#01 Caleffi Focus · FR_FOCUS1_vert.indd 4 10/09/14 11:16. L’édition anniversaire des 1 000 km de « Kom op tegen Kanker » rapporte 2 635 000 euros. C’est lors du week-end de

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Projets1. Veenendaal-oost2. Binche

Point de mire #1La construction durable, c’est l’avenir

Point de mire #2Les aides publiques stimulent l’énergie durable dans les entreprises

Caleffi FocusPublication semestrielle dédiée au chauffage, aux énergies renouvelables et à la technologie hydraulique

septembre 2014

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Energie 2.0On ne peut le nier. Ces dernières années ont été caractérisées par une vague de nouveaux développements technologiques et avancements notables dans le domaine du bien-être et de la santé. Mais ces années ont également été celles d’un repli économique et de la nécessité impérieuse d’une vision durable à long terme.

Les économistes parlent de cycles de Kondratieff. Ces cycles, décrits

chaque fois un ensemble de nouvelles innovations de base à l’origine d’une révolution technologique. Le quatrième cycle était celui du pétrole et de la voiture, et le cinquième peut être décrit comme l’ère de l’information (Internet, ordinateurs et télécommunications). Nous nous orientons progressivement vers un sixième cycle, à savoir celui de l’énergie renouvelable et des smart grids. L’avenir du marché HVAC s’annonce prometteur !

L’importance des formations et des aides publiques sera cruciale à cet égard. Et au vu des mesures d’austérité appliquées par la plupart des gouvernements européens, l’exercice s’annonce périlleux. D’autre part, les Pays-Bas doivent tout de même investir un montant notable dans des formations techniques (75 millions d’euros) et la production d’énergie durable (3,5 milliards d’euros). La Belgique a du retard à ce niveau et devra le rattraper.

Plusieurs pays scandinaves, mais également l’Autriche et la Lettonie,

supérieure à celle de la Belgique ou des Pays-Bas. Ainsi, la

réseaux de chaleur. Vous découvrirez dans cette édition notre position actuelle et les efforts sur lesquels la Belgique et les Pays-Bas se concentreront dans les années à venir. Mais une chose est certaine : tout ne repose pas uniquement sur les constructions neuves durables. La durabilisation des bâtiments existants doit également devenir une priorité. Il faudra à cet égard trouver le juste équilibre entre chaleur et fraîcheur, car l’importance d’un chauffage, mais également d’un

un deuxième semestre brillant et prospère et j’espère avoir l’occasion

organisées en Belgique ou aux Pays-Bas. Bonne lecture.

Mauro ManfrediMarketing & Sales Manager

« La durabilisation des bâtiments existants doit devenir une priorité. »

L’avenirRues éclairées à l’aide d’une éolienne et de l’énergie solaire

et de la production de composants pour le chauffage central, la technologie hydraulique et l’énergie renouvelable.

RédactionRomina Schincariol, Joris Sonnemans, Marc Heusinkveld,Patrick Hagen

Mauro Manfredi

AdresseMoesdijk 10-12 P.O. BOX 10357 NL-6000 GJ Weert

Contact

tél. BE : +32 89 38 68 68tél. NL : +31 495 54 77 33

CoordinationVoilà Marketing


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Avant-proposEnergie 2.0

NouvellesÉtude sur la conception optimale d’installations en cours

Label énergétique provisoire pour les propriétaires fonciers

Correction KIOSK21 : Chauffage de haut niveau

Édition anniversaire : 1 000 km de «Kom op tegen Kanker»

Point de mireTenir aujourd’hui compte de demain

Projets à la loupeVeenendaal-oost

Binche-Hainaut

FormationsLe certificat RESCert récompense les installateurs compétents

100 millions supplémentaires pour l’enseignement technique néerlandais

Caleffi AcademyRéglage de l’installation de chauffage central

Point de mireLes aides publiques stimulent l’énergie durable dans les entreprises

ProduitsNouveaux produits

Pots de décantation

SommaireEnergie 2.0

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#11 #17CoordinationVoilà Marketing

Concept et réalisationVeerle grafisch ontwerp

É.R. : Caleffi International NV


NouvellesÉtude sur la conception optimale d’installations en cours

Label énergétique provisoire pour les propriétaires fonciers

Le WTCB et la Thomas More Hogeschool ont récemment lancé une étude appro-fondie afin de trouver une méthode de conception optimale des installations d’ali-mentation sanitaires et des installations de chauffage. L’étude, baptisée Instal 2020, vise tant les constructions neuves que la rénovation d’immeubles d’habitation. L’étude tient compte du choix du concept, du dimensionnement, de l’énergie, du confort et du coût total.

Jef De Schutter, chercheur à la Tho-mas More Hogeschool, explique : « Le projet d’études Tetra en cours portant sur l’eau chaude sanitaire nous permet actuellement de mieux visualiser les besoins en eau chaude

dans les immeubles d’habitation. Nous recherchons la combinaison idéale avec l’installation destinée au chauf-fage des locaux. Faut-il combiner ces installations ou est-il préférable de les maintenir séparées ? »

La législation plus sévère en matière de construction économe en énergie en Flandre donne, selon Jef De Schutter, naissance à un besoin, celui d’une ap-proche intégrale des installations pour le chauffage des locaux et l’eau chaude sanitaire. « Il est ici question de choix de concept réfléchi et d’installations aux dimensions parfaites. Elles doivent continuer, à long terme, à satisfaire les besoins des habitants. Il sera dans ce

cas largement question de systèmes combilus, accompagnés de sources d’énergie durables ou du choix entre une chaufferie individuelle ou collective. Nous portons aussi énormément d’at-tention à la différence entre construction neuve et rénovation. »

L’étude va s’étendre sur quatre ans. Un outil de sélection et de dimensionne-ment sera développé dans le cadre de ce projet.

Dans l’article intitulé « Chauffage de haut niveau » publié dans KIOSK 21, notre rédaction écrivait que les sous-stations économisaient trois fois plus d’énergie étant donné qu’une chaudière à condensation consomme en moyenne 24 kW, contre en moyenne seulement 8 kW pour une sous-station.

Cependant, une chaufferie centrale économise sur la puissance installée. Si les appartements venaient à être équipés de chaudières séparées, la puissance requise pour la production d’eau chaude sanitaire s’en trouverait accrue. En utilisant une chaufferie cen-trale, il est possible de tenir compte de

la simultanéité, qui n’est que de 8 kW par appartement.

Nous présentons nos excuses à Maarten Vande Sompele de Grontmij pour ce raccourci de formulation. Vous trouverez la version correcte de l’article sur notre site Internet : www.caleffi.com

Correction KIOSK21 : Chauffage de haut niveau

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Les propriétaires fonciers néerlandais qui ne possèdent pas encore de label énergé-tique en recevront un provisoire en janvier 2015. Le label énergétique provisoire a pour but de sensibiliser les propriétaires fonciers aux performances énergétiques de leur habitation. Ainsi, ils pourront prendre des mesures visant à réduire la facture

d’énergie. En marge d’une sensibilisation à la consommation, les tracas administratifs induits par le label énergétique sont réduit. Un nouveau site Internet permettra de transformer simplement un label énergé-tique provisoire en un définitif. Quiconque fait l’acquisition d’une habitation, la loue ou en fait la livraison est, depuis 2008, tenu de

remettre le label énergétique au futur occupant.


L’édition anniversaire des 1 000 km de « Kom op tegen Kanker » rapporte 2 635 000 euros.C’est lors du week-end de l’Ascension (du 29 mai au 1er juin inclus) que s’est tenue la cinquième édition des 1 000 km de « Kom op tegen Kanker ». Tous les records ont une nouvelle fois été battus : 527 équipes ont récolté ensemble la somme de 2 635 000 euros. Ce montant sera versé dans son intégralité à la lutte contre le cancer.

Caleffi y a pris part pour la cinquième année consécutive. L’équipe cycliste, en collaboration avec ses sponsors Vanden Bergh, Noten et Varey, a parcouru une distance totale de 1 000 kilomètres.

Vous pouvez également investir dans la tenue cycliste que portent les membres de l’équipe. Elle se compose d’un maillot et d’un short cyclistes de haute qualité et est en vente au prix de 89 euros.

Pour chaque tenue achetée, Caleffi verse 50 euros à l’association « Kom op tegen Kanker ».

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Aménagement du nouveau réseau de chaleur de Rotterdam

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Point de mireLa construction durable, c’est l’avenir

QUELLE DURÉE DE VIE RESTE-T-IL AU GAZ NATUREL ?Malheureusement, beaucoup de choses restent à faire en Belgique et aux Pays-Bas. L’objectif imposé par l’Europe dans le domaine de l’énergie alternative est encore loin d’être réalisé dans ces deux pays. Il ressort d’une étude publiée par Eurostat en 2012 qu’aux Pays-Bas, à peine 4,5 % de l’énergie consommée provient de sources d’énergie renouvelables. Ce chiffre est encore très éloigné de l’objectif puisque d’ici 2020, aux Pays-Bas, les énergies renouvelables devront représenter 14 % de la consommation totale. Selon Peter Heijboer, ingénieur et Senior Advisor auprès du Adviesbureau DWA néerlandais (Bureau d’études DWA), plusieurs raisons expliquent le retard des Pays-Bas : « Vu que les Pays-Bas procèdent à leur propre extraction de gaz naturel, le gaz naturel y a toujours été meilleur marché que dans d’autres pays européens. C’est la raison pour laquelle la demande en sources d’énergie alternatives est moins forte. »Cependant, Peter Heijboer estime que les Pays-Bas doivent s’ouvrir aux sources d’énergie alternatives. « La production de gaz naturel n’est pas sans risque. Pensez à la problématique des tremblements de terre à Groningue,

qui trouve son origine dans l’extraction de gaz naturel. De plus, il n’est pas évident d’évaluer combien de temps nous pourrons encore produire du gaz. Les situations politiques jouent également un rôle. Que se passera-t-il en cas de fermeture du robinet de gaz ? »

DANS LA MOYENNEAvec 6,8 % de la consommation totale provenant de sources d’énergie renouvelables, la Belgique s’en sort il est vrai un peu mieux, mais est encore éloignée de l’objectif de 13 % d’ici 2020. Selon Frederik Heedfeld, gérant du Bureau d’études Heedfeld en Belgique, la situation en Belgique n’est pas si mauvaise. « Surtout en comparaison de pays méditerranéens comme l’Italie, l’Espagne ou le Portugal. En Grande-Bretagne également, les concepts techniques des installations revêtent un caractère plus conservateur, avec ce que cela implique. Tout bien considéré, l’on peut avancer que la Belgique est dans la moyenne. »

EXPLOITER LES SOURCES LOCALESDes pays comme la Suède (51,0 %), la Lettonie (35,8 %), la Finlande (34,3 %), l’Autriche (32,1 %) et le Danemark (26,0 %) affichent des pourcentages considérablement plus

élevés en comparaison de la Belgique ou des Pays-Bas. « Ces pays exploitent toutes les sources locales de manière optimale », explique Peter Heijboer. « Les pays scandinaves sont par exemple bien plus avancés dans le domaine des chauffages à distance. En marge de la rareté des réseaux de gaz, la politique des pouvoirs publics a toujours été résolument axée sur la mise en œuvre de chauffages à distance. Depuis quelques années, ces derniers sont de plus en plus alimentés par des sources d’énergie disponibles localement. »

GROS PLAN SUR LES BÂTIMENTS EXISTANTSCependant, la Belgique et les Pays-Bas ne se croisent pas les bras. Les autorités belges et néerlandaises ont conscience du fait que la durabilisation des bâtiments existants doit devenir une priorité : ils sont en effet responsables de 38 % des émissions. « C’est exact », explique Frederik Heedfeld. « Les bâtiments existants constituent le maillon faible du patrimoine immobilier. Le niveau K des bâtiments existants, qui indique principalement le niveau d’isolation, est souvent trop élevé. Surtout en comparaison d’une construction neuve. »

Consommation d’énergie, sources d’énergie durables, isolation, ventilation, rénovation écologique. À l’heure actuelle, les concepts auxquels constructeurs et rénovateurs sont confrontés sont multiples. Les nouvelles constructions doivent se conformer à des directives strictes en vue d’atteindre les objectifs 20-20-20 de l’Europe. Mais le parc de logement néerlandais, tout comme le belge, est vétuste. Les habitations construites dans les années 90 (et avant) sont encore souvent à l’origine d’une consommation énergétique excessive. Compte tenu de la hausse des prix de l’énergie, de la disponibilité des sources d’énergie traditionnelles et du climat politique (international) actuel, l’on peut avancer ce qui suit : la durabilisation des bâtiments existants est devenue une priorité.

Tenir aujourd’hui compte de demain

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Peter Heijboer souligne également l’importance de la durabilisation des bâtiments existants : « Pensez aux locataires sociaux. Ils occupent souvent des bâtiments assortis d’une facture énergétique élevée. Il est important de réduire les charges de logement pour ce groupe cible. Si l’on songe à la hausse des prix du gaz, un rafraîchissement des bâtiments existants s’avère crucial, notamment pour ces personnes. »

Les chiffres confirment l’importance de la durabilisation des bâtiments existants : aux Pays-Bas, plus de 2,5 millions des 6 millions d’habitations consomment encore trop d’énergie. En Flandre, seulement la moitié des 2,6 millions d’habitations disposent d’une toiture isolée, combinée à un double vitrage et à une chaudière économe en énergie. En Wallonie, la situation est encore plus dramatique : plus de 70 % des habitations construites avant 1970 ne sont pas du tout isolées.

MODALITÉS D’OCTROI DE SUBVENTIONS EN BELGIQUELes différentes autorités belges encouragent la rénovation en octroyant nombre de primes. Les autorités flamandes remboursent, à l’aide de la prime à la rénovation flamande, jusqu’à un tiers des travaux de rénovation aux propriétaires d’une habitation de plus de 25 ans. De plus, les autorités flamandes ont augmenté à la fin de 2013 plusieurs primes pour les rénovations d’habitations. Celui qui investit dans de nouveaux vitrages à haut rendement et dans une isolation des murs bénéficie cette année d’une prime nettement plus élevée. Toutes les autres primes se trouvent sur www.premiezoeker.be.

Les autorités wallonnes soutiennent également la durabilisation des habitations existantes à l’aide de subventions. Quiconque démolit et reconstruit une habitation peut avoir droit à la prime construction. La condition est que cette habitation ne puisse plus être rénovée. Citons également la prime de restructuration par le biais de laquelle la Région wallonne rembourse 20 % des travaux de rénovation de votre habitation existante lorsqu’ils s’élèvent à au moins 5 000 euros (hors TVA). Vous trouverez de plus amples informations au sujet de ces primes sur www.energie.wallonie.be.

AUX PAYS-BASLes pouvoirs publics néerlandais ont introduit début 2014 un « Energiebespaarlening » (c’est-à-dire le prêt économie d’énergie). Les propriétaires fonciers désireux d’investir dans des mesures d’économie d’énergie dans leur habitation peuvent obtenir un tel prêt à un taux attrayant. Depuis le 1er mars 2013, le taux TVA réduit de 6 % s’applique aux transformations architecturales, aux rénovations de salles de bains et à la partie main-d’œuvre de l’entretien de la chaudière. Cette mesure s’appliquera jusqu’au 31 décembre 2014 inclus.Peter Heijboer ajoute que les bailleurs peuvent, depuis le 1er juillet 2014, demander une subvention lorsqu’ils améliorent le label énergétique des habitations. « Les subventions directes pour travaux de rénovation sont progressivement réduites aux Pays-Bas. Les communes ou provinces mettent en effet des fonds énergétiques à disposition, par le biais desquels des prêts meilleur marché sont consentis pour investir dans des mesures de rénovation durables.

Ce n’est pas une mauvaise idée car le secteur des particuliers, notamment, recèle énormément d’opportunités de réalisation d’économies d’énergie. »

COMMENT DURABILISER ?Les rénovateurs ne doivent pas se focaliser sur les subventions octroyées par les pouvoirs publics. Dans un souci d’avenir, il est plus important de se mettre en quête de la meilleure solution sur le plan énergétique. L’objectif de la rénovation reste la réduction de la facture énergétique, un accroissement de la valeur de l’habitation et un effet positif sur l’environnement.

De plus, une habitation durabilisée se vend plus cher. Il ressort d’une étude néerlandaise menée par les universités de Maastricht et Tilburg que plus les habitations arboraient un bon label énergétique, mieux elles se vendaient.

Le principe du « Trias Energetica » est l’outil le plus indiqué pour créer ou rénover une maison de la manière la plus économe en énergie qui soit. Cette directive se compose de trois étapes : ● Limiter la consommation d’énergie

en luttant contre le gaspillage● Utiliser des sources d’énergie

durables comme le vent, l’eau et le soleil

● Utiliser les carburants fossiles de manière aussi efficace que possible pour combler le besoin en énergie restant

MESURER, C’EST SAVOIRPour savoir comment réaliser des économies, il faut tout d’abord prendre conscience de sa consommation. « Celui qui a conscience de sa consommation consommera moins au final », explique Peter Heijboer.Frederik Heedfeld acquiesce. « Nombre de personnes chauffent ou refroidissent leur intérieur sans savoir exactement ce qu’ils consomment. Même au sein de notre bureau d’études, nous procédons de plus en plus souvent à des mesures énergétiques. Pourquoi ? Parce que nous sommes de plus en plus confrontés à des installations complexes. La mesure de l’énergie constitue souvent la meilleure façon d’optimaliser de telles installations. »

COMPTEURS INTELLIGENTSL’Europe a, dans le troisième paquet énergie, stipulé que d’ici 2020, 80 % des consommateurs devraient disposer d’un compteur lisible à distance. Les autorités flamandes sont donc en train d’étudier l’introduction de compteurs énergétiques intelligents en Flandre. Après une première phase d’essai en 2010, lors de laquelle les gestionnaires de réseau ont placé 5 000 compteurs énergétiques intelligents, le projet pilote a été étendu en 2012, passant à 50 000 compteurs dans toute la Flandre. Les résultats ont été publiés en mars 2014. Il est notamment apparu que les compteurs énergétiques intelligents permettaient d’économiser plus de 3 % d’électricité.


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LOI NÉERLANDAISE SUR LE CHAUFFAGE (« WARMTEWET »)La loi régit notamment les habitations ouentreprises qui se chauffent par chauffageurbain ou centralisée. Les gestionnaires delogements sont tenus de mesurer lachaleur. La Warmtewet protège ainsi lespetits consommateurs qui ne peuventchoisir librement leur fournisseur d’énergie.Ces consommateurs ne peuvent paspayer plus que si une chaudière au gazindividuelle avait été installée dans chaquehabitation. « En soi, la Warmtewet estune bonne initiative, » explique PeterHeijboer. « En certains points, elle manquetoutefois a ses objectifs. On constate ainsique certaines entreprises d’énergie ontaugmenté les tarifs de chauffage lors del’introduction de la Warmtewet. De plus, encas de chauffage centralisée, les chargesadministratives sont trop importantes pourles coopératives de logement. Il en va demême pour les bailleurs de magasins oud’immeubles de bureaux. »

INSTALLATION DE CHAUFFAGEQuiconque souhaite durabiliser sonhabitation doit en premier lieu se concentrersur son installation de chauffage. Lechauffage et l’eau chaude sanitairereprésentent en effet 60 % de la factured’énergie totale d’une habitation. À titre de comparaison, la part de l’électricitén’est que de 24 %. « Nous sommes en faveur de 100 % d’énergie durable », explique Peter Heijboer. « Dans les zones urbanisées à densité de construction élevée, les réseaux de chaleur contribuent énormément à la durabilisation des batiments existants. Je songe a cet égard aux réseaux de chaleur recourant à la géothermie, la bio-énergie et la chaleur résiduelle. C’est surtout au niveau de la chaleur résiduelle que les possibilités sont encore trop peu exploitées aux Pays-Bas. » Des réseaux de chaleur durables ne sont pas disponibles partout. « Les réseaux de chaleur sont moins nombreux dans les zones rurales que dans les zones urbanisées », explique Frederik Heedfeld. « Autour des villes, on trouve en effet davantage de chaleur résiduelle créée par les incinérateurs, les tours de refroidissement ou l’industrie métallurgique ». Et Peter Heijboer d’ajouter : « Aux Pays-Bas, on dénombre une multitude de regions ou il n’est pas possible de créer des réseaux de chaleur. Dans ce type de cas, nous recommandons une pompe a chaleur combinée a des panneaux PV. Une solution entièrement indépendante en énergie. »

ALOSTUne plus petite ville comme Alost donne déjà le bon exemple. Depuis 2008, Alost a troqué son réseau de vapeur contre un réseau de chaleur. Ce changement est intervenu lorsqu’il est apparu que la dis-tribution de vapeur n’était pas rentable. L’effondrement de la demande de base émanant de l’industrie en a été l’une des principales raisons. Dans le réseau de chaleur d’Alost, la chaleur est générée par le biais d’une chaufferie centrale, capable de produire chaque année près de 250 000 m³ de gaz naturel. Cette production permet de chauffer plus de 100 ménages. Ce réseau de chaleur a des pertes limitées dans le réseau, af-fiche un rendement de combustion éle-vé (101,35 % du rendement annuel) et s’assortit de frais d’exploitation limités.

ROTTERDAMPlusieurs objectifs de durabilité ont été fixés dans le cadre de la Rotterdam Climate Initiative (RCI). Deux de ces objectifs sont la réduction de la dépen-dance aux combustibles fossiles et la réduction du CO2 dans la région. Ce

dernier objectif s’avère d’ores et déjà réussi : les émissions de CO2 ont ainsi été réduites de 50 % en comparaison de chaudières au gaz individuelles. Le réseau de chaleur de Rotterdam permet de chauffer 50 000 ménages. À cet effet, un pipeline souterrain de 26 kilomètres a été aménagé, acheminant la chaleur résiduelle du port vers la ville.

MALEMPRÉDes réseaux de chaleur font également leur apparition en Wallonie. Malempré, une section de la commune de Manhay, fait depuis 2012 appel à une chaufferie à biomasse centrale. Il s’agit d’une initiative de la population locale. La commune a mis à cet effet un bâtiment à disposition dans le centre du village. La chaufferie est alimentée à l’aide de copeaux de bois provenant d’excédents de fermes, de scieries et d’entreprises d’élagage locales. La chaudière à biomasse a une puissance de 540 kilowatts et fournit de la chaleur à 95 % du village.

Rotterdam Aménagement de conduites de chaleur

Source : Rehau

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Réseaux de chaleur aux Pays-Bas et en Belgique


« Dans le cadre de la durabilisation, il est important de rechercher des solutions intégrales. Il convient d’atteindre un équi-libre entre durabilité, bien-être humain et économie. »Peter Heijboer, Adviesbureau DWA

SYSTÈMES HYBRIDESCependant, une solution entièrement indépendante en énergie n’est pas réalisable pour chaque rénovateur. « Dans ce cas, il est préférable de faire appel à des systèmes hybrides, combinant deux systèmes de génération différents », explique Frederik Heedfeld. « Ces combinaisons sont de plus en plus fréquentes. Une pompe à chaleur est souvent combinée à une chaudière de chauffage central. La pompe à chaleur génère par exemple 60 % de l’énergie, tandis que la chaudière de chauffage central fournit les 40 % restants. »Peter Heijboer est également un fervent partisan des systèmes hybrides, mais y voit surtout une solution pour des bâtiments de plus grande taille. « La combinaison ne peut pas être trop complexe. Souvent, on se retrouve avec des techniques trop complexes, qui compliquent la gestion et l’entretien et augmentent le risque de pannes. »

ÉQUILIBRE CHAUD/FROIDQui chauffe durablement doit également songer à refroidir durablement. Selon Frederik Heedfeld, l’architecte a un rôle important à jouer à cet égard. « Il doit, dès ses premiers croquis, trouver un parfait équilibre entre chaleur et refroidissement. L’architecte doit tenir compte de la situation ou du nombre de fenêtres. »

Trouver un bon équilibre entre chaleur et froid est en effet indispensable », ajoute Peter Heijboer. « Les systèmes de pompe à chaleur qui utilisent la chaleur se trouvant dans le sol offrent la possibilité d’un refroidissement durable en été. Pour des raisons financières, il est, lors de rénovations, souvent opté pour une pompe à chaleur air-air. Or, contrairement à une pompe à chaleur qui utilise l’énergie du sol, le refroidissement n’est pas durable dans le cas d’une pompe à chaleur air-air. Au total, la consommation d’énergie

augmente par rapport à la situation initiale. Dans ce cas, il est préférable d’investir dans du vitrage durable ou dans des mesures de protection contre les rayons du soleil, en combinaison à un bon système d’aération. Dans le cadre de la durabilisation, il est important de rechercher des solutions intégrales. Il convient d’atteindre un équilibre entre durabilité, bien-être humain et économie. »

Avec la collaboration de :Ing. Frederik Heedfeld, gérant du Studiebureau HeedfeldIng. Peter Heijboer, Senior Advisor auprès du Nederlandse Adviesbureau DWA

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Différentes études ont prouvé l’importance de la mesure énergétique. Il ressort d’une étude menée par le régulateur de l’énergie britannique auprès de 60 000 ménages (dont 18 000 équipés d’un compteur intelligent) que les compteurs énergétiques intelligents permettent de réaliser une économie d’en moyenne 4 % sur la facture d’électricité et de 3 % sur la facture de gaz.

Fin 2013, Stedin, gestionnaire de réseau de gaz et d’électricité dans la Randstad néerlandaise, a fait savoir que les consom-mateurs économisaient en moyenne plus de 6 % sur leur facture d’énergie lorsqu’ils utilisaient un compteur énergétique lisible à distance. Soit une économie de 120 euros par an. Les utilisateurs qui prennent la mesure énergétique très au sérieux parviennent même à réduire leur consommation de plus de 9 % pour le gaz et 8 % pour l’électricité.

DES ÉTUDES L’ONT DÉMONTRÉ


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ProjetNouveau quartier à l’énergie durable

RÉDUCTION DE 60 % DES ÉMISSIONS DE CO2Le mode de chauffage combiné permet de réduire les émissions de CO2 de 60 % en comparaison d’un système de chauffage traditionnel au gaz naturel. L’environnement en profite, tout comme les nouveaux occupants qui voient leur facture d’énergie diminuer. Le stockage de l’énergie thermique dans le sol induit en outre que les habitations sont chauffées en hiver, mais également refroidies en été.

FAIBLES TEMPÉRATURES DE RETOURVeenendaal-oost poursuit son extension. Récemment, une nouvelle rue, « Vandijkerf », a agrandi le quartier. La société d’installation Derko d’Ijsselstein, non loin d’Utrecht, a eu pour mission d’équiper les 19 nouvelles habitations unifamiliales d’installations de chauffage et sanitaires. « Les habitations se composent de trois étages », explique Derwy Korevaar. « Le rez-de-chaussée et le premier étage sont équipés d’un

À l’été 2008, la commune néerlandaise de Veenendaal érigeait un nouveau quartier : Veenendaal-oost. Ce nouveau quar-tier accueille dans l’intervalle 600 nouvelles habitations. Il accueille également des installations comme des magasins, supermarchés, maisons de quartier, centres de santé ou d’enseignement. Un système d’énergie collectif, à la base du stockage de l’énergie thermique, combiné à une pompe à chaleur et à une centrale de cogénération, assure en outre un mode de chauffage durable.

Veenendaal-oost

HabitationsVeenendaal-oost

chauffage au sol, qui s’assortit bien évidemment de basses températures retour. Ainsi, une faible consommation d’énergie permet d’atteindre un confort élevé. Ensuite, des convecteurs chauffent l’étage. La raison est que l’étage supérieur est relativement peu utilisé. Voilà pourquoi nous avons opté pour un système de libération rapide. »

SOLUTION AUX DIFFÉRENCES DE PRESSIONLes différences de pression sont caractéristiques d’un système de chauffage collectif. « Vu que toutes les habitations sont reliées au même réseau, le débit est irrégulier », explique Derwy Korevaar. « Il apparaît alors d’importantes différences de pression dans les installations, surtout en hiver, lorsque le débit est plus important. Ces différences de pression donnent lieu à une consommation instable dans les installations des habitations. Le bon fonctionnement des installations peut ainsi être mis en péril. »Derwy Korevaar a trouvé la solution idéale chez Caleffi. « La soupape de pression différentielle (série 140) de Caleffi maintient la pression différentielle constante, en fonction de la valeur paramétrée. Cette solution est idéale pour ce type d’installations, dont le débit varie continuellement en raison de la combinaison entre chauffage au sol, convecteurs et eau chaude sanitaire. »


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Binche - HainautChauffage économe en énergie avec un budget limité

La ville de Binche, située dans la province du Hainaut en Wallonie, a toujours été une ville pleine de vie, notamment grâce à son carnaval mondialement connu s’inspirant de 600 ans de tradition. Impossible d’établir le lien avec le carnaval, mais la demande en biens immobiliers y a, tout comme dans le reste de la Wallonie, fortement augmenté. Les nouvelles résidences y poussent comme des champignons, et c’est notamment le cas dans un quartier à Épinois où 18 appartements ont récemment été construits.

CASCADELa société d’installation Fluids SPRL, de Braine-le-Château, a signé l’installation de chauffage et l’installation pour l’eau chaude sanitaire. « Nous avons à cet effet opté pour une chaufferie centrale composée de deux chaudières à condensation en cascade », explique Quentin Leveau, installateur et gérant de Fluids SPRL. « Nous voulions limiter à un minimum le nombre de chaudières, en tenant compte d’un confort maximal pour chaque appartement. Grâce à l’isolation et à la qualité du gros-œuvre, nous avons pu créer une installation avec une perte de chaleur limitée. Pour limiter la perte de pression, nous avons amélioré l’isolation des canalisations. »

CHAUFFERIE CENTRALELes deux chaudières à condensation centrales veillent à ce que l’eau soit stockée dans un réservoir tampon de 500 litres. « Il y est toujours procédé en fonction de la température demandée », explique Quentin Leveau. « Ensuite, les sous-stations SATK20 de Caleffi assurent la distribution de l’eau vers les différents systèmes d’utilisation. Le régulateur électronique intégré permet de toujours fournir exactement la température demandée. »

COMPTEUR D’ÉNERGIEPour connaître la consommation, chaque appartement a été équipé d’un compteur d’énergie Conteca (série 7554) de Caleffi. « Dans les appartements équipés d’une chaudière à condensation individuelle, les utilisateurs peuvent lire leur consommation par le biais du compteur de gaz », explique l’installateur Leveau. « Dans le cas d’un chauffage collectif, c’est différent. C’est la raison pour laquelle nous avons installé un compteur de chaleur dans chaque appartement. Cet appareil mesure la consommation d’électricité et de gaz. Pour arriver à une mesure correcte de la consommation, la consommation de la chaufferie doit également être mesurée. Nous avons donc également installé un compteur d’énergie Conteca au niveau des deux chaudières à condensation centrales. »

RÉGLAGE« Nous avons aussi installé des stabilisateurs de débit automatiques Autoflow®. Ils permettent d’assurer le débit souhaité dans toutes les situations », explique Quentin Leveau. « Chaque appartement est équipé d’un stabilisateur de débit de ce type. L’éventuel débit résiduel est renvoyé vers le ballon d’eau chaude. »

Projet


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En guise de système d’émission, le choix s’est porté sur des radiateurs basse température. « Nous voulions tout d’abord un chauffage au sol, mais après concertation, il est apparu que les futurs habitants profiteraient davantage de radiateurs », explique l’installateur Leveau. « L’une des caractéristiques du chauffage au sol est en effet qu’il chauffe lentement. Nous avons dès lors opté pour des radiateurs basse température haute performance à rendement énergétique élevé, idéaux en combinaison avec le SATK20. Pour affiner le réglage de ces radiateurs, nous avons également placé des mitigeurs thermostatiques. »

PLUS AVEC MOINSQuentin Leveau songe avec satisfaction à la pose de l’installation. « La pression immobilière en Wallonie va croissant, tout comme le coût de la construction. Le budget est donc serré. Par conséquent, les espaces techniques sont souvent de plus en plus petits, et nous devons offrir davantage de confort avec moins de moyens à disposition. La combinaison entre chaufferie centrale et sous-stations SATK de Caleffi est la solution idéale. Le prix d’une telle installation est équivalent au prix d’une configuration dans laquelle chaque appartement est équipé d’une chaudière à condensation individuelle. La différence est qu’une installation avec chaufferie centrale consomme moins d’énergie. De plus, un système de ce type requiert une maintenance moins fréquente. »

BON SOUTIENQuentin Leveau se dit également satisfait de la collaboration avec Caleffi : « Heureusement, nous avons à tout moment pu compter sur les connaissances techniques de Caleffi. Avec le grossiste Vanden Bergh, nous avons réfléchi activement à la réalisation du projet. Nous avons été agréablement surpris par le résultat. Tant en termes de support technique que de qualité des produits. »

18 appartementsBinche

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FormationsLe certifi cat RESCert récompense les installateurs compétents

100 millions supplémentaires pour l’enseignement technique néerlandais

Les installateurs peuvent désormais démontrer leur plus-value et leurs compétences à l’aide du nouveau certifi cat RESCert. Ce certifi cat s’applique à l’installation de systèmes à énergie renouvelable, comme les chaudières à biomasse, les systèmes photovoltaïques et thermiques à l’énergie solaire, les pompes à chaleur géothermiques peu profondes et les pompes à chaleur. Le certifi cat RESCert est une initiative des Régions fl amande, wallonne et bruxelloise et est également reconnu dans d’autres pays européens.

Les installateurs doivent satisfaire à plusieurs conditions pour obtenir le certifi cat RESCert. Ils doivent notamment suivre une formation dans l’une des six catégories de l’énergie renouvelable. Ensuite, les candidats doivent passer un examen agréé pour cette formation et le réussir. De plus, les installateurs doivent répondre aux conditions d’octroi et introduire une demande par le biais du site Internet de RESCert.

Plus d’infos : www.rescert.be

À partir du 1er janvier 2015, les pouvoirs publics néerlandais vont investir un montant structurel de 100 millions supplémentaires dans l’enseignement secondaire pratique et technique. La subvention est une conséquence du Techniekpact (« Pacte technique ») dans lequel des conventions ont été conclues à propos d’un fi nancement accru des élèves des établissements techniques du secondaire. Ce pacte a pour but d’améliorer le lien entre l’enseignement et le marché de l’emploi dans le secteur technique, et d’ainsi réduire le défi cit en personnel technique. La mise en œuvre du pacte se compose de 22 actions nationales et actions régionales. Le Techniekpact conclu en 2013 porte déjà ses fruits. Le nombre de jeunes optant pour des études techniques a augmenté et les entreprises investissent de plus en plus dans l’enseignement technique.

75 millions de subventions supplémentaires seront investis pour accroître la qualité des coûteuses formations techniques. Les 25 millions restants seront consacrés au savoir-faire d’excellence. Cette initiative englobe notamment un programme d’apprentissage pour les meilleurs talents de la formation technique.

Plus d’infos : www.techniekpact.nl

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Caleffi Academy

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ACADEMYRéglage de l’installation de chauffage central

EN NOVEMBRE, CALEFFI ORGANISERA LA DERNIÈRE SESSION DE FORMATION DE L’ACADEMY DE 2014. NOUS Y ABORDERONS LE THÈME DU RÉGLAGE D’UNE INSTALLATION DE CHAUFFAGE CENTRAL.

L’importance du réglage correct des installations de chauffage central fait l’objet d’une prise de conscience accrue. En témoigne le succès de cette journée de formation en 2013. Dans cette nouvelle formation, nous approfondirons l’installation proprement dite. Nous aborderons les effets d’installations bien ou mal réglées. Nous évoquerons également les applications et les différentes solutions techniques possibles. Nous calculerons aussi le Δp ou les débits possibles des différents types d’installations. Le tout, en combinaison avec l’élaboration d’exemples, d’applications et de calculs spécifi ques.

VOUS POUVEZ SUIVRE CETTE FORMATION AUX LIEUX ET DATES SUIVANTS :Deinze : 6 novembre 2014Grobbendonk : 7 novembre 2014Ath : 13 novembre 2014Verlaine : 14 novembre 2014Webinar Belgique : 17 novembre 2014 (17h30)

VOUS AVEZ MANQUÉ UNE FORMATION ?Vous avez manqué les formations précédentes sur les « Applications innovantes dans les installations HVAC », « Systèmes de chaleur » et « Protection de l’eau potable » ? Consultez alors les enregistrements des webinars donnés par Caleffi . Vous trouverez ces vidéos sur le canal YouTube de Caleffi .

INSCRIVEZ-VOUS À L’ADRESSE [email protected] D’INFOS SUR WWW.CALEFFI.COM


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Point de mire

500 MILLIONS DE SUBVENTIONS SUPPLÉMENTAIRESLes autorités néerlandaises ont récemment annoncé que l’enveloppe consacrée au Stimuleringsregeling Duurzame Energieproductie (SDE+) (ou Règlement d’incitation à la production d’énergie durable) s’élevait à 3,5 milliards € pour 2014, soit plus de 500 millions de plus qu’en 2013. Le SDE+ est réservé à la stimulation de la production d’énergie durable dans les entreprises et organismes (sans but lucratif). Les subventions s’appliquent à la production d’électricité durable, de chaleur durable, à une production combinée de chaleur et d’électricité et à la production de gaz vert. Quiconque souhaite bénéficier de la subvention doit s’inscrire. Les inscriptions sont possibles jusqu’au 18 décembre 2014.

La nouveauté est qu’à partir de cette année, les entrepreneurs doivent réaliser une étude de faisabilité du projet. Celle-ci doit notamment inclure un calcul d’exploitation, un calcul du rendement du projet et la justification des fonds propres et du financement.

En 2013, plus de 62 % du budget du SDE+ a été alloué à la chaleur renouvelable et à la cogénération (production combinée de chaleur et d’électricité). Plus de 26 % du budget a été alloué à des projets d’électricité renouvelable, comme des projets photovoltaïques solaires et des projets d’exploitation éolienne. Un modeste 12 % a été consacré à des projets pour du gaz vert. Au total, 1 067 dossiers ont été introduits. Après tirage au sort, 871 projets ont été subventionnés.

HORTICULTURE GÉOTHERMIQUEL’un des projets approuvés est le projet Green Well Westland à Honselersdijk, non loin de La Haye. « Le projet est une initiative de cinq entreprises horticoles qui utilisent la géothermie », explique Jos Scheffers de Green Well Westland.

Depuis la crise financière de 2008, les entreprises y réfléchissent à deux fois avant de consentir des investissements de taille. Les investissements dans le domaine de l’énergie durable sont postposés ou tout simplement annulés. C’est la raison pour laquelle tant les autorités néerlandaises que les autorités flamandes ont décidé de soutenir entrepre-neurs et entreprises en investissant dans des subventions énergétiques. Les budgets sont revus à la hausse et de nouvelles subventions voient le jour. Voici quelques-unes de ces importantes (et récentes) subventions.

Les aides publiques stimulent l’énergie durable dans les entreprises

62%26%

12%

62 % : énergie renouvelable et cogénération26 % : projets photovoltaïques solaires et projets d’exploitation éolienne12 % : gaz vert

Station service durable à HalDATS 24 Fournisseur carburants de Colruyt Group


« Pour ce projet de géothermie, un forage de près de 3 kilomètres de profondeur a été nécessaire. Le plus profond des Pays-Bas. Au début de l’année dernière, les entreprises ont été reliées au réseau de chaleur géothermique. L’économie totale de gaz naturel oscille aux alentours des 5,8 millions de m³ de gaz par an, soit une économie de 10 300 tonnes de CO2 par an. »Pour le projet, Green Well Westland a pu compter sur les subventions de SDE+. « On reçoit des subventions pour ce que l’on produit », explique Jos Scheffers. « Pour chaque mégawatt de chaleur géothermique produite, on reçoit une subvention. C’est la raison pour laquelle tout est mesuré avec précision. »

FLANDRELes autorités flamandes encouragent également les entreprises à investir dans l’énergie durable. La Vlaams Energieagentschap (VEA ou Agence flamande de l’énergie) octroie depuis 2013 une subvention d’investissement à des nouveaux projets dans le domaine de la chaleur verte, de l’exploitation de la chaleur résiduelle ou de la production et de l’injection de biométhane. Cette subvention est allouée à des entreprises et autres entités. Des projets peuvent être introduits par le biais d’appels. La VEA évalue les projets soumis sur la base de certains critères et attribue la subvention selon un classement spécifique. En 2014, deux périodes d’appel ont été prévues. La première a été clôturée le 4 septembre. La deuxième période est prévue pour fin 2014. Le budget total pour 2014 est fixé à 8,9 millions d’euros.

Dans l’appel de 2013, un projet a été approuvé concernant l’aménagement d’un réseau de chaleur de six kilomètres à Kuurne et Harelbeke. La réalisation est entre les mains de la société de distribution d’énergie Eandis. « La chaleur résiduelle de l’installation d’incinération des déchets voisine d’Imog va bientôt alimenter en chauffage et eau chaude durables près de 700 nouvelles habitations familiales », explique Simon Van Wijmeersch, porte-parole d’Eandis. « L’aménagement du réseau de chaleur commencera au deuxième semestre de 2015. Pour garantir la demande en chaleur, nous prévoyons également une solution de relais au gaz naturel. »

VOITURES AU GAZ NATURELDe plus, l’Agentschap Ondernemen (l’Agence flamande pour l’entreprise) octroie la prime écologique (EP-PLUS). La prime écologique est une intervention financière octroyée aux entreprises qui réaliseront des investissements écologiques dans la Région flamande. Il s’agit de subventions pour les meilleures technologies disponibles reprises dans une liste limitative de 150 technologies, subdivisées en trois catégories : technologies environnementales, technologies d’économie d’énergie, et enfin cogénération et énergie renouvelable. La subvention doit encourager les entreprises à organiser leur processus de production de manière écologique et économique. Les autorités flamandes prennent en charge une partie du coût d’investissement supplémentaire.

L’une des entreprises à avoir recouru à la prime écologique (EP-PLUS) est DATS 24, le fournisseur de carburant de Colruyt Group. Elle a été l’une des premières entreprises belges à construire en 2011 une station au gaz naturel à Hal, non loin de Bruxelles. Le gaz naturel pour véhicules (CNG - compressed natural gas) est identique au gaz domestique, à ceci près qu’il est comprimé. Il est de plus en plus fréquemment utilisé comme carburant pour véhicules. En comparaison du diesel ou de l’essence, le CNG émet 95 % de particules fines en moins. De plus, aucun camion-citerne n’est nécessaire et le risque de pollution des sols est pratiquement nul. De plus, le CNG est inodore, ce qui rend inutile l’utilisation de gants en plastique lorsque l’on fait le plein. La conduite au gaz naturel peut induire une économie atteignant 56 % sur les coûts en carburant.

RÉSEAU DE CHALEUR SUBVENTIONNÉIl y a également l’aide écologique stratégique (STRES). Cette subvention soutient les projets d’investissements à l’échelle des entreprises ou de grande envergure dans le domaine de l’environnement et de l’énergie. Grâce à elle, les autorités flamandes souhaitent encourager les PME et grandes entreprises à investir dans des technologies vertes de pointe.En avril, le gouvernement flamand a fait savoir que dans le cadre de la

STRES, il avait alloué un montant de 10 millions € à la réalisation d’un réseau de chaleur dans le port du Waasland à Anvers. Grâce à ce réseau de chaleur, six entreprises du secteur de la chimie utiliseront la chaleur libérée par les installations d’incinération d’Indaver et de Sleco. Jos Artois, Corporate Communications Manager Indaver : « Nos installations traitent chaque année environ 1 million de tonnes de déchets. Ce processus libère de la vapeur, que nous transformons d’une part dans des turbines en courant que nous réinjectons dans une large mesure dans le réseau. D’autre part, nous utilisons la vapeur produite pour le réseau de chaleur à aménager. Le réseau de chaleur se composera d’un tuyau de vapeur et d’un tuyau de condensat pour le retour de l’eau chaude. Le montant total de l’investissement s’élève à plus de 25 millions €. »

APERÇU DE TOUTES LES SUBVENTIONS POUR ENTREPRISES :

Wallonie http://energie.wallonie.be

Bruxelles www.brussel.irisnet.be

Flandre www.vlaanderen.be/fr

Pays-Bas www.antwoordvoorbedrijven.nl

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HEAT COST ALLOCATOR (HCA) - SÉRIE 7200 Le compteur d’énergie intelligent de Caleffi (HCA) pour radiateurs contrôle la consommation d’énergie à distance. Ainsi les utilisateurs prennent plus rapidement conscience de leur consommation. Le compteur mesure les radiateurs et l’espace, ce qui permet de mesurer la consommation réelle la plus correcte.

Caractéristiques techniques

● Écran à 6 chiffres avec touche de sélection● Scellé et capteur anti-effraction● Historique des données sauvegardé

pendant 18 mois● Alimentation : pile lithium 3 V (dc) max

20 mA, durée de vie maximale de 10 ans (utilisation normale d’affi chage et de consultation par transmission radio)

● Fonctionnement à deux capteurs et commutation automatique sur un capteur en conditions critiques de mesure de la température ambiante

● Température max. du fl uide de chauffage : 90°C. Température min. du fl uide de chauffage : 35°C.

◦

● Température moyenne de début de comptage à un capteur : 30°C

● DT de commutation : 4,5 K● Température de transport et de

stockage : 0÷40°C● Température ambiante de service : 5÷60°C● Humidité relative maximale en l’absence

de condensation : 65 %● Plage de puissance thermique réglable :

de 10 W à 20 000 W● Transmission sans fi l, bidirectionnelle,

868.0~868,5 MHz, 20 mW● Prédisposition pour la centralisation des

lectures par concentrateur de données de l’édifi ce (en préparation)

● Indice de protection : IP 31 (répartiteur monté)

Nouveautés concernant les produitsNouveaux produitsPRESSURE INDEPENDENT CONTROL VALVE (PICV) SÉRIE 145Cette vanne de régulation indépendante combine le réglage dynamique et le réglage de zone en un seul appareil. Outre des économies de temps d’installation, la PICV économise de l’énergie grâce à son réglage précis. Le préréglage de la PICV peut limiter les débits entre 10 % et 100 % du débit nominal.

Caractéristiques techniques

● Pmax. : 16 bars● T°min.÷max. : -20÷120°C● Glycol max. : 50 %● Plage de travail Δp : 25÷400 kPa● Débits : 0,08÷0,40 m³/h 0,08÷0,80 m³/h 0,12÷1,20 m³/h

NOUVEAU

art. 145014

art. 210100

art. 210500 art. 210001

art. 720025

art. 145550


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Conseil !Un pot de décantation prolonge la durée de vie de l’installation de chauffage central

WICAL - SÉRIE 210Il est possible d’utiliser, en combinaison avec un compteur énergétique intelligent de Caleffi (HCA), un régulateur doté d’une tête thermostatique digitale (WiCal) qui programme et règle 32 têtes thermostatiques à distance. Celui-ci est aussi applicable dans les systèmes domotiques.

Versions WiCAL disponibles

Code art. 210510● WiCAL – Commande électronique

avec radiotransmetteur

● Pour les vannes de radiateurs thermostatiques et thermostatisables. Commande à l’aide de touches, capteur de température intégré.

Code art. 210500● WiCAL – Commande autonome

avec thermostat à horloge, rétroéclairage.

● Pour les vannes de radiateurs thermostatiques et thermostatisables. Commande à l’aide de touches, capteur de température intégré.

Code art. 210001● WiCAL - Capteur de température

ambiante avec radiotransmetteur● Pour le contrôle de la température

dans une zone ou une pièce.

Code art. 210100WiCAL – Régulateur thermique pour plusieurs zones, avec radiotransmetteur.Pour l’utilisation de commandes électroniques code 210510.

Personne n’ignore la présence de particules d’impuretés dans les installations de chauffage central. Elles peuvent être créées par l’air et l’oxygène qui provoquent une réaction chimique induisant la formation de magnétite. D’autres parti-cules d’impuretés peuvent également être présentes, comme du sable, du ciment ou d’autres impuretés, qui ont trouvé leur chemin dans les canalisations lors de la construction de l’installation. Ces impuretés provoquent des dommages aux canalisations, à la chaudière et aux autres éléments de l’installation de chauffage central.Voilà pourquoi la pose d’un pot de décantation de qualité est importante, qu’il s’agisse d’une construction neuve ou d’un projet de rénovation. Le DIRTMAGPLUS® (série 5453) de Caleffi est un pot de décantation en composite avec aimant et fi ltre oblique. Il permet de fi ltrer et retirer les impuretés de l’installation, dès sa première mise en service.

19fonctionnement série 5453 série 5453

PLUS D’INFOS SUR LES PRODUITS DANS LE CATALOGUE DE PRODUITSEN LIGNE :

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Vidéo PICVVanne de régulation

indépendante dynamique

Vidéo DIRTMAGPLUS®

Pot de décantation `avec fi ltre oblique

Vidéo LEGIOMIX® Mitigeur thermostatique pour

désinfection thermique

Plus d’infos pratique sur nos produits ?Dévouvrez nos vidéos produits et nos vidéos d’instruction

sur le canal YouTube de Caleffi .

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Documents

#01 Caleffi Focus · FR_FOCUS1_vert.indd 4 10/09/14 11:16. L’édition anniversaire des 1 000 km de « Kom op tegen Kanker » rapporte 2 635 000 euros. C’est lors du week-end de