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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 93 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mercredi 11 Mars 2009 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org TURQUIE Turquie : le pays des fous Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’écrivain et journaliste turc Ahmet Altan nous a habitués à des articles courageux, lucides et limpides. L’article qu’il a signé dans Taraf le 19 février, et dont le Collectif VAN vous propose ici la traduction, ne déroge pas à la règle. L’intellectuel turc y décrit « Le pays des fous » (la Turquie) où les enseignants et l’Etat-Major élèvent une nouvelle génération de jeunes enfants, dans la haine de l’Arménien, avec la projection obligatoire du DVD raciste Sari Gelin, diffusé sur ordre de l’Etat-Major, dans toutes les écoles primaires de Turquie. Ahmet Altan, bien que sous le coup d’une inculpation au titre de l’Article 301 du Code pénal turc pour avoir affirmé l’existence du génocide arménien, enfonce le clou avec courage : « Tu assassines plus d’un million d’Arméniens, tu effaces les traces des Arméniens de l’Anatolie, tu spolies leurs biens et par-dessous tout, tu montres aux enfants des vidéos disant voilà ce que « les Arméniens nous ont fait ». Presque tous ceux qui vivent en

  · Web viewSous la houlette de son nouveau directeur artistique Javier Packer-Comyn, Cinéma du réel explore aussi les paradoxes du développement économique en Chine,

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc93 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Mercredi 11 Mars 2009

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

TURQUIE

Turquie : le pays des fousInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’écrivain et journaliste

turc Ahmet Altan nous a habitués à des articles courageux, lu-cides et limpides. L’article qu’il a signé dans Taraf le 19 février, et dont le Collectif VAN vous propose ici la traduction, ne déroge pas à la règle. L’intellectuel turc y décrit « Le pays des fous » (la Tur-quie) où les enseignants et l’Etat-Major élèvent une nouvelle gé-nération de jeunes enfants, dans la haine de l’Arménien, avec la projection obligatoire du DVD raciste Sari Gelin, diffusé sur ordre de l’Etat-Major, dans toutes les écoles primaires de Turquie. Ah-met Altan, bien que sous le coup d’une inculpation au titre de l’Ar-ticle 301 du Code pénal turc pour avoir affirmé l’existence du gé-nocide arménien, enfonce le clou avec courage : « Tu assassines plus d’un million d’Arméniens, tu effaces les traces des Arméniens de l’Anatolie, tu spolies leurs biens et par-dessous tout, tu montres aux enfants des vidéos disant voilà ce que « les Armé-niens nous ont fait ». Presque tous ceux qui vivent en dehors de Turquie connaissent les événements des Arméniens. Ils savent que les dirigeants du parti Union et Progrès ont pratiqué un géno-cide d’une façon délibéré. » Altan revient également sur un autre fait choquant et rappelle qu’à Kayseri, le président du syndicat des enseignants Eğitim-Sen, a fait distribuer du ‘helva’ en hom-mage à Hitler. Et Ahmet Altan de s’interroger sur l’avenir d’un pays qui confie l’éducation de ses enfants à des enseignants ad-mirateurs de Hitler et à un Etat-Major raciste.

(Ahmet Altan) – 19.02.2009

Le pays des fous

A l’époque de l’Empire ottoman, les princes vivaient dans la crainte de se faire assassiner.

L’un d’entre eux avait même crié ‘Je ne veux pas de trône’ en pensant qu’il s’agissait d’un piège, lorsqu’on avait voulu le libérer de sa prison pour le mettre sur le trône à la place de son frère.

Parmi eux, il y en avait qui perdaient la raison.

Car le fait d’être obligé de vivre en pensant que toutes les personnes qui vous entourent sont des « ennemies » qu’elles vous surveillent, qu’elles se préparent à vous tuer, fait finalement perdre la raison.

Dans notre république, il n’y a pas de « princes ».

Nous, nous infligeons, à nos enfants et à nos jeunes, le traitement de princes enfermés dans des cages.

Nous leurs enseignons sans cesse que « ce monde est notre ennemi ».

Nous les transformons ainsi en des êtres humains suspicieux, sans confiance, haïssant toute personne n’appartenant pas à leur race.

Et nous faisons cela au nom du « patriotisme ».

Vous n’ignorez pas le dernier scandale à l’ordre du jour, nommé « Sarı Ge-lin ».

Dans les écoles on a montré aux enfants des vidéos racontant ce que « Les Arméniens avaient fait aux Turcs ».

Un effort incroyable pour fabriquer une génération entière d’"Ennemis d’Arménien".

Tu assassines plus d’un million d’Arméniens, tu effaces les traces des Ar-méniens de l’Anatolie, tu spolies leurs biens et par-dessous tout, tu montres aux enfants des vidéos disant voilà ce que « les Arméniens nous ont fait ».

Presque tous ceux qui vivent en dehors de Turquie connaissent les événe-ments des Arméniens.

Ils savent que les dirigeants du parti Union et Progrès ont pratiqué un gé-nocide d’une façon délibéré.

Ils connaissent les souffrances endurées par les Arméniens.

Les Turcs sont les seuls à ne pas connaitre cette vérité.

Imaginez maintenant ce qu’ils vont ressentir, lorsque ces enfants, qui grandissent en apprenant « Les Arméniens ont tué les Turcs », vont affron-ter la vérité connue et dite par le monde entier. Ils vont croire que le monde entier ment et que le monde entier est l’ennemi de leur race, en l’occurrence leur ennemi.

Nous éloignons ces enfants du reste du monde alors qu’ils sont encore si jeunes.

Nous coupons leur lien avec leur passé.

Nous dynamitons les ponts qui pourraient être construits entre nos jeunes et l’humanité entière, avant même qu’ils ne soient construits.

Ainsi nous les rendons fous en les élevant avec des mensonges, enfermés dans une cage fictive.

Il a été découvert que cette opération bizarroïde (Nota CVAN : la diffusion du DVD négationniste Sari Gelin) était l’œuvre de l’Etat-Major.

Le DVD intitulé "Sarı Gelin" a été distribué aux écoles par l’Etat-Major, et de plus sans prévenir le Ministère de l’Education Nationale.

Les généraux savent tout bien entendu, mieux que tout le monde : ils croient fermement que préparer une jeunesse haïssant le monde entier et ignorant les vérités, ne peut être que bénéfique pour l’avenir de la Turquie.

Ils déforment une génération selon leurs convictions.

Lorsque ces enfants seront des adultes, nous serons partis depuis long-temps.

Ils vont vivre dans un monde différent.

Dans un monde où toutes les vérités ressurgiront.

Et nous, nous allons leur laisser comme héritage, nos folies.

Est-ce que nous avons le droit de faire cela?

Non.

Mais l’Etat-Major ne se préoccupe pas de choses comme le droit, l’histoire, la vérité. Tout ce qui l’intéresse c’est l’image du ‘Jeune Turc’ qu’il a dans sa tête, et il essaye de faire coller tous les enfants à cette image. Dieu soit loué, le scandale a éclaté et le Ministre de l’Education Nationale a déclaré avoir arrêté la diffusion de la vidéo dans les écoles (Nota CVAN : cette annonce n’a malheureusement pas été suivie d’effet).

Bien entendu, notre souci concernant l’éducation ne se limite pas à l’Etat-Major. Il y a aussi nos enseignants.

A Kayseri, le président du syndicat des enseignants Eğitim-Sen, a fait dis-tribuer du ‘helva’ pour « Hitler » (Nota CVAN : pour que l’âme de Hitler re-pose en paix).

Cet homme, admirateur de Hitler, se trouve à la tête d’un organisme d’en-seignants.

Puisqu’il est le président, de nombreux enseignants soutenant cet homme, vivent dans notre pays.

Ces gens-là admirent Hitler.

Et ils enseignent aux enfants cette admiration, le racisme, le fascisme.

Dans quel pays du monde, peut-on trouver un semblable groupe d’ensei-gnants admirateurs de Hitler ?

Dans quel pays du monde, laisse-t-on enseigner les gens qui vont aussi loin dans leur fascisme en allant jusqu’à l’admiration de Hitler ?

Dans quel pays du monde, peut-on confier l’éducation des enfants aux ad-mirateurs de Hitler ?

Où peut-on tolérer que le fascisme pénètre l’éducation d’une façon aussi poignante ?

Regardez bien ces deux-là qui vont côte à côte. L’Etat-Major et le groupe d’enseignants : ennemis des Arméniens, ils réunissent leurs forces et tentent de préparer une jeunesse raciste et ad-miratrice de Hitler.

Et s’ils arrivaient à leur but, que se passera-t-il ?

Dans trente ans, dans le monde de cette époque-là, comment vont vivre ces enfants ?

Comment ces enfants vont-ils gouverner ce pays avec leur "monde men-tal" ?

Chacun va devenir un prince fou.

Il va penser que tout le monde veut le faire assassiner. Si le monde lui propose un trône, lui fait du bien, de crainte il va croire qu’il s’agit du mal, d’une menace et il va le refuser.

Dans une époque où la communication va à une telle vitesse, où la circula-tion est si développée, comment les enfants peuvent-ils vivre en ayant des idées si bizarres dans leur tête et avec de telles croyances ? Comment au-ront-ils la part de bonheur et de bien-être qu’ils méritent ?

Et maintenant, nous les condamnons à la solitude et au malheur. Quel que soit le résultat des élections municipales…(Nota CVAN : c’est l’actualité en Turquie, il y a bientôt les élections municipales). Qui que ce soit qui se trouve au pouvoir…

Aussi longtemps que nous rendrons nos enfants fous, ce pays ne peut pas avoir d’avenir…

Nous détruisons à la fois nos enfants et notre avenir. Et on fait ceci au nom du ‘patriotisme et de l’identité turque’.

A mon avis, avant les enfants, nous devons éduquer nos généraux et nos enseignants. Nous devons leur expliquer que l’identité turque, et le fas-cisme ou le racisme, sont des choses bien distinctes. Dans le cas contraire, lorsque nos enfants vont devenir des adultes et vont voir le monde, ils vont hurler comme des fous « je ne veux pas de bonheur ».

(Ahmet Altan) - 19.02.2009

Traduction du turc : S.C. pour le Collectif VAN - 11 mars 2009 - 10:36 - http://collectifvan.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28307

Lire aussi :

Turquie : un intellectuel turc parle du génocide

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21597

Istanbul : le schisme dans la gauche turque

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21740

Turquie : Ahmet Altan inculpé pour insulte à la nation turque

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=21615

Turquie : effacer la honte de l’Article 301

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=15885

UE/Turquie : des écoliers sous mauvaise influence

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28215

Négationnisme à l’école : la Turquie fait marche arrière

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27532

Turquie : DVD négationniste obligatoire à l'école

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=27213

Turquie : l’école, territoire de la propagande discriminatoire

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27452

Turquie : pétition contre le DVD négationniste

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27326

Négationnisme dans les écoles turques : protestation d’opposants turcs http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27273

Time Magazine distribue gratuitement le DVD "Le Génocide Arménien" de Laurence Jourdan

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=7564

Les manuels scolaires turcs traiteront différemment le génocide arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=26244

Turquie : des enseignants offrent des sucreries "pour l’âme d’Hitler" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=27451

Turquie : une équipe de télévision agressée lors d’une manifestation

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cet article publié sur le site de Reporters sans Frontières le 10 mars 2009.

10.03.2009

Le 7 mars 2009, une équipe de télévision de la chaîne privée Show TV a été agressée alors qu’elle couvrait une manifestation du Parti de la Société démocratique (DTP, prokurde) à Adana, au sud de la Turquie.

La journaliste reporter, Rengin Gültekin, et ses deux cameramen, Ediz Aliç et Kadir Puslu, ont été les cibles de projectiles de la part de militants du DTP. Rengin Gültekin a reçu plusieurs coups au dos et Ediz Aliç est blessé à la main droite. Le matériel est lourdement endommagé. Les trois membres de l’équipe de télévision ont dû être conduits à l’hôpital avant de se rendre au commissariat pour y déposer plainte.

En février 2009, trois journalistes avaient déjà été violemment pris à parti par des militants du DTP lors d’une manifestation à Diyarbakir, au sud-est du pays.

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30517

Un "Tribunal de l'Eau" ouvre à Istanbul pour juger les atteintes à la natureIl y a 23 heures

ISTANBUL (AFP) — Un "tribunal" international composé de défenseurs de l'environnement a entamé mardi à Istanbul le procès symbolique de plu-sieurs responsables turcs et étrangers pour divers projets accusés de mettre en danger les écosystèmes de leurs pays.

La constitution de ce "Tribunal de l'Eau d'Istanbul" intervient alors que doit se tenir la semaine prochaine dans la métropole turque le 5e Forum mon-dial de l'eau, réunissant autour de ministres de 180 pays plusieurs milliers d'hommes d'affaires et représentants d'associations.

Parmi les accusés figure le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, ju-gé in absentia pour son rôle dans la construction du barrage de Yusufeli (nord-est), qui devrait selon l'acte d'accusation répondre à 0,6% des be-soins en électricité de la Turquie mais va également contraindre à l'exil

16.000 personnes et éradiquer la biodiversité de la vallée.

Autre accusée de marque, la chancelière allemande Angela Merkel se voit reprocher la coopération de l'Allemagne au projet turc de barrage d'Ilisu, sur le Tigre (sud-est), qui devrait conduire au déplacement de 54.000 per-sonnes et à l'engloutissement du site historique de Hasankeyf.

"L'idée est d'attirer l'attention sur les problèmes liés aux politiques de l'eau menées par les gouvernements (...) et sur le fait que (l'accès) à l'eau est un droit de l'Homme, que privatiser les ressources en eau est une vio-lation des droits de l'Homme", a déclaré à l'AFP Ulrike Dufner, de la fonda-tion allemande Heinrich Böll Stiftung, coorganisatrice du Tribunal.

Outre le cas d'Ilisu et Yusufeli, la Cour se penchera mardi et mercredi sur les cas des barrages turcs de la vallée de Munzur (est) et brésiliens de la rivière Madeira (ouest) ainsi que sur la détérioration de l'environnement au Mexique, avant de rendre un verdict samedi.

Le Tribunal de l'Eau d'Istanbul est coorganisé par le Tribunal latino-améri-cain de l'eau, fondé en 1998 au Costa Rica et qui a tenu des audiences dans plusieurs pays du continent.

Copyright © 2009 AFP.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hwpfRbhlvJXmjAheUIEaN1n_JtAg

Un 2e acte d'accusation transmis aux juges dans l'affaire ErgenekonLe procureur en chef d'Istanbul a annoncé mardi l'envoi au tribunal chargé de juger les membres du réseau putschiste présumé Ergenekon d'un acte d'accusation ajoutant 56 noms à la liste des accusés.

Douze des nouvelles personnes incriminées sont accusées par le ministère public d'être les "dirigeants d'une organisation illégale", dont huit se voient aussi reprocher une "tentative de renversement du gouvernement par la force", selon le communiqué dont l'AFP a eu copie.

Quarante autres suspects sont accusés d'"appartenance à une organisa-tion illégale", les quatre derniers répondant du délit de "soutien volontaire à une organisation illégale". Le communiqué ajoute que 21 suspects sont en détention provisoire et 35 laissés en liberté.

Le communiqué ne donne pas de précisions sur les noms des suspects. Il signale que l'enquête concernant 77 autres personnes, dont 48 en déten-tion provisoire, se poursuit.

Le nouvel acte d'accusation, un document de 1.909 pages, doit être ap-prouvé par le tribunal pour que les 56 suspects puissent être jugés.

En octobre a débuté près d'Istanbul le procès de 86 personnes, dont des officiers à la retraite, des journalistes, des hommes politiques et des membres de la pègre, accusées d'appartenir au réseau Ergenekon. Ce groupe a pour objectif, selon l'acte d'accusation, de renverser le gouverne-ment issu de la mouvance islamiste, au pouvoir depuis 2002.

L'objectif de la conjuration est selon ce document de multiplier les atten-tats pour créer un climat d'instabilité et de tension propice à un coup d'Etat militaire.

Plusieurs dizaines de prévenus arrêtés au cours de rafles successives de-puis juillet, dont l'ancien chef de la gendarmerie, n'avaient pas encore été inclus dans l'acte d'accusation.

L'enquête a été critiquée par l'opposition et diverses personnalités de la société civile, selon qui elle vise à faire taire l'opposition. Le gouvernement rejette cette accusation. (AFP, 10 mars 2009)

http://www.info-turk.be/367.htm#accusation

Turquie-Ergenekon: 56 mises en accusation10/03/2009 - 19:10

Le parquet d'Istanbul a procédé mardi à 56 nouvelles mises en accusation dans le cadre du complot présumé du réseau nationaliste Ergenekon, ac-cusé d'avoir voulu renverser la majorité démocratiquement élue du parti islamisant AKP. Selon les médias locaux, deux généraux à la retraite, dont l'ancien chef de la gendarmerie, figurent parmi ces nouveaux suspects, qui s'ajoutent aux 88 personnes, dont plusieurs autres ex-officiers, en cours de jugement pour leurs liens avec le réseau clandestin.

L'acte d'accusation dressé par le procureur d'Istanbul à l'encontre des 56 nouveaux suspects ne comporte pas moins de 1 900 pages leur repro-chant des tentatives de sédition et d'incitation à l'insurrection armée contre le gouvernement légal. L'armée, qui a renversé quatre gouverne-ments élus ces 50 dernières années en Turquie, a laissé percer son irrita-tion devant la conduite de cette enquête et a démenti tous liens avec le projet prêté à Ergenekon d'organiser des attentats à la bombe et des as-sassinats pour la pousser à intervenir.

Le coup de balai judiciaire actuel, qui vise bon nombre d'opposants à l'AKP, est parfois considéré comme une riposte du parti du Premier mi-nistre Tayyip Erdogan aux efforts avortés de l'armée pour le faire interdire

en 2008 par les tribunaux pour activités anti-laïques. archives

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200911/turquie-ergenekon-56-mises-en-accusation-_193427.html?popup

Des élections locales sans passion en Turquiemardi 10 mars 2009

Alors que la date fatidique approche, force est de constater que les élec-tions locales, qui doivent se tenir le 29 mars prochain, peinent à passion-ner l’opinion et les médias. Il faut dire que loin d’indiquer le tassement de l’AKP que certains avaient annoncé il y a quelques mois, les sondages montrent plutôt que le parti gouvernemental devrait conserver, voire am-plifier son score déjà exceptionnel des dernières élections législatives de 2007 (46,7%). Peu de ténors de la classe politique et peu de personnalités indépendantes se sont lancés dans la course, même dans les grandes villes, c’est un signe qui ne trompe pas ! Certes de grands meetings ont lieu, les villes se couvrent de fanions et d’affiches, mais ces élections lo-cales ont été largement éclipsées au cours de ces dernières semaines par des sujets nationaux ou internationaux d’une tout autre ampleur : situa-tion à Gaza, relance de la querelle Erdoğan-Doğan, derniers rebondisse-ments de l’affaire «Ergenekon» ou effets de la crise financière sur l’écono-mie turque. Dès lors, la campagne électorale ronronne et l’AKP, très rôdé désormais à la conduite de ces grandes messes électorales, officie de fa-çon très professionnelle, sûr de son efficacité et de sa popularité.

Une fois de plus, les partis d’opposition n’ont pas su trouver la faille. En dépit d’une situation économique actuellement difficile, le parti majoritaire ne semble pas vraiment menacé. Ni la hausse record du chômage depuis la fin de l’année 2008 et ni l’affaiblissement sensible de la livre turque face au Dollar et à l’Euro, n’ont pour l’instant entamé la confiance des Turcs dans leur gouvernement. Les critiques des milieux patronaux, mettant en cause la gestion gouvernementale de la crise, n’ont eu que peu d’in-fluence sur l’opinion. Le premier ministre est d’ailleurs resté très politique sur ce dossier. Jouant les héros protecteurs des intérêts turcs face aux «exigences insupportables» de la finance internationale, il n’a pas hésité à repousser la négociation de l’accord que la Turquie devra, de toute évi-dence, négocier malgré tout avec le FMI, après le 29 mars.

La corruption qui, à l’automne dernier, avait mis le gouvernement en diffi-culté et vu le premier ministre perdre son calme, n’a pas été non plus un thème de campagne très porteur. Le CHP qui s’était engouffré dans la brèche en faisant de la transparence le fer de lance de sa campagne élec-torale, ne paraît pas avoir fait le bon choix et semble désormais totale-ment désorienté. Ses initiatives contradictoires pour séduire pêle-mêle les

femmes voilées, les kurdes, les minorités… rendent la ligne du parti de plus en plus illisibles et risquent même de lui aliéner certains de ses parti-sans.

Seuls les islamistes du «Saadet Partisi» (Parti de la Félicité) sont parvenus à inquiéter l’AKP, au début de l’intervention israélienne à Gaza, en organi-sant des manifestations réussies et en dénonçant «la duplicité» d’un gou-vernement, qui tout en affichant sa solidarité avec les Palestiniens, n’hési-taient pas à conserver des relations étroites avec Israël. Mais l’on sait que Recep Tayyip Erdoğan a su depuis retourner la situation en sa faveur par de multiples initiatives symboliques et surtout par son coup de colère contre Simon Peres, à Davos.

Dans un tel contexte, le seul enjeu vraiment important de ces élections lo-cales concerne en fait les résultats dans le sud-est et la lutte sans merci que se livrent actuellement l’AKP et les Kurdes du DTP. Dans le sillage des législatives de 2007 qui l’avaient vu faire jeu égal, dans cette région, avec le DTP, l’AKP s’y est fixé pour objectif de poursuivre sa progression et même de ravir au parti kurde quelques unes de ses places fortes, à com-mencer par la première d’entre elles, Diyarbakır. Pour ce faire, l’AKP n’a pas lésiné sur les moyens. Le premier ministre en personne est venu à deux reprises en pays kurde. Or, alors que sa première visite avait été per-turbée par de violentes manifestations et l’avait même vu s’énerver et ré-agir par des propos très nationalistes, la seconde s’est mieux déroulée en lui permettant même de s’illustrer à Diyabakır par quelques mots pronon-cés en kurde. Il faut dire qu’entretemps le gouvernement n’a pas ménagé ses efforts pour séduire l’électorat kurde : annonce d’un plan d’investisse-ment économique important, lancement d’une chaîne de télévision pu-blique en kurde… Pourtant rien n’est joué. L’affrontement entre l’AKP et le DTP dans le sud-est risque d’être particulièrement intéressant, car tandis que le premier mène le type de campagne qui lui a réussi jusqu’à présent en évoquant les problèmes concrets de la population et en promettant une amélioration de la gestion des affaires publiques, le second reste fidèle à une ligne très politique en se faisant le défenseur de l’identité et de la culture kurdes. En dépit de ses efforts, l’AKP pourtant ne paraît pas être en position actuellement d’enlever Diyarbakır à son maire DTP actuel, Osman Baydemir. Une victoire à Batman pourrait certes constituer pour lui une sorte de lot de consolation, mais le parti majoritaire pourrait aussi perdre, au profit du DTP, des villes conquises lors des précédentes municipales de 2004, ce qui constituerait alors un échec pour la stratégie qu’il conduit dans le sud-est, depuis 2007.

Pour le reste, les enjeux de ces municipales concernent surtout une série de joutes locales d’importance inégale. S’il est peut probable que Kemal Kılıçdaroğlu puisse détrôner Kadir Topbaş à Istanbul, en revanche un bon score du candidat du CHP pourrait lui permettre de prendre du galon au sein du parti. Le CHP essaiera aussi de reconquérir Antalya et surtout An-kara, où le maire sortant, Melih Göksek, a conservé la confiance de l’AKP, en dépit des critiques dont sa gestion est l’objet depuis plusieurs années. Une conquête d’Ankara constituerait non seulement une victoire pour le

CHP, mais aussi pour sa tête de liste, Murat Karayalcın, dont la carrière po-litique serait alors relancée. L’AKP, pour sa part, outre ses objectifs dans le sud-est, ambitionne de ravir Izmir, Trabzon, Kastamonu et Mersin au CHP, ainsi qu’Eskisehir et Ordu au DSP. Mais partout l’affaire reste incertaine. Enfin, le «Saadet partisi» semble en mesure d’enlever quelques mairies à l’AKP (notamment au sein de la métropole stambouliote : Üsküdar, Sultan-beyli ou Esenler). Mais pour le «Saadet», outre ces éventuelles gratifica-tions locales, l’objectif sera surtout, par un résultat national significatif (entre 5 et 10%), de démontrer qu’il est en mesure de rompre la logique du vote islamiste utile (qui profite à l’AKP), et qu’il peut, lors des pro-chaines législatives, atteindre un score de 10% lui permettant d’être repré-senté au Parlement.

Pour conclure, tout en confirmant l’ascendant pris par l’AKP dans cette campagne, il est important aussi de bien en mesurer toutes les consé-quences politiques. Alors qu’à l’automne dernier, un score global du parti majoritaire se situant au dessus de 40% apparaissait pour lui comme le but à atteindre, désormais, au moment où tous les sondages le donnent largement vainqueur, c’est le score des législatives de 2007 qu’il va devoir confirmer et même amplifier. Or, l’entreprise peut s’avérer un peu plus difficile que prévue, en particulier si, dans les prochaines semaines, les ef-fets de la crise financière s’accentuent encore en Turquie.

JM Publié par OVIPOT

http://ovipot.blogspot.com/2009/03/des-elections-locales-sans-passion-en.html

Turquie : et que fait-on des femmes dans tout ça ?

Par Marie Antide | Cadre en entreprise | 10/03/2009 | 11H03

Ce sont des riverains de Rue89 qui m'en ont donné l'idée. Alors que parais-sait sur Paristanbul une série d'articles consacrés aux difficultés de l'inté-gration de la Turquie dans l'Europe, certains m'ont fait remarquer que je ne parlais pas des femmes de Turquie et qu'ils seraient curieux de lire des articles les concernant.

A l'époque, avec l'association dont je suis membre, je cherchais une idée de projet à monter dans le cadre de la Saison de la Turquie qui aura lieu en France de juillet 2009 à mars 2010. Les Femmes de Turquie...? Que sait-on d'elles?

Qu'elles peuvent être victimes de crimes d'honneur, pratique très minori-taire mais qui choque par l'archaïsme des mentalités qu'elle révèle;

qu'elles restent probablement à la maison, souvent soumises à l'autorité du père ou du frère, puis du mari, choisi par la famille; que seules les jeunes femmes issues de milieux aisés et urbains ont accès à des études supérieures; que la tradition exige la virginité au moment du mariage...

Ces situations se rencontrent en effet mais s'en satisfaire donnerait une image très fausse de la situation de la femme en Turquie car elles ne re-flètent pas l'extrême diversité de la condition féminine, qui tient au milieu social mais aussi aux origines géographiques et économiques. Sur 4 850 maires, 18 sont des femmes

Commençons par les symboles: Atatürk, ardent promoteur des droits des femmes, leur donne le droit de vote dès 1934 (1944 en France); une femme, Arzuhan Yalcindag, a été élue à la direction du Tusiad, équivalent du Medef; une autre, Güler Sabanci, est à la tête du 2nd groupe le plus puissant du pays; de 1993 à 1996, Tansu Ciller a assuré la fonction de Pre-mier ministre; le gouvernement actuel compte une femme ministre (sur 23), Nimet Cubukcu, ministre d'Etat chargé de la Famille.

Moins symbolique mais plus représentatif, les femmes représentent plus d'un tiers des effectifs dans les secteurs professionnels comme la santé, l'enseignement supérieur ou la justice et sont bien représentées dans les fonctions de cadres supérieurs des entreprises privées.

Elles peuvent être aussi à la tête de confrérie soufie ou nommées "vaize", équivalent de l'imam, par le directorat des affaires religieuses: 2 000 femmes ont été nommées à ce jour. Ces nominations interviennent dans le cadre d'une réforme dans la lecture et l'interprétation du Hadith, ensemble de paroles dites par le Prophète il y a 1400 ans et dont l'interprétation n'est plus appropriée à la vie actuelle.

Et puis quelques chiffres qui parlent tout seuls des difficultés rencontrées: 18 femmes maires sur un total de 4 850, 50 femmes députés sur 550, les femmes représentent moins de 25% de la population active... déclarée, mais forment très probablement un plus gros contingent des emplois pré-caires de l'économie dite "informelle".

Près de 30% ne savent ni lire ni écrire; d'après une enquête de la direction générale sur le statut des femmes (17 168 femmes dans 51 provinces in-terrogées), 40% ont été victimes de violence domestiques et parmi elles, 90% ne demandent pas d'aide extérieure, 14% considèrent normal que le mari batte sa femme... La situation a-t-elle quelques chances d'évoluer?

Une avancée considérable dans le droit a été réalisée avec la refonte du Code pénal en 2004, dans la perspective de l'intégration à l'EU: le statut de chef de famille, qui pouvait interdire à son épouse de travailler, dispa-rait, l'auteur d'un viol est puni comme un criminel et la solution de recours qui lui était proposée (épouser la victime) pour échapper à la condamna-tion disparait. Le droit reconnait la femme à disposer de son corps et non

plus la famille.

De plus, un tissu extraordinairement dynamique d'associations de la socié-té civile œuvre dans toute la Turquie sur des actions très identifiées (entre-prenariat avec Kagider, implication dans la vie politique avec Kader, Femmes du barreau de Diyarbakir, lutte contre les violences avec Mör Cati, Association des femmes de Van...). Le dynamisme de ces associations puise sa source dans une solide tradition de luttes pour les droits des femmes avec des porte-paroles qui marquèrent l'histoire du féminisme turc comme Duygu Asena et Sirin Tekeli.

Ces associations ont le soutien des médias qui relaient largement les abus commis, facilitant ainsi une certaine évolution des mentalités et des prises de conscience.

Plus inattendu, des téléfilms à succès abordent aussi leur contribution à cette évolution des consciences comme "Güldünya" sur la chaîne commer-ciale à grande écoute Star TV, du nom d'une jeune femme victime d'un crime d'honneur perpétré par son frère il y a cinq ans pour avoir sali l'hon-neur de la famille pour avoir mis au monde un fils issu d'un viol.

Violence domestique, sous-représentativité dans le monde politique, in-égalités dans le monde économique... les problèmes des femmes de Tur-quie, quoique spécifiques par leur contexte, ne sont pas tout à fait étran-gers à ceux rencontrés par les femmes de France.

Et mon idée, devenue le projet d'une équipe, est en train de mûrir en par-tage d'expériences entre femmes de France et de Turquie dans la re-cherche de solutions et la quête de progrès.

http://www.rue89.com/paristanbul/2009/03/10/turquie-et-que-fait-on-des-femmes-dans-tout-ca

GENOCIDE ARMENIE/TURQUIE

Turquie : voile d’amnésie sur le génocide arménienInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sabrina Tavernise,

journaliste américaine, chef du bureau du New-York Times à Istan-bul, signe dans le célèbre quotidien US un article qui révèle au grand jour les contradictions de l’intelligentsia turque. Elle y traite du voile d’amnésie qui recouvre depuis près de 100 ans les victimes arméniennes du génocide perpétré par l’Empire ottoman en 1915 et s’interroge sur le silence qui a entouré la publication du livre de Murat Bardakci. Dans son livre “The Remaining Docu-ments of Talat Pasha” (Le titre original 'Evrak-i Mertûke' n'est pas en turc mais en ottoman et on pourrait le traduire par « Les docu-

ments oubliés de Talaat Pacha »), ce dernier a en effet rendu pu-blic une véritable bombe à retardement en publiant les cahiers se-crets de Talaat Pacha, ministre de l’Intérieur du Gouvernement Jeune-Turc et instigateur principal du génocide arménien. Le « Hit-ler turc » y avait consciencieusement consigné les 972 000 Armé-niens disparus des archives officielles de la population de l’Empire ottoman, entre 1915 et 1916. Alors que l’auteur Murat Bardakci se désole du peu de retombées médiatiques de son livre - véritable pavé dans la mare de la propagande négationniste véhiculée par l’Etat turc -, il participe lui aussi et dans le même temps, à cette politique détestable en s’opposant fermement et contre toute évi-dence, à ce que l’on dise que les massacres équivalent à un géno-cide… “Je n’aurais jamais pu publier ce livre il y a 10 ans, on m’au-rait qualifié de traître. La mentalité a changé.” estime Murat Bar-dakci. Certes, mais le chemin qui mène les intellectuels de Turquie vers la liberté de pensée semble encore pavé d’embûches…

Près d’un million de victimes du génocide recouvertes d’un voile d’amnésie New-York Times De SABRINA TAVERNISE Publié le 8 mars 2009

ISTANBUL — Pour la Turquie, ce nombre aurait dû faire l’effet d’une bombe.

Selon un document longtemps caché, qui appartenait au ministre de l’Inté-rieur de l’Empire ottoman, 972 000 Arméniens ottomans ont disparu des archives officielles de la population, de 1915 à 1916.

En Turquie, toute discussion sur ce que les Arméniens ottomans ont subi peut déclencher une tempête d’indignation publique. Mais depuis sa publi-cation dans un livre en janvier, le chiffre - et sa source ottomane - n’a pas été mentionné. Les journaux en ont à peine parlé. Les émissions de télévi-sion n’en ont pas discuté.

“Rien”, a dit Murat Bardakci, l’auteur et journaliste turc qui a compilé le livre.

Le silence ne peut signifier qu’une seule chose, a-t-il dit : “Mes chiffres sont trop hauts pour les gens ordinaires. Peut-être que les gens ne sont pas encore prêts à en parler.”

Pendant des générations, la plupart des Turcs n’ont rien su des détails du génocide arménien de 1915 à 1918, qui a tué plus d’un million d’Armé-niens, lors de purges dans la population, effectuées par le gouvernement turc ottoman. La Turquie a enfermé loin de sa vue les chapitres les plus

horribles de son histoire, à la façon soviétique, elle n’a jamais mentionné ces événements dans les livres scolaires d’histoire et elle a mené une campagne officielle agressive d’oubli.

Mais depuis ces 10 dernières années, la société civile s’épanouissant, cer-taines couches de la société turque remettent à présent en question ou-vertement la version étatique de ces événements. En décembre, un groupe d’intellectuels a fait circuler une pétition qui s’excusait pour le déni des massacres. Quelque 29 000 personnes l’ont signée.

Avec ce livre, “The Remaining Documents of Talat Pasha” (Nota CVAN : Le titre original 'Evrak-i Mertûke' n'est pas en turc mais en ottoman et on pourrait le traduire par « Les documents oubliés de Talaat Pacha »), M. Bardakci (prononcez bard-AK-chuh) est devenu, contre son gré, partie pre-nante de ce ferment. Ce livre rassemble des documents et des archives qui ont appartenu à Mehmed Talat, connu sous le nom de Talat Pacha, l’ar-chitecte principal des déportations des Arméniens.

Les documents que la veuve de M. Talat, Hayriye, a donnés à M. Bardakci, avant de mourir en 1983, comprennent des listes de chiffres de la popula-tion. Avant 1915, 1 256 000 Arméniens vivaient dans l’Empire ottoman, selon ces documents. Le chiffre plonge à 284 157 deux ans plus tard, dé-clare M. Bardakci.

Pour une oreille néophyte, ce ne sont que de tristes statistiques. Mais celui qui connaît la question, sait que ces chiffres sont âprement contestés. La Turquie n’a jamais reconnu un nombre déterminé de morts ou de déportés. Dimanche, le ministre turc des Affaires étrangères a averti que le Président Obama pourrait subir un revers dans les relations (avec la Turquie) s’il re-connaissait que les massacres des Arméniens étaient un génocide, avant sa visite en Turquie le mois prochain.

L’effondrement de l’Empire ottoman a été sanglant, argumente le gouver-nement turc, et ceux qui sont morts ont été victimes de ce chaos.

M. Bardakci souscrit à ce point de vue. Les chiffres, dit-il, n’indiquent pas le nombre de morts, seulement le résultat du déclin de la population armé-nienne après les déportations. Il s’oppose fermement à ce que l’on dise que les massacres équivalent à un génocide, et il déclare que la Turquie a été obligée d’engager des actions contre les Arméniens, parce qu’ils sou-tenaient ouvertement la Russie dans sa guerre contre l’Empire ottoman.

“Ce n’était pas une politique nazie ou un holocauste” dit-il. “C’était une période sombre. Ce fut une décision difficile. Mais la déportation a été le résultat de certains événements très sanglants. Il était nécessaire pour le gouvernement de déporter la population arménienne.”

Cet argument est rejeté par la plupart des chercheurs qui pensent que le petit nombre d’Arméniens qui se sont rebellés ne représentait pas une me-nace sérieuse pour l’Empire ottoman, et que la politique relevait plus

d’une perception des Arméniens, non musulmans et par conséquent non fiables, considérés comme un problème de population.

Hilmar Kaiser, historien et expert du génocide arménien, dit que les docu-ments publiés dans le livre étaient une preuve tangible que les autorités ottomanes elles-mêmes avaient suivi une politique calculée pour éliminer les Arméniens. “Vous avez soudain sur une page la confirmation de ces chiffres”, dit-il. “C’est comme si quelqu’un vous assenait un coup de batte sur la tête.” M. Kaiser a dit que les chiffres avant et après équivalaient à un “nombre de morts.”

“Il n’y a pas d’autre façon de voir ce document”, dit-il. “Vous ne pouvez tout simplement pas cacher un million de personnes.”

D’autres chercheurs ont dit que le chiffre était un ajout utile aux archives historiques, mais qu’il n’introduisait pas de version nouvelle des événe-ments.

“Cela corrobore ce que nous savions déjà”, a dit Donald Bloxham, l’auteur de “Le grand jeu du génocide : impérialisme, nationalisme et la destruc-tion des Arméniens ottomans.”

M. Bardakci est un mordu d’histoire qui a appris à lire et écrire l’écriture ottomane avec sa grand-mère, ce qui lui a permis de naviguer dans le pas-sé écrit de la Turquie, ce que la majorité des Turcs sont incapables de faire. Il joue du tanbur, un instrument traditionnel à cordes. Son grand-père était membre du même parti politique que M. Talat, et sa famille connaissait de nombreuses figures politiques qui ont joué un rôle important lors de la fon-dation de la Turquie.

“Nous avions une imposante bibliothèque à la maison”, dit-il. “Ils parlaient toujours de l’histoire et du passé.”

Bien qu’il désire clairement que les chiffres soient connus, il refuse obsti-nément de les interpréter. Il n’offre aucune analyse dans le livre, et en de-hors d’une interview avec la veuve de M. Talat, il n’y a virtuellement aucun texte qui accompagne les documents originaux.

“Je ne voulais pas interpréter” dit-il. “Je veux que le lecteur décide.”

La meilleure façon de faire, dit-il est d’utiliser des faits bruts et froids, qui peuvent trancher les strates de la rhétorique émotionnelle qui obscur-cissent la question depuis des années.

“Je pense que nous avons besoin de documents en Turquie,” dit-il. “C’est le plus important.”

Mais certains observateurs des plus passionnés de la société turque ont dit que le silence montrait bien que le sujet était encore très tabou. “L’impor-

tance de ce livre est évident, car aucun journal, excepté Milliyet, n’a écrit une seule ligne à son sujet,” dit Murat Belge, un universitaire turc, dans un article paru dans le quotidien libéral Taraf en janvier.

Et pourtant, c’est un indice de mesure de la maturité démocratique de la Turquie que le livre ait été publié. M. Bardakci dit qu’il a conservé les docu-ments très longtemps, 27 ans, car il attendait que la Turquie atteigne un niveau permettant que la publication ne cause aucun délire. Même l’État ressent à présent le besoin de se défendre. L’été dernier, un film de propagande sur les Arméniens, fait par les militaires turcs, a été distribué dans les écoles primaires. Suite à un tollé public, la diffusion a été stoppée [Nota CVAN : Deux erreurs dans ce paragraphe. 1) Le DVD présenté désormais comme une initiative de l’Etat-Major turc a été, ne l’oublions pas, produit en fait par la Chambre de Commerce d'Ankara en 2005 : il avait été envoyé gratuitement aux 494 000 abonnés du magazine Time dans toute l’Europe (N°June 6, 2005 / Vol. 165 No. 23). 2) Si le mi-nistre turc de l’Education nationale a effectivement annoncé que la diffu-sion de ce DVD raciste et anti-arménien a été stoppée, il s’est bien gardé de mettre sa décision en application. Donc sa diffusion se poursuit actuel-lement dans toutes les écoles primaires du pays. En Turquie, il faut tou-jours décrypter ce qui se dit au niveau étatique et ce qui se fait en réalité !].

“Je n’aurais jamais pu publier ce livre il y a 10 ans”, dit M. Bardakci. “On m’aurait qualifié de traître.” Il a ajouté : “La mentalité a changé.”

©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 10 mars 2009 - 07:10 - www.-collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28284

Lire aussi :

Talat Pacha : Mémoires d'Outre-Tombe http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26185Le Hitler turc avait noté 972 246 victimes arméniennes http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26066

Le site du ministère turc de la Culture et du Tourisme diffuse ses thèses négationnistes et fait référence aux documents de Talaat Pacha en ces termes : “Armenian historian Andonyan claimed that he found the confidential documents of Talat Pasha and for many years these documents used as the evidence of so-called geno-cide. However, two Turkish historians researched those docu-ments and proved they are counterfeit.”

http://kultur.gov.tr/EN/BelgeGoster.aspx?17A16AE30572D313A781-CAA92714FCE09E86DA38B0AADD42

Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais"

La Coalition turque d’Amérique et l’Université de l’Utah mettent en place un programme négationniste

mercredi11 mars 2009, par Stéphane/armenews

L’Université de l’Utah et la Coalition turque d’Amérique ont annoncé la création d’une nouvelle chaire d’enseignement intitulée "les origines de la purification ethnique moderne : l’Écroulement de l’Empire Ottoman et l’ap-parition des États -Nations dans les Balkans et le Caucase."

Ce programme se veut une étude scientifique « d’une période critique dans une région qui continue à faire les gros titres, en partie à causes forces turbulentes lâchées à la fin du 19ème et au début du 20 siècle ». Selon le Directeur du Projet, le Professeur Hakan Yavuz "Notre nouveau programme explorera la formation de l’identité moderne turque par un tra-vail savant, des conférences, la participation des communautés et soutien-dra de nouvellee recherches, dont beaucoup se concentreront sur une sé-rie d’événements traumatiques fondatrices dont des crises dans les Bal-kans et le Caucase, la perte de territoires et la migration obligatoire qui a présagé l’établissement de la République Turque"

Lincoln McCurdy, Président de la Coalition Turque d’Amérique s’attend à ce que ce programme soit en particulier essentiel parce qu’il produira un nou-veau cadre pour les chercheurs qui impactera les étude sur la Turquie. Pour fournir des conseils, un Conseil d’association composé d’experts re-connus a été formé composé du Docteur Sukru Elekdag, membre de la Grande Assemblée nationale Turque et ancien ambassadeur aux Etats-Unis, Rifat Hisarciklioglu, Président de l’Union de Chambres et des Bourses des marchandises de Turquie, le Professeur Yusuf Sarinay, Directeur des Archives d’Etat de la Turquie, le Professeur Norman Stone, historien et Alev Alatli, journaliste et auteur ».

Au vu des négationnistes notoires faisant partis des experts on ne peut que s’attendre au pire.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49694

FRANCE /ARMENIE

Arménie : Journées de la FrancophonieInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 19 au 31 mars 2009,

les Journées de la Francophonie auront lieu à Erevan, avec de nombreuses manifestations artistiques et culturelles. Les chan-teurs et musiciens Garou, André Manoukian et Frédéric Nevchehir-lian donneront des concerts à cette occasion dans la capitale ar-ménienne. Ces journées de la francophonie seront particulière-ment riches cette année en l’honneur du nouveau statut de l’Ar-ménie à l’OIF...

JOURNEES DE LA FRANCOPHONIE A EREVAN DU 19 AU 31 MARS 2009

MUSIQUE

« GALA-CONCERT DE LA FRANCOPHONIE » GAROU - Dimanche 22 mar (Québec)

Après avoir vendu plus de cinq millions d’albums, près de 700.000 DVD, et avoir été vu par plus d’un million de fans en spectacle partout dans le monde, Garou donnera un concert exclusif à Erevan en l’honneur de la journée de la francophonie.

« J’ai envie de m’ouvrir, de "m’étriper" et de donner tout ce que je peux à chaque fois, de rendre les gens heureux. » À elle seule cette phrase ré-sume bien Garou, chanteur baignant dans une rare intensité à chacune de ses apparitions sur les planches. Cette intensité, il la puise à même la gé-nérosité dont il fait preuve dans la vie de tous les jours. Il la trimballe avec lui pour mieux la redistribuer à tous ceux et celles qui viennent l’entendre chanter. « Quand les gens se déplacent pour me voir en spectacle ils pensent être venus pour moi, alors que c’est moi qui suis venu pour eux. »

Complexe sportif et culturel Hamalir, 19h00 Billets en vente au 010-38-19-73 / 077-35-84-74

CONCERT EXCLUSIF DE ANDRE MANOUKIAN –LUNDI 23 MARS (France)

Son premier album “Inkala” est un mélange de compositions originales et de folk songs arméniennes adaptées par André Manoukian, enregistrées en trio Jazz. Le style du trio, proche des trios modernes de jazz, se dé-marque par l’utilisation du chant modal arménien aux blue notes caracté-ristiques. Il en résulte un album émouvant, teinté de spleen oriental, où les mélodies simples et attachantes cohabitent harmonieusement avec les im-provisations.

Avec Laurent Robin (batterie) - Christophe Walemme (Contrebasse).

Club Poplavok, 19h00 adresse Entrée libre ?

CONCERT EXCLUSIF DE NEVCHEHIRLIAN (Slam ) – Mercredi 25 mars A l’occasion du concours de langue française : Allons en France 2009 (France)

Apparu aux USA au début des années 80, à l’occasion de soirées organi-sées dans des cafés et des lieux publics, le slam donne la possibilité à tous de dire de la poésie. Il s’agit d’attraper l’auditeur avec les mots, les images évoquées, pour le secouer, le remuer.

Né à Marseille, Frédéric Nevchehirlian est poète et musicien. Avec le groupe Vibrion, il a obtenu plusieurs prix en 2005 et 2008.

Intonation, souffle, bouffée, spasmes… résonances…répercussion. On se parle apparemment français mais c’est peut-être une traduction simulta-née d’une autre langue ? On est peut-être en 1915, un jour de printemps, en mars 2009 dans une salle de spectacle, peut-être plus tard en l’an trois-mille…Ce qui est sûr c’est que Nevchehirlian nous réunit dans une même sphère, une même ère…pour entendre le monde…celui d’hier mêlé à celui d’aujourd’hui…

Théâtre de chambre, 58 rue Machtots - 19h00 Invitations à retirer à l’ambassade de France (places limitées), 010-59-19-50/94

Lire aussi :

L'Arménie devient membre permanent de la Francophonie

http://www.francophonie.org/oif/pays/detail-pays.cfm?id=339

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http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28293

GENOCIDE ARMENIEN

Medz Yeghern : le grand malScénario et dessin Paolo Cossi Edition Dargaud

Magazine - BD 10:33

C’est de l’histoire. Dure, impitoyable, inimaginable. Celle d’un de ces

drames que la mémoire humaine a oublié. Celle que les vainqueurs ont voulu enterrer, celle qu’aujourd’hui encore leurs successeurs au pouvoir voudraient que l’on taise à jamais. Le génocide arménien raconté en BD.

Cela pourrait paraître inintéressant, pesant…

C’est en fait un récit dont on aimerait se détacher mais qu’on ne peut quit-ter des yeux. De la première à la dernière page, cette destruction plani-fiée, presque mécanique, d’un peuple par un autre, nous capture…

Un scénario que l’on voudrait né seulement de l’imaginaire un peu trouble d’un écrivain. Mais qui change à jamais la perception que l’on peut avoir de cette page de l’histoire turque.

En cette année 1915, les Arméniens ont tout perdu. Ce livre nous rend la mémoire.

Eric Vède

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/225522/--Medz+Yeghern+:+le+grand+mal

SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 11.03.2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

Turquie : le pays des fousInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’écrivain et journaliste turc Ahmet Altan nous a habitués à des articles courageux, lucides et limpides. L’article qu’il a signé dans Taraf le 19 février, et dont le Collectif VAN vous propose ici la traduction, ne déroge pas à la règle. L’intellectuel turc y décrit « Le pays des fous » (la Turquie) où les enseignants et l’Etat-Major élèvent une nouvelle génération de jeunes enfants, dans la haine de l’Arménien, avec la projection obligatoire du DVD raciste Sari Gelin, diffusé sur ordre de l’Etat-Major, dans toutes les écoles primaires de Turquie. Ahmet Altan, bien que sous le coup d’une inculpation au titre de l’Article 301 du Code pénal turc pour avoir affirmé l’existence du génocide arménien, enfonce le clou avec courage : « Tu assassines plus d’un million d’Arméniens, tu effaces les traces des Arméniens de l’Anatolie, tu spolies leurs biens et par-dessous tout, tu montres aux enfants des vidéos disant

voilà ce que « les Arméniens nous ont fait ». Presque tous ceux qui vivent en dehors de Turquie connaissent les événements des Arméniens. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28307

Turquie : voile d’amnésie sur le génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Sabrina Tavernise, journaliste américaine, chef du bureau du New-York Times à Istanbul, signe dans le célèbre quotidien US un article qui révèle au grand jour les contradictions de l’intelligentsia turque. Elle y traite du voile d’amnésie qui recouvre depuis près de 100 ans les victimes arméniennes du génocide perpétré par l’Empire ottoman en 1915 et s’interroge sur le silence qui a entouré la publication du livre de Murat Bardakci. Dans son livre “The Remaining Documents of Talat Pasha” (Le titre original 'Evrak-i Mertûke' n'est pas en turc mais en ottoman et on pourrait le traduire par « Les documents oubliés de Talaat Pacha »), ce dernier a en effet rendu public une véritable bombe à retardement en publiant les cahiers secrets de Talaat Pacha, ministre de l’Intérieur du Gouvernement Jeune-Turc et instigateur principal du génocide arménien. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28284

Arménie : Journées de la Francophonie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 19 au 31 mars 2009, les Journées de la Francophonie auront lieu à Erevan, avec de nombreuses manifestations artistiques et culturelles. Les chanteurs et musiciens Garou, André Manoukian et Frédéric Nevchehirlian donneront des concerts à cette occasion dans la capitale arménienne. Ces journées de la francophonie seront particulièrement riches cette année en l’honneur du nouveau statut de l’Arménie à l’OIF...http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28293

H.Clinton aborde la question du génocide arménien à Ankara Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenpress parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 11 mars 2009. Au cours de la conférence de presse donnée à Washington, un porte-parole du Secrétariat d’État, Robert Wood, a indiqué que lors de sa visite à Ankara, Hillary Clinton avait abordé la question du génocide arménien avec les autorités de la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28326

Droits des femmes : Rennes accueille Eren Keskin, avocate kurde Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Eren Keskin, accueillie par les Amitiés kurdes de Bretagne, est venue à Rennes animer un débat à la Maison internationale de Rennes, précédé de la projection du film « Des épines dans le cœur ou Eren Keskin, une avocate kurde accuse ». Présidente de la ligue des droits de l'homme et des femmes en Turquie, Eren Keskin défend les femmes qui subissent la répression de l'État turc, qu'elles soient kurdes ou turques.http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28324

L’Afrique va-t-elle tirer le Soudan d’affaire ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet sa traduction d'un article en anglais de Desmond TUTU faite pour le Collectif Urgence Darfour. Le lancement, escompté demain, d’un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar Hassan El-Béchir de la part de la Cour Pénale Internationale place les leaders africains devant un choix difficile : sont-ils du côté de la justice ou de l’injustice ? Du côté de la victime ou de l’oppresseur ? Le choix est clair mais jusqu’à présent la réponse de nombreux leaders africains a été une honte. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28282

Turquie : une équipe de télévision agressée lors d’une manifestationInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cet article publié sur le site de Reporters sans Frontières le 10 mars 2009. Le 7 mars 2009, une équipe de télévision de la chaîne privée Show TV a été agressée alors qu’elle couvrait une manifestation du Parti de la Société démocratique (DTP, prokurde) à Adana, au sud de la Turquie. La journaliste reporté, Rengin Gültekin, et ses deux cameramen, Ediz Aliç et Kadir Puslu, ont été les cibles de projectiles de la part de militants du DTP. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28285

Lancement d’un projet énergétique d’envergure au Haut-Karabagh Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.Une soirée de gala s'est tenue récemment à Stepanakert pour le lancement d'un projet sans précédent dont l'objectif est le développement du système énergétique de la république. La réalisation du projet est confiée à la société « ArtsakhHEK » (CentralesHydroélectriquesd'Artsakh). http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=28224

«L'ordre économique est injuste et irresponsable»L'Iran accueillait mercredi un sommet régional consacré à l'économie, lors duquel le Président Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé l'ordre "injuste" imposé, selon lui, par les Etats-Unis dans ce domaine. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28320

MM. Mansouri et Toptan pour une consolidation

Le président de la Chambre des représentants, Mustapha Mansouri, et le président de la Grande Assemblée turque (Parlement), Koksal Toptan se ont félicités, mardi, de l'excellence des liens d'amitié et de fraternité unissant le Maroc et la Turquie, et souligné leur détermination à œuvrer pour le renforcement des relation de coopération entre les deux pays. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28319

Contribution de l’art aux relations turco-arméniennes Le pianiste turc Fazil Say se focalise sur les relations turco-arméniennes dans son dernier projet. En répondant aux questions de Deutsche Welle Fazil Say a déclaré qu’il travaillait sur un projet de ballet commun qui comprendra des artistes d’Arménie et de Turquie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28318

Un "Tribunal de l'Eau" ouvre à Istanbul pour juger les atteintes à la natureUn "tribunal" international composé de défenseurs de l'environnement a entamé mardi à Istanbul le procès symbolique de plusieurs responsables turcs et étrangers pour divers projets accusés de mettre en danger les écosystèmes de leurs pays.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28316

La Coalition turque d’Amérique et l’Université de l’Utah mettent en place un programme négationnisteL’Université de l’Utah et la Coalition turque d’Amérique ont annoncé la création d’une nouvelle chaire d’enseignement intitulée "les origines de la purification ethnique moderne : l’Écroulement de l’Empire Ottoman et l’apparition des États -Nations dans les Balkans et le Caucase." http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28317

CPNT s'allie avec Villiers pour «refaire le référendum qu'on nous a volé avec le traité de Lisbonne»Notre intégration commune dans Libertas est naturelle. Sur le programme européen de Philippe de Villiers, nous n'avons pas de différences: nous sommes contre l'entrée de la Turquie dans l'UE, pour l'Europe des peuples, et contre l'Europe des technocrates. Ce n'est pas un mariage de la carpe et du lapin, comme celui de Cohn-Bendit, qui a fait la campagne du «oui» au Traité constitutionnel, et de José Bové, qui les a combattus pendant toute cette période.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28315

Soudan: mesures de sécurité dans les ambassades des Etats-Unis et de FranceL'ambassade des Etats-Unis à Khartoum a autorisé mardi l'évacuation de personnels non essentiels et la sécurité a été renforcée autour de l'ambassade de France sur fond de menaces d'un groupe islamiste contre les intérêts occidentaux.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28312

Le pape évitera une partie du mémorial de la Shoah à Jérusalem Benoît XVI "ne lâche" pas Pie XII même s'il n'a toujours pas donné le feu vert pour sa béatification . Le souverain pontife a décidé de ne pas se rendre au musée de Yad Vashem, mémorial de la Shoah à Jérusalem, lors de son pèlerinage en Terre sainte en mai. Il entend ainsi protester contre la légende d'une photo du musée où Pie XII - élu pape le 2 mars 1939 - est accusé d'être resté silencieux pendant la Shoah et de n'avoir rien fait face à la déportation et l'extermination de six millions de juifs.

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28314

Turquie : et que fait-on des femmes dans tout ça ? Ce sont des riverains de Rue89 qui m'en ont donné l'idée. Alors que paraissait sur Paristanbul une série d'articles consacrés aux difficultés de l'intégration de la Turquie dans l'Europe, certains m'ont fait remarquer que je ne parlais pas des femmes de Turquie et qu'ils seraient curieux de lire des articles les concernant.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28322

El-Béchir: Le Soudan va combattre le "néocolonialisme" Le président soudanais, Omar el-Béchir, a indiqué dimanche à El-Facher, la capitale du nord du Darfour, que le pays combattra le "néocolonialisme". "Nous lutterons contre le néocolonialisme," a déclaré el-Béchir alors qu'ils s'exprimait devant des dizaines de milliers d'habitants de la localité rassemblés dans une place au centre de la ville, faisant allusion à la campagne de la Cour pénale internationale (CPI) qui poursuit le président soudanais depuis juillet dernier.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28288

Le Haut-Karabakh à l’agenda de la prochaine visite de Lavrov à Bakou Le problème du Haut-Karabakh sera soulevé par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors de sa visite à Bakou les 11 et 12 mars prochains, a confié à RIA Novosti le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID), Andreï Nesterenko.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28321

Le Vlaams Belang contre l’adhésion de la Turquie Le Vlaams Belang a confirmé dimanche son opposition à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et a plaidé en faveur d’un “stop à l’immigration”. A l’occasion d’un congrès à Gand, le VB a appelé à ce que la Flandre devienne un Etat-membre à part entière de l’UE. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28311

Négationnisme : L'Eglise "n'a pas pris les mesures nécessaires" Jacques Attali a regretté que face aux thèses négationnistes, l'église catholique "n'a pas pris les mesures nécessaires pour exclure ces gens-là" et "au contraire les accueille", lors d'un entretien à paraître lundi dans Le Courrier de l'Ouest et Le Maine Libre. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28271

Darfour: quatre soldats de la Minuad blessés dans une embuscade

Quatre soldats de la mission ONU-Union africaine (Minuad) ont été blessés dans une embuscade au Darfour, a indiqué mardi un responsable de la mission. Un véhicule avec quatre soldats de la paix qui revenaient d'une mission d'escorte a été la cible de tirs lundi soir près d'El-Geneina, la capitale du Darfour-Ouest, près de la frontière tchadienne, a indiqué à l'AFP Kemal Saïki, porte-parole de la mission.

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28290

Suède: un procureur demande l'extradition d'un Rwandais suspecté de génocideUn procureur suédois a demandé à la Cour Suprême d'extrader un Rwandais suspecté d'avoir participé au génocide de 1994, dans un courrier dont l'AFP a eu copie mardi.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28313

Rencontre entre étudiants turcs et arméniens à Nevsehir Dans une tentative de casser les stéréotypes entre les deux pays, des étudiants ont organisé un camp pour un dialogue turco-arménien dans la ville anatolienne de Nevsehir. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28308

Le Parlement du Kurdistan attribue des sièges aux Arméniens Le 12 février 2009, une session extraordinaire s’est tenue au Parlement du Kurdistan dirigée par son Président, M. Adnan Mufti. Après avoir procédé à l’amendement de cinq articles de la session précédente, le Parlement a débattu ce jour du reste des articles du projet de loi, les amendements présentés lors de la session de ce jour étaient les suivants : Le paragraphe 49 de l’article 6 du projet de loi comprenait quatre alinéas, après discussion, les premier, deuxième et troisième ont été ratifiés, le quatrième étant supprimé par la majorité.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28272

Darfour: l'ONU veut éviter une catastrophe après l'expulsion d'ONG Les agences de l'ONU cherchent à éviter une catastrophe au Darfour après l'expulsion de 16 ONG par les autorités de Khartoum. Au total, 7610 employés des organisations humanitaires doivent quitter le pays, ont précisé les Nations Unies.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28283

Des élections locales sans passion en TurquieAlors que la date fatidique approche, force est de constater que les élections locales, qui doivent se tenir le 29 mars prochain, peinent à passionner l’opinion et les médias. Il faut dire que loin d’indiquer le tassement de l’AKP que certains avaient annoncé il y a quelques mois, les sondages montrent plutôt que le parti gouvernemental devrait conserver, voire amplifier son score déjà exceptionnel des dernières élections législatives de 2007 (46,7%).http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28305

Turquie-Ergenekon: 56 mises en accusationLe parquet d'Istanbul a procédé mardi à 56 nouvelles mises en accusation dans le cadre du complot présumé du réseau nationaliste Ergenekon, accusé d'avoir voulu renverser la majorité démocratiquement élue du parti islamisant AKP. Selon les médias locaux, deux généraux à la retraite, dont l'ancien chef de la gendarmerie, figurent parmi ces nouveaux suspects, qui

s'ajoutent aux 88 personnes, dont plusieurs autres ex-officiers, en cours de jugement pour leurs liens avec le réseau clandestin. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28304

Education: Yazid Sabeg aspire à "bouleverser les processus de sélection"Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, a appelé mardi à "bouleverser les processus de sélection des élèves" dans le supérieur en évaluant notamment leur "potentiel" et leur "créativité", lors d'un déplacement à Bondy.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28303

La Belgique condamnée pour torturePour Strasbourg, les nombreuses blessures de Turan Cakir n'ont pu résulter d'une simple chute à terre et de coups reçus par erreur lors de l'attroupement. La Cour européenne des droits de l'homme a condamné mardi la Belgique pour torture ou traitements inhumains et dégradants ainsi que pour discrimination raciale.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28302http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28295

Copé reste sceptique sur la proposition de "mesurer la diversité" Jean François Copé est réticent à "mesurer la diversité", comme le préconise le commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, Yazid Sabeg. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale s'est montré "très hésitant" sur cette proposition mardi sur i-Télé. "Je voudrais d'abord, avant de me prononcer, comprendre quel est le projet", a-t-il expliqué. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28294

Un 2e acte d'accusation transmis aux juges dans l'affaire Ergenekon Le procureur en chef d'Istanbul a annoncé mardi l'envoi au tribunal chargé de juger les membres du réseau putschiste présumé Ergenekon d'un acte d'accusation ajoutant 56 noms à la liste des accusés.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28292

En route vers les statistiques ethniques?La querelle entre ceux qui sont pour ou contre les statistiques ethniques se poursuit-elle alors que la loi est déjà dans les tuyaux? S'est instauré en tout cas ces derniers jours, un débat assez surréaliste. D'un côté, Yazid Sabeg, nommé par Nicolas Sarkozy commissaire à la diversité et à l'égalité des chances. Lui s'est déclaré favorable à ce type d'enquête. D'ailleurs il a déjà annoncé qu'il formulerait un projet ou une proposition de loi visant à "rendre licite la mesure de la diversité". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28287

Darfour : quatre Casques bleus blessés dans une attaque Quatre Casques bleus ont été blessés lors d'une embuscade tendue dans la région du Darfour (ouest du Soudan), a rapporté mardi le Sudan Tribune, basé à Khartoum. Cette attaque a eu lieu lundi près de Geneina, la

capitale de l'Etat du Darfour-Ouest. L'un des Casques bleus blessés est dans un état grave.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28273

Washington et Moscou relancent leurs relations en s'engageant sur START IWashington et Moscou ont lancé vendredi à Genève "un nouveau départ" de leurs relations pour effacer plusieurs années de tension, en s'engageant symboliquement à conclure d'ici la fin de l'année un accord sur le Traité de réduction des armes stratégiques START-1. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28291

L’Arménie remet la réunion régionale pour faire plaisir à la Turquie

L’Arménie a remis une réunion des ministres des affaires étrangères des pays de la Mer Noire, apparemment comme geste de bienveillance pour s’assurer que le ministre turc des Affaires Etrangères Ali Babacan fasse parti des participants ont déclaré des sources diplomatiques turques. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28286

Soudan : des islamistes appellent au jihad contre les partisans de la CPIL'Alliance des mouvements jihadistes menace par ailleurs de "verser le sang" des partisans de la Cour pénale internationale et du procureur de ce tribunal,LuisMoreno-Ocampo. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28270

Le gynéco au grand coeurDisert mais discret, le docteur Jean-Pierre Franquebalme aurait pu se contenter d'une carrière d'obstétricien et de chercheur pleinement réussie. C'était mal connaître son besoin de se rendre utile, d'aider les autres. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28270

Ouverture de la réunion ministérielle de l'OCE à Téhéran La 18ème réunion ministérielle de l'Organisation de coopération économique (OCE) a ouvert ses portes lundi à Téhéran, capitale iranienne, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28274

« Les livres sont devenus les monuments de la modernité » Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme à Paris témoigne dans son exposition Futur antérieur de la naissance d’une avant-garde artistique juive entre la Première guerre mondiale et la Shoah. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28281

La CPI : les deux vitesses du discrédit La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre le président soudanais, Omar El Béchir, le 4 mars 2009. Ce dernier est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans le conflit du

Darfour. Contrairement à l'avis du procureur, Luis Moreno Ocampo, la cour n'a pas retenu l'accusation de génocide. Cette guerre a fait 300 000 morts, selon l'ONU et 10 000, selon les sources officielles.http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=28280

UE

CPNT s'allie avec Villiers pour «refaire le référendum qu'on nous a volé avec le traité de Lisbonne»

Créé le 10.03.09 à 19h47 | Mis à jour le 10.03.09 à 19h49

Créé le 10.03.09 à 19h47 | Mis à jour le 10.03.09 à 19h49

INTERVIEW - Frédéric Nihous, président de Chasse, pêche nature et tradi-tions, explique les raisons de cette alliance... Chasse, pêche nature et traditions (CPNT) l'avait proposé, le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers a accepté l'offre: les deux partis présenteront des listes aux européennes, sous la bannière du tout récent parti eurosceptique Libertas. Ce parti européen a été fondé par l'homme d'affaires irlandais Declan Ganley, figure du non au traité de Lisbonne dans son pays. Le nordiste Frédéric Nihous, candidat à la présidentielle en 2007, sera tête de liste dans le nord-est.

Pourquoi avoir choisi de vous allier avec Philippe de Villiers? C'est au sein de Libertas qu'on s'est recontré. Dès septembre-octobre 2008, on a annoncé qu'à CPNT on présenterait des candidats, et on a aussi appellé au rassemblement des «non», au référendum de 2005. On a très vite compris que ce rassemblement ne se ferait pas, et on a intégré Liber-tas. Le contact a été très facile, puisque le conseiller politique d'Eclan Gan-ley est Jens Peter Bonde, que Jean Saint-Josse [ex-président de CPNT, NDLR] a connu lorsqu'il était député européen.

Avec la réforme du mode de scrutin, il y a aussi une question d'efficacité, qui nous impose des synergies. Le Nouveau centre a choisi de faire de même avec l'UMP, et Mélenchon s'est allié au PCF. Effectivement, le but est aussi d'envoyer à Strasbourg des parlementaires pour montrer au ni-veau de Bruxelles qu'une autre Europe est possible. Et refaire pendant la campagne le référendum européen qu'on nous a volé avec l'acception du traité de Lisbonne. Comme Libertas est un parti européen qui présentera des candidats, nous espérons être un groupe incontournable.

Partagez-vous les propositions traditionnalistes de Philippe de Villiers sur les questions sociétales, comme sa volonté d'inscrire les «racines chré-tiennes» de l'Europe dans la constitution? Notre intégration commune dans Libertas est naturelle. Sur le programme

européen de Philippe de Villiers, nous n'avons pas de différences: nous sommes contre l'entrée de la Turquie dans l'UE, pour l'Europe des peuples, et contre l'Europe des technocrates. Ce n'est pas un mariage de la carpe et du lapin, comme celui de Cohn-Bendit, qui a fait la campagne du «oui» au Traité constitutionnel, et de José Bové, qui les a combattus pendant toute cette période. Sur la question des racines chrétiennes, nous considé-rons que l'Europe n'a pas à se prononcer là-dessus. Et surtout, cette élec-tion est européenne, ce n'est pas le match retour de la présidentielle. Donc les questions sociétales, ce n'est pas le sujet.

Pensez-vous faire plus que les Verts, ce qui était votre objectif en 2007? Avec Libertas, c'est possible. Nous appellons à un vote de cohérence. 55% des Français ont voté «non» au Traité constitutionnel, ils ne vont pas voter pour des listes où les gens ont voté «oui». Regardez le PS, ils ont des têtes de liste qui ont voté «oui», d'autres «non», et ils vont tous faire la cam-pagne pour nous expliquer que l'Europe, c'est formidable. Or, le référen-dum de 2005 a montré que les clivages politiques sur l'Europe avaient pé-té.

Entretien avec Emile Josselin

http://www.20minutes.fr/article/309605/Politique-CPNT-s-allie-avec-Villiers-pour-refaire-le-referendum-qu-on-nous-a-vole-avec-le-traite-de-Lisbonne.php

Le Vlaams Belang contre l’adhésion de la Turquie

Tuesday 10 March 2009

Le Vlaams Belang a confirmé dimanche son opposition à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne et a plaidé en faveur d’un “stop à l’immigra-tion”. A l’occasion d’un congrès à Gand, le VB a appelé à ce que la Flandre devienne un Etat-membre à part entière de l’UE.

La formation flamande se profile comme un parti “eurocritique” et “anti-Union européenne”.

La députée flamande Marie-Rose Morel, qui poussera la liste européenne du VB, en a dévoilé l’affiche de campagne présentant un “Titanic Europe” échouant contre un iceberg sur lequel est planté le drapeau turc.

Le VB est d’avis que l’Europe doit être “confédérale” et “décentralisée”. La “démocratie” ne peut exister à ses yeux qu’au niveau des Régions qui la composent, énonce-t-il.

Son ancien président Frank Vanhecke, qui tirera la liste européenne, est d’avis que le 7 juin doit servir de “référendum contre la bureaucratie

européenne, contre l’adhésion de la Turquie, (…) pour la restauration de la démocratie et la souveraineté nationale”.

L’actuel président du VB, Bruno Valkeniers, a estimé que l’Europe présen-tait les mêmes symptômes de “déficit démocratique” que la Belgique. “L’Europe, c’est la Belgique en grand, son labyrinthe institutionnel dans le-quel un chat n’y retrouve pas ses petits. A ces problèmes s’ajoutent la francisation de Bruxelles et sa périphérie, notamment encouragée par l’ar-rivée d’eurocrates qui ne veulent pas s’intégrer”, a-t-il dit.

http://flandre.novopress.info/?p=4077

UMP

Copé reste sceptique sur la proposition de "mesurer la diversité"

Publié le 10/03/2009 à 12:10 Le Point.fr

Jean François Copé est réticent à "mesurer la diversité", comme le préco-nise le commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, Yazid Sabeg. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale s'est montré "très hé-sitant" sur cette proposition mardi sur i-Télé. "Je voudrais d'abord, avant de me prononcer, comprendre quel est le projet", a-t-il expliqué.

Selon lui, "sur ce sujet, la vraie question, c'est quelle stratégie on met en oeuvre, ce qu'on veut faire". "Est-ce qu'on a besoin de ça, par exemple, pour améliorer la mixité sociale dans les quartiers ? Non. Est-ce qu'on a besoin de ça pour former plus de candidats (issus de la diversité) aux élec-tions ? Non. Est-ce qu'on a besoin de ça pour réorganiser la composition dans les écoles par quartier ? Non", a énuméré le député de Seine-et-Marne.

Prendre en compte l'appartenance à une communauté

"Il y a beaucoup de mesures qu'on peut prendre sans ces fichiers, qui posent d'autres problèmes. Travaillons ensemble pour voir quelle en est la véritable destination." Cette proposition est "à vérifier en tout cas, sous bénéfice d'inventaire". Yazid Sabeg a annoncé lundi qu'il allait confier à une commission présidée par le démographe François Héran le soin d'éla-borer des propositions pour "mesurer la diversité et les discriminations" en France . Il a précisé que les critères de cette mesure ne seraient ni l'origine ni le patronyme des personnes, mais leur sentiment d'appartenance à une communauté.

http://www.lepoint.fr/actualites-societe/cope-reste-sceptique-sur-la-proposition-de-mesurer-la-diversite/920/0/324125

CPI

Louise Arbour défend l’action de la CPI

mercredi11 mars 2009

Fati Mansour

La Canadienne, ancien procureur des tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, estime que la justice ne doit pas s’effa-cer devant les impératifs politiques du moment.

Elle a été successivement procureur des Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, juge à la Cour suprême du Canada et haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme avant de prendre une pause qui, semble-t-il, ne va plus durer longtemps. La Québé-coise Louise Arbour était invitée mardi, dans le cadre du 450e anniversaire de l’Université de Genève, pour parler de l’état de droit dans un monde en désordre. Rencontre.

Le Temps: Il y a tout juste dix ans, vous lanciez des poursuites contre l’an-cien président yougoslave Slobodan Milosevic dans un climat survolté. Au-jourd’hui, c’est la Cour pénale internationale (CPI) et son mandat contre le président soudanais Omar al-Bachir qui sont critiqués par certains Etats. Pourquoi la justice internationale a-t-elle tant de peine à imposer sa légiti-mité?

Louise Arbour: Ce n’est pas nouveau. Ceux qui ne veulent pas répondre à la substance des accusations s’attaquent toujours aux institutions et es-sayent de les décrédibiliser. Tout cela n’est pas très sérieux mais il fallait s’y attendre. Il n’y aura jamais d’acceptation immédiate des procédures. En fait, la justice internationale a fait d’énormes progrès et la CPI fait exac-tement ce pourquoi elle a été créée. Tout cela est désormais irréversible. Publicité

– En réaction, le gouvernement soudanais a annoncé l’expulsion d’une di-zaine d’ONG d’un pays où des millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire. A quel prix cette justice doit-elle avancer?

– Cette expulsion est plus que déplorable et il faudrait aussi que le bureau du procureur examine l’implication juridique d’une telle décision. La ques-tion qu’il faut plutôt se poser est: où en serait-on si l’on ne faisait rien? Ce prix de l’inaction est évidemment beaucoup plus difficile à mesurer. A long terme, je suis convaincue que les réactions de cette nature se feront plus rares. On a souvent agité des images apocalyptiques pour tenter de frei-ner les procédures. Cela a aussi été le cas avec Milosevic mais l’histoire a montré que cette analyse était erronée.

– Le Statut de Rome permet au Conseil de sécurité de suspendre la procé-dure. Une telle mesure constituerait-elle un mauvais signal?

– S’il fallait reconstruire l’édifice de la CPI, je le détacherai encore plus de l’appareil politique. A mon sens, la justice ne doit pas être au service de la paix et il faut éviter l’interaction entre les deux agendas. Dans le cas du Soudan, l’interaction entre le politique et le judiciaire est particulièrement forte car c’est le Conseil de sécurité qui a activé la CPI alors que le Soudan n’a pas ratifié le traité. Cela ne change rien sur le plan de la légalité des poursuites mais exacerbe sans doute la critique et donne des munitions à un pays qui ne se sent pas lié par ces obligations de coopération. Le Conseil de sécurité doit toutefois comprendre qu’il ne peut agir par une sorte de caprice et ensuite faire machine arrière. De toute manière, c’est un vœu pieux que d’imaginer qu’une telle suspension – l’amnistie est im-possible – va favoriser le processus de paix.

– Comment la CPI peut-elle se débarrasser de cette étiquette de justice «politisée», pire «impérialiste»?

– Quand j’étais procureur du TPIY, les personnes concernées me deman-daient toujours où j’étais pendant les exactions au Cambodge ou en Ou-ganda. Je leur répondais: le fait que d’autres coupables n’aient pas été re-quis ne vous rend pas moins coupables mais cela peut rendre le procès moins juste. C’est pour cette raison que les formules des tribunaux ad hoc n’ont pas d’avenir et qu’il faut tendre vers l’universalité. Le monde se ré-trécit désormais pour ce genre de criminels.

– Vous vous êtes battue contre Guantanamo. Que vous inspire la nouvelle Amérique d’Obama?

– Après une décennie marquée par une perception exagérée de l’insécuri-té liée au terrorisme, on sent un retour dans un environnement juridique plus respectueux des droits fondamentaux. Les Etats-Unis sont à l’aube d’un réajustement et la crise va favoriser une compréhension plus raffinée de l’insécurité. Pour beaucoup de gens, celle-ci est davantage liée à la pauvreté et à la maladie. Depuis le 11 septembre, les défenseurs des droits de l’homme avaient dû mettre de côté les droits économiques et so-ciaux pour se concentrer sur les libertés. Désormais, de vraies questions pourront être posées sur ce que le citoyen peut attendre de l’Etat pour sa santé, son logement, son éducation.

– La Conférence de suivi contre le racisme se déroulera fin avril à Genève. Avec des déclarations ou des menaces de boycott?

– Cet événement sert de prétexte à des positionnements politiques qui n’ont rien à voir avec le vrai débat. C’est malheureux car l’élimination du racisme est une question très sérieuse. L’exclusion et la marginalisation de l’autre sont des phénomènes encore importants un peu partout dans le monde et qui méritent une mobilisation. J’espère seulement que les gens

qui travaillent de bonne foi au sein de cette conférence en tireront quelque chose de positif.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b9dbfcce-0dbb-11de-a14d-7b4638b10091/Louise_Arbour_d%C3%A9fend_laction_de_la_CPI

DARFOUR

L’Afrique va-t-elle tirer le Soudan d’affaire ?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet sa traduction d'un article en anglais de Desmond TUTU faite pour le Collectif Urgence Darfour.

Desmond Tutu appelle à soutenir la Cour pénale interna-tionale

Par Bernard SCHALSCHA

C’était prévisible, mais cela n’en reste pas moins consternant. Le mandat d’arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais Omar El-Béchir a déclenché une levée de boucliers brandis par les alliés et protecteurs de celui que les juges viennent d’inculper de crimes contre l’humanité. Une coalition de fait s’est constituée qui tente de bloquer la procédure en utilisant divers arguments, le principal étant que la CPI ne serait qu’un instrument aux mains des Occidentaux qui cher-cheraient à imposer leurs vision et visées néo-impérialistes à un Etat afri-cain indépendant. En d’autres termes, il faudrait protéger Omar El-Béchir, farouche défenseur du Sud face à l’Occident prédateur. Procédé négation-niste classique qui occulte les victimes pour faire du bourreau un innocent. On serait en effet bien en peine de trouver dans l’avalanche de déclara-tions hostiles à la décision de la CPI une quelconque évocation des souf-frances sans nom infligées aux populations du Darfour. Que ce soit par so-lidarité islamique comme c’est le cas pour la Ligue arabe, par démagogie nationaliste anti-occidentale pour la Russie, par défense de ses intérêts bien compris pour la Chine, par peur d’être un jour la cible légitime de la CPI comme le redoutent bon nombre de chefs d’Etats regroupés dans l’Union africaine, la seule et unique préoccupation est d’arrêter non pas la main du criminel mais le bras de la justice.

Heureusement que quelques voix se sont élevées depuis le continent noir pour dire haut et fort leur appui aux magistrats de la CPI. Et notamment celle de Desmond Tutu, un homme qui, de par son long combat contre l’apartheid en Afrique du Sud, dispose d’une incontestable légitimité pour s’exprimer contre le racisme, l’injustice et l’hypocrisie des oppresseurs.

Nous publions ci-dessous le texte que le prix Nobel de la Paix a rendu pu-blic le 3 mars, soit la veille de l’annonce des poursuites lancées contre le dictateur soudanais par les juges de la Cour préliminaire de la CPI.

Par Desmond TUTU, ancien archevêque anglican de Cape Town, prix Nobel de la paix en 1984.

© Traduction Collectif VAN - [email protected] -http://collectif-van.org/

Le lancement, escompté demain, d’un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar Hassan El-Béchir de la part de la Cour Pénale Internatio-nale place les leaders africains devant un choix difficile : sont-ils du côté de la justice ou de l’injustice ? Du côté de la victime ou de l’oppresseur ? Le choix est clair mais jusqu’à présent la réponse de nombreux leaders africains a été une honte.

Parce que les victimes au Soudan sont africaines, les leaders africains de-vraient être les premiers à soutenir les efforts faits pour amener les cou-pables à rendre des comptes. Pourtant, au lieu d’être aux côtés de ceux qui souffrent au Darfour, les leaders africains se sont jusqu’ici ralliés à l’homme responsable d’avoir transformé ce coin de l’Afrique en cimetière.

En réaction à la nouvelle qui indiquait en juillet dernier que Luis Moreno-Ocampo, le procureur général de la Cour, demandait un mandat d’arrêt contre le président Béchir pour génocide, crimes contre l’humanité, et crimes de guerre, les leaders africains ont par un communiqué demandé au Conseil de Sécurité des Nations unies de suspendre les travaux de la cour. Plutôt que de condamner le génocide au Darfour, l’organisation a préféré insister sur sa préoccupation concernant le fait que les leaders afri-cains seraient injustement désignés plutôt que d’autres et de soutenir les tentatives du président Béchir en vue de retarder la procédure.

Plus récemment, le Groupe des 77, organisation influente à l’ONU consis-tant en 130 pays en voie de développement et comprenant presque tous les pays africains, a confié sa présidence au Soudan. La victoire a suivi l’adoption de la candidature du Soudan par les membres africains malgré l’inculpation imminente de son président.

Je regrette que les charges contre le président Béchir soient utilisées pour provoquer le sentiment que le système judiciaire, et en particulier la Cour internationale, aurait un parti-pris anti-africain. La justice défend l’intérêt des victimes, et les victimes de ces crimes-ci sont africaines. Laisser en-tendre que les poursuites sont un complot de l’Occident est dégradant pour les Africains, et minimise les engagements pris envers la justice, que nous avons vus partout sur le continent.

Il n’est pas inutile de rappeler que plus de 20 pays africains faisaient par-tie des fondateurs de la Cour pénale internationale, et que sur les 108 na-

tions qui ont adhéré à cette cour, 30 se trouvent en Afrique. Le fait que les quatre instructions menées par la Cour concernent toutes l’Afrique n’est pas dû à des préjugés des procureurs, mais au fait que trois des pays im-pliqués (la République Centrafricaines, le Congo, et l’Ouganda) ont eux-mêmes demandé l’intervention de la Cour. C’est seulement l’affaire du Darfour qui a été confiée au procureur par le Conseil de sécurité. De sa propre initiative, le procureur envisage des enquêtes en Afghanistan, en Colombie et en Géorgie.

Les leaders africains prétendent que l’action de la Cour va gêner les ef-forts de paix au Darfour. Cependant, il ne pourra y avoir aucune paix ni au-cune sécurité réelles tant que les habitants du pays n’auront pas eu jus-tice. S’il n’y a pas la paix, c’est précisément parce qu’il n’y a pas eu de jus-tice.

Si douloureuse et si déplaisante que puisse être la justice, nous avons constaté que l’alternative – laisser tomber l’idée de demander des comptes - est pire. Un mandat d’arrêt contre le président Béchir serait quelque chose d’extraordinaire pour le peuple du Soudan – et pour ceux dans le monde qui en sont arrivés à douter que des gens et des gouverne-ments puissants puissent se voir réclamer des comptes pour leurs actes inhumains. Les leaders africains devraient soutenir cette occasion histo-rique, et non œuvrer à le saboter.

http://urgencedarfour.info/index.php?module=Pagesetter&func=viewpub&tid=10002&pid=137

Soudan: mesures de sécurité dans les ambassades des Etats-Unis et de France

Par AFP, publié le 10/03/2009 à 10:29 - mis à jour le 10/03/2009 à 17:57

KHARTOUM - L'ambassade des Etats-Unis à Khartoum a autorisé mardi l'évacuation de personnels non essentiels et la sécurité a été renforcée au-tour de l'ambassade de France sur fond de menaces d'un groupe islamiste contre les intérêts occidentaux.

Ces mesures ont été annoncées dans la foulée de l'expulsion par le Sou-dan de treize ONG opérant au Darfour après le mandat d'arrêt lancé le 4 mars par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président Omar el-Béchir pour crimes de guerre et contre l'humanité dans cette région en guerre civile depuis 2003.

L'ambassade des Etats-Unis a annoncé l'évacuation sur une base volon-taire de son personnel non essentiel et des familles des employés.

Un responsable américain a déclaré sous couvert de l'anonymat que l'au-torisation d'évacuation "était une réponse à l'expulsion par Khartoum d'ONG".

Le Soudan avait décidé d'expulser 13 des plus importantes ONG interna-tionales actives au Darfour, en les accusant de "collaborer" avec la CPI.

Les organisations américaines IRC, Care et Mercy Corps figurent notam-ment parmi les ONG visées dont dépendent des centaines de milliers de déplacés au Darfour, une région de l'ouest du Soudan.

L'ambassade américaine a aussi de nouveau conseillé à ses ressortissants d'éviter certains lieux publics fréquentés par les étrangers à Khartoum, et recommandé d'éviter tout voyage au Soudan, le plus grand pays d'Afrique.

"Le gouvernement des Etats-Unis a reçu des informations quant à des me-naces terroristes visant des intérêts américains et européens au Soudan", rappelle-t-elle dans un communiqué.

Autour de l'ambassade de France dans la capitale soudanaise, la sécurité a été renforcée. L'armée quadrillait un périmètre de quelque 200 mètres et des véhicules militaires bloquaient les accès à la mission, selon un journa-liste de l'AFP sur place.

Une quarantaine de policiers et une dizaine de militaires étaient aussi dé-ployés à proximité de l'ambassade de Grande-Bretagne, dans le centre de Khartoum, et une cinquantaine de gardes près de l'ambassade des Etats-Unis.

Il n'était pas clair si ces mesures avaient été prises mardi ou auparavant.

"Clairement il y a des menaces, ce serait illusoire de penser le contraire", a déclaré un responsable.

Les autorités soudanaises ont dit assurer la protection des ambassades contre des manifestations ou d'éventuels débordements violents liés à la décision de la CPI.

Dans le même temps, un groupe jusque là inconnu, l'Alliance des mouve-ments jihadistes pour le martyre, a affirmé se préparer à commettre 250 opérations suicide contre les pays qui soutiennent la CPI "sur et en dehors du territoire soudanais".

Dans un communiqué, l'Alliance jihadiste vise nommément la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Par ailleurs, l'ONU a annoncé à Genève avoir conclu un accord avec le Sou-dan sur l'envoi au Darfour de trois missions techniques conjointes pour évaluer les besoins humanitaires d'urgence après la décision d'expulsion

des ONG.

http://www.lexpress.fr/actualites/1/soudan-l-ambassade-americaine-incite-son-personnel-non-essentiel-a-partir_745713.html

El-Béchir: Le Soudan va combattre le "néocolonia-lisme"2009-03-09 07:11:00

EL-FACHER (Soudan), 8 mars (Xinhua) -- Le président soudanais, Omar el-Béchir, a indiqué dimanche à El-Facher, la capitale du nord du Darfour, que le pays combattra le "néocolonialisme".

"Nous lutterons contre le néocolonialisme," a déclaré el-Béchir alors qu'ils s'exprimait devant des dizaines de milliers d'habitants de la localité ras-semblés dans une place au centre de la ville, faisant allusion à la cam-pagne de la Cour pénale internationale (CPI) qui poursuit le président sou-danais depuis juillet dernier.

"Nous ne permettrons à personne de saper la paix, l'indépendance et l'uni-té du Soudan," a-t-il poursuivi, estimant que "nous avons libéré l'Afrique, mais les colonialistes occidentaux veulent retourner au Soudan mainte-nant."

"Nous lutterons contre le néocolonialisme," a déclaré el-Béchir alors qu'ils s'exprimait devant des dizaines de milliers d'habitants de la localité ras-semblés dans une place au centre de la ville, faisant allusion à la cam-pagne de la Cour pénale internationale (CPI) qui poursuit le président sou-danais depuis juillet dernier.

Il a aussi réitéré que le Soudan rejette le mandat d'arrêt de la CPI parce que le pays n'a pas ratifié le Statut de Rome qui est à l'origine de la cour.

"Pourquoi la CPI ferme les yeux sur les criminels qui ont massacré des mil-lions de personnes?" a-t-il demandé, "Où est la justice, où est la justice in-ternationale?"

Selon le Statut de Rome, la CPI, créée en 2002, n'a pas de compétence ré-troactive.

"La CPI a assassiné la justice internationale en délivrant un mandat d'arrêt contre Béchir," a estimé Yousef Kiber, gouverneur de l'Etat du Nord-Dar-four, affirmant que les Darfouris soutiendraient le président contre la CPI.

Le président, en compagnie des officiels du gouvernement central, est arri-

vé dimanche matin à l'aéroport d'El-Facher à bord d'un avion charter.

Mercredi, la CPI basée à la Haye, a émis un mandat d'arrêt contre le pré-sident el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Dar-four entre 2003 et 2008.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-03/09/content_832649.htm

Darfour: quatre soldats de la Minuad blessés dans une embuscadeIl y a 22 heures

KHARTOUM (AFP) — Quatre soldats de la mission ONU-Union africaine (Mi-nuad) ont été blessés dans une embuscade au Darfour, a indiqué mardi un responsable de la mission.

Un véhicule avec quatre soldats de la paix qui revenaient d'une mission d'escorte a été la cible de tirs lundi soir près d'El-Geneina, la capitale du Darfour-Ouest, près de la frontière tchadienne, a indiqué à l'AFP Kemal Saï-ki, porte-parole de la mission.

"Nous n'avons aucune information sur l'origine de l'attaque, de qui cela pouvait être (...). Ils ont ouvert le feu sans sommation. C'est une attaque qui aurait pu être mortelle", a-t-il ajouté.

Les Casques bleus, dont la nationalité n'a pas été dévoilée, ont été éva-cués d'urgence à El-Facher, au Darfour-Nord, où est situé le quartier géné-ral de la Minuad. "Un des soldats est sérieusement blessé, mais on ne craint pas pour leur vie", a ajouté M. Saïki.

Les Casques bleus et les humanitaires au Darfour constatent actuellement une montée d'un banditisme sur les routes de cette région vaste comme la France en proie depuis 2003 à un conflit complexe à l'origine de 300.000 morts selon l'ONU, mais de 10.000 seulement selon Khartoum.

L'attaque contre les Casques bleus "était une tentative de nuire", pas du simple banditisme, a assuré le porte-parole de la Minuad.

Une embuscade contre la force ONU/UA avait fait 7 morts et 22 blessés en juillet dernier au sein de la mission.

La Minuad compte actuellement 15.500 soldats et policiers, soit 65% des effectifs prévus par son mandat, plus d'un an après le début de son dé-ploiement au Darfour.

La mission doit surveiller la mise en oeuvre de l'accord de paix du Darfour

entre Khartoum et la rébellion, mais seulement un des nombreux groupes rebelles du Darfour a signé ce texte, la faction Minni Minnawi de l'Armée de libération du Soudan (SLA).

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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g26EO4TwIw1hg-caBMJsjDxHlxlkQ

Darfour: l'ONU veut éviter une catastrophe après l'expulsion d'ONG

Les agences de l'ONU cherchent à éviter une catastrophe au Darfour après l'expulsion de 16 ONG par les autorités de Khartoum. Au total, 7610 em-ployés des organisations humanitaires doivent quitter le pays, ont précisé les Nations Unies.

"Nous allons faire de notre mieux pour essayer de sauver les meubles, mais nous ne pourrons pas tout faire", a déclaré la porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU Elisabeth Byrs. Les 16 organisations non gouvernementales (ONG, treize internationales et trois soudanaises) représentent 40% du total du personnel humanitaire au Darfour et distri-buaient près de la moitié de l'aide.

Trois missions d'évaluation conjointe de l'ONU et du gouvernement souda-nais, composées d'experts, vont se rendre mercredi au Darfour. Elles fe-ront un état précis des besoins les plus critiques à court terme, a indiqué Elisabeth Byrs.

Les ONG ont 30 jours pour faire recours contre la décision de Khartoum, prise à la suite du mandat d'arrêt international lancé par la Cour pénale in-ternationale (CPI) contre le président Omar el-Béchir mercredi dernier.

"Le vide sera très difficile à combler. Nous demandons encore une fois aux autorités de Khartoum de revenir sur leur décision", a déclaré Mme Byrs. La saison des pluies va commencer et encore compliquer la distribution de l'aide, a-t-elle averti.

"Il faut éviter une catastrophe à court terme", a prévenu la porte-parole de l'UNICEF Veronique Taveau. (ats / 10 mars 2009 12:29)

http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20090310122948167172194810700_brf040.xml

Darfour : quatre Casques bleus blessés dans une at-taque

2009-03-10 18:32:34

KHARTOUM, 10 mars (Xinhua) -- Quatre Casques bleus ont été blessés lors d'une embuscade tendue dans la région du Darfour (ouest du Soudan), a rapporté mardi le Sudan Tribune, basé à Khartoum.

Cette attaque a eu lieu lundi près de Geneina, la capitale de l'Etat du Dar-four-Ouest. L'un des Casques bleus blessés est dans un état grave.

Tous les blessés ont été évacués vers un hôpital de Fashir, la capitale de l'Etat du Darfour-Nord.

Les Casques bleus de l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (Minuad) ont été attaqués, alors qu'ils étaient de retour vers leur base à Geneina. Leur nationalité n'a pas été révélée.

Les attaquants ne sont pas encore identifiés pour l'instant, et le porte-pa-role de la Minuad, Noureddine Mezni, a donné peu de détails sur cet inci-dent.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-03/10/content_834174.htm

Soudan : des islamistes appellent au jihad contre les partisans de la CPI

NOUVELOBS.COM | 10.03.2009 | 14:58

L'Alliance des mouvements jihadistes menace par ailleurs de "verser le sang" des partisans de la Cour pénale internationale et du procureur de ce tribunal, Luis Moreno-Ocampo.

Un groupe islamiste radical soudanais a annoncé mardi 10 mars se prépa-rer à commettre des attentats suicide contre les partisans de la Cour pé-nale internationale (CPI) et les intérêts occidentaux au Soudan et à l'étran-ger. L'Alliance des mouvements jihadistes pour le martyr a affirmé dans un communiqué diffusé dans le journal local Akhir Lahza se préparer à com-mettre 250 opérations suicide contre les pays qui soutiennent la CPI, "sur

et en dehors du territoire soudanais". Le groupe vise nommément la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis considérés comme des puissances "impérialistes" au service du "sio-nisme".

"Verser le sang"

Le groupe menace aussi de "verser le sang" des partisans de la CPI et du procureur de ce tribunal, Luis Moreno-Ocampo. Il vise aussi deux chefs de la rébellion du Darfour, Khalil Ibrahim du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), et Abdelwahid Mohammed Nour, à la tête d'une faction de l'Armée de libération du Soudan (SLA). La CPI a émis le 4 mars un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour, ré-gion de l'ouest du Soudan en proie à une guerre civile depuis 2003. Le conflit est à l'origine de 300.000 morts selon l'ONU, mais seulement 10.000 selon Khartoum, ainsi que 2,7 millions de déplacés.

L'alliance a indiqué s'être réunie après la décision de la CPI et affirme vou-loir "nettoyer le Darfour des souillures des suppôts de la nouvelle colonisa-tion". Le communiqué de ce regroupement jihadiste est notamment signé par Musa Hilal, un influent chef des milices arabes alliées à Khartoum dans la guerre au Darfour.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090310.OBS8165/soudan__des_islamistes_appellent_au_jihad_contre_les_pa.html

La CPI : les deux vitesses du discrédit

Omar El Béchir sous mandat d'arrêt 10-03-2009

Par Louisa Aït Hamadouche

La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre le pré-sident soudanais, Omar El Béchir, le 4 mars 2009.

Ce dernier est accusé de crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans le conflit du Darfour. Contrairement à l'avis du procureur, Luis Moreno Ocampo, la cour n'a pas retenu l'accusation de génocide. Cette guerre a fait 300 000 morts, selon l'ONU et 10 000, selon les sources officielles. Le Darfour, région située à l'ouest du Soudan, est déchiré depuis six ans par une violente guerre civile. Le conflit a fait 2,7 millions de déplacés, selon l'ONU. Ce mandat d'arrêt est le premier du genre lancé contre un chef

d'Etat en exercice depuis l'institution de cette Cour par la Convention de Rome en 2003.

La CPI soumise au Conseil de sécurité

Le Soudan n'a pas ratifié les statuts de la Cour. A l'instar d'Israël, il ne re-connaît pas sa compétence. Mais contrairement aux dirigeants israéliens et de beaucoup d'autres Etats, le chef de l'Etat soudanais est poursuivi car le procureur de la CPI, seul tribunal permanent compétent pour juger des crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide, a été saisi en ver-tu d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Ainsi, la réso-lution 1593 (2005) du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-elle demandé une enquêter sur les violations du droit international humanitaire commises dans cette région.

En 2007, l'enquête débouche sur la mise en accusation d'Ahmad Harun et d'Ali Kushayb, deux individus liés au régime soudanais. Le gouvernement refuse de livrer les deux personnes et le procureur fait de la surenchère en annonçant, le 14 juillet 2008, son intention d'accuser le Président souda-nais. En novembre 2008, il émet des mandats d'arrêt contre trois comman-dants rebelles responsables de l'attaque, en septembre 2007, contre la base d'Haskanita, utilisée par les soldats de paix de l'Union africaine.

Les premières réactions positives sont venues des rebelles darfouris et des organisations humanitaires. Ils sont, pourtant, les premiers à subir les contrecoups de la décision de la CPI. Pour preuve, Khartoum a immédiate-ment décidé l'expulsion d'une dizaine d'organisations non gouvernemen-tales. Médecins sans frontières (MSF) dit avoir reçu l'ordre de Khartoum d'évacuer son personnel international du Darfour. Peu auparavant, le porte-parole de l'armée avait déclaré que l'armée soudanaise réagirait «avec fermeté contre quiconque [collabore] avec la Cour pénale internatio-nale».

Aux Etats-Unis, le département d'Etat a appelé toutes les parties souda-naises à la «retenue» et salué cette décision de la Cour internationale ins-taurée en 2002. La France s'inscrit dans la même perspective puisqu'elle a apporté son soutien au tribunal de La Haye. Le Quai d'Orsay a demandé au Soudan de coopérer avec la CPI, conformément à l'obligation qui lui est faite par la résolution 1593 du Conseil de sécurité.

Notons la position ambiguë de la Russie et de la Chine. Le président russe, Dmitri Medvedev, estime qu'il s'agit d'un «dangereux précédent qui risque d'avoir des conséquences négatives sur le Soudan». La Chine défend la même position. Pourtant, ces deux membres permanents du Conseil de sé-curité ont voté la résolution 1593 et ont, ensuite, échoué à imposer le re-port de l'émission du mandat d'arrêt ou la suspension de la procédure.

Réactions nationales et régionales hostiles Les réactions soudanaises ont été immédiates. La première est le rejet pur et simple de la décision de la CPI et le refus de s'y soumettre. La décision

de la CPI a été très critiquée par les députés du Sud-Soudan qui ont exhor-té la Cour à suspendre l'inculpation de chefs rebelles ougandais de l'Armée de résistance du seigneur (LRA), afin de favoriser la signature d'un accord de paix avec le gouvernement de Kampala sous le parrainage de Khar-toum. La CPI a lancé, en 2005, des mandats d'arrêts internationaux contre le chef de la LRA, Joseh Kony, et trois de ses commandants, recherchés pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Ils sont accusés de viols, mutilation de civils, enrôlement d'enfants et du massacre de milliers de personnes pendant la rébellion lancée en 1988. L'absence de Joseph Kony mi-avril à la cérémonie prévue de signature d'un accord de paix au sud du Soudan entre le gouvernement ougandais et la LRA, a interrompu le processus de paix. Il réclamait la levée préalable d'un mandat d'arrêt international lancé contre lui et ses lieutenants. Mais il a laissé entendre qu'il serait prêt à comparaître devant une juridiction tradi-tionnelle ougandaise. Cet accord de paix vise à mettre fin dans le nord de l'Ouganda à 20 ans d'une des guerres civiles les plus longues et les plus sanglantes d'Afrique, qui a fait des dizaines de milliers de morts et provo-qué le déplacement de près de deux millions de personnes.

Au niveau des réactions régionales, citons Jean Ping, président de la Com-mission de l'Union africaine (UA), pour qui le mandat d'arrêt de la CPI «me-nace la paix au Soudan». Précisant sa pensée, il estime que «la justice in-ternationale ne semble appliquer les règles de la lutte contre l'impunité qu'en Afrique comme si rien ne se passait ailleurs, en Irak, à Ghaza, en Co-lombie ou dans le Caucase». Une opinion partagée par le président séné-galais, Abdoulaye Wade, qui a regretté que la CPI ne poursuive «que des Africains».

L'Ethiopie voisine a fait savoir qu'elle ne tiendrait pas compte du mandat d'arrêt, estimant que la décision «n'aide pas à la résolution de la crise au Darfour» qui a besoin d'un «juste milieu» entre une levée de l'impunité et une paix durable. De son côté, l'Egypte affirme être «très troublée» par la décision prise à La Haye et a appelé la CPI à retarder l'inculpation du pré-sident soudanais. La rébellion tchadienne a exprimé sa «solidarité avec le président [soudanais] El Bachir, estimant que le mandat d'arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre lui n'a aucun sens». L'Union des forces de la résistance (UFR), alliance des principales factions rebelles, a donc pris fait et cause pour le chef de l'Etat soudanais, accusant Idriss Deby Itno (le président tchadien) de soutenir la rébellion du Darfour. Cette réaction est très compréhensible puisque le Soudan est la base arrière des rebelles. Il est souvent considéré comme le principal soutien de l'opposi-tion armée tchadienne dont les chefs ne sont, toutefois, pas tous appré-ciés par Khartoum. Cette dernière accuse de son côté N'Djamena de sou-tenir des rebelles soudanais du Darfour, région de l'ouest du Soudan en guerre civile.

Au niveau de la Ligue arabe, le consensus est de mise. Tous les Etats arabes ont estimé que le procureur Luis Moreno-Ocampo avait une «posi-tion déséquilibrée» sur le dossier soudanais. Ils lui reprochent de n'avoir

«rien» prévu «au sujet des mouvements rebelles [du Darfour, ndlr] et de ce qu'ils ont fait». Ils désavouent, par ailleurs, la CPI, jugeant que l'éven-tuelle délivrance d'un mandat d'arrêt contre Omar El Béchir constituerait une violation de la souveraineté de son pays et pourrait aggraver l'instabi-lité. Aussi ont-ils élaboré un plan de riposte, que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a présenté à Omar El Béchir. La Ligue propose de privilégier le «mandat des institutions judiciaires civiles soudanaises». Car, «une justice efficace sera rendue [au Soudan, ndlr] sous le contrôle de la Ligue arabe et de l'Union africaine».

Contestation de fond contre la CPI

Pourquoi les réactions sont-elles aussi négatives ? Hormis la réaction at-tendue des alliés du Soudan, ces réactions sont aussi dues au fait que la CPI est devenue en peu de temps comparable à un instrument politique. Cette dimension politique est déduite de la nature des affaires que la CPI traite et a traitées à ce jour. Ainsi reproche-t-on le fait que Luis Moreno Ocampo refuse de donner un avis sur la poursuite des constructions de co-lonies en Cisjordanie, malgré le fait que ce crime contre l'humanité soit mentionné dans la Charte de Rome et que la Cisjordanie ait été de par son statut juridique associée à la Jordanie de 1948 à 1967. Ce qui signifie que nombre de victimes palestiniennes sont citoyennes d'un État qui a ratifié la Charte de Rome (royaume de Jordanie).

Le procureur ne s'est pas non plus prononcé sur le mur de séparation, bien que celui-ci relève de la Charte de Rome, ni sur les crimes commis en Irak et dans les territoires palestiniens. Il a refusé d'accepter la requête présen-tée par le spécialiste en droit pénal, Hugo Ruiz Diaz Balbuena (Paraguay), qui, au nom d'organisations arabes et de l'Union juive française pour la paix, lui a demandé d'examiner l'agression israélienne contre le Liban. Ocampo, lui, a envoyé une lettre de dix pages le 2/09/2006, déclarant la CPI incompétente.

Les critiques concernent aussi le fait que la CPI ne semble poursuivre «que des Africains» (dixit le président Wade). Cette accusation fait allusion à l'arrestation par la CPI de l'ex-chef d'Etat libérien, Charles Taylor, et aux nombreux dossiers détenus par cette juridiction des Nations unies pour poursuivre d'autres dirigeants africains. A ce jour, trois Etats -l'Ouganda, la République démocratique du Congo et la République centrafricaine- ont déféré à la Cour des situations concernant des faits s'étant déroulés sur leur territoire. Le premier procès devant la CPI, concernant un chef de mi-lice congolais, s'est ouvert le 26 janvier 2009. Le bureau du procureur ef-fectue actuellement des enquêtes préliminaires dans plusieurs pays, dont le Tchad, le Kenya, l'Afghanistan, la Géorgie, les territoires palestiniens et la Colombie. Pour quels résultats, notamment s'agissant des territoires pa-lestiniens ? L'ensemble de ces griefs sont en grande partie dus au statut de la Cour, statut qui implique ses limites. La Cour pénale internationale est une cour indépendante permanente devant laquelle sont jugées les personnes ac-cusées des crimes jugés les plus graves par la communauté internationale,

à savoir les génocides, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre.

Elle a été fondée en vertu d'un traité signé à Rome, le 17 juillet 1998, et existe légalement depuis 2002. Jusqu'à présent, 108 États ont souscrit à ce traité, dont tous ceux de l'Union européenne et la majorité des Etats africains. Trois membres permanents du Conseil de sécurité, les Etats-Unis, la Russie et la Chine, ne l'ont pas fait. Washington a même conclu une cen-taine d'accords avec des Etats parties pour prévenir toute poursuite contre des citoyens américains. Selon la procédure, la CPI n'est saisie qu'en der-nier recours. Elle n'intervient pas lorsqu'une affaire fait l'objet d'une en-quête ou de poursuites dans un système judiciaire national, sauf si ces procédures ne sont pas menées correctement ou si elles ont été engagées officiellement uniquement pour soustraire une personne à sa responsabili-té pénale.

Les conséquences sur la paix au Soudan L'International Crisis Group estime que ce mandat d'arrêt offre des oppor-tunités et des risques quant au rétablissement de la paix au Soudan étant donné qu'il met fin à l'impunité et peut déstabiliser le Darfour. En défini-tive, bon nombre de personnes s'interrogent sur l'opportunité qu'il y a d'in-culper un président en exercice dans un pays en proie à la violence. Elles suggèrent que la CPI soit dépolitisée pour éviter d'embraser davantage les Etats africains.

C'est, d'ailleurs, la raison pour laquelle l'ambassadeur russe Vitaly Chur-kine a proposé au Conseil de sécurité d'approuver la suspension des pour-suites judiciaires de la CPI. Il a souligné que l'article 16 du statut de la CPI «donne au Conseil de sécurité des Nations unies certaines responsabilités politiques». Selon l'article 16 du statut de la CPI, le Conseil de sécurité peut adopter une résolution pour reporter l'enquête de la CPI de 12 mois, une résolution qui peut être renouvelée. Dans un excellent article intitulé «La CPI face au Soudan : un enjeu pour l'ensemble de la région», Etienne Tremblay-Champagne fait le tour de la question dans ses répercussions en termes de stabilité et poursuite des processus de résolution des conflits. Au niveau interne, les craintes concernent directement les opérations de maintien de la paix.

Le déploiement de la Minuad, le déroulement des élections soudanaises prévues par l'accord de paix supervisé par la Minus et la passation de pou-voirs de l'Eufor Tchad-RCA vers la Minurcat sont des enjeux stratégiques qui pourraient souffrir de la décision de la CPI. Par ailleurs, les négociations entre la rébellion darfourie et Khartoum ont repris en février dernier au Qa-tar. Le gouvernement avait également lancé «l'Initiative du peuple du Sou-dan», sous la forme d'une vaste consultation. Bien que boudée par les mouvements rebelles, elle a, toutefois, débouché sur une série de recom-mandations en novembre : - un cessez-le-feu unilatéral, - la nomination d'un vice-président issu du Darfour au sein du gouvernement,- le paiement de compensations aux personnes déplacées par le conflit.

Parallèlement, le gouvernement soudanais a réactivé les tribunaux spé-ciaux chargés d'enquêter sur les violations commises au Darfour, avec possibilité qu'ils soient assistés par un panel juridique africain de haut-ni-veau sous la responsabilité de l'ancien président sud-africain, Thabo Mbe-ki. Le panel, mandaté par le Conseil de paix et sécurité de l'UA, doit étu-dier la crise du Darfour pour lutter contre l'impunité et sanctionner les indi-vidus ayant commis des crimes de guerre lors du conflit. Le mandat d'arrêt peut donc stopper net toutes ces initiatives gouvernementales.

Du côté des rebelles, la radicalisation est également une conséquence à envisager. Ces derniers, relèvent les analystes, n'ont montré aucun em-pressement en faveur des négociations. Pourquoi changeraient-ils de tac-tique ? Pourquoi négocieraient-ils avec un criminel de guerre ? D'ailleurs, les combats se sont multipliés au Darfour, chaque camp se prépare à une offensive militaire. Les progrès accomplis par la Minuad depuis janvier 2008 sont menacés. Sachant qu'elle n'a déployé que 60% de ses effectifs prévus et n'a reçu que 40% du matériel requis, la force hybride risque de faire face à d'immenses difficultés.

En plus des négociations relatives au Darfour, un autre front risque de pâ-tir du mandat d'arrêt contre Omar El Béchir, le Sud-Soudan. En 2005, un accord de paix global (CPA) a mis fin à 21 ans de guerre civile. Des élec-tions sont prévues en juillet 2009, avant le référendum sur l'autodétermi-nation en 2011. Or, des tensions peuvent facilement dégénérer, comme ce fut le cas en mai 2008. La démilitarisation de la ligne de front entre les deux anciens belligérants est plus que nécessaire, d'autant qu'elle s'appli-quera dans des zones où sont situés d'importants gisements pétrolifères.

Les autorités soudanaises et sud-soudanaises craignent qu'une sécession du Sud-Soudan fasse boule de neige en entraînant aussi celle du Darfour et de l'est du Soudan. Le SPLM, qui gère le Sud-Soudan, tient un discours d'unité mais son point faible est sa constitution interne et son absence d'homogénéité. Certaines factions pourraient, donc, profiter de l'affaiblis-sement du chef de l'Etat pour faire de la surenchère et radicaliser leurs po-sitions. D'ailleurs, l'un des cinq scénarios examinés par le SPLM, les 19 et 20 janvier 2009, était une déclaration unilatérale d'indépendance en cas de violation de l'accord de paix global. N'est-ce pas pour faire face à ce type de tensions que le chef de la Mission, Ashraf Qazi, demandait en août 2008 l'inclusion du chapitre VII dans son mandat ? La Minus «n'a pas de capacités robustes d'intervention et manque de l'espace politique et mili-taire nécessaire pour effectuer des opérations de contrôle et de vérifica-tion du respect du cessez-le-feu». En janvier dernier, une responsable de Refugees International, Erin Weir, estimait que la Minus était perçue à l'ori-gine comme une force d'observation, alors que «la protection [des civils] doit être une plus grande priorité».

L. A. H.

http://www.latribune-online.com/suplements/international/13140.html

ANTISEMITISME

La Licra condamne des agressions verbales contre le rabbin de Nîmes

10/03/2009 19:12 NÎMES, 10 mars 2009 (AFP)

Le rabbin de Nîmes a été la cible d'une série d'injures à caractère antisé-mite dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'il rentrait à pied à son do-micile, a annoncé mardi la Ligue internationale contre le racisme et l'anti-sémitisme (Licra), dans un communiqué.

Joint par téléphone, le rabbin a précisé à l'AFP qu'il avait été à huit reprises la cible d'injures antisémites lancées par des personnes circulant dans dif-férentes voitures, alors qu'il rentrait chez lui à pied.

Ces agressions verbales se sont répétées pendant une quarantaine de mi-nutes, a ajouté le rabbin, qui n'a pas souhaité révéler son nom.

Une bouteille a aussi été lancée dans sa direction, sans l'atteindre, a-t-il ajouté. Enfin, une voiture a ralenti à sa hauteur alors qu'il arrivait chez lui.

Le rabbin a porté plainte, mais à ce jour aucun auteur de ces injures "n'a été identifié", a indiqué le procureur de la République de Nîmes, Robert Gély.

"La Licra est atterrée qu'un homme, de par son appartenance religieuse, puisse être aujourd'hui victime dans notre République", d'agressions à ca-ractère antisémite, déclare l'association dans son communiqué.

"Ces nouveaux actes démontrent les limites de la loi à endiguer la persis-tance de cet antisémitisme violent qui s'en prend aux juifs +visibles+ et qui fait honte au peuple français", déplore la Licra.

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/090310181157.dg2a9hle.htm

Le 31e Cinéma du réel programme l'iconoclaste film israélien "Diffamation"

Il y a 22 heures

PARIS (AFP) — Pour sa 31e édition, le festival international de documen-taires Cinéma du réel montre, au Centre Pompidou à Paris, des films in-édits et iconoclastes, à l'instar de "Diffamation" de l'Israélien Yoav Shamir,

en compétition parmi une vingtaine d'oeuvres du monde entier.

Jusqu'au 17 mars le festival propose, outre sa compétition internationale, un panorama du documentaire français, des films expérimentaux, des ate-liers, des rencontres et un hommage à Pierre Perrault, grand documenta-riste québécois décédé en 1999.

Dévoilé en première mondiale début février au Festival international de Berlin dans la section Panorama, "Diffamation" est montré mercredi au Ci-néma du réel, avant sa programmation dans nombre d'autres festivals dans le monde.

Yoav Shamir, qui rencontrera le public à l'issue de la projection, tente d'y répondre à une question simple : "Qu'est-ce que l'antisémitisme aujour-d'hui ?".

Bien qu'évoqué quotidiennement dans les débats politiques et les co-lonnes des journaux en Israël, affirme-t-il en préambule, l'antisémitisme demeure flou pour un jeune homme qui comme lui, est né et a grandi dans l'Etat juif.

Sur un ton irrévérencieux, Shamir mène une enquête sérieuse qui le mène notamment aux Etats-Unis au sein d'une organisation, la Ligue Antidiffa-mation (Anti defamation league), qui collecte et diffuse des statistiques sur les actes antisémites à travers le monde.

Il interroge aussi l'historien Norman Finkelstein, fils de survivants du ghet-to de Varsovie et auteur d'un livre polémique "L'industrie de l'Holocauste", qui dénonce une instrumentalisation de la Shoah par les organisations juives américaines.

L'antisémitisme est-il un fléau endémique qui, aujourd'hui comme hier, peut mener insidieusement "du mot raciste au génocide" comme le dit l'ADL ? Peut-on préserver la mémoire de l'Holocauste sans entretenir dans la communauté juive un sentiment de victimisation, une certaine paranoïa, voire une insensibilité aux souffrances de l'autre ? Ou encore, peut-on criti-quer la politique d'Israël vis-à-vis des Palestiniens sans être traité d'antisé-mite par de puissants lobbies de droite ?

Ces questions iconoclastes et bien d'autres sont au coeur de "Diffama-tion", dont les séquences les plus fortes montrent des lycéens israéliens en voyage d'études dans les vestiges de camps de la mort en Pologne.

Les enseignants et surtout l'agent des services secrets israéliens qui les accompagnent les mettent en garde contre tout contact avec une popula-tion locale qui "hait encore les juifs" et pourrait leur faire du mal, leur dit-on.

"En Israël, on fait en sorte que ces jeunes portent en eux le traumatisme de la Shoah. Dans le film, une adolescente dit +Je veux ressentir ce que

ma grand-mère a vécu+ et je trouve cela très triste", affirme Yoav Shamir dans un entretien à l'AFP.

"Israël est un pays magnifique, c'est mon pays et je veux y vivre, mais j'ai peur qu'il ne s'isole du monde, à force d'être régi par la peur", poursuit-il.

"J'espère que mon film ouvrira les yeux à certains, qu'il créera un débat".

Sous la houlette de son nouveau directeur artistique Javier Packer-Comyn, Cinéma du réel explore aussi les paradoxes du développement écono-mique en Chine, la dureté des tribunaux colombiens face aux petits délin-quants dans "Bagatelle" de Jorge Caballero, ou encore les névroses géné-rées par la société japonaise avec "Mental" de Kazuhiro Soda.

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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hhHV-DoOEBftmVPWPk9-hRCLCvHKA

SHOAH

« Les livres sont devenus les monuments de la mo-dernité »

10/03/2009 à 11h29

Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme à Paris témoigne dans son expo-sition Futur antérieur de la naissance d’une avant-garde artistique juive entre la Première guerre mondiale et la Shoah.

DOMINIQUE POIRET

Futur antérieur offre à voir le rayonnement d’une culture yiddish avant son tragique anéantissement et témoigne de la naissance, en Russie et en Po-logne, pendant l'entre-deux-guerres, d’une avant-garde artistique juive.

Cette jeune génération d’artiste, El Lissitzky, Nathan Altman, Marc Chagall et Henryk Berlewi et d’autres moins connus comme Sarah Shor ou Mark, élaborent une expression artistique spécifique.

Ils se réapproprient les motifs de l’art populaire et découvrent la plasticité de la lettre hébraïque. Ils vont concilier tradition et modernité. Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme se penche sur ce phénomène, à travers 200 œuvres acquises par l’institution en 2000. L’originalité de cette pro-duction réside dans un « entrelacement indéfectible entre l’œuvre plas-

tique et la lettre hébraïque » comme l’explique Nathalie Hazan, commis-saire de l’exposition. Se souvenir de son futur

L’époque de la Révolution russe engendre, en Europe orientale, l’émer-gence d’une avant-garde artistique juive, accompagnée d’une renaissance du yiddish.

Tout a commencé avec les grandes expéditions ethnographiques du début du XXe siècle, emmenées par le dramaturge An-Sky qui sillonne alors les bourgades juives d’Ukraine à la recherche de leur patrimoine : objets, peintures de synagogues, de pierres tombales, de manuscrits…

De cette révélation naît un courant artistique intimement lié à une littéra-ture et un théâtre yiddish en plein essor (entre 1914 et 1939, avant son anéantissement).

L’histoire de cette «contre-émancipation s’incarne tout particulièrement à travers le livre illustré qui en est son expression privilégiée et qui sert éga-lement de fil conducteur à cette exposition. Pour preuves, les superbes illustrations de Marc Chagall ou d’El Lissitsky mais aussi moins connues celles de Sarah Shor ou encore de Mark Epstein.

Une symbiose s’opère entre l’écriture et l’illustration, d’une modernité in-croyable. Par ailleurs, elle restitue bien les cheminements artistiques des principaux acteurs de ce mouvement et annonce les trajectoires indivi-duelles qui s’amorcent. Certains vont aller vers le suprématisme de Male-vitch ou le constructivisme d’autres vers le réalisme socialiste.Tout en met-tant en lumière une page encore mal connue de l’histoire de l’art.

Musée d’art et d’histoire du judaïsme, hôtel Saint-Aignan, 71, rue du Temple, Paris-3e.Tél. : 01-53-01-86-53. Jusqu’au 17 mai. De 11 heures à 18 heures ; le dimanche de 10 heures à 18 heures. Fermé le samedi. Nocturne le mercredi jusqu’à 21 heures. Entrée 7 €, tarif réduit 4,50 €.

http://www.liberation.fr/culture/0101553326-les-livres-sont-devenus-les-monuments-de-la-modernite

Négationnisme : L'Eglise "n'a pas pris les mesures nécessaires"

07/03/2009 12:46 ANGERS, 7 mars 2009 (AFP) - (Attali)

Jacques Attali a regretté que face aux thèses négationnistes, l'église ca-tholique "n'a pas pris les mesures nécessaires pour exclure ces gens-là" et "au contraire les accueille", lors d'un entretien à paraître lundi dans Le Courrier de l'Ouest et Le Maine Libre.

"Il faut être fou pour nier l'évidence. Derrière cette remise en cause des chambres à gaz, ce qui m'inquiète davantage encore, c'est la réaction de l'Église catholique qui n'a pas pris les mesures nécessaires pour exclure ces gens-là et qui, au contraire, les accueille", souligne l'ancien conseiller de François Mitterrand, auteur d'un "Dictionnaire amoureux du Judaïsme".

"J'attends toujours que l'Église m'explique une chose simple : pourquoi elle n'a pas excommunié Hitler ? Je le demande avec respect à mes amis chré-tiens", conclut M. Attali.

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/090307114459.mpja9igq.htm

Le pape évitera une partie du mémorial de la Shoah à Jérusalem

Publié le 10/03/2009 à 17:07 Le Point.fr

lepoint.fr (source AFP)

Benoît XVI "ne lâche" pas Pie XII même s'il n'a toujours pas donné le feu vert pour sa béatification . Le souverain pontife a décidé de ne pas se rendre au musée de Yad Vashem, mémorial de la Shoah à Jérusalem, lors de son pèlerinage en Terre sainte en mai. Il entend ainsi protester contre la légende d'une photo du musée où Pie XII - élu pape le 2 mars 1939 - est accusé d'être resté silencieux pendant la Shoah et de n'avoir rien fait face à la déportation et l'extermination de six millions de juifs.

Le pape se rendra juste au mémorial de Yad Vashem "pour prier et rendre hommage aux victimes de la Shoah", a annoncé mardi le nonce aposto-lique en Israël Antonio Franco. Cette visite sera strictement religieuse, même s'il n'est pas exclu que des sujets politiques puissent être abordés lors de rencontres avec des responsables officiels, a encore souligné le nonce.

Dimanche, le pape a annoncé officiellement les dates de son voyage en Terre sainte qui se déroulera du 8 au 15 mai. "J'accomplirai un pèlerinage en Terre sainte pour demander au Seigneur, en visitant les lieux devenus saints après son passage sur la Terre, le don précieux de l'unité et de la paix pour le Moyen-Orient et pour l'humanité tout entière", a-t-il souligné lors de l'angélus devant des milliers de pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre. Il se rendra successivement à Amman, Jérusalem, Bethléem

et Nazareth.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/le-pape-evitera-une-partie-du-memorial-de-la-shoah-a-jerusalem/924/0/324219

GENOCIDE RWANDAIS

Suède: un procureur demande l'extradition d'un Rwandais suspecté de génocideSTOCKHOLM - Un procureur suédois a demandé à la Cour Suprême d'ex-trader un Rwandais suspecté d'avoir participé au génocide de 1994, dans un courrier dont l'AFP a eu copie mardi.

"Rien ne s'oppose à l'extradition dans les directives dans la loi sur les ex-traditions ou dans les conventions européennes", écrit la procureur An-nette von Sydow, qui indique que des "doutes sérieux" pèsent sur l'accu-sé.

"Le système judiciaire (rwandais) est aujourd'hui suffisamment bon pour que nous puissions nous attendre à (...) un +procès équitable+", a-t-elle également déclaré mardi à la radio publique suédoise.

Sylvere Ahorugeze, 52 ans, est suspecté d'avoir été un chef de la milice hutu Interahamwe et d'être impliqué dans 28 meurtres de Tutsis commis le 7 avril 1994, des faits que dément cet ancien météorologiste de l'aéroport de Kigali, selon son avocat.

"Il dit que tout ceci n'est pas vrai et que lorsque les faits se sont déroulés il n'était pas là", a déclaré à l'AFP Hans Bredberg.

Réfugié depuis 2001 au Danemark, où des poursuites contre lui n'avaient pas abouti, Sylvere Ahorugeze avait été arrêté en juillet 2008 après avoir été reconnu à l'ambassade du Rwanda en Suède, et le Rwanda avait récla-mé son extradition en août.

Son expulsion est notamment critiquée par Amnesty International, qui craint qu'il ne soit pas jugé de façon équitable.

Le tribunal pénal international pour le Rwanda lui-même avait estimé l'an dernier que deux suspects de génocide ne pouvaient pas être transférés au Rwanda pour y être jugés, rappelle Lise Bergh, secrétaire générale d'Amnesty International en Suède.

"Nous ne voyons rien de nouveau dans la situation au Rwanda qui justifie la décision du procureur général", a-t-elle déclaré à l'AFP.

(©AFP / 10 mars 2009 17h50)

http://www.romandie.com/infos/news2/090310165029.oiy5cr4z.asp

FRANCE

En route vers les statistiques ethniques?

La querelle entre ceux qui sont pour ou contre les statistiques ethniques se poursuit-elle alors que la loi est déjà dans les tuyaux? S'est instauré en tout cas ces derniers jours, un débat assez surréaliste. D'un côté, Yazid Sa-beg, nommé par Nicolas Sarkozy commissaire à la diversité et à l'égalité des chances. Lui s'est déclaré favorable à ce type d'enquête. D'ailleurs il a déjà annoncé qu'il formulerait un projet ou une proposition de loi visant à "rendre licite la mesure de la diversité".

Ce texte sera rédigé sur la base des recommandations du "comité de ré-flexion" que Yazid Sabeg lui-même a désigné et dont il a confié la prési-dence à François Héran, directeur général de l'Ined (Institut national des études démographiques). Ce groupe de travail devra élaborer, avant l'été, des propositions pour "mesurer la diversité et les discriminations" en France. Officiellement installé le 23 mars, ce comité comprendra des membres de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des liber-tés), de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) et des chercheurs.

Pour Yazid Sabeg, en effet, "les discriminations qui ont trait aux caractères ethniques ont atteint un niveau insupportable aujourd'hui dans notre pays". Et "il faut les mesurer pour les combattre". A l'heure actuelle, les critères les plus utilisés par les chercheurs sont le lieu de naissance des parents et grand-parents et le patronyme. Pour le commissaire à la diversi-té, cela ne suffit pas. "Je ne suis pas personnellement favorable à la don-née de l'origine car elle renvoie à un statut d'étranger héréditaire, pas plus qu'à celle de patronyme mais plutôt (à celle) d'appartenance à une com-munauté ou à un ressenti, c'est-à-dire le sentiment d'appartenir à une communauté", explique-t-il.

En clair, "il s'agit simplement de pouvoir offrir la possibilité aux gens de caractériser leur situation par rapport à une communauté", précise Yazid Sabeg.

Les réactions à la prise de position de Yazid Sabeg en faveur des statis-tiques ethniques ne se sont pas fait attendre. Patrick Gaubert, le président du Haut conseil à l'intégration s'est déclaré "opposé à toutes mesures à caractère ethnique de la population française" et "favorable à la mesure de la diversité en fonction du patronyme et du lieu de naissance, qui ont fait leurs preuves jusqu’ici sans susciter de vagues".

Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l'assemblée nationale s'est dit ce mardi 10 mars sur i-Télé "très hésitant sur cette question". Se-lon lui, "sur ce sujet, la vraie question c'est quelle stratégie on met en œuvre, qu'est-ce qu'on veut faire?" Et la réponse est claire: les statistiques ethniques sont inutiles. "Est-ce qu'on a besoin de ça, par exemple, pour améliorer la mixité sociale dans les quartiers? Non. Est-ce qu'on a besoin de ça pour former plus de candidats (issus de la diversité) aux élections? Non. Est-ce qu'on a besoin de ça pour réorganiser la composition dans les écoles par quartier? Non", répond le député de Seine-et-Marne. "Il y a beaucoup de mesures qu'on peut prendre sans ces fichiers, qui posent d'autres problèmes" affirme encore le député de Seine-et-Marne.

Enfin, SOS Racisme s'est déclaré totalement opposé à la mesure de la di-versité préconisée par Yazid Sabeg. "La fragilité du vivre ensemble et la gravité des discriminations dans notre pays rendent la question de la co-hésion nationale fondamentale, écrit l'association dans un communiqué. A ce titre, la dynamique communautariste contenue dans les propos de Mon-sieur Sabeg n'est pas acceptable, aussi bien au niveau des effets à en at-tendre (fragmentation de la société...) que des principes qui la sous-ten-draient (à savoir le remplacement de la recherche de l'égalité entre les in-dividus par la recherche d'un équilibre entre les communautés)".

Nicolas Sarkozy, qui s'était jadis déclaré favorable aux statistiques eth-niques, lui, ne dit rien. Reste qu'il n'a pas pu nommer Yazid Sabeg dont les positions étaient connues, par hasard. Cherche-t-il à tester les réactions de l'opinion publique sur le sujet ou prépare-t-il un passage en force? Réponse dans les prochains mois.

http://immigration.blogs.liberation.fr/coroller/2009/03/les-statistique.html

Le gynéco au grand coeurPublié le mardi 6 janvier 2009 à 15H51

Depuis dix ans, Jean-Pierre Franquebalme forme médecins et biologistes arméniens à la procréation assistée

Disert mais discret, le docteur Jean-Pierre Franquebalme aurait pu se contenter d'une carrière d'obstétricien et de chercheur pleinement réussie. C'était mal connaître son besoin de se rendre utile, d'aider les autres. Au plus loin qu'il s'en souvienne, ce Marseillais de coeur qui aimait s'enivrer des parfums de friandises du magasin de bonbons que tenait sa grand-mère dans le centre-ville, a toujours voulu devenir médecin. En fac de mé-decine, très rapidement, la gynécologie obstétrique s'impose.

"Nous sommes à une période où les choses évoluent, vont très vite. En juillet 1978, Louise Brown, le premier 'bébé éprouvette', c'est-à-dire conçu

par fécondation in vitro (Fiv), voit le jour à l'hôpital d'Oldham, en Grande-Bretagne", explique ce père de deux enfants... "En France, le premier bébé éprouvette naît le 24 février 1982, poursuit ce praticien. Il s'appelle Aman-dine. À Marseille, il faut attendre 1985... À la maternité de la Belle de Mai où j'exerçais, je me souviens de cette grande émotion liée à ce nouvel es-poir offert aux parents dans le traitement de la stérilité". Et d'ajouter: "C'est donc avec grand intérêt que j'ai rejoint l'équipe de l'institut de mé-decine de la reproduction, créé à Marseille en 1985. Avec 1500 Fiv, 7000naissances et un taux de réussite de 30%, l'IMR, qui regroupe plus de 50 professionnels, concentre l'une des plus grosses activités en France dans le domaine du traitement des troubles de la fertilité". Chaque année, dans le monde entier, environ 100000 bébés-éprouvette voient le jour.

On estime à plus de trois millions le nombre total de ces bébés depuis 1978. "Mais j'avais envie de faire autre chose, constate Jean-Pierre Fran-quebalme. En France, nous sommes un peu des enfants gâtés, alors que dans d'autres pays, tout reste à faire". "En 1998, Antoine Agopian, dentiste de formation, président de l'association "Azadakroutioun" me propose de participer à une coopération franco-arménienne avec l'objectif de former et d'aider des médecins et des biologistes arméniens. Je me suis rendu là-bas à cinq reprises. Depuis, nous avons monté un laboratoire de féconda-tion in vitro. Nous avons amené tout ce qui était nécessaire -matériels et médicaments- pour développer une telle structure".

La première grossesse in vitro est menée à terme en 2004 : "Cela a été un bonheur fabuleux, une grande victoire. Mon but aujourd'hui est de former des spécialistes et de leur permettre de maîtriser les techniques les plus évoluées en matière de procréation médicalement assistée. Nous allons poursuivre notre collaboration et pourquoi pas monter d'autres centres".

Par Geneviève Van Lède ( [email protected] )

http://www.laprovence.com/articles/2008/12/31/672961-France-Le-gyneco-au-grand-coeur.php

Education: Yazid Sabeg aspire à "bouleverser les pro-cessus de sélection"Il y a 19 heures

BONDY (AFP) — Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, a appelé mardi à "bouleverser les processus de sélection des élèves" dans le supérieur en évaluant notamment leur "potentiel" et leur "créativité", lors d'un déplacement à Bondy.

"On doit s'orienter vers des modes de sélection adaptés aux talents et pro-fils très divers des élèves", tout en "vérifiant bien sûr les connaissances académiques minimales", a-t-il déclaré devant des élèves et professeurs

de l'atelier de préparation à Science-Po du lycée Jean-Renoir, qui en six ans a démontré son efficacité.

La France doit s'inspirer des procédures de recrutement aux Etats-unis et en Grande-Bretagne, où passée l'admissibilité, le système permet de faire valoir "la diversité des talents", a-t-il ajouté.

Dévoilant quelques-unes des mesures en faveur de l'égalité des chances et de la diversité qu'il doit présenter le 21 mars, M. Sabeg a annoncé qu'il proposerait de créer dans chaque établissement une "association accolée" pour servir de "cadre légal" à des projets de "vie extra-scolaire" (ex: projet de micro-entreprise et micro-crédit dans ce lycée), "donner des moyens supplémentaires aux établissements et organiser des partenariats".

Pour "un accès équitable aux filières sélectives", il entend également "créer des classes préparatoires pour les filières technologiques", qui "ne doivent pas être considérées comme fatalement courtes".

Le commissaire avait annoncé fin février à l'AFP qu'il entendait développer les filières de formation en alternance (avec 5% des effectifs des entre-prises réservés à ces élèves) et la pratique du CV anonyme.

Copyright © 2009 AFP

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hrMrELETJFgo0k6GGfauPnx8rq2Q

BELGIQUE

La Belgique condamnée pour torture

BELGA

Mis en ligne le 10/03/2009

Pour Strasbourg, les nombreuses blessures de Turan Cakir n'ont pu résulter d'une simple chute à terre et de coups reçus par erreur lors de l'attroupe-ment.

La Cour européenne des droits de l'homme a condamné mardi la Belgique pour torture ou traitements inhumains et dégradants ainsi que pour discri-mination raciale.

La Belgique devra verser 15.000 euros, à titre de dommage moral, au plai-gnant, un Schaerbeekois d'origine turque qui avait subi des violences poli-cières lors d'un contrôle en 1996.

Turan Cakir avait interpellé les policiers qui venaient arrêter son frère. Ceux-ci l'ont immobilisé sur le sol. Une foule s'est rassemblée et a pris par-ti pour Turan Cakir. Plusieurs coups ont atteint le policier qui tenait Turan Cakir immobile et Turan Cakir lui-même. Ce dernier a été emmené au com-missariat et s'est plaint de coups et d'insultes racistes lors de sa garde à vue. Sa plainte n'a jamais été véritablement examinée par la justice belge.

Pour Strasbourg, les nombreuses blessures de Turan Cakir n'ont pu résulter d'une simple chute à terre et de coups reçus par erreur lors de l'attroupe-ment. La Cour estime que les lésions ne pouvaient correspondre à un usage par les policiers de la force strictement nécessaire. Elle a encore ju-gé que les autorités belges ont omis de rechercher si un comportement discriminatoire avait pu jouer un rôle dans les événements.

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/487561/la-belgique-condamnee-pour-torture.html

ALLEMAGNE

Mandat d'arrêt allemand contre l'ex-gardien de camp nazi Demjanjuk

Il y a 2 heures

BERLIN (AFP) — Le parquet de Munich (sud de l'Allemagne) a délivré mer-credi un mandat d'arrêt contre John (Ivan) Demjanjuk, 88 ans, dit "Ivan le terrible", soupçonné d'avoir été gardien au camp d'extermination nazi de Sobibor, et vivant aux Etats-Unis.

Demjanjuk, qui a été déchu de sa nationalité américaine, est soupçonné de complicité dans l'assassinat d'au moins 29.000 juifs d'Europe, selon le parquet de Munich.

En décembre, la plus haute autorité judiciaire allemande, la Cour de justice de Karlsruhe, avait ouvert la voie à un procès en Allemagne de cette homme d'origine ukrainienne.

Copyright © 2009 AFP

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i7nk3iAM9H5TK42PS1QgtK_s1a3A

29.000 chefs d'accusation retenus contre un ancien gardien de camp nazi

Il y a 39 minutes

BERLIN — La justice allemande a annoncé mercredi avoir retenu contre John Demjanjuk, un ouvrier de l'Ohio à la retraite, 29.000 chefs d'inculpa-tion pour complicité de meurtres à l'époque où il était gardien du camp de la mort nazi de Sodibor, en Pologne.

Demjanjuk est accusé d'avoir participé aux meurtres commis dans le camp entre mars et septembre 1943. "A ce titre, il s'est rendu complice du meurtre d'au moins 29.000 personnes de confession juive", précise le par-quet de Munich dans un communiqué.

La justice allemande va demander son extradition aux Etats-Unis. Demjan-juk, 88 ans, qui vit dans la banlieue de Cleveland (Ohio), dans le nord-est des Etats-Unis, nie toute implication.

Le chasseur de nazis du centre Simon Wiesenthal, en Israël, Efraim Zuroff, s'est déclaré "très content que les autorités allemandes aient pris cette décision". "Nous espérons que ce processus pourra être accéléré pour ga-rantir que cet exécutant de l'Holocauste sera enfin puni de manière appro-priée", a-t-il déclaré à l'Associated Press lors d'un entretien téléphonique depuis Jérusalem.

Natif de l'Ukraine, Demjanjuk avait migré aux Etats-Unis en 1952 et obte-nu la nationalité américaine en 1958. Niant les faits qui lui sont reprochés, il a affirmé avoir servi dans l'armée soviétique et avoir été prisonnier de guerre après sa capture par l'Allemagne en 1942.

Le parquet de Munich a précisé avoir bénéficié de l'aide du Bureau améri-cain des enquêtes spéciales pour faire la lumière sur la validité des pièces d'identité de Demjanjuk remontant à la période nazie. Il précise que le sus-pect sera formellement inculpé devant un juge allemand après son extra-dition en Allemagne.

Copyright © 2009 The Canadian Press.

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5is69cTD8Jsg7QH1Nwyt-__MUVDiw

FRANCE/COMMUNAUTE KURDE

Droits des femmes : Rennes accueille Eren Keskin, avocate kurde

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Eren Keskin, accueillie par les Amitiés kurdes de Bretagne, est venue à Rennes animer

un débat à la Maison internationale de Rennes, précédé de la pro-jection du film « Des épines dans le cœur ou Eren Keskin, une avo-cate kurde accuse ». Présidente de la ligue des droits de l'homme et des femmes en Turquie, Eren Keskin défend les femmes qui su-bissent la répression de l'État turc, qu'elles soient kurdes ou turques.

Conférence

Source : Amitiés kurdes de Bretagne Porte parole: André Métayer Publié le 9/03/09

RENNES/ROAZHON — Eren Keskin, accueillie par les Amitiés kurdes de Bre-tagne, est venue à Rennes animer un débat à la Maison internationale de Rennes, précédé de la projection du film « Des épines dans le cœur ou Eren Keskin, une avocate kurde accuse » et tenir une conférence publique à la Maison des Associations. Ces diverses manifestations se tenaient dans le cadre de la « journée internationale de la femme », co-organisée par la Ville de Rennes, le Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles.

Répondant à l'invitation de la Ville de Rennes, Madame Keskin, prix de la Paix d'Aix-la-Chapelle en 2004, a été reçue par M. Daniel Delaveau, maire de Rennes, avant de donner une conférence débat portant sur des droits de la femme,en s'appuyant sur son expérience d'avocate et de fondatrice du “Bureau d'aide juridique contre les agressions sexuelles et viols en garde à vue”, devant une salle comble de la Maison des associations. Avec Eren Keskin, c'est le symbole de la lutte des femmes pour leurs droits et leur dignité que Rennes a accueilli en ses murs. ■

Eren Keskin : une femme avocate qui ose briser les tabous http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=14420

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Des épines dans le coeur de Gulsel Ozhan et Ludger Panz http://www.evene.fr/cinema/films/des-epines-dans-le-coeur-22424.php

Film kurde en couleur, tout public

Durée : 0 h 58

Présentation

Eren Keskin est avocate et kurde. Présidente de la ligue des droits de l'homme et des femmes en Turquie, elle défend les femmes qui subissent la répression de l'État turc, qu'elles soient kurdes ou turques. Elle tente de mener aux tribunaux les représentants de l'État qui violent ces femmes en détention. Elle se bat également au quotidien pour que ces femmes soient soutenues et non rejetées par leur propre famille. On la voit aussi partici-per aux rassemblements des mères de disparus. De camps de réfugiés en manifestations, de procès en scènes de rue, les réalisateurs dressent un constat peu reluisant pour l'État turc et sa police, qui humilient la popula-tion en toute impunité et qui ne tiennent pas compte des recommanda-tions de la Cour européenne de Justice. Symbole de courage et de ténaci-té, Eren Keskin fait fi des menaces quotidiennes et sacrifie sa vie privée pour mener à bien son combat.

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Rennes accueille Eren Keskin, avocate au barreau d’Istanbul, les 9 et 10 mars prochains http://akbdrk.free.fr/spip.php?article134

mardi 3 mars 2009 par Amitiés kurdes de Bretagne

Le 8 mars, le monde entier célébrera la Journée internationale de la Femme. Diverses manifestations sont co-organisées par la Ville de Rennes, le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles. Dans ce cadre, les Amitiés kurdes de Bretagne, en partenariat avec la Maison Internationale de Rennes et avec le soutien de la Ville de Rennes, recevront les 9 et 10 mars prochains Madame Eren Keskin, avocate au barreau d’Istanbul.

Répondant à l’invitation de la Ville de Rennes, Eren Keskin, prix de la Paix d’Aix-la-Chapelle en 2004, viendra témoigner et échanger sur la lutte en faveur des droits des femmes et rencontrer ceux et celles qui sont à ses côtés pour lutter pour la reconnaissance de la dignité des femmes et de leurs droits.

A ce titre, elle sera reçue par Monsieur Daniel Delaveau, Maire de Rennes et Madame Jocelyne Bougeard, adjointe déléguée aux Droits de la Femme et rencontrera les associations de défense des droits des femmes. Elle inscrira ainsi sa visite dans le cours des manifestations organisées autour de la Journée internationale de la femme, organisées par la Ville de Rennes et le Centre d’Information et de Défense des Droits des Femmes et des Familles (CIDFF35).

Elle aura aussi l’opportunité de rencontrer et d’échanger avec les Kurdes de Rennes et notamment les femmes.

Elle tiendra une conférence publique le 10 Mars à 20h30 à la maison des associations, 6 cours des Alliés, sur le thème « femmes et liberté de pensée en Turquie ».

A travers cette personnalité, c’est le symbole de la lutte pour la dignité de la femme et pour ses droits que Rennes accueillera ces jours de mars. CONTACTS

Deux points presse seront tenus le lundi 9 mars à 18h15 à la Maison Internationale de Rennes, 7 quai Chateaubriand et le mardi 10 mars à 11h30 au Centre Social des Champs Manceaux, Square Sarah Bernhardt, entre deux rencontres avec la communauté kurde de Rennes.

A ces deux points elle sera à la disposition de la presse écrite, orale et télévisuelle.

Pour plus de précisions prendre attache auprès de Jean-Claude Riou, Amitiés kurdes de Bretagne. Tél : 0256320665, e-mail : [email protected]  

H.Clinton aborde la question du génocide arménien à AnkaraInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenpress parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 11 mars 2009.

11 mars 2009

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Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

Il n’est toujours pas évident de décrypter le langage diplomatique. Que les sujets régionaux aient été abordés, c’est certain, et parmi ceux-ci les rela-tions arméno-turques, cela ne fait aucun doute.

Le 24 Avril approche, la Turquie craint la déclaration d’Obama pour cette date.

Si Hillary Clinton a parlé de l’amélioration des relations arméno-turques, il est fort probable que c’est son interlocuteur, Ali Babacan, qui a abordé le sujet épineux du génocide, mettant en avant les risques de détérioration si celui-ci était reconnu par les Etats-Unis.

A ce jour, les relations arméno-turques se limitent à des pourparlers et à

des rencontres formelles et informelles en marge de réunions internatio-nales. Les relations diplomatiques entre les deux pays n’existent pas et la frontière est toujours fermée côté turc.

Pour changer cet état de faits, la Turquie exige de l’Arménie : - Un arrêt sur la reconnaissance internationale du génocide arménien, - Le règlement du conflit du Karabakh satisfaisant aux deux parties, - La reconnaissance défi-nitive par l’Arménie du tracé actuel de la frontière arméno-turque. A noter, que l’Arménie ne pose aucune pré-condition.

A ce jour, la Turquie n’a jamais déclaré officiellement qu’elle abandonnait l’une quelconque des ces trois conditions préalables.

Donc, la question que l’on peut se poser est la suivante : Une reconnais-sance par les Etats-Unis du génocide arménien risque-t-elle vraiment de détériorer des relations qui n’existent pas vraiment ?

***

Au cours de la conférence de presse donnée à Washington, un porte-parole du Secrétariat d’État, Robert Wood, a indiqué que lors de sa visite à Anka-ra, Hillary Clinton avait abordé la question du génocide arménien avec les autorités de la Turquie.

Selon le quotidien turc Milliyet, Wood n’a pas donné de détails de la conversation de Clinton avec les autorités turques sur cette question.

Par contre, Wood a confirmé que le Président Barrack Obama se rendrait au deuxième forum de l’ "Alliance des Civilisations" des Nations Unis, qui se tiendra à Istanbul les 6 et 7 avril. Il a précisé que la visite d’Obama en Turquie revêt une grande importance et qu’ils travaillent encore sur les dé-tails de la visite.

"La Turquie est un allié important et il y a beaucoup à faire avec Ankara", a-t-il conclu.

WASHINGTON, 10 mars, Armenpress

http://eafjd.eu/spip.php?breve1836

TURQUIE/ARMENIE

Rencontre entre étudiants turcs et arméniens à Nev-sehirmercredi11 mars 2009, par Stéphane/armenews

Dans une tentative de casser les stéréotypes entre les deux pays, des étu-diants ont organisé un camp pour un dialogue turco-arménien dans la ville anatolienne de Nevsehir.

Selon le quotidien turc Hurriyet l’objectif du camp était de rapprocher des étudiants d’universités turcs et arméniennes afin de surmonter les préju-gés existants entre les deux nations. Quatre-vingts étudiants turcs et 20 d’Arménie ont passé une semaine dans un hôtel dans Urgup, un centre touristique important de la région de Cappadoce.

Le projet a été initié par une association turque (Turkiye Universiteleri Ogrenci Yaklasmlari) et a aussi été patronné par la Fondation Turque des Études Économiques et Sociales, ou TESEV, l’Assemblée des Citoyens d’Helsinki et le quotidien Agos.

Le camp comprenait des ateliers d’art, des concerts, des réunions-débats et des réunions. À la fin du camp, les étudiants ont publié une déclaration commune qui dit « Nous sommes dérangés par le fait que les communau-tés turques et arméniennes, qui ont vécu ensemble pendant des siècles, soient aliénées et ont tourné l’une contre l’autre à cause des politiques des deux côtés quant aux événements de 1915 ».

« Nous croyons que les relations entre ces deux nations soeurs doivent être fondées sur la base de la paix et de l’amitié et pas sur le dilemme de la déportation ou du génocide. La seule voie possible est d’arriver à réali-ser ensemble des projets et des campagnes qui, nous le croyons, se déve-lopperont rapidement avec la participation active de la jeunesse » affirme la déclaration.

« Le dialogue entre des étudiants turcs et arméniens fraiera la voie pour des idées vers une solution. Notre camp de dialogue sera le premier pas dans ce processus » conclu la déclaration.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49685

L’Arménie remet la réunion régionale pour faire plai-sir à la Turquiemercredi11 mars 2009, par Stéphane/armenews

L’Arménie a remis une réunion des ministres des affaires étrangères des pays de la Mer Noire, apparemment comme geste de bienveillance pour s’assurer que le ministre turc des Affaires Etrangères Ali Babacan fasse parti des participants ont déclaré des sources diplomatiques turques.

Les autorités arméniennes ont déplacé la date de la rencontre de l’’Organi-

sation de la Coopération Economique de la Mer Noire (BSEC) précédem-ment annoncé le 29 avril au 16 avril. Le changement est significatif parce que le 29 avril est seulement quelques jours après le 24 avril.

Depuis septembre 2008 les diplomates turcs et arméniens ont multiplié les réunions à l’abri des regards indiscrets. Les diplomates turcs se sont abs-tenus de discuter si Ali Babacan suivra la réunion de la BSEC. Bien qu’An-kara ait une haute opinion de la BSEC et veuille revitaliser cette institution comme mécanisme de consultation de la région, la participation d’Ali Ba-bacan à la prochaine réunion à Erevan dépendait toujours du processus de rapprochement en cours.

Les mêmes diplomates turcs précisent aussi que la Turquie n’a fait aucune demande que la réunion soit remise.

Avant cette réunion d’autres réunions se tiendront aussi à Erevan. Les mi-nistres de l’énergie des pays de la BSEC se rencontreront le 13 mars, tan-dis que ceux des transports et de l’agriculture se réuniront le 27 mars et le 10 avril, respectivement. Cela signifie que des ministres turcs pourraient se rendre à Erevan avant Ali Babacan. Des sources diplomatiques n’ex-cluent pas la perspective de visites ministérielles en Arménie, soulignant l’importance que la Turquie attache à la BSEC.

Des sources turques disent qu’Ankara ne va pas réduire son rôle dans la BSEC à cause des problèmes avec l’Arménie.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49684

Contribution de l’art aux relations turco-armé-niennes

mercredi11 mars 2009, par Stéphane/armenews

Le pianiste turc Fazil Say se focalise sur les relations turco-arméniennes dans son dernier projet. En répondant aux questions de Deutsche Welle Fa-zil Say a déclaré qu’il travaillait sur un projet de ballet commun qui com-prendra des artistes d’Arménie et de Turquie.

Fazil Say affirme qu’il aspire à contribuer à la normalisation des relations entre la Turquie et l’Arménie par son projet de ballet Akhtamar. Fazil Say a déclaré"Vous savez, Akhtamar est une légende et une légende anatolienne qui se passe sur le lac de Van. En plus de cela c’est une légende racontée par le peuple arménien et turc. Basé sur une histoire d’amour entre une fille arménienne et un garçon turc nous projetons de faire ce projet avec 100 artistes de Turquie et 100 artistes d’Arménie.

Nous savons tous que de tels projets contribueront à l’amitié entre la Tur-quie et l’Arménie. En fait, les activités des artistes ont joué un rôle impor-tant dans le développement des relations entre la Grèce et la Turquie. Il est de la responsabilité des artistes de contre-balancer les problèmes poli-tiques."

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49772

TURQUIE/MAROC

MM. Mansouri et Toptan pour une consolidation

Coopération maroco-turque

Publié le : 11.03.2009 | 08h01

Le président de la Chambre des représentants, Mustapha Mansouri, et le président de la Grande Assemblée turque (Parlement), Koksal Toptan se ont félicités, mardi, de l'excellence des liens d'amitié et de fraternité unis-sant le Maroc et la Turquie, et souligné leur détermination à œuvrer pour le renforcement des relation de coopération entre les deux pays.

Au cours d'une séance de travail élargie, tenue au siège du Parlement turc à l'occasion de la visite officielle de M. Mansouri en Turquie, M. Toptan a mis l'accent sur les liens historiques existant entre les deux pays depuis plus de 500 ans, soulignant «la concordance des vues et des positions des deux pays sur la scène internationale».

Il a souligné que les relations bilatérales, qui se sont consolidées davan-tage depuis l'accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône, «promettent d'un avenir prospère et radieux, eu égard à l'énorme potentiel des deux pays et à la volonté commune d'élargir le champ de coopération à diffé-rents domaines et secteurs d'activités», a-t-il dit.

M. Toptan a, en ce sens, a mis l'accent sur le rôle de la Chambre des repré-sentants et de la Grande assemblée turque dans la consolidation des rela-tions maroco-turques et la dynamisation de la coopération bilatérale.

De son coté, M. Mansouri a souligné l'importance de cette visite qui s'ins-crit, a-t-il dit, dans le cadre des actions entreprises pour le renforcement des liens et canaux de coopération maroco-turcs.

Après avoir mis en évidence le soutien de la Turquie à la question de l'inté-grité territoriale du Royaume à travers «la neutralité positive» d'Ankara, il

a abordé l'unité des objectifs des deux pays qui visent, a-t-il dit, le déve-loppement, l'ouverture sur l'extérieur et la consolidation de la coopération régionale.

Sur ce point, M. Mansouri, qui a mis en exergue la dynamique de dévelop-pement en cours dans le Royaume, a rappelé le statut avancé octroyé par l'Union européenne au Maroc.

Il a, par ailleurs, évoqué l'apport de l'Accord de libre-échange entre le Ma-roc et la Turquie au développement des échanges bilatéraux. L'ALE, entré en vigueur en 2006, a donné un nouvel élan à la coopération bilatérale, a-t-il dit, citant à titre d'exemple la présence dans le Royaume de plusieurs entreprises turques prenant part à la réalisation de chantiers de dévelop-pement et l'entrée sur le marché turc de produits marocains.

La séance de travail s'est déroulée avec la participation de la délégation parlementaire accompagnant le Président de la Chambre des Représen-tants, et comprenant Nourdin Moudian et Ahmed Laarej, vice-présidents de la Chambre, Mohamed Najib Boulif, député et président du groupe d'amitié parlementaire Maroc-Turquie, Mme Zahra Chagaf, députée du Groupe de la mouvance, et M.Abdeslam Benosman, membre du cabinet du président de la Chambre des Représentants.

La réunion s'est déroulée également en présence de M'Hamed Ifriquine, chargé d'affaires à l'ambassade du Maroc à Ankara.

Par MAP

http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=109339

ARMENIE /PARLEMENT DU KURDISTAN

Le Parlement du Kurdistan attribue des sièges aux ArméniensPublié le : 11-03-2009

Bientôt des députés arméniens au Kurdistan irakiens ? le 10 mars 2009

Le 12 février 2009, une session extraordinaire s’est tenue au Parlement du Kurdistan dirigée par son Président, M. Adnan Mufti. Après avoir procédé à l’amendement de cinq articles de la session précédente, le Parlement a débattu ce jour du reste des articles du projet de loi, les amendements présentés lors de la session de ce jour étaient les suivants :

Le paragraphe 49 de l’article 6 du projet de loi comprenait quatre alinéas, après discussion, les premier, deuxième et troisième ont été ratifiés, le quatrième étant supprimé par la majorité. L’article a ensuite fait l’objet

d’un vote et a été approuvé majoritairement.

Le paragraphe 50 de l’article 7 a été supprimé à l’unanimité.

Le neuvième article comprenait deux paragraphes, concernant l’amende-ment du paragraphe 18 relatif à « la Commission électorale supérieure in-dépendante ». Après une discussion approfondie, les mentions « Irak – le conseil des élections de la région du Kurdistan » ont été supprimées, cet article a également été ratifié par la majorité.

Dans l’article 10, la répartition des sièges pour les composants de la na-tion kurde a été définie dans trois paragraphes. Après modification de la mention « Chaldéens, Assyriens, Syrien » remplacée par « Chaldéens, As-syriens, Syriens » et le remplacement de « composants » par « composant » dans le premier paragraphe, il a été ratifié par la majorité.

La Présidence du Parlement du Kurdistan a proposé l’attribution de sièges parlementaires à la nation arménienne, les députés ont voté l’ajout de cette proposition comme paragraphe supplémentaire, ce qui a été ratifié par la majorité.

L’article onze est un article technique relatif à la dénomination de l’électo-rat et a été ratifié à l’unanimité, l’article douze a été supprimé à la majori-té.

Les articles treize et quatorze du projet de loi ont été approuvés à la majo-rité.

Le Président du Parlement a ensuite soumis au vote l’intégralité du projet de loi amendé, qui a été ratifié à l’unanimité.

Source : La Représentation du Kurdistan en France

http://www.kurdistan-parliament.org/Default.aspx ?page=articles&c=News-Main&id=4422

http://france-armenie.net/spip.php?article260

KARABAKH

Lancement d’un projet énergétique d’envergure au Haut-Karabagh

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, écono-mique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.

2009-03-09 22:01

Une soirée de gala s'est tenue récemment à Stepanakert pour le lance-ment d'un projet sans précédent dont l'objectif est le développement du système énergétique de la république. La réalisation du projet est confiée à la société « ArtsakhHEK » (Centrales Hydroélectriques d'Artsakh).

Le projet consiste à construire d'ici 2011 une dizaine de micros centrales hydroélectriques dans le pays pour mettre fin à sa dépendance énergé-tique au moyen d'une exploitation optimale de ses ressources d'eau. Pour la première fois dans l'histoire de la jeune république, des institutionnels, des investisseurs privés ainsi que des personnes physiques sont invités à participer au projet, au HK comme en Arménie, en devenant des action-naires des futures centrales hydroélectriques, dont deux, rappelons-le, se-ront achevées d'ici fin 2009.

« En participant au projet, vous devenez des actionnaires des centrales hy-droélectriques et profitez des bénéficies qu'elles généreront » a déclaré Vahram Beglarian, le directeur général d'« ArtsakhHEK ».

Dans un premier temps, une centrale sera construite sur le fleuve Tireh et deux autres sur l'étang de Mataris, dans la région de Martakert. 3 milliards 450 millions de dollars US seront nécessaires à la réalisation de cette pre-mière étape du projet. Le premier lot des actions sera mis sur le marché dès le 10 avril prochain, pour 1 050 DA le titre, le prix minimal fixé étant de 1 000 DA. A terme, un bénéfice net de 15 % est escompté dans la pre-mière phase de l'opération.

Rappelons que la demande du HK en énergie est de l'ordre de 220-230 millions de KW/h, l'unique centrale hydroélectrique de Sarsang assurant à elle seule jusqu'à 60 % des besoins du pays. La construction de nouvelles centrales hydroélectriques permettra à la RHK de couvrir la totalité de sa demande en énergie et assurer sa sécurité énergétique.

http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=76

KARABAKH/RUSSIE

Le Haut-Karabakh à l’agenda de la prochaine visite de Lavrov à Bakou

13:40 | 10/ 03/ 2009

MOSCOU, 10 mars - RIA Novosti. Le problème du Haut-Karabakh sera sou-levé par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors de sa visite à

Bakou les 11 et 12 mars prochains, a confié à RIA Novosti le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID), Andreï Nesterenko.

M. Lavrov rencontrera le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le ministre des Affaires étrangères Elmar Mamedyarov, a ajouté le diplomate.

"Il ne faut aucun doute que le règlement de la situation dans le Haut-Kara-bakh sera évoqué. La signature d'une déclaration tripartite par les prési-dents russe, azerbaïdjanais et arménien le 2 novembre 2008 à Moscou offre de nouvelles possibilités dans ce domaine", a affirmé M. Nesterenko.

Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté en février 1988, lorsque cette région autonome, peuplée principalement d'Arméniens, a annoncé son intention de se séparer de l'Azerbaïdjan dont elle faisait partie. En septembre 1991, les autorités régionales ont proclamé la création de la République du Haut-Karabakh avec une capitale à Stepanakert. En réponse, Bakou a supprimé l'autonomie de la région, ce qui a provoqué des hostilités entre l'armée azerbaïdjanaise et les formations arméniennes du Haut-Karabakh soute-nues par Erevan et par la diaspora arménienne du monde entier. Le conflit a duré jusqu'à l'entrée en vigueur d'un armistice entre les belligérants, le 12 mai 1994. L'Azerbaïdjan a perdu le contrôle du Haut-Karabakh et de sept districts adjacents à la région sécessionniste. Les négociations sur le règlement pacifique du conflit sont menées depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE coprésidé par les Etats-Unis, la France et la Russie.

"Notre position de principe demeure inchangée. Nous partons du fait que les Azerbaïdjanais et les Arméniens assument la principale responsabilité du choix de la formule définitive du règlement", a souligné M. Nesterenko.

Selon lui, la Russie est prête à se porter garante du règlement arméno-azerbaïdjanais si les deux parties parviennent à un compromis.

http://fr.rian.ru/world/20090310/120492825.html

RUSSIE/USA

Washington et Moscou relancent leurs relations en s'engageant sur START I

Samedi 7 mars, 00h39 AFP Sylvie LANTEAUME

Washington et Moscou ont lancé vendredi à Genève "un nouveau départ" de leurs relations pour effacer plusieurs années de tension, en s'enga-geant symboliquement à conclure d'ici la fin de l'année un accord sur le

Traité de réduction des armes stratégiques START-1.

"C'est un nouveau départ, non seulement pour améliorer nos relations bi-latérales mais pour être à la tête des sujets importants dans le monde, en particulier sur les questions de non-polifération nucléaire", a assuré la se-crétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton à l'issue de sa première ren-contre avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Signe de ce nouvel élan, les deux pays se sont engagés à trouver un ac-cord sur le vieux traité START de 1991 portant sur une réduction de 30% des arsenaux nucléaires russes et américains, et qui arrive à échéance le 5 décembre prochain.

"Nous avons l'intention d'avoir un accord d'ici la fin de l'année, c'est l'une des plus importantes priorités pour nos deux gouvernements", a déclaré Mme Clinton lors d'une conférence commune avec M. Lavrov.

"Il y a eu un bon travail préliminaire (...) nous allons mettre sur pied une série d'objectifs très concrets", a expliqué Mme Clinton, précisant que ces objectifs seraient discutés au cours de la rencontre prévue le 2 avril à Londres entre les présidents américain et russe Barack Obama et Dmitri Medvedev à l'occasion du G-20.

M. Lavrov a également assuré que la Russie ferait "tout pour conclure ce traité".

Les deux responsables n'ont pas donné de détails sur les nouvelles modali-tés discutées mais un haut responsable de l'administration américaine avait indiqué avant la rencontre que les discussions porteraient sur "la ré-duction" de l'armement nucléaire.

M. Lavrov et Mme Clinton, dont la rencontre très attendue devait donner le ton du futur tête-à-tête Obama/Medvedev, ont par ailleurs fait état d'avan-cées sur la question sensible pour Moscou du bouclier antimissile que les Américains prévoient d'installer en République tchèque et en Pologne pour contrer d'éventuelles attaques iraniennes.

"Je pense que nous pouvons arriver à un accord sur les armes offensives et les systèmes antimissiles", a indiqué M. Lavrov.

Ces avancées ont été largement saluées par Mme Clinton et M. Lavrov, ra-dieux, qui ont tenu à mettre en avant "la remise à zéro" de leurs relations, après les tensions de l'ère Bush.

A l'image de ce réchauffement, M. Lavrov s'est particulièrement félicité de sa "relation personnelle merveilleuse" avec Hillary Clinton, lui qui entrete-nait une relation notoirement détestable avec Condoleezza Rice.

Voulant définitivement rompre avec le passé, Mme Clinton avait commen-cé la rencontre en offrant à M. Lavrov un gros bouton rouge autour duquel

était écrit en russe et anglais "bouton de remise à zéro". Avec une faute dans la traduction russe arrachant une blague au ministre russe.

En dépit de cette atmosphère ouvertement détendue, de nombreux points de divergence n'ont pas disparu entre Moscou et Washington.

"Nous ne sommes pas tombés d'accord sur tout", a admis M. Lavrov, citant notamment les questions de la Géorgie et de l'indépendance du Kosovo.

Quant au dossier de l'Iran, sur lequel les Etats-Unis espèrent une collabo-ration de la Russie, il ne semble pas avoir fait beaucoup de progrès.

M. Lavrov a dit "apprécier que l'administration Obama soit prête à écouter les autres pays". Tandis que Mme Clinton, reconnaissant attendre "les conseils de Moscou", assurait que les Etats-Unis ne renonçaient pas pour autant aux sanctions "unilatérales et multilatérales" contre Téhéran.

http://fr.news.yahoo.com/2/20090306/tts-washington-et-moscou-relancent-leurs-c1b2fc3.html

IRAK

L'ex-dirigeant irakien Tarek Aziz condamné à 15 ans de prisonPar Reuters, publié le 11/03/2009 à 14:12

BAGDAD - Chef de la diplomatie irakienne et vice-Premier ministre sous Saddam Hussein, Tarek Aziz a été condamné à 15 ans de prison pour son rôle dans l'exécution de dizaines de commerçants de Bagdad, en 1992.

Deux demi-frères de Saddam Hussein - Ouatban Ibrahim al Hassan, mi-nistre de l'Intérieur au moment des exécutions, et Sabaaoui Ibrahim al Hassan, ancien responsable des services de sécurité - ont par ailleurs été condamnés à mort par pendaison pour les mêmes faits, qui relèvent du crime contre l'humanité, a estimé le Haut Tribunal pénal irakien.

Tarek Aziz, qui se dit souffrant, avait été acquitté il y a deux semaines, pour une campagne de répression menée en 1999 dans la communauté chiite, qui a valu à Hassan al Madjid, cousin de l'ancien chef de l'Etat, une troisième condamnation à mort.

Plus connu sous le surnom d'"Ali le chimique" pour son rôle dans le gazage de plusieurs milliers de Kurdes, en 1988, Madjid a en outre été condamné mercredi à 15 ans de prison.

Les commerçants exécutés étaient accusés d'avoir violé les mesures de contrôle des prix adoptées après les sanctions internationales infligées à Bagdad pour l'invasion du Koweït, en 1990.

Le Haut Tribunal pénal irakien a été créé pour juger les membres du gou-vernement de Saddam Hussein, lui-même exécuté en décembre 2006 après avoir été jugé coupable de crimes contre l'humanité pour le meurtre de 148 chiites après une tentative d'assassinat en 1982.

"HUIT DE PIQUE"

Tarek Aziz, aujourd'hui âgé de 73 ans, a joué un rôle-clé en tant que mi-nistre des Affaires étrangères sur la scène diplomatique avant la première guerre du Golfe avec son anglais soigné, ses nerfs solides et son talent de négociateur.

La présence de ce chrétien chaldéen au sein d'un gouvernement majoritai-rement sunnite était présentée comme la preuve de la relative tolérance religieuse de l'ancien dirigeant irakien.

La communauté internationale gardera de lui l'image d'un homme dévoué à son président, prêt à mourir pour défendre le régime du raïs.

Quelques jours avant l'invasion américano-britannique de mars 2003, Ta-rek Aziz, alors vice-Premier ministre, mettait en garde les forces de la coa-lition, le pistolet vissé à la ceinture.

"Moi, comme la courageuse direction irakienne, sommes nés en Irak et mourrons en Irak, que ce soit en martyr, ce qui est un grand honneur, ou de cause naturelle", disait-il alors dans son style caractéristique.

En avril de la même année, alors que le régime de Saddam venait à peine d'être renversé, Tarek Aziz, le "huit de pique" du fameux jeu de cartes américain, se rendait pourtant sans gloire à l'armée américaine.

Quelques mois plus tard, des images diffusées sur internet le montraient vieilli, amaigri, vêtu d'une combinaison orange de prisonnier, à mille lieues de l'homme dynamique et souriant qui avait multiplié les voyages au dé-but de l'année 2003 pour éviter le déclenchement d'une guerre contre son pays.

Khalid al Ansary, version française Jean-Philippe Lefief

http://www.lexpress.fr/actualites/2/l-ex-dirigeant-irakien-tarek-aziz-condamne-a-15-ans-de-prison_746089.html

IRAN

Ouverture de la réunion ministérielle de l'OCE à Té-héran

2009-03-10 08:22:24

La 18ème réunion ministérielle de l'Organisation de coopération écono-mique (OCE) a ouvert ses portes lundi à Téhéran, capitale iranienne, a rap-porté l'agence de presse officielle IRNA.

TEHERAN, 9 mars (Xinhua) -- La 18ème réunion ministérielle de l'Organisa-tion de coopération économique (OCE) a ouvert ses portes lundi à Téhéran, capitale iranienne, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.

La réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères a pour but de faire des préparations pour le sommet de l'OCE prévu le 11 mars.

Les présidents des Etats membres de l'OCE ainsi que les chefs de l'Irak et du Qatar devraient se réunir mercredi à Téhéran afin d'explorer les moyens d'approfondir leurs relations et de signer un certain nombre de protocoles d'accord au sommet.

La 18ème réunion ministérielle de l'Organisation de coopération écono-mique (OCE) a ouvert ses portes lundi à Téhéran, capitale iranienne, a rap-porté l'agence de presse officielle IRNA.

Selon certaines informations, les protocoles d'accord porteront sur les moyens de faciliter la coopération multilatérale sur le commerce et le tran-sit, d'accroître les relations des membres de l'OCE avec la Banque isla-mique de développement et de renforcer les normes des produits de l'OCE.

L'OCE regroupe l'Afghanistan, l'Azerbaïdjan, l'Iran, le Kazakhstan, le Kir-ghizstan, l'Ouzbékistan, le Pakistan, le Tadjikistan, le Turkménistan, et la Turquie.

L'OCE a été fondée par la Turquie, l'Iran et le Pakistan en 1985, dont le se-crétariat et département culturel est situé à Téhéran, le bureau écono-mique se trouve en Turquie, le bureau scientifique au Pakistan.

L'objectif de cette organisation est de promouvoir la coopération écono-mique, technique et culturelle entre les Etats membres.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-03/10/content_833589.htm

«L'ordre économique est injuste et irresponsable»

Publié le : 11.03.2009 | 10h27

Par : Abdallah Darkaoui

L'Iran accueillait mercredi un sommet régional consacré à l'économie, lors duquel le Président Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé l'ordre "injuste" im-posé, selon lui, par les Etats-Unis dans ce domaine.

Ce sommet de l'Organisation de la coopération économique (Eco) compte notamment la participation du Président afghan Hamid Karzaï, qui devrait engager ses interlocuteurs iraniens à participer à une conférence interna-tionale sur l'Afghanistan prévue le 31 mars.

L'Eco, fondée en 1985 par l'Iran, le Pakistan et la Turquie et qui regroupe des pays de la région, doit étudier lors de ce nouveau sommet à Téhéran l'impact de la crise financière mondiale sur son économie.

"L'ordre économique est injuste et irresponsable", a dit en ouverture le Président Mahmoud Ahmadinejad, regrettant que, "malheureusement, les nations du monde doivent payer le coût des politiques inefficaces de cer-tains pays".

"Les Etats-Unis et certains de leurs alliés sont au centre de la crise écono-mique", a-t-il poursuivi.

M. Ahmadinejad, coutumier des tirades contre les Etats-Unis, a jugé que le système capitaliste avait "échoué".

Il a appelé à contrer "la menace de l'ordre international injuste en créant une situation économique sure pour nos pays" grâce au développement des échanges entre les membres de l'Eco.

Il a aussi appelé à la création d'une banque commune aux pays de l'orga-nisation.

Le sommet compte aussi comme participants les Présidents pakistanais Asif Ali Zardari, turc Abdullah Gül, ainsi que ceux d'Azerbaïdjan, du Kaza-khstan, du Kirghizstan, du Tadjikistan, du Turkménistan et d'Ouzbekistan.

Le Président irakien Jalal Talabani et le vice-Président syrien, Farouk al-Sha-ra sont là à titre d'invités d'honneur.

Dans son allocution, le Président afghan, Hamid Karzaï a enjoint les pays de l'Eco à aider l'Afghanistan à lutter contre le trafic de stupéfiants.

"Je dois admettre l'amère réalité que mon pays est au centre de la produc-tion d'opium" dans le monde, a-t-il dit.

Il a aussi expliqué que la population afghane était "la vraie victime du ter-

rorisme" et qu'il existait "un lien direct entre le trafic de drogue et le terro-risme". Nous souhaitons l'aide des pays (de l'Eco) pour les combattre", a plaidé M. Karzaï.

L'Iran est lui-même victime de ce trafic, qui passe par ses frontières pour atteindre les marchés de la drogue.

La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton a évoqué la semaine der-nière ce fléau comme l'une des raisons pour lesquelles Téhéran aurait un intérêt, selon elle, à participer à une conférence internationale sur l'Afgha-nistan prévue le 31 mars à La Haye.

Son homologue iranien, Manouchehr Mottaki a répondu que son pays "ré-fléchissait" à son éventuelle participation, et qu'il donnerait sa réponse à l'occasion d'une visite à Téhéran du ministre italien des Affaires étran-gères, Franco Frattini, prévue d'ici la fin mars.

Par AFP

http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=109349

ARTICLES EN ANGLAIS

Memo From Istanbul

Nearly a Million Genocide Victims, Covered in a Cloak of Amnesia By SABRINA TAVERNISEPublished: March 8, 2009

ISTANBUL — For Turkey, the number should have been a bombshell.

According to a long-hidden document that belonged to the interior minis-ter of the Ottoman Empire, 972,000 Ottoman Armenians disappeared from official population records from 1915 through 1916.

In Turkey, any discussion of what happened to the Ottoman Armenians can bring a storm of public outrage. But since its publication in a book in Janu-ary, the number — and its Ottoman source — has gone virtually unmen-tioned. Newspapers hardly wrote about it. Television shows have not dis-cussed it.

“Nothing,” said Murat Bardakci, the Turkish author and columnist who compiled the book.

The silence can mean only one thing, he said: “My numbers are too high for ordinary people. Maybe people aren’t ready to talk about it yet.”

For generations, most Turks knew nothing of the details of the Armenian genocide of 1915 to 1918, when more than a million Armenians were killed as the Ottoman Turk government purged the population. Turkey locked the ugliest parts of its past out of sight, Soviet-style, keeping any mention of the events out of schoolbooks and official narratives in an aggressive cam-paign of forgetting.

But in the past 10 years, as civil society has flourished here, some parts of Turkish society are now openly questioning the state’s version of events. In December, a group of intellectuals circulated a petition that apologized for the denial of the massacres. Some 29,000 people have signed it.

With his book, “The Remaining Documents of Talat Pasha,” Mr. Bardakci (pronounced bard-AK-chuh) has become, rather unwillingly, part of this fer-ment. The book is a collection of documents and records that once be-longed to Mehmed Talat, known as Talat Pasha, the primary architect of the Armenian deportations.

The documents, given to Mr. Bardakci by Mr. Talat’s widow, Hayriye, before she died in 1983, include lists of population figures. Before 1915, 1,256,000 Armenians lived in the Ottoman Empire, according to the docu-ments. The number plunged to 284,157 two years later, Mr. Bardakci said.

To the untrained ear, it is simply a sad statistic. But anyone familiar with the issue knows the numbers are in fierce dispute. Turkey has never ac-knowledged a specific number of deportees or deaths. On Sunday, Tur-key’s foreign minister warned that President Obama might set back rela-tions if he recognized the massacre of Armenians as genocide before his visit to Turkey next month.

The collapse of the Ottoman Empire was bloody, the Turkish argument goes, and those who died were victims of that chaos.

Mr. Bardakci subscribes to that view. The figures, he said, do not indicate the number of dead, only a result of the decline in the Armenian popula-tion after deportation. He strongly disagrees that the massacres amounted to a genocide, and he says Turkey was obliged to take action against Ar-menians because they were openly supporting Russia in its war against the Ottoman Empire.

“It was not a Nazi policy or a Holocaust,” he said. “These were very dark times. It was a very difficult decision. But deportation was the outcome of some very bloody events. It was necessary for the government to deport the Armenian population.”

This argument is rejected by most scholars, who believe that the small number of Armenian rebels were not a serious threat to the Ottoman Em-pire, and that the policy was more the product of the perception that the Armenians, non-Muslims and therefore considered untrustworthy, were a problem population.

Hilmar Kaiser, a historian and expert on the Armenian genocide, said the records published in the book were conclusive proof from the Ottoman au-thority itself that it had pursued a calculated policy to eliminate the Ar-menians. “You have suddenly on one page confirmation of the numbers,” he said. “It was like someone hit you over the head with a club.”

Mr. Kaiser said the before and after figures amounted to “a death record.”

“There is no other way of viewing this document,” he said. “You can’t just hide a million people.”

Other scholars said that the number was a useful addition to the historical record, but that it did not introduce a new version of events.

“This corroborates what we already knew,” said Donald Bloxham, the au-thor of “The Great Game of Genocide: Imperialism, Nationalism and the Destruction of the Ottoman Armenians.”

Mr. Bardakci is a history buff who learned to read and write Ottoman script from his grandmother, allowing him to navigate Turkey’s written past, something that most Turks are unable to do. He plays the tanbur, a tradi-tional string instrument. His grandfather was a member of the same polit-ical party of Mr. Talat, and his family knew many of the important political figures in Turkey’s founding.

“We had a huge library at home,” he said. “They were always talking about history and the past.”

Though he clearly wanted the numbers to be known, he stubbornly refuses to interpret them. He offers no analysis in the book, and aside from an in-terview with Mr. Talat’s widow, there is virtually no text beside the original documents.

“I didn’t want to interpret,” he said. “I want the reader to decide.”

The best way to do that, he argues, is by using cold, hard facts, which can cut through the layers of emotional rhetoric that have clouded the issue for years.

“I believe we need documents in Turkey,” he said. “This is the most im-portant.”

But some of the keenest observers of Turkish society said the silence was a sign of just how taboo the topic still was. “The importance of the book is obvious from the fact that no paper except Milliyet has written a single line about it,” wrote Murat Belge, a Turkish academic, in a January column in the liberal daily newspaper Taraf.

Still, it is a measure of Turkey’s democratic maturity that the book was published here at all. Mr. Bardakci said he had held the documents for so

long — 27 years — because he was waiting for Turkey to reach the point when their publication would not cause a frenzy.

Even the state now feels the need to defend itself. Last summer, a propa-ganda film about the Armenians made by Turkey’s military was distributed to primary schools. After a public outcry, it was stopped.

“I could never have published this book 10 years ago,” Mr. Bardakci said. “I would have been called a traitor.”

He added, “The mentality has changed.”

http://www.nytimes.com/2009/03/09/world/europe/09turkey.html?pagewanted=1&_r=1&ref=europe

Mass grave excavation in Turkey

AdvertisementAuthorities in south eastern Turkey are excavating what are alleged to be mass graves, as part of an investigation into claims that a number of Kurds disappeared in the 1990's. It was alleged the Kurds were killed by the Turkish security forces at the height of a separatist campaign in the region. Human rights lawyers say around one thousand people are missing. Sarah Rainsford reports.

http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/7934097.stm

MARCH 10, 2009, 3:51 A.M. ET

Turkey Begins Dig for Missing Kurds In Push for New State Accountability By NICHOLAS BIRCH SILOPI, Turkey -- Excavators dug up bone fragments and clothing Monday from a field here that prosecutors say may hold Kurdish victims of state death squads from the 1980s and '90s, a step ahead in efforts to force the country's security establishment to come clean about past abuses.

State prosecutors have ordered the excavation of five sites in Silopi and elsewhere in this mountainous region near the border with Iraq, in a search for those who went missing during Turkey's 25-year conflict with the Kurdistan Workers Party, or PKK.Families who have long sought to find missing relatives and see the prosecution of those responsible gained new hope in recent months after the unprecedented arrests of current and former members of Turkey's security services accused of attempting to force military intervention in the government.Several of the leading suspects in the case are believed to be former members of Jitem, an arm of Turkey's military police that local residents in southeastern Turkey blame for many of the killings of Kurds.A trial is now under way in Istanbul of 68 suspects who prosecutors say were part of an ultranationalist network known as Ergenekon that attempted to overthrow the West-leaning government of Prime Minister Recep Tayyip Erdogan.Turkey's ultranationalists oppose efforts by Mr. Erdogan and his government to pursue membership of the European Union. To join the bloc, Turkey is expected to revamp its legal system and make its once-untouchable security forces more accountable, lending impetus to government efforts to resolve claims relating to Kurdish disappearances.Official statistics show 1,412 unsolved murders in 1991 to 1995 as part of the Kurdish conflict. A representative of the Turkish Human Rights Foundation estimates at least 5,000 people were killed, of which 1,000 are missing and presumed dead.The Turkish military denies the existence of Jitem, or any role related to the disappearance and extrajudicial murder of Kurds.Nusirvan Elci, one of the lawyers representing families of the missing, said two bone fragments and some articles of clothing were found Monday in a search of three sections of an area of about 100 square meters in a field just outside Silopi. Mr. Elci said the findings had been sent to forensic experts. There was no indication about the identity of the remains.The search has been aided by a information in a book published in 2004, by a former member of Jitem, Abdulkadir Aygan, that gave details of 28 murders and the locations of remains. Families of the missing also contributed information to aid the excavations.Mr. Aygan, who now lives in Sweden, claimed a Jitem unit in the region's main city, Diyarbakir, where he worked from 1990-99, murdered around 600 Kurds.The book and interviews Mr. Aygan gave to Turkish media helped three families find their relatives' remains, but officials resisted calls for a wider search for suspected mass graves until the recent arrests of some once-powerful figures in Turkey's security apparatus.Getting convictions for murders committed by security personnel remains extremely difficult, says Tahir Elci, a human-rights lawyer. He says he

recalls only one conviction -- a sergeant sentenced to life in 2007 for ordering the 1994 murder of a businessman.In a breakthrough in February, a former minister said that 11 villagers burned to death in Silopi in 1996 were killed by the state, and not by the PKK as claimed at the time by the military.Many locals here suspected this all along but the Turkish public has only recently begun to openly question official accounts.Yakup Tanis, whose brother Serdar disappeared in 2001, calls it "a miracle" that retired Gen. Levent Ersoz was arrested in January as part of the Ergenekon probe. Mr. Tanis says his brother disappeared after filing a complaint with police against Mr. Ersoz -- then the senior military police officer in the area -- for threatening to kill him. The European Court of Human Rights ruled in 2005 that Turkey had failed to properly investigate Serdar's disappearance. Mr. Ersoz didn't turn up for a related court hearing in Ankara.Printed in The Wall Street Journal http://online.wsj.com/article/SB123664124961877363.html

Krekorian Defeats Azeri Efforts to Influence Legislators

Published: Tuesday March 10, 2009

SACRAMENTO--California State Assemblymember Paul Krekorian (D-Glendale) last week defeated an effort by Azerbaijiani government agents to solicit false statements from his fellow legislators to support an international anti-Armenian propaganda campaign.

Several representatives of the Republic of Azerbaijian, including a member of Parliament and the Azeri Consul General, as well as their paid lobbyist, were in the State Capitol to meet with members of the legislature. Among other things, the Azeri agents were soliciting legislators to sign a letter to President Aliyev expressing solidarity with the people of Azerbaijian and acknowledging what they called the "Khojaly massacre" during the Karabakh war of independence in 1992. The Azeri's lobbyist even suggested that all-expense-paid trips to Azerbaijian could be available to legislators who "understand the issues."

Within hours of learning of this effort, Krekorian contacted every member of the Assembly, including the Speaker, and every member of the Senate, including the President pro tem, to urge them not to sign the Azeri letter. Krekorian, who serves as the Assistant Majority Leader of the Assembly, wrote to each member with an explanation of the historical controversy over the Khojaly incident. Krekorian further explained that the Azeri government was attempting to use their biased view of the incident as a propaganda tool in an international effort to discredit Armenia and the Nagorno Karabakh Republic.

Because of Krekorian's immediate and forceful advocacy, only one out of 120 members of the Assembly and the Senate signed the Azeri letter. The result was an embarassing failure for the Azeri propaganda machine, which has significantly increased its anti-Armenian rhetoric throughout the world in recent months.

"The Azeri government has no business being in our State Capitol peddling their anti-Armenian prejudices," Krekorian said.  "Their letter about the Khojaly incident is outrageously biased and misleading, and is nothing more than a cynical manipulation of a tragedy for propaganda purposes. Obviously, they desperately want to distract attention from the growing worldwide demand for justice for the Armenian Genocide, but they will not succeed. I'm glad that my colleagues saw through this charade and refused to be used as propaganda tools by the Azeri government."

Regrettably, one member of the Assembly did sign the letter, and that fact was quickly seized upon as a "victory" by the Azeri propagandists. Within a matter of hours, that letter was being quoted on Turkish and Azeri websites throughout the world, which applauded the author for standing up to pressure from the Armenian Diaspora and "pro-Armenian" legislators. Some of these sites even made reference to the Khojaly incident as a "genocide," thereby revealing the true propaganda purpose of this effort.

Assemblymember Paul Krekorian (D-Burbank) represents the cities of Burbank and Glendale, and the Los Angeles communities of Atwater Village, Los Feliz, North Hollywood, Silver Lake, Toluca Lake, Valley Glen, Valley Village and Van Nuys.

Tuesday, March 10, 2009

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=40357_3/10/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Babacan's Visit to Armenia in April to 'Boost' RelationsPublished: Tuesday March 10, 2009

ANKARA (Combined Sources)--Turkish Foreign Minister Ali Babacan has accepted an invitation to attend a Black Sea Economic Cooperation (BSEC) meeting in Yerevan next month, Hurriyet daily reported on Tuesday.

According to Hurriyet, Babacan accepted the invitation from his Armenian counterpart Eduard Nalbandian as part of efforts targeting the normalization of relations between the neighboring countries.

The meeting, a gathering of foreign ministers from BSEC countries, is scheduled for April 16-17 and will come days before the official day marking the 94th anniversary of the Armenian Genocide.

Armenia assumed the chairmanship of the BSEC last November and has focusing on streamlining several issues, primarily dealing with energy cooperation between the BSEC member countries. The six month rotating chairmanship is set to end in April.

Nalbandian similarly traveled to Istanbul in November to attend the previous BSEC meeting held there. He said then that his country wanted to invite Babacan to the next BSEC meeting in Yerevan.

According to Hurriyet, Babacan's decision is seen as a gesture that aims at reducing the "risk" of U.S. President Barack Obama properly characterizing the Armenian Genocide in his annual speech on April 24.

Babacan said last Sunday there was still a "risk" that Obama, who is scheduled to visit Turkey in April, would recognize the incidents as genocide, warning that such a move would only impede efforts to reconcile Turkey and Armenia.

Tuesday, March 10, 2009

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=40358_3/10/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Rafi Manoukian Discusses His Run for Glendale City TreasurerPublished: Tuesday March 10, 2009

Municipal elections are scheduled for April 7 in Glendale. Along with the city council, school board and other seats, voters also will be electing Glendale's next treasurer. Former Glendale City Councilman Rafi Manoukian is running for the treasurer's seat. Asbarez sat down with Manoukian who shared his perspective on some issues.

Asbarez: As a former Glendale council member and now candidate for the city treasurer's position, what are some of the challenges you see the city facing in the coming years?

Rafi Manoukian: The number one issue facing all local governments has to do with navigating the economic crisis we are all feeling. Our city is facing a shortfall in its budget as tax revenue has been decreasing. While the treasurer's responsibility is focus on managing the city's cash flow and reserve funds, this new economic reality is

something we have to monitor closely. We have to make the necessary adjustments in how we manage our city so that we are responsible stewards of the city's assets. Just like many households are facing tough budgetary decisions in this situation, the city also will have to make some tough choices in the months and years ahead so that we maintain the fiscal health of our city. If elected, I hope to bring my experience to the management table and contribute to the important dialogue on these critical issues that impact all of us.

Asbarez: From the time you were first elected to city council almost a decade ago, what changes have you observed in the Armenian community during that period?

Rafi Manoukian: The American Armenian community certainly has matured over the years and emerged as a respected voice in American politics. Like any community that comes of age, this is a process that takes time to develop and is done through a lot of hard work. Many organizations and institutions throughout our community have been instrumental in this process. For example, the ARF has played a key role in building necessary institutions that have helped perpetuate the Armenian identity by creating political awareness throughout the community. Meanwhile, the ANC has been organizing our grassroots. They have been active nationally, in the halls of Congress where their activism has been invaluable, as well as locally in communities around the country. Efforts such as their internship programs for our youth, voter registration and voter education have all made considerable contributions to the political maturation of the community and made it possible for more people to participate in the American democratic process.

I appreciate and welcome the work of these organizations and look forward to working with all organizations that stand ready to promote understanding and involvement in the civic life of the City of Glendale. We all have a stake in our city and need to work together as a community for its future and success.

Asbarez: You mentioned getting involved in the civic life of Glendale can you explain your perspective further? What are things you would like to see happen?

Rafi Manoukian: We have to realize that we all have an important stake in the future of our city. This means we have to bring our community, Armenian and non-Armenian, together on critical issues so that there is meaningful dialogue. Dialogue will build respect and greater understanding of various points of view. I am convinced that there is more that unites all of us who live in Glendale than what divides us. We need to focus on those uniting factors. I'm always inspired when I see our youth get involved in the elections, including those who are volunteering on my campaign. We need to encourage that sort of voter participation in the

democratic process but it also needs to carry forward past elections. We need to demonstrate that we care for the future welfare of our city through our actions and participation in the life of the city such as encouraging volunteerism in charitable causes and getting involved in our neighborhoods and schools. Glendale has a bright future and the more we get involved the better we can make it.

Tuesday, March 10, 2009

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Armenia Slams Georgian Leader for 'Unfounded' RemarksPublished: Tuesday March 10, 2009

YEREVAN (RFE/RL)--President Serzh Sarkisian lambasted his Georgian counterpart, Mikheil Saakashvili, through a spokesman on Tuesday for claiming that Armenia's economy has “virtually collapsed” because of its close ties with Russia.

Saakashvili made the remarks as he inaugurated a hotel and recreation center near Tbilisi on March 7. "You know that the Armenian economy virtually collapsed in a couple of weeks,” he said at the ceremony, according to Rustavi-2 television. “Why did Armenia collapse? Because it had been completely dependent on the Russian market. The Russian market collapsed and the Armenian economy collapsed too."

Russia accounted for approximately 20 percent of Armenia's exports and overall external trade last year. The monetary value of Armenian exports to the European Union was nearly three times higher.

Sarkisian's press secretary, Samvel Farmanian, described Saakashvili's claims as “absolutely unfounded” and accused Saakashvili of deflecting domestic public attention from Georgia's own economic problems. “I don't think that making such evaluations is the best way to divert the attention of his own people from numerous problems existing in Georgia,” he said in a statement.

Farmanian also said that the Armenian president has never publicly commented on the political and socioeconomic situations in any of the neighboring states. “This is what political correctness means,” he said.

A spokeswoman for the Georgian leader told the Mediamax news agency that "Mikhail Saakashvili's words were not meant to offend the Armenian government."

“Since the national currency of Armenia was devaluated, this, according to us, has influenced the economic situation in Armenia on the whole,” said Alana Gagloyeva. She said Saakashvili only sought to point out that Georgia is “more protected” against the global economic crisis than Armenia because it is much less dependent on economic conditions in Russia.

Highlighting the growing impact of the global recession on the domestic economy, the Armenian authorities allowed last week a nearly 20 percent devaluation of the national currency, the dram. The International Monetary Fund has forecast that the Armenian economy will contract by 1.5 percent this year after more than a decade of robust growth.

The Georgian currency, the lari, has similarly lost about 16 percent of its nominal value in the past few months. The bulk of the lari depreciation occurred in November.

Tuesday, March 10, 2009

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=40359_3/10/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Ombudsman Decries Armenia's 'Oligarchic' SystemPublished: Tuesday March 10, 2009

YEREVAN (RFE/RL)--Armen Harutiunian, the state human rights ombudsman, made a damning assessment of Armenia's system of governance on Tuesday, saying that it has been “oligarchic” and “repressive” ever since the break-up of the Soviet Union.

Harutiunian voiced the harsh criticism in an annual report on human rights practices in the country. It not only scrutinizes relevant problems reported in the past year but also analyzes what he sees as their root causes, including a selective and discretionary enforcement of laws by successive Armenian governments.

“Since the independence, oligarchy and bureaucracy have subordinated the state to themselves,” Harutiunian said, presenting the 250-page report to journalists. “Political decisions are solely made in government structures. There are no free economic relations in Armenia.”

“Without liberal economics it is meaningless to talk about human rights protection. It is time to renounce the culture of opportunities in favor of a culture of law,” he said.

According to Harutiunian, the current and previous Armenian administrations have preserved and cemented a “repressive system” inherited from Soviet times. “Today the Office of the Prosecutor-General and the Special Investigative Service are key pillars of that system,” he charged. “The proof of that is the work of the Special Investigative Service, as a result of which the Office of the Human Rights Defender receives numerous complaints that people are forced to make confessions or give [incriminating] testimonies against third persons.”

The ombudsman went on to allege that Armenian law-enforcement bodies are also incompetent. “That non-professionalism is a heavy burden on all of us and, first of all, the government system, which has become hostage to that non-professionalism,” he said.

The extensive report makes little mention of last year's deadly post-election unrest in Yerevan and ensuing mass arrests of opposition members and supporters. Harutiunian argued that he already assessed those dramatic developments in a special report issued in April.

That report accused the authorities of using excessive force against thousands of supporters of opposition leader Levon Ter-Petrosian who staged daily protests in Yerevan against the alleged rigging of the February 2008 presidential election. It was rejected by departing President Robert Kocharian.

Tuesday, March 10, 2009

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Sur la route au Proche-Orient D'Istanbul à Antakya. 10h30-10h59 Encyclopedia

Ven 13/3

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Franco a-t-il sauvé des Juifs ? 23h35-00h29 Histoire

Sam 14/3

Sur la route au Proche-Orient D'Istanbul à Antakya. 02h00-02h29 Encyclopedia

Peter Eisenman Le mémorial aux juifs assassinés d'Europe. 15h35-16h15 Arte

Dim 15/3

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RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES

Agenda - 12 mars: Inauguration du JARDIN D'EREVAN à Paris

Le jeudi 12 mars à Paris, sera inauguré le JARDIN D'EREVAN.

La cérémonie solennelle de l'inauguration sera présidée par S. Exc. Mon-sieur Edward NALBANDIAN, Ministre des Affaires étrangères de la Répu-blique d'Arménie et Monsieur Bertrand DELANOË, Maire de Paris.

A cette occasion, l'Ambassade d'Arménie en France invite tous les français d'origine arménienne, les ressortissants de la République d'Arménie et les amis de l'Arménie à participer à cette cérémonie symbolique qui aura lieu le 12 mars prochain, à 10h30 près de la statue de KOMITAS (place Canada, Pont des Invalides, (Paris8e).

Lors de la cérémonie, le Ministre des Affaires étrangères de l'Arménie Ed-ward NALBANDIAN et le Maire de Paris Bertrand DELANOË déposeront des gerbes à la statue de Komitas, les Gardiens de la Paix interpréteront l'hymne national arménien, le Ministre et le Maire échangeront des dis-cours d'inauguration et, sous les sons de l'Hymne officiel de la ville d'Ere-van interprété par la Chorale de Tebrotzassère, dévoileront la plaque du Jardin d'Erevan.

Charles Aznavour honorera la cérémonie de sa présence. Des personnali-tés du monde politique et artistique seront également présentes.

Venez nombreux à cet événement exceptionnel de l'amitié franco-armé-nienne.

Ambassade de la République d'Arménie Paris

Agenda - Conférence du Pr. N. Lygeros : Les droits de l'humanitéAssociation arménienne des Deux-Catalognes

Conférence du 13 mars 2009 à 20h30

Les droits de l'humanité par Pr. N. Lygero

Palais des Congrès de Perpignan, Salle N 12 - 1er étage - Entrée libre L'accueil se fera dès 20h

Verre de l'amitié

Président de l'Association: Pierre Sakalian Bureau: Dzovinar Melkonian Contacte: [email protected] Tél: 06 76 31 65 81 - 04 68 89 79 13

Agenda - 13 mars: Conférence-débat et présentation du livre de Mme Ajemian AnhertL'UGAB Paris / IDF organise la présentation du livre de Margaret AJEMIAN AHNERT « The knock at the door», A journey through the darkness of the Armenian genocide le 13 mars 2009 à 20h au Centre Culturel Alex Manoo-gian de l'UGAB (118 Rue de Courcelles, 75017 Paris).

Au-delà des documents historiques sur le génocide arménien, Margaret AJEMIAN AHNERT nous fait découvrir l'histoire de sa propre mère qui a dû lutter pour survivre pendant cette période de brutalité et de haine.

L'ouvrage est constitué des notes de l'auteur basées sur les récits de sa mère « Esther » livrés à 98 ans de sa maison de retraite (Etats-Unis).

Ce récit décrit en détail toute la vie d'Esther, de sa vie heureuse à Amasia aux rives de l'Amérique, avec comme fil conducteur la forte relation d'amour entre une mère et sa fille.

Le livre habilement écrit a reçu le prix du meilleur « Mémoire Historique » au Festival du Livre de New York.

Agenda - 13 mars: Présentation du CD-Rom e-Lexique Machtotz

Vendredi 13 mars 2009, à 18 h 30 La Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture de Marseille a le plaisir de vous inviter à la présentation du CD-Rom e-Lexique Machtotz, lexique électronique Français - Arménien occidental - Français.

La présentation sera animée par Stephen Stepanian (ingénieur informati-cien) et Philippe Pilibossian (enseignant-chercheur universitaire en mathé-matiques).

Complément : la présentation sera faite par deux des fondateurs et che-villes ouvrières du Collège des Dictionnaires Machtotz (site : www.mach-totz.com ).

Philippe Pilibossian, toujours extrêment actif, a été en 1988 l'un des fonda-teurs de l'Association Culturelle Arménienne de Marne-la-Vallée, et son président pendant de très nombreuses années. Pièce jointe : carte d'invita-tion et informations détaillées.

Agenda - 14 et 15 Mars/ Parfums d'Arménie au Casi-no de ParisAprès l'Olympia et une tournée au Liban, la Compagnie Yeraz est de re-

tour sur une grande scène parisienne!

La Compagnie Yeraz présente : Parfums d'Arménie au Casino de Paris les 14 et 15 Mars 2009.

Avec plus de 70 artistes sur scène, Parfums d'Arménie promet deux heures de spectacle pleines de force et d'émotions composé de chorégraphies lar-gement inspirées des thèmes puisés dans les traditions, légendes et His-toire arméniennes. Son originalité réside dans une approche scénique d’inspiration parfois contemporaine, délivrée des modèles classiques pré-existants, pour s’ouvrir à des choix artistiques novateurs intégrant tradi-tion et modernité. La danse arménienne est ici ! réappropriée, réinventée, perpétuant ainsi l’héritage d’un art toujours vivant.

Réservation des billets dans les points de ventes Fnac, Carrefour...et au Casino De Paris http://www.casinodeparis.com/ ou bien auprès d'Armineh au 06.24.33.35.86 ou par e-mail: [email protected].

Agenda - 15 mars: « Orthodoxie » animée par le Père Nicolas Ozoline sur France 2

Dimanche 15 mars 2009, à 9 heures

L'association Sources d'Arménie, par la voix de son secrétaire Raffi Kassi-guian et de son président Maxime Yevadian, nous transmet l'information suivante : "Dimanche 15 mars 2009, l’émission « Orthodoxie » animée par le Père Nicolas Ozoline sur France 2 Télévision, de 9h 00 à 9h 30, sera tota-lement consacrée à la christianisation de l’Arménie."

Complément : Après un premier livre sur les arts des chrétiens d'Arménie, Maxime Yevadian a entamé une collection sur l'histoire du christianisme arménien (deux livres parus à ce jour). Voir la Bibliographie de l'ACAM. http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=yevadian-maxime

Agenda - Dimanche 15 mars 2009 : voyage de Mémoire au camp d'Auschwitz

Dimanche 15 mars 2009 : VOYAGE DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ

VOYAGES DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ

Voyages individuels

Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau, ouvertes à toutes personnes souhaitant faire ce voyage de mémoire et de recueillement. En 2007, 593 personnes ont participé à ces voyages individuels.

Saison 2008/2009

Pour l’année 2008-2009, 4 dates sont proposées aux particuliers et collec-tivités souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 15 mars 2009 -Dimanche 22 mars 2009

L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire.

Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des parti-cipants. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés.

Programme

Matinée :

La visite débute entre 10h30 et 11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ».

Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument inter-national.

Après-midi :

Après une courte pause, la visite reprend sur le site d’Auschwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1.

Transport

- Rendez-vous à 6h du matin à Roissy CDG. - Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30.

- Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. - Retour le soir vers 22h à Roissy CDG.

Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides.)

La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée.

Se munir d’une pièce d’identité pour les ressortissants européens (ainsi qu'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non accompa-gnés) ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler pour les mi-neurs de nationalité étrangère.

INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS

Tarifs

360€ par personne (transport, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion.)

Contact

Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : [email protected]

Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire (lien en savoir plus) accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante : Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris. Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée. http://www.topj.net/fr/agenda/info.tpl?sku_arch=34367704662430967

Agenda - Exposition - Les Justes de France - Du 5 fé-vrier au 15 marsExposition - Les Justes de France - Du 5 février au 15 mars 2009

Exposition à la médiathèque José Cabanis, Toulouse

L’exposition Les Justes de France, réalisée par le Mémorial de la Shoah en juin 2006, retrace, à travers de nombreuses photographies et documents d’archives le parcours et les actions de sauvetage de quelques 150 Justes. L’exposition donne au visiteur un aperçu de ces nombreux actes d’huma-nisme, dont beaucoup resteront inconnus, qui ont permis aux trois quarts des Juifs en France de survivre.

Individuellement, collectivement, organisations chrétiennes et protes-

tantes, hommes d’églises, passeurs isolés, fonctionnaires, jeunes, hommes, femmes, les Justes ont constitué une chaîne d’espoir sauvant des vies humaines.

Lieu : médiathèque José Cabanis 1, allée Jacques Chaban Delmas Renseignements : tél. 05 62 27 40 00

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do;jsessionid=3988E00DAEB25E086D001EEC0CD58C4D?type=1&itemId=939

Agenda - "EREVAN-PARIS IXe", Roman témoignage de André LabidoireEREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage d'André Ratch Labidoire,

paru chez Editinter Editions, inspiré par cette première moitié du ving-tième siècle au cours duquel des millions d'hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l'Arménie, les auteurs du génocide sont désignés par l'histoire. Le monde attend désormais leur repentance.

"L'histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l'être une longue aventure née d'un exode et racontée par épisodes à un enfant de dix ans. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien, m'a raconté l'histoire de ce siècle telle qu'il l'avait intimement vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à Trébizonde. Ratch Fetvadjian m'a confié son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu'il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide ar-ménien."

(André Ratch Labidoire).

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André Labidoire

EREVAN-PARIS IXe

Roman témoignage

ISBN 978-2-35328-033-9 ; 2009

17,90 EUR

Pierre Danzac a six ans à la fin de la seconde guerre mondiale. Il vit chez

sa grand-mère paternelle Marie-Jeanne qui occupe un petit logement rue Condorcet à Paris. Elle vit avec Ratch Fetvadjian, un Arménien rescapé du génocide de 1915. Aventurier talentueux, conteur passionnant, joueur in-corrigible, issu d’une famille arménienne de grands propriétaires, il est dé-sormais ruiné.

Devant un atlas toujours ouvert, le vieil homme raconte à l’enfant le géno-cide, puis sa fuite d’Arménie qui le mènera en pleine Révolution russe jus-qu’à Vladivostok par le fameux Transsibérien, puis au Japon, à San Francis-co, New York et enfin, à Paris.

Aux éclairages intimes de la vie quotidienne de l’après-guerre se suc-cèdent des personnages qui nourrissent l’imaginaire de l’enfant et intro-duisent une réalité historique et politique qui aujourd’hui encore résonne avec force dans notre actualité.

EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage inspiré par cette première moitié du vingtième siècle au cours duquel des millions d’hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l’Ar-ménie, les auteurs du génocide sont désignés par l’histoire. Le monde at-tend désormais leur repentance.

André Ratch LABIDOIRE a conduit une carrière de consultant dans les do-maines de la communication sociale et politique. Il a effectué de nom-breuses missions d’études à l’étranger et a été le témoin aux plus hauts niveaux d’évènements historiques qui ont marqué la fin du vingtième siècle. Erevan-Paris IXe associe à ses souvenirs d’enfance, l’histoire et le témoignage de son parrain, rescapé du génocide arménien de 1915.

Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien

Pierre Lazareff, le grand journaliste, demanda un jour à Blaise Cendrars, le grand poète, s’il avait réellement voyagé dans le Transsibérien. Cendras lui répondit que l’important était qu’il nous l’avait fait prendre à tous.

L’histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l’être une longue aventure née d’un exode et racontée par épisodes à un enfant de dix ans.

Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien appartenait à la famille du grand peintre Arshag Fetvadjian mort à Boston en 1947. Mais ils ne se sont ja-mais rencontrés.

Mon parrain m’a raconté l’histoire de ce siècle telle qu’il l’avait intimement vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à Trébi-zonde. Hélas, ce n’était pas le premier massacre perpétré contre son peuple. Après avoir échappé miraculeusement au massacre, il fut contraint par la Révolution russe de fuir vers l’est, ce qu’il a pu faire grâce à un Transsibérien bénéficiant de l’ex-territorialité convoyant des diplomates étrangers et quelques personnalités qui fuyaient Moscou et la révolution.

Son obsession était de gagner la France, ce pays de la liberté et des droits de l’homme. Dans ce périple, il était accompagné par son frère aîné, Ti-grane.

C’est en l’écoutant et en regardant l’atlas souvent ouvert que j’appris la géographie et l’histoire politique de cette région. J’étais d’autant plus cap-tivé par le récit de mon parrain que j’avais été bercé, si l’on peut dire, par la guerre, les bombardements, l’absence de mon père qui pendant cinq ans avait été prisonnier des nazis. Mon enfance fut aussi éclairée par le courage de ma mère, la tendresse de mon parrain et le dévouement de mes instituteurs.

Ratch Fetvadjian m’a confié son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu’il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide arménien.

Erevan mai 2007

http://editinter.free.fr/labidoireandre.html

Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation

Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconci-liation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ?

Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation

Séminaire d’enseignement et de recherche

Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre, mé-moire et réconciliation » soutenu par le CIERA

Programme 2009

http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333

Le mercredi de 18h à 20h

Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch, Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil (psychana-lyste).

Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, es-calier L, 1er étage, salle F 603

Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconci-liation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre nations (procès ; répa-rations, « repentances »...).

Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée, notam-ment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est interdisci-plinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison internationale. Deux notions essentielles sont utilisées, explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces psy-chiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles,

devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des « violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous continuerons à décliner la polysémie.

À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux guerres et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ; – la ques-tion des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et socio-cultu-relles/sociétales de la réconciliation.

Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois de juin 2009 trois journées d’étude.

Programme des séances du séminaire

18 mars 2009 —

Antonin Tisseron (doctorant Paris 1) La France et le procès de Nuremberg et Régis Schlagen (doctorant Paris 1) Mémoire de la déportation des homosexuels France-Allemagne-Pays-Bas

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

1er avril 2009 —

Claudia Moisel L’accord franco-allemand de 1960 au sujet de l’indemnisation des victimes du nazisme

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

8 avril 2009 —

Étienne François Les lieux de mémoire à Berlin

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

29 avril 2009 —

Eva Simonsen (université d’Oslo) Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

13 mai 2009 —

Fabrice Virgili (UMR IRICE) À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire »

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

27 mai 2009 —

Bilan du séminaire

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333

Agenda - 20 mars: Sur les chemins de Deïr Zor : Mé-moire arménienne

Dans le cadre du 80ème anniversaire de La Croix Bleue des Arméniens de France

La section Bagneux - Cachan / Banlieue Sud présente

Sur les chemins de Deïr Zor : Mémoire arménienne

Texte et Mise en Scène : Michel Reynaud

Participation : 15 euros Réservations auprès de Lydie : 06 71 63 14 63 Annie : 06 09 78 55 18 Maral : 06 03 17 04 67 Alice : 06 19 21 18 36

Le vendredi 20 mars 2009 à 20h30 au Théâtre de Cachan

21 Avenue Louis Georgeon 94230 Cachan RER B : Arcueil Cachan Bus N° 187 : Mairie de Cachan

Agenda - L'Héritage du génocide de 1915 dans l'Em-pire ottoman

Conférence internationale organisée par Vahagn Avedian de Armenica.org à Stockholm (Suède) avec Stefan Andersson, Richard G. Hovannisian, Ra-gip Zarakolu, David Gaunt, Ove Bring, Laurent Leylekian. Modératrice: Marika Griehsel. En anglais.

Press Release March 9, 2009

Armenica.org Vahagn Avedian [email protected] http://www.armenica.org Uppsala, Sweden

The Legacy of the 1915 Genocide in the Ottoman Empire

Conference - March 23, 2009, Kungsholmens Konferens, Fleminggatan 18 (Trygg-Hansa huset), Stockholm, Sweden

Program http://www.armenica.org/material/Legacy1915.pdf

Program

- 08:00 - 09:00 Registration - 09:00 - 09:10 Introduction Vahagn Avedian, Chief Editor of Armenica.org, Chairman of the Union of Armenian Associations in Sweden - 09:10 - 09:25 An Ongoing Living History Stefan Andersson, Project manager, Living History Forum, Stockholm - 09:25 - 09:45 Coffee break - 09:45 - 10:45 The Phases and Faces of the Denial of the 1915 Genocide Richard G. Hovannisian, Professor of Armenian and Near Eastern History, UCLA, Los Angeles - 10:45 - 11:00 Break - 11:00 - 12:00 The 1915 Genocide and Present-day Turkey: Discussions and Processing Ragip Zarakolu, Human Rights Activist and Publisher, Istanbul - 12:00 - 13:30 Lunch break - 13:30 - 14:30 Assyrian Identity Problems and the Struggle for Assyrian Genocide Recognition David Gaunt, Professor, History Department, Södertörn University, Stock-holm - 14:30 - 14:45 Break - 14:45 - 15:45 The Legal Dimension of the Atrocities of 1915: Then and Later Ove Bring, Professor, International Law, Swedish Defence College, Stock-holm - 15:45 - 16:40 Turkey's Policy and Fractures with Regard to the Armenian Genocide in the Framework of its EU Accession Prospect

Laurent Leylekian, Executive Director, European Armenian Federation for Justice & Democracy, Brussels

Moderator: Marika Griehsel, journalist, foreign correspondent

Conference language: English

Please notice: The numbers of seats are limited. Free admission. Registration via email to [email protected]. The closing date for entries is March 18.

Photographing prohibited. Accredited photographers only. Photos can be downloaded from www.levandehistoria.se and www.armeniska.se after the conference is closed.

The Conference is arranged in cooperation between The Living History Forum, ABF - Workers' Educational Association, The Union of Armenian Associations in Sweden, The Assyrian Federation in Sweden, Evxinos Pon-tos Stockholm, and Armenica.org.

Agenda - Trio Oshakan durant 4 jours au salon MusicoraMusicArmenie en partenariat avec le Ministère des Affaires Culturelles

d'Arménie, invite le Trio Oshakan durant 4 jours au salon Musicora et vous accueillera avec plaisir sur son stand C1 Salle Delorme.

La présence internationale

Véritable carrefour international, Musicora accueille visiteurs étrangers et exposants de 16 nationalités. Deux espaces nationaux (le Québec pour le Canada et la Flandre pour la Belgique) présenteront l’ensemble de leurs activités musicales… la toute jeune république d’Arménie fera également entendre sa voix… et de nouveaux facteurs étrangers se présenteront à Musicora…

En voici une sélection :

Music Arménie

Music Arménie a pour vocation de promouvoir la musique d’Arménie, ses compositeurs et ses interprètes, de mieux faire connaître l’offre musicale de la jeune république arménienne et contribuer à son rayonnement cultu-rel. Music Arménie, avec le concours des Affaires Culturelles d’Arménie, illustrera sa démarche en produisant à Musicora Grégor Arakelian et son Trio Oshakan « Les miniaturistes d’Arménie » spécialisé dans l’interpréta-

tion des musiques anciennes d’Arménie du 7e au 18e siècle.

Rendez-vous : • Vendredi 20 mars de 16h30 à 17h - Salle Cordes et Âmes et dimanche 22 mars de 12h30 à 13h - Salle de musique: Les Jardins de Paradis d’Arménie avec le Trio Oshakan : Seyran Avakian, chant. Meri Var-tanian, kanon. Grigor Arakelian, kemani.

Plus d’info sur:

Le Québec… une présence collective.

Le Conseil québécois de la musique présente au public de Musicora la qua-lité et la diversité du milieu musical qu’il représente : agences d’artistes, associations, ensembles musicaux et solistes, facteurs d’instruments, ar-tistes en concert… tous les acteurs de la vie musicale québécoise invitent les visiteurs à entendre les musiciens, à voir et essayer les instruments des facteurs et établir avec eux une relation durable.

Rendez-vous : • Vendredi 20 mars de 16h à 16h30 - Salle de Musique : La Nef avec Claire Gignac, voix et flûtes. Patrick Graham, percussions. Pierre-Alexandre Saint-Yves, chalumeau, flûtes, vielle à roue. Andrew Wells-Obe-regger, oud, saz, guembri. • Vendredi 20 mars de 17h à 17h30 - Salle de Musique : Louis-Philippe Marsolais, cor et Mathieu Gaudet, piano. • Vendre-di, 20 mars de 18h à 18h30 - Salle de Musique : Ensemble MASQUES avec Sophie Gent et Sophie Iwamura, violons. Anne Thivierge, flûte traversière baroque. Margaret Little, Mélisande Corriveau et Josh Cheatham, violes. Olivier Fortin, clavecin.

Plus d’info sur: http://www.cqm.qc.ca/fr/accueil.aspx?sortcode=1

La Flandre à Musicora

Pour la 1ère fois à Musicora, la région belge « La Flandre » sera présente sur un même espace. Une action commune de plusieurs partenaires : Le Centre de Musique de Flandre qui soutient le secteur professionnel de la musique et assure sa promotion en Belgique et à l’étranger – Flanders In-vestment & Trade qui encourage le commerce international entre la Flandre et l’étranger – et les acteurs de la vie musicale : musiciens, organi-sateurs de festivals, luthiers et facteurs d’orgues…

Plus d’info sur: http://www.pels.be/

L’Atelier de San Vito

Andrea Di Maio a débuté sa carrière de restauration et de fabrication de clavecins il y a 27 ans après avoir fait des études de lutherie à Crémone. Dans son atelier italien de San Vito près de Rome, Andrea Di Maio fabrique clavecins, épinettes, virginals et clavicordes d’après les modèles des prin-cipales écoles des 17e et 18e sicles. Les instruments sont entièrement faits à la main. Andrea Di Maio construit 3 ou 4 instruments par an.

Plus d’info sur:http://www.andreadimaio.it/

Renata Koeckert

Renata Koeckert commence son activité en 1989. Installée en Allemagne, Renata Kooekert se procure et distribue des instruments à cordes et des archets de très haute qualité. Présente sur les grands événements musi-caux internationaux et pour la 1ère fois à Musicora, Renata Koeckert pro-pose aux instrumentistes un éventail de des instruments de prestige.

Plus d’info sur http://www.renatakoeckert.com/

Bertrand Galen : luthier et artiste

Après avoir travaillé 5 ans comme assistant de Michel Gladieux à Paris, Bertrand Galen s'est installé comme luthier indépendant depuis 10 ans à Cork, Irlande. Il partage son temps entre la restauration et l'entretien des instruments à cordes frottées, l'entretien des archets, et la fabrication de violons, altos et violoncelles. Musicien très actif, il a enregistré et joué en tournée en Europe et aux États-Unis, s'est produit avec Nigel Kennedy, Tasmin Little, et participé à la bande originale du film ONCE qui a reçu un Oscar l'année passée.

Fridolin Rusch : une tradition familiale

Issu d’une tradition familiale de plus de 80 ans, Fridolin Rusch est la 4ème génération allemande de luthier. En 25 ans d’activité il a conçu plus de 700 instruments à cordes dans son atelier. Il fabrique également des ins-truments « petites mains ». Ses instruments sont joués par de jeunes pro-fessionnels dans toute l’Europe. Fridolin Rusch est fréquemment invité à intervenir dans le monde entier au cours de conférences et de séminaires aux côtés d’artistes et de luthiers.

Plus d’info sur : http://www.geigenbau-rusch.de/Geigenbau_Rusch/Start.html

Du 20 au 22 mars 2009 Ouvrez vos oreilles !

Agenda - Identité : as-tu un avenir?L'Atelier de la Permanence vous invite au colloque "Identité : as-tu un

avenir?", Samedi 21 mars 2009, à l'Espace Ethique Méditerranéen de Mar-seille. Avec Janine Altounian, Martine Hovanessian, Jean Viard et Robert Dermerguerian dans le rôle du modérateur. Réservations obligatoires.

L'Atelier de la Permanence

Fondateur : Ohan Hekimian

avec la collaboration de

Marie-Antoinette Voeckel

Conseillère en Génétique

vous invite au colloque

Identité : as-tu un avenir?

Samedi 21 mars 2009

Accueil: 9h30 - Conférence - Débat: 10 h - 13 h

à l' Espace Ethique Méditerranéen

Hôpital de la Timone - 264 rue Saint-Pierre - Marseille

Sous-sol Hôpital Adultes

sous la présidence du

Professeur Jean-François Mattei

Membre de l'Académie Nationale de Médecine

Président de la Croix Rouge Française

Conférenciers

Janine Altounian - Essayiste - Traductrice de Freud

Martine Hovanessian - Anthropologue - Chercheur au CNRS

Jean Viard - Sociologue - Directeur de Recherches au CNRS

Modérateur

Robert Dermerguerian

Professeur Emérite - Fondateur de la chaire d'Arménologie - Aix-en-Pro-vence

Invitations avec réservation obligatoire : Jacques Donabédian 06 26 67

28 02 [email protected] ( attention places limitées )

Contact Presse : Richard Findykian 06 09 20 73 86 [email protected]

Agenda - Exposition: La "Nuit de Cristal"EXPOSITION "LA NUIT DE CRISTAL" 9-10 NOVEMBRE 1938

Exposition du 9 novembre 2008 au 22 mars 2009

À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de la Shoah a choisi de revenir sur cette date centrale, la nuit du 9 au 10 no-vembre 1938, qui marque une étape dans la politique nazie en matière de violence et de persécutions antisémites.

Accéder au site de l'exposition: La "Nuit de Cristal" http://www.librairie-memorialdelashoah.org/ficheproduit.asp?pid=17D790B7&rid=BEBC212&uid=081110112738624813259

Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des Accords de Munich (septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir. Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne et en Autriche se déroule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et incendiées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom donné par la popula-tio allemande de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs sont as-sassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs sont arrê-tés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à Buchenwald.

Cette terreur, organisée par le pouvoir, est présentée comme une explo-sion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan. En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la po-litique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933.

Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de Cris-tal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même sort.

Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah. Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline François. Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à l’université de Paris VII-Denis Diderot.

Exposition : niveau 1 Entrée libre Tous les jours sauf le samedi de 10 h à 18 h, le jeudi jusqu’à 22 h

En partenariat avec:

La chaîne toute l'histoire

Et le figaroscope

Catalogue de l'exposition

Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal » présentée au Mémorial de la Shoah du 9 novembre 2008 au 22 mars 2009.

Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit de Cristal », plus de 150 images, documents d’archives, reproductions

d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient jamais été publiés. prix de vente: 39 euros

Acheter le catalogue en ligne http://www.librairie-memorialdelashoah.org/ficheproduit.asp?pid=17D790B7&rid=BEBC212&uid=081110112738624813259

VISITE DE L'EXPOSITION TEMPORAIRE

Individuels : les jeudis 13 novembre et 11 décembre 2008, visite guidée gratuite de l’exposition, sans réservation et dans la limite des places dis-ponibles. Le rendez-vous est fixé à 19 h 30 à l’accueil. Durée : 1 h Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande Tarif : 45 € pour le groupe

Informations et réservations au 01 53 01 17 86

Légendes: 1/Magasin de Léo Schlesinger saccagé lors de la « Nuit de Cristal ». Vienne, Autriche, 10 novembre 1938. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC 2/Scène d’humiliation à Vienne où des Juifs sont forcés de nettoyer le sol d'une rue. Vienne, Autriche, après mars 1938. Crédit photographique : Mémorial de la Shoah/CDJC.

http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/nuit_de_cristal/in-dex.htm

Agenda - 01 Avril/Concert: Svetlana Eganian

Le programme de concert de Svetlana Eganian

Concert: Svetlana Eganian

RESUME :

Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano.

Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capric-cio, Elégie à la mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque.

Aroutiunian et A.Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pia-nos.

THEMATIQUE

Concert; DETENTE;Spectacles;

DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00 FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00

ADRESSE C.N.S.M.D LYON 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9¨Ame

Agenda - Concert/Carte blanche aux professeurs : Svetlana Ega-nian

TITRE Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian

RESUME

Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mé-moire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babad-janian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.Komitas Sogomon So-gomonian : Six Danses pour piano. Arno Babadjanian : Prélude, Danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchat-chatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.

THEMATIQUE Concert; DETENTE; Spectacles;

DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00

FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00

ADRESSE 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9ème

SITE WEB http://www.cnsmd-lyon.fr/

http://www.tourisme-animation.fr/fiche/carte_blanche_aux_professeurs___svetlana_eganian5699.htm

Agenda - Garik Karapetyan expose à la H.Kazan Fine Arts Gallery

Durant un mois, du 21 février au 21 mars 2009, le peintre qui monte, Garik Karapetyan, expose à Los Angeles, à la H.Kazan Fine Arts Gallery. Peintre d'Arménie, Garik Karapetyan commence à avoir une très belle renommée internationale. Il sera à Paris au printemps 2009.

Solo exhibition in H.Kazan Fine Arts Gallery,

Best regards, Garik

H. KAZAN FINE ARTS

PRESENTS

Garik Karapetyan Beyond Image

Solo Exhibition February 21 - March 21, 2009

Opening Reception: Saturday, February 21, 6-10 pm

11456 W. Washington Blvd.

Los Angeles, CA 90066

(Culver City)

Tel: (310) 398 0090

www.hkazanfinearts.com

www.GarikArt.com

Open by Appointment

Entrance through driveway. Three blocks West of the 405 Freeway be-tween Purdue and Barryman.

Agenda - Parution de l'ouvrage "L'Année franco-phone internationale, édition 2008"Cette revue apporte chaque année une information actualisée et détaillée sur l’espace francophone.

Plus d’une centaine de rédacteurs ont collaboré ont cette édition compre-nant trois parties : un dossier Débats en Francophonie, un dossier Hom-mages, et un Etat du monde francophone ; la rubrique "Arménie" est rédi-gée par Mme Annie Pilibossian, présidente de l'ACAM.

Agenda - 3 avril: Après le sublime concert de Sergey Khachatryan à Pleyel...

Après le sublime concert de Sergey Khachaturian à Pleyel, une date à retenir : le jeune violoniste sera de nouveau parmi nous vendredi 3 avril 2009, à 20H - PARIS/Théâtre des Champs Elysées, avec sa soeur Lusine Khachatryan, piano.

En attendant, visualisez sa dernière prestation :

C'était le 24 janvier à PARIS / Salle Pleyel, le sublime concert du violoniste arménien Sergey Khachaturian avec le Russian National Orchestra & Mikhail Pletnev.

A visualiser sur ce lien http://mediatheque.cite-musique.fr/VOD/20090124ONRussie/

Cliquer sur le chiffre "2" à gauche pour avoir directement le concerto d'Aram Khatchadourian.

Et sur le "3" pour les rappels, où le violoniste joue tout seul.

Les pièces de Rimski Korsakov (sans lui) sont aussi magnifiques.

Biographie

Né en Arménie en 1985 au sein d'une famille de musiciens – ses parents et sa sœur aînée sont pianistes –, Sergey Khachatryan remporte de nombreux concours, dont le Concours Louis Spohr puis, en décembre 2000, le huitième Concours international Jean Sibelius et, en 2005, le Premier Prix du prestigieux Concours Reine Elizabeth à Bruxelles.

Il obtient une bourse d'étude de la Fondation Anne-Sophie Mutter et effectue ses débuts avec l'Orchestre philharmonique de Londres en janvier 2004 en interprétant, avec la célèbre violoniste, le Double Concertode Bach.

Sa carrière internationale se développe par la suite en étroite association avec Kurt Masur : ils se produisent ensemble avec l'Orchestre national de France et l'Orchestre philharmonique de Londres, ainsi qu'avec le Philharmonique de New York et l'Orchestre de Cleveland.

Les projets de Sergey Khachatryan comptent également des collaborations avec le Philharmonia Orchestra et Christoph von Dohnányi, le Philharmonique de Munich et James Conlon, l'Orchestre symphonique de Boston et Bernard Haitink.

Sergey Khachatryan se produit en récital à travers le monde entier, dans des salles aussi prestigieuses que le Wigmore Hall de Londres, le Carnegie Hall de New York, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et le Alte Oper de Francfort. Madrid, Tokyo, Séoul, Paris, San Francisco, Hambourg et Dublin figurent également parmi les villes qui l'ont accueilli. Privilège réservé au

vainqueur de l'édition 2005 du Concours Reine Elizabeth, Sergey Khachatryan joue le violon Stradivarius « Huggin » de 1708 prêté par la Nippon Music Foundation.

Tout savoir sur l'artiste :

http://sergeykhachatryan.net/

Agenda - Forum Emploi Jeunes : Appel aux profes-sionnels

Appel du G2IA

le Samedi 4 avril entre 13 h et 18 h

le rendez-vous désormais traditionnel

« FORUM EMPLOI JEUNES » se tiendra le SAMEDI 4 AVRIL 2009 à la Mairie du 9ème arrondissement à Paris

Comme à chaque édition, votre expérience professionnelle s'avère déter-minante afin de conseiller des jeunes qui entrent dans la vie active et dési-rent faire carrière dans votre branche.

Le succès rencontré par cet événement tient à votre expérience, à la quali-té de votre écoute et de vos conseils !

En fonction des demandes des jeunes, nous vous préviendrons, fin mars, des quelques RV en face à face que nous aurons pu organiser grâce à votre présence.

Une réunion d'information avant le Forum pour en précisera les modalités pratiques.

Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour

La jeunesse arménienne de France présente

Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun 40 danseurs, 25 musiciens

Ararat mon Amour

les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky.

La belle idée Cadeau de Noel Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802-820

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes d'Al-then Paluds

1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009

Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat "Négation-nisme et historiens".

2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond Aydabi-rian et Mihran Amtablian.

ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner compris soit 120 euros pour les 2 nuits.

Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations: 04 90 62 01 02

La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films d’Arta-vazd Pelechian.

L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin ( avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds.

Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous per-mettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres, merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits ( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité d’Organisa-tion leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place de na-vettes.

La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter, man-ger, boire etc…) .

C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram Se-vak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915.

C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire.

Télécharger le programme

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392

Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour l'Ar-ménie Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés au départ de Paris et Province.

- VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg

- VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice, Lyon...), franchise bagages 30kg

De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année.

Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES :

-Voyages à la carte -Séjours -Circuits - Ecotourisme - Voyages de groupe, d'affaires.

De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4 fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*.

Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition.

*Voir les modalités à l'agence.

VOYAGES BYBLOS 101 rue Sainte 13 007 Marseille TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56 EMAIL : [email protected] WEB : www.voyagesbyblos.com

VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00 53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected]

Agenda - Exposition et soirée Rouben Melik à l'Haÿ-les-Roses

"1921-2007 Rouben Melik, passeur d'horizon"

Exposition du 28 févier au 22 mars 2009 mercredi, vendredi, samedi, dimanche de 14h à 18h

Soirée Rouben Melik le 20 mars à 20h30, lectures et performances

Adresse : Moulin de la Bièvre 73 avenue Larroumès 94240 l'Haÿ-les-Roses Entrée libre. Tél; 01 41 98 36 94 Autobus 187 depuis la Porte d'Orléans ou RER B, arrêt Bourg-la-Reine.

Agenda - Nouvelle session de cours d'arménien don-nés par l'Association MACHTOTZL'ACAM nous envoie cette annonce sur le démarrage d'une session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ pour la défense de la langue arménienne.

Association MACHTOTZ Pour la Défense de la Langue Arménienne organise

1. Cours intensif d’arménien 1er niveau pour non-arménophones

NOUVELLE SESSION : 14 Février – 27 Juin 2009 Stage de 50 heures, le samedi matin de 9h à 12h à Paris (Absentéisme exclu)

Ces cours s’adresseront aux débutants de 8 à 70 ans

Les élèves francophones seront capables de parler, ainsi que lire et écrire l’arménien.

L’enseignement est assuré par Mme. Hilda Kalfayan-Panossian avec sa ME-THODE AUDIOVISUELLE

2. Les cours de 2e, de 3e et de 4e niveaux continuent, le samedi entre 12h et 15 h à Paris.

Les nouveaux élèves sont acceptés après un test de niveau.

3. Vous pouvez aussi vous procurer votre MANUEL D’ARMENIEN OCCIDEN-TAL POUR LES NON – ARMENOPHONES

Une méthode audiovisuelle utilisable chez soi

3 volumes en couleurs + 1 coffret de 2 CD audio : 99 Euros (frais d’expédition inclus). Pour tous ces cours et le manuel :

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : 01 47 50 97 51

Télécharger le pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26181

Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotions

Le voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce en-core l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et son alphabet.

Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh, l'Ar-ménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la post-indé-pendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des bâtis-seurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses, khatch-kars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce peuple.

Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays diffi-cile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes, d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les regards, écou-té les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un voyage à tra-vers une terre de grande culture, un regard sensible et respectueux.

Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue bro-chée - 117 photos couleur.

ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE

Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de visi-teurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation swa-hili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et d'histoire.

ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS

Marie-Dominique MASSOL Parution : 09/08

Format : 16/22 cm.

192 pages sur papier couché brillant

117 photos couleur, cartes

Reliure cousue brochée

Prix Public : 25 €

ISBN : 978-2-81110-043-8

Editions KARTHALA

22-24, bd. Arago - 75013 Paris

tél : 01 43 31 15 59

http://www.karthala.com/

Nota :

L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet :

ARMENIE

Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL

Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure, l'Ar-ménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ?

Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions.

Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie.

Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées, sur-gissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux.

Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse réside dans sa matière grise.

Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous n'oublie-rez pas la légendaire générosité.

Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est ren-due dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de la

guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh fait preuve d'un dynamisme surprenant.

La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en Armé-nie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier.

Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à l'occidental.

Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de par-tager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à fleur de vie ».

Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur.

http://www.cap-monde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMO-TIONS-film-24.htm

http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm

Agenda - Devenez bénévole, rejoignez la DA-connexion

Devenez bénévole Rejoignez les équipes de la DA-connexion dans le cadre d’une mission hu-manitaire en Arménie

Vous voulez faire de l’animation ? Participer à un projet médical ? Aider à la rénovation d’écoles ? Réaliser un reportage photo-vidéo ? Rejoignez-nous !

La campagne humanitaire de la DA-connexion se déroulera du 10 au 31 août 2009 Week-end d’intégration le 6-7 juin, région parisienne

Information : [email protected] Véra 06 64 43 30 25 www.da-connexion.org

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A l’occasion de ses 10 ans, la DA-connexion publie un livre événement : découvrez les villages d’Arménie à travers les yeux des bénévoles et les objectifs des photographes de la DA-connexion.

[email protected] Eva : +33 (0)6 6462 34 37

Pour commander votre album photo en ligne, c'est très simple !

Etape 1 : Rendez-vous sur le site de l'association www.da-connexion.com et cliquez sur « Faites un don » via PayPal

Etape 2 : Faites votre règlement en ligne via PayPal. Le livre est vendu à partir de 30€.

Etape 3 : Envoyer un email à [email protected] en nous spécifiant votre nom, adresse postale et montant de votre don.

Vous recevrez par la poste votre livre ainsi qu'un cerfa qui vous permettra de déduire 66% du montant de votre don de vos impôts.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Eva au +33 6 64 62 34 37 ou par email à [email protected].

Cliquez ici pour vous désabonner de notre liste de diffusion

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Ar-méniennes d'Althen Paluds

Chers Amis,

Voici l'Avant-Projet de Programme.

Il sera sans doute légèrement modifié, il subira des ajouts, des retraits, mais l'essentiel est dans ce document. J'espère que le projet de se voir TOUS une fois par an autour d'un pro-gramme VARIE et A LA CARTE nous fera nous retrouver nombreux en toute CONVIVIALITE.

ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Le Comité d'Organisation des JARA est dans les langes aussi, nous n'avons pas un carnet d'adresses fourni. Nous comptons sur VOUS pour diffuser l'info.

DJERMOREN Mooshegh

Télécharger le document pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23791

Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive Magazine Awards 2008LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS 2008

INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL JAZZ SONG

Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008)

NOMINATION FOR:

BEST INTERNATIONAL WEB SITE

http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/

http://www.lucinehovanissian.am/

mp3s from her latest album

“Made in Armenia” are on:

http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806

Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAMl'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin.

Bulletin de l'ACAM

21e Année

N 71

Janvier - Avril 2009

Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous: http://collec-tifvan.org/article.php?r=0&id=26988

Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem

A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les huit mois de marche.

LIRE UN EXTRAIT: http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3fc61844e

VOIR UNE VIDEO: http://www.enchemin.org/

Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.

En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les obstacles.

Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de s’envoler.

Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays, gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep, Damas.

Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles, enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses.

Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure.

• Parution : 3 novembre 2008 • 320 pages • Un cahier photos de 16 pages couleur

ACHETER CE LIVRE:

http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article=248

FILMS produits par Gédéon programmes : Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et 22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures. Diffusion sur France 5 en 2009.

POUR INFORMATION : - Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre

9h30 et 11h sur Europe 1. - Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France 2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45. - Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris. - Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h.

Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nou-veaux ouvrages

Nouveaux livres

La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le site de l'ACAM :

"La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage", sous la direction de Jacques Semelin

La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage / au-teur(s) : Editeur : Les Presses de Sciences Po Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 550 pages Collection : Académique Notes : Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON [contribu-tion] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] - Sujets : Génocides ISBN : 9782724610895 Bibliothèque : Prix : 28,00 euros Boutique : Alapage

--------- Commentaire :

Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000, mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de sau-vetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant à elles largement inconnues.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelin-jacques

=======

"Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la res-ponsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam

Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la respon-sabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par Odile De-mange Editeur : denoel Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée

Collection : Médiations Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme ISBN : 9782207259634 Bibliothèque : Prix : 25,00 euros Boutique : Alapage

----------- Commentaire :

A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens, perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux Etats-Unis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse offi-cielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre.

Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le té-moignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet ensei-gnant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la des-truction totale ou partielle du peuple arménien ?"

En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient au-cune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens. L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon irréfu-table, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre col-lectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et progrès, le parti au pou-voir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée turque.

Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923 : en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux sont compromis dans l'entreprise génocidaire.

Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle

rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence armé-nienne dans le pays.

C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein inter-rompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément armé-nien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de l'empire, sou-vent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie turque, pilier de la proto-modernité kémaliste.

Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en vi-gueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque dési-reuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan Pa-muk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa mé-moire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le ta-bou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux" n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier l'ex-termination des Arméniens ?

Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens. Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la reconnais-sance du génocide.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner

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"La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de Georges Kevorkian

Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 / auteur(s) : Georges KEVORKIAN - Editeur : marines Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 127 pages, 19 x 26 cm Collection : Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française ISBN : 9782357430099

Bibliothèque : Prix : 29,00 euros Boutique : Alapage

---------- Commentaire :

Avril/mai 1909

L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs » qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »), promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les com-munautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence humani-taire en territoire turc…

Septembre 1915

La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de « l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contre-ami-ral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a décrété l’ex-termination de sa population arménienne. Des villageois arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver ces Arméniens en les re-cueillant sur leurs navires et en les transportant dans des camps de réfu-giés à Port-Saïd avec l’aide des autorités anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de 4000 Arméniens, remarquable-ment organisée par la Marine française....

Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives exception-nelles émanant pour partie des descendants des amiraux français impli-qués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition chrétienne et rend hom-mage au courage des marins français.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkian-

georges ----------------------

Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique ar-ménienE-Lexique Machtotz Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

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Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités.

Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK

Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations : Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège Diction-naires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e--Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin d’adhésion

ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site Inter-net : http://machtotz.av-d.ch/m/index.php

* pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista

Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783

Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée

Année 2008 | Durée 85 minutes Pays : France | Genre : Europe

Réalisé par : Romain Icard Produit par : MK2 Intervenant : Père Patrick Desbois

Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoire-ou-bliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm

Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré. La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la "solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui l'ex-termination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le tra-vail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a dé-buté en juin 1941 sur le front de l'est.

"Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas dans l'oubli" Simone Veil

http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balles-histoire-oubliee-video-8077.htm

Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël d'Is-sy-les-MoulineauxVous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-les-Mou-lineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00, la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian.

Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en œu-vrant pour la bonne cause !

Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur l'Espla-nade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00 les associations suivantes :

- Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes voi-

sines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL) proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale.

- Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois di-mensions : économique, éducative et politique et construit avec ses parte-naires du Sud une économie solidaire au service du développement du-rable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du com-merce équitable.

- Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.

Les nouveautés 2008:

- La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture arménienne.

Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF.

- Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de la calligraphie.

- L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation de handicap et leur famille dans la société.

http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_noel_de_la_ville_accueille_les_associations

Agenda - Les monuments de la région de Mouch-Sassoun-Van Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van (réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et forteresses historiques.

Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de l'Arménie historique.

Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre, une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de 1915).

CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.

Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian ont permis la publication de ce livre indispensable.

Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.

Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur

http://editions.sigest.net/page000100fc.html

ou alors par un chèque de 14 euro libellé à

SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville

Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.

http://editions.sigest.net

Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II

Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :

Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur

Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur, l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une structure ecclésiale en Arménie seront analysés.

[email protected]

Par Courrier :

Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02

Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint Grégoire l’Illuminateur http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=1

Pour acheter le livrehttp://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=20&Itemid=33

Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'ArménieMise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.

Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.

Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €.

Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.

Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem.

Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37

Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/

et le blog : http://blog.houys.eu

Télécharger le pdf et le word document:

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316

Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“

La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure trans-mission de notre mémoire collective dans les écoles.

“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne

C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus dou-loureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète.

Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » en-gage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »

Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémo-riel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hom-mage aux innombrables disparus.

Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-des-ombres.html

ISBN : 978-2-84924-063-2

13 x 20 cm

62 pages

12,00 €

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Pays visités dans le livre :

Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Co-rée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Viet-nam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salva-dor, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwan-da, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.

Dans la presse pédagogique :

Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-des-ombres

Extrait du livre :

Boucles

Les boucles du jour

Tombées à vos pieds

Caressent les nuits

De nos mémoires brûlées.

Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi

http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm

SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

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N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00

Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'info

Du lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org