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JANVIER 2014 / N°140 WWW.ATMOSPHERES53.ORG SÉQUENCES D’ATMOSPHÈRES 53 I Used to be Darker, de Matthew Porterfield

01.01 au 04.02 2014

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Mayenne (53) • Atmosphères 53

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Page 1: 01.01 au 04.02 2014

JANVIER 2014 / N°140

WWW.ATMOSPHERES53.ORG

SÉQUENCES D’ATMOSPHÈRES 53

I Used to be D

arker, de Matthew

Porterfield

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EDITO

LES FILMS

LA JALOUSIE

TEL PÈRE, TEL FILS

EKA ET NATIA

THE LUNCHBOX

LE DÉMANTÈLEMENT

LE GÉANT ÉGOÏSTE

SUZANNE

I USED TO BE DARKER

ENTRÉE DU PERSONNEL | CINÉMA & SANTÉ

BOUTON | CINÉMA & SANTÉ

LA MORT EST DANS LE PRÉ | CINÉMA & SANTÉ

GABRIELLE | CINÉMA & SANTÉ

DONNER / RECEVOIR | CINÉMA & SANTÉ

A CIEL OUVERT | CINÉMA & SANTÉ

MÈRE ET FILS | AVANT-PREMIÈRE

THE RAID | CINÉ CLUB DE L’IUT DE LAVAL

SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE | TAP | JEUNE PUBLIC

CARNET CRITIQUE | GRAVITY

RENDEZ-VOUS

ADHÉSIONS

AGENDA

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1989-2014 : d’Atmosphères à Atmosphères 53, 25 ans (déjà) au service du cinéma en Mayenne Même si ce n’est qu’une affaire de calendrier, donc quelque chose de relativement arbitraire, on est habitué à prêter au changement d’année un caractère particulier : c’est le temps des bonnes résolutions (arrêter de fumer, de consommer du poisson péché en eaux profondes, faire de l’exercice, aller plus souvent au cinéma…) et des projets pour l’année qui s’ouvre encore pleine de promesses, de possibles mais aussi bien sûr d’incertitudes.

Pour Atmosphères 53, 2014 est une année spéciale au moins à deux titres : c’est d’abord l’année de ses 25 ans qu’il conviendra sans doute de fêter à l’automne ; c’est aussi la première année où sa nouvelle équipe (bénévole et salariée) en place sous sa forme actuelle depuis début 2013 va porter son projet tel qu’elle l’a défini au terme d’une année d’actions de terrain et de réflexions prospectives.

Les projets sont nombreux, stimulants et à notre sens pertinents pour faire vivre la diversité du cinéma et sensibiliser des publics divers à l’art cinématographique dans le département de la Mayenne. Car l’ambition d’Atmosphères 53 reste triple :

Artistique : défense du 7e art, du cinéma d’auteur et de la diversité de la création, Educative : contribution à la formation du sens critique et de l’ouverture culturelle, Territoriale : souci de s’adresser à l’ensemble de la population du département, d’associer divers partenaires locaux (salles de cinéma, collectivités, établissements scolaires, associations, bibliothèques, établissements d’enseignement artistique, professionnels de différents secteurs…) et de renforcer le lien social (et le plaisir de vivre en Mayenne) autour de l’art cinématographique.

Tous ces projets sont possibles grâce au soutien de nos adhérents et de nos partenaires financiers. La baisse très importante du soutien financier de notre partenaire principal, le Conseil général de la Mayenne (-20%) génère bien sûr quelques incertitudes et nous amènera sans doute à faire certains choix, ou à prendre de nouvelles bonnes résolutions.

Nous vous souhaitons une excellente année de découvertes cinématographiques !

L’ÉQUIPE D’ATMOSPHÈRES 53

SÉQUENCES JANVIER 2014 - EDITO

ÉDITO

RÉDACTION

Willy Durand, Elise Cocandeau, Nicole Font, Jean-Claude Louarn, Josette Luciani, Armelle Pain. Carnet critique : Constant Voisin

ATMOSPHÈRES 53

12, rue Guimond-des-Riveries 53 100 Mayenne Tél : 02 43 04 20 46 Fax : 02 43 04 96 48 [email protected] www.atmospheres53.org Facebook / Atmosphères 53

SOUTENU PAR

le Conseil Général de la Mayenne, la Direc-tion Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire, la Région des Pays de la Loire, la Communauté de communes du Pays de Mayenne, la Ville de Laval, et la Communauté de communes de Château-Gontier.

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FRANCE, 2013, 1H20 RÉALISATION : Philippe Garrel / SCÉNARIO : Marc Cholodenko, Arlette Langmann, Caroline Deruas, Philippe Garrel PHOTOGRAPHIE : Willy Kurant / MUSIQUE : Jean-Louis Aubert INTERPRÈTES : Louis Garrel, Anna Mouglalis, Rebecca Convenant, Olga Milshtein, Esther Garrel, Arthur Igual DISTRIBUTION : Capricci Films

L ouis quitte Clothilde avec laquelle il a une fille, Charlotte, pour

s’installer avec Claudia qu’il aime « de manière définitive ». L’un comme l’autre essaye de vivre de leur métier d’acteur, mais la situation est difficile et les contraint à une certaine vie de bohème. Louis est enthousiaste pour deux et vit toutes ces relations, l’ex-compagne, sa fille et sa nouvelle compagne, avec une certaine insouciance. Claudia, insatisfaite, s’en va petit à petit…

La Jalousie est sans doute un des plus beaux films de Philippe Garrel et, paradoxalement, il n’a jamais filmé et raconté une histoire d’amour avec autant de simplicité et de tendresse. Les moments de tendresse correspondent à l’apparition, souvent

soulignée par la musique, de Charlotte au sein de ce triangle de relations. Dans ce film, c’est l’enfance que Philippe Garrel réussit à filmer avec bonheur. L’enfant, ici, n’est pas un enjeu mais un élément d’équilibre pour tous les protagonistes.

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS

LA JALOUSIE

SÉANCES

CINÉVILLE, LAVAL

LUN 06 JANV

13H35 / 18H35 / 21H15

MAR 07 JANV

13H35 / 18H35 / 21H15

DE PHILIPPE GARREL

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JAPON, 2013, 2H05, VO // PRIX DU JURY - CANNES 2013 RÉALISATION ET SCÉNARIO : Hirokazu Kore-eda PHOTOGRAPHIE : Takimoto Mikiya INTERPRÈTES : Masaharu Fukuyama, Machiko Ono, Lily Franky, Yoko Maki, Keita Ninomiya, Shogen Hwang DISTRIBUTION : Le Pacte

R yoata, un architecte obsédé par la réussite professionnelle, en-

tend former son fils, Keita, aux va-leurs qui sont les siennes, celles du travail sans relâche, de la compétition et de la performance, seules capa-bles d'assurer son avenir. Cepen-dant, Keita déçoit son père en n'étant pas vraiment à la hauteur de ses at-tentes. Et, lorsque la maternité de l'hôpital où est né Keita lui apprend qu'une infirmière malveillante a échangé deux nourrissons, et que Keita n'est donc pas son « vrai » fils, une de ses premières réactions consiste à déclarer que cela explique beaucoup de choses... Ryoata est en effet persuadé qu'un fils ne peut pas avoir un caractère différent de celui de son père. Si le film fonctionne selon un schéma

binaire (l'opposition entre une famille riche et une famille modeste, des mo-des de vie opposés, etc) il réussit à ne jamais tomber dans la caricature et évite heureusement de céder à des procédés comiques qui auraient été faciles. Non, l'affaire est sérieuse et vise à interroger dans son ensem-ble une société, et même plus enco-re, une culture, celle du Japon d'au-jourd'hui, du modèle qui a fait sa ré-ussite, principalement économique, en oubliant au passage un certain nombre de valeurs essentielles com-me la nécessité impérative de se ré-jouir du monde, de la nature, du plai-sir à être ensemble, à jouer. Un enjeu essentiel quand une société continue de transmettre aux enfants des va-leurs issues d'un monde qui s'effon-dre petit à petit.

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS

TEL PÈRE, TEL FILS

SÉANCES

CINÉVILLE, LAVAL

JEU 09 JANV

18H30 / 21H

LUN 13 JANV

13H30 / 21H10

MAR 14 JANV 18H30

LE PALACE

CHÂTEAU-GONTIER

DIM 05 JANV 18H30

LUN 06 JANV 20H30

LE VOX, MAYENNE

MAR 02 JANV 20H15*

*POUR LES AUTRES SÉANCES CONSULTER LE PROGRAMME DU CINÉMA

DE HIROKAZU KORE-EDA

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GÉORGIE, 2013, 1H45, VO RÉALISATION : Nana Ekvtimishvili, Simon Groß /SCÉNARIO : Nana Ekvtimishvili PHOTOGRAPHIE : Oleg Mutu INTERPRÈTES : Lika Babluani, Mariam Bokeria, Zurab Gogaladze, Data Zakareishvili, Ana Nijaradze, Maiko Minua DISTRIBUTION : Arizona Distribution

1 992 – Au lendemain de l ’ e f f ond rement de l ’Un ion

soviétique, Eka et Natia, deux amies de 14 ans, grandissent à Tbilissi en Géorgie, dans une société instable, abîmée par la violence et la pauvreté. Confrontées à la domination des hommes, elles luttent pour leur liberté avec l’énergie et la force de la jeunesse. Entre espoir et désarroi, sauront-elles échapper au funeste déterminisme social et sexuel qui les menace?

Premier long-métrage de la géorgienne Nana Ekvtimishvilli, Eka et Natia, chronique d’une jeunesse g é o r g i e n n e e s t e n p a r t i e autobiographique, relatant des parties de la jeunesse de la co-réalisatrice. Elle quittera la Georgie à 14 ans (âge de ses héroïnes).

En 1992, tout juste indépendante, la Georgie accumule des difficultés économiques et des guerres

d'indépendance (Abkhazie, Ossétie du Sud). Le contexte n’est qu’évoqué dans le film, mais les réalisateurs nous le sous-entendent : la présence de soldats, les marques de la pauvreté dans les rues et les appartements, les gens qui ont faim…

Avec de longs plans-séquences baignés de lumière, Eka et Natia chronique d'une jeunesse géorgienne nous donne à voir une belle ville (malgré tout) et de magnifiques scènes (chant collectif autour d'un piano, danse traditionnelle à un mariage) où Oleg Mutu, chef de la photographie, tourne autour des actrices néophytes Lika Babluani (Eta) et Mariam Bokeria (Natia) impressionnantes de vérité. Dans le désert cinématographique des pays de l'ex-URSS, ce film est une belle découverte germano-géorgienne !

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS

EKA ET NATIA, CHRONIQUE D’UNE JEUNESSE GÉORGIENNE

SÉANCES

LE VOX, MAYENNE

JEU 09 JANV 20H15*

*POUR LES AUTRES SÉANCES CONSULTER LE PROGRAMME DU CINÉMA

DE NANA EKVTIMISHVILI ET SIMON GROß

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INDE, 2013, 1H45, VO RÉALISATION ET SCÉNARIO : Ritesh Batra PHOTOGRAPHIE : Michael Simmonds / MUSIQUE : Max Richter INTERPRÈTES : Irrfan Khan, Nimrat Kaur, Nawazuddin Siddiqui, Denzil Smith, Bharati Achrekar, Nakul Vaid DISTRIBUTION : Happiness Distribution

I la veut reconquérir son mari qui se désintéresse complètement d’elle.

Pour ce faire, et avec l’aide précieuse de sa voisine, elle décide de lui cuisiner pour le déjeuner des plats précieusement et méticuleusement préparés et qui ne peuvent qu’attirer son attention. Les repas, cuisinés le matin, sont acheminés sur les lieux de travail via une logistique très précise. Apparemment le système est bien rôdé et l’erreur impossible… Pourtant, les repas de Ila ne sont pas dégustés par son mari mais par Saajan, employé en comptabilité dans une entreprise et proche de la retraite. Lorsque Ila comprend que ses repas n’ont aucun effet sur son mari parce qu’il ne les reçoit pas, elle décide d’écrire via la « boîte à repas » (The Lunchbox) à l’inconnu.

C o m m e n c e a l o r s u n e c o r r e s p o n d a n c e i n é d i t e e t malicieuse…

Si, pour l’essentiel, The Lunchbox se présente comme une comédie, il met en perspective la solitude de deux êtres exclus du « jeu », des choses en mouvement, qui vont partager quelque chose d’essentiel par l’intermédiaire de la gastronomie. Les idées de ce film sont vraiment enthousiasmantes mais l’enjeu réside surtout dans la nécessité de ne jamais perdre de vue qu’il ne peut y avoir de partage sans plaisir réciproque.

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS

THE LUNCHBOX

SÉANCES

LE VOX, MAYENNE

MAR 16 JANV 20H15*

*POUR LES AUTRES SÉANCES CONSULTER LE PROGRAMME DU CINÉMA

CINÉVILLE, LAVAL

JEU 23 JANV 18H30

LUN 27 JANV

13H35 / 21H10

MAR 28 JANV 18H30

LE PALACE,

CHÂTEAU-GONTIER

DIM 26 JANV 18H30

LUN 27 JANV 20H30

DE RITESH BATRA

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CANADA, 2013, 1H55, VO RÉALISATION ET SCÉNARIO : Sébastien Pilote PHOTOGRAPHIE : Michel La Veaux / MUSIQUE : Serge Nakauchi-Pelletier INTERPRÈTES : Gabriel Arcand, Gilles Renaud, Lucie Laurier, Sophie Desmarais, Johanne Marie Tremblay, Dominique Leduc DISTRIBUTION : Sophie Dulac Distribution

G aby est éleveur de moutons dans une ferme dont il a héritée

de son père. Il y vit seul depuis que sa femme l'a quitté et que ses filles sont parties s'installer à Montréal. Dans cette région reculée, la crise économique contraint de plus en plus les paysans à céder leurs propriétés. Gaby, lui, résiste et tient à ce que cette propriété reste dans la famille. Sa ferme est sa seule raison de vivre. Lorsque sa fille, acculée par des pro-blèmes financiers, lui demande de l'aide, Gaby, chez qui le sentiment de paternité est particulièrement déve-loppé, est prêt à tout pour l’aider...

Le film de Sébastien Pilote s'attache à décrire la situation actuelle de cer-tains agriculteurs du Canada et à fai-re le portrait d'un homme à la tête dure, un taiseux, poursuivant la mis-sion que son père lui a confiée : tra-vailler à la ferme et la conserver dans

la famille. La question de la transmis-sion est un des enjeux majeur du film, mais peut-être moins que la question de la recherche du bonheur personnel. En effet, ce n'est pas tant que Gaby (Gabriel Arcand) n'ait plus le choix de changer de vie mais qu'il ne se laisse plus le choix, qu'il s'obli-ge à se construire un autre avenir, à rompre avec une tradition et une vie qu'il n'a finalement pas choisi.

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS

LE DÉMANTÈLEMENT

SÉANCES

LE PALACE,

CHÂTEAU-GONTIER

DIM 12 JANV 18H30

LUN 13 JANV 20H30

DE SÉBASTIEN PILOTE

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ANGLETERRE, 2013, 1H35, VO, HITCHCOCK D’OR FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE DE DINARD 2013 RÉALISATION ET SCÉNARIO : Clio Barnard d’après l’œuvre de Oscar Wilde PHOTOGRAPHIE : Mike Eley / MUSIQUE : Harry Escott INTERPRÈTES : Conner Chapman, Shaun Thomas, Sean Gilder, Siobhan Finneran, Steve Evets, Rebecca Manley DISTRIBUTION : Pyramide Distribution

A rbor et Swifty sont deux gamins des quartiers pauvres de la

banlieue de Bradford. Arbor est dans une situation critique. Il a de moins en moins de repères et vit de plus en plus dans la rue. Il y entraîne son meilleur ami Swifty dont la situation n'est guère meilleure. Arbor veut gagner de l'argent pour aider sa mère et c'est ainsi qu'il se consacre à la récupération de métaux qu'il revend à Kitten, un ferrailleur. Ce dernier finit par embaucher les deux gamins. Kitten s'occupe aussi d'entraîner un cheval pour participer et gagner des courses. Swifty se découvre peu à peu une passion...

Le film de la réalisatrice Clio Barnard se situe en rupture radicale avec le cinéma britannique social auquel nous avait habitué Ken Loach. C'est

une bonne nouvelle tant la formule de Loach était devenue épuisante ! Fin donc des héros positifs, pleins d'espoir en l'avenir, toujours capables de trouver des solutions face aux difficultés sociales, et toujours a n i m é s d ' u n e p r o f o n d e « humanité »... La situation socio-économique s'est encore durcie pour les plus pauvres dans l'Angleterre d'aujourd'hui et i l n'est plus raisonnable d'espérer s'en sortir. Le réel, dans Le Géant égoïste, est directement abordé, sans être documentaire, et dénoncé avec force. Le portrait n'est pas réjouissant mais il tire sa puissance du réel. Le film raconte aussi une amitié forte entre deux gamins, une amitié qui, elle aussi, se cogne au réel d'un monde devenu impitoyable.

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS

LE GÉANT ÉGOÏSTE

SÉANCES

LE PALACE,

CHÂTEAU-GONTIER

DIM 19 JANV 18H30

LUN 20 JANV 20H30

LE VOX, MAYENNE

MAR 23 JANV 20H15*

*POUR LES AUTRES SÉANCES CONSULTER LE PROGRAMME DU CINÉMA

DE CLIO BARNARD

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FRANCE, 2012, 1H35 RÉALISATION : Katell Quillévéré / SCÉNARIO : Mariette Désert, Katell Quillévéré PHOTOGRAPHIE : Tom Harari / MUSIQUE : Verity Susman INTERPRÈTES : Sara Forestier, François Damiens, Adèle Haenel, Paul Hamy, Corinne Masiero, Anne Le Ny DISTRIBUTION : Mars Distribution

S uzanne et sa sœur Maria dansent pour la fête de fin d'année à

l'école. Inséparables, elles vivent modestement avec leur père, veuf et routier. Les années passent et le temps de l'enfance disparaît pour laisser la place aux amours et aux déchirures, mais aussi au rêve d'une vie libre et enthousiasmante. Suzanne tombe prématurément enceinte et décide de garder l'enfant. Il chemine dorénavant à ses côtés et Suzanne n'entend pas renoncer à sa jeunesse et refuse la routine...

Ce nouveau film de Katell Quillévéré (Un poison violent) fait le récit d'un destin, 25 ans de la vie de Suzanne, avec énergie, n'hésitant pas à avoir recours aux ellipses pour, comme Suzanne, échapper au temps qui

passe et sur lequel, malgré tout, il est impossible d'avoir prise, de cheminer en dehors d'une route qui semble dès le départ toute tracée. Et la force du film, en dehors de ce dispositif, repose pour beaucoup sur la manière dont Suzanne réagit et rebondit face aux moments marquants de sa vie, l'arrivée prématurée d'un enfants, l'amour inconditionnel pour un voyou. Une histoire de jeunesse insouciante et de temps qui s'enfuit...

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS

SUZANNE

SÉANCES

CINÉVILLE, LAVAL

JEU 23 JANV 21H10

LUN 27 JANV 18H30

MAR 28 JANV 13H35

DE KATELL QUILLÉVÉRÉ

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USA, 2013, 1H30, VO RÉALISATION : Matthew Porterfield / SCÉNARIO : Amy Belk, Matthew Porterfield PHOTOGRAPHIE : Jeremy Saulnier INTERPRÈTES : Deragh Campbell, Hannah Gross, Kim Taylor, Ned Oldham, Adèle Exarchopoulos, Nicholas Petroski DISTRIBUTION : E.D. Distribution

L orsqu’elle téléphone chez sa tante Kim de Baltimore, Taryn est

loin de se douter qu’elle tombe au plus mauvais moment. Kim est en effet en train de quitter son mari, Bill. En plus, Abby, la fille de Kim et Bill, n’est pas là. Bill retrouve néanmoins Taryn à la gare routière pour lui expliquer la situation avant de l’emmener chez lui. Taryn attend alors le retour de Abby car c’est à elle qu’elle veut se confier…

Après Putty Hill, un documentaire remarquable sur la manière dont toute une communauté faisait le deuil de Cory, un adolescent mort d’une overdose, Matthew Porterfield nous propose cette fois un film de fiction tout aussi fort mais moins dramatique. Il y est toujours question

de l’adolescence et de la manière de faire face aux moments douloureux de la vie. Taryn est une adolescente en rupture qui cherche à prendre de la distance pour trouver ses réponses et sa propre voie. Mais à l’image de Taryn le film n’explicite pas l’enjeu, nous obligeant par nous-mêmes à essayer de comprendre ce qui ne va pas. Les choses se livrent par petite touches, tout en douceur. Le film fonctionne alors merveilleusement comme un mi ro i r de ce t te adolescente et cela le rend assez magique. Le film est aussi rythmé par des univers musicaux (Kim et son mari sont des musiciens) très différents les uns des autres, comme autant de variations de nos sentiments intérieurs.

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS

I USED TO BE DARKER

SÉANCES

LE VOX, MAYENNE

MAR 30 JANV 20H15*

*POUR LES AUTRES SÉANCES CONSULTER LE PROGRAMME DU CINÉMA

DE MATTHEW PORTERFIELD

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FRANCE, 2011, 1H RÉALISATION : Manuela Frésil / SCÉNARIO : Rania Meziani, Manuela Frésil PHOTOGRAPHIE : Jean-Pierre Méchin INTERPRÈTES : Florence Muller, Emilie de Preissac, Eléonore Saintagnan, Steve Tientcheu AVEC LES VOIX DE : Anne Caillere, Alice Diop, Nadine Marcovici, Catherine Vuillez, Mounir Margoum DISTRIBUTION : Shellac

« On a mal le jour, on a mal la nuit, on a mal tout le temps. On tient

quand même jusqu’au jour où l’on ne tient plus. » La réalisatrice Manuela Fresil a longuement enquêté et filmé dans plusieurs abattoirs de l’Ouest de la France avant de construire Entrée du personnel. Il y a les images qui montrent le « traitement » des animaux, la chaîne, les gestes répétitifs - et il y a les voix qui disent les cauchemars de ceux qui sont aux postes où les bêtes sont tuées, le travail que l’on ne quitte pas car c’est le seul possible, la souffrance physique et psychologique.

Ce beau documentaire d’enquête et de création livre une terrible vision de l’abattage industriel et de la condition ouvrière. « On touche du doigt non seulement la pénibilité du travail dans un tel en v i ro nn em en t , m a lg r é so n aseptisation, mais aussi l’accélération faramineuse des cadences qui tend à transformer en robots les humains qui ne peuvent pas (encore) être remplacés par de vraies machines. Un travail de destruction du vivant : d’un côté les bêtes, de l’autre les humains. Aucun n’en sort gagnant ». (Vincent Ostria – Les Inrockuptibles)

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS | RENCONTRES CINÉMA & SANTÉ

ENTRÉE DU PERSONNEL

SÉANCE UNIQUE

LE VOX, MAYENNE

SAM 11 JANV 20H

CINÉMA ET SANTÉ

DE MANUELA FRÉSIL

EN PRÉSENCE DE LA RÉALISATRICE MANUELA FRÉSIL ET D’ALBERT SERVANT, INGÉNIEUR CONSEIL CARSAT

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SUISSE, 2011, 1H20, VO RÉALISATION ET SCÉNARIO : Res Balzli PHOTOGRAPHIE : Dieter Fahrer MUSIQUE : Trio vocal NØRN, Flavia Ravaud, Micha Sportelli, Lydie Auvray INTERPRÈTES : Johana Bory, Lukas Larcher, Flavia Ravaud, Trio vocal NØRN, Rose-Marie Bory, Max Bory SOURCE : Res Balzli

J ohana, une jeune comédienne atteinte d'un cancer du sein,

dialogue avec Bouton, la marionnette incroyablement attachante qu'elle a créée pour ses spectacles pour enfants. Bouton est à la fois son confident et son porte-parole. Grâce à lui, elle tente d'affronter avec humour sa peur et sa souffrance. Res Balzli filme avec beaucoup de dél icatesse, auss i b ien ces conversations intimes que les moments que Johana partage avec son ami Lukas ou ses parents. Les chanteuses du trio vocal Norn interprètent les trois fées du destin lors d'intermèdes poétiques.

Entre réalité documentaire et fiction poétique, une ode à la joie de vivre face à la menace d'une fin prochaine.

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS | RENCONTRES CINÉMA & SANTÉ

BOUTON

SÉANCE UNIQUE

CINÉMA L’AIGLON

ST-PIERRE-DES-NIDS

MAR 14 JANV 20H30

CINÉMA ET SANTÉ

DE RES BALZLI

EN PRÉSENCE DES MÉDECINS GÉNÉRALISTES DE SAINT-PIERRE-DES-NIDS

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FRANCE, 2012, 55 MN RÉALISATION ET SCÉNARIO : Eric Guéret AVEC LA VOIX DE : Dominique Reymond DISTRIBUTION : Program33

C onçu à partir de témoignages forts, réalistes et touchants

d’agriculteurs en détresse, le documentaire met en lumière le sort de victimes d’un choix économique mis en place voici une cinquantaine d’années. Ce qui était pensé alors comme une solution pertinente face à une situation de pénurie alimentaire, a évolué vers une intensification de plus en plus radicale encouragée par les grandes firmes de l’industrie chimique, les propres structures du monde agricole et plus généralement par des choix politiques. Les personnes qui témoignent dans ce film étaient elles-mêmes des partisans convaincus que l’usage intensif des phytosanitaires étaient « LA » solution.

Face à des forces économiques qui les dépassent, rejetées parfois par le milieu agricole lui-même, délaissées par leur mutuelle, elles ont pris le parti de se battre et c’est ce combat que ce documentaire met en évidence.

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS | RENCONTRES CINÉMA & SANTÉ

LA MORT EST DANS LE PRÉ

SÉANCE UNIQUE

LE MAJESTIC, ERNÉE

JEU 16 JANV 20H30

CINÉMA ET SANTÉ

DE ÉRIC GUÉRET

EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR ÉRIC GUÉRET ET DU DOCTEUR LESNÉ, SPÉCIALISTE DU CNRS

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CANADA, 2013, 1H45, VO RÉALISATION : Louise Archambault / SCÉNARIO : Valérie Beaugrand-Champagne, Louise Archambault PHOTOGRAPHIE : Mathieu Laverdière / MUSIQUE : François Lafontaine INTERPRÈTES : Gabrielle Marion-Rivard, Mélissa Désormeaux-Poulin, Alexandre Landry, Vincent-Guillaume Otis DISTRIBUTION : Haut et Court

A tteinte du syndrome de Williams, Gabrielle a l’oreille

absolue : un talent qu’elle exploite avec passion au sein de la chorale « Les Muses », composée uniquement de chanteurs souffrant de déficiences mentales. Parmi les choristes, Gabrielle n’a d’yeux que pour Martin, qui le lui rend bien. Ensemble, ils préparent avec enthousiasme un grand concert où ils chanteront avec leur idole, Robert Charlebois. Mais ce bonheur parfait demeure fugace. Leurs sentiments grandissants intriguent leurs familles respectives, jusqu’à ce que la mère de Martin interdise à son fils de voir Gabrielle, de peur que les deux jeunes gens ne consomment leur amour. Bouleversée par cette

séparation, Gabrielle met tout en œuvre pour prouver qu’elle peut être une fille comme les autres. La réelle chorale « Les Muses » est bien intégrée au récit filmique, mais elle vient y constituer un c(h)œur vibrant. Ainsi la douceur et la profondeur des voix construisent une atmosphère onirique dans des scènes de répétition dégageant une émotion vive. Gabrielle évite les travers du film à thèse par la le biais d’un récit sentimental, où l’intensité de l’amour permet de déborder les contours austères d’un discours pédagogique et/ou alarmiste sur le sort des handicapés mentaux à l’âge adulte. (Carole Milleliri - Critikat.com)

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS | RENCONTRES CINÉMA & SANTÉ

GABRIELLE

SÉANCE UNIQUE

LE VOX, MAYENNE

VEN 17 JANV 20H

CINÉMA ET SANTÉ

DE LOUISE ARCHAMBAULT

SÉANCE SUIVIE D’UN ÉCHANGE AVEC LE PUBLIC

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FRANCE, 2013, 1H15 RÉALISATION ET SCÉNARIO : Bernard et Michèle Dal Molin sur une idée de François Bayle MUSIQUE : Serge Vella DISTRIBUTION : Destiny Distribution

I l n’est pas toujours facile de donner, il est toujours difficile de

recevoir.

Ce film propose les histoires de vie de 4 familles qui ont été confrontées aux questions du don d’organes ou de la greffe. C’est le cheminement de la pensée menant à la décision qui est au centre de chaque récit et non

la dimension médicale.

Avec humilité et beaucoup de générosité, les personnages nous dévoilent les souffrances, les sentiments, les bonheurs qui ont e n t o u r é s c e s m o m e n t s

exceptionnels.

« Personne n’est vraiment préparé au don d’organes ou à la greffe. Comme toutes les questions qui touchent à la mort, ces sujets sont évités, contournés. Il est pourtant urgent que chacun puisse s’informer et en parler avec ses proches. Nous croyons à la force d’un documentaire pour sensibiliser et informer le grand public. » (Bernard et Michèle Dal Molin)

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS | RENCONTRES CINÉMA & SANTÉ

DONNER / RECEVOIR

SÉANCE UNIQUE

CINÉMA MUNICIPAL,

GORRON

LUN 20 JANV 20H30

CINÉMA ET SANTÉ

DE BERNARD ET MICHÈLE DAL MOLIN

EN PRÉSENCE DES RÉALISATEURS MICHÈLE ET BERNARD DAL MOLIN

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FRANCE / BELGIQUE, 2013, 1H50 RÉALISATION : Mariana Otero / SCÉNARIO : Anne Paschetta, Mariana Otero PHOTOGRAPHIE : Mariana Otero DISTRIBUTION : Happiness Distribution

À la frontière franco-belge, existe un lieu hors du commun qui

prend en charge des enfants psychiquement et socialement en difficulté. Jour après jour, les adultes essaient de comprendre l’énigme que représente chacun d’eux et inventent, au cas par cas, sans jamais rien leur imposer, des solutions qui les aideront à vivre apaisés. Au fil de leurs histoires, À ciel ouvert nous ouvre à leur vision singulière du monde.

Mariana Otero et sa caméra s'inscrivent physiquement au sein des différents espaces de ce lieu, la réalisatrice n'hésitant pas à répondre aux enfants chaque fois qu'ils lui adressent la parole et les laissant évoluer devant et avec la caméra. Ainsi, petit à petit, cette présence

s'inscrit dans le processus mis en place par les adultes, sans pour autant tenter l'expérimentation, jusqu'à devenir une sorte d'atelier transversal supplémentaire dont chaque enfant peut se saisir à tout moment. Cette intimité entre la caméra, le lieu et ses différents protagonistes fait la force du film qui trouve là, de manière « naturelle », un moyen de nous permettant d'accéder à des univers singuliers et d'une richesse inouïe.

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS | RENCONTRES CINÉMA & SANTÉ

À CIEL OUVERT

SÉANCES

LE VOX, MAYENNE

MAR 21 JANV 20H

CINÉMA ET SANTÉ

LE PALACE,

CHÂTEAU-GONTIER

DIM 02 FÉV 18H30

LUNDI 03 FÉV 20H30

DE MARIANA OTERO

A MAYENNE, EN PRÉSENCE DE LA RÉALISATRICE MARIANA OTERO

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ROUMANIE, 2013, 1H55, VO, OURS D’ARGENT—BERLIN 2013 RÉALISATION : Calin Peter Netzer / SCÉNARIO : Razvan Radulescu, Calin Peter Netzer PHOTOGRAPHIE : Andrei Butica INTERPRÈTES : Luminita Gheorghui, Bogdan Dumitrache, Florin Zamfirescu, Ilinca Goia, Vlad Ivanov, Adrian Titieni DISTRIBUTION : Sophie Dulac Distribution

C ornelia se plaint à son amie Olga de la manière dont Barbu,

son fils, la considère depuis au moins 3 ans, depuis qu’il vit avec Carmen. Elle vient d’apprendre qu’il ne viendra pas à son anniversaire. Cornelia a 60 ans, elle fait partie des gens aisés et puissants de Bucarest.

Lorsque, le lendemain de sa fête d’anniversaire, elle apprend que son fils a renversé un enfant sur la route, elle prend immédiatement en main l’affaire et n’hésite pas à utiliser tous les moyens et son réseau de relations pour que son fils s’en sorte…

Bouleversant ! Le film de Calin Peter Netzer met en scène deux personnages qui se détestent : une mère possessive et intrusive qui

entend tout diriger et faire en sorte que tout ce qui l’entoure soit conforme à ce qu’elle en attend, qui étouffe tous ses proches ; et un fils qui ne sait comment se libérer de cette pression continuelle devenue insupportable.

Caméra à l’épaule (caractéristique que l’on retrouve dans de nombreux films roumains), le réalisateur dresse le portrait de cette mère comme s’il tournait un film de famille. En l’occurrence très élaboré et très écrit, et particulièrement bien servi par Luminita Gheorghiu, qui interprète Cornelia, et porte ce personnage c o m p l e x e a v e c u n e f o r c e impressionnante. Et ce jusqu’à la séquence finale, une séquence bouleversante !

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS | AVANT-PREMIÈRE | HIVER ROUMAIN

MÈRE ET FILS

AVANT-PREMIÈRE

CINÉVILLE, LAVAL

MAR 14 JANV 21H

HIVER ROUMAIN

DE CALIN PETER NETZER

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USA / INDONÉSIE, 2011, 1H45, VO, INTERDIT AU MOINS DE 16 ANS RÉALISATION ET SCÉNARIO : Gareth Evans PHOTOGRAPHIE : Matt Flannery / MUSIQUE : Mike Shinoda, Fajar Yuskemal Tamin, Joseph Trapanese, Aria Prayogi INTERPRÈTES : Iko Uwais, Yayan Ruhian, Joe Taslim, Pierre Gruno, Ray Sahetapy DISTRIBUTION : SND

A Jakarta, un commando de flics d’élite prend d’assaut un

immeuble délabré, dans le but d’arrêter le baron de la pègre qui s'y cache, au dernier étage. Mais l'alerte est donnée et les chasseurs deviennent soudain les proies...

Un personnage en particulier marque les esprits. Surnommé Mad Dog, c'est un méchant qui combat pour le plaisir, sans calcul. Sa sauvagerie est telle qu’elle finit, miraculeusement, par émouvoir. Et c’est justement toute la beauté de The Raid qui s’y incarne : celle qui consiste à foncer dans l’action tête baissée, sans cynisme ni veulerie, pour la simple beauté du geste.

Gareth Evans ne fait pas seulement preuve de talent chorégraphique, il se r é v è l e a u s s i u n e x c e l l e n t topographe : le bidonville, décor unique, apparaît, dès le premier plan d’ensemble, comme un Léviathan dont il va falloir scruter et expurger les intestins.

S’il est trop tôt pour faire d’Evans un maître du cinéma d’action, The Raid est une merveille de précision et de sécheresse, un classique instantané, dont la suite annoncée, espérons-le, ne noiera pas ce talent naissant sous les dollars. (Jacky Golberg – Les Inrocks)

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS | CINÉ CLUB DE L’IUT DE LAVAL

THE RAID

SÉANCE UNIQUE

CINÉVILLE, LAVAL

LUN 13 JANV 18H30

CINÉ-CLUB DE L’IUT DE LAVAL

DE GARETH EVANS

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FRANCE, 2012, 1H20, VF RÉALISATION : Pascal Plisson / SCÉNARIO :Marie-Claire Javoy, Pascal Plisson PHOTOGRAPHIE : Pascal Plisson MUSIQUE : Laurent Ferley DISTRIBUTION : The Walt Disney Company France

D emain, c'est jour d'école. Comme d'autres préparent leur

cartable ou sortent du placard les vêtements repassés par maman, Jackson, 11 ans, creuse un trou d'eau dans le sable pour laver son uniforme. Demain, comme tous les matins d'école, il fera à pied les 15 kilomètres le menant à l'école en deux heures, suivant, avec sa petite sœur, des routes dangereuses fréquentées par des bandits, et traversant avec mille précautions le territoire des éléphants…

Jackson habite au Kenya. Comme Zahira, qui vit dans l'Atlas marocain, Samuel en Inde et Carlito en Patagonie, le chemin de l'école est pour lui une odyssée quotidienne. En hiver, il peut faire 20 degrés en

dessous de zéro dans la vallée d'Imlil que parcourt Zahira. En Patagonie, la petite sœur de Carlito, qui a 6 ans, élève un poulain afin de pouvoir dans quelques mois faire toute seule les 18 kilomètres qui la séparent de son établissement scolaire. Et pourtant, tous continuent de s'élancer chaque matin avec l'enthousiasme au cœur, et l'espoir d'un avenir plus doux que le présent.

Pascal Plisson a suivi ces enfants aux quatre coins du monde. Il a su préserver sur le parcours la plus grande part de spontanéité, et s'insérer sans heurts dans cette r o u t i n e q u i n o u s s e m b l e extraordinaire. (Noémie Luciani - Le Monde)

SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES FILMS | TAP | JEUNE PUBLIC

SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE

SÉANCE UNIQUE

CINÉVILLE, LAVAL

JEU 23 JANV 16H

JEUNE PUBLIC - TAP

DE PASCAL PLISSON

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21 SÉQUENCES JANVIER 2014 - CARNET CRITIQUE

GRAVITY DE ALFONSO CUARÓN

Q uelques mois déjà avant sa sortie, Gravity faisait l’objet

d’une surmédiatisation aussi grosse que l’apparente ambition de son réalisateur, Alfonso Cuarón. Déjà encensé tant par la critique que par le public pour des longs-métrages tels le troisième opus d’Harry Potter et Les Fils de l’Homme, le cinéaste mexicain s’est vu attribuer un genre de surnom semblable à « nouveau Ku br i c k » de p a r un e comparaison douteuse avec 2001 : L’Odyssée de l’Espace. Pourtant, là où Kubrick avait donné naissance à une œuvre impressionnante – si visionnaire qu’il fut vite accusé d’avoir tourné les images du premier pas sur la lune –, Gravity, lui, ne parvient jamais à outrepasser le cinéma mainstream de son temps, ni le statut de simple exercice de

style…

Le film s’ouvre sur un plan-séquence vertigineux qui brise d’office la loi de la gravité. La caméra s’élance dans des tours de vaisseaux certes très réussis

d’un point de vue technique, mais qui apparaissent comme une exhibition de budget un peu prétentieuse ; il en va de même lorsqu’un boulon échappe gratuitement des mains du docteur Ryan Stone, prenant l’apparence exagérée d’un spot publicitaire pour la 3D – qui ne sert pourtant pas à grand-chose dans le film. Le problème majeur, avec Gravity, c’est qu’il semble particulièrement bien représenter cet Hollywood d’aujourd’hui qui p r o d u i t e n m a s s e d e s divertissements sans fond, galvanisant les foules à l’aide d’une esthétique faussement

appréciable.

L’allure globale de ce Gravity a en effet quelque chose de faux, que ce soit dans la mise en scène malheureusement inégale, le sourire d’un George Clooney piégé dans son propre rôle, la fadeur non moins remarquable de Sandra Bullock, ou encore ce scénario plein d’incohérences et de facilités donnant lieu à une ennuyante auto-suffisance. Enfin, cet espace dans lequel personne ne vous entend normalement crier peine souvent à émerger le spectateur dans son immensité ou, tout du moins, ne parvient pas à faire oublier le studio dans lequel le film fut tourné. De fait, Gravity ne dépasse jamais vraiment la simple prouesse technique ; la faute à un cruel manque de matière qui fait que l’on ingère le film comme un simple met de consommation, sans plaisir ni déplaisir. En somme, dans une nonchalance

peu surprenante.

CARNET CRITIQUE //

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22 SÉQUENCES JANVIER 2014 - LES RENDEZ-VOUS

RENDEZ-VOUS ATMOSPHÈRES 53 //

RENDEZ-VOUS PARTENAIRES //

RENCONTRES CINÉMA ET SANTÉ

6 séances-rencontres

Mayenne, Gorron, St-Pierre-des-Nids et Ernée

■ du 11 au 21 janvier 2014

RÉUNION PARLONS CINÉMA !

Un temps d’échanges ouvert à tous, sur les films, le

cinéma en toute simplicité.

■ lundi 06 janvier à 20h30 au café du Rd-Point à Laval.

JOURNÉE AU FESTIVAL PREMIERS PLANS

A la découverte du jeune cinéma et du patrimoine cinématographique européens !

■ dimanche 19 janvier 2014 de 10h à 21h30 : Program-me libre avec possibilité de réserver sa place pour certai-nes séances quand le programme sera connu, début

janvier.

Voyage en car | Départ 08h00 : Mayenne, gare SNCF / 08h30 : Laval, Centre multi-activités (CMA Le Palindro-me, route de Tours) / 09h00 : Château-Gontier, arrêt

près du Carrefour Market.

Retour après la fin de la séance de compétition de 19h15

(soit vers 22h30 à Laval et 23h à Mayenne).

Tarif unique négocié pour les séances : 4.5€.

Trajet en car : 2€ pour les adhérents 2014 d'Atmosphè-

res 53 et 8€ pour les non-adhérents.

Inscriptions avant le 10 janvier 2014, dans la limite des

places disponibles à [email protected].

REFLETS DU CINÉMA ALLEMAND

La richesse et la diversité du cinéma allemand au tra-vers d'une cinquantaine de films récents : des films d'auteurs reconnus et émergents, des fictions, des do-

cumentaires, des courts métrages...

Des programmations thématiques : rétrospective Chris-tian Petzold, Berlin au cinéma, Cinéma expérimental, Le cinéma gay allemand, L’expressionnisme alle-mand… Des rencontres avec des acteurs, réalisateurs, critiques… Des conférences, des (ciné-)concerts, des animations et des expositions… Les P'tits Reflets : des

séances et des animations pour le jeune public.

Quelques dates à retenir dès à présent :

18 février → CONFÉRENCE INTRODUCTIVE par Pier-

re Gras, spécialiste du cinéma allemand, Mayenne

15/16 mars → REFLETS DU COURT

Sélection de courts-métrages allemands, Changé

18 mars → OUVERTURE DU FESTIVAL

Projection d’un film inédit, Laval

19 mars → ATELIER BRUITAGE DE FILMS par Jean-

Carl Feldis, Renazé

25 mars → CINÉ-CONCERT NOSFERATU par Zone

Libre - 6PAR4, Laval

29 mars → CINÉ CONCERT METROPOLIS par

Alexandre Gosse et Thomas Ricou, Evron

01 avril → CLÔTURE DU FESTIVAL

Projection d’un film inédit, Mayenne

CINÉ-CLUB DE CHANGÉ (APCVC)

■ mardi 21 janvier, court métrage documentaire de Pierre Bouron sur Louis Goupil, suivi de Babel d'Alejan-

dro Gonzalez Inarittu.

■ mardi 18 février, court métrage documentaire de Yann Guibert et Pierre Bouron sur l’artiste LEB, suivi de

Ivre de femmes et de peinture d'Im Kwon-taek.

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23 SÉQUENCES JANVIER 2014 - ADHÉSIONS 2014

□ Adhésion normale : 18€

□ Adhésion(s) supplémentaire(s) à la même adresse : 9€

□ Scolaires, étudiants, chômeurs, carte CAF : 9€

NOM(S) ET PRENOM(S) :

CODE POSTAL COMMUNE :

ADRESSE(S) ELECTRONIQUE(S) :

Je souhaite recevoir le Séquences par mail (pdf) □ ou par courrier □

Je souhaite recevoir des informations par mail (newsletter) □ oui □ non

POINTS DE VENTE : LAVAL - LIBRAIRIE M’LIRE / MAYENNE - ATMOSPHÈRES 53

Atmosphères 53 est une association d’action culturelle et pédagogique,

constituée à Mayenne en 1989. Elle a pour raison d’être la promotion du cinéma

« d’auteur », fiction et documentaire dans tout le département. En lien avec les

salles de cinéma, ses principales interventions sont :

► Programmation de films art et essai (environ 200 par an), de séances

thématiques et de cycles en lien avec des partenaires locaux (Festival du film

judiciaire de Laval, Rencontres Cinéma et santé…).

► Organisation du festival départemental Reflets du cinéma chaque année en

mars. A noter : Reflets du cinéma allemand du 18 mars au 1er avril 2014

► Education à l’image à travers l’organisation de Ciné Enfants, la participation

aux dispositifs Collège au cinéma et Lycéens et apprentis au cinéma, la mise en

place de programmations supplémentaires, de rencontres et stages de

formation, le partenariat avec la section cinéma audiovisuel du lycée Lavoisier

de Mayenne.

► Organisation de séances de cinéma hors salle de cinéma (plein-air, maison

d’arrêt de Laval, bibliothèques, maisons de retraite…) et d’ateliers de réalisation

dans différents lieux en Mayenne, dans le cadre notamment de Passeurs

d’Images.

À ADRESSER À : ATMOSPHÈRES 53 // 12 RUE GUIMOND-DES-RIVERIES, 53100 MAYENNE

BULLETIN D’ADHÉSION 2014

ÊTRE ADHÉRENT

C’EST :

SOUTENIR L’ENSEMBLE DES ACTIONS DE L’ASSOCIA-TION TOUT AU LONG DE

L’ANNÉE EN MAYENNE

BÉNÉFICIER DE TARIFS RÉDUITS SUR LES SÉANCES ATMOSPHÈRES 53 ET SUR

D’AUTRES SÉANCES

ÊTRE RÉGULIÈREMENT INFORMÉ DE SES

ACTIVITÉS PAR COURRIER ET PAR MAIL

ÊTRE INVITÉ À TROIS SÉANCES PAR AN

L’ASSOCIATION ATMOSPHÈRES 53 //

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CINÉVILLE, LAVAL | TEL PÈRE, TEL FILS

CINÉVILLE, LAVAL | CINÉ CLUB DE L’IUT DE LAVAL | THE RAID

CINÉVILLE, LAVAL | AVANT-PREMIÈRE | MÈRE ET FILS

LE VOX, MAYENNE | EKA ET NATIA

LE VOX, MAYENNE | CINÉMA & SANTÉ | ENTRÉE DU PERSONNEL

LE PALACE, CHÂTEAU-GONTIER | LE DÉMANTÈLEMENT

L’AIGLON, ST-PIERRE-DES-NIDS | CINÉMA & SANTÉ | BOUTON

CINÉVILLE, LAVAL | LA JALOUSIE

LE VOX, MAYENNE | TEL PÈRE, TEL FILS

LE PALACE, CHÂTEAU-GONTIER | TEL PÈRE, TEL FILS

01/01 > 07/01

LE VOX, MAYENNE | THE LUNCHBOX LE VOX, MAYENNE | CINÉMA & SANTÉ | GABRIELLE LE VOX, MAYENNE | CINÉMA & SANTÉ | À CIEL OUVERT

LE MAJESTIC, ERNÉE | CINÉMA & SANTÉ | LA MORT EST DANS LE PRÉ

LE PALACE, CHÂTEAU-GONTIER | LE GÉANT ÉGOÏSTE

CINÉMA MUNICIPAL, GORRON | CINÉMA & SANTÉ | DONNER/RECEVOIR

15/01 > 21/01

CINÉVILLE, LAVAL | THE LUNCHBOX CINÉVILLE, LAVAL | SUZANNE CINÉVILLE, LAVAL | TAP | SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE

LE VOX, MAYENNE | LE GÉANT ÉGOÏSTE

LE PALACE, CHÂTEAU-GONTIER | THE LUNCHBOX

29/01 > 04/02 LE VOX, MAYENNE | I USED TO BE DARKER

LE PALACE, CHÂTEAU-GONTIER | À CIEL OUVERT

22/01 > 28/01

08/01 > 14/01