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« Surréaliste, mon cher Dali ! » Dossier pédagogique LA VIE DE SALVADOR DALI Les débuts du peintre : Salvador Dali est né le 11 mai 1904 à Figueras, une ville catalane au Nord de l’Espagne. Son père, notaire, connu sous le nom de don Salvador Dali y Cusi était un homme autoritaire En 1901, est né son frère aîné mort à l’âge de 2 ans d’une méningite. Un an plus tard Salvador Dali arrive…et remplace plus ou moins l’enfant mort prématurément. Même prénom, mêmes vêtements, mêmes jouets…tout cela explique le comportement provocateur et exubérant du futur peintre. Petit, « l’enfant roi », timide de nature, est adoré par les femmes de sa famille, sa mère, sa grand-mère, sa nourrice Lucia et sa sœur Ana Maria, cela ne l’empêche pas de multiplier les provocations (pipi au lit, dans des tiroirs, des chaussures…). A six ans il veut être « cuisinière », à sept ans Napoléon !!! C’est auprès des Pitchot, amis de la famille, qu’il découvre et s’initie à la peinture. Il s’inspire de la plaine de l’Ampurda qui avec la côte catalane et en particulier le Cap Creus sera la source de la plupart de ses œuvres. A sept ans, il peint son premier tableau, à 14 ans il découvre les impressionnistes, Renoir, Monet. Ses peintures représentent des paysages ou des portraits tachetés de couleurs. En 1918, sa mère meurt, ce qui explique plus tard sa peur effroyable de la mort et son obsession dans ses tableaux pour la mort. En 1922, il rentre à l’Académie de San Fernando à Madrid mais est renvoyé suite à une mini manifestation qu’il aurait organisé pour ne pas qu’un professeur intègre cette école. Il rencontre son ami de toujours Garcia Lorca et le cinéaste Bunuel. En dehors du monde de la peinture, Dali est fascine par les sciences nouvelles et notamment la psychanalyse. En 1925, il étudie méticuleusement les oeuvres de Sigmund Freud, qu’il rencontrera d’ailleurs en 1939, voit dans ses travaux son salut et celui du surréalisme tout entier. Quatre plus tard, il persuade son père de faire un premier voyage à Paris, il rencontre notamment Picasso et visite le musée Grevin et Versailles.

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« Surréaliste, mon cher Dali ! » Dossier pédagogique

LA VIE DE SALVADOR DALI Les débuts du peintre : Salvador Dali est né le 11 mai 1904 à Figueras, une ville catalane au Nord de l’Espagne. Son père, notaire, connu sous le nom de don Salvador Dali y Cusi était un homme autoritaire En 1901, est né son frère aîné mort à l’âge de 2 ans d’une méningite. Un an plus tard Salvador Dali arrive…et remplace plus ou moins l’enfant mort prématurément. Même prénom, mêmes vêtements, mêmes jouets…tout cela explique le comportement provocateur et exubérant du futur peintre. Petit, « l’enfant roi », timide de nature, est adoré par les femmes de sa famille, sa mère, sa grand-mère, sa nourrice Lucia et sa sœur Ana Maria, cela ne l’empêche pas de multiplier les provocations (pipi au lit, dans des tiroirs, des chaussures…). A six ans il veut être « cuisinière », à sept ans Napoléon !!! C’est auprès des Pitchot, amis de la famille, qu’il découvre et s’initie à la peinture. Il s’inspire de la plaine de l’Ampurda qui avec la côte catalane et en particulier le Cap Creus sera la source de la plupart de ses œuvres. A sept ans, il peint son premier tableau, à 14 ans il découvre les impressionnistes, Renoir, Monet. Ses peintures représentent des paysages ou des portraits tachetés de couleurs. En 1918, sa mère meurt, ce qui explique plus tard sa peur effroyable de la mort et son obsession dans ses tableaux pour la mort. En 1922, il rentre à l’Académie de San Fernando à Madrid mais est renvoyé suite à une mini manifestation qu’il aurait organisé pour ne pas qu’un professeur intègre cette école. Il rencontre son ami de toujours Garcia Lorca et le cinéaste Bunuel. En dehors du monde de la peinture, Dali est fascine par les sciences nouvelles et notamment la psychanalyse. En 1925, il étudie méticuleusement les oeuvres de Sigmund Freud, qu’il rencontrera d’ailleurs en 1939, voit dans ses travaux son salut et celui du surréalisme tout entier. Quatre plus tard, il persuade son père de faire un premier voyage à Paris, il rencontre notamment Picasso et visite le musée Grevin et Versailles.

L’année 1929 : Cette année-là est capitale pour l’artiste, il réalise son premier film surréaliste « Un chien andalou » avec Bunuel, et c’est la rencontre décisive avec les surréalistes, Breton, Aragon, Eluard…Il intègre officiellement le groupe des surréalistes. Certains surréalistes se rendent à Cadaquès chez Salvador Dali durant l’été et sont séduits par la personnalité atypique du peintre. Mais surtout Dali rencontre à cette occasion, Gala, la femme de Paul Eluard dont il tombe éperdument amoureux et qui sera sa muse, sa béquille, sa gradiva (celle qui avance) tout au long de sa vie. Exclu par son père jusqu’en 1948, qui n’approuve pas sa relation avec Gala et vexé par des écrits de Dali concernant sa mère, le peintre et sa muse s’installent dans une vieille maison de pêcheur à Port Llogat près de Cadaquès. Il peint beaucoup de tableaux et certaines de ces phobies apparaissent sur ses toiles : la sauterelle, le lion, les galets, l’escargot…Utilisant avec une grande maîtrise, toutes les techniques apprises, il peint « des photographies en trompe-l’œil »qu’il utilise pour transcrire des images de rêve. Il met en place sa théorie du mou et du dur : ce concept illustre bien la dualité du personnage Dali. Le mou, c'est la déliquescence, la putréfaction, la mort, le temps qui passe (persistance de la mémoire). Le dur c'est la stabilité, illustré par les rochers de Port Lligat, refuge et lieu de rêveries. Il intègre souvent dans ses œuvres des béquilles qui servent à soutenir ou retenir des formes molles. En 1932, il participe à la première exposition surréaliste à New-York et obtient un succès triomphal. Dali est en pleine ascension, il expose régulièrement à Paris ou à New-York et s’exprime de plus en plus librement dans la presse. Certaines de ses affirmations telle que « la différence entre les surréalistes et moi, c’est que je suis surréaliste » révèlent cependant quelques divergences au sein du groupe. Il bouillonne d’idées et Gala essaie de vendre ses inventions souvent jugées folles mais elles seront quasiment toutes réalisées. Il découle de ces recherches une méthode permettant d'ouvrir son esprit aux choses de l'invisible, de l'inconscient à travers l'utilisation du caractère paranoïaque présent en chacun de nous ; elle est appelée Méthode Paranoïa-Critique. Salvador Dali transforme ses psychoses qui le rongent en cette méthode de création surréaliste révolutionnaire. En 1932, son attention se porte sur l'étude d'une oeuvre de Jean François Millet, «L'angélus» déjà présente sur les murs de l’école durant toute sa jeunesse, cette toile vue sous l'angle paranoïa-critique lui évoque des sentiments obsessionnels troublants. En 1934, il est définitivement exclu du groupe par André Breton à propos du tableau « L’ énigme de Guillaume Tell» et de sa position jugée ambigue sur Hitler.

Les Etats- Unis : En 1940, devant la menace de Guerre, le couple Dali-Gala s'installe aux USA en Virginie chez leur amie et collectionneuse la millionnaire Caresse Crosby. Ils y resteront durant 8 ans. Il crée également des bijoux, décore l'appartement d'Helena Rubinstein, des vitrines de grands magasins, collabore à la revue Vogue pour un numéro spéciale «Savador Dali». décore des ballets, publie, illustre, participe à des films, il joue avec la mode, crée des robes, des chapeaux, des parfums, etc. Ces activités multiples gérées par Gala sont très rémunérateurs... Ils deviennent très riches contrairement aux autres surréalistes exilés eux aussi, et vivent dans le luxe. C'est à ce moment que Breton le surnomme du célèbre anagramme « Avida Dollar ». La période d'exil marque définitivement la rupture avec le groupe surréaliste. Dali se redécouvre un intérêt croisant pour les influences classiques de la Renaissance et prône un message à contre courant de ses anciens amis. Il réalise des «portraits officiels» de la noblesse Américaine. En 1944, Dali travaille avec Alfred Hitchcock et imagine les décors de la scène de rêve de « Spellbound » (La maison du Dr Edwards ). l'explosion de la première bombe atomique, en août 1945, touche énormément le peintre, l’atome deviendra un de ces sujets de prédilection tout comme le mysticisme. Désormais, jusqu’à la fin, il mettra en action cette notion de mysticisme dans ses œuvres. Les dernières années… Toutes ces déclinaisons de son art représentent une manière agréable de canaliser son surplus d'énergie créatrice, de manière intelligente et lucrative. Cela lui permet aussi de sortir de son monde solitaire contrôlé par Gala qui le contraint à produire toujours plus. À la fin des années 50, Dali s'intéresse aux images en trois dimensions, travaille sur des oeuvres en relief et réalise une série d'oeuvres stéréoscopiques, des images doubles presque similaires qui lorsqu’elles sont observées simultanément deviennent, par la magie des lois de l'optique, une seule et même image avec une profondeur. Durant le début des années 70, Dali se consacre à la création d'un musée dans sa ville natale, dans l'ancien théâtre de Figueras. Inauguré le 23 septembre 1974, on y retrouve dans un décor surréaliste, des reproductions de tableaux, des objets, une pièce trompe l'oeil. En parallèle, Dali explore les nouvelles technologies modernes de l'image et plus particulièrement les images holographiques.

En 1982, Gala meurt dans le château que lui avait offert Salvador Dali. Dali meurt le 23 janvier 1989. Il repose dans la crypte de son musée à Figueras. Par testament, il a légué l'ensemble de ses biens et de son oeuvre à l'État espagnol. L’EXPOSITION : Autoportrait au cou de Raphaël, 1920 – 1921

Cet autoportrait représente, comme beaucoup d’autres tableaux, en toile de fond le paysage de la côte catalane avec des rochers. Ce tableau correspond à la période impressionniste de Dali qui fait référence à la façon de peindre du peintre Raphaël.

Cygnes reflétant des éléphants ou cygnes se reflétant en éléphants, 1937, huile sur toile, 51 x 77 cm, Cavalieri Holding Co. Inc., Genève, Suisse.

Dans ce tableau, des cygnes se baignent dans les eaux calmes d’un lac. Des troncs d'arbres ornent l'arrière plan. Cependant, les reflets des cygnes et des troncs d'arbre sont détournés : ils représentent trois éléphants. C'est un bel exemple d’image double, de déformation de la réalité. Une simple scène de vie animale se

transforme sous le pinceau de Dali en une sorte de conte fantastique, se déroulant dans un monde où les règles sont bouleversées, ou ce que l'on voit n'est pas forcément la réalité et où il est nécessaire de voir plus loin que l'avant - plan. Jeu : Placer des petits cygnes sur un miroir et voir apparaître des éléphants. Le sommeil, 1937, huile sur toile, 51x78cm, collection privée.

Pour réaliser ce tableau, Dali s’est inspiré d’un véritable rocher du sud de l’Espagne appelé « le rocher dormant ». Ce rocher, qui symbolise le sommeil, prend ici la forme d’une lourde tête géante endormie et soutenue par de frêles béquilles. Si ces béquilles venaient à se briser,

la tête tomberait et le monstre se réveillerait. Un peu comme lorsque nous sommes sur le point de nous endormir, et que nous sommes réveillés en sursaut par la sensation de tomber brusquement dans le vide. Jeu : Placer les béquilles dans les trous pour soutenir une petite poupée. Rêve causé par le vol d'une abeille, 1931,

Ce tableau a été directement inspiré par un rêve fait par Gala, la femme de Dali. Le bas du tableau représente la partie "réelle" du sujet. Gala est assoupie à côté d'une grenade autour de laquelle vole une guêpe. Gala flotte à moitié dans les airs, comme pour montrer qu’elle est en train de rêver. Dans la réalité, la guêpe représente un danger minime qui est largement amplifié dans le rêve : De la grenade jaillit un poisson, du poisson sort un tigre, et du tigre sort un autre tigre qui pointe de très près le

bras de la jeune femme avec un fusil-baillonette (peut-être le dard de la guêpe). Jeu : Ecouter le bruit de la mer et de l’abeille que Gala entend en rêvant. Téléphone-homard ou Téléphone aphrodisiaque, 1936, Téléphone avec combiné en forme de homard en plâtre, 18 x 12,50 x 30,50 cm, Museum für Kommunikation, Francfort.

Dali et les surréalistes créent également des « objets surréalistes » en associant les éléments les plus hétéroclites de manière insolite et provocante afin de déclencher le choc de la surprise et transporter le spectateur dans un univers de rêve. Il aime transformer et détourner les objets de leur

usage habituel comme ce téléphone dont le combiné est un homard. Jeu : Inventer un téléphone surréaliste avec des objets mis à disposition.

Buste de femme rétrospectif Une marotte de modiste en porcelaine peinte est associée avec différents autres objets de récupération et une véritable baguette de pain (remplacée depuis par une factice) qu’il pose sur la tête de la statuette. Le pain a toujours été un thème fétiche et récurrent dans l’œuvre de Dali. Sur la baguette repose une représentation sculptée de l'Angélus. L’artiste, très croyant, veut ainsi rendre hommage au célèbre tableau de Jean François Millet.

Jeu : Transformer un buste en personnage surréaliste. Nature morte vivante, 1956, huile sur toile, 125 x 160 cm, Salvador Dali Museum, St. Petersburg, Floride

Cette toile fait partie d’une série de grands formats réalisés entre 1949 et 1970. La nature morte, par définition stable et immobile, devient ici mouvante et imprévisible, en un mot : vivante. Les nombreux éléments sur la table ont été dérangés, ils semblent planer dans les airs. Seules une poire et quelques prunes restent immobiles, posées sur la nappe.

Jeu : Retrouver les sept erreurs qui se sont glissées dans cette copie du tableau de Dali. Rose méditative, 1958, huile sur toile, 36 x 28 cm,

Une rose rouge flotte au milieu d'un grand ciel bleu au-dessus d'un paysage désertique. Ses feuilles et sa tige sont inexistantes, seule la fleur subsiste, détachée de tout lien avec le sol.

Jeu : Parmi plusieurs fleurs, en choir une et reconstituer un tableau à la façon de Dali.

La madone de port Lligat, huile sur toile 366 x 244 cm – 1950 Dali, alors très croyant, reprend un thème largement développé par les artistes de la Renaissance qu'il admire : la Vierge à l'enfant. Il donne à Marie les traits de sa femme Gala. L'ensemble des éléments du tableau semble suspendu dans l'espace. On y retrouve de nombreux symboles de la religion catholique (les anges, la colombe, le pain, la croix, le livre, le globe...). Les corps de la vierge et du Christ sont

ouverts, laissant le ciel et la mer les traverser. Jeu : Placer des objets sur le tableau.

Le torero hallucinogène, 1968-70, huile sur toile, 4 x 3 m, Musée Salvador Dali, Figueres, Espagne.

Dans ce tableau se cachent de nombreux personnages qui se confondent et se superposent. Deux images sont prédominantes : La première est la Vénus de Milo qui se répète plusieurs fois sous différents angles. La seconde, que l'on aperçoit dans les ombres et les torses des Vénus, est le visage d'un toréro. On peut voir sa chemise blanche et sa cravate verte. La veste sur son épaule est

obtenue par la multiplication des points et des mouches qui forme également un taureau mourant. Le visage de Gala est également représenté ainsi qu'un petit garçon en costume marin qui n'est autre que Dali.

Jeu : Reconstituer le tableau de Dali en faisant un puzzle.

La Persistance de la mémoire ou Les Montres Molles, 1931

L’idée de ce tableau est venue alors que Dali observait un camembert coulant dans son assiette. Devant un paysage représentant les grandes falaises de port Lligat, sont présentées une montre rigide retournée et couverte de fourmis, insectes que Dali associait souvent à la mort et trois montres molles indiquant des heures différentes. Elles symbolisent et évoquent que le temps qui passe n’est pas le même pour tous.

Jeu : Voir une montre se ramollir à l’aide d’une manette.

LES ATELIERS : Ces ateliers sont donnés à titre indicatif. Objets volants : Par groupe de 2, les enfants dessinent une grande table, collent une nappe blanche en papier. Sur d’autres feuilles, ils dessinent tout ce que l’on peut trouver sur une table lors d’un dîner – assiettes, pain, fourchettes, bouteille…-. Ils découpent tous ces éléments et les collent sur les dessins mais ces objets ne doivent pas toucher la table. Le sommeil du monstre : Les enfants, par groupe de 2 ou 4, peignent un fond avec des rouleaux. Puis ils imaginent une tête énorme d’une créature étrange en train de dormir. Ils la découpent et la collent sur leur fond. Pour symboliser les béquilles (en réf au « sommeil » de Dali), ils collent des petites baguettes de bois. La fleur en suspend : Dans un premier temps, les enfants créent une fleur gigantesque avec du papier crépon, du papier de soie…Puis sur une grande feuille, ils peignent le fond de deux couleurs et accrochent la fleur au milieu de leur production. IDÉES A EXPLOITER EN CLASSE : - Faire un tableau collectif composé d’éléments simples et essayer de le

reproduire en trois dimensions. - Travailler les images doubles. Dessiner une forme, un personnage dont ils

reportent juste le contour sur une feuille de papier calque. A partir du contour, continuer le dessin sur le papier calque et superposer les 2 images.

- Imaginer des objets surréalistes en associant plusieurs objets tels que Le Télephone-homard .

- S’initier au cinéma, écrire un scénario, imaginer des décors « surréalistes », des dialogues selon la méthode du cadavre exquis…

BIBLIOGRAPHIE : Catalogue de l’exposition : Dali, S. Girardet et Nestor Salas, Coll. Salut l’artiste !, éd. Seuil Jeunesse et RMN, 2010. Enfant : Le monde fou, fou, fou de Dali, Angela Wenzel, Christian Demilly, Coll l’Art et la Manière, éd palette,2004. Le petit Dali…et le chemin vers les rêves, A Obiols, éd Lumen, 2003. Petit dictionnaire Dali, Jordi Falgas et Bis Dixit, éd DAS, 2001. Salvador Dali dessine- moi un rêve, M Gisbert, éd Serres, 2003. Adultes : Dali, Gilles Neret, Coll Petite Collection Art, éd Taschen, 2009. DEROULEMENT DE LA VISITE Le Musée en herbe propose : Soit une visite contée (durée 1 h00) : un animateur accueille les enfants et leur présente l’exposition. Déguisés, les enfants parcourent ensuite l’exposition avec les accompagnateurs (un par groupe de six). Chaque groupe est guidé par un livret-jeu distribué au début de l’exposition qu’ils remportent avec eux à la fin du parcours. N’oubliez pas d’apporter des crayons à papier ! Soit une visite contée et un atelier : après la visite de l’exposition, les enfants réalisent un atelier d’arts plastiques (durée de la visite et de l’atelier : 2 h00). INFORMATIONS PRATIQUES Heures d’ouverture : Tous les jours de 10h à 18h Tarifs : Visite contée : Groupes jusqu’à 15 enfants : 45€ Groupes de plus de 15 enfants : 90€ (gratuit pour les accompagnateurs)

Visite et atelier : Groupes jusqu’à 15 enfants : 75€ Groupes de plus de 15 enfants : 150 € (gratuit pour les accompagnateurs) Accès : En métro : - Etienne Marcel (Ligne 4) / Rambuteau (Ligne 11) - Les Halles (RER A, B, D) - Palais Royal (Ligne 7 et 1) En bus : 29, 48, 67, 74, 85.

Afin de vous accueillir dans les meilleures conditions et de respecter l’organisation des visites, nous vous prions d’être ponctuel.