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Date: 01.02.2013 Le Temps 1211 Genève 2 022/ 888 58 58 www.letemps.ch Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9 N° d'abonnement: 1073023 Type de média: Presse journ./hebd. Tirage: 41'531 Parution: 6x/semaine Page: 23 Surface: 2'546 mm² Observation des médias Analyse des médias Gestion de l'information Services linguistiques ARGUS der Presse AG Rüdigerstrasse 15, case postale, 8027 Zurich Tél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01 www.argus.ch Réf. Argus: 48735075 Coupure Page: 1/1 Mode Deux Genevoises dans le top à Hyères Le Festival de mode et de photo- graphie de Hyères, en France, vient de publier la liste de ses finalistes. Au rayon mode, parmi les dix finalistes choisis dans le monde entier, figurent deux jeunes designers fraîchement issues de la Haute Ecole d'art et de design (HEAD) de Genève: Camille Kunz et Xenia Laffely. La compétition «mode» du Festival de Hyères est l'une des plus cotées au monde. Le con- cours final aura lieu fin mai. (LT) Français Rapport page: 98/152

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ModeDeux Genevoisesdans le top à HyèresLe Festival de mode et de photo-graphie de Hyères, en France,vient de publier la liste de sesfinalistes. Au rayon mode, parmiles dix finalistes choisis dans lemonde entier, figurent deuxjeunes designers fraîchementissues de la Haute Ecole d'artet de design (HEAD) de Genève:Camille Kunz et Xenia Laffely.La compétition «mode» duFestival de Hyères est l'une desplus cotées au monde. Le con-cours final aura lieu fin mai. (LT)

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Design samedi2 février 2013

«Rendre chaque instant meilleur»

Stéphane Bonvin

Pierre Hardy, chausseur, designer d’accessoire et de bijoux. (DR)

Une vingtaine de chaussures de Pierre Hardy sont exposées à Genève. Après des études de danseur et d’artiste, ledesigner parisien crée des chaussures profondément singulièresPublicitéPublicité

Ni dans une exposition. Ni (surtout) dans un magasin. On a donc poussé la porte du Design Project Room, qui sertde salle d’exposition à la Haute Ecole d’art et de design de Genève. Et on suspend son jugement.

Sur des cubes de miroir, une bonne vingtaine de chaussures conçues par Pierre Hardy, l’un des plus grandschausseurs d’aujourd’hui. A l’enseigne dePierre Hardy, anatomie du désir*, elles sont mises en scène, ni comme des œuvres d’art abstraites, ni comme des objets de convoitise consumériste.Ni comme de la matière inanimée, ni comme les avatars d’un bestiaire bizarre.

Justement. C’est de cet entre-deux que les chaussures (mais aussi, dans une moindre mesure, les bijoux et les sacs)de Pierre Hardy tirent leur singularité. Et leur beauté. Et leur gravité ailée. Un pied dans l’art, un autre dans laconfiserie fétichiste, un talon dans la géométrie classique, un autre dans les jeux de formes contemporains, lessouliers du célèbre Français marchent sur un fil.

10h30, trois jours après le vernissage de l’exposition genevoise pilotée par Alexandra Midal. On appelle PierreHardy. Il revient de la gym («cardio, un peu de musculation»). On appuie sur «REC».

Le Temps: Votre toute première chaussure?

Pierre Hardy:Une chaussure dessinée, et pas une chaussure destinée à être portée. J’ai mis du temps à devenir qui je suis, parceque je n’étais pas très malin. Il faut dire que, quand j’étais adolescent, le métier que je fais n’existait pas, ou que sonstatut n’était pas aussi médiatisé. Et puis, se projeter, cela demande une assurance de soi que je n’avais pas. Moi, jedessinais tout le temps, tout le temps. J’étais l’enfant «doué en dessin» – ce qui n’est pas très rassurant pour lesparents. J’ai fait des études de plasticien, j’ai approfondi ce que j’aimais, je suis devenu illustrateur. Sans laprémonition qu’un jour, je deviendrais le créateur des objets que j’inventais sur papier. Quand je dis que je n’étaispas très malin, c’est qu’il a fallu qu’on me demande: «Dis, toi qui dessines des chaussures, tu ne voudrais pas en

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créer?» Ensuite, j’ai appris la technique, sur le tas.

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«Un rapport libre à l'écriture»

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C'estsous l'impulsion d'Hervé Lau-

rent que la Haute école d'arts et dedesign Genève (HEAD) ouvraitson atelier d'écriture à l'orée des

années 2000. Ce qui intéressait le critiqued'art et enseignant, c'était de «regarder ceque les artistes ont fait à la littérature», ex-pliquait-il à Remue.net en 2009. «Dansl'atelier d'écriture, la littérature est présen-te dans la mesure où elle est devenue unterrain d'action pour pas mal d'artistes,tandis que les modes de pensée propres àl'art contemporain sont présents directe-ment ou indirectement dans beaucoup detravaux littéraires.» Si, depuis quelquesannées, des ateliers d'écriture se dévelop-pent dans plusieurs écoles d'art en France

notamment la Station d'arts poétiques àLyon , celui de la HEAD a fait oeuvre depionnier. En inscrivant l'écriture dans uncursus dédié aux arts visuels, il a favoriséune grande liberté dans les rapports desétudiants avec le texte, sa production, soncaractère littéraire ou non, ses supports,ses destinataires et ses modes de diffusion.

Aujourd'hui à la retraite, Hervé Lau-rent a passé le relais à Carla Demierre de-puis cette année. Ancienne étudiante dela HEAD, elle écrit, adapte ses textes sous laforme de pièces sonores ou de lectures etcollabore régulièrement avec des artistes;elle anime aussi la revue Tissu avec Fa-bienne Radi et Izet Sheshivari, et on l'a ré-cemment vue en scène avec la choré-graphe Perrine Valli. Entretien.

En quoi consiste la formation en écriturede la HEAD, qu'est-ce qui la différencied'autres ateliers d'écriture?

Caria Demierre: C'est un enseigne-ment spécialisé optionnel qui s'adresseprincipalement aux étudiants de 2' et3' années de bachelor du départementArts visuels. Il ne s'agit pas d'acquérir dessavoirs techniques; l'idée est plutôtd'expérimenter et d'interroger la pratiquede l'écriture à partir de l'art contemporain.

L'atelier d'écriture de la HEAD est unespace particulier, une situation frontièreaux confins de l'art et de la littérature, quioffre une possibilité de renouveler les pra-tiques et les formes de l'écriture. Nousn'avons pas de département qui ne déve-

loppe que l'écriture, comme c'est le cas àl'Institut littéraire de Bienne. Les étudiantsqui commencent à écrire au sein d'un cur-sus artistique abordent l'écriture de lamême façon qu'un travail sur l'image. Ilsne pensent pas l'art en termes de mé-diums séparés, mais sont plutôt habitués àinvestir tous les champs de la culture et dusavoir dans un esprit d'exploration etd'aventure. Leur rapport à la littérature seconstruit à mesure que le travail d'écritures'affirme de façon autonome.

Du coup, ce rapport est assez souple etdécomplexé ce qui n'est pas forcément lecas dans les universités. Ils ne sont pas in-timidés, mais souvent encore peu in-formés et du coup très audacieux: ilsosent, et font un pas de côté réflexif ensui-te. Mais le premier geste est libre. La figurede l'auteur, ce fantasme d'autorité, est dé-samorcée et leur posture d'auteur puiseses références dans plusieurs directions,artistiques comme littéraires. Lors des en-tretiens individuels, on définit des axes derecherche, littéraires et plastiques: l'idéeest qu'ils définissent eux-mêmes leurchamp d'investigation, ainsi que le cadrede références dans lequel leurs textes vonts'inscrire. Ils explorent les formes de laperformance, de la conférence, de la lectu-re, de l'installation... Ils inventent desfaçons de transmettre le texte, et de l'arti-culer à leur travail.Concrètement, comment fonctionnel'atelier?

De façon générale, nous ne tra-vaillons pas avec des exercices, notre ap-proche est pratique et critique, et les outilsd'analyse que nous élaborons n'ont sur-tout pas pour but de produire une théorielittéraire. Il est difficile d'écrire ensemblesur une durée imposée: chacun doit doncinventer et trouver son cadre, son rythme,ses stratégies d'écriture. A côté des entre-tiens individuels, nous avons un rendez-vous hebdomadaire, le Club, où nous li-sons des textes d'écrivains et d'artistes,parfois en présence de leurs auteurs.Nous en discutons du point de vue del'expérience de lecture, en inventant desoutils en fonction des textes cela peutpasser par la répétition, la lecture à hautevoix, etc.

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C'est une approche plutôt intuitive,pensée comme une pratique qui soutientet nourrit le travail d'écriture individuel.Quels sont les auteurs contemporainsinvités?

Chaque année, environ huit écrivainsdonnent une lecture dans le cadre du cycleVoix off, soirées publiques organisées enpartenariat avec le Musée d'art moderneet contemporain de Genève (Mamco).C'est l'occasion de découvrir des formessingulières et exigeantes de la littératurecontemporaine. Nous invitons souventdes auteurs qui ont une position limiteentre les différentes domaines il y a euJean-Jacques Bonvin, Nathalie Léger, Jérô-me Mauche ou Jean-Marie Gleize. La pro-chaine invitée, Pascale Bouhénic, est écri-vaine et réalisatrice de documentaires.Tous interviennent dans l'atelier pour par-ler de leur travail, et porter un regard cri-tique sur les textes des étudiants.

Explorez-vous aussi le livre d'artiste?L'école propose un atelier de mi-

croédition, avec lequel l'atelier d'écriturea des liens forts. Les deux sont souventsuivis en parallèle, beaucoup d'étudiantsayant un désir de publication. Parailleurs, la HEAD s'est associée aux édi-tions genevoises Héros-limite pour créerla collection «Courts lettrages», dans la-quelle sont publiés des textes issus de tra-vaux menés dans l'atelier. Trois livres sor-tiront en mars, ce qui portera à treize lenombre de titres publiés depuis son lan-cement en 2004.11 ne s'agit pas de publiertout ce qui s'écrit dans l'atelier, mais dedonner à des jeunes auteurs la possibilitéd'une première publication dans desconditions professionnelles.

Quels genres de textes sortentdu laboratoire de l'atelier? Qu'est-ceque ce contexte particulier favorise?

C'est très varié: poèmes, fictionsnon-conventionnelles, récits critiques,textes destinés à être lus en conférence,constituant la voix off d'un film ou dif-fusés dans une installation, faisant l'objetd'un travail typographique sophistiqué,etc. Parmi la vingtaine de participants,certains écrivent sans établir de liens

entre leurs textes et leur travail plastique.D'autres inventent des formes (narrativesou critiques) pour en parler; d'autres en-core élaborent des pratiques littéraires etplastiques parallèles, qui se font écho.

Il arrive aussi que l'écriture détournecertains du travail plastique; cela a étémon cas. Ça s'est fait naturellement. Maismon rapport à la littérature s'est construità partir de l'art, ce qui m'a conduite parexemple à envisager la lecture sous desformes proches de la performance.

PROPOS RECUEILLIS PAR APD

Schlac, chtoïng, zoum.Fête de lancement de la

collection Re:Pacific,

> sa 2 février, 18h,

Fonderie Kugler, 4 bis

rue de la Truite, Genève;

> sa 16 février, 17h,

art & fiction, 16 av.de France, Lausanne.

Premiers titres.> Hubert Renard, Sans

titre, Ed. art & fiction,coll. Re:Pacific, 2013.

> Sarah Hildebrand,

Chez soi, Ed. art &fiction, coll. Re:Pacific,

2013.> Alexandre Friederich,45-12, retour à Ara vaca,

Ed. art & fiction,coll. Re:Pacific, 2013.

wywy.artfiction.ch

Voix Off.Cycle de lectures

organisé par le Mamcoet la Head-Genève:

ma 5 mars, lecture

de Pascale Bouhénicà 18h30 au Mamco,Genève. mamco.ch

Photos.Ci-dessus: Caria

Demierre.

D. PANCHALJD

Ci-contre: auteure deChez soi, qui paraît chez

art&fiction, SarahHildebrand a suivi

l'atelier d'écritured'Hervé Laurent. Samedi

2 février à 16h

à l'Espace Kugler, elle

vernit l'expo «Ici etlà-bas» (à voir jusqu'au

17 février,

www.espacekugler.ch).SARAH HILDEBRAND

Dernières parutions.> Julia Sørensen,

Cocon-fort, Ed. des

Sauvages, 2012.

> Christian Bernard,

Petite forme. Cinquantesonnets, Ed. Sitaudis,

2012.> Caria Demierre, Ma

mère est humoriste,

Ed. Laureli/Léo Scheer,

2011.

A paraître en mars2013 dans la collectionCourts lettrages desEditions Héros-limite:

> Baptiste Gaillard,Le Chemin de Lennie;

> Anne Le Troter,

L'Encyclopédiede la matière;> Vincent de Roguin,

De l'Aménagementdu territoire à l'écoledes temps et toutle reste à l'avenant.

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Date: 02.02.2013

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I ls sont de plus en plus nombreux à publier, les auteurs is-sus de l'atelier d'écriture de la Haute école d'art et de de-

sign Genève (HEAD). Et ils se distinguent par des livresatypiques, des écritures fragmentaires, des collages etmosaïques plus ou moins intimistes qui jouent avec laplasticité des formes. Microédition artisanale et perfor-mance participent de cette recherche de nouvelles formeset de nouveaux supports. «J'ai plus de liens avec les étu-diants des Beaux-Arts et la HEAD qu'avec la faculté deslettres de l'université», souligne Alain Berset, directeur desEditions Héros-limite. Attentive à la poésie sonore et auxarts visuels, la maison s'est associée dès le début à l'atelierd'écriture de la HEAD en lançant sa collection Courts let-trages, qui publie certains textes issus de l'atelier. Les troisprochains paraissent en mars. «La différence entre unecollection comme Re: Pacific et Courts lettrages, c'est quenous publions des auteurs qui débutent», note Alain Ber-set, qui codirige la collection avec le directeur de la HEADJean-Pierre Greff, Hervé Laurent et Carla Demierre. «Lestextes sont à chaque fois différents, avec un autre climat, unautre univers, pas toujours linéaires, plus ou moins inti-mistes ou extravertis. C'est la plupart du temps un travailde longue haleine, deux à trois ans d'écriture de la partd'étudiants qui ont déjà terminé la HEAD.»

Courts lettrages n'a «pas de prétention», dit l'éditeur,et ne renouvelle pas nécessairement les formes. «Il s'agit detentatives d'expérimentations, comme celle d'écrire avecdes contraintes.» Si ces tentatives n'ont rien de neuf, cequi l'est, en revanche, c'est qu'elles trouvent leur placedans le milieu des arts visuels. «Aujourd'hui, les écolesd'art ont des ateliers d'écriture et de microédition, et ilrègne notamment à Genève une grande émulation», seréjouit Alain Berset. C'est donc du point de vue de l'édi-tion elle-même, avec l'essor de la microédition et des pe-tits tirages, qu'il y a renouvellement des formes du livre,davantage que du point de vue littéraire. Par ailleurs, laformation artistique des auteurs les rend plus attentifsaux modes d'expressions contemporains. Performance,microédition et autopublication sont ainsi d'autresmodes de diffuser le texte. Et «tandis que de plus en plusd'artistes fabriquent des livres c'est l'histoire des Edi-tions art&fiction, dont les fondateurs viennent des beaux-arts , le fossé se creuse avec l'édition littéraire, qui a peude liens avec les arts visuels», note Alain Berset.

VERS LA RECONNAISSANCECarla Demierre, qui a repris les rênes de l'atelier d'é-

criture de la HEAD, a été l'une des premières à être publiéedans la collection Courts lettrages en 2004 (Avec ou sans lalangue?) aux côtés d'Histoire du résident Cyprien Coquetde Denis Martin et de Dôner-Kebab de Sebastian Dicenai-

Vivier romand issu des écoles d'artre. Aujourd'hui, elle codirige la revue Tissu, a publié dansdiverses revues et vient de sortir Ma Mère est humoristechez Leo Scheer (2011), où elle «apprend à parler salangue» en analysant les rapports entre mère et fille.

Comme Sebastian Dicenaire, elle travaille la mise envoix et en espace de ses textes. «D'autres utilisent la vidéo,font des installations de leurs textes ou travaillent l'agen-cement de la page», note Alain Berset. Stéphanie Pfister(Sous science, Courts lettrages, 2007) et JessicaVaucher ontlancé la maison de microédition Ripopée (voir www.ripo-pee.net). En 2005, Julia Sørensen publiait Segments deplomberie aléatoire à l'enseigne de Courts lettrages. De-puis, art&fiction a édité Sans un je en 2008, et elle a signé cethiver Cocon-fort aux Editions des Sauvages: un livre frag-mentaire, notes au jour le jour pour dire l'étrangeté d'unailleurs. Sørensen poursuit actuellement un travail d'écri-ture en l'appliquant à d'autres supports que le livre.

Ancienne étudiante de la HEAD, Laurence Boissier asigné Projet de salon pour Madame B en 2010 chezart&fiction et, en 2011, Noces chez Ripopée ainsi que Ca-hier des charges aux Editions d'autre part, où elle excelledans le détournement de genres non littéraires et un hu-mour aussi subtil que ravageur. Sarah Hildebrand, quisort aujourd'hui Chez soi, a suivi l'atelier d'écritured'Hervé Laurent ainsi que des ateliers de typographie etd'édition aux beaux-arts de Hambourg. Enfin, relevonsque Christian Bernard, directeur du Mamco, vient de pu-blier Petite forme (Ed. Sitaudis), recueil de cinquantesonnets au rythme maîtrisé et aux images fortes.

Ces auteurs commencent à jouir d'une certaine recon-naissance au niveau institutionnel. Chaque année, la Villeet l'Etat de Genève, dans le cadre de la Commissionconsultative de mise en valeur du livre, encouragent unnouvel auteur par l'octroi d'une bourse de 16 000 francs.Plusieurs lauréats récents sont issus des beaux-arts no-tons que Hervé Laurent fait partie du jury. Ainsi, Julia So-rensen a reçu la bourse Nouvel auteur en 2012, Carla De-mierre en 2011, Laurence Boissier en 2009 et AlexandreFriederich en 2004. A suivre... APD

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Date: 02.02.2013

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ÉDITION Deux frères créent une bande dessinée à lire avec un smartphone.

Des cases au bout du doigt

Julien et Baptiste Milési ont mis le doigt sur une BD unique en son genre.

Elle combine livre papier et application numérique. RICHARD LEUENBERGER

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DOMINIQUE BOSSHARD

Ils s'appellent Hyxemel, Java etArduino. Ce sont des pionniers!Hyxemel, Java et Arduino évo-luent, en effet, dans une BD in-teractive qui, pour la premièrefois, combine édition papier etapplication numérique.

«L'idée, c'était de revenir à mapassion originelle pour la BD et l'il-lustration, et d'y insuffler une tou-che plus novatrice», lance Bap-tiste Milési, concepteur etdessinateur de «Monde bi-naire», développé dans le cadrede ses études à la Haute Ecoled'art et de design (HEAD) deGenève. Egalement engagésdans la création de ce premiertome, intitulé «Hello World!!! »,son frère Julien a signé les dialo-gues, et Raphaël Munoz conçula programmation

Livre en mains, nous voici pau-mé dans le désert, avec un drôlede trio qui a perdu son village.Au fil des pages, on «butte» surdes cases interactives, il faut dé-gainer son iPhone pour les dé-crypter. Ici, on requiert notresouffle pour apporter du ventdans une voile; là, notre doigt semue en lampe de poche; ici,c'est muni de jumelles que l'oncherche la bonne destination;là, on lit dans les pensées despersonnages... Engagé sur le rail

de la lecture linéaire, on s'égayedevant chaque découverte, gra-phique, animée ou sonore, exci-té comme un gosse.

La barbe du «geek»En chemin, on croisera

Hashtétépé, Hashtéhemelle, ouencore, l'oncle Sam Sung... Au-tant de clins d'il au monde in-formatique. La barbe que lesdeux frangins, l'un brun l'autreblond, ont en commun en estun autre: «On s'est amusé à collerau cliché du «geek» barbu et che-velu, qui vit en reclus chez lui»,sourit le tandem. S'ils foulenteux aussi les champs du numéri-que, Julien et Baptiste n'ont cer-tes pas encore rejoint la tribudes accros purs et durs. «Lesnouvelles technologies sont untremplin pour la créativité; ellesoffrent un autre rapport avec lepublic», estime Baptiste Milési;«mais nous restons tous deux deslecteurs papier», relaie Julien,qui partage sa vie avec une li-braire de formation. Une ver-sion plus classieuse de leur BD,sérigraphie pour la couvertureet pages en accordéon, témoi-gne de ce goût du livre et de labelle ouvrage, comme d'un dé-sir de s'attirer la reconnaissancede leurs pairs.

On s'est amusé à coller aucliché du geek, barbu et cheveluqui vit en reclus chez lui.»BAPTISTE ET JULIEN MILÉSI CRÉATEURS DE BD INTERACTIVE

Couronnée de deux prix, la BDa d'ores et déjà retenu l'attentionau Salon du livre et de la pressejeunesse à Montreuil (France),en décembre dernier. Elle sera,en outre, présentée à Genèvedans le cadre de Lift, un cycle deconférences spécialisées sur lesnouveaux médias. Puis, en mars,à San Francisco (EU), dans lamaison suisse de Swissnex, unréseau d'échanges scientifiqueschapeauté par la Confédération.

A suivre!Attribuée, sur concours, au

meilleur projet de master déve-loppé à la HEAD, une somme de50 000 francs a, en outre, per-mis au trio de lancer une start-up, BarbEdition... La barbe, dé-cidément, un symbole incon-tournable? «C'est aussi un petithommage à notre père, barbu quinous a transmis sa passion de laBD», disent ces fils reconnais-sants.

La petite entreprise planchedéjà sur la suite des aventures du«Monde binaire», prévue surplusieurs albums.

A suivre, donc...Actualité: sa9 février dès 14h,dédicaceà la librairieApostrophes,à Neuchâtel.

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JULIEN 31 ans, né à Ambilly (F);vit à Corcelles-Cormondrèche.Lettreux, il a consacré sonmaster à la BD «Corto Maltese».Travaille actuellement sur unautre scénario de BD, d'après«Anna Karénine» de Tolstoï.Enseigne le français àInterlangues-Neuchâtel.

LE LIVRE II se décline en deuxversions: leporello de «luxe», à60fr; «commerciale» à 29fr.50.

DALI DANS LE DÉSERT

Dieu serait-il un iPhone? L'objet qui,au début du «Monde binaire»tombe du ciel pour se planter dansle désert le laisse entendre... Les ci-

néphiles préfèrent y voir une allu-sion au monolithe de «2001: l'odys-sée de l'espace», le film culte deKubrick? La référence est, elle aussi,

validée par les frères Milési...Nul doute, en revanche, sur l'identi-té du peintre doté de moustache etd'un fort accent espagnol, annoncépar une fine allusion à «La tentationde saint Antoine». «Nous aimonsbien Dali», dit julien. «Au cours d'untour du monde, je me suis en outrearrêté dans le désert qui porte sonnom, en Bolivie, en raison de la res-semblance des paysages avec lesuvres surréalistes du peintre».

BAPTISTE 27 ans, né à Saint-Julien-en-Genevois (F); vit prèsd'Annemasse (F) et travaille à laRTS. Etudes aux Arts décoratifspuis à la Haute Ecole d'art et dedesign à Genève; master enmédia-design.

L'APPLICATION Mise au pointpar Raphaël Munoz (AprobadoSarl), qui s'est réapproprié unprogramme développé parl'EPFL. Nul OR code ici, maisune reconnaissance du dessinlui-même, de ses pleins et deses vides. Application gratuitepour iPhone 4, 4S et 5; uneversion pour Androïd estprévue.

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02.02.2013, 00:01 - Loisirs et culture

Actualisé le 02.02.13, 00:31

Des cases au bout du doigt

EDITION

Julien et Baptiste Milési ont mis le doigt sur une BD unique en son genre. Elle combine livre papier et applicationnumérique. RICHARD LEUENBERGER

Deux frères créent une bande dessinée à lire avec un smartphone.

Actualité: sa 9 février dès 14h,

dédicace à la librairie Apostrophes, à Neuchâtel.

Ils s'appellent Hyxemel, Java et Arduino. Ce sont des pionniers! Hyxemel, Java et Arduino évoluent, en effet, dansune BD interactive qui, pour la première fois, combine édition papier et application numérique.

"L'idée, c'était de revenir à ma passion originelle pour la BD et l'illustration, et d'y insuffler une touche plus novatrice",lance Baptiste Milési, concepteur et dessinateur de "Monde binaire", développé dans le cadre de ses études à la

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Haute Ecole d'art et de design (HEAD) de Genève. Egalement engagés dans la création de ce premier tome, intitulé"Hello World!!!", son frère Julien a signé les dialogues, et Raphaël Munoz conçu la programmation.

Livre en mains, nous voici paumé dans le désert, avec un drôle de trio qui a perdu son village. Au fil des pages, on"butte" sur des cases interactives, il faut dégainer son iPhone pour les décrypter. Ici, on requiert notre souffle pourapporter du vent dans une voile; là, notre doigt se mue en lampe de poche; ici, c'est muni de jumelles que l'oncherche la bonne destination; là, on lit dans les pensées des personnages... Engagé sur le rail de la lecture linéaire,on s'égaye devant chaque découverte, graphique, animée ou sonore, excité comme un gosse.

La barbe du "geek"

En chemin, on croisera Hashtétépé, Hashtéhemelle, ou encore, l'oncle Sam Sung... Autant de clins d'oeil au mondeinformatique. La barbe que les deux frangins, l'un brun l'autre blond, ont en commun en est un autre:"On s'est amusé à coller au cliché du "geek" barbu et chevelu, qui vit en reclus chez lui", sourit le tandem. S'ils foulent eux aussi les champs du numérique, Julien et Baptiste n'ont certes pas encore rejointla tribu des accros purs et durs."Les nouvelles technologies sont un tremplin pour la créativité; elles offrent un autre rapport avec le public", estime Baptiste Milési; "mais nous restons tous deux des lecteurs papier",relaie Julien ,qui partage sa vie avec une libraire de formation. Une version plus classieuse de leur BD, sérigraphie pour lacouverture et pages en accordéon, témoigne de ce goût du livre et de la belle ouvrage, comme d'un désir de s'attirerla reconnaissance de leurs pairs.

Couronnée de deux prix, la BD a d'ores et déjà retenu l'attention au Salon du livre et de la presse jeunesse àMontreuil (France), en décembre dernier. Elle sera, en outre, présentée à Genève dans le cadre de Lift, un cycle deconférences spécialisées sur les nouveaux médias. Puis, en mars, à San Francisco (EU), dans la maison suisse deSwissnex, un réseau d'échanges scientifiques chapeauté par la Confédération.

A suivre!

Attribuée, sur concours, au meilleur projet de master développé à la HEAD, une somme de 50 000 francs a, enoutre, permis au trio de lancer une start-up, BarbEdition... La barbe, décidément, un symbole incontournable?"C'est aussi un petit hommage à notre père, barbu qui nous a transmis sa passion de la BD",disent ces fils reconnaissants.

La petite entreprise planche déjà sur la suite des aventures du "Monde binaire", prévue sur plusieurs albums.

A suivre, donc...

DALI DANS LE DESERT

Dieu serait-il un iPhone? L'objet qui, au début du "Monde binaire" tombe du ciel pour se planter dans le désert lelaisse entendre... Les cinéphiles préfèrent y voir une allusion au monolithe de "2001: l'odyssée de l'espace", le filmculte de Kubrick? La référence est, elle aussi, validée par les frères Milési...

Nul doute, en revanche, sur l'identité du peintre doté de moustache et d'un fort accent espagnol, annoncé par unefine allusion à "La tentation de saint Antoine"."Nous aimons bien Dali",dit Julien. " Au cours d'un tour du monde, je me suis en outre arrêté dans le désert qui porte son nom, en Bolivie, en

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raison de la ressemblance des paysages avec les oeuvres surréalistes du peintre".

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JULIEN 31 ans, né à Ambilly (F); vit à Corcelles-Cormondrèche. Lettreux, il a consacré son master à la BD "CortoMaltese". Travaille actuellement sur un autre scénario de BD, d'après "Anna Karénine" de Tolstoï. Enseigne le françaisà Interlangues-Neuchâtel.

BAPTISTE 27 ans, né à Saint-Julien-en-Genevois (F); vit près d'Annemasse (F) et travaille à la RTS. Etudes aux Artsdécoratifs puis à la Haute Ecole d'art et de design à Genève; master en média-design.

L'APPLICATION Mise au point par Raphaël Munoz (Aprobado Sarl), qui s'est réapproprié un programme développépar l'EPFL. Nul QR code ici, mais une reconnaissance du dessin lui-même, de ses pleins et de ses vides. Applicationgratuite pour iPhone 4, 4S et 5; une version pour Androïd est prévue.

LE LIVRE Il se décline en deux versions: leporello de "luxe", à 60fr; "commerciale" à 29fr.50.

Par DOMINIQUE BOSSHARD

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Des livres sous influence

DIMANCHE 03 FéVRIER 2013 Anne PitteloudPostez un commentaire

Les trois premiers titres de la collection Re: Pacific sont lancés ce soir par une fête à la Fonderie Kugler à Genève. Enbas: Carla Demierre. D.PANCHAUD

EDITION Spécialisée dans le livre d’artiste, art&fiction lance une collection littéraire, Re: Pacific ou «ce que l’art fait àla littérature». Entre arts plastiques et écriture, les frontières se brouillent en Suisse romande.

Re: Pacific, ou «ce que l’art fait à la littérature». Tout un programme! «La collection Re: Pacific se propose d’explorerce champ, mais j’ai une réponse différente chaque jour», sourit Stéphane Fretz, l’un des éditeurs d’art&fiction,maison dédiée au livre d’artiste qui vient de lancer sa première collection littéraire. «L’élargissement du territoire restel’objectif», dit l’éditeur dans son communiqué, qui invite ce samedi à la fête de lancement de Re: Pacific. Trois livresouvrent les feux:Sans titrede l’artiste français Hubert Renard, Chez soi, textes et dessins de Sarah Hildebrand, et45-12, retour à Aravaca, fragments de journal et photos d’Alexandre Friederich, «le seul littéraire du groupe», confie Stéphane Fretz. Les troisauteurs dévoileront leurs livres ce soir à 18h à la Fonderie Kugler, à Genève, après le vernissage des dessins deSarah Hildebrand. Au menu: musique de Cap’n Crunch, performance de Céline Masson, cocktail et Dj Theoryjusque tard dans la nuit.

Si art&fiction a déjà publié des récits et autres textes de fiction, c’est la première fois qu’une collection est clairementidentifiée comme littéraire. Le déclic a lieu en 2011, à la fin du projet «Mode de vie», qui marquait les 10 ans de lamaison: une bibliothèque de livres uniques qui impliquait une centaine d’artistes et a débouché sur uneencyclopédie, des archives et un «kit de démontage». «Pour rebondir, nous avons décidé de créer une nouvellecollection», raconte Christian Pellet, autre éditeur de l’association. «Nous voulons développer les tentativesexpérimentales éditoriales des dernières années, repenser le livre et la page. Re: Pacific traduit cette ambition.» Et faitécho à Pacific, la première collection de livres d’artistes d’art&fiction, lancée en 2001.

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«Nous travaillerons de manière professionnelle, avec un programme sur un ou deux ans», précise Christian Pellet.Comme art&fiction l’indique dans son communiqué, «tout y est: un beau format ‘grande collection’, le comité delecture, les soucis de montage financier, la sortie simultanée de plusieurs ouvrages, la rentrée de janvier puis celle deseptembre, la diffusion en librairie, le bandeau promotionnel». Tout pour une vraie collection littéraire, donc, saufque le comité de lecture est composé d’artistes. Il s’est réuni régulièrement pendant une année pour lire et discuter lavingtaine de manuscrits reçus. «L’idée est de réfléchir à la plasticité d’une collection qui se veut littéraire et est conçuepar des artistes», note Christian Pellet. Ainsi, l’enjeu n’est pas dans la définition littéraire de ce qu’est une collectionde livres, mais dans sa définition plastique, indique l’éditeur. Re: Pacific veut bousculer les formes classiques du livreet interroger son statut.

Stéphane Fretz rapproche ces formes possibles du concept de «troisième secteur», une catégorie de la littératurethéorisée en 1972 par François Le Lionnais, mathématicien lié à l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle). «Lepremier secteur est celui de la littérature ‘traditionnelle’, le deuxième concerne les romans de gare, la SF, etc., et letroisième tout ce qui s’écrit mais ne se vend pas comme objet littéraire – ex-voto, liste de commission, assiettedécorée, billet de train... Ce troisième secteur est très présent dans le livre d’artiste, qui intègre des listes, desstatistiques, des jeux pour repenser les formes. Nous aimerions insuffler quelque chose de cet ordre dans Re: Pacific.C’est une idée à prendre comme un noyau d’énergie plus que comme une thèse ou un concept.» Dans le cadrestrict du bloc de papier relié, il n’y aura ainsi aucune limite ou contrainte.

La parole à une œuvre d’artLes premiers titres publiés viennent d’auteurs «maison», qui ont participé à «Mode de vie». Sans titreest le premier roman d’Hubert Renard, artiste français qui a imaginé un homonyme et dont l’œuvre est composéedes archives fictives de cet Hubert Renard – articles de presse, critiques d’art, catalogues et photos d’expo... Renardy donne la parole à un chef-d’œuvre du XXIe siècle, qui a traversé toutes les étapes de l’art. «Un texte remarquable,juge Christian Pellet, où il décrit avec malice les institutions artistiques et brosse des portraits sensibles du monde del’art contemporain, galeristes, journalistes, etc.»

Chez soi, de Sarah Hildebrand, se lit dans les deux sens; les textes, en allemand et français, sont mis en regard des dessins,et l’artiste interroge la notion d’habitat, d’intimité, d’identité. Alexandre Friederich, lui, propose dans45-12, retour à Aravacades fragments de journal auxquels il intercale des photos des lieux où il a vécu. La chronologie inversée provoqueun «vertige ascensionnel», les lieux et les relations disparaissant dans l’oubli de ce qui n’est pas encore advenu.SuivrontIn petto, bande dessinée de l’artiste Manuel Perrin, Dreams, rêves dessinés de Marisa Cornejo, ou encoreMémoires enchâssées, récit d’une cure par le psychothérapeute Gérard Genoud – un autre genre de réflexion sur l’image.

Hasard ou tendance de fond? Re: Pacific émerge dans un contexte qui voit plusieurs auteurs venus des beaux-artspublier régulièrement (lire ci-après). «Il existe en effet un courant de jeunes auteurs issus des écoles d’art quipratiquent divers médiums, dans un frottement avec le monde littéraire, du spectacle ou du théâtre», relève ChristianPellet. «En imaginant d’autres manières de diffuser les textes, ils ouvrent des perspectives intéressantes pour le livre àl’heure où l’on se soucie d’un nouveau modèle économique.» Art&fiction en a publié certains. Stéphane Fretz, lui,donne un cours sur l’édition de livre d’artiste aux Beaux-Arts de Sierre: «On crée avec ces livres une forme quipermet de transmettre et contribue à faire fructifier l’art lui-même», se réjouit-il. Les écoles d’art en Suisse romande eten France l’ont compris, qui mettent à profit ateliers d’écriture et d’édition pour stimuler la réflexion et favoriser les

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influences mutuelles entre l’écrit et les beaux-arts.

«Un rapport libre à l’écriture»

C’est sous l’impulsion d’Hervé Laurent que la Haute école d’arts et de design – Genève (HEAD) ouvrait son atelierd’écriture à l’orée des années 2000. Ce qui intéressait le critique d’art et enseignant, c’était de «regarder ce que lesartistes ont fait à la littérature», expliquait-il à Remue.net en 2009. «Dans l’atelier d’écriture, la littérature est présentedans la mesure où elle est devenue un terrain d’action pour pas mal d’artistes, tandis que les modes de penséepropres à l’art contemporain sont présents directement ou indirectement dans beaucoup de travaux littéraires.» Si,depuis quelques années, des ateliers d’écriture se développent dans plusieurs écoles d’art en France – notamment laStation d’arts poétiques à Lyon –, celui de la HEAD a fait œuvre de pionnier. En inscrivant l’écriture dans un cursusdédié aux arts visuels, il a favorisé une grande liberté dans les rapports des étudiants avec le texte, sa production,son caractère littéraire ou non, ses supports, ses destinataires et ses modes de diffusion.

Aujourd’hui à la retraite, Hervé Laurent a passé le relais à Carla Demierre depuis cette année. Ancienne étudiantede la HEAD, elle écrit, adapte ses textes sous la forme de pièces sonores ou de lectures et collabore régulièrementavec des artistes; elle anime aussi la revueTissuavec Fabienne Radi et Izet Sheshivari, et on l’a récemment vue en scène avec la chorégraphe Perrine Valli. Entretien.

En quoi consiste la formation en écriture de la HEAD, qu’est-ce qui la différencie d’autres ateliers d’écriture?

Carla Demierre:C’est un enseignement spécialisé optionnel qui s’adresse principalement aux étudiants de 2e et 3e années debachelor du département Arts visuels. Il ne s’agit pas d’acquérir des savoirs techniques; l’idée est plutôtd’expérimenter et d’interroger la pratique de l’écriture à partir de l’art contemporain.

L’atelier d’écriture de la HEAD est un espace particulier, une situation frontière aux confins de l’art et de la littérature,qui offre une possibilité de renouveler les pratiques et les formes de l’écriture. Nous n’avons pas de département quine développe que l’écriture, comme c’est le cas à l’Institut littéraire de Bienne. Les étudiants qui commencent à écrireau sein d’un cursus artistique abordent l’écriture de la même façon qu’un travail sur l’image. Ils ne pensent pas l’arten termes de médiums séparés, mais sont plutôt habitués à investir tous les champs de la culture et du savoir dansun esprit d’exploration et d’aventure. Leur rapport à la littérature se construit à mesure que le travail d’écritures’affirme de façon autonome.

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Du coup, ce rapport est assez souple et décomplexé – ce qui n’est pas forcément le cas dans les universités. Ils nesont pas intimidés, mais souvent encore peu informés et du coup très audacieux: ils osent, et font un pas de côtéréflexif ensuite. Mais le premier geste est libre. La figure de l’auteur, ce fantasme d’autorité, est désamorcée et leurposture d’auteur puise ses références dans plusieurs directions, artistiques comme littéraires. Lors des entretiensindividuels, on définit des axes de recherche, littéraires et plastiques: l’idée est qu’ils définissent eux-mêmes leurchamp d’investigation, ainsi que le cadre de références dans lequel leurs textes vont s’inscrire. Ils explorent lesformes de la performance, de la conférence, de la lecture, de l’installation... Ils inventent des façons de transmettrele texte, et de l’articuler à leur travail.

Concrètement, comment fonctionne l’atelier?– De façon générale, nous ne travaillons pas avec des exercices, notre approche est pratique et critique, et les outilsd’analyse que nous élaborons n’ont surtout pas pour but de produire une théorie littéraire. Il est difficile d’écrireensemble sur une durée imposée: chacun doit donc inventer et trouver son cadre, son rythme, ses stratégiesd’écriture. A côté des entretiens individuels, nous avons un rendez-vous hebdomadaire, le Club, où nous lisons destextes d’écrivains et d’artistes, parfois en présence de leurs auteurs. Nous en discutons du point de vue del’expérience de lecture, en inventant des outils en fonction des textes – cela peut passer par la répétition, la lecture àhaute voix, etc. C’est une approche plutôt intuitive, pensée comme une pratique qui soutient et nourrit le travaild’écriture individuel.

Quels sont les auteurs contemporains invités?– Chaque année, environ huit écrivains donnent une lecture dans le cadre du cycle Voix off, soirées publiquesorganisées en partenariat avec le Musée d’art moderne et contemporain de Genève (Mamco). C’est l’occasion dedécouvrir des formes singulières et exigeantes de la littérature contemporaine. Nous invitons souvent des auteurs quiont une position limite entre les différentes domaines – il y a eu Jean-Jacques Bonvin, Nathalie Léger, JérômeMauche ou Jean-Marie Gleize. La prochaine invitée, Pascale Bouhénic, est écrivaine et réalisatrice dedocumentaires. Tous interviennent dans l’atelier pour parler de leur travail, et porter un regard critique sur les textesdes étudiants.

Explorez-vous aussi le livre d’artiste?– L’école propose un atelier de microédition, avec lequel l’atelier d’écriture a des liens forts. Les deux sont souventsuivis en parallèle, beaucoup d’étudiants ayant un désir de publication. Par ailleurs, la HEAD s’est associée auxéditions genevoises Héros-limite pour créer la collection «Courts lettrages», dans laquelle sont publiés des textes issusde travaux menés dans l’atelier. Trois livres sortiront en mars, ce qui portera à treize le nombre de titres publiésdepuis son lancement en 2004. Il ne s’agit pas de publier tout ce qui s’écrit dans l’atelier, mais de donner à desjeunes auteurs la possibilité d’une première publication dans des conditions professionnelles.

Quels genres de textes sortent du laboratoire de l’atelier? Qu’est-ce que ce contexte particulier favorise?– C’est très varié: poèmes, fictions non-conventionnelles, récits critiques, textes destinés à être lus en conférence,constituant la voix off d’un film ou diffusés dans une installation, faisant l’objet d’un travail typographiquesophistiqué, etc. Parmi la vingtaine de participants, certains écrivent sans établir de liens entre leurs textes et leurtravail plastique. D’autres inventent des formes (narratives ou critiques) pour en parler; d’autres encore élaborent despratiques littéraires et plastiques parallèles, qui se font écho. Il arrive aussi que l’écriture détourne certains du travailplastique; cela a été mon cas. Ça s’est fait naturellement. Mais mon rapport à la littérature s’est construit à partir del’art, ce qui m’a conduite par exemple à envisager la lecture sous des formes proches de la performance. PROPOSRECUEILLIS PAR APDVivier romand issu des écoles d’art

Ils sont de plus en plus nombreux à publier, les auteurs issus de l’atelier d’écriture de la Haute école d’art et dedesign – Genève (HEAD). Et ils se distinguent par des livres atypiques, des écritures fragmentaires, des collages etmosaïques plus ou moins intimistes qui jouent avec la plasticité des formes. Microédition artisanale et performance

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participent de cette recherche de nouvelles formes et de nouveaux supports. «J’ai plus de liens avec les étudiants desBeaux-Arts et la HEAD qu’avec la faculté des lettres de l’université», souligne Alain Berset, directeur des EditionsHéros-limite. Attentive à la poésie sonore et aux arts visuels, la maison s’est associée dès le début à l’atelierd’écriture de la HEAD en lançant sa collection Courts lettrages, qui publie certains textes issus de l’atelier. Les troisprochains paraissent en mars. «La différence entre une collection comme Re: Pacific et Courts lettrages, c’est quenous publions des auteurs qui débutent», note Alain Berset, qui codirige la collection avec le directeur de la HEADJean-Pierre Greff, Hervé Laurent et Carla Demierre. «Les textes sont à chaque fois différents, avec un autre climat, unautre univers, pas toujours linéaires, plus ou moins intimistes ou extravertis. C’est la plupart du temps un travail delongue haleine, deux à trois ans d’écriture de la part d’étudiants qui ont déjà terminé la HEAD.»

Courts lettrages n’a «pas de prétention», dit l’éditeur, et ne renouvelle pas nécessairement les formes. «Il s’agit detentatives d’expérimentations, comme celle d’écrire avec des contraintes.» Si ces tentatives n’ont rien de neuf, ce quil’est, en revanche, c’est qu’elles trouvent leur place dans le milieu des arts visuels. «Aujourd’hui, les écoles d’art ontdes ateliers d’écriture et de microédition, et il règne notamment à Genève une grande émulation», se réjouit AlainBerset. C’est donc du point de vue de l’édition elle-même, avec l’essor de la microédition et des petits tirages, qu’il ya renouvellement des formes du livre, davantage que du point de vue littéraire. Par ailleurs, la formation artistiquedes auteurs les rend plus attentifs aux modes d’expressions contemporains. Performance, microédition etautopublication sont ainsi d’autres modes de diffuser le texte. Et «tandis que de plus en plus d’artistes fabriquent deslivres – c’est l’histoire des Editions art&fiction, dont les fondateurs viennent des beaux-arts –, le fossé se creuse avecl’édition littéraire, qui a peu de liens avec les arts visuels», note Alain Berset.

Vers la reconnaissanceCarla Demierre, qui a repris les rênes de l’atelier d’écriture de la HEAD, a été l’une des premières à être publiéedans la collection Courts lettrages en 2004(Avec ou sans la langue?)aux côtés d’ Histoire du résident Cyprien Coquetde Denis Martin et deDöner-Kebabde Sebastian Dicenaire. Aujourd’hui, elle codirige la revueTissu, a publié dans diverses revues et vient de sortir Ma Mère est humoristechez Leo Scheer (2011), où elle «apprend à parler sa langue» en analysant les rapports entre mère et fille.

Comme Sebastian Dicenaire, elle travaille la mise en voix et en espace de ses textes. «D’autres utilisent la vidéo, fontdes installations de leurs textes ou travaillent l’agencement de la page», note Alain Berset. Stéphanie Pfister (Sous science, Courts lettrages, 2007) et Jessica Vaucher ont lancé la maison de microédition Ripopée (voirwww.ripopee.net). En 2005, Julia Sørensen publiait Segments de plomberie aléatoireà l’enseigne de Courts lettrages. Depuis, art&fiction a éditéSans un je en 2008, et elle a signé cet hiverCocon-fortaux Editions des Sauvages: un livre fragmentaire, notes au jour le jour pour dire l’étrangeté d’un ailleurs. Sørensenpoursuit actuellement un travail d’écriture en l’appliquant à d’autres supports que le livre.

Ancienne étudiante de la HEAD, Laurence Boissier a signéProjet de salon pour Madame Ben 2010 chez art&fiction et, en 2011,

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Date: 02.02.2013

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Le Courrier1211 Geneve 8022/ 809 55 66www.lecourrier.ch

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Noceschez Ripopée ainsi que Cahier des chargesaux Editions d’autre part, où elle excelle dans le détournement de genres non littéraires et un humour aussi subtilque ravageur. Sarah Hildebrand, qui sort aujourd’hui Chez soi, a suivi l’atelier d’écriture d’Hervé Laurent ainsi quedes ateliers de typographie et d’édition aux beaux-arts de Hambourg. Enfin, relevons que Christian Bernard,directeur du Mamco, vient de publierPetite forme(Ed. Sitaudis), recueil de cinquante sonnets au rythme maîtrisé et aux images fortes.

Ces auteurs commencent à jouir d’une certaine reconnaissance au niveau institutionnel. Chaque année, la Ville etl’Etat de Genève, dans le cadre de la Commission consultative de mise en valeur du livre, encouragent un nouvelauteur par l’octroi d’une bourse de 16 000 francs. Plusieurs lauréats récents sont issus des beaux-arts – notons queHervé Laurent fait partie du jury. Ainsi, Julia Sørensen a reçu la bourse Nouvel auteur en 2012, Carla Demierre en2011, Laurence Boissier en 2009 et Alexandre Friederich en 2004. A suivre... APD

Schlac, chtoïng, zoum.Fête de lancement de la collection Re:Pacific, sa 2 février, 18h, Fonderie Kugler, 4 bis rue de la Truite, Genève; sa16 février, 17h, art & fiction, 16 av. de France, Lausanne.

Premiers titres.Hubert Renard, Sans titre, Ed. art & fiction, coll. Re:Pacific, 2013. Sarah Hildebrand, Chez soi, Ed. art & fiction, coll. Re:Pacific, 2013. Alexandre Friederich,45-12, retour à Aravaca, Ed. art & fiction, coll. Re:Pacific, 2013.www.artfiction.ch

Voix Off.Cycle de lectures organisé par le Mamco et la Head-Genève: ma 5 mars, lecture de Pascale Bouhénic à 18h30 auMamco, Genève. mamco.ch

Dernières parutions.Julia Sørensen, Cocon-fort, Ed. des Sauvages, 2012. Christian Bernard, Petite forme. Cinquante sonnets, Ed. Sitaudis, 2012. Carla Demierre,Ma mère est humoriste, Ed. Laureli/Léo Scheer, 2011.

A paraître en mars 2013 dans la collection Courts lettrages des Editions Héros-limite: Baptiste Gaillard,Le Chemin de Lennie; Anne Le Troter,L'Encyclopédie

de la matière; Vincent de Roguin,De l’Aménagement du territoire à l’école des temps et tout le reste à l’avenant.

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Head - Genève (Arts)

Pour la deuxième année consécutive, deux diplômées de laHEAD – Genève sont sélectionnées au Festival internationalde Mode & Photographie de Hyères

Camille Kunz et Xénia Laffely, diplômées Design Mode 2012, figurent parmi les 10 finalistes de HYERES 2013.

Elles ont été sélectionnées parmi 355 jeunes designers venant du monde entier. Leur collections, respectivementnommées The Boy vanishes pour la première et Tu n'auras pas d'autre icône que moi et tu mangeras ton père pourla seconde, avaient déjà remporté le Prix Head Fashion Angels 2012 et le Prix d'Excellence 2012 en Design Modede la Fondation Hans-Wilsdorf.

Hyèeres 2013, 28e Festival international de Mode & PhotographieDu 26 au 29 avril 2013http://www.villanoailles-hyeres.com/hyeres2013/http://head.hesge.ch/News/01-02-2013/Lift Conference, 6 au 8 février 2013: le Master Design de laHEAD – Genève présente huit projets de design numériqueLa HEAD – Genève présente le travail des alumni et étudiants des orientations Media Design et Espaces etcommunication. Cette année seront présentés deux projets de la promotion 2012 : Monde Binaire de Baptiste Milésiet Hubert, Alfred & Gordon de Mathias Zieba, parmi d'autres réalisations. La scénographie confiée au bureaugenevois SVDP (diplômés 2011 Master Design) présente la manière dont de jeunes designers appréhendent lesnouveaux enjeux du design lié au développement des technologies, pendant cet événement qui accueille desparticipants de 30 pays différents.

Lift13, du 6 au 8 février 2013Centre international de conférences, Genèvehttp://head.hesge.ch/La-Head-Geneve-a-Lift13Keep In Touch ! Une exposition du réseau ECART à Monaco

L'exposition Keep In Touch propose de montrer le travail des étudiants de cinq écoles supérieures d'art européeeneset partenaires du réseau ECART (European Ceramic Art & Research Team). Ce réseau de recherche réunit le centred'expérimentation et de réalisation en céramique, CERCCO, de la Head – Genève, l'école nationale supérieure desarts visuels de La Cambre, l'école nationale supérieure d'art de Limoges, l'école supérieure d'arts plastiques de laVille de Monaco, et la Villa Arson à Nice. Après l'exposition Dis-moi ce que tu manges, organisée en 2010 àBruxelles, issue du premier atelier sur le thème des arts de la table, l'exposition Keep in touch propose aujourd'hui dedécouvrir l'esprit de ce deuxième atelier organisé en 2011-12 sur le thème du toucher.

KEEP IN TOUCHExposition du 6 février au 4 mars 2013Galerie Art & Rapy, 11, avenue Princesse Grace, 98000 Monacohttp://head.hesge.ch/Keep-In-Touch-Une-exposition-duSortie du livre "Joypads! Le design des manettes" de Nicolas Nova, professeur en Media Design, co-écrit avecLaurent Bolli

Apparus au cours des années quatre-vingts, les joypads sont devenus l'interface de prédilection pour jouer surconsole, du fait de leur flexibilité et de leur confort manuel. Suivant les marques, les générations de produits et lestypes de jeux proposés, des centaines de modèles ont vu le jour. À l'heure de la rupture due aux interfaces gestuelles,ce livre retrace l'évolution des joypads dans le temps.

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http://www.moutons-electriques.fr/livre-128

Romain Legros, diplômé Master 2012 en Arts visuels, lauréat, avec mention spéciale, de Plat(t)form 13 auFotomuseum Winterthur.

Plat(t)form présente les talents les plus prometteurs de la jeune création artistique en Suisse. Pour l'édition 2013, pasmoins de 42 artistes et photographes émergents ont été invités à présenter leur portfolio, du 25 au 27 janvier 2013.Le jury, composé de personnalités du monde de l'art, a récompensé 6 lauréats parmi les participants sélectionnés.

http://www.fotomuseum.ch/index.php?id

HEAD – Genève Alumni / Cherche Appartement au Centre de la photographie GenèveL'exposition Cherche Appartement a pour objectif de rassembler un certain nombre de productions visuelles enrelation avec les difficultés contemporaines de se loger dans le grand Genève. Elle réunit, à deux exceptions près, letravail d'une trentainte d'artistes et de photographes de la région même, dont une grande partie est diplômée de laHEAD – Genève. A voir jusqu'au 17 février 2013.

http://centrephotogeneve.ch/index.php?/expos-a-venir/cherche-appartement/[Klay]communiqué 6 février 2013 à 08:16:35

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Saint-Gervais affiche cinquante ans au compteurde sa Maison de la culture. Ça se fête dès jeudi!ThéâtreUn demi-siècle jour pour jouraprès l'ouverture de laMaison des jeunes, leThéâtre Saint-Gervaisentame des célébrations quis'étendront sur une année

Pour marquer ses cinquante ansd'activités, Saint-Gervais ne secontente pas d'un bilan rétrospec-tif. Il regarde vers l'avant et «ouvreun nouveau cycle de vie». Ce 7 fé-vrier à 20 h, son «anniversairepour l'avenir» rassemblera, «sousune forme ou sous une autre», pu-blic, gens de théâtre, amis et per-sonnalités. Autour de On inaugure!ou L'impromptu de Saint-Gervais -une proposition scénique de sondirecteur Philippe Macasdar lethéâtre prêtera l'oreille aux thè-mes et questions qui traversent sesmurs depuis le 7 février 1963. Cejour-là, les autorités cantonales,communales, les représentantsdes Eglises et des organisations dejeunesse inaugurent la Maison desjeunes de Saint-Gervais.

Aux côtes d'un Philinne Maras-dar également interprète surscène, on verra jouer de jeunescomédiens diplômés de la Manu-facture (Haute Ecole de théâtre deSuisse romande) ainsi qu'un ci-néaste issu de la HEAD (HauteEcole d'art et de design), tous re-joints peu à peu par des figurestutélaires telles que François Ro-chaix, Yvette Théraulaz ou Ber-nard Heymann, fondateur de cettetroupe genevoise des Tréteaux li-bres qui fut arrêtée et emprison-née au début des années 70. Autravers de lectures, d'extraits defilms ou de débats intégrés à cettepochade tout sauf linéaire, on évo-

Le Théâtre Saint-Gervais du tempsquera pêle-mêle les cinquantenai-res de l'année (Lamborghini, Sté-phane Bern...), les noms l'ayantmarqué de leur présence (MatthiasLanghoff, Jean-Luc Godard...),ainsi que les événements internesou externes l'ayant secoué (Mai 68,passage de la Maison des jeunes àla Maison des jeunes et de la cul-ture, puis à la Maison pour les artsde la scène et de l'image...). Mais laprojection vers l'avenir et l'ouver-ture au monde restera palpable àtout moment. Notamment autourde la Grèce, guest star symboliquetout à la fois de l'héritage passé etde la crise présente, à laquelleSaint-Gervais consacrera cette sai-son une programmation spéciale.

de son inauguration en 1963. DR

Plus largement, l'Année Saint-Gervais se déclinera jusqu'au 7 fé-vrier 2014 avec de nombreusesmanifestations faisant écho aux en-jeux de l'institution, cette «maisoncommune qui appartient un peu àchacun». Katia Berger

«On inaugure! ou L'impromptude Saint-Gervais» Théâtre Saint-Gervais, rue du Temple 5, jeudi 7février à 20 h. Le nombre de placesétant limité, la réservation estindispensable au 022 908 20 00

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Rapport page: 91/149

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Date: 08.02.2013

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Panoramique samedi9 février 2013

Ces images qui reflètent Emmanuelle Antille

Antoine Duplan

La Lausannoise Emmanuelle Antille. (Keystone)

L’artiste lausannoise a acquis une réputation internationale avec ses installations vidéo et représenté la Suisse à laBiennale de Venise. Au momment où sort son premier long métrage, «Avanti», elle a sorti de ses archives des photosd’art et de cinéma éclairant ses paysages intérieursPublicitéPublicité

La Vuachère est une petite rivière qui serpente entre Lausanne et Pully. Vu par Emmanuelle Antille, le cours d’eau unpeu minable s’élève à la hauteur de l’Orénoque, du Colorado et autres fleuves écumants (photo à droite). Les deuxkidsqui fouillent l’onde nous renvoient à Sa Majesté des Mouches, aux scouts de la collection Signe de piste, auxEnfants du capitaine Grant, aux grandes vacances de notre enfance…

L’œil de la plasticienne est exercé à déceler la liberté dans les moindres interstices des territoires qu’elle parcourt augré de ses «balades improbables». Elle a pour programme de cultiver la liberté, «malgré tous les râteaux qu’on seprend». Et ne «jamais renoncer à ses rêves».

Née en 1972, Emmanuelle Antille a étudié à l’Ecole supérieure d’art visuel de Genève de 1991 à 1996, avant derejoindre la Rijksakademie d’Amsterdam. Elle se distingue à travers de nombreuses expositions et participations à desfestivals de vidéo (Zurich, New York, Le Caire, Vilnius, Salamanque…). En 2003, elle représente la Suisse à la 50eBiennale de Venise. Elle enseigne à la HEAD (Haute Ecole d’art et de design) de Genève et vient de sortir sonpremier «vrai» film de cinéma,Avanti, avec Hanna Schygulla (LT du 30.01.2013).

Cette artiste internationalement reconnue a commencé par écrire plein d’histoires quand elle était «vachement jeune». Ayant raté son bac pour cause d’école buissonnière, car il y avait hors de l’école plein de choses «plusintéressantes», enfin «complémentaires», nuance-t-elle avec malice, elle s’est rendu compte qu’elle avait toujoursenvie de raconter des histoires.

Les Beaux-Arts semblent être un très beau terrain de jeu. Mais, comme Emmanuelle Antille ne connaissait aucune

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femme artiste, elle craint de s’aventurer dans un domaine réservé aux hommes. Pour conjurer ce sentiment, elle selance d’abord dans des travaux de sculpture plutôt lourds. Aujourd’hui encore, elle savoure la dimensionextrêmement physique des tournages. Après sa première installation, à Amsterdam, elle assume son sexe: «Tu es unefemme. C’est intéressant de parler de toi.» Elle participe àGlobal Feminisms, une exposition collective au Musée de Brooklyn réunissant 80 femmes artistes. Elle ne déteste pas que son travailfasse entendre une résonance sociale, qu’il soit intégré à un contexte politique, puisqu’il est porté par un élanémancipatoire.

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Rapport page: 33/72

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Globus La HEAD signe une vitrine pour Shiseido

Il I

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\. I IJ1-111-Elba. . ,.,0 ..1 41 1 HEAD I,

GENÈVE,s

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La maison Shiseido - qui vient de en situation réelle avec des en filmant pendant dix heures (defêter son 140e anniversaire - partenaires et de mettre la 9 h à 19 h!) un mannequin vivantcherchait une façon originale de créativité de nos étudiants au défi déposant des touches de rouge àmettre en scène son nouveau de la rue et de ces passants qui lèvres sur la vitrine jusqu'à larouge à lèvres, Perfect Rouge. Elle n'ont pas toujours le regard couvrir complètement, l'étudiants'est alors tournée vers la HEAD tendre», analyse Jean-Pierre a voulu rendre hommage à ceet lui a proposé, via ses deux Greff, directeur de la HEAD. Cinq rituel quotidien, cette poésie defilières (Design Mode et Espaces projets ont été retenus. C'est l'éphémère qu'est le maquillage.et Communications), de réaliser cependant celui de Baptiste Les Genevois pourront observerune vitrine pour le magasin Portefaix, baptisé «Vidéo et cette silhouette intrigante à la rueGlobus. «Pour nous, il est traces de rouge», qui a le plus du Marché jusqu'à la fin du mois.intéressant de pouvoir travailler convaincu la marque japonaise: LDD/HEAD

s

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Rapport page: 140/149

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Date: 14.02.2013

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L'enseignement des écoles d'artse doit d'être ouvert à une analysedes acteurs qui font et défont lesscènes artistiques comme le mar-ché. De nombreuses options sedéveloppent, comme des mandatsconfiés par des entreprises à desétudiants, ce qui leur permet de seconfronter aux codes de ces mi-lieux

Cette politique - initiée dès1995 par Pierre Keller à l'ECAL -révèle un potentiel qui n'a échappéà personne. A titre d'exemple, onpeut citer le Prix HEAD-Genève quirécompense un jeune diplômé enlui offrant une exposition (letravail de Thomas Koenig, lauréat2012, est présenté chez Skopia artcontemporain).

Toujours côté galeries, celles-ciinvitent de jeunes artistes-cura-teurs à organiser des «cartes blan-ches». Elles offrent ainsi des tra-vaux de talents émergents, sansprendre trop de risque et en véhi-culant une image de renouvelle-ment (Harum-Scarum parGuillaume Pilet chez Blancpain artcontemporain).

Relevons aussi la position du

Marché de l'artLe billet de CatherineOthenin-Girard*

Dynamiqueà fortpotentiel

salon Artgenève qui, sous l'impul-sion de Thomas Hug, convie desartistes sans passer par leurs repré-sentants commerciaux, offrantainsi une proximité réservée d'or-dinaire aux visites d'atelier. Enfin,le Musée cantonal des beaux-artsde Lausanne expose le Prix de laFondation Gustave Buchet attri-bué en 2013 au sculpteur Christo-pher Füllemann.

Cette prospection auprès dejeunes artistes représente-t-elleune concurrence pour les espacesd'art indépendants? Bien au con-traire, un lieu off demeure unlaboratoire dévolu aux échangesindispensables à la création con-temporaine, et ceci toutes généra-tions confondues. Le succès desassociations Circuit à Lausanne,Hard Hat à Genève et Kunstwollenà Zurich, pour ne citer qu'elles, ledémontre avec pertinence.*Chaque mois, un(e) expert(e)propose sa lecture du marchéde l'art. Aujourd'hui, CatherineOthenin-Girard, historienne de l'artet conservatrice de la Collectiond'art de la BCV.

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Rapport page: 53/72

Page 27: 02 february 2013 / clippings

Date: 18.02.2013

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Ecran-Mobile change de nom poursa 9e édition et devient CourTouiours

CinémaDes bénévoles ont repris lagestion du festival de courtsmétrages, qui a lieu au Grütlide mercredi à samedi

Le nom et le lieu ont changé, unhibou avec des bobines à la placedes yeux en est devenu le logo. Poursa 9e édition, le festival de courtsmétrages Ecran Mobile est devenuCourToujours. Avec, à sa tête, unenouvelle équipe de quatre bénévo-les composée à la suite du départ del'ancien directeur. L'unique festivaldédié aux courts à Genève aura lieudu 20 au 23 février aux Cinémas duGrütli. Parmi 200 fictions reçues,les organisatrices Samuela Ricci,Laura Gabay, Charlotte Villard etChrystel Dayer en ont retenu 25

de 26 minutes maximum. Elles ontcomposé cinq séries de films, d'unedurée d'environ 1 h 30, qui mélan-gent les genres: drame (Les arri-vants de Bibi Naceri), opéra italien(Gianni Schicchi de FrancescoVisco), film «star» (Prora de Sté-phane Riethauser, coup de coeursection courts métrages à Cannesen 2012) ou genevoiseries (Demainc'est loin de Thomas Szczepansld).La moitié des productions estsuisse, le reste provient d'Algérie,de Finlande, d'Iran, de Cuba... Lesprogrammatrices souhaitent fairedécouvrir au grand public un for-mat qu'elles jugent méconnu. «Il y ades sections courts dans les festi-vals, mais elles sont souvent noyéesdans le reste, explique Charlotte Vil-lard. C'est important de conserverun festival qui leur soit dédié à Ge-

nève, car il s'agit d'une bonne plate-forme pour les réalisateurs quin'ont pas les moyens en sortant del'école de se lancer dans un longmétrage.» Et qu'est-ce qui leur plaîtdans ce format? «Il faut être efficaceet faire preuve d'imagination pourparvenir à établir un univers parti-culier, à transmettre des émotions,en quelques minutes. On a souventde jolies surprises.» Deux coups decoeur, hors compétition, ont étéajoutés pour la soirée de clôture. Ony retrouve Basil Da Cunha, fraîche-ment diplômé de la HEAD à Ge-nève. Anna Vaucher

CourToujours. Me 20 à 19h, je 21 etye 22 à 17 h 15, 19 h et 20 h 45, sa à14h 30,16 h 15,18 h et 20 h auxCinémas du Grütli. Infos:www.ecran-mobile.ch

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Rapport page: 67/72

Page 28: 02 february 2013 / clippings

Date: 14.02.2013

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L'enseignement des écoles d'artse doit d'être ouvert à une analysedes acteurs qui font et défont lesscènes artistiques comme le mar-ché. De nombreuses options sedéveloppent, comme des mandatsconfiés par des entreprises à desétudiants, ce qui leur permet de seconfronter aux codes de ces mi-lieux

Cette politique - initiée dès1995 par Pierre Keller à l'ECAL -révèle un potentiel qui n'a échappéà personne. A titre d'exemple, onpeut citer le Prix HEAD-Genève quirécompense un jeune diplômé enlui offrant une exposition (letravail de Thomas Koenig, lauréat2012, est présenté chez Skopia artcontemporain).

Toujours côté galeries, celles-ciinvitent de jeunes artistes-cura-teurs à organiser des «cartes blan-ches». Elles offrent ainsi des tra-vaux de talents émergents, sansprendre trop de risque et en véhi-culant une image de renouvelle-ment (Harum-Scarum parGuillaume Pilet chez Blancpain artcontemporain).

Relevons aussi la position du

Marché de l'artLe billet de CatherineOthenin-Girard*

Dynamiqueà fortpotentiel

salon Artgenève qui, sous l'impul-sion de Thomas Hug, convie desartistes sans passer par leurs repré-sentants commerciaux, offrantainsi une proximité réservée d'or-dinaire aux visites d'atelier. Enfin,le Musée cantonal des beaux-artsde Lausanne expose le Prix de laFondation Gustave Buchet attri-bué en 2013 au sculpteur Christo-pher Füllemann.

Cette prospection auprès dejeunes artistes représente-t-elleune concurrence pour les espacesd'art indépendants? Bien au con-traire, un lieu off demeure unlaboratoire dévolu aux échangesindispensables à la création con-temporaine, et ceci toutes généra-tions confondues. Le succès desassociations Circuit à Lausanne,Hard Hat à Genève et Kunstwollenà Zurich, pour ne citer qu'elles, ledémontre avec pertinence.*Chaque mois, un(e) expert(e)propose sa lecture du marchéde l'art. Aujourd'hui, CatherineOthenin-Girard, historienne de l'artet conservatrice de la Collectiond'art de la BCV.

Français

Rapport page: 53/72

Page 29: 02 february 2013 / clippings

Date: 14.02.2013

Formforum.ch4500 Solothurn032 622 78 13www.formforum.ch

Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Magazines spéc. et de loisir

Tirage: 4'100Parution: 4x/année

Page: 80Surface: 54'430 mm²

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ARGUS der Presse AGRüdigerstrasse 15, case postale, 8027 ZurichTél. 044 388 82 00, Fax 044 388 82 01www.argus.ch

Réf. Argus: 48926829Coupure Page: 1/3

ZwischenChur

und GenfDie Schweiz ist klein aber vielfältig. Bekannt fürgrandiose Berge, große Literatur, konkreteKunst, präzise Uhren und vieles mehr. Doch wasgestalten und fertigen Kunsthandwerker undDesigner heute zwischen Chur und Genf? Diefolgende Auswahl wurde kuratiert vom FormForum Schweiz, das zwölf seiner Mitglieder inihren Ateliers besucht hat.

Fotografie / PhotographyPatrick Gutenberg

BetweenChur

and Geneva

Small but diverse, Switzerland is famous for itsgrandiose mountains, great literature, artconcrete, precise timepieces and much more. Butwhat are craftspeople and designers designingand fabricating between Chur and Genevanowadays? The following selection was curatedby Form Forum Schweiz, which visited twelve ofits members in their ateliers.

Allemand

Rapport page: 1/150

Page 30: 02 february 2013 / clippings

Date: 14.02.2013

Formforum.ch4500 Solothurn032 622 78 13www.formforum.ch

Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Magazines spéc. et de loisir

Tirage: 4'100Parution: 4x/année

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Fabrice Schaefer

www.fabriceschaefer.chwww.tactile.ch

Das Diplom im Bereich Schmuck machte Fabrice Schaefer (*1969) an der Genfer Hoch-schule für Angewandte Kunst. Seine mit mehreren Preisen ausgezeichneten Stückewerden in internationalen Galerien gezeigt. 1998 eröffnete er in seiner Heimatstadt dieSchmuckgalerie TACTILe und ist seit 2000 an der Genfer Hochschule für Kunst undDesign HEAD Lehrbeauftragter. Schaefer bevorzugt Gold und Titan, edle Materien mitziemlich unterschiedlichen Eigenschaften. Er liebe Metall, weil Metall verzeiht"und sich neu schweißen, formen oder gießen lässt und somit erlaubt, Fehler zu korrigie-

ren. Hauptsächlich kreiert er Ringe, den wesentlichsten Schmuck, das A und 0 desSchmucks", sagt er.

Allemand

Rapport page: 2/150

Page 31: 02 february 2013 / clippings

Date: 14.02.2013

Formforum.ch4500 Solothurn032 622 78 13www.formforum.ch

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Tirage: 4'100Parution: 4x/année

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Fabrice Schaefer (1969) est bijoutier diplörn de Itcole sup&ieure d'arts appliqus deGenve. Ses crations sont prsent6es dans des galeries suisse et internationales et luiont rapport divers prix. En 1998 ii a ouvert la galerie de bijoux TACTILe ä Genäve et estdepuis 2000 charg de cours ä la Haute cole d'art et de design de Geri ve HEAD.Schaefer privil4ie Vor et le titane, mat&iaux nobles aux caract&istiques assez diff4-rentes. II aime le mtal car ii pardonne" et se laisse ressouder, reformer ou refondre,permettant ainsi de corriger les erreurs. II cr6e principalement des bagues, je bijou paressence, voire le bijou essentiel" selon lui.

Allemand

Rapport page: 3/150

Page 32: 02 february 2013 / clippings

Date: 18.02.2013

Tamedia Publications Romandes1211 Genève 11022/ 322 40 00www.tdg.ch

Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Presse journ./hebd.

Tirage: 48'688Parution: 6x/semaine

Page: 23Surface: 13'633 mm²

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Réf. Argus: 48917053Coupure Page: 1/1

Ecran-Mobile change de nom poursa 9e édition et devient CourTouiours

CinémaDes bénévoles ont repris lagestion du festival de courtsmétrages, qui a lieu au Grütlide mercredi à samedi

Le nom et le lieu ont changé, unhibou avec des bobines à la placedes yeux en est devenu le logo. Poursa 9e édition, le festival de courtsmétrages Ecran Mobile est devenuCourToujours. Avec, à sa tête, unenouvelle équipe de quatre bénévo-les composée à la suite du départ del'ancien directeur. L'unique festivaldédié aux courts à Genève aura lieudu 20 au 23 février aux Cinémas duGrütli. Parmi 200 fictions reçues,les organisatrices Samuela Ricci,Laura Gabay, Charlotte Villard etChrystel Dayer en ont retenu 25

de 26 minutes maximum. Elles ontcomposé cinq séries de films, d'unedurée d'environ 1 h 30, qui mélan-gent les genres: drame (Les arri-vants de Bibi Naceri), opéra italien(Gianni Schicchi de FrancescoVisco), film «star» (Prora de Sté-phane Riethauser, coup de coeursection courts métrages à Cannesen 2012) ou genevoiseries (Demainc'est loin de Thomas Szczepansld).La moitié des productions estsuisse, le reste provient d'Algérie,de Finlande, d'Iran, de Cuba... Lesprogrammatrices souhaitent fairedécouvrir au grand public un for-mat qu'elles jugent méconnu. «Il y ades sections courts dans les festi-vals, mais elles sont souvent noyéesdans le reste, explique Charlotte Vil-lard. C'est important de conserverun festival qui leur soit dédié à Ge-

nève, car il s'agit d'une bonne plate-forme pour les réalisateurs quin'ont pas les moyens en sortant del'école de se lancer dans un longmétrage.» Et qu'est-ce qui leur plaîtdans ce format? «Il faut être efficaceet faire preuve d'imagination pourparvenir à établir un univers parti-culier, à transmettre des émotions,en quelques minutes. On a souventde jolies surprises.» Deux coups decoeur, hors compétition, ont étéajoutés pour la soirée de clôture. Ony retrouve Basil Da Cunha, fraîche-ment diplômé de la HEAD à Ge-nève. Anna Vaucher

CourToujours. Me 20 à 19h, je 21 etye 22 à 17 h 15, 19 h et 20 h 45, sa à14h 30,16 h 15,18 h et 20 h auxCinémas du Grütli. Infos:www.ecran-mobile.ch

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Rapport page: 67/72

Page 33: 02 february 2013 / clippings

Date: 20.02.2013

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Côte Magazine Genève1227 Genève022/ 736 56 56www.cotemagazine.com/geneve

Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Magazines spéc. et de loisir

Tirage: 19'817Parution: 8x/année

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Réf. Argus: 49067849Coupure Page: 1/3

44i/fi_t_YA*-ieCHRIS111ANE LUIBLE

Ieetù tee 41,3 aies, je, (lm ,ge6 uïe, fitarete, d cm&de, eta egite deie eateed5 etes hala

UNE HISTOIRE DE MODEPar Fabrice Rosset

Amoureuse de la mode depuis sa

tendre adolescence, ChristianeLuible est devenue responsable

de lafilière Design Mode,

Accessoires et Bijou à la DEAD-

Genève en2°08. Riche d'unparcours passionnant au sein degrandes écoles, elle livre à COTE

ses réflexions sur la mode et sur

le développement de la filière au

sein de l'école.

-,Christiane Luible has been a

fashion lover since her tender

teenage years, and has been

head of Fashion and Jewellery

Design at the Geneva Haute

Ecole dArt Design (HEAD-

Genève) since 2008 With a rich

and exciting career behind her et

some of the top schools, she talks

to COTE about fashion and the

developrnent of the sector within

the school

Français

Rapport page: 35/141

claudia.olivarez
Texte surligné
Page 34: 02 february 2013 / clippings

Date: 20.02.2013

Suisse Romande

Côte Magazine Genève1227 Genève022/ 736 56 56www.cotemagazine.com/geneve

Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Magazines spéc. et de loisir

Tirage: 19'817Parution: 8x/année

Page: 96Surface: 83'206 mm²

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Quel est votre sentiment sur l'évolution de la mode ces der-nières années ?Les années 90 ont été synonymes d'une pluralité de styles dans la mode etd'une provocation dans la photographie de mode. L'arrivée de l'ère numé-rique ces dernières années a marqué un pas important dans le métier Dés-ormais, l'image et la communication jouent un rôle prépondérant dans lamode. On ne se concentre plus uniquement sur l'habit mais sur sa mise enscène et sur l'histoire qu'il raconte. De plus, l'accès à la mode facilité par lesnouveaux médias mène à sa démocratisation. On peut y avoir accès partoutet tout le temps Cependant, il nous faudra attendre quelques années pouravoir un peu de recul par rapport à ces changements

Des changements que vous décryptez dans les cours ?Oui, nous voulons apporter aux élèves plus qu'un savoir sur les dernières ten-dances Nous décryptons ensemble l'évolution et les changements majeursdans la mode Nous leurs apprenons à voir plus loin, à prendre de la distancepour qu'ils arrivent à se projeter sur plusieurs années afin de détecter devraies innovations.

Malgré ces changements, la mode n'est-elle pas cyclique ?La mode est cyclique certes, mais elle n'est pas reprise à l'identique Les créa-teurs s'inspirent des tendances passées, les réin-terprètent, les combinent et se les approprient.

Existe-t-il une mode suisse ?Je n'aurais certainement pas tenu le même proposil y a une dizaine d'années mais quelque chose estclairement en train de se développer. Un styles'installe chez les nouveaux créateurs suisses et iln'y a plus de différence entre la Suisse romande etalémanique Les créateurs suisses s'affirment avecun style plus recherché et abouti. Ils prônent lesbeaux matériaux et les tissus de qualité.

La HEAD est donc un acteur importantde cette affirmation helvétique ?Oui, je pense que nous avons réussi au fil des an-nées à créer une formation qui comprend toutesles notions nécessaires à un jeune créateur pourse développer dans ce domaine Avec notammentnotre nouvelle formation Master Design Mode etAccessoires, les étudiants peuvent approfondir lacréation ou s'onenter vers les aspects marketingen travaillant avec des coachs business, Notre Des-ign incubateur est un autre exemple Il donne l'op-portunité aux diplômés de la Head Genève detoutes les orientations de monter leurs propresstructures L'école est également un lieu de ren-contres avec des créateurs et des intervenants in-ternationaux Nous sommes fiers de l'évolution del'école et des divers étudiants qui rencontrent déjà

un succès prometteur comme Camie Rebord, MalAnnée, Mademoiselle L ou encore Maxime Rappazpour ne citer qu'eux. En 2013, pour la deuxièmeannée consécutive, deux de nos étudiants sont fi-nalistes au festival de la mode et de la photogra-phie d'Hyères, ce qui est rare

Avec le mass market (Zara, H&M...) est-ce difficile aujourd'hui pour une femmede garder son identité vestimentaire ?Non, je ne pense pas Au contraire, les créateursfont naître les collections et les tendances et lesmarques de mass market « surfent » dessus Cesderniers créent une concurrence qui incite lescréateurs à se renouveler constamment Le massmarket a forcé l'univers de la mode, du prêt-à-por-ter et de la haute couture à se développer, à anti-ciper ou à penser différemment par exemple, lesite web modaoperandi corn rassemble des créa-teurs et des collections de prêt-à-porter récentes,mises en ligne immédiatement après les défilés etdisponibles à l'achat.

Depuis quelques années, la modeHomme a le vent en poupe. La HEADsurfe-t-elle sur cette tendance ?En effet, depuis 2009 la mode masculine revienten force pour faire jeu égal avec la mode féminineIl est vrai qu'il existe un réel potentiel dans la modemasculine et c'est une chance que les hommes s'yintéressent I Ce qui était très tendance chez lafemme le devient chez l'homme comme parexemple l'imprimé D'ailleurs à la HEAD, nousavons toujours eu un penchant pour la modemasculine

Le défilé annuel organisé par la HEADattire toujours plus de monde, quelssont vos défis pour l'édition 2013?Cette année nous allons faire la part belle au Mas-ter et nous vous réservons de belles surprises.

Français

Rapport page: 36/141

Page 35: 02 february 2013 / clippings

Date: 20.02.2013

Suisse Romande

Côte Magazine Genève1227 Genève022/ 736 56 56www.cotemagazine.com/geneve

Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Magazines spéc. et de loisir

Tirage: 19'817Parution: 8x/année

Page: 96Surface: 83'206 mm²

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Réf. Argus: 49067849Coupure Page: 3/3

Une affaire à suivre structures The school is also a place where theycan meet international designers and fashion

-/ What are your thoughts about the developrnent professionals. Finally, the start of the Fashionof fashion over these last few years? Masters programme this last autumn shows thatThe 1990s were synonyrnous with provocative HEAD is a major player on the Swiss fashion scenefashion and designers The advent of the digital era We are very proud of the school's developmentover these last few years has marked an important and of the many promising students who'vestep in the business Image and advertising now already had sorne success, such as Camie Rebord,play a major part in fashion We no longer Mal Aimée, Mademoiselle L and Maxime Rappaz,concentrate uniquely on the garment but on its among others.mise-en-scène and the story it tells The newmedia have also helped to make fashion accessible Given the prevalence of mass market brands such

to the masses. However, we'll have to wait a few as Zara or H&M, is it difficult for today's wornan toyears to get some perspective on these changes. mamtam her individuel style?

No, I dont think sa On the contrary, designersHave you nonced any changes in classes? create collections and trends that are then pickedYes, we wartt to give our pupils more than just up by the mass market brands The resultingsome knowledge of the latest trends We decode competition then encourages the designers tothe major changes and developrnents in fashion constantly renew thernselves. The mass markettogether We teach them to see further, to take has forced the world of fashion, ready-to-wear andsome distance so that they are able to look a few haute couture to develop, to anticipate and to think

years ahead and discern which innovations will differently For example, the websitestand the test of time. modaoperandicom gathers designers and recent

ready-to-wear collections and puts them onitneBut isn't fashion cyclical, despite these changes? and available for purchase right after the showsYes and no. Fashion is certainly cyclical, but it is not

repeated in an identical way Designers are inspired Men's fashion has had the wind in its saiLs the lestby past trends, they reinterpret them, combine few years. Has HEAD taken advantage of thisthem and appropriate them. trend?

Yes, mens fashion lias corne back in force sinceIs there such a thing as Swiss fashion? 2009, and now enjoys equal footing with women'sI certainly wouldn't have said so a decade ago, but fashion It's true that there's real potential in mens

something is clearly developing The new Swiss fashion, and it's fortunate that men are interested indesigners have a particular style and there's no it I What was once in vogue in women's fashion islonger any difference between French and becoming so in mens fashion, the print forGerman-speaking Switzerland Swiss designers are example Moreover at HEAD, we've always had astamping their mark with a more recherché and penchant for mens fashion.complete style They push beautiful materials and

quality fabncs HEAD's annuel fashion show draye more andIs HEAD an important player in this Swiss more people. What are your challenges for theemergence? 2013 show?Yes. I think that over the years we've succeeded This year vve'll be shirting the spotlight on thedeveloping courses of study that include all the Masters programme, with some wonderfulideas a young designer needs to develop in this surprises in storearea, particularly through marketing classes andbusiness coaches, but also the incubator, which Watch this space!gives students the opportunity to build their oNnm

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Rapport page: 37/141

Page 36: 02 february 2013 / clippings

Date: 22.02.2013

Revue Educateur1920 Martigny027/ 723 58 80www.revue-educateur.ch

Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Presse spécialisée

Tirage: 11'500Parution: mensuelle

Page: 5Surface: 4'631 mm²

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La performance: l'art à la limiteLa Haute Ecole pédagogique Vaud et la Manufacture Haute Ecolede théâtre de Suisse romande organisent le jeudi 25 avril pro-chain une journée de formation pour les enseignants intitulée «Laperformance: l'art à la limite». Le cours sera donné par David Zer-bib, philosophe de l'art et enseignant, entre autres, à la HauteEcole d'art et de design à Genève. Inscriptions jusqu'au 8 marsauprès de la HEP-Vaud, Yves Renaud, 079 689 83 11,[email protected], ou directement en ligne https://is-academia.hepl.ch/imoniteur_ISAHEP/Igedpublicreports.htm?ww_i_reportmodel=46958685 (com./réd.)

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Rapport page: 82/150

Page 37: 02 february 2013 / clippings

Date: 22.02.2013

Online-Ausgabe

Bolero Zeitschriftenverlag AG8045 Zürich044/ 454 82 82www.boleromagazin.ch

Genre de média: Internet N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Magazines populaires

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Design-Studenten sehen rot

Die Schweizer Filiale des japanischen Kosmetikkonzerns Shiseidoist aus Anlass des 140jährigen Firmenjubiläums eine kreative Kooperation mit derHaute Ecole d’Art et de Design de Genève HEADeingegangen. Die Design-Studenten der Lehrgänge «Mode» sowie «Räume und Kommunikation» wurden eingeladen,den neuen Lippenstift «Perfect Rouge» zu inszenieren. Fünf Installationen sind entstanden. Die Siegerarbeit, ein Videodes Mediendesign-Studenten Baptiste Portefaix ist im Moment im Schaufenster von Globus Genf zu sehen. Portefaixfilmte durch eine transparente Wand wie ein Model diese von hinten mit Lippenstift-Strichen bemalt bis die Wandkomplett rot ist. Die Aufnahmen entstanden an einem Tag zwischen 9 und 19 Uhr während total zehn Stunden.Betrachtet man von aussen das Globus- schaufenster, hat man den Eindruck einer Live-Performance. Der Gewinnerwird nun von Shiseido für eine Woche nach Tokio eingeladen.22.02.2013Rubrik: SCHÖNHEITAutor: Marianne Eschbach

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Allemand

Rapport page: 19/150

Page 38: 02 february 2013 / clippings

Date: 23.02.2013

Genève

Le Courrier1211 Genève 8022/ 809 55 66www.lecourrier.ch

Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Presse journ./hebd.

Tirage: 7'791Parution: 6x/semaine

Page: 6Surface: 7'995 mm²

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FORMATION A Genève, lahausse des taxes d'étudesenvisagée par le projet debudget Cantonal provoque lacolère des étudiants des,hautes écoles spécialisées(HES). Des petites actions ontété menées hier dans diffé-rents établissements. Le mou-vement pourrait se durcir. Si lebudget est accepté tel quel parle Grand Conseil en mars, lataxe d'études s'élèvera à1000francs par année pour les étu-diants des HES domiciliés

EN BREFMOBILISATION

CONTRE LA MENACE

D'UNE HAUSSE

DES TAXES D'ÉTUDESdans le canton de Genève,alors qu'aujourd'hui ils nepaient rien, a expliquéGuillaume Thion, membre del'association des étudiants dela Haute école de travail social.Une hausse pareille estconsidérable pour des per-sonnes qui bien souvent «galè-rent déjà avec l'argent», -asouligné M. Thion. Le projet debudget cantonal ouvre égale-ment la voie à une augmenta-tion des taxesd'études pourles étudiants étrangers de la

. HEAD (art et design) et de laHEM (musique). Après les opé-rations de sensibilisation,d'autres actions plus mar-quantes sont envisagées. Lesétudiants vont notamment -

examiner la possibilité demanifester devant l'Hôtel-de-Ville en mars, le jour où leGrand Conseil débattra duprojet de budget. Ils pourraientaussi se lancer dans undébrayage. ATS

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Rapport page: 138/150

Page 39: 02 february 2013 / clippings

Date: 23.02.2013

Le Temps

Le Temps1211 Genève 2022/ 888 58 58www.letemps.ch

Genre de média: Médias imprimés N° de thème: 375.9N° d'abonnement: 1073023Type de média: Presse journ./hebd.

Tirage: 41'531Parution: 26x/année

Page: 29Surface: 15'450 mm²

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L'essai, une «forme qui pense»A Genève, films, conférences et expositionrendent hommage à cette expérience créative

Jean-Pierre Gorin.

Essai. Cinq lettres sur unecouverture qui vous classe unouvrage. Pourtant, le mot est unpeu mis à toutes les sauces par leséditeurs. A Genève, une séried'événements, réunis sous l'en-glish title «Start making sense !», sepenche sur cette forme. On yretournera aux sources littéraires,à Montaigne, à Diderot. Mais onregardera aussi comment, au XXeet au XXle siècle, «le cinéma etl'art contemporain transformentl'essai».

Le Département cinéma/ci-néma du réel de la Haute Ecoled'art et de design - Genève s'estentouré de multiples collabora-tions à travers la Cité pour cetteexploration qui veut montrer, à lamanière d'un essai sur l'essai,comment cette forme est vivante,ouverte, et donc offre toujours unespace de liberté face aux penséesdominantes.

Grand invité de «Start makingsense !», l'inclassable cinéasteJean-Pierre Gorin, élève d'Althus-

ser, Lacan et Foucault, anciencompagnon de route de Godard,exilé aux Etats-Unis depuis 1975,évoque la forme rhizomatiquepour définir l'essai. «Forme etpensée, c'est l'incorrection même,«art termite» et non «art éléphantblanc.»

En guise de prologue à cesrendez-vous sans doute denses,où l'on écoutera par exemple lephilosophe Georges Didi-Huber-man à propos de La Rabbia dePasolini, ou encore le cinéasteArnaud des Pallières en conversa-tion avec le penseur et documen-tariste François Niney, l'exposi-tion Making Sense sera verniejeudi 7 mars à LivelnYourHead,institut curatorial de la HEAD.Elle se veut une cartographie duterritoire en mutation qu'est lefilm essai. Prometteur.Elisabeth Chardon

Genève. Divers lieuxdu 7 mars au 6 avril.(Rens. www.hesge.ch/head).

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