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23 juin 2010 : publication du rapport 2010 sur les ODM. A lire absolument... par petits morceaux pour découvrir l'état de notre monde et les objectifs pour le sortir de l'extrême pauvreté :

http://mdgs.un.org/unsd/mdg/Resources/Static/Products/Progress2010/MDG_Report_2010%20_Fr.pdf

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A lire : dernier texte paru concernant les enfants privés de protection parentale :

100407-UNGA-Res-64-142.fr

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  Pour lire un compte-rendu du colloque du 11 fevrier dernier sur le site : mouvementdunid.org/colloque-du-11--fevrier-2010  Évènements

Colloque du 11 février 2010 - Prostitution : une seule option, l’abolition !

Plus de 200 participant-e-s issu-e-s de l’ensemble du mouvement social ont participé ce jeudi 11 février au

colloque organisé par le Mouvement du Nid avec l’engagement de dix-sept associations. Une volonté commune : proposer des alternatives aux politiques

publiques existantes et en terminer avec la criminalisation des personnes prostituées. Nos dix recommandations

Compte rendu du colloque Politiques publiques et prostitution : construire un avenir pour l’abolitionnisme

Danièle Bousquet, vice-présidente de l’Assemblée nationale et vice-présidente de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, a ouvert la journée en saluant l’entreprise inédite d’un « front aussi large et uni du refus du système

prostitutionnel ».

Elle a poursuivi en dénonçant les dispositions criminalisant les personnes prostituées, qui font l’unanimité contre elles : il faut en finir avec la répression des victimes, et édifier une « loi globale, qui implique l’ensemble des aspects relatifs à la prostitution », parmi lesquels la prévention et l’éducation, de véritables

moyens pour la réinsertion et « la responsabilisation des “clients” ».

« Je crains que l’égalité ne reste un vain mot tant qu’il y aura des hommes pour acheter le corps des femmes », a conclu Danielle Bousquet, en soulignant l’importance de traiter le système prostitutionnel comme une question sociale et politique, loin de la seule sphère privée où il reste encore

largement cantonné, comme autrefois les questions du viol ou de la violence conjugale.

À sa suite, l’académicien Jean-Marie Rouart a quant à lui insisté sur la nécessaire révolution des mentalités, qui incombe à chacun-e. Au fil d’une visite érudite à quelques uns des écrivains fondateurs de notre culture commune, évoquant « l’énigme » de la prostitution, ce « malheur très proche », il a identifié

une construction faisant porter aux femmes elles-mêmes le « désir (...) de leur propre asservissement » et préservant la morale bourgeoise, qui peut feindre de croire que la « liberté existe pour tous ».

Les « écrivains, aux avant-poste de toutes les libérations », ont à quelques exceptions près (Tolstoï, Victor Hugo...) échoué à être des alliés pour les personnes prostituées, de même que les intellectuel-le-s qui choisissent trop souvent aujourd’hui de se faire les héraults de l’industrie du sexe.

La philosophe Sylviane Agacinski a puisé dans son travail mené sur le « marché du corps », l’industrie biotechnologique et le marché procréatif, pour dénoncer « l’horreur du système prostitutionnel ».

Pour la philosophe, cet « asservissement » est rendu possible par le maintien d’un « imaginaire archaïque et sexiste pour lequel les femmes sont encore une population destinée à servir, et dont le corps est et doit rester un bien disponible », encouragé par le développement de la misère et du chômage,

symptôme enfin d’un marché qui tend à « s’emparer de tout ce qui peut devenir un produit de consommation, y compris les corps humains ».

Le motif de la liberté et du consentement est parmi les « sophismes » les plus souvent utilisés pour défendre le système prostitutionnel, a remarqué la philosophe : « Que veut dire défendre la liberté sexuelle d’un côté, celle du client, alors qu’on accepte que cette même liberté soit vendue et intégralement

sacrifiée à l’autre, du côté des prostituées. Et c’est même, on le sait bien, dans l’abdication humiliante de la liberté d’une femme que réside souvent une partie de la jouissance de celui qui l’achète. »

Un front de refus politique et syndical

Des associations et des acteurs sociaux agissant dans divers domaines – lutte contre les violences faites aux femmes, militant-e-s politiques et syndicaux... - ont ensuite partagé leurs analyses, construites à partir de leur expérience sur le terrain.

Delphine Reynaud, du Collectif Féministe contre le Viol, a dénoué les liens remarquables entre les violences sexuelles et le système prostitutionnel. Judith Trinquart, médecin, a relaté la destruction des corps perpétrée dans la pratique prostitutionelle, causant des dégâts tels qu’elle n’en a jamais rencontré de

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cette ampleur dans l’ensemble de sa pratique médicale ; une violence passée largement sous silence, puisqu’elle se produit « sans que nous, médecins, ne devions dénoncer ces situations de l’extrême souffrance physique et psychique. »

Plaçant sa pratique du soin dans une filiation humaniste, elle a regretté la persistance de « l’approche hygiéniste, avec des prises en charge strictement limités aux IST et au VIH. Mais les personnes prostituées ne se cantonnent pas à leurs organes génitaux ! Ni aux maladies contagieuses qu’elles pourraient

transmettre. Pour ces dernières la plupart du temps, c’est le client qui est responsable, qui leur fait une offre plus avantageuse afin de pouvoir bénéficier d’un rapport non protégé, nous le savons bien. »

Michèle Vianès, militante féministe et politique, a montré que l’abolitionnisme poursuit les grandes luttes progressistes, inaugurées par les philosophes des Lumières et illustrées par l’abolition de l’esclavage.

L’élue a dénoncé l’inanité des politiques de réglementation de la prostitution : légitimer le proxénétisme conduit à renforcer les prostitueurs (« clients ), et certainement pas à plus de liberté et de droits pour les personnes prostituées.

Jacqueline Penit, d’ATTAC, et Nicole Savy, de la Ligue des Droits de l’Homme, ont développé ces points de vue, l’une rappelant que l’industrie du sexe est le vivier de stratégies financières mafieuses, particulièrement délétères pour les pays en voie de développement, tandis que la seconde a rappelé le

principe de la non-patrimonialité du corps comme base d’un état de droit démocratique.

Enfin, Elisabeth Claude, syndicaliste et membre de la commission Femmes de SUD, a puisé dans son expérience militante pour tenter de répondre à la question : la prostitution, un métier ? Elle a interrogé les conditions d’exercice, la formation, l’expérience : « quelles sont les techniques utilisées dans la prostitution ? (...) il s’agit essentiellement d’accepter la soumission et non pas d’avoir une technique soi-disant performante du point de vue de la sexualité. (…) Concernant tout métier ou profession il y a un apprentissage, or là où se fait l’apprentissage ? Sur le tas, le plus souvent par l’usage de la

force et de la violence... On sait que le système trouve “des formateurs ou des formatrices” ».

Des chantiers multiples, en France et en Europe

Plusieurs parlementaires - Françoise Olivier-Coupeau, Isabelle Bourragué, George Pau-Langevin, Nicole Borvo, Marie-France Clergeau, Isabelle Vasseur, André Schneider - ont bien voulu, à l’issue des interventions, prendre place à la tribune afin d’exposer leurs axes de travail et répondre aux

questions du public.

Leurs interventions ont porté principalement sur la nécessité de poursuivre l’éducation à l’égalité hommes – femmes, la lutte contre la banalisation de la prostitution, en œuvre particulièrement parmi les jeunes et même les adolescent-e-s, mais aussi la responsabilité des pouvoirs publics, par exemple dans la

surveillance des agissements des forces armées.

À la suite de Danielle Bousquet, la députée George Pau-Langevin s’est également prononcée en faveur de la création d’un groupe de travail parlementaire sur la prostitution, tandis que Marie-France Clergeau a souligné la valeur du rappel à la loi pour conjurer les violences sexistes, dont la prostitution.

La projection du film de la cinéaste belge Marie Vermeiren, «   Pas à vendre   » , a conclu la matinée. « Pas à vendre » est un tour d’horizon du système prostitutionnel, un impitoyable et revigorant passage en revue des mythes toujours vivaces dans ce domaine ; la cinéaste a privilégié la parole de

nombreuses femmes ayant été prostituées et devenues aujourd’hui militantes ou salariées du secteur social ou associatif.

Les travaux de l’après-midi ont débuté alors que le cinéaste Patric Jean, auteur du documentaire «   La Domination masculine   » , avait rejoint sa collègue à la tribune et ont d’abord eu trait à la prévention des violences masculines, parmi lesquelle la prostitution, la nécessité d’agir sur les représentations, et

notamment dans l’éducation des plus jeunes.

Les exposés de Malka Marcovich, de la Coalition contre le trafic des femmes, de Michèle Loup, conseillère régionale Ile-de-France et présidente d’Élu-e-s contre les Violences Faites aux Femmes, d’Asuncion Miura, ancienne déléguée aux Droits des femmes à la Mairie de Madrid, de Pascale Maquestiau (Le Monde selon les femmes) et de Katherine Hébert-Metthé (Coordination des Luttes contre l’Exploitation Sexuelle, Québec) ont ouvert des pistes d’action passionnantes, en indiquant des diverses formes d’intervention : avec les personnes prostituées, du local au mondial, auprès des élu-e-s et des citoyen-ne-s,

dans les cours d’ecole et à l’ONU... le chantier est large, auquel le Mouvement du Nid a lui aussi versé ses propres propositions (voir en intégralité ci-dessous), privilégiant l’arrêt de toute pénalisation des personnes prostituées, des moyens pour financer des alternatives à la prostitution, et l’interdiction de

tout achat d’acte sexuel.

Michèle Loup a présenté le travail de formation auprès des élu-e-s réalisé par ECVF, pour développer la connaissance et la compréhension des violences faites aux femmes, et proposer des stratégies adaptées pour les combattre. Elle a indiqué vouloir intégrer la prostitution aux formations proposées par

ECVF, un sujet jusqu’ici peu abordé.

Malka Marcovich a quant à elle alerté sur la nouvelle donne internationale et les conséquences de la poussée des extrémismes religieux. Pour elle, la disparition de la Convention abolitionniste de 1949 des documents de l’Onu est la première étape d’un processus dramatique pour les droits des

femmes. A l’offensive des pays réglementaristes favorables à la dépénalisation du proxénétisme et à la légalisation de la prostitution, vient désormais s’ajouter celle des pays obscurantistes qui imposent au plan international une vision de la prostitution et de la traite désastreuse pour les droits de toutes les

femmes.

Marie Vermeiren et Patric Jean ont été chaleureusement salués par la salle pour leur travail de conscientisation. Marie Vermeiren a décrit les processus de banalisation et de renforcement de la domination à l’œuvre dans un pays réglementariste tel que la Belgique. Elle espère réaliser un nouveau

documentaire sur les profits et les financements de l’industrie du sexe.

Patric Jean a mis en cause les médias pour leur complaisance et leur aveuglement face au système prostitutionnel. Insistant sur les efforts à accomplir pour en finir avec les lieux communs archaïques promouvant une sexualité masculine « pulsionnelle et prédatrice », il a conclu son intervention en proposant ses

services à la cause abolitionniste...

Les interventions d’Asuncion Miura (Espagne), Katherine Hébert-Metthé (Québec) et Pascale Maquestiau (Belgique) ont apporté un éclairage international indispensable. Katherine Hébert-Metté a décrit la législation en vigueur au Canada et démontré comment son application elle-même était sexiste.

Asuncion Miura a dépeint une Espagne « couverte de bordels » au sein de laquelle seul le Parti communiste défend encore les analyses abolitionnistes.Pascale Maquestiau exhorte quant à elle la France à montrer un exemple progressiste, comme elle l’a fait en dépénalisant l’IVG quelques trente-cinq ans

plus tôt.Philippe Scelles, de la Fondation Scelles, a appelé de ses vœux l’édification d’un mouvement abolitionniste international puissant et susceptible de

coordonner des actions au sein de chaque pays membre.

Ce résumé est – nous le regrettons et nous en excusons auprès de nos intervenant-e-s et des participant-e-s de notre colloque – largement lacunaire.Il n’a pour ambition que de proposer un tour d’horizon des sujets abordés.

Vous trouverez bientôt sur nos sites les retranscriptions des interventions de chacun-e des membres de notre Front du refus du système prostitutionnel ainsi que les Actes complets de notre colloque du 11 février.

Dix recommandations du Mouvement du Nid Supprimer toute forme de répression à l’encontre des personnes prostituées, et notamment abroger le délit de racolage passif

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comme actif ;

 Renforcer la politique française de répression envers toutes les formes de proxénétisme, en veillant notamment à l’application réelle des textes (niveau des peines, confiscation des biens du proxénétisme...) ;

 Mettre en place des campagnes de dissuasion des clients prostitueurs, affirmant que l’achat d’un acte sexuel constitue une violence faite aux femmes ;

 Exclure la sexualité du champ du marché en interdisant l’achat de tout acte sexuel ;

 Mettre en place une véritable politique d’alternative à la prostitution afin de rendre effectif le droit de chacun-e à ne pas être prostitué-e ;

 Octroyer un titre de séjour aux victimes du proxénétisme et de la traite des êtres humains sans condition de dénonciation dans le cadre d’un partenariat entre les personnes prostituées, les associations et les pouvoirs publics ;

 Renforcer les moyens des services publics et des associations qui accompagnent les personnes prostituées désirant quitter l’enfermement prostitutionnel ;

 Amender l’article 706-3 du code de procédure pénale afin d’inclure le proxénétisme dans la liste des crimes ouvrant droit à une indemnisation ;

 Développer une politique de prévention de la prostitution, fondée sur l’égalité entre les filles et les garçons, une éducation à la sexualité sans tabous et respectueuse du désir de l’autre ;

 Mettre en place un groupe de travail parlementaire, afin d’élaborer une loi-cadre ou tout autre instrument législatif approprié d’abolition du système prostitutionnel, incluant les mesures proposées ci-dessus.

Copyright 2005 - Mouvement du Nid - Secrétariat national - BP 63 - 92114 CLICHY Cedex - France - Tous droits réservés - Mentions légales

 

 

 

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Un message des évêques du Canada sur la traite à l'occasion des JO à Vancouver :

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Le Journal du Groupe d'Action pour les Filles :

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J'ai participé aux Journées ci-dessous :

Les migrations irrégulières - Perspectives politiques et Juridiques21-22 Janvier 2010  - Hôtel Millennium UN Plaza, New YorkOn ne manque pas d'attirer l’attention sur la migration irrégulière: depuis les centaines de personnes qui meurent lorsque leur petit bateau chavire à la mer quand elles quittent leur pays dans l'espoir d'un avenir meilleur, à celles dont l'entrée irrégulière est finalement amnistiée et qui sont régularisées dans leur pays de destination après plusieurs années de vie cachée. Au cours de leur voyage souvent dangereux et parce qu’ils sont sans-papiers dans le pays de destination, les migrants irréguliers ont tendance à être plus exposés aux violations de leurs droits humains, à l'exploitation et aux abus. Cette situation est encore aggravée pour les groupes vulnérables que sont  les femmes et les enfants.

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La migration irrégulière a de nombreuses facettes dans lesquelles un large éventail d'acteurs, comme les gouvernements, la société civile et des migrants eux-mêmes ont un rôle à jouer. Les questions politiques en jeu, notamment sur les conséquences humanitaires de la migration clandestine et les aspects juridiques, ainsi que les politiques économiques et du marché du travail et de la disponibilité et l'accès aux voies légales de migration et les considérations de la manière dont des facteurs comme la forme la migration irrégulière. Le Centre d’Etudes lur la Migration (CMS), en coopération avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), se propose d'organiser une conférence de deux jours sur les migrations irrégulières.La Conférence est organisée pour la communauté diplomatique new-yorkaise, la société civile et les universités pour étudier et discuter les politiques et les aspects juridiques de la lutte contre la migration irrégulière. Plus spécifiquement, la Conférence voudrait également offrir une occasion pour les intervenants clés des secteurs public et privé, y compris des représentants des États Membres des Nations Unies, pour discuter de la migration irrégulière et ses incidences multiples pour les pays et les migrants, et la façon dont la crise économique se répercute davantage sur la migration irrégulière. Les présentateurs sont invités à préparer des documents pour la conférence qui seront affichés sur les sites Internet de la CMS et l'OIM. Une brochure présentant les temps forts de la Conférence sera disponible plus tard dans l'année.

La conférence se tiendra les 21-22 Janvier 2010 à l'Hôtel Millennium UN Plaza à New York, qui bénéficie de sa proximité avec l'Organisation des Nations Unies. Les participants, environ 200 personnes, sont choisis parmi les organismes gouvernementaux, des universités, du secteur privé, organisations internationales, des organisations non gouvernementales, etc. La réunion de deux jours sera constituée d'une ouverture, suivie par environ sept panels, avec 3 -4 intervenants chacun et 1 modérateur. Chaque session dure environ 1-2 heures, avec des pauses pour le déjeuner et le café du matin. Les intervenants représentent les praticiens, les décideurs et les universitaires sur le front de la migration irrégulière.

Lire ci-dessous la documentation :

http://www.cmsny.org/doc/legal_conference_2010/background_notes.zip (en Anglais)

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La crise financière menace de faire reculer l’éducation dans le monde, selon un rapport de l’UNESCO

http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=47232&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

Je vous mets le communiqué de presse car le rapport n'est pas encore disponible en Français...

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UN LIVRE QUI DERANGE :« Un crime si monstrueux : face à face avec l’esclavage d’aujourd’hui »

27 millions de personnes tenues en esclavage !

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Cliquer sur le lien suivant : Conversation avec E.Benjamin Skinner

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CHINE / Frontière birmane

UNE NOUVELLE LIGNE  de FRONT dans la TRAITE DES ETRES HUMAINS

Par Keith B. Richburg, Washington Post Staff Writer

26 décembre 2009

Cette petite ville en pleine expansion proche des frontières de la province du Yunnan (Chine sud-ouest), où la prospérité économique de la Chine n’est séparée de la misère de la Birmanie que par la fragilité d'une clôture en métal rouillé, est apparue comme la nouvelle ligne de front dans la lutte mondiale contre la traite des êtres humains.

Tous les après-midi, un flot continu de personnes escalade la clôture de six pieds de haut, sans être aucunement perturbé par les gardes-frontières chinois postés à seulement une centaine de mètres. Parmi les birmans à la recherche de travail pour la journée, ou les femmes qui viennent pour vendre leurs légumes sur les marchés les plus riches de Chine, le trafic est rien moins que bénin:

Des femmes birmanes sont amenées pour être mariées à des chinois - certaines forcées, certaines volontairement organisés par des "marieurs". Des bébés sont mis en vente en Chine. Et des femmes chinoises, des pays pauvres des régions intérieures, sont déplacées dans le sens inverse, et finissent souvent dans l'industrie du sexe en Asie du Sud-Est.

Dans le monde obscur de la traite des êtres humains, affirment des représentants du gouvernement et des conseillers d’organismes d'aide étrangers, la Chine est devenue à la fois un pays d’origine, un pays de transit et un pays de destination.

"Certaines des femmes et des filles du Yunnan croient qu'elles vont avoir un meilleur travail en Thaïlande, a dit Kathleen Speake, conseiller technique en chef pour le Bureau International du Travail de l'Organisation des Nations Unies à Beijing.  Les Birmanes "viennent en Chine. Nous recherchons les victimes de la traite pour adoption, et les femmes victimes de la traite en vue du mariage."

Aucun chiffre fiable n’est disponible sur l'ampleur de la traite. Kirsten di Martino, un agent de projet à Beijing pour l'UNICEF, a déclaré que, de 2000 à 2007, le Bureau de la sécurité publique en Chine a enquêté sur 44.000 cas de traite, libérant environ 130.000 femmes et enfants. Mais, a-t-elle ajouté, "ce n'est que la partie émergée de l'iceberg."

La Chine, a-t-elle dit, "est très étendue, a beaucoup de frontières - et un tas de problèmes». Ici, à Ruili, deux gangs criminels ont été démantelés, et 14 femmes secourues dans la première moitié de l'année, a déclaré Meng Yilian, qui travaille pour le groupe nouvellement formé de la coopération Chine - Myanmar contre le trafic humain. (La Birmanie est aussi appelée Myanmar).

 Une vocation légalement suspecte

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«Dans les villages de la frontière du Myanmar, il y a des personnes qui travaillent comme entremetteurs, dit-elle. "Et certains d'entre eux sont des trafiquants d'êtres humains. Il est difficile de dire qui sont les entremetteurs et qui sont les trafiquants."

L’entremise, terrain juridiquement obscur, est ancré dans la tradition chinoise, et autorise un homme à faire un don à la famille d'une femme en échange du mariage.

Dans cette zone frontalière, les marieurs ne sont pas difficiles à trouver. De Ruili, une route en gravier mène à l'ouest, parallèle à la frontière avec la Birmanie, le long des rizières où travaillent des villageois de l’ethnie Dai. Dans le village de Sai Mang, la marieuse est une forte femme de 28 ans qui dit qu'elle a été ‘dans les affaires’ depuis sept ou huit ans et avait «réussi à faire 20 paires", dont deux impliquant des acheteurs chinois et les jeunes filles birmanes.

La marieuse - elle a demandé que son nom reste confidentiel parce que sa profession est légalement suspecte - dit qu’une fille chinoise coûte 50,000 renminbi, soit environ 7300 $. Mais une fille de Birmanie ne coûte que 20.000 renminbi, soit un peu moins de 3.000 $. Elle dit que sa taxe de jumelage est de 3000 renminbi, soit environ 440 $.» « Je respecte le principe: Ce n'est que si les deux personnes s'aiment que c’est gagné ", dit-elle.

Plus au sud, dans la ville de Jie Xiang, un pharmacien a dit qu'il était souvent difficile de faire la différence entre les filles birmanes qui viennent ici volontairement épouser des chinois et échapper à la pauvreté, et celles qui sont victimes de trafiquants.

Le pharmacien, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat parce qu'il craint les représailles des trafiquants, a déclaré: «Les femmes de 25 à 30 ans viennent volontairement. Les personnes de 25 ans et moins, il est difficile de dire si elles viennent volontairement ou ont été forcées ».

Le pharmacien, âgé de 43 ans, dit qu'il parle souvent avec les femmes birmanes parce qu'elles viennent à son atelier pour acheter des cachets pour le mal du voyage avant de partir pour de longues randonnées avec leur nouveau mari.

«La situation économique chez elles les y contraint», dit le pharmacien. «Elles n'ont pas d'autre choix." Il a dit qu'il connaît un trafiquant dans la ville qui essaie de trouver un acheteur pour une petite birmane de 8 ans, après que sa mère ait été vendue.

«La frontière est si longue, et il y a beaucoup de points de traversée," dit le pharmacien. "On ne peut surveiller tous les chemins. Il est vraiment facile pour les personnes de passer. Il n'y a pas de frontière stricte du tout ici."

 Une frontière longue et poreuse

Quelques heures à la frontière ont confirmé ce que dit le pharmacien. Alors qu’au point de passage de la frontière à Jie Gao cela a été relativement calme - juste un peu de voitures et deux piétons - il y a eu un flux constant par dessus la clôture métallique branlante à proximité, sous les yeux des gardes frontière en uniforme.

Une femme originaire de Birmanie, Zei Nan, 51 ans, a grimpé sur la clôture avec un sac rempli de légumes qu'elle espérait vendre. Un jeune homme, Aung Zaw, 29 ans, dit qu’il traverse la frontière Birmane presque chaque jour, à la recherche de travail. Une autre femme,

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Shuguo Huang, 30 ans, est arrivée à la clôture, pour porter des vêtements de rechange pour son mari, qui conduit une moto taxi du côté chinois.

L'endroit est tellement connu comme point de passage frontalier qu'il pourrait difficilement être qualifié de secret. Taxis rouges et motos taxis montent et descendent la rue étroite, dans l'espoir de ramasser les migrants birmans. D’autres se sont arrêtés pour débarquer leurs passagers à la clôture.

Plusieurs passants ont indiqué que dans les rares occasions où la police intervenait pour arrêter les gens, la peine est : une amende et un jour en prison. Mais Aung Zaw, a déclaré: "Nous sommes rarement pris. Même la police sait que nous traversons".

Le gouvernement, cependant, a récemment lancé une campagne de répression contre les "marieurs" comme une étape dans l'effort pour combattre la traite. Et il est prouvé que la campagne a eu un certain effet.

A Huo, village Sai - un endroit désigné par les résidents comme point de transit majeur pour les femmes birmanes victimes de la traite - la marieuse était introuvable. Selon des habitants, la marieuse était entrée dans la clandestinité en raison de la surveillance policière accrue.

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Déclaration aux médias

 Déclaration du Comité des Nations unies sur les travailleurs migrants et le Rapporteur spécial sur les droits humains des migrantsJournée internationale des migrants, 18 Décembre 2009

Les migrants sont de plus en plus exposés à la marchandisation et de violations des droits humainsGENÈVE - En dépit des efforts accrus de la communauté internationale, y compris la société civile, dans la promotion de conditions saines, équitables, dignes et légales de migration, les droits de l'homme des migrants restent souvent hors de vue et les migrants continuent d'être exposés à la marchandisation et les violations des droits. Aujourd'hui, alors que nous célébrons la Journée internationale des migrants 2009, nous aimerions attirer votre attention sur la situation des deux groupes particulièrement vulnérables d'entre eux: les travailleurs domestiques migrants et les enfants.

Cette année, le Comité sur les travailleurs migrants a examiné la question des travailleurs domestiques migrants au cours de sa 11ème session à une journée de débat général, qui a réuni les représentants des Etats, des agences onusiennes et des membres de la société civile. À la lumière des contributions apportées à cet évènement, nous vous recommandons vivement tous les États, qu'ils soient d'origine ou de destination, pour mettre en œuvre une législation favorable aux femmes qui étend la protection des normes internationales du travail aux travailleurs domestiques migrants.

Nous appelons aussi les gouvernements à combattre les abus des agences de recrutement, d'améliorer les voies légales de migration et d'ouvrir de mécanismes judiciaires pour les victimes de violence, indépendamment de leur statut d'immigration. Comme il n'existe actuellement aucune convention internationale spécifique aux travailleurs domestiques, nous

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nous félicitons des travaux réalisés à l'OIT d'envisager un nouvel instrument sur les travailleurs domestiques, qui nous l'espérons, de façon significative à combler l'écart de protection.

La situation des enfants migrants reste également une préoccupation particulière, notamment ceux qui sont non accompagnés et le risque d'être introduits en contrebande ou la traite. Nous exhortons tous les États à intégrer les droits de l'enfant approche fondée sur les lois sur les migrations, les politiques et programmes. En particulier, nous encourageons les pays à fournir l'accès à l'éducation, les soins de santé et de l'enregistrement des naissances à tous les enfants, notamment des enfants migrants en situation irrégulière.

Il est important de rappeler que tous les migrants sont protégés par des droits de l'homme et des normes du travail, notamment la Convention internationale pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, indépendamment de leur statut d'immigration. Les enfants de migrants, qu'ils soient accompagnés ou non et quelle que soit leur statut migratoire, sont également droit à tous les droits énoncés dans la Convention relative aux droits de l'enfant.

Aujourd'hui marque aussi le début de l'année précédant le 20e anniversaire de l'adoption par l'Assemblée générale de la Convention internationale pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille *. Avec d'autres acteurs dans ce domaine, nous saisissons cette opportunité pour intensifier notre action de sensibilisation pour la ratification et l'application de la présente Convention et nous exhortons tous les États à devenir partie à la Convention comme une question de priorité.

(*) Convention internationale pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille: http://www2.ohchr.org/english/Droit / cmw.htm

2009 : MAUVAISE ANNEE POUR LES MIGRANTS 

(Human Rights Watch = Observatoire des Droits de l'Homme)

Décès, exploitation du travail,  violence et mauvaises conditions de détention

 (New York, le 16 décembre 2009) De nombreuses stratégies des gouvernements envers les migrants dans le monde entier les exposent à des violations des droits de l'homme, y compris travail forcé, accès inadéquat aux soins de santé et détention prolongée dans des conditions inhumaines, déclare ‘Human Rights Watch’  pour la journée mondiale des migrants, le 18 décembre 2009.

Un rapport de 25 pages de ‘Human Rights Watch’, sur les violations des droits des migrants cette année, "Lenteur dans la protection des Droits des migrants en 2009" couvre Chine, Cuba, Egypte, France, Grèce, Italie, Israël, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Liban, Libye, Malaisie, Russie, Arabie Saoudite, Afrique, Thaïlande, les Emirats Arabes Unis et les États-Unis.

«Les gouvernements semblent oublier que lors de la migration, hommes, femmes et enfants ne laissent pas leurs droits à la maison,», a déclaré Nisha Varia, chercheur dans la division Droits des Femmes de Human Rights Watch.

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«Au lieu de protéger les personnes qui sont déjà particulièrement à risque d'abus, de nombreux gouvernements marginalisent davantage les migrants, les punissent ou mettent l'accès à des services hors de leur portée.»

Une recherche en Grèce, Italie, Libye, Égypte et Israël a montré la rudesse des politiques envers les migrants qui arrivent, y compris le manque de dépistage adéquat pour déterminer qui est un réfugié, la détention arbitraire et indéterminée, le renvoi de personnes vers des pays où ils risquent violence, et la détention d’enfants au milieu des adultes. Les stratégies agressives pour empêcher les migrants de traverser frontières peuvent être mortelles. Depuis le mois de mai, les gardes a la frontière égyptienne ont tué au moins 17 migrants qui tentaient d’entrer en Israël.

Migrants avec ou sans papiers peuvent être confrontés aux abus ou discrimination dans les pays et villes d’accueil. ‘Human Rights Watch’ a enquêté sur les mauvais traitements omniprésents des travailleurs domestiques migrants et travailleurs de la construction au Moyen-Orient et en Russie. Trompés par des courtiers et employeurs sans scrupules, ces travailleurs parlent souvent d’heures excessives, de salaires impayés et de confiscation de leur passeport. Dans le pire des cas, leur situation aboutissait au travail forcé et a la traite des êtres humains.

«Migrants constituent la colonne vertébrale de nombreuses économies, faisant le travail et les services dont les gens dans le pays d'accueil ont besoin mais ne veulent pas faire eux-mêmes,"a déclaré Varia. «Au lieu d'obtenir le respect, la liberté et les salaires qu'ils ont gagnés, ils sont traités comme des menaces pour la sécurité et en général, comme des indésirables a tenir a l’écart.»

Ceux qui sont arrêtés pour infractions aux lois de l'immigration se heurtent souvent à des peines disproportionnées ou a la détention prolongée dans de mauvaises conditions. ‘Human Rights Watch’ a montré comment les États-Unis ont expulsé un grand nombre de migrants en règle pour infractions non violentes, avec des conséquences graves pour la l'unité de la famille et ne parvient pas à fournir des soins de santé adéquats aux migrants détenus. Les violations des lois de l'immigration sont parfois traitées aussi de crimes graves, comme en Malaisie, où les peines incluent emprisonnement et caning. La peur de l'arrestation et de la déportation signifie également que les migrants peuvent endurer des conditions de travail aberrantes ou éviter de signaler un abus aux autorités.

«Les gouvernements ont le droit de contrôler leurs frontières, mais ils doivent le faire d'une manière qui protège les droits de l'homme," dit Varia. «Les migrants qui sont abusés sont censés avoir accès aux voies de recours juridiques, quel que soit leur statut d'immigrant.»

Les tentatives d’un gouvernement pour contrôler des diasporas au sein de leurs territoire comprennent souvent des politiques discriminatoires qui limitent largement la liberté de mouvement des migrants à des fins non légitimes, a déclaré ‘Human Rights Watch’.  Par exemple, plusieurs provinces en Thaïlande demandent aux travailleurs migrants de rester sur leurs lieux de travail ou dans des foyers de nuit et leur interdisent de se déplacer dans la province. Dans des pays comme la Malaisie et l'Italie, les gouvernements ont toléré la surveillance des migrants par des groupes civils. La migration peut augmenter le risque de infection par le VIH, la tuberculose (TB) ou la grippe, mais la discrimination dont les migrants sont victimes peut empêcher leur accès aux soins.

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‘Human Rights Watch’ appelle les gouvernements a s’engager davantage sur les droits des migrants en 2010, y compris a ratifier la Convention Internationale sur les Droits de Tous les Travailleurs Migrants et Leur Famille. Le groupe a également demandé aux gouvernements de :

* Réformer les politiques d'immigration pour faciliter la migration qui protège droits les des migrants et à sévir contre les intermédiaires qui trompent les migrants ou leur font payer des sommes qui laissent les migrants endettés et plus vulnérables à l'exploitation ;

* Ne pas mélanger les migrants sans papiers, les nouveaux arrivants et les migrants en détention, conformément aux normes internationales, identifier les demandeurs d'asile, victimes de la traite des êtres humains et autres personnes vulnérables et veiller à ce que les enfants non accompagnés soient traités selon leur intérêt ;

* Assurer l'accès à un minimum des services de santé de base, quel que soit citoyenneté ou origine sociale et l'abrogation des dispositions discriminatoires qui imposent l'expulsion automatique des migrants atteints du VIH;

* Améliorer les normes du travail et leur application conformément aux normes internationales, y compris une protection égale des travailleurs domestiques, et de renforcer les mécanismes d'inspection pour assurer le paiement régulier des salaires et les conditions de travail décentes pour les migrants ;

* Examiner les abus et les meurtres de migrants, que ce soit par des citoyens ou les autorités gouvernementales et intenter des poursuites par le moyen de législations nationales tout en assurant la protection des migrants contre les représailles. Les enquêtes sur les mauvais traitements doivent être effectuées indépendamment du fait de l'immigration ou du statut contractuel des migrants.

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Aujourd'hui, 16 decembre, nous avons entendu le rapport d'une personne qui travaille au développement social, a l'ONU sur "Politiques sociales et Développement". A Accra, au Ghana, une rencontre d'experts a été organisée pour partager  les stratégies concrètes et promouvoir l'intégration/inclusion sociale : "Les leçons tirées des politiques et pratiques existantes"

Vous pouvez aller voir sur le site : www.un.org/esa/socdev/sib/egm09.html

Nous avons également eu un powerpoint sur une expérience éducative en Inde. Je vous mettrai le lien dès que je l'aurai.

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A lire, c'est en francais : comment sont trop souvent traitées les femmes... parce qu'elles sont des femmes !

http://www.amnesty.org/en/library/asset/ACT77/009/2009/en/68511877-3bd7-421c-a8be-b97927f44d76/act770092009fra.pdf

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Plus difficile a supporter, parce que plus précis et plus documenté, le Rapport de Paulo Pinheiro sur les enfants : UNVAC_World_Report_on_Violence_against_Children  en Anglais !

Je vais essayer de le trouver en Francais.

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Les 30 ans de la CONVENTION des Nations Unies

 sur l’Elimination de toute forme de discrimination

envers les FEMMES

 Le 18 décembre 1979 est la vraie date de naissance de la Convention qu’on appelle ici CEDAW, selon les termes en anglais. Hier, 3 décembre, nous étions nombreuses – quelques hommes aussi dans l’assistance -  pour fêter cet anniversaire, mais aussi pour s’encourager mutuellement à continuer de défendre les droits des femmes dans le monde. Ban Ki-Moon était là au début, et a prononcé le mot d’ouverture. Puis Navi Pillay, Haut-commissaire aux Droits de l’Homme a dit sa joie de constater que les droits des femmes sont mieux respectés dans le monde, et qu’elle a conscience d’être une de celles qui en ont été bénéficiaires !

 Le choix fait pour marquer ces 30 ans : inviter cinq femmes a nous présenter des exemples de succès de l’impact de la CEDAW sur les droits des femmes. Nous avons successivement entendu Nouzha Guessous, sur la protection des droits des femmes dans la législation sur le mariage et le divorce au Maroc, et quelques questions - réponses (menées par Ghida Fakhry, journaliste à Al-Jazeera) avec Elizabeth Gibbons, de l’UNICEF. Puis Justice Sujata Manohar, ex juge de la Cour Supreme en Inde, sur l’émergence du harassement sexuel (en terme de droit) au travail en tant que tel, et qui n’est pas reconnu par la loi ; le dialogue  se poursuivait avec Winnie Byanyima, de l’UNDP.

Pour le Cameroun, nous avions des extraits d’un film « Sœurs devant la Loi [1]» qui nous permettaient de voir comment des femmes juges utilisent la CEDAW, obtiennent des résultats concrets de protection des femmes et font avancer la législation. Inès Alberdi, Directrice a l’UNIFEM, a répondu aux questions de la modératrice.

Nous sommes ensuite passées au Mexique pour lequel Maria Regina Tavares da Silva n’hésite pas à parler de « femmicide » ou « fémicide », je ne sais, quand une personne est tuée du seul

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fait qu’elle est une femme ! (Violence conjugale, trafic ou prostitution). Lui répondait Aminata Touré, de l’UNFPA.

Le dernier pays choisi était l’Autriche, parce que deux cas de meurtres touchaient deux femmes qui avaient officiellement demandé d’être protégées de la violence de leur conjoint, alors que l’Autriche a une excellente législation à cet égard. Les questions étaient adressées à Rachel Mayanja, Conseillère OSAGI.

Elizabeth Evatt, qui fut présidente du Comite de la CEDAW en 1989 et 1990 a conclu ce panel : il ne s’agit pas de parler seulement d’égalité homme – femme, il faut parvenir a une véritable égalité dans les faits.

Parmi les questions, la Déléguée de Palestine a fait remarquer qu’on n’avait pas fait mention des femmes dans les pays en guerre, qui pourtant faisaient l’objet de violences discriminatoires évidentes.

[1] Le Français ne rend pas le jeu de mots : en Anglais, belles -soeurs  se dit : soeurs devant la loi

 

« Guérir des blessures, réparer des vies brisées : les conséquences de l’excision »

 A l’occasion de la journée pour l’élimination de la violence envers les femmes (25/11)

 Entre 100 et 140 millions de fillettes et de femmes ont subi cette mutilation à travers le monde. 2 millions de plus chaque année…

Quatre intervenants se sont succédés à la tribune :

Dr Nafissatou DIOP, coordinatrice du programme UNFPA-UNICEF sur l’excision :

Cette pratique aux racines culturelles est le plus souvent vue par les familles comme une initiation à la vie adulte et une assurance de « bonne conduite » ! Elles perpétuent la tradition pour que les filles « soient propres, avec de bonnes manières, responsables et belles »… sinon, ce serait la honte et l’exclusion sociale. Les effets sont en fait désastreux, avec des conséquences à long terme, un traumatisme psychologique, une discrimination envers les filles et les femmes.

Nous contribuons à certains Objectifs de Développement du Millénaire en essayant d’y mettre fin, pour permettre aux filles de survivre, de se développer, de participer ; pour faire baisser le taux de mortalité à l’accouchement, etc. L’objectif du mouvement « UNiTE » pour mettre fin à la violence envers les femmes est de réduire cette pratique de 40% dans 17 pays-cibles. Il faut reconnaître cette pratique comme une norme sociale, et développer des stratégies selon le contexte ; utiliser leur langage, sans jugement, travailler avec les lois existantes. Le partenariat est indispensable. Le budget prévisionnel pour 2008-2012 était de 44 millions de $. 10 ont déjà été versés. Il faut espérer que le reste suivra !

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 Le Dr George Kankam, LehighUniversity, à l’aide d’un PowerPoint, nous a montré les trois différents types d’excision, pratiqués en dépit de tous les efforts. Une préoccupation : devant les tentatives pour empêcher l’excision, certaines familles la pratiquent… sur des bébés !!!

 Gannon Gillespie, Directeur américain des opérations à « Tostan » (éclosion, en Wolof) au Sénégal, recommande un programme d’éducation complet, sans lequel les réseaux de relations des familles non impliqués dans le programme finissent par persuader des parents pourtant gagnés à la cause. Les normes sociales, nous en suivons tous et quotidiennement. Pourquoi suis-je en costume-cravate ? C’est la même chose pour l’excision : elle n’est pas spontanément remise en question. Il faut étendre l’action à la « diaspora » aux USA et en Europe. En Somalie, où l’on ne s’y attendait pas, il y a eu deux déclarations pour mettre fin à l’excision.

 Enfin Marianne Sarkis, fondatrice d’un projet de réseau contre l’excision, professeur à l’Université de Clark ajoute entre autres qu’il faut former médecins et infirmières ! Il faut également essayer de séparer l’excision de l’initiation, en proposant d’autres rites.

 Que faire et comment faire dans nos rencontres avec les femmes qui ont été excisées ?

Entrez « Tostan » sur Internet, il y a plusieurs sites. Un exemple :

http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=39025&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

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GROUPE DE TRAVAIL SUR LES FILLES

Au début de ce mois-ci, nous avons assisté au lancement d'un important rapport par le Centre pour le Développement Mondial, intitulé "Démarrer avec une fille: un nouvel agenda pour la santé mondiale." A suivi en 2008 la publication, «Les filles comptent" : rapport et discussion de groupe ont présenté des arguments solides pour investir dans la santé des adolescentes. "La plupart des filles entrent dans l'adolescence en bonne santé» dit le rapport, mais alors face à une multitude d'écueils, trappes et les risques sanitaires qui peuvent court-circuiter leur propre développement et celui des générations de femmes. Investir dans la santé des adolescentes peut faciliter leur entrée dans l'âge adulte comme des jeunes femmes dont l'avenir est sain et productif en tant qu'agents de changement positif pour les générations à venir dans les familles, les communautés et la société.

L’événement (plus de la moitié de l’assemblée était des filles et jeunes femmes) a fait exploser l'intérêt récent sur l'importance des filles (comme chez les femmes et les filles) d'un certain nombre de sphères publiques et privées - le Département d'État des États-Unis , la Clinton Global Initiative, la Fondation Nike, des publications telles que «Les filles Comptent" et trois parties de l’excellent rapport annuel de PLAN International appelé «Parce que je suis une fille." Le secrétaire général de l'ONU vient de publier un nouveau rapport sur la fillette , http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=a/64/315, Et l'examen de « 2010 15e anniversaire de la Plate-forme d'action de Beijing », qui comprend une section distincte sur les filles, (en éliminant toutes les formes de discrimination à l'égard des petites filles) www.un.org/womenwatch/daw/ beijing / plate-forme / girl.htm -- aura lieu en Février.

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Pour ceux d'entre nous qui ont longtemps plaidé en faveur des droits des filles, cet événement et la relance de l'attention à la réalité de leur situation - et la promesse - sont de bonnes nouvelles. Mais est-ce le bon message? Les adolescentes constituent une population critique et l'étape de vie dont les besoins et les promesses sont largement ignorés. Mais les pièges et les trappes et les risques sanitaires ne surgissent pas à 10 ans, ils sont là depuis la naissance et même avant. Donc, en utilisant les filles le terme pour désigner l'adolescente court le risque d'ignorer une autre population et un autre stade de la vie en situation critique.

Si les filles sont définies par l'âge de 10 ans et plus, qui sont donc filles de moins de 10 ? Ce sont des "enfants" une étape de la vie considérée à tort comme neutre. Mais les enfants ne sont pas neutres et bien des filles n'entrent pas dans l'adolescence en bonne santé. Les femmes des pays en développement, qui ont plaidé pour une approche de cycle de vie pour les droits des femmes, ne suggèrent pas que le cycle de vie commence à 10 ans, pas plus qu’à 18 ans.

Il ne manque pas de preuves que les enfants sont sexués dès la naissance et même avant. La préférence pour les fils fortement implantée dans certaines parties du monde a eu comme résultat des millions de «filles manquantes» à travers la sélection du sexe, l'infanticide féminin et de décès des jeunes femmes dont la santé est souvent ignorée jusqu'à ce qu'il soit trop tard.

La recherche montre clairement que les normes de genre sont en place entre les âges de trois et cinq, et qu’à dix, les filles connaissent déjà ce que la société attend d'elles et qu'elles sont des citoyennes de seconde classe. Les filles, dans les pays comme l'Ethiopie et Djibouti, sont soumises à la mutilation génitale des femmes entre les âges de trois et dix ans. Et de nombreuses filles sont déjà promises en mariage à six ou sept ans, voire à la naissance. Les filles préadolescentes font encore des kilomètres pour ramener de l'eau dans leurs maisons, et à six et sept ans, prennent soin des frères et sœurs plus jeunes et même des parents en difficulté. Elles sont confrontées à des dangers sur la route qui retardent leur entrée à l'école et / ou limitent leur capacité d'attention, le développement de risque d'un abandon prématuré et une vulnérabilité accrue à l'exploitation et de la santé des risques de l'adolescence. Dans certains pays, les filles jeunes sont confrontés le risque d'infection à VIH - souillée par des hommes qui pensent que le viol des vierges peut les guérir ou les protéger contre le virus Bref, comme les filles préadolescentes font face à une violence sexiste sans précédent, nous ne pouvons pas attendre qu'elles deviennent adolescentes pour y prêter attention.

Il n'y a pas si longtemps, de nombreux dirigeants du mouvement des femmes en Europe et aux Etats-Unis voyaient l'ensemble des femmes de moins de 18 ans comme des «enfants» dont l'inclusion dans la lutte pour les droits des femmes ne ferait que diluer leurs efforts. L'appui croissant en faveur des adolescentes est un progrès significatif, mais les défenseurs ne doivent pas commettre la même erreur en rejetant leurs sœurs plus jeunes (qui seront un jour les adolescentes) comme des enfants qui sont sûres, protégées et saines, exemptes des dangers de la discrimination jusqu'à l'âge de 10 ans. Les jeunes ou les enfants de sexe féminin sont déjà au fond du panier, après des garçons, les hommes et les femmes. Ne laissons pas de côté leur identité en tant que filles.

Le simple fait d’inclure le mot 'adolescent’ dans le plaidoyer pour les filles laisse de l'espace pour que d'autres définissent aussi les filles dès la naissance - ou avant.

Ceci est le premier de quatre articles sur le sujet des droits des filles et le développement.

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Sara Friedman et Hourig Babikian

Hourig Babikian, Ancien représentant de l'ONU pour Christian Children's Fund, servi à l'UNICEF dans le Bureau des partenariats publics depuis plus de dix ans. Elle a aidé à fonder l'ONG Groupe de travail sur les filles en 1994 et a été co-coordinateur du groupe jusqu'en 2009. Hourig vit dans la région de Philadelphie où elle est actuellement consultant en gestion. Cet article reflète les opinions individuelles de l'auteur seulement et ne doit pas être interprétée de manière à représenter les opinions ou les positions du Groupe de travail sur les filles.

Sara Friedman, Ancien directeur de AIDSLink mondial avec le Global Health Council, est actuellement un rédacteur pigiste qui continue à écrire sur une des questions de développement sanitaire. avec un accent particulier sur le genre et les droits de l'homme. Elle a été co-coordinateur du Groupe de travail sur les filles de 1994-2000, cet article rend compte des opinions individuelles de l'auteur seulement et ne doit pas être interprétée de manière à représenter les opinions ou les positions du Groupe de travail sur les filles.

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Recommandations du WGG sur les petites filles   : CSW 53 ConclusionsLa 53e session de la Commission de l'ECOSOC sur la condition de la femme (CSW) se sont réunis à New York le 2-13 Mars 2009, pour traiter du "partage équitable des responsabilités entre les femmes et les hommes, y compris la prestation de soins dans le contexte du VIH / sida." Voici les recommandations WGG qui sont dans les conclusions:

Intensifier les efforts pour appliquer intégralement le Programme d'action de Beijing (15 bis);

Veiller à ce que les hommes et les garçons sont activement impliqués dans les politiques et programmes visant à améliorer le partage équitable des responsabilités avec des femmes et des filles afin de promouvoir les droits fondamentaux des femmes et des fillettes (15i);

Prendre des mesures pour protéger et répondre aux besoins des femmes et des filles dans les situations d'urgence humanitaire (15m);

Mettre en œuvre des plans nationaux de développement, avec la pleine participation des femmes et des filles, qui permettent de réduire la féminisation de la pauvreté et le VIH / SIDA et de renforcer les capacités des femmes et des filles pour répondre aux impacts sociaux et économiques négatifs de la mondialisation (15n);

Apporter un soutien aux jeunes filles touchées par le VIH / sida, notamment les jeunes mères et les adolescentes, et prévenir la discrimination contre celles qui sont touchés par le VIH / SIDA (15gg);

Prendre toutes les mesures nécessaires pour répondre aux besoins des filles infectées ou affectées par le VIH / sida, en particulier les filles chefs de famille (15kk);

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Développer l'accessibilité des services complets de santé publique, y compris les services communautaires (en particulier liées à la prévention et le traitement du VIH / SIDA afin de soulager le fardeau des femmes et des filles) qui offrent des services de soins non rémunérés (15mm);

Assurer le droit de toutes les filles, y compris les filles migrantes et les travailleurs domestiques, à l'éducation, la formation, des services de santé, nourriture, logement et aux loisirs et à prévenir et éliminer le travail des enfants et l'exploitation économique des filles (15Y);

Renforcer l'éducation, la santé et les services sociaux et utiliser efficacement les ressources pour atteindre l'égalité entre les sexes et garantir les droits des filles à l'éducation à tous les niveaux et leur jouissance de la plus haute norme atteignable de santé physique et mentale (15aa);

Élaborer une éducation au genre, et des programmes de formation, notamment pour les éducateurs en vue d'éliminer les attitudes discriminatoires envers les femmes et les filles (15pp);

S'attaquer aux stéréotypes de genre en encourageant les médias à promouvoir l'égalité des sexes et éviter les « clichés » à propos des femmes et des filles, des hommes et des garçons (15rr);

Élaborer des stratégies pour éliminer les stéréotypes sexistes et encourager une représentation positive des femmes et des filles en tant que leaders et décideurs (15ß);

Élaborer une stratégie de tolérance zéro pour la violence contre les femmes et les filles (15tt);

Adopter des mesures visant à surmonter les impacts négatifs de la crise économique et financière sur les femmes et les filles et de maintenir des niveaux adéquats de financement pour l'égalité entre les sexes (15xx).

Maintenant il est de notre responsabilité d'exiger de nos dirigeants gouvernementaux responsables des engagements qu'ils ont pris envers les filles!

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FORUM INTERNATIONAL DES FEMMES 2010

Participation des personnes du terrain à Pékin +15

Un sous-comité : ‘Plus de Participation des Personnes du Terrain à Pékin + 15’ a été créé pour que les femmes « du terrain » –  des femmes qui vivent et travail-lent dans leur propre communauté sur ce qui affecte directement leur vie – soient engagées de manière significative au Forum ONG International des Femmes en 2010, et pendant la Session de la Commission des Nations Unies sur le Statut des Femmes (CSW).

Pour assurer la participation des femmes « du terrain », souvent écartées des dialogues internationaux, nous vous demandons d’envisager ce qui suit :

Préparation du Forum International et de la 54ème Session CSW :

a)      Organiser un processus de consultation auprès des femmes « du terrain » sur la Plateforme d’Action de Pékin, recueillir leurs expériences, leurs défis ou déceptions et leurs meilleures pratiques pour une vraie égalité des genres. Nous vous fournirons des outils et des

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formulaires pour que vous puissiez mener vos consultations, que vous trouverez sur NGOCSW.org.

b)      Envoyer l’information et les rapports recueillis lors de vos consultations à : [email protected] et nous publierons ce qui vient des processus de consultation locaux, nationaux et régionaux sur NGOCSW.org.

c)      Partager avec les femmes qui n’en ont pas entendu parler le contenu de la Plateforme d’Action de Pékin. Vous pouvez le trouver sur : www.un.org/womenwatch/daw/beijing/platform

d)      Permettre a une femme « du terrain » de faire partie de votre Délégation a la Session CSW 54, de manière à ce qu’elles soient le plus nombreuses possible à pouvoir prendre part à ce niveau d’événements gouvernemen-taux.

Pendant la Session CSW 54 :

Pour assurer la participation effective des femmes du terrain (nombreuses sont celles qui n’ont jamais participe auparavant à un Forum International), les membres des ONG CSW organisent ce qui suit :

a)       Une session d’orientation spéciale pour les femmes du terrain

b)      Un groupe de parole pour partager leur expérience, mettre au point des stratégies et des réseaux.

c)       Plusieurs événements parallèles pour mettre en évidence le point de vue des femmes du terrain sur la Plateforme d’action de Pékin, et ce qu’elles ont pu réaliser depuis la 4ème Conférence Mondiale sur les Femmes.

Si vous souhaitez participer à ces efforts, contactez-nous SVP !

[email protected]

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GROUPE DE TRAVAIL

SUR LES ENFANTS VICTIMES DE TRAFIC (WGTC)

Le Groupe de Travail sur les Enfants victimes de trafic est un groupe assez récent, composé d’un certain nombre d’ONG qui s’intéressent au problème. La dernière rencontre a eu lieu le 11 aout 2009 à New York, et le Bon-Pasteur fait partie de ce groupe. Si en faire partie vous intéresse, c’est le moment de démarrer, car le groupe est en train de définir sa déclaration et son plan d’action. Cette déclaration du WGTC dit : « concerne par l’accroissement rapide du trafic d’enfants, le Groupe travaille a l’élaboration de politiques nationales et internationales efficaces pour mettre fin au trafic d’enfants. Nous mettons un accent particulier sur la grande vulnérabilité des fillettes. » Pour être efficaces, nous avons besoin de votre coopération, de votre compétence, de vos avis et opinions. Vous pouvez les exprimer sur la ligne ‘commentaires’ ci-dessous.

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Déclaration

Le but ultime du Groupe WGTC est d’aider à mettre fin au trafic d’enfants. Nous voulons vraiment rendre les enfants visibles dans les efforts des Nations-Unies contre le trafic.

Plan stratégique pour 2009 – 2010

1. Education et développement des ressources 1. Eduquer et informer les membres du Groupe WGTC :     i. Développer une

déclaration sur la visée et un plan stratégique.     ii. Continuer à contribuer à la base de données AirSet.     iii. Tenir des rencontres mensuelles, avec des intervenants.     iv. Participer aux Nations-Unies et autour de New York aux différents événements concernant le trafic d’enfants.

2. Eduquer le public :    i. Préparer des faits de vie relatifs au trafic des enfants.       ii. Mettre au point des programmes de formation de groupes.     iii. Accueillir des événements parallèles à ceux des Nations Unies.     iv. Collecter des moyens de formation : sites web, films, livres, outils en kit au sujet du trafic des enfants.

2. Travail en réseau 1. Prendre et maintenir le contact avec des groupes de défense des enfants comme

ECPAT (Cesser la prostitution des enfants, la pornographie à caractère pédophile et le trafic d’enfants à des fins sexuelles).    i.            Les membres participent aux rencontres des autres groupes.      ii. Les membres partagent l’agenda avec les autres réseaux

2. Partage des efforts de défense réussis et des bonnes pratiques : i. Transmettre les documents donnant notre position aux organisations représentatives.         ii. Collecter les exemples de défense réussis sur le terrain.

3. Coopérer à  l’accueil d’événements parallèles ou autres.4. Pratiquer les échanges d’intervenants.

3. Défense, militance 1. Militer pour un langage qui reflète la dignité de la personne humaine.2. Ecrire nos positions :     i. définir le ‘travail décent’.        ii. Légalisation et

abolition (de la prostitution).    iii. Produits « socialement responsables »3. Influer sur les positions de la délégation des Nations Unies sur le trafic des

enfants :        i. dresser une liste des missions amies,       ii. Coopérer avec les missions qui avancent sur le problème du trafic des enfants.            iii. Distribuer les documents donnant nos positions aux missions aux Nations Unies.

4. Développer une relation avec UNODC (Bureau des Nations Unies des Drogues et Crimes) : i. Prendre l’initiative d’une rencontre pour échanger sur l’engagement du Groupe WGTC.              ii. Donner au Bureau UNODC nos positions en leur distribuant nos documents.

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