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Système d’Information Schéma directeur version 2.5 – 7 février 2012

00 Schema Directeur v2.5

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Système d’Information—

Schéma directeur

version 2.5 – 7 février 2012

Table des matières

Table des matières 1

I Le SI dans le projet d’établissement 51 Articulation du projet SI/TICE et du projet global . . . . . . . . . . 52 Le Système d’Information . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Le pilotage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 L’ENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 La politique éditoriale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

II Les projets approuvés par le COSI 111 Infrastructures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

1.1 Projet de re-câblage du réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . 111.2 Sécurité du SI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111.3 Centre de données, stockage, sauvegarde . . . . . . . . . . . . 121.4 Projets d’évolution technologique . . . . . . . . . . . . . . . . 121.5 Projets inter-établisements et mutualistes . . . . . . . . . . . 13

2 Systèmes transverses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132.1 Gestion centralisée des postes de travail . . . . . . . . . . . . 132.2 Fédération d’identités numériques . . . . . . . . . . . . . . . 142.3 Intranet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.4 Implantation à la Défense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.5 Entrepôt de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152.6 Archivage de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162.7 Amélioration de la disponibilité des services . . . . . . . . . . 16

3 Projets informatiques fonctionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.1 Mise en ligne de l’offre de formation . . . . . . . . . . . . . . 173.2 Système d’information Recherche . . . . . . . . . . . . . . . . 183.3 Mise en ligne des candidatures à l’inscription . . . . . . . . . 193.4 Gestion des services d’enseignement . . . . . . . . . . . . . . 19

4 Récapitulation des projets et calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . 20

IIIÉvolution et Gestion du Système d’Information 231 Les acteurs du SI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232 Le Centre de ressources informatiques communes (CRIC) . . . . . . 243 État actuel du SI : les applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254 Projet : intégration et urbanisation du SI . . . . . . . . . . . . . . . . 26

4.1 Compléter et faire évoluer les logiciels . . . . . . . . . . . . . 264.2 Assembler et urbaniser le SI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

2 TABLE DES MATIÈRES

IV Les systèmes et les applications pédagogiques 291 Services en ligne : ENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

1.1 Scolarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291.2 Pédagogie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291.3 Le volet documentaire de l’ENT, politique éditoriale . . . . . 30

2 Les Centres de ressources informatiques opérationnelles (CRIO) . . . 302.1 Services aux étudiants des CRIO . . . . . . . . . . . . . . . . 302.2 Améliorer l’infrastructure des CRIO . . . . . . . . . . . . . . 32

3 TICE et Pédagogie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323.1 Espace pédagogique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323.2 Formation : MIPE et C2i . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323.3 Politique des Langues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333.4 Mutualisation des ressources numériques (CANEGE/AUNEGE) 34

4 Equipements pédagogiques : Pôle MM, CRL . . . . . . . . . . . . . . 344.1 Pôle Multimédia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344.2 Renouvellement / extension CRL . . . . . . . . . . . . . . . . 34

5 Conduite du changement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Résumé des modifications de cette version

Version 2.0Cette seconde version du Schéma directeur du Système d’information de l’uni-

versité Paris-Dauphine est une refonte complète du document qui avait été rédigé àl’occasion de l’audit de l’IGAENR en vue de l’accès de l’établissement aux respon-sabilités et compétences élargies prévues par la loi relative aux libertés et responsa-bilités des universités.

Ce document inclut notamment les projets examinés et acceptés par le Conseild’orientation du Système d’information du 8 décembre 2009, et se place dans laperspective du contrat quinquennal 2009-2013. La table récapitulative des projetset de leur calendrier se trouve page 20.

Version 2.1Cette version 2.1 comporte un alinéa consacré au Centre de ressources informa-

tiques communes (CRIC), ainsi que son organigramme.

Version 2.2La présentation du projet « Offre de formation » est entièrement remaniée pour

tenir compte du démarrage du projet et du progrès des réflexions.La section relative à la messagerie des Alumni a été supprimée, dans l’attente

d’une reprise de ce projet pour lequel nous n’avons à l’heure actuelle aucun moyendisponible. De surcroît notre interlocuteur le plus actif a quitté la présidence del’association.

TABLE DES MATIÈRES 3

Version 2.3Cette version comporte les amendements soumis lors de la réunion du 5 juillet

du Conseil d’orientation du Système d’information (COSI).

Version 2.4Cette version prend en considération les évolutions récentes du SI du SCD.

Version 2.5Cette version tient compte des modifications de l’organigramme de la DSI, qui

se superpose à celui du CRIC et le remplace. Les informations relatives aux projetssont mises à jour en fonction de leur évolution, notamment en ce qui concerne lamise en ligne de l’offre de formation et l’exploitation 24h sur 24, 7 jours sur 7, 365jours par an.

I - Le SI dans le projet d’établissement

1 Articulation du projet SI/TICE et du projet globalLes grandes lignes du projet global de l’établissement que l’on reprend ici de

façon très sommaire sont articulées sur les objectifs suivants :

– maintenir l’exigence scientifique par la recherche ;– développer la professionnalisation, la qualité et la modernisation des enseigne-ments ;

– inscrire le développement de Dauphine dans une croissance des effectifs ;– améliorer la notoriété acquise par un meilleur rang et rayonnement internatio-nal ;

– développer l’égalité des chances et les accès à des licences et des masters dequalité.

Ces objectifs imposent in fine que Dauphine se donne les moyens d’y arriver. Orparmi ces moyens figurent :

– les moyens financiers (dotation, droits, partenariats, fondations, contrat) ;– les moyens humains (en profitant de la LRU, et des nombreux départs à laretraite, et en développant la gestion des emplois et le développement de leurcompétence) ;

– la modernisation et professionnalisation de notre organisation ;– le pilotage et l’accompagnement du changement.

Le développement des TIC et TICE est une condition majeure de la qualité dela Recherche en offrant aux chercheurs l’accès à une information à l’échelle mondialeet en leur procurant des moyens de communication appropriés.

Les TIC et TICE renouvellent la pédagogie et doivent offrir aux étudiants unaccès aux informations et outils de l’entreprise.

La croissance des effectifs ne sera supportable que par une optimisation de sesmoyens en locaux (cf. Planning), en organisation (ENT et Carte multi-services),en ressources pédagogiques complémentaires de l’enseignement par les méthodesclassiques (plate-forme pédagogique MyCourse).

Le rayonnement international s’appuie sur les réseaux numériques et le dévelop-pement de la communication scientifique à l’échelle mondiale.

Les espaces numériques facilitent l’intégration culturelle et l’accès de tous à l’in-formation. De manière générale, pour les étudiants comme pour les personnels, àcompétences académiques équivalentes, ce sont les compétences linguistiques et in-formatiques qui font la différence. Cultivons les.

6 Le SI dans le projet d’établissement

Les moyens financiers accrus dont l’Université veut se doter ne seront d’aucuneffet, s’ils ne s’accompagnent pas d’une modernisation de notre administration, ca-pable de les orienter vers une amélioration effective de la qualité des services, de laqualité des enseignements, de la qualité de la recherche produite et échangée.

2 Le Système d’InformationLes grandes lignes d’un schéma directeur SI/TIC(e) ont été établies par une

série de débats au Conseil d’Administration des Ressources Informatiques (CARI)tout au long des années 2006-2007. Il a servi de base au volet SI/TICE du projetd’établissement pour 2009-2012. Nous en donnons quelques extraits.

« Un système d’information est l’ensemble de tous les éléments qui contribuentau traitement et à la circulation de l’information dans une organisation (bases dedonnées, logiciels d’applications, procédures, documentation) y compris le systèmeinformatique proprement dit. » (Glossaire Educnet 1).

« Ensemble constitué par la définition des processus des métiers et par celle desstocks et flux d’information éclairant ces processus ». (Michel Volle)

Un système d’information (SI) représente l’ensemble organisé des éléments (per-sonnel, données, procédures, matériel, logiciel, ...) participant à la gestion, au sto-ckage, au traitement, au transport et à la diffusion de l’information au sein d’uneorganisation. Une caractéristique notable du SI est son unicité.

Partant des définitions précédentes, il est évident que notre SI doit d’abord seconstruire comme une image partagée en toute transparence des multiples processusmétiers qui constituent notre manière de remplir nos missions, et aussi comme leréceptacle et l’expression des intentions de l’université.

« Le SI met en valeur l’établissement. Il constitue un élément fort de son iden-tité »

Le cadre s’élargit : Dauphine s’inscrit dans la politique du Ministère en matièred’infrastructures numériques qui est de s’appuyer sur des structures fédératives ré-gionales, qui ont pris la forme des UNR (Universités numériques en Région), quisont aujourd’hui le cadre naturel dans lequel les établissements mutualisent leursressources humaines et financières pour faire évoluer leur SI propre. L’Université nepeut pas faire évoluer son système d’information sans prendre en compte le travailde mise en cohérence des concepts, des nomenclatures, et des schémas de donnéesfaits dans ce contexte, ni les garanties d’interopérabilité qu’il permettra. Il convientdonc de veiller régulièrement à la cohérence du SI de l’établissement avec ceux denos partenaires français et européens. Faute de quoi nous serons condamnés à lasolitude dans un espace mondialisé.

Les objectifs inscrits au contrat quinquennal pour la rénovation de notre SI pourDauphine, et dont il convient aujourd’hui de s’assurer qu’ils furent atteints, étaient :

1. transparence : donner à chaque membre de la communauté une vision globaleet intégrée des processus métiers de notre université, et la possibilité de situerson action dans son environnement ;

2. gouvernance : redonner aux instances qui assurent la direction de l’Universitéune maîtrise des flux d’information qui informent leurs décisions, leur pilotage,

1. http://www2.educnet.education.fr/sections/superieur/glossaire/

Le pilotage 7

et leur contrôle, donc une capacité à anticiper les problèmes, à prendre des dé-cisions éclairées, à communiquer en interne et en externe sur des bases solides,et à assurer un suivi des décisions ;

3. outils : traduire à la fois des principes et des bonnes pratiques de gouvernancedans les outils informatiques du SI qui sont mis en place ;

4. ouverture : avoir un SI ouvert sur les différents partenaires régionaux ou dis-ciplinaires qui permettra de multiplier l’efficacité de ces partenariats et demutualiser nos compétences.

En ce qui concerne l’architecture du SI : s’il est adapté aux processus métiers,alors on doit y retrouver les grandes fonctions de l’université, donc plus ou moinsles services et les outils associés :

1. information-communication : site Web, Mail, listes de diffusion, Intranet ad-ministratif ;

2. formation : ENT, orientation, inscriptions administratives et pédagogiques,suivi de scolarité, notes, diplômes ;

3. recherche : gestion des contrats, des Écoles doctorales, valorisation, banquesde données, relations internationales :

4. documentation : Service commun de documentation (SCD), polycopiés, docu-mentation administrative , ressources pédagogiques ;

5. gestion du Bâtiment, des personnels, des comptabilités, des missions, marchés.

Mais le SI peut aussi se définir à partir des interfaces à travers lesquelles cesinformations sont vues (site Web, ENT...) ou à travers les échanges d’informationentre les membres de la communauté universitaire — tour à tour producteurs etusagers de l’information.

3 Le pilotageComment articuler Maîtrise d’ouvrage (MOA), Maîtrise d’œuvre (MOE) et re-

tour sur les usages?La MOA est identifiée naturellement à la Présidence et à la Direction générale

des services, mandatés par les différents conseils, CA, CS, CEVU. L’instance parlaquelle cette MOA s’exprime est le Conseil d’orientation du Système d’information(COSI). Le DSI, sous le contrôle du COSI, exerce, en s’appuyant sur le Centre deressources informatiques communes (CRIC), une fonction de MOA déléguée pourcertains projets, notamment pour tout ce qui concerne l’élaboration de cahiers descharges dans les domaines techniques.

La MOE du SI est du ressort du DSI, qui s’appuie sur les moyens du CRIC.La compétence de la MOE s’étend aux questions d’infrastructure (réseaux (RAP),serveurs, maintenance des ordinateurs des services) et aux grands logiciels de gestionde l’AMUE (SIFAC, Apogée, Harpège), ce qui suscite avec les services fonctionnelsune collaboration dont les limites ne sont pas forcément faciles à fixer.

La MOE des TICE est actuellement partagée entre le Centre d’ingénierie pédago-gique (CIP) et les Centre de ressources informatiques opérationnelles (CRIO). Il enrésulte une dispersion des compétences qui a été pointée par l’audit de l’IGAENR.Il conviendra d’améliorer cette situation en confiant au CIP la responsabilité de

8 Le SI dans le projet d’établissement

l’ensemble des aspects pédagogiques de la MOE des TICE, cependant que la DSIprendra en charge les aspects techniques informatiques.

4 L’ENTL’Espace Numérique de Travail n’est qu’un élément du SI mais il fédère les

services numériques offerts aux différents acteurs de l’Université. Il est un pointd’entrée unifié pour accéder au système d’information de l’établissement. L’ENTest donc le projet majeur de notre université pour le quinquennal en cours parceque d’ores et déjà, même si tout n’est pas complet et qu’il reste du travail à faire,il assure cette intégration de services naguère éclatés entre différentes entités. Al’image du site web www.dauphine.fr, il redonne unité et cohérence à notre travail.L’ENT est informatisé selon un schéma particulier qui fait de l’accès par tous, à toutel’information (à laquelle ils ont droit) après authentification unique, et via le réseauInternet et le navigateur une règle d’or. L’ENT met en place dans ce cadre l’accèsdistant et sécurisé aux applications et aux ressources qui exigent une certification.L’ENT s’appuie sur le SI qui lui fournit un cadre et une vue complète des activitésde l’établissement.

L’ENT permet de penser le SI depuis les services et les usages. Mais on sait que laqualité de ces services repose sur celle des procédures de mise à jour de l’informationentre les grosses bases de données dont il faudra assurer la qualité et le cycle de vie.

5 La politique éditorialeL’Université Paris Dauphine doit se doter d’une véritable politique éditoriale en

ce qui concerne les productions pédagogiques, les ressources documentaires et lesproductions de la recherche (valorisation), à savoir :

– offrir aux enseignants les moyens de coproduire des ressources de qualité : pourcela, se doter d’un véritable atelier de production multimédia joignant lescompétences du service TICE (CIP), des CRI, du service Audiovisuel et desDépartements ;

– ouvrir un séminaire régulier de scénarisation des contenus pédagogiques ;– avoir une politique systématique mais choisie de captation de cours en vidéoavec aide et diffusion sur Canal-U, qui contribuera au rayonnement de l’uni-versité et de ses enseignants chercheurs ;

– il en est de même avec les colloques et conférences ;– avoir une politique unifiée d’incitation et de rémunération des enseignantsqui mutualisent leur production, et encadrer la diffusion et l’exploitation desressources pédagogiques par des contrats standards ;

– avoir une politique coordonnée d’indexation entre laboratoires, Départements,SCD et CIP ; c’est la base d’un rayonnement au-delà de nos murs ;

– repenser globalement une politique d’archivage (que doit-on archiver, combiende temps, où?) pour l’établissement et dans le cadre inter universitaire ;

– abandonner la pratique des prestations additionnelles facultatives peu rému-nératrice, trop coûteuse en frais de gestion et perpétuellement remise en cause

La politique éditoriale 9

par l’évolution des services de confort qui deviennent des services de base ; ilfaut offrir des services de qualité à tous.

II - Les projets approuvés par le COSI

1 InfrastructuresLes projets d’infrastructure inscrits au plan quinquennal peuvent se décliner sur

plusieurs plans :

– le projet de re-câblage du réseau, vital pour maintenir une informatique opé-rationnelle ;

– le projet de centre de données ;– les projets d’évolution technologique dont l’objectif est de suivre les avancéestechniques tant en termes de performance, de fiabilité, de disponibilité que defonctionnalité, afin de les mettre à la disposition de l’établissement ;

– les projets inter-établissements et mutualistes.

1.1 Projet de re-câblage du réseauL’infrastructure réseau doit pouvoir supporter une évolution vers la téléphonie

IP rendue nécessaire par l’obsolescence du PABX actuel, ainsi que l’accroissement dudébit nécessaire aux nouveaux usages. En outre, deux des quatre locaux techniques,desservant l’ensemble du bâtiment, ont un avenir incertain au regard des travaux demise en sécurité du bâtiment. de façon plus générale, ce projet devra être conduiten étroite coordination avec ceux qui concernent les réaménagements du contexteimmobilier, sous peine de devoir détruire des infrastructures juste construites.

L’enchaînement des opérations peut s’envisager comme suit :

1. construction du cœur de réseau (routeur d’accès et commutateurs principaux) ;2. construction des rocades optiques verticales qui constitueront l’épine dorsale

(backbone) du réseau ;3. installer un PABX IP évolutif ;4. construction du réseau capillaire évolutif (en catégorie 6) ;5. remplacer les postes téléphoniques « classiques » par des postes IP.

Les points 1, 2 et 3 seront réalisés durant l’année 2012.La réalisation des points 4 et 5 se prolongera pendant toute la durée du quin-

quennal.

1.2 Sécurité du SILa sécurité du système d’information est un enjeu vital. La protection du parc

informatique contre les intrusions passe par un suivi attentif des évolutions en ma-tière de coupe-feu, protection anti-virale et anti-spam. Les solutions actuellement

12 Les projets approuvés par le COSI

mises en œuvre ne couvrent que partiellement les besoins et doivent évoluer avec lesavancées techniques qui elles mêmes s’adaptent aux nouvelles menaces. Le contrôlede l’accès au réseau doit être renforcé par la mise en œuvre d’une authentification àla prise type 802.1X, d’un réseau de quarantaine et d’un système de contrôle d’accèsau réseau (Network Access Control ou NAC).

Les mesures techniques de sécurité du SI ne seraient d’aucune efficacité si ellesn’ont pas leur pendant en termes d’organisation et en termes de sensibilisation etde formation des personnels.

Le Responsable de la sécurité du système d’information (RSSI) de l’universitéa pour mission d’élaborer et de soumettre aux conseils compétents une Politiquede sécurité du système d’information de l’établissement, et de proposer des mesuresconcrètes pour son application. Il pourra également proposer la rénovation de lacharte d’utilisation des systèmes et des réseaux de l’université.

1.3 Centre de données, stockage, sauvegardeLe stockage des données et leur sauvegarde doit également faire l’objet d’un

plan d’ensemble cohérent. Les trois dernières années ont vu la mise en service detrois systèmes de stockage autonomes conformes à l’état de l’art. L’installation deces dispositifs dans la salle machine permet d’offrir aux données de l’université lasécurité accrue dont elles étaient dépourvues.

La mise en place de ces systèmes ne remplirait que partiellement les objectifspoursuivis s’ils n’étaient complétés par la mise en place de systèmes miroir, sem-blables aux premiers et installés à des endroits différents, à l’intérieur ou à l’extérieurde l’université ; une seconde salle machine de taille réduite est en cours d’aménage-ment afin d’y abriter des serveurs de secours pour les applications les plus critiques.

D’autre part a été mis en place un système de cartouches magnétiques qui permetde conserver les données sous un petit volume dans un endroit sûr, distinct du siteprincipal.

Ces projets ont été menés à bien pendant l’année 2011.Afin de poursuivre l’amélioration des conditions de sécurité et de garantie de

reprise d’activité en cas d’incident ou de sinistre, nous étudierons le recours à dessolutions hors du campus, de « calcul dans les nuages » (cloud computing). L’uni-versité numérique Paris-Île de France, dont l’université Paris-Dauphine est membre,développe actuellement un projet de ce type, auquel nous pourrions adhérer.

1.4 Projets d’évolution technologiqueLa haute disponibilité basée sur la redondance physique peut s’appuyer sur la

virtualisation. Au plan réseau, les technologies de redondance physique sont mûreset peuvent être mises en œuvre lors de la reconstruction du réseau.

La virtualisation des services et des machines se base sur différentes techniquesdont les grappes (plusieurs machines), les lames (assemblage de processeurs, dedisques et de mémoires) et les machines virtuelles (plateformes multi-systèmes).Ces techniques, en pleine évolution sont mûres. Elles constituent la base de la re-dondance système nécessaire à la haute disponibilité applicative. Elles répondentaux objectifs de rationalisation et d’optimisation des ressources « serveurs ».

Systèmes transverses 13

En ce début d’année 2012, l’ensemble des applications de gestion de l’universitéont été installées sur des serveurs virtuels.

L’appropriation de ces techniques nécessite l’acquisition de nouvelles compé-tences au sein des équipes en place. La redondance applicative est à étudier enpriorité pour les systèmes vitaux pour l’établissement : téléphonie, messagerie, SSO(Single Sign-On, authentification unique), DNS, DHCP.

IPV6, évolution majeure du protocole de l’Internet mondial, est sur le point dedevenir le prochain standard. Tous les nouveaux systèmes acceptent désormais ceprotocole. Les instances internationales indiquent clairement une orientation verscette évolution. L’ensemble des acteurs techniques doit se familiariser et intégrercette nouvelle approche technologique. Un effort conséquent basé aussi bien sur laformation que sur l’expérimentation doit être entrepris sous peine d’être pris decourt.

1.5 Projets inter-établisements et mutualistesCe secteur trouve sa visibilité surtout au niveau applicatif au travers des diffé-

rentes structures comme l’UNR avec les ENT et l’AMUE avec ses développementsapplicatifs adaptés à notre communauté. Dans le domaine du réseau, notre établis-sement s’appuie sur le Réseau Académique Parisien (RAP) qui nous fournit l’accèsau réseau Renater, auquel il est intégré administrativement depuis 2011.

Au sein de l’UNR Paris-Île de France, l’Université Paris-Dauphine pilote le pro-jet « Polycopiés numériques », qui est à mi-chemin d’être complété, une versionpréliminaire déjà livrée.

La dynamique de ces structures s’appuie sur une base financière récurrente (as-sociés aux services mutualisés) et sur l’investissement dans de nouveaux projets dontles grands axes sont généralement décidés de façon collégiale. Une réserve financièredoit pouvoir être affectée aux évolutions de ces projets mutualistes.

2 Systèmes transverses

2.1 Gestion centralisée des postes de travailCe projet mené par Marc Bouchiba et Jacques Arcouet consiste à installer et à

configurer des contrôleurs de domaine Windows, c’est-à-dire des serveurs à partirdesquels seront administrés des grappes de postes de travail des utilisateurs.

Les avantages attendus d’un tel dispositif sont :

– possibilités accrues d’administration à distance, donc moindres déplacementssur le terrain ;

– possibilité de sauvegarde centralisée des données des utilisateurs, y compris lesboîtes à lettres ;

– déploiement centralisé de logiciels ;– homogénéité du parc de logiciels ;– unicité du système d’identification, d’authentification et de modification desmots de passe des utilisateurs, par synchronisation des contrôleurs de domaineavec l’annuaire LDAP central.

14 Les projets approuvés par le COSI

En ce début d’année 2012, ce système est en cours de déploiement, avec unepremière mise en service pour la Division financière et l’Agence comptable.

2.2 Fédération d’identités numériquesDe concert avec l’Université numérique régionale qui regroupe désormais l’en-

semble des universités d’Île de France, nous avons déployé le logiciel Shibboleth, defédération d’identités numériques, ce qui permet aux étudiants et enseignants enre-gistrés dans l’annuaire électronique de Dauphine d’accéder à des services proposéspar d’autres universités.

Le principe de ce système est le suivant : si un étudiant ou un enseignant del’université Paris-Dauphine cherche à accéder à notre réseau Wifi, par exemple (cepourrait être la bibliothèque ou un autre service), le système de contrôle d’accèsconsulte notre annuaire pour vérifier son identité et son habilitation. S’il s’agit d’unétudiant de Paris I, le système de contrôle d’accès s’adresse au serveur Shibboleth,qui interroge le système de contrôle d’accès de l’université Paris I, qui effectue lescontrôles d’identité et d’habilitation et en transmet le résultat au serveur. Ainsi lamobilité entre les différents établissements fédérés est améliorée.

L’équipe de développement de l’ENT a pris ce développement en charge.D’autre part, nous avons déployé sur le site deux autrea systèmea de fédération

d’identités numériques, complémentaire de Shibboleth : Eduroam et Eduspot. Cecia nécessité une modification de la configuration de notre réseau Wifi et du serveurRadius qui le commande. Eduroam est un projet européen, qui permet aux person-nels de l’université d’accéder au réseau lorsqu’ils sont en déplacement dans d’autresétablissements. Eduspot est un système plus simple, qui permet à un étudiant ouà un personnel d’une université membre de la fédération d’identités d’accéder auréseau Wifi d’une autre université membre.

2.3 IntranetL’Intranet est en place pour les étudiants et pour les personnels. L’Intranet

constitue un moyen de mise à disposition de documents administratifs et autres àl’usage des personnels et des étudiants, et il fournit des espaces de publication etde partage pour les composantes, les laboratoires, les filières et les autres entités del’université.

L’arborescence de l’Intranet administratif a été saisie dans le système de publi-cation de l’ENT, le système est en fonction et utilisé.

2.4 Implantation à la DéfenseLa rentrée 2009 a vu l’organisation d’un déménagement de certaines formation

au Pôle universitaire Léonard de Vinci (PULV) à la Défense, avec un délai très courtentre la décision et l’exécution.

Dans un premier temps, CRIC-SVP a pris en charge, dans des conditions diffi-ciles, l’administration des postes de travail de nos personnels sur le site de la Défense,en coopération avec Ana Drumea qui coordonne nos opérations là-bas. Lorsqu’il afallu prévoir la création d’une salle informatique pour les étudiants, avec les activi-tés de support que cela entraîne, il est apparu que cette organisation n’était pas denature à faire face à une telle demande.

Systèmes transverses 15

Nous nous sommes donc tournés vers le Service informatique du Pôle univer-sitaire Léonard de Vinci, dirigé par Pascal Conrazier, avec qui nous avons mis aupoint un projet de convention aux termes de laquelle ce sont eux qui administrerontles matériels de Dauphine installés à la Défense.

La détermination de la configuration cible des postes destinés à la salle informa-tique pour les étudiants a été effectuée en collaboration avec le CRIO Unix (AndréCasadevall, Vincent Bruhier) et avec le CRIO InterDFR (Jean-Marie Janod, PascalGrosset), notamment en ce qui concerne les logiciels demandés par les enseignants.Nicole François a assuré les contacts avec les fournisseurs et les aspects administratifsdu dossier.

D’autre part, le CRIC a mis au point la configuration et l’installation de passe-relles VPN pour améliorer la connexion des deux sites.

2.5 Entrepôt de donnéesLes bases de données du SI de gestion de l’Université donnent de son activité

une vue administrative, classée selon des catégories réglementaires et dépourvue deprofondeur temporelle.

L’analyse des activités du passé, la prévision des tendances et des évolutions dufutur et la formulation de diagnostics sur le présent nécessitent la mise en perspectivede données sur des périodes pluriannuelles, regroupées selon des critères de naturefonctionnelle et non pas réglementaire. Un tel système s’appelle un entrepôt dedonnées. Pour le réaliser il faut :

– définir les sources de données pertinentes ;– définir les flux et les agrégations de données ;– définir la profondeur temporelle voulue ;– définir les formes de publication des données.

Les questions typiques auxquelles un tel système devrait permettre d’obtenir desréponses rapides et sûres seraient par exemple :

– au cours des cinq dernières années, comment a évolué la proportion d’étudiantsétrangers de l’université? en formation initiale ou continue? selon les filières?par région d’origine?

– comment les informations relatives à Dauphine pour les questions ci-dessusse comparent-elles à la moyenne nationale? aux mêmes indicateurs pour desinstitutions similaires à l’étranger?

– mise en perspective sur vingt ans de l’évolution des différents corps de person-nels, par filière d’enseignement et de recherche ;

– quelle est l’évolution des investissements de l’université depuis vingt ans? ven-tilée par nature : immobilier, informatique, etc.

Le travail de conception décrit ci-dessus relève de compétences en statistiques eten système d’information, le recrutement envisagé d’un statisticien de haut niveauserait de nature à accroître les chances de succès du projet. Le logiciel Business

16 Les projets approuvés par le COSI

Objects dont nous sommes équipés est typiquement un outil destiné à ce genre detravail.

Ressources nécessaires : Il s’agit d’un projet conséquent, qui pourrait s’étalersur trois ans. Il nécessite des études préalables et des expérimentations. Laconstitution d’un groupe de travail est indispensable, la consultation d’un expertextérieur pourrait être utile.

2.6 Archivage de donnéesAlors que l’entrepôt de données vise à publier des données de moyen terme pour

un usage destiné au pilotage de l’université, l’archivage concerne la conservation àlong terme de données dont la disponibilité nous est imposée de façon réglementaire :données comptables, de scolarité, de ressources humaines.

Les questions auxquelles l’archivage doit donner des réponses sont du type sui-vant :

– pouvons-nous délivrer une attestation pour un diplôme décerné il y a trenteans?

– quel était l’état de la comptabilité de l’université il y a vingt ans?

Ces questions doivent obtenir des réponses nonobstant le fait que les ordinateurset les logiciels qui ont produit les données correspondantes n’existent plus.

La question de l’archivage tourne autour des techniques de conservation : ac-tuellement les experts n’ont pas de réponse simple au problème de la restitution dedonnées informatiques après un délai de cinquante ans, lorsque les ordinateurs et leslogiciels qui ont servi à les produire n’existeront plus.

Ressources nécessaires : ce projet est au stade de la veille technologique. Cetteétape, pilotée par un petit groupe de travail éventuellement épaulé par un sta-giaire de niveau M2, pourrait durer un an, période à l’issue de laquelle un rap-port permettra de savoir quelles données il convient d’archiver, selon quellestechniques et sur quel type de support.

2.7 Amélioration de la disponibilité des servicesLa disponibilité de services vitaux, tels que le site Web, le courrier électronique,

l’ENT, la plate-forme pédagogique MyCourse, n’est pas suffisamment assurée. Ilfaudrait doubler les serveurs pour en garantir le fonctionnement en cas de panne, sipossible sur un site différent. Le projet UnivCloud de l’université numérique Paris-Îlede France offre des perspectives dans ce domaine.

L’université s’oriente de plus en plus nettement vers un fonctionnement 24h sur24, 7 jours sur 7, 365 jours pas an. Les effectifs du CRIC et les règles administra-tives de l’université ne permettent pas d’assurer une telle évolution avec nos moyenspropres, il faudra donc faire appel à l’externalisation pour les services qui doiventfonctionner de la sorte. Nous étudions l’offre de services collaboratifs que Renater esten train de mettre en place (messagerie, agendas partagés, carnets d’adresses, dépôtet partage de documents). D’autre part nous nous orientons vers l’externalisation de

Projets informatiques fonctionnels 17

l’exploitation du services MyCourse vers le centre de données de son éditeur, Black-board. Dans ces deux cas, les services de l’université conservent la responsabilité dela gestion des identités : annuaire, inscriptions pédagogiques des étudiants, servicesd’authentification.

3 Projets informatiques fonctionnels

3.1 Mise en ligne de l’offre de formationCe projet consiste à afficher sur le site Web de l’Université la description de

l’offre de formation.Le logiciel Uniform permet de présenter de façon personnalisée l’offre de for-

mation stockée sous forme de dossiers au format CDM et qui respectent les règlesd’usage définies par le groupe CDM-Fr, et préconisée par le ministère.

Par contre, nos essais avec le logiciciel SOF (saisie de l’offre de formation) sesont révélés infructueux, et nous conduisent à abandonner ce logiciel.

Le processus actuel comporte des points de blocage : l’affichage de l’offre deformation dépend de la base Apogée, qui contient les données relatives aux ensei-gnements et aux étudiants. Or le système Apogée fonctionne actuellement selonune logique strictement annuelle : une année universitaire ne peut commencer quelorsque la précédente est close. La clôture de l’année universitaire [n,n+1] ne peutêtre effectuée qu’après la soutenance du dernier mémoire du dernier stage ; commecertains stages durent jusqu’en novembre ou décembre n+1, la soutenance ne peutalors intervenir qu’en janvier ou février n+2. On aurait pu penser à une soutenanceanticipée, mais c’est de toute façon impossible pour des raisons réglementaires, parceque dès la délivrance du diplôme la convention de stage est frappée de nullité. Or ilest indispensable que les étudiants désireux de s’inscrire pour l’année universitaire[n+1,n+2] puissent commencer à consulter l’offre de formation en janvier n+1. Lesystème actuel est donc dysfonctionnel par nature.

Notre fournisseur de logiciels, l’AMUE, prépare la sortie d’un nouveau logicielde référentiel d’offre de formation (ROF), qui se situerait en amont d’Apogée, etnon plus en aval, ce qui est beaucoup plus logique. La disponibilité du système ROFest annoncée pour la fin 2012.

Les éléments de chronologie à prendre en considération sont donc les suivants :

– disponibilité du système ROF : fin 2012 ;– entrée en vigueur de l’offre de formation validée pour le prochain contrat quin-quennal : rentrée universitaire 2014 ;

– nécessité de mise en ligne de l’offre de formation de ce prochain contrat quin-quennal : janvier 2014 ;

– période de saisie des maquettes du prochain contrat quinquennal : au cours del’année 2013.

Compte tenu de ces circonstances, il semble plus raisonnable d’attendre la sortiede ROF.

18 Les projets approuvés par le COSI

3.2 Système d’information RechercheÀ l’heure actuelle les activités de recherche de l’Université ne sont pas prises en

compte par le Système d’information. Cette situation n’est ni souhaitable ni souhai-tée par le Conseil scientifique. Notre fournisseur de logiciels administratifs, l’Agencede mutualisation des universités et établissements, propose le logiciel Graal (Gestionde la Recherche, Application concernant les Activités des Laboratoires) : http://www.amue.fr/recherche/logiciels/graal/presentation/fonctionnalites-cles/, développépar un GIS piloté par l’Université Joseph Fourier de Grenoble, qui serait de na-ture à combler cette lacune, mais il y a d’autres offres, comme le logiciel Oguredéveloppé par l’université Paris 10 : http://ogrinfo.u-paris10.fr/ celui développéà Dauphine par le Ceremade, ou encore Aigle développé à Montpellier 2 : http://www.lpta.univ-montp2.fr/article.php3?id_article=174

Le choix doit aussi se faire en fonction de l’orientation du logiciel : est-il destinéà donner aux laboratoires des outils pour leur gestion, ou à donner à l’université lesmoyens de gérer ses laboratoires?

La constitution d’un comité de projet serait la première étape du processus demise en œuvre de ce SI.

Les objectifs envisageables sont les suivants :

– valoriser les travaux des chercheurs (ouvrages, articles, chantiers, conférences,interventions dans les médias...) et exposer ces informations ;

– simplifier certaines activités propres à la recherche (gestion des structures,établissement du quinquennal, organisation de colloques...) ;

– disposer d’une sorte de tableau de bord qui puisse offrir une vision d’ensembleaussi bien de la situation d’une structure de recherche (Centre de recherche,réseau, école doctorale) que de celle de l’ensemble de l’établissement ;

– disposer d’une source unique pour avoir à sa disposition la liste de publicationset travaux, la liste de ses affectations, etc, de sorte à pouvoir les imprimer oules exporter au sein de sites internet (pour tous ceux qui sont sur plusieursprojets de recherche et/ou dans plusieurs structures, afin d’éviter d’avoir àmodifier chacun des sites...) ;

– suivre les moyens financiers (demandes et dotations des laboratoires dans lecadre du contrat quinquennal, des contrats et appels d’offres avec la région,l’Europe, les partenaires industriels) ;

– le logiciel a été conçu pour faire gagner du temps aux acteurs de la rechercheet leur fournir un outil pour faciliter certaines tâches administratives ; après laphase de remplissage initial, l’implication de chacun se limite seulement à saisirles informations que l’on souhaite mettre à jour (nouveaux travaux, nouvelleaffectation, etc...) ;

– aider à la préparation administrative du contrat quinquennal.

L’idée est qu’une seule saisie permette de peupler tous les systèmes d’informationpertinents : l’objectif est de ne pas faire une saisie pour l’université, une autre pourle CNRS, une autre encore pour telle ou telle agence ou tutelle.

Projets informatiques fonctionnels 19

3.3 Mise en ligne des candidatures à l’inscriptionUne équipe informatique (Coltars Abam, Francine Gozman) continue de tra-

vailler à la mise en place d’une nouvelle version en ligne de l’application Bolérode saisie des candidatures de bacheliers à l’inscription dans notre université et detraitement des dossiers par les commissions de sélection.

Il conviendra, au cours de l’année universitaire 2011-2012, d’étudier la possi-bilité d’informatiser également la soumission des dossiers de candidature pour lesinscriptions post-bac, L2, L3 et Master. Le CRIC, en la personne de Marie-AgnèsGheeraert, a déployé le logiciel e-Candidat, qui répond au moins en partie aux be-soins des départements dans ce domaine.

3.4 Gestion des services d’enseignementJusqu’à l’année universitaire 2010-2011 les prévisions de services d’enseignements

étaient saisies par les intéressés au moyen de l’application Prévision développée parFrancine Gozman. Les heures complémentaires, sauf celles du DEP, étaient géréesau moyen du logiciel Gestheure développé par le consultant François Ingelaere etpour lequel l’université verse une redevance de droit d’usage.

Il est apparu souhaitable que les heures complémentaires, les prévisions de ser-vices et les services effectués puissent être gérés de façon coordonnée, parce qu’ilserait évidemment très profitable de pouvoir rapprocher l’offre d’heures de cours dela demande. Actuellement les rapprochements ne sont possibles que par des opéra-tions manuelles, forcément ponctuelles.

Le logiciel qui a été choisi pour le traitement des heures complémentaires et desservices faits est Hélico, logiciel libre développé par un consortium avec à sa têtel’Université Joseph Fourier de Grenoble.

Pour implanter Hélico un groupe projet a été constitué, dont William Basleyfut le chef de projet fonctionnel et Sitraka Ratsimanohatra le chef de projet infor-matique. La rentrée universitaire 2011 s’est déroulée sous le signe d’Hélico, avecsuccès.

20 Les projets approuvés par le COSI

4 Récapitulation des projets et calendrierLe tableau ci-dessous récapitule les projets déjà engagés et leurs échéances :

Projet Lancement ÉchéanceMise en ligne de l’offre de septembre 2009 décembre 2012formationSI Recherche mai 2011 ...Réalisation de l’étude de septembre 2009 2012reconstruction du réseauReconstruction des locaux septembre 2010 2012techniques du cœur de réseauCentre de données, stockage, sauvegarde mars 2009 août 2012Gestion centralisée des postes de travail décembre 2010 mars 2012Partage de fichiers juin 2009 mars 2012Interface SIFAC Web mars 2011 avril 2012Carte multi-services février 2008 septembre 2012

Projets à engager en cours du contrat quinquennal :

Projet Lancement ÉchéanceGestion des congés et des absences septembre 2011 ...Accès aux services du SCD pour les septembre 2011 ...étudiants depuis les sites de la Défenseet de TunisLancement de l’étude téléphonie IP janvier 2011 février 2012Entrepôt de données 2014Archivage de données 2013Soumission de dossier aux inscriptions septembre 2012post-bac pour les filières sélectives

Récapitulation des projets et calendrier 21

Pour mémoire, les projets entrés en phase d’exploitation :

Projet Lancement ÉchéanceGestion des états de service et mars 2009 septembre 2011des heures complémentairesModernisation du serveur Boléro septembre 2011(phase des commission de sélection)Migration Blackboard v9 février 2011 septembre 2011Mise en place d’un système de novembre 2008 février 2011surveillance des services réseauPassage au débit Gbit/s sur RAP septembre 2009 mai 2010Déploiement sur le site de la Défense septembre 2009 septembre 2010Centre de données, stockage, sauvegarde mars 2009 octobre 2010Fédération d’identités numériques avril 2010 avril 2011(Eduroam, Shibboleth)Mise en service d’un nouveau SIGB septembre 2009 janvier 2011Mise en place de l’Intranet septembre 2009 janvier 2011Nouvelle plate-forme de messagerie et septembre 2009 décembre 2010de listes de diffusionMise en œuvre de SIFAC mai 2008 janvier 2010Mise en œuvre d’Harpège mai 2007 juin 2010

III - Évolution et Gestion du Systèmed’Information

L’informatisation d’une partie du SI concerne l’ensemble des membres de l’uni-versité et nécessite, pour aboutir aux résultats attendus, la prise en considération dedivers facteurs et contraintes afin que le changement soit bien conduit tant au niveaudes acteurs que des éléments logiciels et matériels du SI. La section 1 s’intéresse auxacteurs. La section 3 présente l’état actuel du SI et la section 4 son état attendu enfin de contrat.

1 Les acteurs du SIChacun à Dauphine, personnel ou étudiant, est en contact chaque jour avec un

ou des éléments du SI. Selon leur type d’activité ces acteurs peuvent être regroupésen quatre catégories :

1. Les ingénieurs et techniciens informaticiens (fonctions, missions et compé-tences décrites dans le référentiel Referens du MENERT, BAP E) respon-sables de la construction, de l’évolution et de la bonne marche des différentsélément matériels et logiciels du SI.

2. Les utilisateurs « fonctionnels » qui, pour assurer leur fonction (pédagogique,scientifique, administrative, de gestion, etc.), ont besoin de travailler en utili-sant un ou des logiciels.

3. Les personnels chargées de la « facilitation », du « support » ou de la « média-tion » ; la terminologie n’est pas fixée nous dirons facilitateurs. Ils se trouventà l’interface entre un ou des logiciels ou matériels qu’ils maîtrisent et des uti-lisateurs fonctionnels dont ils connaissent bien l’activité métier relevant de ceou ces logiciels-matériels. Leur travail est d’une part de faire en sorte que lesutilisateurs fonctionnels utilisent au mieux les fonctions offertes par le logi-ciel et d’autre part de faire remonter, vers le personnel informaticien qui ena la charge, des informations en vue de l’amélioration du service. Exemples :le personnel de la cellule Apogée, les personnes du CIP notamment en chargedes relations avec les enseignants, les moniteurs des CRIO et CRL, etc. Lesfacilitateurs ont un rôle essentiel pour la bonne marche du SI sur des aspectsqui ne relèvent pas des compétences, qualités et formations des informaticiens(BAP E) avec lesquels il convient de ne pas les confondre.

4. Les utilisateurs finals, personnels et étudiants, pour lesquels il faut maintenirun support informatique (logiciel et matériel y compris réseaux) leur permet-

24 Évolution et Gestion du Système d’Information

tant de développer leurs activités : études, recherche, enseignement, adminis-tration etc.

Les différentes catégories d’acteurs ont accès à des formations adaptées à leurtype de besoin. L’effort de formation doit être accru en raison de l’évolution rapidedes TIC et de leur pénétration.

1. Les ingénieurs et techniciens informaticiens ainsi que les facilitateurs accèdentchaque année à des formations et à des journées d’étude leur permettant d’ac-tualiser et améliorer leurs connaissances et compétences dans leur domaine.Elles sont organisées par des acteurs du monde universitaire (CSIER, CRU,CUME, JRES, AMUE etc.), des entreprises éditrices de logiciels, des sociétésde formation spécialisées.

2. les utilisateurs fonctionnels bénéficient de stages de formation lors de l’instal-lation d’un nouveau logiciel ; ultérieurement des formations sont organisées eninterne à l’université.

3. les utilisateurs finals peuvent bénéficier de différents stages notamment debureautique organisés tout au long de l’année par le service de formation dupersonnel de l’université, l’académie, la région IDF, le MESR.

Un important effort de formation et de validation des connaissances et com-pétences des utilisateurs est projeté. Il devrait s’appuyer notamment sur le C2I,Certificat Informatique et Internet 1.

2 Le Centre de ressources informatiques communes (CRIC)Le CRIC est le noyau de la Maîtrise d’œuvre interne à l’établissement pour

le Système d’information. C’est principalement sur lui que s’appuient les actionsdu DSI, et c’est autour de lui que s’opère le regroupement en cours des équipesd’informaticiens de l’université. En voici l’organigramme :

1. http://www2.c2i.education.fr/ et http://www.c2imes.org/

État actuel du SI : les applications 25

Organigramme de la DSI ( Direction du Système d'information)

Infrastructure Réseaux et Systèmes

Administration réseau

Bruno Mabboux (IGR, 1 ETP)Suan-Jeanne Ajirent (CDI, 1 ETP)

Administration et intégration

des systèmes

Isabelle THIERRY (IGE, 1 ETP)Abdelaziz SQALLI HOUSSAINI

(IGE, 1ETP)Gestion des identités,

administration annuaire Ève-Rose LEBON (IGR, 0,4 ETP)

Vincent BRUHIER (CDD, 1 ETP)

Téléphonie

Dominique BILEM (TR, 1 ETP)

PôleInformatique de proximité

Suivi, maintenance du

parc informatique ‘ CRIC SVP ’

Guillaume MARTIN (TR, 0,8 ETP)

Jean-Marc CHEVON (CDD, 1 ETP)

Léonard ALBIS (CDD, 0,8 ETP)

Accueil et assistance bureautiqueLoubna MONTARON (AJT, 1 ETP)

Informatique de Gestion

Salahddine Aberkan (Apprenti L3)

Administration du SI (DBA)Faissal BENREGUIG (CDI, 1 ETP)

Harpège / Géodes / Planning

Catherine TIREL (IGE, 0,8 ETP)

États de services, sélectionFrancine GOZMAN ( ASI, 1 ETP)

Hélico, SIFACThomas KERMESH (CDD, 1 ETP)

Winpaie, GestheureJean-François SÉVENO (IGE, 1 ETP)

ENT

Lionel LENOBLE (IGE, 1 ETP)

Coordination fonctionnelle

Apogée, PlanningHélico, Héliweb, e-Candidat

Bruno BALBASTRE (Saenes) (1ETP)Daphné MARTIN ( Adjenes) (1 ETP)

Responsable Administrative et correspondante logiciels

de l’établissement Nicole FRANCOIS ( Aaenes-analyste, 1 ETP)

DIRECTEUR Laurent BLOCH (IGR, 1 ETP)

Directeur Technique Martial LEBEC (IGR, 1 ETP)

Responsable des Projets informatiques de gestion

Fatiha ROCHEFORT (IGR, 1 ETP)

ResponsableInformatique de proximité

Marc Bouchiba (IGE, 1 ETP)

Responsable de laSécurité des Systèmesd'Information (RSSI)

Jean-Christophe GAY (CDD, 1 ETP)

RSSI suppléanteMarie-Agnès Gheeraert

Responsable adjointJacques ARCOUET (TR, 1 ETP)

Démarche qualitéApogée

Marie-Agnès Gheeraert (IGE, 1 ETP)

3 État actuel du SI : les applicationsLes logiciels cités ci-dessous sont supportés par une infrastructure d’équipements

matériels et logiciels de communication interne et vers l’extérieur (notamment ré-seaux, serveurs, applications etc.).

– finances, comptabilité : SIFAC ;– ressources humaines : Gestheure (gestion des heures d’enseignement, bientôtremplacé par Hélico) ; Winpaie (paie des personnels) ; Harpège (GRH) ; ap-plication de déclaration des prévisions d’états de services (bientôt remplacéepar Hélico) ;

– scolarité : Apogée (gestion de la scolarité) ; ADECampus (gestion planning dessalles et des emplois du temps) ;

– statistiques et entrepôt de données : BusinessObjects ;– bâtiment : logiciel de gestion des plans du bâtiment Revit ;– communication : Web, messagerie, webmail ;– pédagogie : plateforme Blackboard ; applications développées ou installées no-

tamment par le Centre d’Ingénierie Pédagogique (CIP) et les départements ;– documentation : les logiciels du Service Commun de la Documentation, notam-ment un nouveau SIGB ;

– logiciels pivot du SI : annuaire LDAP (référence SUPANN) ; socle de l’ENT.

Actuellement pour l’essentiel les logiciels installés cités ci-dessus tournent demanière relativement « autonome ». Ce n’est qu’une étape dans la constructiond’un SI intégré.

26 Évolution et Gestion du Système d’Information

AnnuaireLDAP

Messagerie

WebMail

Cartographie des applications de gestion

Oracle

Oracle

Indemn(Primes, ARE)

GEODES(Stages)

2011

Boléro(Sélection)

4D

Harpège(GRH)

Amue

Apogée(Scolarité)

Amue

SIFAC(Finances, comptabilité)

SAPAmue

Flux de données « Étudiants »Flux de données « Enseignants, personnel »

Gestheure(heures travaillées)

4D

François Ingelaere

CEGAPE

WinPaie(Vers la paierie)

CEGAPE

Forum(Entreprises)

CRIC

CRIC

CRIC

Revit Architecture

(Patrimoine immobilier)

SIGB(Gestion de

bibliothèque)

Oracle

Hélico

GrenetOracle, PHP

(heures travaillées,prévisions de service)

Oracle

sallesPlanning des

ADESoft

Oracle

Business Objects

Univers : Amue SAP

OracleAleph

ExLibris

InsertionprofessionnelleAnakrys

4 Projet : intégration et urbanisation du SI

4.1 Compléter et faire évoluer les logiciels– Consolider la mise en place d’Apogée (Scolarité) et des inscriptions en ligneIAWeb et IPWeb.

– Consolider l’installation d’Harpège (RH). Ce logiciel est au cœur d’une stra-tégie des RH qui s’articule avec le projet global : mieux gérer la transitiondémographique et les suivis de carrière, améliorer la qualité des formations,avoir une visibilité des postes et des missions. Harpège est en outre le systèmed’alimentation de l’annuaire électronique pour les personnels.

– Roder l’utilisation du logiciel ADE-Soft qui devrait permettre une gestionoptimisée des emplois du temps par les responsables du service central et desservices des départements, mais aussi une mise à disposition dans l’ENT d’unservice personnalisé d’emploi du temps.

– Remplacer Gestheure par Hélico pour la rentrée 2011 (interopérable avec lesautres briques du SI).

– Installer GRAAL ou un autre logiciel de gestion des activités de recherche.– Développer le système de prise en compte des interventions informatiques etla gestion informatisée du parc informatique.

– Construire le SI des équipements TIC de l’université (incluant le cycle de viedes matériels en pensant qu’en fin de vie ils sont très polluants =>développe-ment durable).

Projet : intégration et urbanisation du SI 27

– Établir un système de gestion des interventions techniques sur le bâtiment(DPL).

De plus tous les logiciels cités ci-dessus évoluent régulièrement par adjonction defonctions, corrections et nouvelles versions.

4.2 Assembler et urbaniser le SIL’architecture de la partie informatisée du SI « intégré » est établie à partir

de l’étude (cartographie) des flux de données (dataflows) et de travail (workflows)associés aux activités prises en compte notamment par les applications citées ci-dessus.

Ces applications traitent différentes facettes d’entités du monde réel. Ainsi un en-seignant figure dans Harpège comme personne employée à l’université, dans Apogéecomme enseignant, dans ADECampus pour son emploi du temps, dans Gestheurepour compter ses heures d’enseignement, dans Winpaie car il faut le payer, etc.Toutes ces représentations doivent être cohérentes. La seule manière d’avoir la co-hérence est de définir une représentation de référence qui fait foi et à laquelle tousles logiciels qui en ont besoin se réfèrent. Le fichier ou la base de données contenantles descriptions de référence des personnes s’appellera référentiel des personnes.

L’architecture du SI intégré s’appuie sur :

– Des données de référence rassemblées dans des référentiels : référentiel des per-sonnes (étudiants, enseignants, personnels administratifs et techniques, etc.),référentiel des locaux, référentiel des équipements (TIC, informatique, audio-visuel, etc.).

– Des logiciels modulaires et interopérables. « L’interopérabilité est la capacitéque possède un produit ou un système dont les interfaces sont intégralementconnues à fonctionner avec d’autres produits ou systèmes existants ou futurs »(source : Wikipédia). Ces logiciels doivent aussi être tels qu’on puisse changerun module ou adjoindre de nouveaux modules (nouvelles fonctions du SI) sansconséquence regrettable sur le SI. L’urbanisation définit l’évolution d’un sys-tème d’information (SI) à l’image de celle d’une ville où la reconstruction d’unbâtiment ou l’adjonction d’un nouveau quartier doit se faire sans conséquencesur les bâtiments voisins.

– Des règles assurant (1) la qualité des données, notamment des référentiels,par des procédures de création, modification, effacement ou archivage (cyclede vie) associées à des autorisations d’accès en lecture, écriture confiées à desopérateurs identifiés via des procédures et logiciels définis ; (2) la confidentialitéet la protection de vie privée ; (3) la sécurité, c’est-à-dire la protection contrela corruption, les accès malveillants, la destruction (notamment sauvegardes).

La mise en place de la carte Multiservice BMS1 (puce + Bande magnétique) dansle cadre de l’UNR PIdF et avec l’aide de la Mairie de Paris, est effective pour toutela population étudiante et sera étendue aux personnels dès la rentrée prochaine.Elle permet d’ores et déjà l’accès aux services Moneo du Crous et de la bibliothèque(photocopieurs) ainsi que l’identification des lecteurs dans le système de gestion des

28 Évolution et Gestion du Système d’Information

prêts ainsi qu’aux portillons d’entrée des bibliothèques. Mais nous devons dans lestrois ans offrir d’autres services avec cette carte :

– accès à d’autres locaux (salles informatiques ou labo de langues en libre service,parking) ;

– émargement aux examens ;– photocopies ;– une partie des services onéreux des PAF (impressions ou scan de documents)pourront être payés à l’acte grâce à la carte MS.

D’autres services nécessiteront le passage à la carte sans contact Mifare pourlaquelle une étude technique et une négociation financière sont en cours dans lecadre de l’UNR :

– la connexion avec le pass Navigo (RATP) ;– la gestion des accès à l’université et au parking.

La croissance projetée au cours du prochain quinquennal aura à elle seule desconséquences sur les moyens de gestion à mettre en œuvre. Ils doivent être à la fois deplus forte taille et plus efficaces. Il faut aussi se préparer à dupliquer et coordonnerles outils de pilotage et de gestion de l’Université entre le site de la Porte Dauphineet ceux qui sont en développement à la Défense et à Tunis.

Ces différents projets autour des grands logiciels de gestion et de services enlignes ont plusieurs conséquences organisationnelles :

– des besoins de formation des personnels administratifs ;– des besoins en recrutement de personnels techniques et ingénieurs pour admi-nistrer les nouveaux éléments du SI ;

– des besoins matériels (serveurs, chaîne d’inscription, lecteurs de carte...) ac-compagnés d’une nécessaire rationalisation de leur gestion.

IV - Les systèmes et les applicationspédagogiques

1 Services en ligne : ENTLe projet d’établissement place L’ENT, nous l’avons dit, au cœur de la stratégie

SI-TICE de l’établissement, en lui offrant les moyens de recomposer et élargir l’offrede services en ligne via un unique portail, et une unique procédure d’authentification.

Les services en ligne projetés ont été regroupés en 3 volets :

1.1 ScolaritéLa Direction générale des services, les équipes projet Apogée et le service de la

scolarité ont commencé l’étude des services à mettre en ligne progressivement dansles 2-3 prochaines années : il s’agit des inscriptions en ligne (fait), des inscriptionspédagogiques en ligne, de la délivrance des certificats de scolarité, de la gestion desexamens, de la gestion des notes, de la gestion des jurys... Les solutions ne sontpas à trouver uniquement en terme de sorties des logiciels comme Apogée, mais enterme de service personnalisé : sortir les notes de CC et d’examens avant le jury estune chose, communiquer sur demande et en ligne les seules notes de l’étudiant X àlui seul et en temps utile en est une autre, déjà fournie par l’ENT, mais il reste desprogrès à réaliser, qui dépendent surtout de la solution qui pourra être apprortée àla difficile question des groupes.

1.2 PédagogieL’objectif est ici de fédérer les différentes initiatives des enseignants et respon-

sables de formations en matière de supports pédagogiques en ligne. Ces initiativessont à encourager mais aussi à encadrer. Comme pour le site Web de l’Université,on ne peut plus se contenter de l’artisanat complet. Tous les enseignements doivents’accompagner d’un support numérique comprenant au moins le syllabus (ou ficheECTS) et le polycopié, dans des formats standardisés (cf. section 3.1 page 17). Lesdocuments et contenus multimédia qui s’y ajoutent peuvent prendre des formes lesplus diverses mais doivent respecter le droit de la propriété intellectuelle (droit moralde l’auteur, droit d’exploitation, droit sur les éléments « empruntés ») et un certainnombre de normes techniques (charte graphique, charte technique) et de qualitésergonomiques. L’Université s’est dotée d’une plateforme LCMS (Blackboard) et desupports humains qui offrent à tous les moyens de mettre en ligne ces contenus pourles seuls ayants droits, avec des outils de travail collaboratif (forums...). Chacunne doit pas réinventer la roue. Et surtout toute ressource non labellisée et non in-

30 Les systèmes et les applications pédagogiques

dexée n’est pas utilisable par un autre enseignant que son auteur. C’est du gâchisde ressources publiques. L’Université Paris Dauphine se propose :

– de mettre à disposition de chaque enseignant ou étudiant, via la plateformeBlackboard, tous les contenus développés dans un cadre interuniversitaire (Ca-nege et Aunege), et a déjà largement commencé à réaliser ce volet ;

– de signaler, indexer, mettre à jour et mutualiser toutes les ressources que lesauteurs voudront bien mettre à disposition ;

– dans le respect du droit d’auteur.

1.3 Le volet documentaire de l’ENT, politique éditorialeC’est d’abord la mise en place des liens vers les applications du portail docu-

mentaire du Service commun de la documentation : catalogue, dossier personnel dulecteur, signets, formulaire de prêt entre bibliothèques, outils et documents pro-fessionnels qui ont été proposés dès l’ouverture de l’ENT avec l’accès aux revuesélectroniques gratuites ou à des sites d’archives ouvertes institutionnels. Au-delà,les étapes de la réalisation du volet documentaire de l’ENT s’insèrent dans le cadreplus général prévu par l’université.

La mise en place de l’annuaire LDAP et de procédures d’identification, d’authent-fication et d’accès distant (SSO, serveur proxy, Shibboleth) a ainsi permis l’ouverturede l’ENT à l’offre documentaire commerciale (bases de données et revues électro-niques payantes). Le CRIC et le SCD ont installé un système d’identification etde contrôle permettant de consulter les ressources documentaires contractuellementaccessibles, y compris depuis le domicile ou le lieu de conférence des enseignants-chercheurs. En articulation avec les services de l’université, le SCD s’insère dans lesprocessus éditoriaux de production de documentation électronique pour assurer leréférencement du patrimoine numérique de l’université : mémoires et thèses électro-niques, travaux des chercheurs de l’université, ressources pédagogiques en ligne. Cf.plus haut notre politique éditoriale.

Le renouvellement du système d’information documentaire et de gestion de labibliothèque, actuellement terminé, a permis la mise en place de nouveaux services :moteur de recherche fédéré, moissonnage de sites d’archives ouvertes, suggestionsd’acquisition, réservation en ligne des documents en magasin. Il permet égalementd’offrir sur ce socle des services personnalisés : sauvegarde de références bibliogra-phiques et d’équations de recherche, abonnement à des flux RSS de diffusion d’ac-tualités et d’informations documentaires.

2 Les Centres de ressources informatiques opérationnelles(CRIO)

2.1 Services aux étudiants des CRIOPour des raisons historiques, les infrastructures d’offre de services aux étu-

diants se sont organisées en trois Centres de ressources informatiques opérationnelles(CRIO). Comme il a été signalé plus haut (cf. section 3 page 7), cette dispersion aété critiquée par l’audit de l’IGAENR et les CRIO ont vocation à se regrouper sousl’égide du pôle TICE de l’université, constitué par le CIP.

Les Centres de ressources informatiques opérationnelles (CRIO) 31

Le CRIO inter-DFRLes installations du CRIO inter-DFR sont abritées par douze salles informatiques

qui contiennent 200 ordinateurs. La caractéristique de ces installations est qu’ellessont réservées à des usages pédagogiques en présence et sous la responsabilité d’unenseignant. Le système d’exploitation de ces postes est Windows XP, ils sont reliéspar un réseau Novell. Les enseignements concernés sont le calcul scientifique, ledéveloppement informatique, la gestion, les statistiques, l’économétrie.

Depuis 2006, une des salles du CRIO est configurée de façon à accéder auxinformations financières diffusées par Reuters.

Un abonnement global permet aux étudiants de télécharger gratuitement certainslogiciels Microsoft sur leurs ordinateurs personnels.

Un serveur Citrix permet l’accès distant à certains logiciels.L’assistance technique aux étudiants est assurée par des moniteurs.Il y a 10 614 utilisateurs inscrits dans l’annuaire, dont 265 professeurs.

Le CRIO UnixLes installations du CRIO Unix sont abritées par six salles informatiques qui

contiennent 124 ordinateurs, sous système Linux. Ces salles sont accessibles aussibien pour des enseignements en présence d’un enseignant qu’en libre service, enprésence de moniteurs. Les enseignements concernés sont le calcul scientifique, ledéveloppement informatique, les statistiques, le graphique, les bases de données.

Sont mis à la disposition des étudiants et des enseignants, outre les logicielsdisponibles de façon usuelle avec Linux tels que les outils de développement courants(suite de compilation GCC, Java, Eclipse...), des logiciels scientifiques comme SAS,R, Octave, Scilab, Qnap et Matlab, d’aide à la décision comme Ilog et des bases dedonnées comme MySQL et PostgreSQL.

Les installations du CRIO Unix sont largement utilisées par les étudiants pourmener à bien les projets demandés par les enseignants et pour rédiger leurs mémoires.Le CRIO Unix fournit une aide aux étudiants dans divers domaines : configurationde leurs accès au réseau WiFi, mise à disposition de logiciels d’auto-formation à labureautique.

En collaboration avec le Centre d’ingénierie pédagogique (CIP) et en liaisonavec sa plateforme logiciel, le CRIO Unix organise des examens en ligne pour cer-tains enseignements. Cette activité, appelée à se développer rapidement, relève dela contribution du CRIO Unix à l’édification de l’ENT.

Le CRIO multimédiaLes installations du CRIO multimédia sont abritées par six salles informatiques

qui contiennent 196 ordinateurs. Ces postes de travail sous Windows sont accessiblesessentiellement en libre service, et permettent aux étudiants, moyennant paiementd’une redevance, d’imprimer leurs travaux personnels ou leur documentation, ainsique de mener à bien leurs activités informatiques personnelles.

32 Les systèmes et les applications pédagogiques

2.2 Améliorer l’infrastructure des CRIOLes projets pour améliorer l’infrastructure des CRIO s’organisent autour des

actions suivantes :

– Améliorer le taux d’équipement par étudiant pour le CRIO Inter-UFR : encours ils sont 2 à 3 par machine.

– Prévoir des accès distants aux principaux logiciels (solutions de type Citrix ouWindows Server : 60 accès = 27 000 euros).

– Prévoir des salles « connectables » (avec prise réseau) mais sans équipementpour accueillir les étudiants dotés de portables (mobilité).

– Extension de 20% des horaires d’ouverture des salles en libre service (200postes de travail du lundi au samedi, plus de 12h d’ouverture quotidienneen semaine, 8 heures le samedi, soit près de 70 heures hebdomadaires) (déjàréalisée en partie).

– Mise en place d’un service d’assistance aux étudiants sur le site de l’Universitéet à distance via une hotline : accompagnement des étudiants à l’utilisationdes ressources matérielles et logicielles mises à leur disposition dans le cadrede l’ENT.

– Meilleure publicité du service de mail ouvert à l’ensemble des étudiants etanciens étudiants : http://www.campus.dauphine.fr pour le web étudiant ac-cessible via le portail général de l’université (forums, petites annonces) : http://campus.media9.dauphine.fr (accès à intégrer à l’ENT).

– Mise à disposition d’un pool d’imprimantes accessibles aux PDA, Pocket PCet Portables grâce aux technologies sans fils.

– Amélioration du système de messagerie, qui doit le plus rapidement possibleévoluer vers une messagerie unique pour les étudiants et les enseignants.

– Push d’informations vers systèmes nomades (MMS, SMS) afin de délivrer desmessages sur la vie de l’université.

En outre, une salle à usage d’enseignement a été installée sur le site de la Défense,et il faudra sans doute en installer au moins une autre. Cette salle est équipée desmêmes logiciels que celles du CRIO Inter-DFR, et son fonctionnement est assurépar le Service informatique du Pôle universitaire Léonard de Vinci.

3 TICE et PédagogieSous ce volet on trouvera les projets suivants de l’Université :

3.1 Espace pédagogiquePour rappel, le volet pédagogie de l’ENT déjà évoqué : mettre à disposition de

tout enseignement un espace pédagogique sur Web-CT-Blackboard comprenant lesseules ressources liées à cet enseignement.

3.2 Formation : MIPE et C2iRenouveler et étendre l’expérience de formation des primo-entrants aux TICE

dans le cadre des stages de prérentrée en LSO et MIDO. Cette formation prise en

TICE et Pédagogie 33

charge partiellement par le programme MIPE4 dans le cadre mutualisé de l’UNRParis Ile de France doit permettre :

– Une culture technique sur les systèmes, les réseaux, Internet, les logiciels debureautique...

– Une formation pratique aux outils de l’ENT– Une sensibilisation à l’éthique du net et aux limites du droit de copie.– Une formation aux ressources documentaires : outils de recherche, évaluationet citation des résultats...

– Une politique de certification en TICE qui commence par le C2i. Dauphine doitse donner comme ambition de certifier tous ses étudiants de Licence. Pour celal’Université choisira dans le dispositif national les outils de QCM qu’il traiteraavec des outils de lecture optique (négociation de Neoptec dans l’UNR) maiselle imaginera aussi une évaluation plus qualitative intégrée à certaines UE deLicence et à une pratique de la recherche documentaire (à articuler avec levolet formation). Outre le stage MIPE on pourra prévoir différents outils deformation en ligne. Cette certification pourra profiter également au personneladministratif et aussi servir aussi de base à la certification professionnelle C2iniveau2 pour les métiers de l’Economie-Gestion.

– Nous devons nous engager, en complément du C2i, dans une politique résoluede formation des personnels et des étudiants aux outils de la bureautique(traitement de texte, tableur, et autres) L’UNR est en train de négocier destarifs intéressants pour une offre ON-Line Format Pro qui est déjà en usage àParis 1 et donne toute satisfaction. Ces formations en ligne doivent bien sûrêtre complétées par un encadrement de formateurs.

3.3 Politique des LanguesLa politique de visibilité maximale à l’international et donc de multiplication des

cours en Anglais et des échanges étudiants (ERASMUS) et enseignants se heurteà un niveau linguistique insuffisant des enseignants-chercheurs, des administratifs,et des étudiants. L’enseignement des Langues doit donc s’adapter à cette donne etprofiter au mieux des technologies de l’information et la communication. Pour celala commission a proposé :

– De développer la communication autour des ressources (site CRL étendu à siteLangues).

– Développement du passeport européen et du portofolio européen des langues.– Un effort de communication, d’encadrement et de formation autour des cer-tifications. L’idéal étant d’associer cet effort aux maquettes des formations(recommandation, obligation...)

– 1H de plus en langue en Licence (composante majeure de notre plan Licence).– Un appui délibéré sur des outils en ligne diffusés par l’ENT quand c’est possible(problèmes variés avec l’accès distant).

– Une généralisation des équipements en logiciels d’auto apprentissage aux CRIOquand cela est possible.

– Un effort important sur les dispositifs dédiés : les salles audio et multimédia(CRL) voir infra.

34 Les systèmes et les applications pédagogiques

3.4 Mutualisation des ressources numériques (CANEGE/AUNEGE)L’Université Paris Dauphine continuera de soutenir les activités du campus CA-

NEGE. Celui-ci verra sa vocation de dispositif complet de formation à distancerenforcé. A défaut de soutien par le Ministère, les établissements proposeront decompléter l’autofinancement, et proposeront une ouverture à de nouveaux membressous la forme d’un ensemble de services de formation à distance complétant l’offrede contenu proposée par AUNEGE.

L’UNT AUNEGE entre enfin dans une phase active où des ressources labelliséesexistantes sont mutualisables et mutualisées. Dans les années qui viennent, l’Univer-sité Paris Dauphine souhaite continuer à développer cette activité de mutualisationen partenariat avec le Ministère en mettant l’accent sur les points suivants :

– Mise à l’étude et adoption d’une structure juridique pérenne et évitant ladualité actuelle (Etablissement porteur / Association).

– Amélioration de la communication et de la visibilité de ses actions Lancementrégulier d’appels d’offre pour le recensement et le développement de ressourcesnouvelles.

– Mise à disposition de ses compétences et de ses moyens de développement dansle cadre d’AUNEGE.

– Multiplier les efforts pour que cette activité interuniversitaire s’accorde mieuxavec les projets d’établissement et leur politique éditoriale, et que ses effetset produits pénètrent dans chaque établissement pour irriguer les activités deformation.

– Partenariats avec les Fondations.

4 Equipements pédagogiques : Pôle MM, CRLLes projets pédagogiques à base de TICE doivent s’appuyer sur des équipements

à la hauteur de nos ambitions :

4.1 Pôle MultimédiaMise en place dans nos locaux (ex-restaurant du Personnel au 2ème) d’un véri-

table pôle multimédia regroupant : les activités techniques de CIP et de l’Audiovisuelen matière de développement, montage, studio d’enregistrement, captation de cours.

Une salle spécialisée de formation, démonstration (20 places) un dispositif devisio conférence fixe à double destination de l’enseignement à distance et des réunionsde travail à distance.

4.2 Renouvellement / extension CRLLes équipements du CRL (qui date de 10 ans) ne permettent même plus d’ins-

taller les dernières versions des logiciels (par exemple TOEFL), ni bien sûr d’attirerdurablement des étudiants. Mais ce n’est pas faute de besoin ni faute d’encadre-ment (2 moniteurs) et de créneaux d’ouverture. La baisse de fréquentation du CRLne vient pas d’un manque de besoin mais d’un manque de politique concertée deslangues avec incitations, et d’une désaffection des étudiants face à des équipements

Conduite du changement 35

trop anciens. Quatre laboratoires audio à base de magnétophones à cassettes sontégalement totalement obsolètes. Ces activités ont vocation à être hébergées par leCRIO Multimédia.

5 Conduite du changementSur tous ces projets il sera important de mobiliser non seulement les équipes

d’informaticiens pour développer ces services, mais ceux de la communication pourétablir un plan complet d’accompagnement du changement : information, formationet enrôlement dans les processus dès leur conception et tout au long de leur mise enplace et de leur évaluation.