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1/27 « SCIENCES, TECHNOLOGIES ET METIERS DE LA MER » RAPPORTEUR : PHILIPPE LANGEVIN LE PRESIDENT : M. LUCIEN CAPELLA LES VICE-PRESIDENTS : M. GILBERT JAUFFRET M. ROGER MONGEREAU LE JEUDI 5 MARS 2009 DOCUMENT DE TRAVAIL A NE PAS DIFFUSER A L'EXTERIEUR

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« SCIENCES, TECHNOLOGIES ET METIERS

DE LA MER »

RAPPORTEUR : PHILIPPE LANGEVIN

LE PRESIDENT : M. LUCIEN CAPELLA

LES VICE-PRESIDENTS : M. GILBERT JAUFFRET

M. ROGER MONGEREAU

LE JEUDI 5 MARS 2009 DOCUMENT DE TRAVAIL A NE PAS DIFFUSER A L'EXTERIEUR

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I- INTRODUCTION

Avec 280 km de côtes, le littoral des Bouches-du-Rhône se caractérise par une grande

diversité d’écosystèmes dont le rôle est majeur dans la qualité de l’environnement : zones

humides de Camargue, lagune de l’étang de Berre, côtes rocheuses de la côte bleue à La

Ciotat, calanques, plages de sable, installations industrielles construisent de multiples

paysages. L’équilibre de ces milieux est fragilisé par le développement économique et

l’urbanisation.

L’activité maritime la plus importante est évidemment celle du Grand Port de Marseille. Elle

ne sera pas retenue dans ce rapport, ayant fait l’objet d’un rapport précédent

particulièrement nourri de M. REVERCHON1. La pêche, déjà traitée au sein du C.D.C., ne

sera pas non plus traitée. Nous nous limiterons donc à quelques aspects d’une question trop

vaste pour être traitée dans sa globalité :

la place de la recherche océanologique à Marseille,

la problématique du développement économique et de la formation aux métiers de

la mer,

les réseaux d’entreprises initiés par l’Etat dans le cadre de sa politique de pôles

de compétitivité et la Région dans celui des P.R.I.D.E.S.,

le tourisme côtier de la Camargue à La Ciotat,

la problématique de la gestion intégrée des zones côtières dans le département.

De ce fait, ce rapport n’évoque pas le gros temps qui affecte toute l’économie de la mer. La

crise ralentit le volume des marchandises transportées. Des commandes de nouveaux navires

sont annulées. La piraterie déstabilise le commerce. La pêche est handicapée par la réduction

inexorable des quotas. Nous n’aurons pas la naïveté de penser que le tourisme côtier ou la

réparation des yachts de haute plaisance pourront prendre le relais d’activités lourdes. Mais

elles contribueront probablement à limiter les conséquences attendues du ralentissement de

l’économie mondiale. Elles invitent à porter un nouveau regard sur la mer.

1 "Le port de Marseille-Fos : situation actuelle et perspectives de développement"- M. REVERCHON- C.D.C. du

3 février 2005.

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II- RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

Le potentiel de recherche et de développement en matière maritime est important dans la

région Provence Alpes-Côte d’Azur en général et dans le Var et les Bouches-du-Rhône en

particulier. Il est largement concentré sur tous les aspects de la protection de la mer, de la

frange côtière et des milieux marins par rapport aux risques qu’ils doivent affronter :

urbanisation littorale, changement climatique, érosion de la biodiversité, risques naturels…

2-1 Le centre d’océanologie de Marseille conduit des recherches fondamentales

Le centre d’océanologie de Marseille est une école interne de l’université de la Méditerranée

et un observatoire des sciences de l’univers de l’Institut National des Sciences de l’Univers

du C.N.R.S. La construction du premier bâtiment de la station marine d’Endoume remonte à

la fin du XIXème siècle. Le centre est maintenant principalement installé sur le campus de

Luminy.

La recherche est conduite par trois laboratoires qui sont des unités mixtes de recherche entre

le C.N.R.S. et l’université de la Méditerranée.

1- L’unité de recherche « Diversité, évolution et écologie fonctionnelle

marine-DIMAR » a pour objectif de promouvoir des études sur les mécanismes qui

créent et entretiennent la diversité biologique dans le milieu marin et qui expliquent

l’érosion.

2- Le laboratoire de microbiologie, géochimie et écologie marine étudie le recyclage

microbien et abiotique de la matière organique dans l’océan côtier et ouvert, dans la

colonne d’eau (couches de surface et profondes) et le sédiment.

3- Le Laboratoire d’Océanographie Physique et Biogéochimique (L.O.P.B.) est une

unité mixte de recherche du C.N.R.S. et de l’université de la Méditerranée. Il

comprend deux équipes de recherche : océanographie physique et océanographie

biogéochimique.

En océanographie physique, la spécificité de l’équipe réside dans le regroupement

d’expérimentateurs et de modélisateurs dans le domaine de l’hydrodynamique et dont les

préoccupations scientifiques concernent essentiellement le couplage entre les processus

physiques et biogéochimiques. Cette activité s’inscrit dans une thématique d’hydrodynamique

côtière comprenant les trois interfaces majeures : continent/écosystème côtier,

sédiment/colonne d’eau et bord de plateau/circulation générale. Ces travaux concernent

l’impact des perturbations d’ordre climatique ou anthropique sur le fonctionnement des

systèmes côtiers.

En océanographie biogéochimique, l’équipe étudie la sensibilité des éco-systèmes marins au

changement global et l’impact direct des conditions hydrodynamiques et des disponibilités

des différentes sources d’éléments nutritifs (apports fluviaux, apports verticaux, apports

éoliens, mécanisme chimique de contrôle de la biodisponibilité) sur la structuration des

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communautés phytoplanctoniques. Ces travaux concernent aussi la sensibilité des

écosystèmes marins au changement global, le fonctionnement des réseaux trophiques et la

modélisation couplée physique-biogéochimie.

Le laboratoire accueille plusieurs membres des unités de recherche de l’Institut de Recherche

pour le développement dans le cadre des liens noués avec deux unités :

- CAMELIA : caractérisation et modélisation des échanges dans les lagons soumis

aux influences terrigènes et anthropiques,

- CYROCO : cyanobactéries des milieux aquatiques tropicaux peu profonds, rôles et

contrôles.

2-2 Le groupement d’intérêt scientifique OCEANOMED travaille sur la

Méditerranée

Le G.I.S. OCEANOMED, créé en 2006, fédère l’ensemble des équipes de recherche en sciences

et technologies de la mer en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il regroupe les universités de la

région, l’IFREMER et le CNRS. Il a pour objectif la coordination scientifique des projets et des

moyens, l’identification des thèmes de recherche prioritaire et invite ses membres à les mettre en

oeuvre de façon mutualisée. Le G.I.S. est soutenu par l’Etat et la Région dans le cadre du

contrat de projet 2007-2013. Les thématiques prioritaires retenues sont les suivantes :

- impact du changement climatique et modélisation de l’état actuel de l’océan. Cet axe

de recherche est majeur dans la mesure où on enregistre une croissance continue de la

température des fonds marins,

- biodiversité, écosystèmes et anthropisation du milieu marin. Le milieu très riche en

termes de biodiversité de la Méditerranée (herbiers de posidonies, récifs coralliens…)

est fragilisé par une mer fermée soumise à une forte pression anthropique littorale et à

une aridification due au changement climatique,

- maîtrise des risques naturels en mer : séismes, avalanches sous-marines tsunamis car

la Méditerranée est une zone sismique très active avec des fosses profondes,

- gestion intégrée de la zone côtière soumise à une forte pression anthropique qui n’est

pas sans conséquence sur la qualité des eaux,

- mise en valeur des ressources : aquaculture, pêche, captage d’eau douce sous-marine.

Les recherches en cours concernent la cartographie globale du risque géologique, la mise en

cohérence des observatoires des sciences de l’univers, la mise en œuvre d’équipements

autonomes de bouées multiparamètres.

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LES GRANDES QUESTIONS QUI MOBILISENT LA RECHERCHE SUR LES MILIEUX MARINS

- L’impact de la pollution chimique en Méditerranée,

- le conditionnement de la production biologique par la disponibilité des substances

nutritives,

- la contamination du milieu marin par les vases portuaires,

- l’utilisation des sédiments marins issus des opérations de dragage,

- la prise en compte des risques naturels dans le développement et l’aménagement du

littoral,

- la sensibilité des plages à l’augmentation du niveau de la mer,

- la problématique des falaises et le phénomène de l’érosion côtière.

III- ECONOMIE, EMPLOI ET FORMATION AUX MÉTIERS DE LA MER

Les Bouches-du-Rhône

2 - à proximité de la Côte d’Azur et de Monaco - bénéficient d’une

capacité d’accueil maritime unique: 14 ports, 22 125 places à l’eau - soit 26% du parc

français. Ces 230 km de côtes sont pourvus d’infrastructures de grande envergure avec

notamment à La Ciotat un ascenseur à bateaux pour méga yachts de plus de 50 mètres et une

halle de peinture gigantesque du groupe Monaco Marine (90 m x 27 m x 32 m de hauteur).

Marseille, ville emblématique du département, dispose, par exemple, d’équipements haut de

gamme : 7 formes de radoub « grande plaisance », 300 m de quai, des grues mobiles

télescopiques levant de 25 à 300 tonnes ou encore un ponton grue d’une capacité de levage

de 500 tonnes. L’entreprise I.T.M. vient à son tour de construire à Marseille une halle à

peinture pour grands yachts.

Cet environnement maritime porteur s’appuie sur une haute tradition industrialo-portuaire

qui englobe tous les corps de métiers depuis l’architecture navale, la chaudronnerie, la

mécanique, la tuyauterie, la peinture, l’ébénisterie et la décoration - en passant par

l’électricité, l’électronique, les automatismes ; les gréements, la voilerie ; l’instrumentation

océanographique et de navigation ; les sonars, les relevés sous-marins ou le système

d’assistance au pilotage…

Fleuron de la région, La Ciotat, s’impose comme un chantier naval de haut niveau avec ses

35 hectares, ses entreprises installées dans son enceinte (telles que Monaco Marine ou

Ixcore), sans oublier son accès direct à la mer et ses fosses marines de grandes profondeurs.

Le tout étant porté par des équipements performants : bassin à flot de 500 m x 100 m, 10

grues ou un ascenseur à bateau de 2 000 tonnes…

2 Note Provence-Promotion

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3-1 La place des industries nautiques et de la plaisance dans l’économie du

département

Ces industries nautiques représentent autour de 460 entreprises et 2 600 emplois dans le

département des Bouches-du-Rhône. 9/10 ont moins de dix salariés et 1/3 ont moins de cinq

ans. 49 ports de plaisance représentent une capacité d’accueil de 18 500 places, ce qui est

très insuffisant par rapport à une demande qui ne cesse de croître. Les listes d’attente pour

bénéficier d’un anneau sont longues. Le secteur de la plaisance est en plein développement.

La construction navale de plaisance de La Ciotat

Dans le département, l’entreprise Composte Works, à La Ciotat, est spécialisée dans les

matériaux composites hautes performances. Elle réalise des voiliers de 15 à 35 mètres et peut

assurer la maintenance de tous types de bateaux jusqu’à 100 mètres. Les entreprises H20

Yachting et les charpentiers réunis Méditerranée construisent, toujours sur le site de La

Ciotat, des navires de plus de 24 mètres. Les carnets de commande des « plus de 24 mètres »

sont pleins. La construction d’un navire dure en moyenne deux ans. C’est un marché de luxe

globalement peu sensible à la conjoncture.

La maintenance et la réparation navale de plaisance à Marseille et à La Ciotat

Sur le site de Marseille, deux entreprises, après la liquidation de Silverstake en 2004, sont

mobilisées sur la réparation de grande plaisance :

- International Technic Marine, chantier spécialisé dans la maintenance et la

transformation de navires de grande plaisance et de servitudes. L’entreprise dispose

de 4 cales de mise à sec de 10 mètres chacune et de 300 mètres de quai de

réparation et d’amarrage. Elle dispose d’une halle polyvalente capable de recevoir

des yachts de 100 mètres de long. 14 super yachts sont actuellement pris en charge

par ITM.

- Sud Moteurs est spécialisée dans la réparation et la maintenance de moteurs diesels.

L’entreprise s’oriente de plus en plus vers des travaux complexes à dominante

technique. Titulaire de la concession de la forme de radoub N° 2 et de la moitié de

la 7, elle souhaiterait pouvoir gérer la 1 et l’autre moitié de la 7.

Ces deux entreprises sont en forte croissance. Elles traitent 75 bateaux en moyenne par an.

Elles emploient 110 salariés permanents, réalisent un chiffre d’affaire de 62 millions d’euros

et occupent 6 formes de radoub.

Le grand port de Marseille a lancé un appel à concurrence pour l’amodiation d’installations

( forme 1 à sec et partie amont de la forme 7 pour conforter l’activité de réparation navale de

grande plaisance à Marseille. Parmi les formes du bassin de radoub, 4 sont exploitées par

ITM (3, 4, 5 et 6), deux sont exploitées par Sud Moteur (2 et 7) tandis que la forme n°1 reste

publique. Elles sont destinées à la réparation navale de grande plaisance et ne sont pas

saturées. Elles présentent en effet encore du potentiel en termes de capacité de service.

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La réparation navale industrielle de Marseille

La réparation industrielle de grands navires à Marseille a connu beaucoup de difficultés.

L’Union Navale Marseillaise, héritière de la Compagnie Marseillaise de Réparations,

établissement du groupe espagnol Boluda, emploie une centaine de salariés. Amodiataire des

formes de radoub 8 et 9, elle a traité 33 navires en 2007. Elle reste néanmoins fragile. Le

grand port de Marseille souhaite se positionner dans le domaine de la très grande réparation

navale. Un appel à projet a été lancé auprès des industriels pour exploiter la forme 10.

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Sur le site de La Ciotat, la SEMIDEP a reconverti le site des anciens chantiers de

construction navale en chantier de réparation de méga-yachts. Sur un domaine de 35

hectares qui bénéficie d’équipements de haut niveau, s’est développé un pôle grande

plaisance performant. La plate-forme méga yachts bénéficie d’un ascenseur à bateaux

permettant de lever des motors yachts jusqu’à 80 mètres de longueur et 2 000 tonnes au

bénéfice du groupe Monaco-Marine. Les collectivités locales, et notamment le Conseil

Général, ont participé à son financement ; Monaco-Marine a également construit une halle

de peinture HQE de 32 m de haut, 90 de long et 27 de large. Le site représente aujourd’hui

520 emplois spécialisés dans tous les métiers de la réparation grande plaisance et est devenu

un pôle moteur de la Méditerranée. Une trentaine d’entreprises occupent le site. Une autre

plate-forme de moyenne plaisance est en cours de construction.

ENTREPRISES DU SITE NAVAL DE LA CIOTAT

Entreprises Activité Effectif

Chantiers de réparation et de construction

Les charpentiers réunis Construction de bateaux en bois 15

Classic Works Refonte de voiliers 30

Composte Works Construction de bateaux-Matériaux composites 70

H2X Yacht and Ships Construction de bateaux en bois ou aluminium 100

Monaco Marine Maintenance des yachts en Méditerranée 40

Sailing Concept Préparation d'unités de compétition 15

Equipementiers, prestataires et sous-traitants

Atelier architecte naval Cabinet d'architectes- Navires de compétition 4

L'atelier d'Isabelle Sellerie 7

Cap de l'aigle industrie Accastillage de haute précision

EBACOS Télécommunication embarquée

Electric Yacht équipement Electricité et faisceaux embarqués

Green Cap Fourniture de cocons pour navires

Iguacu Teak Decks Restauration et construction de ponts en teck

Navigair Entretien et réparation de moteurs de navire

Peter's and May France Transport de navires

Rig Pro Southern Mâts et gréements composites

Hydra Sud Peinture et sablage des coques

Polymarine Installations froids et climatisation

Provence Contrôle Expertises radio pour l'étanchéité des soudures

TSM3D Travaux sous marins sur l'attinage des navires

XBGV Cabinet d'architectes- Navires à grande vitesse

Yachts Services Besoins des équipages et des propriétaires

Activités connexes

Groupe Ixcore Sonars, balises et autres systèmes électroniques

Yacht Club de La Ciotat Restauration

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LE SITE NAVAL DE LA CIOTAT EN CHIFFRES

45 millions de chiffre d’affaire estimés en 2007, 90 prévus pour 2012.

520 salariés en 2007 et 1 000 prévus en 2012.

11 entreprises en 1995 et 28 en 2007.

100 bateaux accueillis par an sur la plate-forme méga-yachts à terme.

150 à 200 bateaux accueillis sur la future plate-forme de moyenne plaisance.

L’hivernage

L’activité d’hivernage de yachts3 ou de super yachts n’existe pas aujourd’hui à Marseille Est

(ou de façon marginale avant/après un passage en forme). En revanche, une activité de

réparation de grande plaisance existe, localisée autour du bassin de radoub et des formes 1 à

7. Les actifs nécessaires à l'accueil des yachts pour les opérations d'hivernage ne se situent

pas dans le bassin de Radoub. Ils sont à rechercher aux marges du domaine portuaire vers la

fome 10 (l'appel à projet en cours est suffisamment ouvert pour permettre ce type d'activité),

l'avant-port de la Joliette (Digue du Port Saint-Jean) ou éventuellement via le développement

de l'Estaque.

L'activité d'hivernage est à identifier comme un "apporteur d'affaires" à la réparation navale

de grande plaisance, qui permettrait de fixer le marché à Marseille.

On est ici face à une logique d'offre globale au sein de laquelle le développement de

l’hivernage pourrait permettre de pérenniser et d'ancrer l’activité réparation navale de

grande plaisance en optimisant au maximum la capacité de service actuelle. En effet même

l’amélioration de l’image de Marseille fait que les yachts arrivent aujourd’hui en nombre

plus important dans les formes, il s’agit à long terme d'affaiblir le potentiel concurrentiel des

autres places de réparation navale présentes sur ce segment en Méditerranée comme

Barcelone ou Palma.

3 Note Provence-Promotion

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SYNTHÈSE SUR L’HIVERNAGE DES YACHTS4

Forces

Présence de transports terrestres et aériens de qualité.

Présence de logements (pour les équipages).

Présence de l’industrie RN et de services spécialisés (une grande partie des services

nécessaires est déjà présente sur le site).

Qualité de l’infrastructure portuaire.

Présence d’une économie urbaine diversifiée offrant a priori l’ensemble des services et des

commerces requis.

Proximité de la French Riviera.

Possibilité de soutage.

Faiblesses

Inadéquation image de Marseille-luxe.

Méconnaissance du secteur et de ses standards.

Opportunités

Dynamique très forte du marché du yachting (15 à 25% par an).

Saturation de la Côte d’Azur et de la Riviera italienne.

Le développement de cette activité rejoint en plusieurs points la volonté de changement

d'image de Marseille : développement du tourisme, interface ville-port, etc.

Menaces

Globalement, cet univers est très particulier et fait référence à des comportements de

consommation mal connus et sans doute imprévisibles. Ainsi, une étude approfondie par un

spécialiste du secteur permettrait d'asseoir notre perception du marché et de baser une

éventuelle décision sur des bases solides.

En dernier lieu on notera un parallèle possible avec le développement de l’activité croisière,

longtemps ignorée à Marseille avant de connaître un essor appréciable du fait d’éléments

indirects tels que l’augmentation de la taille des navires, la qualité des transports terrestres

et aériens, une situation géographique intéressante pour équilibrer les escales entre deux

escales "fortes" comme Gênes et Barcelone ou encore la qualité de l’infrastructure portuaire

qui séduit les commandants.

La stratégie de développement économique de la Communauté Urbaine Marseille-Provence-

Métropole entend faire de M.P.M. un leader du nautisme en Méditerranée. Trois actions sont

retenues sur 2008-2014 :

- accompagner le salon nautique de Marseille-Provence-Métropole à La Ciotat qui

réunit chaque année plus de 50 000 visiteurs, 200 exposants et 600 navires, - accueillir les plaisanciers de passage par la rénovation des capitaineries,

- attirer des navires de grande plaisance à Marseille en proposant des places

d’accueil aux 2 000 yachts de plus de 24 mètres qui croisent en Méditerranée.

4 Note Provence-Promotion

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Marseille, le mardi 14 octobre 2008

Le PAM devient Grand Port Maritime de Marseille

La parution au Journal Officiel le vendredi 10 octobre 2008 des décrets d’application de la

Loi portant sur la réforme portuaire concrétise la création du grand port maritime de

Marseille en remplacement du Port Autonome de Marseille. Elle confirme également

l’évolution de ses instances de gouvernance ainsi que la nécessité d’élaborer un projet

stratégique couvrant les 5 ans à venir.

Ainsi, l’actuel Conseil d’Administration du PAM composé de 26 membres cèdera la place à

un Conseil de Surveillance de 17 membres et à un Conseil de Développement de 40 membres

tandis que la direction du Port sera assumée par un Directoire comprenant 4 membres dont

le Président sera désigné par l’Etat après avis conforme du Conseil de Surveillance.

Le futur Conseil de Surveillance sera composé de représentants de l’Etat (5), des personnels

du GPMM (3), des collectivités territoriales (4 : Conseil Régional PACA, Conseil Général

des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille et SAN Ouest Provence) et de personnes qualifiées

(5 dont un représentant de la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille-Provence).

Ce Conseil de surveillance, qui devra se réunir 4 fois par an, aura pour missions essentielles

l’adoption du projet stratégique présenté par le Directoire, le vote du budget annuel, ainsi

que l’approbation préalable des investissements les plus importants. Il donnera un avis

conforme sur le choix du Président du Directoire et en nommera les autres membres sur

proposition de ce dernier.

Le Conseil de Développement regroupera des représentants de la place portuaire (30%), des

personnels des entreprises exerçant leur activité sur le port (10%), des collectivités

territoriales (30%) et enfin des personnalités qualifiées intéressées au développement du port

(30%). Cette instance sera obligatoirement consultée sur la politique tarifaire et sur le projet

stratégique ; elle se réunira au moins deux fois par an.

3-2 Les formations proposées dans les Bouches-du-Rhône

Les formations supérieures

Le centre océanologique de l’université de la méditerranée propose une formation de haut

niveau sur l’environnement en général avec des applications au milieu marin en particulier.

La compréhension des phénomènes environnementaux nécessite une formation

pluridisciplinaire alliant physique, chimie et biologie.

La licence fondamentale « Sciences de la terre et de l’environnement, parcours sciences de la

mer et de l’environnement » fournit les enseignements fondamentaux permettant de passer les

concours de la fonction publique dans le domaine de l’environnement ou d’intégrer une école

d’ingénieur.

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Le Master d’océanographie recherche propose deux spécialités : biologie et écologie marine

et océanographie physique, chimique et biologique. Ce Master prépare aux métiers de la

recherche fondamentale ou appliquée par la réalisation d’une thèse.

Le Master d’océanographie professionnel « Environnement marin » permet de postuler sur

des emplois liés à l’environnement.

Les formations secondaires

Elles sont peu nombreuses. Sont actuellement proposés :

- le B.E.P. « Maintenance des bateaux » au lycée professionnel l’Estaque, au lycée

professionnel POINSO-CHAPUIS de Marseille et au lycée professionnel Jean

MOULIN de Port-de-Bouc. Ces B.E.P. vont devenir des baccalauréats

professionnels,

- le C.A.P. « Charpente marine » au lycée professionnel POINSO-CHAPUIS,

- le C.A.P. « Matelot », proposé aux enfants des pêcheurs de l’Estaque, formation

assurée par apprentissage et qui permet aux jeunes pêcheurs d’avoir un minimum de

connaissances (sécurité) pour remplacer leurs parents (pêche familiale dans la rade

de Marseille).

Le rectorat envisage, dans le cadre de l’accord tripartite avec la Région et la Fédération des

Industries Nautiques, de promouvoir ces trois lycées :

- Jean MOULIN et l’Estaque au titre des « Lycées des métiers de la mer »,

- POINSO-CHAPUIS au titre de « Lycée des métiers d’art et de la charpente

marine ».

En ce qui concerne La Ciotat, où une forte demande s’exprime en termes de techniciens

qualifiés pour entretenir les yachts de luxe notamment dans les nouveaux chantiers, il a été

convenu entre le rectorat et la Région de ne pas développer pour le moment de formations

aux métiers de la mer sur place (notamment au lycée de la Méditerranée) afin de ne pas

concurrencer l’Institut de Promotion et Formation aux métiers de la mer de la Seyne/mer qui

a bien du mal à remplir ces formations.(I.P.F.M.).

L’accord cadre tripartite Etat-Région-Fédération des Industries Nautiques

L’accord cadre tripartite Etat-Région-Fédération des Industries Nautiques de 2007 pour le

développement de l’emploi, des compétences et de la formation dans les métiers de la

plaisance et de la grande plaisance prend acte d’une nécessaire coordination entre la

profession et les industries nautiques et les institutions publiques. Pour répondre à six

objectifs majeurs :

- créer une fonction d’observation et de veille,

- développer l’attractivité du secteur en communiquant sur l’image et les métiers de la

mer,

- rendre plus lisible et plus cohérente la carte des formations initiales et continue par

la labellisation de certains établissements comme « Lycées des métiers de la mer »,

- promouvoir l’amélioration des conditions de travail dans la prise en compte des

conditions de santé et de sécurité au travail,

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- veiller à l’impact des activités professionnelles sur l’environnement,

- accompagner les entreprises dans la gestion prévisionnelle des emplois et des

compétences.

L’Ecole Nationale de la Marine Marchande de Marseille

L’école dépend du Ministère chargé de la Mer (actuellement Ministère de l’Ecologie, de

l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire). Elle est située à la

Pointe rouge sur un parc de 11 ha, la surface de locaux représentant 15 000 m2 et accueille

300 élèves.

- Formation initiale

La mission principale de l’école est la formation menant au brevet de Capitaine de 1ère

classe

de la Navigation Maritime. Les élèves après leur cursus de formation et le temps de

navigation nécessaire peuvent commander tout type de navires (illimité en tonnage, en

puissance et en distance de la côte) ou être chef mécanicien sur des navires de toute

puissance. Cette formation est polyvalente. Depuis la rentrée de septembre 2008, l’école a

mis en place une formation menant au brevet d’Officier Chef de Quart Passerelle. Ce brevet

donne les prérogatives de chef de quart sur les navires de tout tonnage et de toute puissance.

- Cursus de formation

Pour accéder à la formation des Officiers de 1ère

classe de la Marine Marchande, les élèves

doivent passer un concours (programme de terminale scientifique) qui a lieu tous les ans au

mois de mai et le taux de réussite est de 160 reçus pour environ 400 candidats.

Après le succès au concours, les élèves suivent 3 années de formation théoriques puis

embarquent pendant 17 mois pendant lesquels ils obtiennent le brevet d’officier de quart

polyvalent puis reviennent à l’école pour une 4ème

année d’études au bout de laquelle ils

obtiennent, après examen, le diplôme d’études supérieures de la marine marchande. Les

élèves obtiennent le brevet C1NM après quatre années d’études et 60 mois (cinq ans) de

navigation.

L’admission à la formation des Chefs de Quart Passerelle se fait sur titre, le baccalauréat

étant obligatoire. Ce brevet est obtenu après une formation de 46 semaines (étalée sur 2

années scolaires) et 12 mois de navigation.

- Enseignement

Polyvalent pour les Officiers de 1ère

classe :

A bord d’un navire de commerce, les officiers sont susceptibles de servir dans deux services :

le service « pont » et le service « machine ». Au pont, le métier consiste à assurer la conduite

du navire à la mer et la conduite des opérations commerciales (chargement/déchargement de

la cargaison) au port. A la machine, le métier consiste à produire et gérer l’énergie du navire

sous toutes ses formes, électrique, hydraulique et propulsive. Les matières enseignées à

l’école préparent les élèves aux fonctions qu’ils occuperont à bord : navigation, règles de

Page 15: « SCIENCES, TECHNOLOGIES ET METIERS DE LA MER

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barre, radiocommunications, calculs de chargement pour le « pont », machine,

électrotechnique, électronique, automatique, pour la « machine » avec en plus l’enseignement

de l’anglais, qu’il est indispensable de maîtriser puisque toutes les communications se font en

anglais, et l’enseignement du droit maritime, et des notions d’économie, de gestion et de

commerce.

Monovalent pour les chefs de quart passerelle.

Ils servent uniquement au service « pont » et donc assurent la conduite du navire à la mer et la

conduite des opérations commerciales (chargement/déchargement de la cargaison) au port.

L’école propose plusieurs types de stages en formation continue : sécurité à bord des navires,

off shore (appontage hélico), sûreté, capitaine de yacht et un master en management maritime

international (en partenariat avec EUROMED, CMA/CGM, CECE).

L’Institut de Formation et d’Echanges Portuaires

L’Institut de Formation et d’Echanges Portuaires du Grand Port de Marseille est un institut

spécialisé dans la formation aux métiers portuaires et du transport international. Il organise, à

la demande des entreprises, des formations professionnelles courtes (dix jours en moyenne) « sur

mesure » et notamment :

- transport maritime international et multimodal,

- management portuaire, ports publics et ports privés,

- exploitation d'un terminal portuaire,

- capitainerie, service d’assistance portuaire, service d’accueil du navire,

- protection de l’environnement et développement durable,

- sûreté et sécurité portuaire.

Le Centre de formation aux outils portuaires

Le port de Marseille vient de créer un centre de formation aux outils portuaires. Le C.I.F.O.P.,

basé sur les bassins de Fos, permet de satisfaire les besoins internes du port en formation de

conducteurs d’engins, soit une centaine de grutiers et de portiqueurs par an et répond à la

demande d’opérateurs portuaires extérieurs. Les moyens pédagogiques du centre s’appuient sur

un simulateur de conduite d’engins portuaires.

Les travaux conduits par l’O.R.M5. sur le secteur du nautisme soulignent que ce secteur est au

croisement de différentes logiques entre industrie et services, petites entreprises et donneurs

d’ordre, emplois qualifiés et emplois spécialisés.

5 Cinquième rencontre de la mer- Région Provence-Alpes-Côte d’Azur- Décembre 2007

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Le recrutement

- Compétition entre des secteurs d’activité eux-mêmes en tension.

- Difficultés à anticiper les besoins de main-d’œuvre pour les petites entreprises.

- Manque de lisibilité des compétences relatives au nautisme portée par les demandeurs

d’emploi.

- Manque de connaissance des métiers de la mer.

Les conditions d’emploi

- Saisonnalité des emplois.

- Difficultés de logement et de transport pour les salariés et les stagiaires.

- Aptitudes physiques préalables nécessaires pour certains métiers.

Formations

- Élévation des exigences en qualification pour l’employabilité, avec la nécessité de mises à jour

fréquentes de savoir-faire.

- Difficultés à ajuster l’offre de formation dédiée dans la conjoncture actuelle.

- Difficultés à organiser des formations pour des salariés travaillant pour une majorité d’entre

eux dans des T.P.E. dispersées géographiquement.

IV- LES RÉSEAUX D’ENTREPRISES MARITIMES

4-1 Le pôle de compétitivité national à vocation mondiale Mer PACA

Un pôle de compétitivité est, sur un territoire donné, l’association d’entreprises, de centres de

recherche et d’organismes de formation engagés dans une démarche partenariale à même de

dégager des synergies autour de projets innovants. Il implique la mise en œuvre d’une stratégie

commune, des partenariats approfondis, la concentration de technologies destinées à des

marchés à haut potentiel de croissance et une masse critique suffisante pour acquérir et

développer une visibilité internationale. Porté par Toulon Var Technologies, le pôle est localisé

à Toulon.

Le pôle de compétitivité à vocation mondiale Mer PACA, associé à un pôle homologue en

Bretagne, a été labellisé en 2005. Il entend devenir un référent mondial pour la maîtrise du

développement durable et de la sécurité en Méditerranée. Il conduit ses actions autour de cinq

thèmes :

- sécurité et sûreté maritime : soutien au développement de produits et services pour le

contrôle, la prévention et la gestion des risques venant de la mer (navigation,

accidents, terrorisme, trafics illicites, pollutions…),

- naval et nautisme : relever le niveau de l’industrie navale régionale en termes

d’innovation technologique, de développement économique et d’offre de services

(maîtrise des technologies, systèmes électroniques et intelligence embarquée, systèmes

de propulsion…,

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17/27

- ressources énergétiques marines : concentrer les savoir-faire et les compétences de

l’ingénierie off shore profond au service de toutes les énergies marines,

- ressources biologiques marines : associer les différents types d’exploitation des

ressources biologiques marines pour assurer une intégration durable des activités de

pêche, d’aquaculture et de biotechnologies,

- environnement et aménagement du littoral : maîtriser les enjeux environnementaux liés

à la mer, conjuguant valorisation de l’activité humaine et économique avec

préservation des ressources.

Une soixantaine de projets ont été à ce jour labellisés représentant un engagement financier de

167 millions d’euros. Le réseau comprend une centaine de P.M.E., 54 groupes et 79

établissements de recherche et développement. La zone d’exonération au titre de la recherche et

du développement retient toute la partie est de Bouches-du-Rhône.

4-2 Les Pôles Régionaux d’Innovation et de Développement Economique

Solidaire

Un Pôle régional d’innovation et de développement économique solidaire est un réseau

d’entreprises qui, par une culture de projet et de coopération, grâce à une structure de

gouvernance, élabore des projets innovants, sur un territoire donné, en vue de renforcer ses

entreprises membres. La participation d’une entreprise à un PRIDES conditionne les aides de la

Région. L’octroi du label assure l’aide au fonctionnement du réseau et un appui à la réalisation

des projets coopératifs de ses adhérents.

Le P.R.I.D.E.S. Mer

L’activité du PRIDES Mer6 se décline sur les mêmes thèmes que ceux du pôle de compétitivité Il

ambitionne de créer 3 100 emplois et d’en pérenniser 5 000 avec un chiffre d’affaires escompté

d’ici cinq ans de 400 à 500 millions d’€. Le PRIDES est gouverné par l’association Toulon-Var-

Technologies qui regroupe 220 membres, 74 laboratoires et 146 entreprises. Parmi les projets

soutenus, une mission de 15 entreprises au Maghreb en 2007, le développement d’une

plate-forme de nouveaux capteurs de suivi de mélanges gazeux dans les milieux confinés, la mise

au point d’un nouveau capteur acoustique.

6 PRIDES MER PACA-Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Page 18: « SCIENCES, TECHNOLOGIES ET METIERS DE LA MER

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MEMBRES DU P.R.I.D.E.S.

DANS LES BOUCHES-DU-RHONE

Entreprise

Localisation

Effectif 2 PS Canal Marine Marseille 1

A CORROS Arles 1

ANTALIOS Marseille 4

ARCHITEUTHYS Marseille 4

ATA Innovation La Ciotat 6

CAPSIM Meyrargues 15

CATALYSE Marseille 7

CAMI Vitrolles 4

CIO Informatique Marseille 1

CLEARSY Aix en Provence 17

COCEAN Marseille 8

COMEX Marseille 34

EMTS Aix en Provence 11

FOCUS 21 Pelissanne 4

G2C Environnement Venelles 20

GALATEA Aix en Provence 1

GENESIS Aix en Provence

GREEN CAP La Ciotat 27

HIGH TECH environnement Aix en Provence 4

ILIOS Technologies Marseille 2

MASSILIA MARINE Marseille 6

MAURIC Etudes Marseille 15

MOBILIS Aix en Provence 8

MOTEURS BAUDOUIN Marseille 150

NAVYCLEAN Marseille 2

PROFILS Marseille 2

PROSSI Fontvieille 3

PROVENCE AQUACULTURE Marseille 9

SIFA Marseille 1

SITES Marseille 8

VALCOBIO Aix en Provence 4

VIRTUAL DIVE Aix en Provence 6

VSM Pelissanne 11

Le P.R.I.D.E.S. Grande plaisance

L’ambition de ce P.R.I.D.E.S7. est de faire accéder la Région au rang de leadership international

dans la filière de la grande plaisance par une stratégie de partenariats et de dynamique

d’innovation. Ce Pôle compte 72 entreprises. Il est gouverné par l’association "Riviera Yachting

Network" localisé à la Seyne/mer. La stratégies du P.R.I.D.E.S. s’articule autour de 4 axes :

- la structuration de la filière, en mettant l’accent sur l’élargissement et la pérennité du

tissu de sous traitants et leurs relations avec les donneurs d’ordre,

- le développement d’un service d’intelligence économique,

- la promotion de savoir-faire,

7 PRIDES Grande Plaisance- Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Page 19: « SCIENCES, TECHNOLOGIES ET METIERS DE LA MER

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- la recherche de partenariats avec les collectivités locales (gestion du domaine public,

besoins d’infrastructures, développement des places à quai).

MEMBRES DU PRIDES

DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE

Entreprises

Localisation

Effectif ANTALIOS Marseille 6

ELECTRIC YATCH EQUIPEMENT La Ciotat 12

EXPIRIS Marseille 5

H2X YACHTS et SHIPS La Ciotat 77

INTERNATIONAL TECHNIC MARINE Marseille 17

MONACO MARINE La Ciotat 8

NAHEMA Marseille 2

NAUTECH Marseille 12

POLYMARINE SA La Ciotat

SIMAR Marseille 7

Y.M.E.R. Allauch

FICHES ACTIONS 2008

1- Elargissement du tissu de sous-traitance

2- Sensibilisation à l'innovation

3- Formalisation d'un recueil de bonnes pratiques hygiènes et sécurité

4- Rédaction d'un référentiel d'excellence

5- Emergence de cycles de formation

6- Promotion des métiers de la réparation et de la maintenance

7- Edition d'une Newsletter

8- Edition d'une revue de presse

9- Enquête auprès des capitaines

10- Visite d'un chantier constructeur

11- Mise à jour d'une banque de données constructeurs

12- Participation à des salons professionnels

13- Réception du transbordeur de yatchs "Dockwise Yachts Transport"

14- Relations avec la filière grande plaisance

15- Edition d'un annuaire des adhérents

16- Sensibilisation et accompagnement des collectivités locales

17- Mise à jour des données statistiques sur les ports

18- Préparation d'actions collectives

19- Constitution d'un fichier des capitaines

Page 20: « SCIENCES, TECHNOLOGIES ET METIERS DE LA MER

20/27

Ces réseaux régionaux ont pour ambition de regrouper toutes les entreprises de la branche

mer, des centres de recherche et des organismes de formation pour peser plus fortement dans

la compétition internationale. La part des Bouches-du-Rhône dans la région l’implique tout

particulièrement. La mutualisation de certaines fonctions, la lisibilité par rapport à

l’extérieur, la capacité à innover dépendent en effet de plus en plus de la volonté de ces

entreprises, dont la plupart ont moins de 10 salariés, de savoir se constituer en réseaux. Les

pouvoirs publics les incitent fortement à le faire.

V- LE TOURISME CÔTIER

Le tourisme côtier

8 représente une des toutes premières activités économiques des

Bouches-du-Rhône. Sur les 44,6 millions de nuitées (2007) dans le département,

l’observatoire régional du tourisme estime que la moitié relève du tourisme côtier qui peut

prendre différentes formes :

- les plages du département représentent 1 750 hectares sur 50 lieux de baignade,

- les 44 ports de plaisance offrent 18 548 postes,

- l’offre de sports nautiques est très diversifiée : plongée (30 clubs et centre de

plongée), kayak de mer, voile et dérivés, planche et char à voile,

- Marseille est devenue un point de départ et d’arrivée des croisiéristes.

La côte présente plusieurs aspects bien identifiés :

- La côte sableuse de Camargue : plages de Beauduc et Piémanson, dunes, étangs,

pays de la sansouire et des marécages,

- la côte rocheuse des reliefs calcaires de la Côte Bleue au massif des calanques qui

s’étend de Marseille à La Ciotat sur 4 000 ha. Les plus célèbres calanques sont

celles de Sormiou, Morgiou, En-Vau et Sugiton,

- Marseille, au centre, devient une ville touristique recherchée notamment par ses

activités liées à la mer : voile, plongée, kayak des mers, îles, plages.

Au-delà de ces potentialités remarquables, les opérateurs du tourisme proposent de nouveaux

produits pour répondre à une demande exigeante de la clientèle et notamment9 :

- mini-croisière en goélette à la journée,

- découverte de la Camargue en canoë-kayak,

- location de bateau avec équipage,

- randonnée pédestre dans les calanques…

8 Comité Départemental du Tourisme - La fréquentation touristique dans les Bouches-du-Rhône - Année 2007

9 Site du Comité Régional du Tourisme

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Le front de mer est une vitrine pour toute la région, un lieu d’animation, un espace de

convivialité, un territoire de rencontres. Le salon nautique de La Ciotat rencontre un succès

croissant. La Communauté Urbaine Marseille-Provence-Métropole souhaite développer la

plongée sous-marine en ouvrant l’ancienne batterie du Mont-Rose pour installer un

équipement orienté vers la pratique de la plongée sous-marine et la découverte de la nature.

Cette activité touristique liée à la mer rencontre cependant un certain nombre de difficultés.

Elle est concurrencée par d’autres destinations (Tunisie, Maroc, Croatie…). La fidélisation

de la clientèle est handicapée par la sur-fréquentation de certains sites. La fréquentation au

mois d’août 2007 a été de plus de 10 millions de nuitées. Des problèmes de stationnement et

de propreté ne sont pas réglés. Les capacités d’accueil des ports de plaisance sont saturées et

le nombre de ports à sec insuffisant (Martigues, La Ciotat et Marseille). Beaucoup de navires

ne naviguent que très peu.

Trois ports de plaisance des Bouches-du-Rhône sont partenaires du programme européen

ODYSSEA. Ce programme, qui émane de la Fédération Française des Ports de Plaisance

engage les ports qui adhérent dans une politique de protection de l’environnement,

notamment une démarche de « ports propres ». Au-delà de l’étape de la concertation, la

région Provence-Alpes-Côte d’Azur et les 9 ports partenaires vont s’engager dans une charte

qui définira une stratégie de développement durable.

Il convient aussi de souligner l’engagement du secteur associatif et notamment :

- l’association Méditerranée 2000 qui mobilise les acteurs à l’environnement marin

pour une meilleure éducation à l’environnement autour du réseau Mer,

- l’Union Nationale des Associations de Tourisme de Plein Air Provence-Alpes-Côte

d’Azur qui représente le tourisme associatif,

- la Fédération Française des Pêcheurs en Mer,

- les sociétés de régate,

- l’association "Voiles au large".

Notons aussi le développement des croisières à Marseille qui a bénéficié de 500 000

croisiéristes en 2008 contre 163 000 en 2000, preuve d’un succès incontestable. Le club de la

croisière à Marseille, animé par la C.C.I.M.P., le grand port de Marseille et la ville,

s’attachent à développer cette nouvelle activité par la promotion de l’escale au départ de

Marseille et l’accueil des passagers.

L’offre de croisière au départ de Marseille connaît de nouveaux développements avec le

positionnement de paquebots parmi les plus récents :

- Royal Caribbean International avec le « Bleu de France »,

- Costa Croisières avec le « Costa Magica »,

- M.S.C. positionne deux navires à Marseille : MSC Orchestra et MSC Lirica,

- Croisifrance avec l’Orient Queen.

C’est ainsi que l’offre de croisière représente plus de 200 départs annuels de Marseille et se

développe toute l’année.

Page 22: « SCIENCES, TECHNOLOGIES ET METIERS DE LA MER

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Le port de Marseille bénéficie de plusieurs sites d’embarquement :

- le site de la Joliette (J4) pour les petites unités haut de gamme en escale touristique

accessibles aux navires de 200 mètres,

- le terminal du Cap Jannet pour les navires de 220 mètres en escale ou en tête de

ligne,

- le site du môle Léon Gourret pour les plus grands paquebots,

- Le terminal Croisière Marseille-Provence Cruise Center peut recevoir

simultanément 2 navires en tête de ligne d’une capacité de 2 à 3 000 passagers avec

l’ensemble des équipements adaptés à ce trafic.

L’objectif du port, dont les croisières représentent 21% du trafic passager contre 6% il y a

dix ans, est d’atteindre un million de croisiéristes en 2011. Un appel à projet a été lancé pour

mettre les installations croisières du môle Léon Gourret à disposition d’un opérateur. Un

groupement comprenant MSC, Costa et Louis Cruise a été retenu en avril 2008. En

contrepartie d’une mise à disposition de 25 ans maximum et de l’utilisation prioritaire de

l’ensemble des équipements, ce groupement devra garantir un trafic minimum de 1 million de

croisiéristes dès 2011 et 450 escales annuelles.

- Costa, du groupe américain Carnival, est le leader européen de la croisière. Il

aligne 12 paquebots et en a 4 en commande en Italie,

- MSC, groupe suisse, a 9 paquebots en service et 3 en construction à Saint-Nazaire,

- Louis Cruise, groupe Grec, opère avec 13 navires de taille plus modeste.

Le tourisme côtier est en plein développement dans les Bouches-du-Rhône. Il bénéficie

d’équipements de qualité et répond à une forte demande sociale. Le manque de place à quai

pour la plaisance est toutefois un handicap important. La saturation des plages l’été en est un

autre. Les croisières se développent rapidement mais leur impact économique sur le

département n’est pas avéré.

La stratégie de développement économique 2008-2014 de la communauté urbaine Marseille-

Provence-Métropole retient 5 actions pour « devenir l’un des premiers ports de croisières

français » :

- susciter les investissements des opérateurs privés dans le port de Marseille,

- soutenir la croissance de l’activité « croisière » par une présence active sur les

principaux salons,

- partir à la conquête du marché français,

- faire de Marseille une escale de référence en améliorant l’accueil des croisiéristes,

- réguler l’accès au centre ville et aux lieux de visite.

Page 23: « SCIENCES, TECHNOLOGIES ET METIERS DE LA MER

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VI- LA GESTION INTÉGRÉE DES ZONES CÔTIÈRES DU

DÉPARTEMENT

6-1 L’appel à projet gestion intégrée des zones côtières10

Lancé en janvier 2005 par la DIACT et le Secrétariat général de la mer, en application d’une

décision du comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire

(CIADT) du 14 septembre 2004, l’appel à projets pour un développement équilibré des

territoires littoraux par une gestion intégrée des zones côtières (GIZC) a fortement mobilisé

les territoires et les acteurs du littoral, sur les quatre façades maritimes de métropole et

d’Outre-mer. Les quarante-neuf dossiers de candidature transmis à la DIACT ont fait l’objet

d’une triple analyse, coordonnée par la DIACT et par le Secrétariat général de la Mer.

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur compte 5 projets lauréats, portés respectivement

par :

- le Parc Naturel Régional de Camargue (programme d’action pour la gestion des risques naturels, la gestion durable des ressources aquatiques et la maîtrise de la fréquentation touristique),

- la Communauté Urbaine de Marseille et la Ville de Marseille (GIZC Marseille),

- le SIVOM du littoral des Maures (Les Maures, un territoire de méditerranée pour une gestion intégrée du littoral),

- la Communauté d’Agglomération de Nice Côte d’Azur (création d’un outil d’aide à la GIZC) et,

- la Communauté d’Agglomération de la Riviera française (prise en compte du risque pollution marine à l’échelle d’un bassin versant transfrontalier).

Pour chaque projet lauréat, une subvention forfaitaire de 60 000 € est attribuée par la

D.A.T.A.R. Cette aide constitue un appui aux surcoûts engendrés par l’expérimentation. Elle

portera sur la mise en œuvre opérationnelle de la démarche.

Un comité de pilotage national rassemblera les 25 projets lauréats dès septembre pour

organiser les échanges d’expériences et la mutualisation des acquis. L’enjeu est de

promouvoir, dans le respect des principes d’aménagement, de protection et de mise en valeur

du littoral, tels que définis par la loi littoral de 1986, un développement du littoral qui

permette de préserver la qualité des espaces et l’identité des régions maritimes.

10

Source : SGAR Provence-Alpes-Côte d’Azur

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5-2 Les structures qui participent à la gestion intégrée des zones côtières du

département

Plusieurs structures participent à la gestion intégrée des zones côtières du département.

5-2-1 Le Parc Naturel Régional de Camargue

Le Parc Naturel Régional de Camargue est en train de réviser sa charte en accordant une

importance particulière à la gestion de sa frange littorale. Quatre dimensions font l’objet de

concertation :

- le littoral sableux qui est en mouvement continu sous l’effet de la houle, des courants

marins et des apports de sédiments du Rhône qui nécessite des ouvrages côtiers de

protection,

- les eaux marines et littorales contaminées par des métaux lourds et par phytologie et

qui nécessitent le suivi et l’amélioration des eaux de baignade,

- le littoral et le milieu marin dont toutes les richesses économiques sont à exploiter :

potentiel halieutique, activité salinière, pêche amateur, tourisme estival, plongée et

chasses sous marine, activité industrialo-portuaire,

- les outils de gestion à mutualiser : Directive cadre sur l’eau, Réseau Natura 2000,

Loi littoral, Directive territoriale d’aménagement, Plans de prévision des risques,

Contrat de delta, zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique, aires

marines protégées.

5-2-2 Le Parc Marin de la Côte Bleue

Les objectifs du syndicat mixte « Parc marin de la Côte Bleue » sont :

- la gestion, la protection et la revalorisation des milieux naturels marins et littoraux,

- la contribution au développement économique et social des activités liées à la mer,

et en particulier de la pêche professionnelle et artisanale,

- l’accueil, l’information et l’éducation du public,

- la réalisation d’actions expérimentales ou exemplaires.

Le parc marin gère la zone marine protégée de Carry-le-Rouet, celle du Cao Couronne et

l’ensemble des aménagements en récifs artificiels de ce territoire. Le syndicat mixte regroupe

la Région, le Département et les 5 communes de la Côte bleue : Carry-le-Rouet,

Sausset-les-Pins, Martigues, Ensuès la Redonne et Le Rove.

5-2-3 Le G.I.P.R.E.B-Un Groupement d’Intérêt Public pour Réhabiliter l’Etang de Berre

La volonté collective de réhabilitation environnementale de l’étang de Berre a conduit à la

création en mai 2000, en partenariat avec l’ensemble des collectivités territoriales, l’Agence

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de l’Eau, les acteurs économiques, les associations et les usagers, du groupement d'intérêt

public pour la réhabilitation de l'étang de Berre inscrit au Contrat de plan Etat/Région

2000-2006. La vocation du GIPREB a été, depuis lors, de coordonner la reconquête de

l'étang de Berre et de définir un programme global de réhabilitation. Deux missions

essentielles ont été portées par le GIPREB : les études et leur appropriation par les acteurs à

travers une démarche de concertation pour améliorer la connaissance du milieu, définir des

objectifs de qualité, accompagner le développement des usages et orienter les actions de

réhabilitation. Les actions réalisées ont porté sur :

- un bilan des connaissances sur le fonctionnement écologique de l’étang de Berre,

- un programme scientifique de suivi du milieu,

- le projet de réouverture du tunnel du Rove à la circulation d’eau marine vers l’étang de Berre,

- la question des apports d’eau douce et de limons par la centrale hydroélectrique de Saint-Chamas,

- la rénovation des systèmes d’épuration,

- l’amélioration des conditions d’exercice des usages de l’étang de Berre.

C’est pourquoi les membres contributeurs ont décidé d’un commun accord de maintenir le

GIPREB sous une forme rénovée pour la période 2008/2010.

6-2-4 Le G.I.P. Calanques : vers un Parc National

Le G.I.P. des Calanques de Marseille à Cassis a été créé en 1999 pour une durée initiale de 8

ans. Il réunit les communes de Marseille, de Cassis, le Département des Bouches-du-Rhône,

la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le milieu associatif dans l’objectif :

- d’animer et coordonner la gestion du site classé des calanques,

- de créer un parc national.

Prorogé fin 2007 pour une durée de 3 ans dans le but de mener à bien la création du Parc

National de Calanques, le groupement a élargi sa composition à la ville de La Ciotat et à la

communauté urbaine de Marseille-Provence-Métropole en 2008. L’avant-projet en cours de

discussion souligne les différents enjeux du territoire : écologique, socio-économique et

réglementaire. Il propose un projet de territoire sous la forme d’un parc national nouvelle

génération. : un projet adapté à la spécificité péri-urbaine, littorale et maritime et

l’engagement dans une démarche d’excellence pour un territoire d’exception et de référence.

5-2-5 Le plan de gestion global « Île verte-Muguel » du Conseil Général des Bouches-du-

Rhône

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Le Conseil général des Bouches-du-Rhône, propriétaire depuis 1963 et de l’île verte, seule île

boisée du département, et d’une partie du Muguel a impulsé en 2002 l’élaboration d’un plan

de gestion globale de ce territoire qui se traduit par plusieurs mesures :

- la mise en place de mouillages organisés pour les plongeurs sous marins,

- l’amélioration globale de la qualité des eaux par des mesures concernant

l’assainissement,

- l’augmentation de la biomasse pour faciliter le transit d’espèces nouvelles au

bénéfice des pêcheurs professionnels.

Les mesures de protection de la zone littorale du département sont nombreuses. D’autres

résulteront de la définition des Schémas de Cohérence Territoriale actuellement en chantier.

Mais elles ne concernent que des espaces particuliers et ne sont pas coordonnées entre elles.

Elles se heurtent à de multiples conflits d’usage et renvoient sur la politique d’aménagement

du territoire de la Région et du Département dans le cadre de la Directive Territoriale

d’Aménagement. On ne peut pas encore parler de gestion intégrée.

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ANNEXES

Rapport d'étapes de Monsieur Philippe LANGEVIN sur "Sciences, technologies et métiers de la mer"

Le jeudi 5 mars 2009