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Course-poursuite en quad et poubelle en feu dans l’école Le colonel s’en va Hérault l Il commandait les gendarmes. V ingt-huit condamnations dont trois pour traitements inhumains et dégradants. Voilà le peu relui- sant palmarès de l’État français en 2010 pour avoir violé la convention européenne des droits de l’homme. Des condamnations infligées par le conseil de l’Europe et qui, toutes, concernent des pratiques ayant eu cours dans quel- ques-uns des centaines de lieux d’enfer- mement (maisons d’arrêts, centrales, centres semi-ouverts...) disséminés à tra- vers l’Hexagone. Hier, justement, c’était la journée des prisons, organisée au plan national, pour la dixième année, à l’initiative de la Conférence nationale des barreaux. Avec, comme thématique : “La dignité et l’exercice des cultes en milieu carcéral”. De 9 h à 12 h, au barreau montpelliérain, un débat a suivi les inter- ventions d’Éric Senna (magistrat et conseiller à la cour d’appel) ainsi que d’un pasteur et d’un prêtre. Invité, le di- recteur de la maison d’arrêt de Villeneu- ve-lès-Maguelone n’est finalement pas venu, empêché par sa hiérarchie. De quoi s’interroger sur la largesse d’esprit de certains ronds de cuirs de l’adminis- tration pénitentiaire. Bref, une absence « regrettable » pour M e Marignan, l’une des chevilles ouvrières, avec le bâton- nier Tisseyre et M e Bernier, de cette ma- tinée. Laquelle, on peut le regretter, n’a pas eu de réelles déclinaisons locales avec force chiffres et exemples précis. Un seul imam mais aucun pope ou rabbin L’on sait quand même que l’exercice du culte en détention n’est pas toujours aisé. Faute de structures idoines. Faute, aussi, de candidats : un seul imam en poste depuis trois ans et jonglant entre Béziers et Villeneuve, aucun pope ou rabbin... Plus intéressant en revanche (car plus prolixe en cas concrets) aura été la syn- thèse faite par Éric Senna du rapport rendu par le contrôleur général des lieux privatifs de libertés. Et dans lequel on constate que jusqu’à cette loi, votée en 2009, une femme ac- couchait entravée en salle de travail. Ou que des surveillants étaient présents lors d’examens médicaux subis par des détenus au niveau de la sphère intime. Ou la découverte d’une autre réalité du milieu carcéral français d’un temps pas si lointain. De quoi laisser songeur. J.-F. C. Facultés Il dégrade sept véhicules Une ivresse trop importante a poussé un jeune Montpelliérain à faire n’importe quoi, dans la nuit de mardi à mercredi. Vers 4 h 30, allée du Bon-accueil, dans le secteur des hôpitaux-facultés, une patrouille de police l’a repéré alors qu’il marchait avec un sac à dos dont dépassait un essuie-glace... Les agents se sont aperçus que dans cette même rue, sept véhicules venaient d’être dégradés (rétroviseurs cassés, portière enfoncée etc.). Le mis en cause, âgé de 26 ans, était tellement saoul qu’il n’a pas pu se soumettre au dépistage. Il a fini sa nuit en cellule de dégrisement et devra rembourser les nombreux dégâts commis. Place Salengro Le voleur de sac sort une épée Mardi soir, vers 23 h, le gérant du bar La pleine lune, situé place Salengro, dans le quartier de Figuerolles, a surpris deux individus qui tentaient de dérober les sacs de deux clientes. L’un des voleurs a alors sorti un rasoir et il a menacé le patron avant de lui asséner une gifle puis de s’enfuir. Cet individu est ensuite revenu quelques minutes plus tard, armé d’une épée... Mais cette fois-ci, c’est la police qui l’attendait et qui l’a conduit au commissariat central, en cellule de dégrisement : âgé de 39 ans, il avait 1,26 g d’alcool dans le sang. Saint-Martin Recherché, il se débarrasse de 40 g de haschich Lors d’une patrouille effectuée rue du Grau, dans le secteur de la cité Saint-Martin, mardi après-midi, la Bac (brigade anticriminalité) a repéré un individu de 21 ans figurant sur son fichier des personnes recherchées. Le jeune homme, s’apercevant qu’il était repéré, s’est alors réfugié dans un point phone et, dans ce commerce, il a tenté de se débarrasser de 42 g de résine de cannabis. Sans réussir à tromper la vigilance des agents, qui ont également trouvé sur lui une balance de précision. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Il était recherché à la suite d’un jugement par défaut rendu en 2009, qui le condamnait à un mois de prison pour vol. Comédie Il outrage un policier C’est entendu, le monde ne tourne pas toujours rond. Et cela, jusque sur la Comédie. Là où, mardi, en milieu d’après-midi, un Montpelliérain est entré dans le bureau de police pour y déposer plainte. L’un des fonctionnaires lui a alors demandé s’il était blessé et s’il avait un certificat médical. Deux questions somme toute normale en pareil cas. Mais que n’avait pas dit le policier... Le quinqua a commencé à s’énerver en ordonnant d’être reçu, illico presto. C’est alors qu’un second policier qui tentait de le calmer a été copieusement insulté. Résultat : l’irascible a été interpellé sur le champ pour outrages. Pour la petite et savoureuse histoire, l’intéressé venait justement porter plainte après avoir été victime... de violences. Malbosc Feu sur le chantier Un abri de chantier, situé sur le site du futur groupe scolaire François-Mitterrand, aux Hauts-de-Malbosc, a été détruit, mardi en début de soirée, par un incendie volontaire. Et ce après avoir déjà été vandalisé, mi-juin. Précision À la suite de l’article paru hier dans nos colonnes concernant le travail au noir dans un lotissement de Teyran, il est à noter que l’entreprise Union matériaux n’est nullement impliquée dans cette infraction. La photo utilisée ne servant que d’illustration au sujet publié. Au sabre, il coupe quatre doigts à son rival Hôpitaux l Les faits se sont produits hier vers 19 h 20. Le suspect a été arrêté. Les salons de la préfecture af- fichaient quasiment complets, mercredi soir, pour fêter le dé- part du colonel Agostini, le commandant du groupement de gendarmerie de l’Hérault. Que ce soit les représentants des forces de sécurité, mais aussi ceux du monde économi- que ou universitaire. Le préfet Claude Baland a sa- lué l’action de celui qui a diri- les 1 200 gendarmes de l’Hérault pendant trois ans. Il a notamment rendu hommage à son action concernant la sé- curité dans les fêtes voti- ves - « vous avez senti qu’il fallait les encadrer » - ou ses actions de prévention des vols via, par exemple, les faux PV apposés sur les pare-brise des touristes pour les alerter sur les risques de casse. Sous l’autorité du colonel Agostini, la délinquance a baissé, sauf l’éternel point noir que repré- sentent les cambriolages. Le préfet a aussi noté avec hu- mour l’attirance du colonel pour la médiatisation de ses actions, qu’il recherchait en quasi-permanence : « Vous êtes un as de la communica- tion ! » Il va rejoindre les res- sources humaines de la direc- tion générale de la gendarme- rie et son successeur, le colo- nel Éric Steiger, prendra ses fonctions le 1 er août. Y. P. La cellule, un difficile lieu de culte pour le détenu pratiquant Détention l Le barreau a organisé la journée des prisons. FAITS DIVERS Le suspect à son arrivée à l’hôtel de police. M. L. François Agostini était en poste depuis trois ans. MICHEL PIEYRE Un débat a suivi les interventions de M es Marignan, Tisseyre, Bernier et d’Éric Senna. D. C. La soirée de mercredi a été chaude du côté de La Pailla- de. Deux incendies se sont dé- clarés, avec à la clé trois inter- pellations, certainement en lien avec une première affaire qui a éclaté en début d’après-midi. Peu après 14 h, une patrouille de police repère, à La Pailla- de, deux individus sur un quad non homologué et ne portant pas de casque. Les agents veulent procéder à leur contrôle mais le conducteur démarre en trombe et une course-poursuite s’engage. Rapidement, le quad, qui rou- le à tombeau ouvert, sème ses poursuivants. Mais les poli- ciers ne tardent pas à retrou- ver le quad, coincé entre deux piliers métalliques, rue de Lau- sanne. Le conducteur, blessé au pied, et son passager sont encore sur les lieux. L’interpellation est houleuse puisqu’une vingtaine de jeu- nes entourent les trois agents qui sont rapidement épaulés par des collègues et les deux suspects, âgés de 19 ans, sont placés en garde à vue. Quelques heures plus tard donc, vers 19 h 30, un local à poubelle flambe rue de Lau- sanne et deux jeunes, des frè- res âgés de 16 et 19 ans, sont arrêtés. Le plus âgé a finale- ment été mis hors de cause. Vers 22 h 15, un nouveau feu se déclare dans une école. C’est une poubelle qui brûle, endommageant la pelouse syn- thétique et, là encore, un sus- pect est appréhendé dans la foulée, un mineur de 17 ans, après que les forces de l’ordre ont mobilisé d’importants moyens sur place. L’enquête a été confiée à la sûreté départe- mentale. Y. P. Grosse tension, hier vers 19 h 20, dans le quartier des hô- pitaux et facultés, pas moins de quinze équipages de police - dont ceux de la briga- de anticriminalité - se sont dé- ployés sur les parkings du CHU à la recherche d’un sus- pect. Un trentenaire montpelliérain qui, quelques minutes aupara- vant, avait eu maille à partir avec l’une de ses connaissan- ces, rue de la Mouneda, sur les Hauts-de-Saint-Priest, entre le rond-point du Château d’O et Arnaud-de-Villeneuve. Entre les deux hommes, le ton serait rapidement monté. Puis le trentenaire se serait rendu dans son appartement pour se saisir d’un sabre et revenir sur place afin de poursuivre son contradicteur, avant de lui sec- tionner, net, quatre des doigts d’une main. Sur place, et dès l’alerte don- née, les policiers ont quadrillé le secteur à la recherche du fuyard. Sachant qu’au CHU, c’était l’heure de la relève pour certaines équipes de soi- gnants, les policiers n’ont vou- lu prendre aucun risque en se déployant en force. Au bout de quelques minutes, ils ont réussi à repérer l’auteur présumé des faits, qui s’était ré- fugié dans le parking souter- rain de la résidence devant la- quelle s’était produite l’agres- sion. Interpellé, cet homme, dé- jà connu pour des faits de vio- lences et pour des troubles psy- chiatriques, a été conduit, dans la foulée, au commissa- riat central pour y être placé en garde à vue. Parallèlement, les policiers continuaient à fouiller le secteur pour tenter de retrouver l’arme. Quant à la victime, elle a été prise en charge par les pom- piers et transportée à la clini- que Clementville (un établisse- ment spécialisé dans la chirur- gie de la main) pour y être opé- rée en urgence. JEAN-FRANÇOIS CODOMIÉ [email protected] Midi Libre midilibre.fr VENDREDI 1 JUILLET 2011 5 X4--- Montpellier

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Course-poursuite en quadet poubelle en feu dans l’école

Le colonel s’en vaHérault l Il commandait les gendarmes.

Vingt-huit condamnations donttrois pour traitements inhumainset dégradants. Voilà le peu relui-sant palmarès de l’État français

en 2010 pour avoir violé la conventioneuropéenne des droits de l’homme. Descondamnations infligées par le conseilde l’Europe et qui, toutes, concernentdes pratiques ayant eu cours dans quel-ques-uns des centaines de lieux d’enfer-mement (maisons d’arrêts, centrales,centres semi-ouverts...) disséminés à tra-vers l’Hexagone.Hier, justement, c’était la journée desprisons, organisée au plan national,pour la dixième année, à l’initiative dela Conférence nationale des barreaux.Avec, comme thématique : “La dignitéet l’exercice des cultes en milieucarcéral”. De 9 h à 12 h, au barreaumontpelliérain, un débat a suivi les inter-ventions d’Éric Senna (magistrat etconseiller à la cour d’appel) ainsi qued’un pasteur et d’un prêtre. Invité, le di-recteur de la maison d’arrêt de Villeneu-ve-lès-Maguelone n’est finalement pasvenu, empêché par sa hiérarchie. Dequoi s’interroger sur la largesse d’espritde certains ronds de cuirs de l’adminis-tration pénitentiaire. Bref, une absence« regrettable » pour Me Marignan, l’unedes chevilles ouvrières, avec le bâton-nier Tisseyre et Me Bernier, de cette ma-

tinée. Laquelle, on peut le regretter, n’apas eu de réelles déclinaisons localesavec force chiffres et exemples précis.

Un seul imam maisaucun pope ou rabbinL’on sait quand même que l’exercice duculte en détention n’est pas toujoursaisé. Faute de structures idoines. Faute,aussi, de candidats : un seul imam enposte depuis trois ans et jonglant entreBéziers et Villeneuve, aucun pope ourabbin...Plus intéressant en revanche (car plus

prolixe en cas concrets) aura été la syn-thèse faite par Éric Senna du rapportrendu par le contrôleur général deslieux privatifs de libertés.Et dans lequel on constate que jusqu’àcette loi, votée en 2009, une femme ac-couchait entravée en salle de travail. Ouque des surveillants étaient présentslors d’examens médicaux subis par desdétenus au niveau de la sphère intime.Ou la découverte d’une autre réalité dumilieu carcéral français d’un temps passi lointain. De quoi laisser songeur.

J.-F. C.

Facultés Il dégradesept véhiculesUne ivresse trop importante apoussé un jeune Montpelliérainà faire n’importe quoi, dans lanuit de mardi à mercredi. Vers4 h30, allée du Bon-accueil,dans le secteur deshôpitaux-facultés, unepatrouille de police l’a repéréalors qu’il marchait avec unsac à dos dont dépassait unessuie-glace... Les agents sesont aperçus que dans cettemême rue, sept véhiculesvenaient d’être dégradés(rétroviseurs cassés, portièreenfoncée etc.). Le mis encause, âgé de 26 ans, étaittellement saoul qu’il n’a pas puse soumettre au dépistage.Il a fini sa nuit en cellule dedégrisement et devrarembourser les nombreuxdégâts commis.

Place SalengroLe voleur de sacsort une épéeMardi soir, vers 23 h, le gérantdu bar La pleine lune, situéplace Salengro, dans lequartier de Figuerolles, asurpris deux individus quitentaient de dérober les sacsde deux clientes. L’un desvoleurs a alors sorti un rasoiret il a menacé le patron avantde lui asséner une gifle puis des’enfuir. Cet individu estensuite revenu quelquesminutes plus tard, armé d’uneépée... Mais cette fois-ci, c’estla police qui l’attendait etqui l’a conduit au commissariatcentral, en cellule dedégrisement : âgé de 39 ans,il avait 1,26 g d’alcooldans le sang.

Saint-MartinRecherché,il se débarrasse de40 g de haschichLors d’une patrouille effectuéerue du Grau, dans le secteurde la cité Saint-Martin, mardiaprès-midi, la Bac (brigadeanticriminalité) a repéré unindividu de 21 ans figurant surson fichier des personnesrecherchées. Le jeune homme,s’apercevant qu’il était repéré,s’est alors réfugié dans unpoint phone et, dans cecommerce, il a tenté de se

débarrasser de 42 g de résinede cannabis.Sans réussir à tromper lavigilance des agents, qui ontégalement trouvé sur lui unebalance de précision. Il a étéinterpellé et placé en garde àvue. Il était recherché à la suited’un jugement par défaut renduen 2009, qui le condamnait àun mois de prison pour vol.

Comédie Il outrageun policierC’est entendu, le monde netourne pas toujours rond. Etcela, jusque sur la Comédie.Là où, mardi, en milieud’après-midi, un Montpelliérainest entré dans le bureau depolice pour y déposer plainte.L’un des fonctionnaires lui aalors demandé s’il était blesséet s’il avait un certificatmédical. Deux questionssomme toute normale en pareilcas. Mais que n’avait pas dit lepolicier... Le quinqua acommencé à s’énerver enordonnant d’être reçu, illicopresto. C’est alors qu’unsecond policier qui tentait de lecalmer a été copieusementinsulté. Résultat : l’irascible aété interpellé sur le champpour outrages. Pour la petite etsavoureuse histoire, l’intéressévenait justement porter plainteaprès avoir été victime... deviolences.

Malbosc Feusur le chantier

Un abri de chantier, situé sur lesite du futur groupe scolaireFrançois-Mitterrand, auxHauts-de-Malbosc, a étédétruit, mardi en début desoirée, par un incendievolontaire. Et ce après avoirdéjà été vandalisé, mi-juin.

PrécisionÀ la suite de l’article paru hierdans nos colonnes concernantle travail au noir dans unlotissement de Teyran, il est ànoter que l’entreprise Unionmatériaux n’est nullementimpliquée dans cette infraction.La photo utilisée ne servantque d’illustration au sujetpublié.

Au sabre, il coupe quatre doigts à son rivalHôpitaux l Les faits se sont produits hier vers 19 h 20. Le suspect a été arrêté.

Les salons de la préfecture af-fichaient quasiment complets,mercredi soir, pour fêter le dé-part du colonel Agostini, lecommandant du groupementde gendarmerie de l’Hérault.Que ce soit les représentantsdes forces de sécurité, maisaussi ceux du monde économi-que ou universitaire.Le préfet Claude Baland a sa-lué l’action de celui qui a diri-gé les 1 200 gendarmes del’Hérault pendant trois ans. Ila notamment rendu hommageà son action concernant la sé-curité dans les fêtes voti-ves - «vous avez senti qu’ilfallait les encadrer » - ou sesactions de prévention des volsvia, par exemple, les faux PVapposés sur les pare-brise destouristes pour les alerter surles risques de casse. Sousl’autorité du colonel Agostini,la délinquance a baissé, saufl’éternel point noir que repré-sentent les cambriolages.Le préfet a aussi noté avec hu-

mour l’attirance du colonelpour la médiatisation de sesactions, qu’il recherchait enquasi-permanence : «Vousêtes un as de la communica-tion! » Il va rejoindre les res-sources humaines de la direc-tion générale de la gendarme-rie et son successeur, le colo-nel Éric Steiger, prendra sesfonctions le 1er août.

Y. P.

La cellule, un difficile lieu deculte pour le détenu pratiquantDétention l Le barreau a organisé la journée des prisons.

FAITS DIVERS

■ Le suspect à son arrivéeà l’hôtel de police. M. L.

■ François Agostini était en postedepuis trois ans. MICHEL PIEYRE

■ Un débat a suivi les interventions de Mes Marignan, Tisseyre, Bernier et d’Éric Senna. D. C.

La soirée de mercredi a étéchaude du côté de La Pailla-de. Deux incendies se sont dé-clarés, avec à la clé trois inter-pellations, certainement enlien avec une première affairequi a éclaté en débutd’après-midi.Peu après 14 h, une patrouillede police repère, à La Pailla-de, deux individus sur unquad non homologué et neportant pas de casque. Lesagents veulent procéder à leurcontrôle mais le conducteurdémarre en trombe et unecourse-poursuite s’engage.Rapidement, le quad, qui rou-le à tombeau ouvert, sème sespoursuivants. Mais les poli-ciers ne tardent pas à retrou-ver le quad, coincé entre deuxpiliers métalliques, rue de Lau-sanne. Le conducteur, blesséau pied, et son passager sontencore sur les lieux.

L’interpellation est houleusepuisqu’une vingtaine de jeu-nes entourent les trois agentsqui sont rapidement épauléspar des collègues et les deuxsuspects, âgés de 19 ans, sontplacés en garde à vue.Quelques heures plus tarddonc, vers 19 h 30, un local àpoubelle flambe rue de Lau-sanne et deux jeunes, des frè-res âgés de 16 et 19 ans, sontarrêtés. Le plus âgé a finale-ment été mis hors de cause.Vers 22 h15, un nouveau feuse déclare dans une école.C’est une poubelle qui brûle,endommageant la pelouse syn-thétique et, là encore, un sus-pect est appréhendé dans lafoulée, un mineur de 17 ans,après que les forces de l’ordreont mobilisé d’importantsmoyens sur place. L’enquête aété confiée à la sûreté départe-mentale.

Y. P.

Grosse tension, hier vers19 h 20, dans le quartier des hô-pitaux et facultés, où pasmoins de quinze équipages depolice - dont ceux de la briga-de anticriminalité - se sont dé-ployés sur les parkings duCHU à la recherche d’un sus-pect.Un trentenaire montpelliérainqui, quelques minutes aupara-vant, avait eu maille à partiravec l’une de ses connaissan-ces, rue de la Mouneda, sur lesHauts-de-Saint-Priest, entre lerond-point du Château d’O etArnaud-de-Villeneuve.Entre les deux hommes, le tonserait rapidement monté. Puisle trentenaire se serait rendu

dans son appartement pour sesaisir d’un sabre et revenir surplace afin de poursuivre soncontradicteur, avant de lui sec-tionner, net, quatre des doigtsd’une main.Sur place, et dès l’alerte don-née, les policiers ont quadrilléle secteur à la recherche dufuyard. Sachant qu’au CHU,c’était l’heure de la relève pourcertaines équipes de soi-gnants, les policiers n’ont vou-lu prendre aucun risque en sedéployant en force.Au bout de quelques minutes,ils ont réussi à repérer l’auteurprésumé des faits, qui s’était ré-fugié dans le parking souter-rain de la résidence devant la-

quelle s’était produite l’agres-sion. Interpellé, cet homme, dé-jà connu pour des faits de vio-lences et pour des troubles psy-chiatriques, a été conduit,dans la foulée, au commissa-riat central pour y être placéen garde à vue. Parallèlement,les policiers continuaient àfouiller le secteur pour tenterde retrouver l’arme.Quant à la victime, elle a étéprise en charge par les pom-piers et transportée à la clini-que Clementville (un établisse-ment spécialisé dans la chirur-gie de la main) pour y être opé-rée en urgence.

JEAN-FRANÇOIS CODOMIÉ[email protected]

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