04-0773 Civil EducBU.passprt 4 12/6/04 9:36 AM Page a ... · Ibrahima Sory Diallo de la Direction Nationale de l’Education Civique du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire

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Guide de l’Education Civique

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La démocratie

Les responsabilités des citoyens

La connaissance des institutions républicaines

Le droit et le devoir de vote

La bonne gouvernance

La paix et la sécurité

La participation des citoyens

La négociation et lamédiation

L’analyse des médias

La planification

La rédaction de lettres

Conseils pour téléphoner

Le discours public

Les sites Web

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[1] Remerciements

[3] Introduction

[5] Chapitre 1

[11] Chapitre 2

[17] Chapitre 3

[23] Chapitre 4

[27] Chapitre 5

[33] Chapitre 6

[39] Chapitre 7

[43] Chapitre 8

[49] Chapitre 9

[53] Chapitre 10

[57] Chapitre 11

[61] Chapitre 12

[65] Chapitre 13

[69] Chapitre 14

[72] Bibliographie

Sommaire

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Auteur : Jessica Newby

Préparé en collaboration avec Issa Sylla,Michel Soumah, Alhassane Damba etIbrahima Sory Diallo de la DirectionNationale de l’Education Civique duMinistère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Education Civique,République de Guinée.

Avec les contributions des participantsaux ateliers de février à mai 2004 àKankan, Labé et Kindia, en Guinée ; àLagos et Abuja, au Nigeria ; à Cotonou,au Bénin ; à Lomé, au Togo et à Bo, enSierra Leone.

Remerciements de l’auteur à AlsényCamara, Directeur National del’Education Civique du Ministère del’Enseignement Pré-Universitaire et del’Education Civique, République deGuinée.

Illustrations : Momo Soumah (Charlie)

Collaboration à la révision : AfricaRegional Services, Paris

L’auteur :

Jessica Newby est une éducatriceaméricaine, spécialiste de la conceptionde programmes d’enseignement, qui aexercé en milieu international. Elle a étéprofesseur d’anglais au Japon et enAfrique (au Bénin et en Guinée). Pendantson séjour au Japon, elle a créé unprogramme d’enseignement sur lesproblèmes mondiaux et l’écrituremulticulturelle au niveau universitaire.En Afrique, elle a travaillé dans le milieuéducatif, où elle a organisé les formationsdes enseignants au Bénin etl’enseignement de l’anglais et des droitsde l’homme aux militaires guinéens. Ce guide a été élaboré en neuf mois en2003-2004, avec une équipe de laDirection Nationale de l’EducationCivique et avec le concours des ateliersd’éducation civique en Guinée et dansquatre autres pays de l’Afrique de l’Ouest.

Publié par le Centre américain,Ambassade des Etats-Unis d’Amérique,Conakry, République de Guinée, 2004http://usembassy.state.gov/conakry/.

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Remerciements

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Un citoyen assume beaucoup deresponsabilités. Les citoyens ont besoind’être informés du rôle décisif qu’ilsdoivent jouer dans le processusdémocratique pour comprendrel’importance de leur participation à la viecivique. On ne peut pas qualifier unenation de démocratie sans participationdu citoyen. Afin que les citoyens puissentparticiper efficacement à cette viecivique, ils doivent avoir desconnaissances de base et descompétences. Ce guide a été élaboré pourrépondre à ces besoins.

Préparé en collaboration avec le Centreaméricain de l’Ambassade des Etats-Unis, à Conakry, en République deGuinée, et la Direction Nationale del’Education Civique du Ministère del’Enseignement Pré-Universitaire et del’Education Civique de la République deGuinée, ce guide incorpore aussi lesconseils et les suggestions desparticipants aux ateliers d’éducationcivique en Guinée, au Nigeria, au Bénin,au Togo et en Sierra Leone entre févrieret mai 2004. Il est destiné au grandpublic, y compris les lycéens et lesadultes. Cependant, il est conçu pour êtreplus particulièrement utile auxéducateurs et aux associations de lasociété civile qui dépendent de laparticipation à la vie civique.

Les buts de ce guide consistent à :

■ Encourager les citoyens à participer àla vie civique ;

■ Eduquer les citoyens sur les fonctionsdu gouvernement, les droits, lesresponsabilités et d’autres questionspertinentes ;

■ Présenter les thèmes universelsd’éducation civique qui ne sont passpécifiques à un pays, bien que leguide ait été préparé dans le contexteouest-africain ;

■ Etablir une fondation pour lescitoyens en vue de leur apprendre lesprincipes démocratiques et de leurprocurer des sources d’informationsupplémentaires et des adresses desites Internet ;

■ Enseigner aux citoyens lesconnaissances et les compétencesnécessaires pour renforcer leurscapacités ;

■ Stimuler la discussion en proposantdes questions et des activités à la finde chaque chapitre afin d’encouragerl’analyse des questions relatives aupays du citoyen.


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Introduction

Personne ne naît bon citoyen ; aucune nation ne naît démocratique. Dansles deux cas, il s’agit plutôt d’un processus qui continue à évoluer au coursde la vie et auquel les jeunes doivent être associés dès leur naissance. Unesociété qui se coupe de ses jeunes rompt son lien vital ; elle estcondamnée à être saignée à blanc. Vous êtes les gardiens de ce lien vital.Nourrissez-le ; développez-le ; fortifiez-le.

— Kofi Annan, Secrétaire général des Nations unies



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D’après Larry Diamond, codirecteur del’International Forum for DemocraticStudies, la démocratie est « un systèmede gouvernement dans lequel le peuplechoisit ses dirigeants à intervallesréguliers lors d’élections libres,transparentes et pluripartites ».

La démocratie est un phénomèneplanétaire. Cette affirmation estessentielle parce qu’on constateaujourd’hui que beaucoup de paysréclament plus de liberté et dedémocratie. Cela montre l’importance quiest accordée à ce système politique. Celase concrétise également par le nombresans cesse croissant de régimesdémocratiques à travers le monde depuisl’effondrement des régimes totalitaires enEurope de l’Est, en Asie et en Afrique etdepuis l’apparition de courageuxmouvements en faveur de la liberté danscertains pays où la dictature semblaitaller de soi.

Tout cela nous montre qu’il y a chez tousles peuples une aspiration à la liberté engénéral et à la liberté politique enparticulier. D’ailleurs, la volonté deliberté étant primordiale chez lespeuples, on a constaté qu’en 1974 parexemple il y avait une quarantaine depays démocratiques dans le monde.

Toutefois les démocraties continuent denaître et d’évoluer. Les statistiquespeuvent confirmer ce fait. Selon ‘’DataFrom Freedom House’’, en 1974 onpouvait compter, sur 150 pays dans lemonde, 41 régimes démocratiques, soit27,3 % ; en 1995 sur 191 pays, ondénombrait 117 démocraties, soit 61,3 %; et en 2002 sur 193 pays, on avait 120régimes démocratiques, soit 62,7 %.

Le concept d’un Etat démocratique est né

à Athènes au Ve siècle avant notre ère.Le terme démocratie a ses origines dansle mot grec dêmokratia. En décomposantce mot nous obtenons :

DEMOS qui veut dire peupleKRATOS qui signifie pouvoir

Etymologiquement, la démocratie estdonc le pouvoir du peuple.

Après les Grecs, les anciens Romains ontaussi mis en œuvre la démocratie et ontinventé le mot « république » (respublica). En latin, res signifie « chose »et publicus renvoie à l’idée de « public ».Les Romains donnent à ce mot le sensd’affaires publiques, c’est-à-direappartenant au peuple.


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Histoire de la démocratie

1 La démocratie

Selon Abraham Lincoln, président américain, la démocratie est “ le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple “.


Il apparaît donc que la démocratie est untype d’organisation politique danslaquelle le peuple, c’est-à-dire la totalitédes citoyens sans aucune distinction denaissance, de richesse, de compétence,détient ou contrôle le pouvoir.

Rappelons que si l’idée de la démocratiea été discutée pendant plus de 2 500 ans,elle n’a été mise en œuvre qu’à uneépoque récente. La démocratie n’est pasun système facile ; elle a su néanmoinssurmonter plusieurs difficultés.

En 1900, seulement 6 pays sur 43 étaientconsidérés comme démocratiques. Aucours des trente dernières années, nousavons vu 80 pays s’engager dans lacourse démocratique, instituer etorganiser des élections pluripartites.

Professeur à Harvard, Samuel P.Huntington, décrit l’histoire de ladémocratie en trois vagues. Dans la

dernière partie du XIXe siècle, lapremière “vague de démocratisation” acommencé quand les Etats-Unis ontétendu le droit de vote à une grandeproportion de la population masculine.

La deuxième vague de démocratisation acommencé après la Seconde Guerremondiale avec la victoire des Alliés quiont restructuré l’Europe. Cela a permisune avancée démocratique.

La troisième vague de démocratisation acommencé en 1974. En 1974, on l’a déjàdit, seulement une quarantaine de paysétaient démocratiques, pour la plupart lesnations occidentales. 1974 est une annéequi marque le renversement, par lesmilitaires, de la dictature portugaise.Entre 1979 et 1985, la présence militaireen Amérique latine diminue et des civilssont élus à la tête de plusieursgouvernements de la région.

1989 est une année mémorable dansl’histoire de la démocratie. Il y a eu deuxgrands événements : la chute du mur deBerlin et les manifestations des étudiantsà Tian’anmen en Chine. L’Unionsoviétique s’est effondrée en 1991, suiviepar la majorité des pays d’Europe del’Est. Ensuite, les républiques soviétiquesont commencé le processus dedémocratisation. La tendance mondialede la démocratisation est arrivée enAfrique en 1990 au Bénin et en Afriquedu Sud. Auparavant, il y avait 3 paysdémocratiques en Afrique : la Gambie, leBotswana et l’île Maurice. En 1997,seulement 4 pays subsahariens n’avaientpas organisé d’élections pluripartites.

Du point de vue de la structure, ondistingue deux sortes de démocratie : ladémocratie directe et la démocratiereprésentative.

La démocratie directeDans la démocratie directe, ce sont lescitoyens eux-mêmes qui font les lois etexercent la politique. Ils sont impliqués àchaque étape du processus. Ce type dedémocratie fonctionne bien pour lespetites collectivités, mais n’est pas trèspratique pour les grands ensembles oùson application est difficile pour ne pasdire impossible. L’avantage de ladémocratie directe est que les membresde la communauté se rencontrent pourdiscuter des problèmes face à face.

La démocratie représentative Dans la démocratie représentative, c’estle peuple qui gouverne par le truchementde ses représentants élus ou désignés.Ces représentants agissent au niveaugouvernemental ou à d’autres niveaux(parlement, par exemple) pour le peuple


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Les différents types dedémocratie


et au nom du peuple. Par conséquent, lescitoyens ont le choix dans le processusélectoral, mais pas nécessairement dansla prise de décision. Les citoyens votentpour celui qui peut défendre leursintérêts, mais sans avoir la certitude queleurs représentants agiront dans le sensqu’ils souhaitent.

Parmi tous les types de gouvernement,les gouvernements autoritaires, lecommunisme ou les dictatures militaires,la démocratie est la meilleure option. Ladémocratie n’est pas parfaite, mais il n’ya pas de meilleure solution. Ladémocratie garantit les droits qui sontsouvent absents des autres formes degouvernements. Ces droits sont,notamment, la liberté d’expression et deparole, la liberté de réunion et laprotection égale devant la loi.

Le gouvernement démocratique présentequelques avantages : il encourage laparticipation, l’épanouissement humain etl’égalité politique. La paix et l’économieprospèrent plus souvent dans les paysdémocratiques. En général, lesdémocraties favorisent davantage lacroissance économique et amènent uneprospérité relative. Par exemple, deuxpays démocratiques ne résolvent jamaisles conflits par la guerre. Ils trouventsouvent des solutions dans lescompromis, la négociation ou les traités.


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Pourquoi la démocratie ?


On ne doit pas considérer la démocratiecomme un jeu de règles et de procéduresconstitutionnelles qui détermine la façondont un gouvernement fonctionne. Dansune démocratie, le gouvernement n’estqu’un élément à l’intérieur d’un tissusocial composé d’institutions, de partispolitiques, d’organisations et denombreuses et diverses associations.C’est dire qu’une société démocratiqueest aussi caractérisée par la présence denombreuses organisations privées jouantun rôle de médiation entre les personneset les institutions sociales etgouvernementales. Elle est en outrecaractérisée par des échanges d’idées,des débats sur les questions d’intérêtpublic et la participation libre descitoyens aux élections et à la vie de leurcollectivité.

Les indicateurs d’un systèmedémocratique sont entre autres :

■ La souveraineté populaire : Lepouvoir est détenu par le peuple et legouvernement est responsabilisé parle peuple.

■ La constitutionnalité : Les pouvoirs etles limitations du pouvoir dugouvernement sont énoncés dans laconstitution et protègent les droits detous les citoyens.

■ L’égalité : Toutes les personnes sontégales dans la société et devant la loi.

■ La règle de la majorité et les droits desminorités : Le pouvoir est exercé parla majorité, mais les droits desminorités doivent être protégés.

■ La justice et l’impartialité : Lesdécisions gouvernementales doiventêtre justes et impartiales.

■ Un système judiciaire indépendant :Le système judiciaire doit êtreimpartial et séparé des autresinstitutions gouvernementales.

■ Les échanges d’idées libres et ouverts :Le droit à la liberté de la parole, laliberté d’expression, la liberté de lapresse, la liberté d’association.

■ Le contrôle administratif civil del’armée : Les officiers militairesn’étant pas élus, c’est doncl’administration civile qui doit gérerles militaires.

■ Les élections libres et justes : Lesélections, pluripartites, sont libres,ouvertes, régulières et transparentes.

■ Les valeurs : L’apprentissage desvaleurs comme la tolérance, lerespect, la coopération, le pluralismeet le compromis social, l’acceptationde la différence.

■ Le bien commun : La promotion de cequi est bien pour toute la société.

■ La participation : Les citoyensparticipent librement à la vie civique.


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La société démocratique

Les caractéristiques de ladémocratie


Malgré les difficultés de laconquête démocratique, il y adans le monde aujourd’hui unplus grand nombre de régimes

démocratiques, différents d’un pays àl’autre. Notre rôle à tous est de préservercet acquis. L’enracinement et la défensede la démocratie ne sont pas l’affaire desseuls gouvernements. Tous les citoyensdoivent être impliqués dans la recherched’une société démocratique. Ils doiventcomprendre ce que signifie la démocratieet la vie dans une société libre et œuvrerpour l’épanouissement de cettedémocratie. Ils doivent avoir eux-mêmesun comportement démocratique ens’engageant dans la vie de leur pays et enrespectant les droits et les libertés civileset politiques. C’est alors qu’on peutcertainement parler de démocratie.

1. Comment définissez-vous la démocratie ?

2. Quel type de démocratie pratiquez-vous dans votre pays ?

3. Dans votre pays, quelles sont les caractéristiques de la démocratie ?

4. A votre avis, quelles sont les caractéristiques les plus importantes de la démocratie? Pourquoi ?

5. Pour vous, qu’est-ce qu’une société démocratique ? Faites-en une description.

6. Selon vous, quelles sont les mesures institutionnelles et les comportements

personnels permettant aux citoyens de prospérer en démocratie ?


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M

Questionnaire



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L’une des conditions essentielles pour laréussite de l’édification d’une sociétéfondée sur le respect des principes et deslois demeure le rôle que l’on confie àchaque citoyen, homme et femme, dansune entité bien déterminée. En effet,l’exercice de cette tâche peut se heurter àcertains problèmes provenant descitoyens eux-mêmes. Pour surmonter cephénomène social, les citoyens, à tous lesniveaux, doivent s’investir dans la miseen œuvre des missions qui leurs sontassignées.

Définition de la responsabilité : Uneresponsabilité est un devoir ou uneobligation de faire ou de ne pas fairequelque chose (cas des interdictions)dans le processus de développement d’unpays, d’une région, d’une collectivité oud’une société.

1. Respecter la loi

Tous les individus sont égaux devant laloi. Elle est instituée par les citoyens. Enconséquence, elle doit être respectée etappliquée partout où cela est nécessaire.Exemple : la loi interdit aux citoyens des’attaquer aux biens publics et privés.

2. Connaître ses droits

Chaque citoyen a des droits qui sontgarantis par la Constitution.

Exemple :

■ le droit■ l’instruction ■ l’information■ l’expression des opinions■ la santé ■ la sécurité.

3. Respecter l’autorité

Chaque structure, qu’elle soit publiqueou privée, est dirigée par une autorité.Par conséquent, cette autorité mérited’être respectée par tout un chacun.

Exemple : les citoyens du quartier doiventrespecter le conseil de quartier.

4. Connaître les institutionsrépublicaines et la Constitution

Un bon citoyen doit avoir une parfaiteconnaissance des institutionsrépublicaines, de leur fontionnement etde la Constitution de son pays.


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Les sources de responsabilité

2 Les responsabilités des citoyens

Tout ce que vous faites peut sembler insignifiant, mais l’important est quevous le réalisiez.

— Le Mahatma Gandhi, philosophe et homme politique indien


Exemple :

■ le pouvoir exécutif ■ le pouvoir législatif ■ le pouvoir judiciaire■ la Constitution■ les lois.

5. Participer à la vie de la collectivitéLes citoyens doivent être associés à lagestion des affaires publiques.

Exemple :

■ signer une pétition■ s’adresser par écrit à son élu à propos

d’un problème de la collectivité■ assister aux réunions : locales et

communautaires.

6. Participer au processus électoral

La participation des citoyens auxélections est régie par une loi électorale.

Exemple :

■ devoir de voter■ être éligible ■ contribution financière ou matérielle à

un candidat ou à un parti politique ■ faire campagne pour un candidat■ surveiller le déroulement des élections

7. Participer aux débats politiques

La participation des citoyens aux débatsdoit être constructive. A ce niveau, lecitoyen lui-même doit faire des recherchespour participer aux débats et pour ne pasprendre des rumeurs pour la vérité.

Exemple : impliquer toutes lessensibilités politiques dans les débats.

8. Devoir de s’informer sur lesproblèmes de la localité, de lanation et du monde

Tout citoyen doit s’informer sur lesproblèmes de sa localité, de sa nation etdu monde.

9. Respecter les opinions d’autrui

Tout citoyen doit respecter les autres etsavoir respecter leurs opinions.

Exemple :

dans les débats politiques, les citoyensdoivent s’accepter mutuellement etprocéder à des échanges de vues sur laconstruction du pays.

10. Respecter les valeurssocioculturelles

A ce niveau, les citoyens doiventrespecter les valeurs de bonne conduitedans la société.

Exemple :

chaque personne doit traiter les autresavec respect et tolérance.

11. Connaître et respecter lessymboles de la nation

Les symboles de la nation montrent qu’unpays est indépendant et souverain, doncresponsable de son destin. Ainsi, toutcitoyen doit les connaître, savoir lesinterpréter et les traduire dans lecomportement quotidien. Ce sont : ledrapeau, la devise, l’hymne national, lamonnaie, l’effigie du chef de l’Etat, etc.


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12. Responsabilités individuelles

Dans toute société démocratique, chaquecitoyen est responsable de ses actes etdoit par conséquent être récompensé ousanctionné en fonction de ceux-ci. Toutcitoyen doit montrer le bon exemple :chacun doit servir la collectivité et sonpays, protéger l’environnement et payerses impôts.

Dans ce domaine, la responsabilités’exerce au niveau des autorités scolaires,des enseignants, des élèves et desparents d’élèves.

Autorités scolaires

■ Animer, orienter, promouvoir etcoordonner toutes les activités de l’école

■ Préparer minutieusement lesdocuments pédagogiques etadministratifs de l’école

■ Créer dans les écoles des structuresde prévention et de gestion desviolences

■ Entretenir et maintenir des relationsétroites avec les parents d’élèves

■ Respecter et faire respecter lecalendrier scolaire

■ Veiller au renforcement de l’égalitéentre les sexes

■ Favoriser le maintien des élèves àl’école, surtout des filles

■ Combattre le racisme etl’ethnocentrisme

■ Combattre la fraude

Enseignants

■ Etre assidu et ponctuel■ Avoir tous ses documents

pédagogiques à jour et bien tenus■ Respecter la personnalité de l’élève■ Protéger les élèves contre les

violences de toutes sortes, y comprisle harcèlement sexuel

■ Susciter l’envie de réussir chez lesélèves

■ Enseigner correctement, s’intégrersocialement et avoir le souci d’acheverle programme

■ Respecter la hiérarchie administrative■ Se perfectionner sans cesse

Elèves

■ Contribuer à améliorerl’environnement (propreté et qualitéde vie à l’école)

■ Respecter strictement l’horaire(assiduité et ponctualité)

■ Faire signaler par les parents oututeurs toute absence pour cause demaladie durant les jours ouvrables

■ Eviter les absences répétées et nonjustifiées

■ Suivre régulièrement les cours■ Apprendre ses leçons et faire ses

devoirs■ Etre en tenue correcte dans l’enceinte

de l’école■ Respecter le personnel

d’encadrement, les enseignants, lesautres élèves et le code de conduite

■ Combattre la violence sous toutes sesformes en privilégiant le dialogue etl’esprit de tolérance

■ Protéger, sécuriser et entretenir lesinfrastructures, les équipements et lemobilier de l’école

■ Respecter l’équité■ Eviter les stupéfiants


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La responsabilité dans le milieuéducatif


Parents d’élèves

■ S’impliquer de façon active dans leprocessus d’apprentissage de sonenfant-élève

■ Contrôler la régularité et les devoirs■ Contrôler la tenue vestimentaire de

l’enfant, y compris la coiffure et laprésentation

■ Contribuer à l’entretien de l’édificescolaire et à l’amélioration desconditions de vie de l’école

■ Collaborer étroitement avec ladirection de l’école

■ Etre motivé

La responsabilité se situe à tous lesniveaux ; toutes les composantesde la société sont concernées. Sonexercice demande que chacun

soit informé de ce qu’il doit faire ouassumer. Aussi faudrait-il que chaquecitoyen prenne conscience de sesresponsabilités et qu’il ait la volonté deles assumer. Car l’exercice etl’application efficaces sont des formes deresponsabilité qui favorisent la formationd’une société dynamique et suscitent unépanouissement humain durable.


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L


1. Quelles sont les plus importantes responsabilités des citoyens ? Pourquoi ?

2. Comment pouvez-vous aider et servir la collectivité et votre pays ? Donnez desexemples concrets.

3. Donnez des exemples de citoyen responsable. Expliquez.

4. De quelle manière pouvez-vous, en tant que citoyen, avoir une influence sur lesdécisions gouvernementales ?

5. Le jeu de rôle : entre deux personnes (des amis)a) Vous voulez persuader votre ami d’assumer ses responsabilités de citoyen.b) Vous écoutez les raisons de votre ami et vous donnez des réponses.


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Questionnaire



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Aucun pays souverain ne peutfonctionner dans une démocratie pluriellesans mettre en place des institutionsrépublicaines. Ces institutions sontgénéralement considérées comme deséléments indispensables pourl’instauration d’un Etat de droit. Ellessont la garantie de la liberté publique etmoralisent le gouvernement et la société.Elles répriment les dérapages et assurentla primauté du droit.

A propos des institutions, soulignons quele mode de fonctionnement d’ungouvernement varie d’un pays à l’autre.Cependant, il est important pour lecitoyen de connaître la structure, lefonctionnement de son gouvernement etla Constitution de son pays. Il doit enoutre connaître les autres types degouvernement.

Pour s’assurer qu’un seul pouvoir nemonopolise pas tout le pouvoir, on ainstauré un système de séparation despouvoirs qui donne une indépendance àchaque pouvoir. Ce système limite lespouvoirs de chaque institution. Laséparation des pouvoirs est la préventionde la tyrannie et des abus.

D’une manière générale, on distinguetrois pouvoirs : le pouvoir exécutif, lepouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.Ces pouvoirs sont écrits dans lesconstitutions de chaque pays.

Le pouvoir exécutif est exercé par legouvernement ayant à sa tête le président oule Premier ministre selon les dénominationsdes pays. L’exécutif dirige la nation etconduit les destinées du peuple.


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La séparation des pouvoirs

Le pouvoir exécutif

3 La connaissance des institutions républicaines

La justice suit son cours, et l’autorité et la légitimité du processusjudiciaire doivent être respectées.

— Kofi Annan, Secrétaire général des Nations unies


Les fonctions de l’exécutif :

■ Il veille au respect de la Constitution■ Il assure le fonctionnement régulier

des pouvoirs publics et la continuité de l’Etat

■ Il détermine et conduit la politique de la nation

■ Il assure l’exécution des lois ■ Il nomme les hauts fonctionnaires de

l’Etat par décret■ Il est le garant de l’unité nationale■ Il veille au respect des conventions et

des traités internationaux■ Il dispose du droit de grâce et

d’amnistie■ Il représente la nation dans les

cérémonies■ Il commande l’armée et déclare la

guerre.

Le gouvernement ou le conseil desministres dirige la nation. Il est chargé defaire appliquer les lois votées par leparlement ou l’assemblée législative. Legouvernement est composé de ministresou de secrétaires d’Etat nommés par leprésident ou par le Premier ministre. Lesministres sont les premiers responsablesdes ministères dont ils assurent le bonfonctionnement en collaboration avec leurpersonnel administratif.

Généralement dans tous les pays dumonde, il existe des ministères de laSanté, de l’Education, de l’Intérieur et dela Défense. Toutefois, notons que lesministères sont créés selon les réalités dechaque pays. Par exemple, dans les paysdu littoral, comme la Guinée, la SierraLeone et le Sénégal, il y a un ministre dela Pêche. Dans les pays sahéliens, leNiger et le Tchad, on trouve un ministredu Bétail. Au Nigeria, il y a un ministreuniquement chargé de la Condition

féminine. La Mauritanie, qui est unerépublique islamique, a un ministrechargé de la Lutte contrel’Analphabétisme, de l’OrientationIslamique et de l’Enseignement Originel.

Le pouvoir législatif est détenu par lesélus du peuple qu’on appelle les députés,les parlementaires ou les législateursselon le pays. Le législatif représente lescitoyens, leurs souhaits et leurs besoins.

Le législatif a, entre autres, les fonctionsci-après :

■ Il élabore et adopte les lois■ Il représente le peuple et défend ses

intérêts■ Il veille sur l’action gouvernementale■ Il vote le budget ■ Il instaure un forum de discussion et

d’investigation et favorise la concorde sociale.

En ce qui concerne le législatif, il y aplusieurs appellations : tantôtl’Assemblée nationale ou le Congrès,tantôt le Parlement ou le Sénat.Soulignons à propos du pouvoir législatifqu’il y a le système monocaméral et lesystème bicaméral. Dans le systèmemonocaméral il y a une seule chambre,tandis que dans le système bicaméral il ya deux chambres (la chambre basse et lachambre haute). Généralement, les paysafricains ont un système monocaméral.Toutefois certains pays, comme leBurkina Faso, la Mauritanie et le Nigeria,pratiquent le système bicaméral.


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Le gouvernement

Le pouvoir législatif


Le pouvoir judiciaire est détenu par lesmagistrats. Le judiciaire sauvegarde lesdroits des citoyens. Pour exercer cepouvoir, le juge doit être indépendant etincorruptible. Ses jugements ne doiventêtre influencés par personne.

Selon le pays, il existe plusieurs sortes detribunaux. Il y a la justice civile, lajustice pénale, la cour d’appel, la HauteCour de justice et la Cour suprême. Parexemple, au Mali, il y a une Courconstitutionelle, une Haute Cour dejustice et une Cour suprême. La Coursuprême du Mali est divisée en troissections : judiciaire, administrative etfiscale. Au Sénégal, le Conseilconstitutionnel juge les cas électoraux.En outre, au Sénégal, il y a une Cour decassation et une cour d’appel au niveaulocal. La Mauritanie a une Cour suprêmeet des tribunaux ordinaires.

Entre autres, le judiciaire a les fonctionssuivantes :

■ Il veille au respect des lois et punit lesinfractions

■ Il assure l’application de la Constitution■ Il règle les conflits■ Il protège les citoyens■ Il joue le rôle d’arbitre entre l’exécutif

et le législatif en cas de crise.

La Constitution est un document danslequel se trouvent les règles quigouvernent la nation. Elle établit la formedu gouvernement, les lois qui limitent legouvernement et elle protège les citoyens.La Constitution garantit les droits desindividus. Presque tous les pays dumonde ont une constitution et chaqueconstitution est unique.

Parmi les fonctions de la Constitution :

■ Elle marque les buts et les objectifs du gouvernement

■ Elle établit la structure du gouvernement

■ Elle fournit les lois de la nation■ Elle est pour les citoyens un document

de référence dans l’évaluation des actions gouvernementales.


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Le pouvoir judiciaire La Constitution


Dans le système présidentiel, il y a unenette distinction entre les différentspouvoirs et le chef de l’Etat est élu par lesuffrage populaire. Les pouvoirs et lesdevoirs du président sont indépendantsdu pouvoir législatif et sont garantis parla Constitution. Toutefois, notons que lessystèmes présidentiels ne sont pastoujours démocratiques ; ils peuvent êtreaussi autoritaires.

Le système parlementaire est plusrépandu dans les pays qui faisaient partiede l’Empire britannique. Contrairementau système présidentiel, on constate qu’ily a dans le système parlementaire unmélange des fonctions exécutive etlégislative. Le pouvoir exécutif est choisipar une majorité du législatif.

Au terme de ce bref parcours desinstitutions, on constate qu’il estimportant pour tout citoyen deconnaître les institutions

républicaines sur le plan universel, maisaussi sur le plan local, c’est-à-dire lesinstitutions de son pays. Le citoyen doitparticiper à la vie et au fonctionnementde ces institutions.

Les institutions républicaines, avec leursattributions écrites dans la Constitution,sont une garantie pour un Etat de droit.Chaque pouvoir opère dans son domaineet empêche les abus des autres pouvoirs.Cependant, notons que les institutionsrépublicaines se complètent ou doivent secompléter dans une démocratie.


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Le système présidentiel et lesystème parlementaire A


1. Expliquez le système de gouvernement de votre pays.

2. Pourquoi y a-t-il trois sortes de pouvoir ? Quelle est leur importance ?

3. Votre pays a-t-il un système présidentiel ou un système parlementaire ?

4. Quels sont les droits garantis par votre Constitution ?

5. Avez-vous un système bicaméral ou monocaméral ?

6. Quels ministères y a-t-il dans votre pays ?


21

Questionnaire



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Parmi les droits réclamés par les peuplesdans leur combat pour plus de liberté etd’égalité et parmi les devoirs qui leurincombent figurent, aujourd’hui, enbonne place, le droit et le devoir de vote.Le vote permet à chaque citoyen departiciper directement ou indirectement àla prise de décisions concernant la vie desa nation ou de sa collectivité. Le droitde vote évite au citoyen de subir lepouvoir de gouvernants que d’autresauraient choisis en fonction de leursintérêts. Le vote donne à chaque citoyenla possibilité de choisir celui, celle ouceux qu’il considère comme les plusaptes à satisfaire l’intérêt général.

■ Légitimer l’autorité publique :reconnaître l’autorité par unconsensus démocratique.

■ Clarifier les dossiers et les candidats :les candidats communiquent lesinformations aux électeurs, cela créeune atmosphère de débat et dediscussion.

■ Proposer des choix aux électeurs :les électeurs peuvent faire le choixentre les candidats et leursprogrammes.

■ Permettre aux citoyens d’exercer lepouvoir : leurs votes déterminent lapolitique nationale.

■ Voter est une façon de participer à lavie de la société : donner aux citoyensune voix pour exprimer leurs souhaits.

■ Voter préserve la démocratie : le voteest une garantie de la démocratie.

■ Connaître la différence entre lespartis politiques, les candidats etleurs programmes.

■ Connaître le signe d’identification despartis politiques sur les bulletins devote.

■ Connaître le mode d’inscription.

■ Connaître le mode de scrutin (parexemple, comment on remplit lebulletin) et le lieu de vote.


23

Pourquoi organiser des élections ?

Pourquoi faut-il voter?

Que faut-il savoir avant de voter ?

4 Le droit et le devoir de vote

Le droit de vote est le droit le plus fondamental, sans lequel tous les autressont sans signification.

— Lyndon B. Johnson, président américain


Les périodes électorales sont fixées par laConstitution et le code électoral, enfonction de la durée des mandats desélus.

Exemple : En République de Guinée, ladurée du mandat présidentiel est de septans. Dans le cas des élections régionales,communales et municipales, la durée dumandat est de quatre ans. Les jours descrutin sont fixés par décret du Présidentde la République.

Quel que soit le type d’élection auquel onparticipe, on ne peut voter que dans lacirconscription électorale où l’on estinscrit. Il faut donc s’assurer avant le jourdu scrutin que vous êtes bien inscrit surles listes électorales.

Est électeur, celui ou celle qui remplit uncertain nombre de critères.

A savoir■ Avoir 1’âge requis (par exemple, 18

ans dans la plupart des pays)■ Etre inscrit sur les listes électorales■ Avoir sa carte d’électeur et une pièce

d’identité■ Se présenter dans un bureau de vote■ Avoir la nationalité

Pour voter, il faut se rendre au bureau devote où l’on est inscrit, muni de sa carted’électeur et d’une pièce d’identité (carted’identité nationale, passeport, cartescolaire, carte d’étudiant, livret depension civile, militaire ou attestation duchef de quartier).


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Quand faut-il voter ?

Où faut-il voter?

Qui est électeur ?

Comment faut-il voter ?


En Afrique, par exemple, après avoir vérifiévotre identité, les responsables du bureaude vote vous feront prendre les bulletinsdes candidats avec une enveloppe. Vousvous retirerez dans un isoloir, à l’abri desregards, pour choisir le bulletin de votrecandidat et le mettre dans l’enveloppe.Vous sortirez de l’isoloir et vous vousrendrez ensuite à la table où se trouvel’urne, et devant les responsables et lesreprésentants des candidats, vous mettrezl’enveloppe dans l’urne. L’on marqueravotre doigt à l’encre indélébile, ce sera lamarque que vous avez voté et que vous nepouvez plus voter au cours de ces élections.

■ Présidentielles : pour élire leprésident de la république.

■ Législatives : pour choisir lesdéputés, législateurs ouparlementaires.

■ Locales : pour choisir les dirigeantsau niveau décentralisé (local,communes, quartiers, districts).

■ Référendum : une occasion qu’ont lesélecteurs pour trancher directement,par vote, certaines questionspolitiques essentielles et importantesde la vie nationale.

1. Faire campagne pour un candidat ouun parti politique :Faire de la publicité pour un candidaten vue de le faire élire.

2. Distribuer l’information :Diffuser au niveau des citoyensl’information sur les candidats, lespartis et les programmes.

3. Offrir des services de traduction :Offrir ses services pour traduire lesobjectifs et les programmes des partisdans les différentes langues du pays.

4. Organiser une discussion autour desprogrammes électoraux des partis :Prévoir des tables-rondes, desconférences autour des programmesdes partis.

5. Préparer et distribuer les brochuresd’information, les affiches en vued’encourager les populations à voterraisonnablement :Faire des supports publicitaires etd’information pour inciter les gens àvoter.

6. Assurer le transport des citoyens versles bureaux de vote :Mettre des moyens de transport à ladisposition des électeurs.

Et bien sûr, voter !

e vote étant personnel, nul ne doitvous influencer dans votre choix.Mais vous devez mesurer laportée et les conséquences de

celui-ci. Votre candidat doit être apte àassumer les responsabilités que vousvoulez lui confier ; celui ou celle quitravaillera pour le bien-être de tous aveccompétence et transparence, sans aucuneconsidération subjective.

1. Expliquez le processus électoral devotre pays.

2. Que diriez-vous à quelqu’un pour leconvaincre de l’importance du vote ?

3. Quels sont, selon vous, les critèresd’une élection démocratique ?


25

Quels sont les types d’élections ?

Comment participer au processusélectoral ?

L

Questionnaire



26


La bonne gouvernance conditionne etdétermine l’efficacité de la gestionpublique et son impact sur la vie despopulations. Elle apparaît comme unensemble d’efforts visant à renforcer lescapacités d’un bon gouvernement. Elleest, de nos jours, non seulement unthème d’actualité mais aussi un enjeumondial. La bonne gouvernance seprésente comme un catalyseur duchangement, d’où la nécessité deréformer les institutionsgouvernementales dans le but de mettreen œuvre une politique destinée àdéfendre l’intérêt national par lerenforcement de la société civile et desautorités au niveau local.

1. La transparence

La transparence est l’une des clés de labonne gouvernance. Les actes, les actionsdoivent être portés à la connaissance dupublic. Elle s’applique aux transactionsdu gouvernement, aux sessionslégislatives, aux budgets et aux décisions.Toutes les transactions doivent êtreouvertes et accessibles au public. Latransparence encourage la responsabilité.

En effet, la transparence favorise laconfiance entre les acteurs sociaux,facilite la préparation et la mise en œuvredes plans et programmes et attire lesinvestisseurs. Pour l’accroître, il seraitparticulièrement indiqué de procéder à lacréation d’institutions dotées de moyenset de capacités humaines s’appuyant surla mise en place d’un système d’intégritépour lutter contre la corruption.

2. L’accès à l’information

« L’information est l’oxygène de ladémocratie. » Il y a un lien entrel’accessibilité à l’information et latransparence. Tandis que la transparenceévoque l’idée de porter un regard sur lefonctionnement des gouvernements et desinstitutions, l’accès du public àl’information concerne la libre circulationd’informations. Les citoyens doivent avoiraccès aux documents publics, tels quedossiers judiciaires, allocation des fondspublics, rapports des actes et des voteslégislatifs.

Quand il y a un manque d’information, ily a un manque de confiance. Lesgouvernants sont élus avec la confiancedes électeurs et ils sont appelés àassumer leurs responsabilités. L’absencede confiance peut entraîner desconséquences négatives.


27

Les qualités de la bonnegouvernance

5 La bonne gouvernance

Etre libre ne signifie pas seulement briser ses chaînes, mais vivre demanière à respecter et à améliorer la liberté d’autrui.

— Nelson Mandela, président de la République d’Afrique du Sud


Exemple : les responsables politiques quin’agiraient pas selon la loi et le soutienpublic peuvent faire disparaître ou limiterle succès du programme. De même, lemanque de clarté et d’accès àl’information entraîne la méfiance, inciteà la suspicion, engendre une gestionobscure ainsi que des risques decorruption.

3. L’efficacité

Les services gouvernementaux sont làpour maximaliser le bien commun.L’efficacité en gouvernance est l’habiletéà fournir des services tels que la santépublique, l’éducation et les servicessociaux, et aussi à fournir un budgetsusceptible de financer ces servicessociaux. Dans ce cas, l’actiongouvernementale doit être encadrée,surveillée et sa performance évaluée.

4. La primauté du droit

La primauté du droit signifie que tout lemonde a les mêmes droits devant la loi.Nul ne peut être arrêté, détenu oucondamné sauf pour des motifs et dansles formes prévus par la loi. Nul n’est au-dessus des lois (ni le président, ni le roi).Le judiciaire doit être indépendant despouvoirs exécutif et législatif. Tous lestribunaux doivent être justes, libres,impartiaux et les plaignants doivent avoirla possibilité de faire appel. Lestribunaux doivent être ouverts au public.

5. L’éthique

L’éthique, c’est l’ensemble des mœurs,des bonnes conduites d’une société oud’un individu. A cet effet, la bonnegouvernance exige du fonctionnnaire (oude tout autre citoyen) un boncomportement, le respect des bienspublic et privé, des principes et lois pourla bonne marche de la société. Les

fonctionnaires doivent être justes et fairepreuve d’une grande probité morale dansla gestion du bien commun.

6. La société civile et les médias

La société civile, ce sont des associationsnon gouvernementales et communautairesformées par des volontaires pour protégerou défendre leurs intérêts. La sociétécivile établit un réseau des associationsqui peuvent constituer une voix unifiéepour défendre et protéger les droits descitoyens. Elle est aussi un intermédiaireentre l’Etat, les partis politiques et lescitoyens.

Les médias, quant à eux, créent unespace pour l’opinion publique. Aussisurveillent-ils le paysage politique, cequi favorise la transparence et la bonnegouvernance. Ils peuvent aider à limiterle pouvoir du gouvernement et à renforcercelui des citoyens.

7. L’imputabilité

L’imputabilité est l’obligation d’assumerses responsabilités et de rendre comptede ses actes. Il existe trois sortesd’imputabilité : politique, administrativeet financière. L’imputabilité est politiquequand les autorités répondent de leursactions devant le peuple. L’imputabilitéadministrative concerne l’ensemble desrelations et des rôles de la structuregouvernmentale. L’imputabilité financièrea trait au budget et à l’allocation desfonds publics.


28


De tous les modes d’influence, l’autoritéest avant tout celle qui trace la ligne dedémarcation entre le comportement desindividus en tant que membres d’uneorganisation et leur comportement endehors de celle-ci. C’est l’autorité quidonne à une organisation sa structureformelle et informelle. C’est l’exerciced’un pouvoir au sein d’une organisation oud’une communauté. L’autorité se manifestepar la prise des décisions qui affectent lavie des citoyens. C’est pourquoi, l’autorité,dans ses prérogatives, doit faire connaîtreaux citoyens, les principes et les lois quirégissent la vie en société.

L’autorité est un outil de coordinationdont l’emploi fréquent reflète lesmultiples usages qu’on peut en faire.

Parmi ses fonctions :

■ Elle rend effective la responsabilitéde l’individu envers ceux quiexercent l’autorité. Cette fonction estd’assurer le respect des normesélaborées par la société. Les autoritéssont tenues d’être responsables et derendre compte de leurs actes.

■ Elle s’assure que les décisions sontprises avec compétence. L’une desfonctions de l’autorité est de garantirque les décisions se caractérisent parun haut degré de rationalité etd’efficacité.

■ Elle permet la coordination del’activité. Le but de la coordinationest de veiller à l’application correctedes décisions et de toutes les actionsmenées par les citoyens en vued’atteindre l’objectif visé.

Tout chef, à quelques niveau que ce soit,doit avoir des qualités pour une meilleuregestion de son groupe, de son enterpriseou de son pays. Sans les qualités deleadership, il n’y a pas de gestionefficace ni de confiance à l’égard du chef.Parmi ses qualités on peut citer :

■ L’accessibilité : Le chef doit être d’unabord facile pour les citoyens.

■ La communication : Pour qu’uneautorité soit crédible, elle doitdiffuser des informations claires etprécises.

■ La créativité : A ce niveau, l’autoritédoit avoir un esprit créatif en prenantl’initiative, par exemple, des projetsde développement de sa localité, desa communauté ou de son pays.

■ L’aptitude à résoudre des conflits :Une bonne autorité doit être un bonmédiateur dans la prévention, lagestion et la résolution des conflits.

■ La conviction et la motivation : Uneautorité doit être convaincante dansla prise de ses décisions et êtrecapable de mettre en place desmécanismes d’incitation des citoyenspour la réalisation des objectifs quileurs sont assignés.

■ La cohérence : Une autorité doit avoirun programme de développementcohérent pour sa société en fonctiondes réalités et des besoins de celle-ci.

■ La justice et l’impartialité : Uneautorité doit être juste et impartiale –elle doit sanctionner chacun selon safaute et récompenser chacun selonses mérites.


29

Le rôle de l’autorité

Les fonctions de l’autorité

Les qualités de leadership


■ La transparence : Une autorité doitêtre transparente dans la gestion desaffaires publiques et responsable pourleur actes.

■ L’intégrité : Une autorité doit veillerà la sauvegarde de l’intégrité moralesur le plan individuel etcommunautaire.

■ La cohésion sociale : Une autoritédoit veiller à la cohésion et àl’unification du groupe social.

■ La confiance : Une autorité doitinspirer confiance aux citoyens.

Ala lumière de ce qui précède, oncomprend que la bonnegouvernance intéresse toute lavie d’une nation. C’est un moyen

pour lutter contre certains fléaux (commele sous-développement et l’abusd’autorité). La bonne gouvernance permetla bonne gestion de la vie publique, dubien public et vise l’instauration d’unEtat de droit légitime et fonctionnel. Elleassure la moralisation de la vie de lasociété ou du pays sur tous les plans(politique, économique, administratif,social, etc.). Alors, on voit la nécessitépour tout pays voulant renforcer etpérenniser les bases de sa démocratied’opter pour le respect de la bonnegouvernance.


30

A


1. Quelle définition donneriez-vous de la bonne gouvernance ?

2. Quelles sont les exigences et les avantages de la bonne gouvernance ?

3. Y a-t-il des signes de bonne gouvernance dans votre pays ? Pouvez-vous enénumérer quelques-uns ?

4. Pourquoi la transparence et l’accès à l’information sont-ils importants dans unedémocratie ?

5. Est-ce que la transparence existe dans votre pays ? A quel degré ? A quel niveau ?

6. Est-ce que l’accès à l’information existe dans votre pays ? A quel degré ? A quelniveau ?

7. Parmi les personnes de votre localité ou de votre pays, qui considérez-vous commeun bon leader ? Pourquoi ?


31

Questionnaire



32


La paix et la sécurité sont importantesdans la vie des peuples, surtout dans lemonde d’aujourd’hui. Toute société, pourvivre, survivre et se développer, en anécessairement besoin. Toutefois, la paixet la sécurité se construisent ets’entretiennent constamment avec lavolonté de tout un chacun pourl’épanouissement de tous. Elles sont desleviers pour un développement socialéquilibré, harmonieux et durable. Ellessont garantes du bonheur et contribuent àla lutte contre la pauvreté.

La paix peut se définir comme unesituation ou un état de coexistence dansl’entente et la concorde entre desindividus ou des Etats qui acceptent devivre ensemble dans l’harmonie. La paixest un état de quiétude important pour ledéveloppement des peuples et desnations.

Le mot paix est un mot qui a plusieurssignifications. La paix signifie l’absencede violence et elle signifie la justice. Elleimplique l’idée de travailler ensemblepour le bien commun. Aussi, dans unsens écologique, la paix représentel’équilibre entre la nature et les habitantsde la planète.

1. Au niveau de la politique : Unegestion transparente des affairespubliques ; l’instauration d’unevéritable démocratie qui suppose nonseulement la présence de plusieurspartis politiques mais aussil’acceptation de l’idée d’alternancedans l’exercice du pouvoir.

2. Au niveau de la défense : Sensibiliserdavantage les militaires à la culturede la paix.

3. Au niveau de la justice : Améliorerl’efficacité de l’appareil judiciaire etrenforcer son indépendance encultivant le respect du principe «tous les citoyens sont égaux devant laloi ».

4. Au niveau de l’économie : Mettre enplace des structures fiables ettransparentes pour la gestion del’économie du pays.

5. Au niveau de l’éducation :Revaloriser la morale et l’éducationcivique dans les programmesscolaires en insistant sur les valeursde tolérance, de laïcité, d’intégrité, depaix et de droits de l’homme.


33

Définition de la paix

Les conditions d’une culture depaix

6 La paix et la sécurité

[…] les guerres prenant naissance dans les esprits des hommes, c’est dansl’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix.

— Préambule de l’Acte constitutif de l’UNESCO


6. Au niveau socioculturel : Lerenforcement du tissu social etl’acceptation de la culture de l’autre.

7. Au niveau de la religion : Rencontresrégulières et dialogue permanententre les différentes confessionsreligieuses.

8. Au niveau des femmes : Encouragerles mouvements de femmes relatifs àla culture de la paix.

Il y a plusieurs stratégies utilisées pouraboutir à la paix.

■ La justice : Les organisations et lesinstitutions qui protègent les droits etoeuvrent pour la paix (par exempleles ONG, les Nations unies).

■ La transformation : Le changementdes croyances et des comportementsindividuels (comme le pacifisme et lanon-violence).

■ La politique : La création desinstitutions, des lois, des traités (parexemple, la Déclaration universelledes droits de l’homme, l’UNESCO).

■ La puissance : L’utilisation de laforce des armes et de la force dedissuasion (par exemple, le maintiende la paix).

■ La protection écologique : Lapérennisation des relations entre lesêtres humains et l’environnement.

■ L’éducation : L’enseignement desaptitudes et des connaissances pourle soutien de la paix et l’art denégociation.

La tolérance est un processus par lequelles peuples s’acceptent mutuellementsans tenir compte de considérationsirrationnelles. A la base, chaquepersonne a les mêmes besoins et lesmêmes émotions. Il faut reconnaître lespoints communs et en même tempsapprécier les différences.

La sécurité, la protection des personneset des biens, la stabilité politique du paysconcernent toutes les composantes de lasociété. Au-delà de la mission demaintien de l’ordre par les différentesforces de sécurité, les citoyens doivent,eux aussi, contribuer au renforcement dela paix et de la cohésion sociale.Autrement dit, il existe une étroitecorrélation et une complémentaritéd’actions et de stratégies entre lesprofessionnels de la sécurité publique etles populations, actrices et bénéficiairesdes retombées d’une bonne sécurité.

On entendra par insécurité, l’ensembledes actions violentes ou malveillantesconduisant à la mort d’hommes, à ladestruction d’infrastructures, à l’agressioncorporelle, à la déstabilisation sociale, àla peur et à la terreur. Pour raffermirl’élan de développement socio-économique d’un pays, toutes les forcesvives de la nation doiventinéluctablement privilégier la lutte contrel’insécurité. Il s’agit d’éradiquer par tousles moyens possibles l’insécurité quiconstitue à tous les niveaux un véritablefléau.


34

Les stratégies pour la paix1

La tolérance

La sécurité

L’insécurité


Il n’est pas facile d’identifier les vraiescauses de l’insécurité. Cet effort nousentraîne dans un cercle vicieux. Tout auplus, on peut citer quelques symptômesde l’insécurité.

■ La détention illégale d’armes ■ Les vols organisés à grande échelle et

à main armée■ Les clans■ Les associations de malfaiteurs■ La consommation de stupéfiants et

l’abus d’alcool■ L’exploitation et la traite des enfants■ La violence dans les établissements

scolaires■ Les règlements de compte individuels

ou collectifs■ L’exode rural■ Les inégalités sociales et économiques■ La pauvreté ■ L’ethnocentrisme et le racisme.

Pour réduire l’insécurité, il estindispensable que les gouvernements, lesforces de l’ordre, la société civile et lescitoyens envisagent certainesdispositions.

■ L’éducation civique autour desprincipales valeurs républicainescomme le respect des libertésfondamentales, le respect du bienpublic et privé

■ Le respect de la séparation despouvoirs constitutionnels

■ La primauté du droit■ L’égalité de tous devant la loi

■ La contribution de tous à l’édificationde l’Etat de droit

■ La lutte contre l’impunité, lacorruption, le détournement desdeniers publics

■ La négociation par le dialogue et parla non-violence à tous les niveaux :les citoyens, les partis politiques, lesgouvernants, les centrales syndicales

■ Le respect des coutumes et des mœurs■ Le respect du citoyen par les services

de sécurité.

■ Le renforcement des capacitésinstitutionnelles des structures de lasécurité publique

■ La coordination efficace des activitésde sécurité au plan national, régional,local

■ La consolidation des capacitésopérationnelles des forces armées, desforces de police et autres structures desécurité

■ La dotation en moyens decommunication et logistiques efficaceset rapides des services de maintien del’ordre

■ La présence effective et permanentedes forces de l’ordre dans toutes leszones potentielles de criminalité

■ Le respect par chaque corps desécurité ou de défense nationale deses prérogatives propres

■ La lutte contre toutes formes d’abusd’autorité, de détention illégale descitoyens

■ La formation professionnelle ettechnique des agents et desfonctionnaires de police

■ La connaissance parfaite et lavulgarisation des lois, des conventionsinternationales, du droit internationalhumanitaire


35

Les causes de l’insécurité

Les mesures pour une meilleuresécurité

Mesures politiques et juridiques

Mesures techniques etprofessionnelles


■ La compétence professionnelle est àexiger des services de l’ordre

■ La formation aux techniques derésolution de conflit

A ce niveau, les citoyens doivents’accepter mutuellement, se respecter etinstaurer la culture de la non-violence.Les citoyens doivent participer etcontribuer à la vie de la collectivité.Quand il y a un conflit, il faut négocierpour le résoudre. La violence etl’agression ne résolvent jamais lesproblèmes. Aussi chaque citoyen doit-iltravailler pour la défense de la libertéd’expression et la justice sociale.

La sécurité intérieure et extérieuredoit mobiliser toutes lescomposantes de la nation, car elleest une condition sine qua non du

développement économique et social.Une vaste campagne d’éducation civiquepar les dirigeants politiques, les médias,les centres d’enseignement contribueraau renforcement de la sécurité pour toutle monde. Le maintien de la paix et de lasécurité peut attirer et encourager lesinvestisseurs pour le développement d’unpays. Tous les pays ont intérêt àprivilégier la paix, la sécurité, latolérance et la cohésion entre lescitoyens.


36

Mesures individuelles

L


1. Comment définissez-vous la paix ?

2. Qu’est-ce que vivre en paix ? Donnez des exemples.

3. Quelles sont les conditions de paix et de sécurité dans un pays ?

4. Que provoque l’insécurité dans un pays ?

5. Est-ce que la paix et la sécurité règnent dans votre pays ? Si oui, donnez quelquesindicateurs. Sinon, pourquoi ?

6. Quelles sont les stratégies pour la paix utilisées dans votre pays ?

1 I. Harris & M. Morrison, Peace Education, p. 70.


37

Questionnaire

Notes



38


Autrefois les grandes décisionsconcernant la vie publique étaient prisespar une poignée de personnes.Aujourd’hui, cette façon de faire a bienchangé. Il n’est plus acceptable que laprise de décision soit le monopole d’unpetit nombre de personnes puissantes quiprétendent agir au nom des autres sansles associer. Avec le renforcement de ladiffusion de l’information par denouvelles technologies, un nombrecroissant de personnes sont capables dedébattre de décisions qui affectent leurpropre existence et exigent leurparticipation à la prise des décisions.

La société d’aujourd’hui pose la nécessitéde faire participer les citoyens à la viepublique. Si les citoyens ne participentpas aux prises de décisions à tous lesniveaux, l’efficacité de l’exécution feradéfaut. Si la population participeamplement à la vie de la nation, elle ferasienne toutes les décisions et leurapplication sur le terrain sera efficace.

Les citoyens peuvent participer à la viepublique par le biais de ladécentralisation qui permet le partagedes responsabilités et l’adhésion despopulations à la gestion de cette viepublique. La décentralisation du

gouvernement favorise la prise dedécisions par la population. Elle permet àtous les citoyens de donner leur point devue dans le processus de développementde leur localité. Elle permet lerapprochement entre gouvernants etgouvernés. C’est le transfert du pouvoirdu sommet à la base.

Elle renforce :

■ La voix et le pouvoir du citoyen : Ilssignifient que le citoyen exprime sesopinions et participe efficacement àl’application des décisions.

■ L’efficacité : Elle est le résultat del’engagement des citoyens à la viesociale.

■ La collaboration : Elle concerne lesrelations entre les citoyens, d’unepart, et entre les citoyens et lesgouvernants, d’autre part, dans lagestion de la vie de la collectivité.

■ La transparence : Elle est la clarté etl’esprit d’ouverture qui accompagnentla prise des décisions et l’exécutiondes tâches.

■ La confiance : Il s’agit de lacrédibilité, la bonne foi, la qualitémorale attribuées aux citoyens.


39

La gouvernance locale

7 La participation des citoyens

Nul doute qu’un petit groupe de citoyens pondérés et engagés peutchanger le monde. A vrai dire, c’est la seule chose qui ait jamais produit desrésultats.

— Margaret Mead, anthropologue américaine


La société civile est un pilier importantdans la gestion des affaires de la nation.Elle représente les populations face augouvernement dans la prise des décisionset leur exécution. Elle regroupel’ensemble des associations volontaires etautonomes qui font le lien entre lesindividus et l’Etat. Elle amène lescitoyens à travailler pour le biencommun. La société civile permet auxcitoyens d’avoir une voix unifiée,indépendante et forte. Elle crée un forumoù les citoyens peuvent participer auxdébats et influencer les décisions.

Plusieurs groupes composent la sociétécivile.

Exemples :

■ Les groupes religieux ■ Les associations de quartier■ Les organisations non

gouvernementales■ Les organisations caritatives■ Les syndicats ■ Les associations de femmes■ Les associations d’étudiants ■ Les clubs sportifs ■ Les groupes culturels

Pour être efficace et opérationnelle sur leterrain, la société civile doit se doter destratégies lui permettant de se renforcer.

Elle doit, entre autres :

■ Informer et éduquer : Partagerl’information et faire adopter uncomportement civique par tout lemonde.

■ Organiser et coordonner : Etre bienstructurée et harmoniser les activités.

■ Unifier : Renforcer les relations etavoir les mêmes objectifs.

■ Etre connue : Se faire connaître de lasociété par des actions et desactivités.

■ Avoir conscience de son rôle : Savoirce que l’on doit faire dans la société.

■ Avoir les capacités pour jouer son rôle: Avoir les ressources, les aptitudes,la formation requise pour mieux agirdans la société.

■ Etre indépendante : Agir selon sesobjectifs, refuser de jouer le jeu dequelqu’un et défendre le droit partoutet en toute circonstance.


40

La société civile Les stratégies de renforcement dela société civile


La société civile peut être bénéfiquepour les citoyens et le gouvernement àtravers :

1. Le renforcement de la collaborationqui doit être étroite, transparente etpermanente.

2. La limitation du pouvoir qui évite lesabus du gouvernement.

3. La promotion de l’unité qui favoriseles relations sincères et utiles entreles membres de la collectivité.

4. L’espace de dialogue qui permet deséchanges d’idées et d’opinions.

5. Le rôle d’intermédiaire pour servir detrait d’union entre gouvernants etgouvernés.

6. Les solutions de remplacement pourproposer des solutions.

7. Le capital social qui renferme laconfiance, la tolérance et l’unitécréées lorsque les citoyensparticipent au processusdémocratique.

1. La délibération

La délibération permet d’analyser etd’évaluer les différents aspects d’unproblème dans le processus de prise dedécision. On échange l’information et onréfléchit avant la décision finale. Chaquemembre de la société civile expose sonexpérience et apporte ses connaissancespendant la délibération.

2. Le dialogue

La base de la participation à la vie socialeest le dialogue entre citoyens. Le dialogueest une modalité spécifique de la

discussion. Chaque collectivité doit avoirun espace pour organiser les réunionspubliques, les forums, les discussions etles ateliers. Dans un climat de confiance,le dialogue permet d’échanger librementdes idées constructives.

3. Le consensus

Le consensus est un accord sur une baseélargie qui intervient au terme d’unediscussion. Il prend en compte la voix dela majorité. Dans une collectivité, il y aplusieurs idées et opinions. Pour aboutirà un consensus, on doit recueillir etanalyser les idées et opinions de tous lescitoyens afin de garder les meilleures quimènent au consentement de tous. Laréalisation d’un consensus améliore laparticipation et l’investissement descitoyens dans la vie sociale.

’évolution sociale actuelle nepermet plus la monopolisation dupouvoir. Les citoyens doiventdésormais participer aux prises de

décisions. La société civile joue dans cecadre un rôle déterminant. En effet, elledemeure une force indispensable entre lepouvoir et les citoyens, un régulateur dela confiance dans la gestion du bienpublic. Le développement humaindurable ne saurait se réaliser que dans lecadre d’une démocratie et par ladécentralisation des pouvoirs.

1. Comment définissez-vous laparticipation des citoyens ?

2. Par quels moyens les citoyenspeuvent-ils participer à la vie de lacollectivité ?

3. Qu’est-ce que la société civile ?Citez les composantes concrètes dansvotre pays.

4. Comment se passe la décentralisationdans votre pays ?


41

Les avantages de la société civile

Les éléments clés pour uneparticipation efficace à la viecivile

L

Questionnaire



42


Tous les jours on se rencontre, onéchange avec les autres. Cela ne se passepas toujours sans problèmes ; c’est direqu’il y a souvent des mésententes, desconflits qui nécessitent la négociationentre les personnes ou les parties. Pourles concilier ou les réconcilier, il arriveque les parties fassent appel à une tiercepersonne pour faire la médiation entreelles. Dès lors, on voit l’importance de lanégociation et de la médiation dans la viesociale et nationale.

La négociation est une interaction, uneforme de communication. Elle se faitentre les individus, les familles, lescommunautés, les sociétés et lesgouvernements. Elle est un processus quiengage deux parties qui veulent conclureun accord. Chaque partie veut que sesbesoins soient satisfaits.

On distingue deux types de négociation :distributif et intégratif.

DistributifLes parties veulent chacune gagnerbeaucoup plus que l’autre.

IntégratifLes parties veulent trouver, de façonconsensuelle, un terrain d’entente.

a. Identification du problème : il s’agitde connaître les différents aspects duproblème.

b. Précision des objectifs : définir lesbesoins et les souhaits.

c. Sélection d’une stratégie : trouver lesméthodes d’intervention.

d. Examen des actions de la partieadverse : examiner et analyser lesidées de l’autre.

e. Négociation : l’interaction et lacommunication entre les parties.

f. Evaluation : analyser les possibilitésliées aux interactions etcommunications des parties.

g. Conclusion : trouver une solutionacceptable par les parties en conflit.


43

La négociation

Les types de négociation

Les étapes de la négociation

8 La négociation et la médiation

Il ne faut jamais négocier sous l’emprise de la peur. Mais il ne faut jamaisavoir peur de négocier.

— John F. Kennedy, président des Etats-Unis


■ Se connaître soi-même : Connaître sesdéfauts, ses aptitudes et ses besoins.

■ S’informer : Faire des recherches afind’avoir une bonne compréhension dusujet.

■ Connaître l’autre partie : Avoir uneidée précise sur le comportement, lesbesoins et les intérêts de l’autrepartie.

■ Créer une atmosphère de confiance :Sans confiance entre les parties, lanégociation ne peut pas aboutir.Ainsi, il faut être honnête,respectueux, compétent, discret, sûret avoir une attitude calme.

■ Etre un bon communicateur : Etreattentif au message non-verbal et êtreclair et précis dans ce qu’on dit.

■ Trouver des solutions de rechange :Envisager d’autres possibilités en casd’échec de la première solution.

La communication constitue un élémentimportant dans la négociation.Cependant, elle est souvent à l’origine decertaines incompréhensions. Lacommunication n’est pas seulement l’actede parler et d’écouter, elle inclut lesgestes, la culture et les expériences.

Une bonne communication nécessite :

■ L’observation : L’observation peutnous apprendre beaucoup de choses.Par exemple, les gestes, le visage, lesexpressions peuvent aider à connaîtrele comportement de l’autre.

■ La perception et la perspicacité : Nepas présupposer ce que pense l’autre.Mettre de côté ses perceptionspersonnelles et poser des questionspour mieux comprendre l’interventionde l’autre.

■ L’écoute active : Ecouterattentivement pour bien comprendrel’autre.

■ Ne pas tirer de conclusions hâtives :Ecouter patiemment l’autre partiepour bien réfléchir avant de prendrela parole.

La médiation est l’intervention d’unetroisième partie (un intermédiaire) dansle processus de réconciliation des partiesen conflit. Le médiateur doit être objectif,honnête et sans intérêt dans le processusde la négociation. Parfois, une personnepeut assurer la médiation. Parfois, selonla gravité du conflit, un corps demédiation est créé pour assumer cetteresponsabilité.

a. Ouverture : une séance de médiationse déroule dans un temps biendéterminé. La séance doit se tenirdans un endroit neutre. Le médiateurcommence les présentations etexplique le déroulement de la séance.

b. Le temps d’écoute : répondre à laquestion : « Qu’est-ce qui s’est passé? ». Toutes les parties doiventdisposer équitablement d’un intervallede temps pour s’exprimer.


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Les conseils pour une négociationefficace

Une communication efficace

La médiation

Etapes du processus de médiation


c. Les échanges : La discussion doitpermettre à chaque partie de donnerdes explications et d’exposer sesdemandes.

d. Chercher une solution : demander auxparties : « Qu’est-ce qu’on peut fairemaintenant pour régler le problème ?» Faire quelques propositions, lesdiscuter et les analyser point par pointpour aboutir à une solution convenableet acceptable par les deux parties.

e. Clôture : répéter la solutionfinalement adoptée et féliciter lesparties pour une médiation réussie. Enl’absence de solution à l’issue de lapremière séance, programmer d’autresséances.

Entre autres, on peut citer :

■ L’impartialité : Etre juste et ne pasfavoriser une des parties, être neutre.

■ Le respect et la confiance des autres :Respecter les parties et ne pas semontrer au-dessus d’elles. Aussi lemédiateur doit-il inspirer le respect etla confiance aux deux parties.

■ La créativité : Etre intelligent, subtilet envisager rapidement despossibilités de solutions

■ La tolérance : Le médiateur doittolérer les points de vue des autres,leurs croyances et leurs conduitesmême s’il ne les approuve pas.

■ La patience : Avoir un maximum detemps d’écoute et être tenace pourrésoudre les conflits.

■ La confidentialité : Les parties enconflit doivent avoir l’assurance quele caractère confidentiel desinformations fournies est sauvegardé.Ainsi, le médiateur doit donnerl’assurance d’un haut degré deconfidentialité.

■ L’aptitude à affronter des situationstendues et chargées d’émotion : Etrecalme face aux situations difficiles etfaire preuve de subtilité dans larésolution des problèmes.

Le mot conflit, avec les nombreusesdéfinitions qui sont données, a uneconnotation négative de l’attitudehumaine. Cependant, il peut êtreconstructif et aboutir à des résultatspositifs. Toutes les composantes de sadéfinition impliquent une opposition, unecontradiction, un désaccord au sujet desidées, opinions, points de vue, croyances,intérêts et besoins des individus. Il estcaractérisé par des éléments qui peuventvarier d’une situation à l’autre en fonctionde leur nature et de leur type. Lesconflits existent à tous les niveaux de lasociété : la maison, l’école, lesorganisations, les institutions et lesgouvernements. Citons-en quelques-uns :conflits entre personnes, groupes, tribuset parfois entre voisins.


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Les qualités d’un médiateur

Le conflit


Souvent dans un conflit, il n’y a pasqu’une seule cause. C’est un mélanged’intérêts qui perpétue le conflit. Toutesles causes des conflits sont liées entreelles.

■ La communication : la culture, lesexe, la classe sociale, lessuppositions et les perceptionsaffectent la communication.

■ Les émotions : les émotions et lesréactions alimentent le conflit.

■ L’histoire : les conflits précédentssont une part du conflit.

■ La structure : le cadre externe,comme les ressources, l’accès àl’information, le cadre géographique,etc.

■ Les valeurs : les valeurs, lescroyances, les mœurs.

■ Les besoins : les besoins de chaquepartie sont à l’origine des conflits ;les besoins humains (les intérêts, lesbesoins liés à la survie, les besoinsd’identité) conduisent les actionshumaines.

Selon Dudley Weeks, il y a huit étapespour résoudre un conflit.2

1. Créer une atmosphère efficace :Bien choisir le lieu et le moment pourcréer une bonne atmosphère.

2. Clarifier les perceptions : Chaquepartie a sa façon de voir et de penser.Ne présupposez pas que vousconnaissez les idées de l’autre partie.

3. Mettre l’accent sur les besoinsindividuels et mutuels : Il fautaussi réfléchir aux besoins de l’autrepartie pour trouver une solutionsusceptible de convenir aux deuxparties.

4. Favoriser un pouvoir positif etmutuel : Il s’agit d’un pouvoirconstructif, c’est-à-dire d’unprocessus qui consiste à partager lepouvoir avec quelqu’un, à œuvrerensemble, au lieu d’utiliser le pouvoircontre quelqu’un.

5. Regarder l’avenir, tirer lesleçons du passé : Les expériencespassées sont précieuses, et il faut entirer les leçons pour ne pas refaire lesmêmes erreurs. Aussi est-il importantde savoir pardonner.

6. Proposer des choix : Il fautproposer une multiplicité de choix derésolutions aussi vaste que possible etbien réfléchir pour envisager denouvelles idées.

7. Développer les étapes : Avancerprogressivement, en se fixant desétapes faciles à mettre en œuvre defaçon à créer une atmosphère deconfiance entre les deux parties.

8. Conclure des accords mutuels etbénéfiques : Les accords mutuelset bénéfiques sont fondés sur lesbesoins des deux parties et s’édifientdans la confiance et la fiabilité à longterme.


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Les causes des conflits1

La résolution des conflits


Les conflits faisant partie del’existence humaine, il y atoujours plusieurs manières de lesrésoudre selon la culture de la

collectivité. Tout le monde doit jouer sonrôle pour assurer une résolution pacifiquede tous les problèmes de la société. Pourcela, la négociation et la médiation sontdes éléments essentiels, indispensables àla gestion des conflits.

1. Par petits groupes : discuter et faireune liste des différentes situationsdans la vie quotidienne où l’on peutrecourir à la négociation.

2. Par petits groupes : discuter et faireune liste des situations conflictuelles.

3. Jeu de rôles

Situation : conflit entre l’éleveur etl’agriculteur quand le champ estdévasté. Suivez les étapes duprocessus de médiation pour résoudrece problème.

Personne A - vous êtes l’éleveurPersonne B - vous êtes l’agriculteurPersonne C - vous êtes le médiateur

1 B. Mayer, The Dynamics of ConflictResolutions, p. 9.

2 D. Weeks, The Eight Essential Stepsto Conflict Resolution, p. 71-234.


47

L

Les activités

Notes



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Les médias contribuent à assurer unfonctionnement plus démocratique de lasociété par la diffusion d’informations aupublic. Ils suivent tous les événementsd’un pays, dans tous les domaines,dénoncent et critiquent tout ce qui ne vapas. D’ailleurs, on qualifie parfois lesmédias de « quatrième pouvoir », car ilsont une grande influence sur l’opinionpublique qu’ils peuvent orienter ainsi quesur la façon dont les dirigeantsgouvernent. Les médias ont pour objectifmajeur d’assurer une meilleureinformation des citoyens.

Les médias constituent un ensemble desupports de diffusion de l’information parla radio, la télévision et la presse écrite.

En démocratie, les médias jouent un rôlevital, notamment en contraignant lesélites gouvernantes à ne pas perdre devue les préoccupations de l’immensemajorité des citoyens.

Leur rôle consiste à :

■ Rechercher et communiquerl’information

Diffuser l’information avec objectivité et compétence ;

■ Surveiller le paysage politiqueAider à l’instauration de la transparence ;

■ Eduquer le publicPar l’information, la formation et la sensibilisation ;

■ Etre une arène pour les opinions et lapersuasion

Permettre les débats et les discussions sur tous les sujets ;

■ Inciter à la pratiqueC’est-à-dire amener les citoyens àréaliser des actions concrètes.

En démocratie, les médias secaractérisent par :

■ L’indépendance : La notiond’indépendance se situe au cœur de laformation de tout principe éthique enmatière d’information. Les médiasindépendants doivent s’attacher à leurrôle en résistant aux pressions detoutes sortes.


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Définition des médias

Rôle des médias en démocratie

Caractéristiques des médias endémocratie

9 L’analyse des médias

C’est la marque d’un esprit cultivé que de considérer une idée sans pourautant l’accepter.

— Aristote, philosophe grec


■ La liberté : Elle est fondamentale pourl’expression des diverses opinionssans répercussion négative, sansrépression.

■ La crédibilité : Les médias doiventêtre responsables et vérifier leurssources d’information.

■ La diversité : Les médias doiventreprésenter plusieurs voix dans lasociété.

■ L’intégrité : La qualité et les capacitésd’enquêter sur les informations.

Du côté des médias

Pour que les médias soient efficaces etque leurs actions aient une grande portéesur la population, ils doivent :

■ Vérifier la source de l’information àdonner

■ Savoir interpréter l’information reçue■ Savoir identifier le public bénéficiaire

de l’information.

Du côté des citoyens

■ Chaque jour, le public est inondé parune masse écrasante d’informations.Cependant, on ne peut pas et on nedoit pas accepter l’information sansl’examiner.

A savoir :

■ D’où vient l’information ?■ Quel est le message ?■ Le message transmet quelles valeurs ?

C’est dire que l’on doit savoir faire ladifférence entre le fait et l’opinion etcomprendre le rôle de la propagande etdu parti pris.

a. Le fait : C’est quelque chose quiexiste vraiment, une certitude.

b. L’opinion : C’est un point de vue, unjugement ou une impression qui s’estformée sur un sujet ; un point de vuequi est fondé sur les faits, mais nonprouvé.


50

La connaissance des médias


c. La propagande : La disséminationdélibérée d’informations dansl’intention de convaincre, vendre uneidée, défendre ou pourfendre unecause.

d. Le parti pris : Ce sont les idéespréconçues, une prédisposition ou unetendance à opter pour une partie audétriment d’une ou d’autres parties.

Soulignons enfin que pour mieuxconnaître et examiner les médias, lepublic doit faire une analyse et unecritique de ce qui est derrière lemessage, de ce qu’il cache ou qu’il nelivre pas explicitement. Le citoyen nedoit pas se laisser mener passivement.Autrement dit, il doit être actif etobservateur, analyser et réfléchir auxproblèmes que lui présentent les médias.

Il est clair que les médias occupentune place prépondérante dansl’information, la sensibilisation et laformation des citoyens à l’exercice

de leur citoyenneté. Ils représentent auxyeux de beaucoup “un pouvoir”. Ils sontà la fois un guide et un instrument, maisun instrument qu’il faut savoir utiliseravec un esprit critique pour être bieninformé.

Prenez un article de journal, faites-en une analyse critique en reprenant les critèresénoncés ci-dessus.

1. Quel est le message ? Est-il positif ou négatif ?

2. Qui est derrière le message ?

3. Est-ce que le message est un fait, une opinion, une propagande ou un parti pris ?

4. Quelles sont les valeurs et les croyances contenues dans le message ? Qu’en pensez-vous ?

5. Quelle est la source du message ? Est-elle crédible ?


51

I

Questionnaire



52


La mise en œuvre de toute activité exigeune certaine planification. Que ce soitpour une réunion ou pour un pland’action, pour atteindre des butsspécifiques, il faut élaborer un bon plan,car un plan bien agencé est l’une des clésdu succès. La planification est unprocessus qui suppose la préparation etl’examen du projet. Elle ne doit pas êtresous-estimée, car elle requiert l’effort etle temps nécessaire afin d’atteindrel’objectif visé et d’éviter des erreurs.

Les réunions sont essentielles à touteforme de collaboration. Pour êtreefficaces, elles nécessitent unepréparation technique et matérielle.Aussi tous les participants doivent-ilsêtre informés des directives, de l’heure etdu lieu de la rencontre.

■ Etablir l’ordre du jour : Indiquer lesdifférents points à débattre

■ Respecter l’heure d’ouverture et declôture : Bien situer la réunion dansle temps

■ Organiser la salle : Veiller à la bonnedisposition des participants

■ Désigner un président : Son rôle estd’orienter et de diriger les débats

■ Choisir un secrétaire : Son rôle est deprendre toutes les notes

■ Procéder à la présentation : Chaqueparticipant se présente en déclinantses nom, prénoms et fonction

■ Définir les règles : Expliquercomment la réunion doit se tenir

■ Etre ponctuel : Etre toujours à l’heureet ne pas se faire attendre

■ Etre à l’aise et faire une place àl’humour : Faire en sorte quel’atmosphère soit détendue

■ Ecouter attentivement les autres :Suivre très bien les différentesinterventions afin d’éviter dedemander aux autres de reprendre cequi a déjà été dit

■ Respecter tous les avis et opinions :Créer une atmosphère de tolérance

■ Eviter de monopoliser la parole : Tousles commentaires doivent être brefs etpertinents

■ Maintenir la réunion sur la bonne voie: Eviter les digressions afin derespecter l’ordre du jour

■ Permettre les désaccords amicaux,mais pas les attaques personnelles :Accepter les divergences d’idées


53

La planification des réunions

10 La planification

La prévoyance ne gâte rien. — Proverbe douala, Cameroun


■ Divers : Après avoir épuisé lesdifférents points inscrits à l’ordre dujour, aborder d’autres sujets sipossible

■ Faire une récapitulation à la fin de laréunion : Présenter un résumé de cequi a été retenu au cours de laréunion

Au stade de la planification des projets,il est nécessaire d’examiner le projetdans un sens général, mais aussi détaillé.La bonne planification des projets nouspermet d’éviter des erreurs, la perte detemps et d’énergie.

Etape 1 : La vision

1. Recourir au brainstorming : il s’agitde recueillir les avis des uns et desautres sur la faisabilité du projet afinde retenir les idées essentielles.

2. Avoir une vision : il s’agit de bienréfléchir pour avoir une idée claire dece qu’on veut réaliser après laconsultation.

3. Définir les objectifs : déterminer lesbuts du projet par ordre d’importance.

4. Envisager les moyens : proposer lespossibilités pour la mise en œuvredes actions.

5. Déterminer les résultats attendus :faire ressortir l’impact du projet surles bénéficiaires.

6. Cibler le public : déterminer lesbénéficiaires du projet.

7. Avoir une idée du temps d’exécution: donner une estimation de la duréedu projet.

Etape 2 : La préparation

1. Faire des recherches : examiner lesanciens projets similaires s’il y en aet regrouper les informationsprécédentes.

2. Spécifier les détails : analyser endétail toutes les rubriques du projet.

3. Etre clair et spécifique : éviter lesidées vagues pour ne pas tomber dansles erreurs.

4. Discuter des résultats prévus :analyser toutes les possibilités devantaboutir aux résultats escomptés.


54

La planification des projets


5. Collaborer : tous les membres del’équipe doivent travailler ensembleet être au même niveau d’information.

6. Cerner les idées : déterminer etharmoniser les objectifs par rapportau thème.

7. Créer une équipe : mettre sur piedune équipe qui va travailler sur leprojet et indiquer le nombre depersonnes dont on a besoin.

8. Définir les tâches et lesresponsabilités : déterminer le rôlede chacun.

9. Elaborer un emploi du temps :déterminer le temps nécessaire pourl’exécution de chaque tâche.

10. Etablir un budget : déterminer lescoûts détaillés de chaque rubrique duprojet (matériels, transport, location,indemnités journalières, fournitures,etc.).

Etape 3 : L’exécution

1. Mise en œuvre du projet : démarrerle projet.

2. Suivre l’exécution du projet :surveiller le processus d’évolution duprojet (inspecter le travail sur place).

3. Faire une évaluation à mi-parcours :procéder aux changementsnécessaires et résoudre lesproblèmes qui se posent pendantl’exécution.

4. Tenir compte des réactions : toutel’équipe doit être au courant et tenircompte des actions et résultatspositifs et négatifs de chacun.

Etape 4 : L’achèvement

1. Finir le projet : établir que lesobjectifs sont atteints et mener leprojet à son terme.

2. Finaliser les questionsadministratives : rédiger le rapportfinal et régler toutes les affairesfinancières.

3. Evaluer le projet : voir si le projet aété exécuté dans le temps imparti, s’ils’est déroulé comme prévu ; si lebudget a été respecté ; quels sont lesproblèmes qui sont apparus ;analyser les points forts et les pointsfaibles ; indiquer les succès ; tenircompte des recommandations pour lesprochains projets.

a réussite des réunions et desprojets dépend de leurplanification. La planificationpermet de saisir tous les contours

de la réunion et du projet dans leurensemble et dans leurs moindres détails.Elle permet de les structurer dans leursdifférentes rubriques et de les suivre de laconception à l’évaluation. La planificationévite ou réduit les marges d’erreurs etdonne une perspective des projets futurs.

1. Vous êtes chargé de présider etd’animer une réunion. Il y a unparticipant qui monopolise le débatavec des sujets non pertinents. Quefaites-vous?

2. Par petits groupes : Vous êtes chargéde la mise en œuvre d’un projet desensibilisation civique. Travaillezensemble sur la première étape de laplanification des projets(brainstorming, vision, objectifs, etc).

3. Par petits groupes : Vous êtes chargéde planifier les activités de lasemaine nationale du civisme.Travaillez ensemble sur la premièreétape de la planification des projets(brainstorming, vision, objectifs, etc).


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L

Les activités



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La participation à la vie civique est lemoyen dont disposent les citoyens pourinfluer sur le gouvernement. En dehorsdes élections ou des réunions du conseilmunicipal, l’une des manières parlesquelles les citoyens peuvent participerdirectement au processus d’évolution dela société consiste à exprimer leurspensées et leurs convictions par écrit. Larédaction de lettres dépend donc de lapréoccupation ou du programme del’initiateur.

■ On rédige des lettres autant que l’onveut. La rédaction de lettres est unmoyen efficace de se faire entendre,d’exprimer son inquiétude face à unproblème donné ou de faire connaîtreses opinions.

■ Le recours à la correspondance permetaussi de contacter les cadres dugouvernement ou de demander desinformations sur une société ou uneassociation.

Une lettre peut influer sur le cours deschoses, c’est-à-dire qu’elle peutentraîner des changements importants.Quand les cadres du gouvernement sontconscients de ce que pense lapopulation, il y a plus de chances qu’ilsprennent des mesures qui tiennentcompte des souhaits du public. Sil’ensemble des citoyens se mobilisentpour écrire des lettres réclamant une

action sur la même question, la volontéde réagir sera plus forte.

Rechercher l’information

Il s’agit de lettres de types trèsdifférents. Par exemple, on peuts’adresser à une école où l’on souhaiteétudier ou écrire pour se documenterplus particulièrement sur les statistiquesdu VIH/SIDA dans certaines régions.

Réclamer une action

Les lettres qui demandent uneintervention doivent fournir le maximumde détails sur le sujet en indiquant lessolutions possibles.

Exprimer une opinion

Des lettres qui expriment des points devue et opinions peuvent être envoyéesaux cadres du gouvernement par rapportaux politiques, ou peuvent être publiéesdans les journaux locaux pourpromouvoir ou répondre à un événementou problème actuel.


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Types de lettres

11 La rédaction de lettres

La plume est plus forte que l’épée. — Edward Bulwer Lytton, écrivain anglais


Soutenir une cause

Les lettres de soutien sont utiles pourrenforcer et encourager les idées, lesprojets ou les candidats jugés valables.

Il y a plusieurs lignes directrices àsuivre pour que les lettres soientproductives et bien reçues.

■ Etre bref, simple et aller directementau but

■ Etre spécifique, ne pas être vague

■ Etre poli, non agressif

■ Vérifier la grammaire et l’orthographe

■ Evoquer le but de la lettre dans laphrase d’ouverture

■ S’assurer que la lettre est facile à lire.Elle doit être dactylographiée ouécrite lisiblement à la main.

1. Votre nom, adresse, numéro detéléphone

2. Date : la date à laquelle on écrit lalettre

3. Début : par exemple, M. Camara,Mme Doe ou Chère Madame, CherMonsieur, si on ne connaît pas le nomde la personne

4. Nom, titre, adresse du destinataire

5. Texte : énoncé de l’objectif ou duproblème

6. Fin : Sincèrement, Veuillez agréer(Madame/Monsieur) l’expression demes salutations distinguées.

7. Signature : votre signature avec votrenom dactylographié au-dessous.


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Les lignes directrices

La lettre


Exemple de lettre

Sam OkoweBoîte postale : 555 (Votre nom/adresse)Kumassi, Ghana

Kumassi, le 16 août 2000 (Nom de la ville, date)

Clarence Jones, PrésidentGolden FactoriesPO Box 3000 (Nom/adresse du destinataire)Accra, Ghana

Cher M. John, (Début)

Je vous écris concernant la pollution qui a été provoquée par votre usine sur le côtéNord de Kumassi.

Cette usine a été implantée il y a quinze ans et a créé beaucoup d’emplois, maisdepuis quelque temps, les cheminées de l’usine ne fonctionnent pas correctement etlaissent échapper beaucoup de fumée. Cela est un danger pour tous les résidents desenvirons, spécialement les jeunes enfants. Il est temps d’agir et de réparer lescheminées.

S’il vous plaît, pensez au danger tant pour les habitants de Kumassi que pourl’environnement. Merci pour votre coopération dans la réparation des cheminées.

Sincèrement, (Fin)

Sam Okowe (Vos nom et signature)

1. Ecrivez une lettre au ministre de l’Education pour obtenir le taux de fréquentationdes jeunes filles dans l’enseignement secondaire.

2. Ecrivez une lettre à un journal pour exprimer votre opinion sur l’augmentation desprix sur le marché.

3. Ecrivez une lettre à un membre du gouvernement local pour demander assistance ausujet du ramassage des ordures dans votre quartier.


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Les activités



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Le téléphone peut être un moyen efficacepour contacter les gens ou obtenirl’information dont on a besoin, car ilpermet de communiquer directement. Onobtiendra des résultats plus rapidementpar téléphone que par courrier. Lecontact direct permet aussi le suivi et laspontanéité. Par exemple, si la premièrepersonne contactée n’est pas en mesurede vous aider, vous pouvez directementlui demander où vous procurerl’information.

■ Etre préparé. Avant d’appeler, écrireles points que l’on veut exprimer autéléphone.

■ Trouver la personne appropriée à quiparler. Dans chaque organisation,différents départements ou sectionstravaillent sur différents projets.Poser des questions pour trouver lapersonne susceptible de fournirl’information.

■ Se présenter. Donner votre nom et lenom de votre organisation.

■ Noter les points importants pendantla conversation. Cela servira plus tardpour d’autres appels téléphoniques.

■ Parler doucement, clairement et avecconfiance. C’est important d’êtreaudible et d’être compris.

■ Etre bref et précis pour éviter dedéranger l’interlocuteur, car cedernier peut être occupé dans sontravail.

■ Etre poli. Les gens apprécient lapolitesse ; être arrogant ou en colèrene vous mènera nulle part.

■ Préciser ce que l’on veut demander àpropos d’une action, d’uneinformation.

■ Ne pas se contenter de réponsesvagues dans la conversation.

■ Insister poliment pour atteindre le butde l’appel téléphonique.

■ Laisser un message en cas d’absence.Demander quand la personne pourraêtre disponible. Laissez voscoordonnées et les raisons de votreappel.

■ Rappeler si la communication n’a paseu de suite.

■ Remercier l’interlocuteur à la fin del’appel.


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Les orientations pour passer unappel téléphonique

12 Conseils pour téléphoner

Généralement, il est préférable d’utiliser des mots courts, et surtout desmots courants.

— Winston Churchill, Premier ministre de Grande-Bretagne


La première étape pour passer un appel téléphonique consiste à trouver le numéro detéléphone de la personne à contacter. Cela n’est pas toujours facile. Il faut d’abordrechercher le numéro dans l’annuaire téléphonique par ordre alphabétique ou parcatégorie professionnelle. Si vous ne trouvez pas ce que vous recherchez, consultezl’Internet ou la presse locale.

Jeux de rôles. Faites les dialogues entre deux personnes et demandez à une troisièmepersonne d’évaluer votre conversation.

1. Personne A : Vous appelez une ONG pour solliciter une aide afin de célébrer lajournée mondiale de lutte contre le SIDA.

Personne B : Vous travaillez pour une ONG.

2. Personne A : Vous appelez un membre de votre gouvernement local pour luidemander de prendre l’initiative de nettoyer le quartier.

Personne B : Vous êtes un membre du gouvernement local.


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Comment trouver les numéros de téléphone

Les activités


Donnez une note à la conversation.

3 = très bien2 = satisfaisant1 = faible

Conversation no 1

Introduction ________

Précision ________

Politesse ________

Conversation no 2

Introduction ________

Précision ________

Politesse ________


63

L’évaluation



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Les techniques de communication sontun des critères d’efficacité de laparticipation active à la vie civique. Lediscours public est l’une de cestechniques qui se révèle utile dans lesdifférentes rencontressocioprofessionnelles. S’il s’agit deprésenter un programme local auxcitoyens, de poser sa candidature à unposte ou d’adresser un discours deremerciement à quelqu’un pour qui l’ontravaille, à un moment ou à autre, ilfaudra prendre la parole en public.

Le discours public est une technique quis’améliore par la pratique. Chaque foisque l’on fait un discours public, ondevient de plus en plus confiant.Demander à des amis de servird’auditoire afin de pouvoir travailler sespoints faibles en vue du prochaindiscours.

1. Choisir un thème ou un but :

Quel est le but du discours ? Quel en est le thème ?

2. Identifier l’auditoire :

Quel est l’auditoire ?Quels sont ses intérêts, ses besoins ?Quelle connaissance a-t-il du thème ?

3. Se documenter sur le thème :Approfondir le thème et être sûr detoutes les réalités, statistiques etsources.

4. Organiser : Faire un plan afin dedévelopper les différents points d’unemanière cohérente.

Chaque discours doit comporter lesparties suivantes :

1. Introduction

Se présenter et saluer l’auditoire ; faire état de l’objectif du discours.


65

Les étapes d’un bon discours

Les parties du discours

13 Le discours publicDans tes actions, ne traîne pas ; dans tes conversations, ne sois pasbrouillon ; dans tes pensées, ne t’égare pas.

— Marc Aurèle, empereur romain


2. Corps du discours

Développer l’objectif en différents points.

3. Conclusion

Reformuler et résumer l’objectif ;remercier l’auditoire et répondre auxquestions.

1. Etre préparé : être sûr que les idéessont bien organisées et dans un bonordre.

2. Etre simple et bref : utiliser desphrases simples et des mots faciles àcomprendre.

3. Se concentrer sur l’objectif : éviter lesdigressions et cerner l’idée essentiellepour mieux l’exprimer.

4. Etre précis : présenter en détail lesdifférents points.

5. Donner des exemples personnels :détendre l’atmosphère en racontantdes anecdotes tirées de sa propreexpérience.

6. Etre confiant : être sûr de soi

7. Parler d’une voix audible : bien sefaire entendre.

8. Répéter le discours à l’avance :répéter pour se familiariser avec lediscours.

9. Regarder l’auditoire : fixer le publicet capter son attention.


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La préparation et la présentationd’un bon discours


Préparez un court discours sur les sujets suivants. Présentez-le à un petit groupe. Legroupe en évaluera chaque point.

Sujet no 1 : Votre professeur préféré à l’école

Sujet no 2 : Comment les citoyens peuvent participer à la vie civique

Les notes

1 = excellent2 = bon3 = satisfaisant4 = faible

Sujet no 1

Organisation ______

Confiance ______

Facile à comprendre ______

Clair et précis ______

Intéressant ______

Dans un bon ordre ______

Sujet no 2

Organisation ______

Confiance ______

Facile à comprendre ______

Clair et précis ______

Intéressant ______

Dans un bon ordre ______


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Les activités



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L’Internet est un précieux outil pour laparticipation du citoyen au processus dedéveloppement de la collectivité. Encette ère de technologie, lacommunication et la recherche del’information sont devenuesconsidérablement plus faciles grâce àl’Internet et aux possibilités qu’il offreaux utilisateurs. La connection àl’Internet permet aux petites villes d’êtreen contact avec les mouvementsmondiaux et les événementsinternationaux.

Les deux principales fonctions del’Internet sont l’information et lacommunication. L’information est unélément clé pour une démocratie.L’Internet fournit un accès facile àl’information, tels que nouvelles,documents officiels, manuels deformation, recherches, lois, organisationset beaucoup plus. La communication estune autre composante essentiellepermettant la libre circulation des idéeset des échanges entre les personnes àtravers la planète.

La seule façon d’apprendre à utiliserl’Internet et toutes ses fonctions est depasser du temps sur un ordinateur et d’enexplorer les possibilités.

■ Obtenir l’information et les nouvelles

■ Faire des recherches grâce aux basesde données ou aux bibliothèquesconnectées

■ Communiquer rapidement etefficacement par courrierélectronique

■ Etablir des contacts avec les autres

■ Rendre publics informations etévénements

■ Avoir accès à l’information sur lestravaux, les bourses, les formations etles conférences.

Nouveau partenariat pour ledéveloppement de l’Afrique www.nepad.org(français/anglais)


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Les usages de l’Internet

Sites de référence en matière dedémocratie et d’éducation civique

14 Les sites Web


National Democratic Institute (NDI)www.ndi.org(anglais, un peu en français)

National Endowment for Democracy(NED)www.ned.org(anglais, un peu en français)

CIVICUS – World Alliance for CitizenParticipationwww.civicus.org(français/anglais)

Banque mondialewww.worldbank.org(français/anglais)

Center for Civic Educationwww.civiced.org(anglais)

International Foundation for ElectionSystems (IFES)www.ifes.org(anglais)

United States Institute of Peace (USIP)www.usip.org(anglais)

Transparency Internationalwww.transparency.org(français/anglais)

Programme des Nations unies pour ledéveloppement (PNUD)www.undp.org(français/anglais)

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* L’ United States Information Agency (USIA)n’existe plus depuis octobre 1999, date à laquelleelle a été intégrée au Département d’Etat. Lespublications de l’USIA/Département d’Etat nesont disponibles qu’en dehors des Etats-Unis etpar l’intermédiaire des Services d’information etde relations culturelles des ambassades des Etats-Unis. Pour de plus amples informations consulterle site Internet suivant : http://usinfo.state.gov/products/pubs/list.htm


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Notes


Documents

04-0773 Civil EducBU.passprt 4 12/6/04 9:36 AM Page a ... · Ibrahima Sory Diallo de la Direction Nationale de l’Education Civique du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire