des familles occupant des immeubles menaçant ruine affluent de partout.

C’est le cas notamment des familles demeurant au 8, rue Mohamed Louz à Sidi El Houari. Des murs lézardés, des plafonds qui risquent de tomber à n’importe quel moment, alors que les escaliers sont complètement effrités, sans parler des infiltrations des eaux de pluies durant cette saison hivernale. Ces derniers demeurant à cette adresse, depuis 1969, voient l’état de leur immeuble se détériorer chaque jour un peu plus, au risque de le voir carrément s’effondrer sur leurs têtes et celles de leurs enfants un jour.

L’immeuble en question a été sujet à des effondrements partiels à plusieurs reprises. Les locataires affirment que ce bâtiment datant de l’ère coloniale avait été déclaré habitation menaçant ruine depuis l’année 2001, vu son état de délabrement avancé. Le dernier effondrement en date s’était produit le 5 mai de l’année écoulée, peu après 15 heures, où une femme enceinte avait été blessée ainsi qu’une de ses voisines….

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.elwatan.com/regions/ouest/oran/sidi-el-houari-un-immeuble-menace-ruine-26-02-2014-247101_135.php

NDLR : Est-il le seul dans ce cas, il semble que non.

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.elwatan.com/hebdo/arts-et-lettres/un-etat-d-esprit-22-02-2014-246660_159.php

http://www.liberte-algerie.com/dilem/galerie/page-3?q=%2Fdilem%2Fgalerie

5/ 100 millions d’euros: le coût de l'intervention française en Centrafrique

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140226trib000817243/100-millions-d-euros-le-cout-de-l-intervention-francaise-en-centrafrique.html

Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a expliqué sur Europe 1 que le coût de l'intervention militaire

française en Centrafrique ne faisait pas partie du budget de son ministère mais des dépenses globales de l'État.

[La France a envoyé 2.000 soldats en Centrafrique pour sécuriser le pays, en proie à de violents affrontements. (Photo : Reuters)]

6/ Michèle Tribalat : "Le même flux d'immigrés que pendant les Trente Glorieuses

http://www.marianne.net/Michele-Tribalat-Le-meme-flux-d-immigres-que-pendant-les-Trente-Glorieuses_a236882.html

Marianne : Officiellement, 200 000 personnes environ s'installent en France chaque année, un niveau faible en

comparaison d'autres pays développés, comme l'Allemagne. Vous affirmez que cette présentation masque à la fois

l'importance relative de l'immigration par rapport à la population totale et les changements dans sa composition.

Michèle Tribalat : Je n'affirme rien de tel. Le flux d'immigration dépasse 200 000 seulement depuis 2002 (voir la série

1994-2008 établie par Xavier Thierry à l'Ined). Je critique l'usage du solde migratoire pour définir le régime migratoire

de la France. Ce solde est le résidu de l'équation démographique de l'année : + 39 000 en 2010 (Insee). Il n'est pas

mesuré, comme dans d'autres pays, à partir d'un enregistrement des entrées (que l'on connaît très imparfaitement) et

des sorties du territoire (que l'on ne connaît pas). Dans mon livre, je montre que ce solde global, à supposer qu'il soit

correctement estimé, fait la moyenne entre un solde migratoire positif des immigrés et un solde migratoire négatif des

natifs. J'explique aussi qu'il faut distinguer deux arguments : celui qui suppose que nous sommes historiquement

dans un régime migratoire de basse intensité et celui qui nous situe par rapport à nos voisins. En termes relatifs,

l'accroissement de la proportion d'immigrés dans les années 2000 est comparable à celui observé pendant les Trente

Glorieuses, même si les flux ont été moins intenses qu'au Royaume-Uni, par exemple. La définition de l'immigration

en Allemagne n'a rien à voir avec celle de la France. Les chiffres ne sont pas directement comparables.

7/ Les banlieues vues par les Britanniques

Une Intifada est menée contre l’Etat français par les jeunes d’origine maghrébine des cités : c’est ce qu'affirme

Andrew Hussey, doyen de l’Institut de l’université de Londres à Paris, dans un livre qui paraîtra le 6 mars

prochain.

Extrait […]

"Le gros problème pour les dernières générations d’immigrés musulmans en France", poursuit-il, "est que

l’universalisme proclamé des valeurs républicaines, en particulier de la laïcité, peut très vite ressembler à ‘la mission

civilisatrice’ du colonialisme." En exigeant des jeunes issus de l’immigration d’être des citoyens français avant d’être

des musulmans, l’Etat, selon Hussey, créée "une annihilation que tout être humain redoute".

Cliquez SVP sur ce mien pour lire la suite : http://www.courrierinternational.com/article/2014/02/26/les-banlieues-vues-par-les-britanniques

8/ Le Maroc suspend ses accords de coopération judiciaire avec la France

Pour justifier la suspension des accords, le ministère marocain de la Justice évoque "l'apparition de nombreux

dysfonctionnements dans les conventions".

[Le ministre de la Justice marocain, Mustapha Ramid. © ABDELHAK SENNA / AFP]

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.lepoint.fr/monde/le-maroc-suspend-ses-accords-de-cooperation-judiciaire-avec-la-france-26-

02-2014-1796047_24.php

EPILOGUE BENCHICAO

Année 2008 = 9.728 habitants

Zoom sur le patrimoine culinaire du Titteri

http://www.horizons-dz.com/?Zoom-sur-le-patrimoine-culinaire

L’art culinaire de la région du Titteri a été au centre d’une manifestation organisée, hier, à Benchicao, par le Musée régional des arts et des traditions populaires de Médéa, sous l’intitulée « La table du printemps », mettant en exergue une diversité de plats et de mets très en vogue dans la région durant cette période de l’année. « La table du printemps », qui est à sa troisième édition, a vu la participation de nombreuses femmes cordons-bleus, membres de l’association les Doigts d’or, qui ont concocté, pour la circonstance, divers plats traditionnels qui garnissent d’habitude les tables des familles médéennes pendant l’automne.

La chorba bourghoul, el-merdoud, chakhchoukha au poulet ainsi qu’une variété de pains et de pâtes traditionnels, déclinés sous différents goûts, font partie de ce menu traditionnel très prisé à l’arrivée de la première vague de froid. Autre composant essentiel de cette table, les fruits de saison, tels que la pomme, la grenade et le coing consommés soit à l’état naturel, soit ajoutés à d’autres préparations.

C’est le cas notamment pour la grenade, servie avec du couscous, ou le coing (sfardjel) transformé en pâte ou en confiture que les enfants consomment sans modération. Des plats et des mets qui, outre l’avantage d’être consistants, donnent le « plein d’énergie » nécessaire pour affronter le froid glacial qui caractérise la région. Les convives ont été invités, à l’occasion, par les organisateurs de cette manifestation à goûter et découvrir le riche patrimoine culinaire de la région du Titteri, parmi lesquels l’ambassadeur de Croatie, Marin Andria Jasevic, qui a salué cette initiative qui traduit, selon lui, l’attachement des populations à leur patrimoine et leur désir de préserver ce legs ancestral, « en dépit du vent de globalisation qui souffle sur la planète », a-t-il indiqué.

BONNE JOURNEE A TOUS

Jean-Claude Rosso