4
Chaque jour sont créés 2 500 000 000 000 000 000 octets de données. Ce mouvement est en accélération continue : 90 % du volume de données produites depuis le début de l'humanité l'a été dans les 24 derniers mois. On comprend aisément le “big” de “Big Data”. Nous vivons le mo- ment précis où algorithmes, capacités de stockage, capa- cités de calcul et collecte automatisée sont enfin au diapason, d'où l'explosion du phénomène. Le secteur agricole, où les agri- culteurs et les entreprises agroalimentaires doivent pren- dre d'innombrables décisions chaque année, est un domaine de choix pour utiliser le Big Data. Ainsi, de la recherche à la production, en passant par la commercialisation, on retrouve le big data dans tous les domaines liés à l'agriculture : innovation variétale, suivi mé- téorologique amélioré, précision des semis, gestion fine de l'irri- gation, etc. auprès d'une popu- lation d'agriculteurs toujours plus connectés que la moyenne des Français. À la production, les objets connec- tés sont partout : au sol, mesurant l'humidité et les caractéristiques du terrain, installés sur un tracteur, mesurant les rendements des cultures ; les stations météorolo- giques de précision; la capture d'image par satellite ou à l'aide de drones cartographiant les terres et suivant l'état des cultures. Sur la base d’une analyse indivi- dualisée et précise des données agronomiques et climatiques des parcelles, ces logiciels peuvent conseiller les exploitants sur les dates et volumes d’irrigations, de traitements phytosanitaires, optimi- ser les récoltes... Cependant, la ma- jeure partie des objets connectés collectent des données sans que leurs utilisateurs en soient bien conscients. Les services issus de l'analyse de l'en- semble des don- nées sont reven- dus à ces mêmes agriculteurs utilisa- teurs, mais aussi parfois à des tiers. Ainsi, à partir des données issues directement des tracteurs, drones, logiciels, et autres matériels connectés des agriculteurs, des entreprises peuvent, par exemple, estimer le potentiel de production en temps réel et spéculer sur les marchés agricoles. Les utilisations économiques de ces données sont innombrables et, parmi d’autres, Google et Monsanto investissent massivement et possèdent actuel- lement deux des plus grosses entreprises de ce secteur aux USA. Or, pour l’instant, le principal oublié des retombées de cette économie est le premier maillon de cette chaîne de valeur économique : l’agriculteur. Il rachète même parfois ses données sous forme de conseil Le secteur agricole, est un domaine de choix pour utiliser le Big Data. À la production, tracteurs, drones, logiciels collectent des données sans que leurs utilisateurs en soient bien conscients. Les services issus de l'analyse de l'ensemble des données sont revendus à ces mêmes agriculteurs utilisa- teurs, mais aussi parfois à des tiers. -9- 06 2018 @gro-échos Draaf Occitanie Claire Poisson - Sriset Mathieu Nival - Sraa Dossiers “dotation jeune agriculteur” agréés au premier semestre 2018 À qui parle le GPS dans mon tracteur ? © Infographie by Frank Tobe | May 10, 2017 350 Ce chiffre représente un double- ment du nombre de dossiers par rapport au premier semestre 2017. Les raisons de ce regain d’intérêt pour cette dotation tiennent à : - un montant de DJA plus élevé qu’auparavant (+ 13 000 €) notam- ment en zone de montagne, - une revalorisation des DPB pour les éleveurs transhumants répon- dant plus facilement aux critères d’éligibilité, - une hausse des installations hors cadre familial, - une crainte d’une diminution des aides avec le changement de clas- sement des zones défavorisées. Open data

À qui parle le - draaf.occitanie.agriculture.gouv.frdraaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/...agroecho_juin2018_vd_cle0d2b7c.pdf · sécurisation des agro-chaînes, rela - tions/partenariat-méditerranée

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Chaque jour sont créés2 500 000 000 000 000 000 octetsde données. Ce mouvementest en accélération continue :90 % du volume de donnéesproduites depuis le début del'humanité l'a été dans les 24derniers mois. On comprendaisément le “big” de “BigData”. Nous vivons le mo-ment précis où algorithmes,capacités de stockage, capa-cités de calcul et collecteautomatisée sont enfin audiapason, d'où l'explosion duphénomène.

Le secteur agricole, où les agri-culteurs et les entreprisesagroalimentaires doivent pren-dre d'innombrables décisionschaque année, est un domainede choix pour utiliser le BigData. Ainsi, de la recherche à laproduction, en passant par lacommercialisation, on retrouvele big data dans tous lesdomaines liés à l'agriculture :innovation variétale, suivi mé-téorologique amélioré, précisiondes semis, gestion fine de l'irri-gation, etc. auprès d'une popu-

lation d'agriculteurs toujours plusconnectés que la moyenne desFrançais.À la production, les objets connec-tés sont partout : au sol, mesurantl'humidité et les caractéristiques duterrain, installés sur un tracteur,mesurant les rendements descultures ; les stations météorolo-giques de précision; la captured'image par satellite ou à l'aide dedrones cartographiant les terres etsuivant l'état des cultures.Sur la base d’une analyse indivi-dualisée et précise des donnéesagronomiques et climatiques desparcelles, ces logiciels peuventconseiller les exploitants sur lesdates et volumes d’irrigations, detraitements phytosanitaires, optimi-

ser les récoltes...Cependant, la ma-jeure partie desobjets connectéscollectent desdonnées sans queleurs utilisateursen soient bienconscients. Lesservices issus del'analyse de l'en-semble des don-nées sont reven-dus à ces mêmesagriculteurs utilisa-teurs, mais aussiparfois à des tiers.

Ainsi, à partir des données issuesdirectement des tracteurs, drones,logiciels, et autres matérielsconnectés des agriculteurs, desentreprises peuvent, par exemple,estimer le potentiel de productionen temps réel et spéculer sur lesmarchés agricoles. Les utilisationséconomiques de ces données sontinnombrables et, parmi d’autres,Google et Monsanto investissentmassivement et possèdent actuel-lement deux des plus grossesentreprises de ce secteur aux USA.Or, pour l’instant, le principal oubliédes retombées de cette économieest le premier maillon de cettechaîne de valeur économique :l’agriculteur. Il rachète mêmeparfois ses données sous forme deconseil

Le secteur agricole, est undomaine de choix pourutiliser le Big Data. À laproduction, tracteurs,

drones, logiciels collectentdes données sans que

leurs utilisateurs en soientbien conscients. Les

services issus de l'analysede l'ensemble des données

sont revendus à cesmêmes agriculteurs utilisa-teurs, mais aussi parfois à

des tiers.

-9-062018

@gro-échos D raa f Occ i t an i e

Claire Poisson - SrisetMathieu Nival - Sraa

Dossiers “dotationjeune agriculteur” agréés au premier semestre 2018

À qui parle leGPS dans montracteur ?

© Infographie by Frank Tobe | May 10, 2017

350Ce chiffre représente un double-ment du nombre de dossiers parrapport au premier semestre 2017.Les raisons de ce regain d’intérêtpour cette dotation tiennent à :- un montant de DJA plus élevéqu’auparavant (+ 13 000 €) notam-ment en zone de montagne,- une revalorisation des DPB pour

les éleveurs transhumants répon-dant plus facilement aux critèresd’éligibilité,- une hausse des installations horscadre familial,- une crainte d’une diminution desaides avec le changement de clas-sement des zones défavorisées.

Opendata

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Samia Breiller-Tardy - Sriset

En 2017, la France produitprès de 33 000 tonnes delentilles, essentiellementvertes. Elle en exporte 5500tonnes (+ 11 % par rapport à2016) . Par ailleurs, elle enimporte 29 000 tonnes.La lentille, comme le poischiche, est une légumineusepeu gourmande en intrant eten eau, adaptée à des solsdivers. Fixatrice d’azote pourla culture suivante, elle estégalement structurante pourle sol et son cycle court enfait une très bonne culture

intercalaire. Les coopératives agricoleset les agriculteurs de larégion ont compris l’enjeu ;selon Arterris, le développe-ment de 500 hectares sup-plémentaires de lentilles etharicots, à 5 ans permettraitde répondre efficacement àla demande industrielle loca-le de transformation. Qual-isol développe activement lecommerce équitable et biode la lentille rose à traversdes marques locales

FRU ITS ET LÉGUMES

Une lentille occitane à 80 % Bio

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000 35 000

2014

2015

2016

2017

Années

Surfaces en ha

France

Occitanie

+63 % /2016

+58 % /2016

2

@gro-échos - numéro 9D r a a f Occ i tan ie

Juin2018

CÉRÉALES

EN SAVOIR + sur le plan filières grandes cultures

Le CRC est le lieu d’échangedes filières grandes culturesau niveau régional. Histori-quement attaché à la conjonc-ture céréalière et aux pré-visions de surface et récoltedes céréales, il évolue depuisla fin 2017 en lien avec lesÉtats généraux de l’alimenta-tion. En effet, les représentantsde chaque filière ont été sollici-tés, au niveau national, afind’établir des plans stratégiquesde filières. Les professionnelsdu CRC ont souhaité porter uneréflexion régionale, au niveau

Occitanie, au regard des trois plans rela-tifs aux grandes cultures (céréales, oléo-protéagineux et semences).

Un groupe de travail dédié a été misen place. Il regroupe l’ensemble desfilières grandes cultures : production(chambre régionale d’agriculture, syn-dicats agricoles), première transforma-tion (fabrication d’aliments du bétail,meunerie) et collecte (coopératives etnégociants). Le Conseil régional et lesexperts de la recherche-développe-ment-innovation (Arvalis-Institut du vé-gétal et Terre inovia, INRA, Pôle decompétitivité) contribuent aux réfle-xions. En tant que de besoin, d’autresacteurs sont associés, par exemple,les responsables portuaires ou lesindustriels travaillant sur les valorisa-tions non alimentaires. Sous l’égide deJean-François Gleizes, président duCRC, une dynamique de travail s’est

instaurée avec pour objectif la mise enplace de projets concrets au servicedes acteurs des filière.Le groupe de travail “plan filièresgrandes cultures” s’est réuni trois fois :le 15 février, 13 avril et le 20 juin. Il apour l’instant fixé 7 thématiques detravail : caractérisation des filières ré-gionales, recherche/innovation, acom-pagnement technique et économi-ques, investissements structurants,valorisation des produits régionaux/sécurisation des agro-chaînes, rela-tions/partenariat-méditerranée et com-munication. Vous pouvez retrouverl’ensemble des documents, comptes-rendus, présentations des groupes detravail dans la rubrique “Plan filièregrandes cultures”

Le Comité régional des céréales (CRC) : lieu de concertation des acteurs des filièresgrandes cultures

Delphine Boudes - Srfam

Évolution des surfaces cultivées en lentilles de2014 à 2017 en France et en Occitanie

Source : registre parcellaire graphique (RPG)

Avec un marché en plein essor lié au développementdes protéines végétales dans l'alimentation humaine, laproduction de lentilles augmente en France. En 2017,l’Occitanie représente 10 % des surfaces et de laproduction nationale. 80 % de la surface régionale estconduite en agriculture biologique, soit 33 % dessurfaces métropolitaines (2 800 ha).

EN SAVOIR + sur la production de lentilles

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Avec près de 5 200 apiculteurs déclarés à la DGAL en 2016et 244 600 ruches, dont 28 600 en agriculture biologique larégion Occitanie est au premier rang français.En Occitanie, l’association des apiculteurs d’Occitanie(ADA), membre de l'institut technique et scientifique de l’api-culture (ITSAP) organise un suivi technique de ses adhé-rents sur la région et fait le lien avec le réseau des servicessanitaires. En effet, 20 % à 30 % des ruchers disparaissenten moyenne chaque année, avec des mortalités aigües trèslocalisées. Des actions sont mises en place pour luttercontre le varroa (parasite des abeilles) et le frelon asiatique(prédateur des abeilles) présent depuis quelques années enOccitanie. À ces thèmes se rajoutent les changementsclimatiques qui modifient certaines floraisons, bouleversentles miellées et les cycles de vie des ruchers et pour lesquelsl’ADA participe à de nombreuses expérimentations et re-cherches sur la génétique des abeilles, l’adaptation auxcontraintes climatiques et la résistance au bio-agresseurs. L'ADA participe également à l'acquisition de références technico-économiques, l'accompagnement de la transmis-sion des métiers et de l'installation. Car dans ce contexte deperte de cheptel devenue structurelle, l'enjeu de demainpour cette filière sera de savoir identifier des facteurs deréussite et de durabilité des exploitations

3

@gro-échos - numéro 9D r a a f Occ i tan ie

Juin2018

3

ÉLEVAGE

Après un début d’année en berne, les exportationsrégionales et nationales de broutards sont en hausse enmars. Sur l’année les volumes exportés retrouvent unniveau proche de 2017, du fait du dynamisme de lademande italienne et espagnole et de la reprise deséchanges vers la Tunisie.

Exportation des broutards : vers une reprisedes volumes échangés

Christian Fabrègue - SrisetJean-Michel Malicki - Srfam

janv fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc0

4 000

8 000

12 000

16 000

20 000

2017 2018

Nombre de têtes

Une demande en broutards toujours

soutenueSur les trois premiersmois de l’année, les effec-tifs de mâles croisés etallaitants sont en baissedans les exploitations.Cette baisse de l’offre liéau recul des naissancesen 2017 résulte d’un mou-vement de décapitalisa-tion du cheptel reproduc-teur allaitant. Par ailleurs,les apparitions successi-ves des sérotypes 8 et 4de la fièvre catarrhaleovine ont peu à peu réduitles flux vers certains dé-bouchés. Mais l’Italie etl’Espagne restent ouver-tes avec des exigencessanitaires plus légères. Lademande italienne pro-gresse de 2,7 % et lademande espagnole de8,7 % sur le premiertrimestre 2018 par rap-

port au premier trimestre2017. Mais le fait mar-quant de ce début d’an-née 2018 est la reprisedes exportations vers laTunisie.

Des cours du broutardqui se tiennent sur le

marché françaisAvec une demande enbroutards qui perdure, lemarché des bovins mai-gres reste fluide. La de-mande et l’offre sont équi-librés et les cotations ré-sistent bien sur le marchéfrançais. À la commissionde Toulouse, les courssont reconduits pour tou-tes les catégories. Ils ontmême progressé sur lesannées précédentes. Lesstocks relativement fai-bles de jeunes mâles ence début d’année de-vraient permettre le main-tien des prix

Baisse des exportations régionales de broutards de 3,7 %sur le 1er trimestre 2018 par rapport au 1er trimestre 2017

Source : Agreste – BDNI-Export

AP ICULTUREFace aux défis d'aujourd'hui et de demain, la filière apicole se structure

Nathalie Gallon - Srfam

EN SAVOIR + sur la filière apicole en Occitanie

EN SAVOIR + sur le marché des broutards

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@gro-échos - numéro 9D r a a f Occ i tan ie

Juin2018

4

Direction régionale de l’alimentation,de l’agriculture et de la forêt - Draaf

Service réginal de l’informationstatistique et économique - Sriset

Cité administrativd bât.iment EBoulevard Armand Duportal

31074 Toulouse cedex

Directeur régional : PASCAL AUGIERDirecteur de la publication : VINCENT

DARMUZEYRédacteur en chef : CHRISTIAN

FABREGUEComposition : BARBARA DELTOUR

Dépôt légal : à parutionISSN : 2494 - 5382

www.agreste.agriculture.gouv.frwww.draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr

L e s I A A e n O c c i t a n i e

En Occitanie, l’ensemble de l’industrie agroalimentaire,le commerce de gros et l’artisanat commercial alimen-taires se caractérisent par l’étendue de son offre deproduits : elle couvre toute la chaîne agroalimentaire etest implantée sur tout le territoire. Ces activités repré-sentent plus de 8 965 entreprises agroalimentairesimplantées dans la région (unités légales), plus de52 000 emplois salariés et un chiffre d’affaires (CA) deprès de 22 milliards d’euros fin 2015.Le CA de l’agroalimentaire de 22 milliards comprend6,9 milliards d’euros réalisés par les industries agroali-mentaires et 14 milliards d’euros réalisés par les entre-prises relevant du commerce de gros de produitsalimentaires.

En Occitanie on dénombre 1921 entreprisesdans l’industrie agroalimentaireL'industrie agroalimentaire (IAA) hors commerce de gros etartisanat commercial alimentaires, a pour vocation la trans-formation en denrées alimentaires des produits d’origineagricole et leur conditionnement. 1921 entreprises de l’industrie agroalimentaire sont implan-tées dans la région, en hausse par rapport à 2014.

Des entreprises agroalimentaires fortement implan-tées en Occitanie et qui maillent le territoireLes IAA jouent un rôle majeur pour éviter la désertificationdes zones rurales. Leurs activités génèrent l’emploi de plusde 27 300 salariés en 2015 sur des postes de travail trèsdiversifiés.L’industrie agroalimentaire hors commerce de grosaccueille ces salariés dans tous les départements del’Occitanie. Très présent dans le bassin Sud-Ouest de larégion, le secteur de la viande se positionne à la premièreplace. Ce secteur est bien représenté dans les départe-ments des Hautes-Pyrénées (81 %), du Tarn (56 %) et duGers (45 %).Grâce au poids de la viticulture du bassin Languedoc-Roussillon, premier secteur en chiffre d’affaires et secondrang en effectifs, le secteur ‘fabrication de boissons’ arriveen tête pour ses effectifs salariés dans le Gard et l’Aude quiemploient plus de la moitié des effectifs des IAA du dépar-tement. Cette position dans le Gard s’explique aussi parl’importance du secteur de l’embouteillage d’eau (SourcePerrier).La troisième position en chiffre d’affaires et en effectifs sala-riés est occupée par le secteur des fruits et légumes avecdes bassins de production très complémentaires : zoneméditerranéenne (St Mamet ) et zone du Lot (Andros)

L’ i n d u s t r i e a g r o a l i m e n t a i r e

Pauline Buffard - Sriset

Code NAF 10.1 - Transformation et conservation de la viande etpréparation de produits à base de viande hors charcuterieCode NAF 10.2 - Transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusquesCode NAF 10.3 - Transformation et conservation de fruits et légumesCode NAF 10.4 - Fabrication d’huiles et graisses végétales et animalesCode NAF 10.5 - Fabrication de produits laitiers

Code NAF 10.6 - Travail des grains - fabrication de produits amylacésCode NAF 10.7 - Fabrication de produits boulangerie-pâtisserie et depâtes alimentaires, hors boulangerie-pâtisserie

Code NAF 10.8 - Fabrication d’autres produits alimentairesCode NAF 10.9 - Fabrication d’aliments pour animauxCode NAF 11.0 - Fabrication de boissons

Identification des secteurs

Répartition des effectifs salariés des IAA par secteur et par département Insee - CLAP 2015

Effectifs salariés au 31/12 par département

15 000

5 000

1 000